Bon chapitre, un cran en dessous des précédents niveau révélations et développement de l'intrigue mais bon quand même. Vu qu'il marque la fin de l'intrigue Piccolo et le début d'un nouvel arc, ça aurait été difficile de faire mieux je pense.
En parlant de la suite, maintenant que Piccolo est Hors circuit, vas on bientôt voir l'arrivée des Sayans ?? Kakarroto doit être assez âgé pour les recevoir. Quel age a-t-il d'ailleurs maintenant ?? 13? 14 ans ??
Le temps qu'ils arrivent, Géro aura le temps de faire des découvertes qui pourront aider les troupes de Kakarroto pour la confrontation...
Ou bien,vas t on voir la résistance terrienne tenter un nouvel assaut sur les troupes de Kakarroto affaiblies?? même s'ils arrivent à vaincre ses troupes, je ne pense pas qu'ils soient au niveau face à Kakarroto....
Bref, vivement la suite...
Kakarotto
Re: Kakarotto
par xela26 le Lun Sep 09, 2013 21:38
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
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- xela26
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Re: Kakarotto
par Satan sama le Jeu Sep 19, 2013 15:52
Oui les scènes de combat ne sont pas forcement mon fort, des fois je m'en sors assez bien, d'autre fois un peu moins.
Kakarotto a actuellement 14 ans.
Ce chapitre marque le début d'un nouvel ARC
Chapitre 24 : Le contact est rétabli.
Gero transpirait. Dans son laboratoire, personne pour lui prêter main fortes, son assistant le cyborg 7 était partit au combat et le professeur savait d’ores et déjà qu’il ne reviendrait pas. Sur l’écran d’un des innombrables ordinateurs de la salle il pouvait suivre partiellement le cours de la bataille. Les points rouges représentaient ses cyborgs et dès qu’un d’entre eux s’éteignait, cela voulait explicitement dire qu’il avait perdu une de ses créations, hors il semblerait qu’elles étaient toutes désactivées, détruites ou pire encore, pulvérisés, sans aucun reste à récupérer.
Comment récupérer quoi que ce soit de toute façon, Kakarotto avait échoué, et revenait en ce moment même vers la White Tower, ex tour du muscle, la queue entre les jambes.
Une véritable catastrophe. Oh Oui, des années de travail réduits à néant, ses cyborgs, exterminés, tout ça à cause de la folle entreprise de Kakarotto. Gero se calma et rejeta d’un geste ses pensées haineuses.
Non pas le garçon, c’était un jeune être ambitieux, il l’était également lui-même, non les fautifs, il s’agissait des vainqueurs, le roi, les Brief, ces traîtres de Silver, C-8 et Tao. Il ne manquerait pas de se venger, oh non il n’allait pas oublier cette défaite, car c’était aussi sa défaite.
Gero était furieux certes mais il n’en restait pas moins passionné par ses dernières découvertes, la capsule que lui avait confié Kakarotto était d’une technologie alien, inconnue ici, ce qui confirmait ce que Kakarotto avait dit lui-même, il n’était pas terrien. Dans un premier temps il apprit à s’en servir puis il débloqua un message, bien caché et techniquement impossible à lire, mais il n’était pas le meilleur scientifique de la Terre pour rien. Un certain professeur Ezog, d’une espèce reptilienne qui lui était évidemment inconnu, avait enregistré un message holographique dans le petit vaisseau. Kakarotto était un saiyan, une race guerrière au service d’un certain Freezer. Ces gens étaient apparemment assez fous pour envoyer un gamin envahir toute une planète, ou peut-être pas si fous puisque Kakarotto s’en sortait déjà bien. Cependant le saiyan avait 12 ans passés et le message indiquait qu’après 12 années un saiyan viendrait constater si la mission avait été correctement accomplie. Une mission qui faisait froid dans le dos et il remercia le ciel que le saiyan s’en soit écarté. Car à l’origine celui-ci aurait dû exterminer l’humanité et non la dominer comme il objectait de le faire.
Gero parvint à trouver des dossiers complémentaires, des disquettes présentaient de cours écris sur un certain Vegeta et sur le seigneur Freezer. Il trouva même un acte de naissance ou du moins c’était ce qui semblait le plus s’en approcher, il indiquait juste la date et le lieu où le saiyan vint au monde, le nom de ses parents, Gine et Baddack, ainsi que leur catégorie sociale. Apparemment ses parents étaient de basse classe.
Il ne trouva rien d’autre. Et cela le rendait dingue. Il voulait tout savoir, l’excitation prenait le dessus sur sa colère à présent. Au fur et à mesure qu’il trifouillait l’appareil il découvrait de nouvelles fonctions, banales, mais pas un seul écrit de plus. Soudain, alors qu’il testa un bouton à la fonction inconnue, un petit grésillement se fit entendre sur le poste de commande. Gero tenta de trouver l’origine de cette anomalie et continua à toucher un peu à tout jusqu’à ce que des mots à peine perceptibles se fassent entendre. Le cœur du docteur fit plusieurs bons. Il s’écarta de l’appareil qui lui fit soudain très peur.
Il parcourut immédiatement le couloir à grandes enjambés, il devait accueillir lui-même Kakarotto et lui expliquer ce qu’il venait de découvrir, de toute urgence.
[Capitale Centre]
_ La victoire nous a coûté très cher.
Bulma était attablée dans une salle de réunion au cœur même de la capitale centre, dans le château du roi. Pour le moment le souverain s’assurait par lui-même que tout se passait bien sur le terrain, la ville entière avait été amochée, les blessés étaient nombreux mais les gens étaient heureux de voir leur vrai leader vérifier que tout aille bien en personne.
Pendant ce temps Bulma devait supporter un énième conseil de guerre, elle ne supportait plus d’entendre leurs stratégies ou le nombre de pertes et dieu sait à quel point elles étaient nombreuses aujourd’hui.
Elle tripota négligemment la prison de verre du tyran Piccolo. A son contact elle ressentit une étrange sensation, comme si elle ressentait la détresse du démon. Cela lui fit froid dans le dos, elle lâcha la bouteille et reprit ses esprits. On venait de lui parler et chacun attendait une réponse.
_ Vous ne loupez jamais une occasion d’énoncer l’évidence général Kranz.
Le dénommé Kranz se renfrogna.
_ En voilà une autre, répliqua l’homme. Vous faites un bien piètre leader.
Bulma n’aimait, ni ne détestait Kranz mais il fallait bien avouer que c’était un imbécile, doublé d’un pleutre et d’un incompétent. Jamais il ne l’avait si haineusement outragé auparavant, sans doute parce qu’elle avait alors une autorité tout autre.
_ Je ne souhaite pas me quereller général, marmonna Bulma en fixant la table.
Kranz s’apprêtait à relancer la dispute lorsque le général Colter frappa la table de son poing, et pas n’importe quel général car avant Piccolo il était le chef de toute l’armée terrienne. Le roi l’avait renommé d’ailleurs à ce poste. Un long silence suivit avant que Zeb, de son prénom, ne se décide à parler.
_ Vous n’aurez de toute façon plus l’occasion de vous chamailler, reprit Colter.
Bulma croisa les bras et attendit que le général s’explique.
_ Je serais bien inconscient de laisser une fille de votre âge commander ne serait-ce qu’une petite troupe d’homme. Aussi vous allez devoir rentrer chez vous, dès cette réunion terminée, vous en avez assez fait. Représentez votre père, prenez connaissance des pertes subies et retournez à vos occupations d’antan. Avec tout le respect que je vous dois mademoiselle Brief, vous n’êtes pas la bienvenue dans l’armée du roi.
_ Vous n’avez aucun droit, je suis le chef de la résistance.
_ Piccolo est mort et donc la résistance avec, vous n’êtes désormais que la jeune fille d’un éminent professeur, pas une combattante, le roi n’a pas émis d’objection à ce que je ne vous mêle plus à nos affaires dorénavant, le combat contre Kakarotto est de notre ressort.
_ Vous avez besoin de la technologie Brief, s’emporta-t-elle subitement.
Se levant elle pointa un doigt accusateur sur Kranz.
_ C’est vous qui les avez convaincus n’est-ce pas ?
_ Muten Roshi est le vrai héros de cette bataille, dit-il, vous, vous avez tout gâché. Il avait un plan spécifique pour abattre Kakarotto et Piccolo, et il en avait un autre pour évacuer le plus de civils possibles, et vous avez transformé cette opération de sauvetage en une mission suicide.
_ Nous avons gagné, répliqua-t-elle.
_ Pas grâce à vous, renchérit le général Kranz. Des milliers de civils sont morts alors que vous auriez simplement dus les mettre à l’abri.
_ Ces civils même ont permis la victoire en combattant dans la bataille.
_ Ça suffit, trancha le général Colter, Bulma, vous n’avez jamais faite partie de l’armée. Et vous n’avez pas à être renseigné sur nos opérations. Néanmoins je vous ai accepté dans cette réunion pour le bilan de la bataille, si vous avez des suggestions au cours des discutions, nous pourrons vous entendre et vous écouter, mais après retournez auprès de votre docteur de père.
Si Kranz était un général robuste, assez grand et sans doute aussi fort qu’un taureau, Zeb Colter, lui, était un peu son contraire, physiquement parlant. De taille moyenne, moustache longue et grise, pas bien gros, un âge avancé, une main tremblante et les jambes fébriles, il pouvait parfois presque faire peine à voir mais c’était un bon général et son autorité était sans conteste. En le regardant, elle voyait un homme accablé dont l’expérience ne suffisait plus à justifier son rôle de chef. Voilà bien longtemps qu’il aurait dû être un général à la retraite. Place aux jeunes, c’était à elle qu’incombait à présent de prendre les rênes, contre Kakarotto elle était la plus à même de le combattre.
_ La résistance ne tardera pas à refaire surface lorsque le garçon sera roi.
_ Votre résistance, éructa Kranz, est en partie composée des vestiges de l’armée.
_ En partie, et vestiges. Les mots sont bien choisis général, il me reste une autre partie donc et elle est plus grosse que ce qu’il reste de vos hommes.
_ « Ouep », intervint pour la première fois un lieutenant d’une quarantaine d’années environ. Heishi s’appelait-il. « Rien qu’un ramassis de bouseux, et d’ennemis en tout genre, un soldat du ruban rouge, une mercenaire givrée, un cyborg de docteur savant fou et rien de moins que quelques stupides volontaires, qui s’accumulent dans vos rangs pour mater votre jolie p’tit derrière avant de finir six pieds sous terre. Elle est belle votre armée ma p’tite dame. »
_ Nous verrons bien quelle sera l’armée la plus compétente contre celle de Kakarotto.
Désemparée, frustrée, humiliée, Bulma préféra ne pas s’attarder ici. Elle partit sans dire un mot, laissant les militaires spéculer sur leurs prochains plans qui, de toute façon, n’allaient aboutir à rien de bon. Elle resta une heure de plus dans la capitale, pour préparer le départ de ses hommes vers la Capitale Ouest. Puis elle partit seule dans sa navette, le cœur serré par les derniers événements. Elle allait devoir livrer bataille contre Kakarotto, rien que cette situation la rendait malade, pourquoi fallait-il que son seul ami, le seul avec qui elle avait vécus tant d’aventures, avec qui elle avait dormi et mangé pendant des jours, avec qui elle avait voyagé, ris, le seul qu’elle avait aimé peut-etre même, pourquoi ce jeune garçon-là était un monstre ?
Sa navette traversa les nuages. La journée était merveilleuse, un temps pour le moins moqueur quand un ciel gris et ombrageux aurait bien plus convenu à la situation actuelle. Des morts, des amitiés et des alliances brisées.
Sa navette s’arrêta subitement et resta maintenue sur place. Quelque chose tournait autour d’elle sans qu’elle ne parvienne à l’identifier. Puis le sas arrière du véhicule s’ouvrit et elle put voir un tapis volant à l’extérieur.
_ Monsieur Popo, hurla-t-elle. Que faites-vous là ?
La créature, noire de peau, des lèvres rouges écarlates et de grand yeux ronds, alla jusqu’à l’entrée de la navette puis marcha jusqu’à elle.
_ Bulma Brief, dit-il avec l’accent qu’elle lui connaissait.
Il tendit la main. Hésitante la jeune fille finit par se résoudre à la lui donner, elle posa délicatement la prison qui contenait Piccolo dans la paume du serviteur, qui referma aussitôt sa main et qui rangea la bouteille dans son turban.
_ Le Très-Haut sera soulagé, de la savoir dans son palais.
_ Vous êtes l’envoyé de dieu Popo, et moi son exécutrice. A-t-il un message, une mission à me confier ?
_ Il pense que Kakarotto n’est pas humain, on lui a parlé de guerriers à queue de singe, et se transformant en gorille. On lui en a parlé là où personne ne pouvait voir le garçon à l’œuvre, il n’est pas d’ici.
Bulma prit une profonde inspiration et se força à rester digne.
_ Vous voulez dire ?, dit-elle le plus calmement possible, qu’il est… ?
_ Personne ne sait ce qu’il est, mais nous savons ce qu’il n’est pas, et ce n’est pas un terrien.
_ Que faire alors ? Et s’il y en a d’autres ?
_ Je n’ai pas de réponses.
_ Qu’est-ce qu’on attend de moi alors ?
_ Tu sais quel danger il représente, c’est ce que le Très Haut souhaitait, à toi de savoir que faire désormais. Souviens-toi, il existe toujours une arme divine sur Terre, sers t’en.
Les dragon ball, se dit-elle mentalement. Popo disparut dès l’instant d’après, chevauchant son tapis et rejoignant le ciel.
Arrivée chez elle Bulma convoqua son propre conseil de guerre. Le cyborg C-8, Silver, la mercenaire Lunch se présentèrent, ainsi que quelques militaires fidèles à la résistance.
_ L’armée s’est appropriée le droit de combattre le Destructeur et nous laisse en second plan, cria-t-elle. Si le roi est incapable de choisir correctement ses alliés et s’il laisse des généraux gouverner à sa place, je ne vois pas pourquoi je me laisserais convaincre par sa monarchie.
_ La loi est la loi ma fille, intervint le docteur Brief. Le roi a peut-être perdu ta confiance, mais pas la mienne, je ne lui reprocherais pas les actions de ses généraux, aussi aura-t-il toujours mon soutient et ma technologie.
Bulma savait pertinemment que son père réagirait de cette façon.
_ Je n’en espérais pas moins de ta part mon cher papa, nous sommes de toute façon des alliés de fait, jamais l’armée ne nous tirera dessus, de même nous ne les attaquerons jamais. Nous combattons tous un même ennemi, ils refusent juste que nous intervenions, mais c’est un droit qu’on ne peut nous enlever, nous avons libérés la capitale du Roi, et lui avons rendu son trône, nous méritons plus de respect.
_ Dis-nous plutôt ce que tu comptes faire, lui pria Silver.
Bulma se leva et afficha une longue carte du monde sur le mur.
_ Voyez, ici la capitale centre, contrôlée actuellement par le roi, là la capitale Ouest, capitale de notre résistance. La capitale Nord, toujours maintenue en otage par les dragons de Tchapah jr, mais il semblerait qu’ils se soient détachés de son autorité. La capitale Est reste toujours fidèle au Roi mais la capitale sud est plongé par la criminalité et Piccolo y a encore une grande influence. On parle même d’une secte en son nom. Kakarotto, lui, dispose de tous les QGs du Ruban Rouge mais on a vérifié, ils sont tous vides, ils ont sans doute dû se réfugier dans des édifices plus secrets. Et probablement vers les zones froides puisque c’est par là que Kakarotto et ses hommes se dirigent.
_ Qu’est-ce qu’on est censé faire alors ?, demanda Lunch.
Bulma passa une main dans ses cheveux bleus.
_ Commandant Silver, il est primordial de libérer la capitale Nord et de s’allier avec les dragons qui y résident. Je vous confie les négociations.
_ Ils risquent certainement de m’étriper avant que je ne puisse ouvrir la bouche mais c’est d’accord, je tenterais le coup.
_ Lunch tu iras dans la capitale Sud, voir ce qui s’y trame et voir qui encourage les cultes en faveur de Piccolo. C-8, prouve notre bonne volonté au roi et retourne à la capitale centre participer à la rénovation de la ville, ta force leur sera utile. Baba nous indiquera où se trouve exactement Kakarotto, l’homme invisible y sera envoyé en tant qu’espion.
Le docteur Brief marmonna quelque chose dans sa moustache et posa ses yeux sur sa fille.
_ Tu prends d’excellentes initiatives Bulma, surveillez l’ennemi, aidez notre allié, s’en trouver d’autres, libérez les capitales. Mais je te soupçonne de vouloir sauver une ville de l’influence d’un autre pour imposer ta propre conception des choses. Écoutes moi donc attentivement, si Lunch trouve le fond du problème au sud et que tu trouves un moyen de libérer la capitale du joug de cette secte, également si les dragons évacuent à ta demande la capitale Nord, tu devras les restituer au souverain légitime. Ces villes sont sous son autorité.
_ Mais oui papa, rassures toi, maintenant laisses moi gérer tout ça.
Le professeur y consentit et partit de la salle.
_ Allez Bulma sois honnête, papa n’est plus là.
La jeune fille lança un regard furibond à Silver et resta silencieuse.
_ Très bien, je vais expliquer les choses pour toi. Mademoiselle Brief nous envoie dans ces capitales pour que nous les libérions le plus vite possible avant que le roi ne se décide à le faire lui-même.
_ Dans quel but ?, demanda Lunch. Pourquoi ne pas laisser au roi ce qu’il est en mesure de faire, abattre Kakarotto est déjà un objectif difficile à atteindre et…
_ Réfléchis un peu Lunch, l’interrompit Silver, si nous libérons les capitales avant le roi, qui les gens verront-ils comme des héros ?
_ Nous je présume, dit-elle
_ Et qui suivront-ils dans ce cas ? Le Roi ou Bulma ?
Luncha écarquilla les yeux et regarda la concernée qui hocha lendemain la tête, confirmant les propos du commandant.
_ C’est limite un coup d’Etat, continua la blonde.
_ Sauf que je ne m’attaquerais pas au roi directement.
_ Le pouvoir, voilà ce que tout le monde recherche, conclut Silver, mais chercher à l’acquérir ne fait pas de vous un tyran.
Il se leva et alla poser une main sur l’épaule de la jeune femme.
_ Tu es brillante, oui très intelligente, je te suivrais dans ta démarche.
_ Merci Silver, dit-elle.
_ Tant que je suis payé, ça ne me pose aucun soucis de faire ce qu’on me demande, par contre l’autre moi risque de me poser problème.
_ J’ai décidé de laisser une chance à Mai, après tout, elle aussi veut la mort de Kakarotto, vous partirez ensemble pour le sud.
_ Et le plus tôt sera le mieux je présume, devisa Silver, chacun à sa mission, je pars dès ce soir.
_ Moi aussi, approuva Lunch.
_ Que Dieu nous aide, termina Bulma.
Au plus profond d’elle, elle avait pleinement confiance qu’on lui avait implicitement confié une mission divine. Si Dieu l’avait choisi elle, alors c’est elle qui devait siéger sur le trône. Au fond, Bulma s’était toujours sentie comme une princesse étant jeune fille, mais maintenant qu’elle était adulte, il convenait peut-être mieux de devenir reine.
[White Tower]
Kakarotto prit le temps de rejoindre les airs et regarda, atterré, le peu de soldat qui marchait à sa suite, tous n’avaient pas pu suivre le rythme et beaucoup d’entre eux avaient dû se faire arrêter par les troupes du roi, ou mourir de leurs blessures en chemin.
En effet pas question de prendre les airs, un transport serait trop visible, et à pied ils pouvaient aisément être rattrapés, le saiyan avait alors ordonné à ce que la marche soit rapide et il les obligeait parfois à courir, mais mieux valait être dur et perdre les plus faibles plutôt que de devoir prendre le risque de perdre tout ce qui lui restait de son armée, une centaine désormais, tout au plus. Et ils étaient à peine deux fois plus nombreux à la tour. Ce qui n’annonçait rien de bon.
Malgré tout le garçon gardait bon espoir de remporter cette guerre, le petit millier de soldats qu’il restait au roi, il pouvait lui-même les annihiler en une minute tout au plus.
La marche fut encore plus rude pour ses hommes dans la neige mais la tour était à présent visible et il leur permit d’appeler le QG pour leur envoyer des transports.
Arrivé le premier, Kakarotto fut accueilli par les capitaines Pink et Violet, toutes deux droites comme des i, attendant visiblement un ordre.
_ Pink, dit-il, envoyez des robots et des sauveteurs récupérer les hommes qu’on a laissé derrière, il doit y en avoir quelques-uns dans la zone.
La jeune officier acquiesça et se pressa d’obéir aux ordres.
_ Beaucoup de morts ?, demanda Violet lorsque sa collègue fut parti.
_ Beaucoup trop. On a en plus perdu tous les cyborgs, les hommes ont ramené C-3 et C-10, peut-être que le professeur pourra les réactiver.
_ Gero est bien trop excité pour s’en préoccuper, il vous cherche. Il dit que c’est une urgence.
Soudain, sortant de la tour à toute vitesse, le professeur accourut jusqu’à lui, trébuchant plusieurs fois dans la neige.
_ Qu’il a-t-il professeur ?
_ Votre navette seigneur. Je crois, (il reprit son souffle)…. je crois que j’ai trouvé quelque chose de très intéressant.
Kakarotto n’eut même pas le temps de lui poser la question, Gero l’interrompit avant même qu’il n’ouvre la bouche.
_ Je n’en suis pas sûr. Vus devez être là, quoi qu’il en soit, si ce que j’ai découvert s’avère être ce que je pense, suivez-moi.
Le saiyan consentit à le suivre, rapidement ils parvinrent, lui et le professeur, au laboratoire. Gero congédia tous ses assistants robotiques, et présenta l’appareil au saiyan. S’en approchant délicatement celui-ci observa la sphère spatiale.
_ Eh bien qui a-t-il, je ne vois rien.
_ Patience mon seigneur.
Gero fit quelques réglages sur la navette et les grésillements reprirent de plus belles, en tournant le bouton un peu plus vers la gauche les grésillements devinrent des mots, et les mots hachurés par les intermittences devinrent des phrases. C’est cette fois parfaitement distinctement que tous deux entendirent :
_ Kakarotto ? C’est toi Kakarotto ? M’entends-tu petit frère ?
Kakarotto a actuellement 14 ans.
Ce chapitre marque le début d'un nouvel ARC
Chapitre 24 : Le contact est rétabli.
Gero transpirait. Dans son laboratoire, personne pour lui prêter main fortes, son assistant le cyborg 7 était partit au combat et le professeur savait d’ores et déjà qu’il ne reviendrait pas. Sur l’écran d’un des innombrables ordinateurs de la salle il pouvait suivre partiellement le cours de la bataille. Les points rouges représentaient ses cyborgs et dès qu’un d’entre eux s’éteignait, cela voulait explicitement dire qu’il avait perdu une de ses créations, hors il semblerait qu’elles étaient toutes désactivées, détruites ou pire encore, pulvérisés, sans aucun reste à récupérer.
Comment récupérer quoi que ce soit de toute façon, Kakarotto avait échoué, et revenait en ce moment même vers la White Tower, ex tour du muscle, la queue entre les jambes.
Une véritable catastrophe. Oh Oui, des années de travail réduits à néant, ses cyborgs, exterminés, tout ça à cause de la folle entreprise de Kakarotto. Gero se calma et rejeta d’un geste ses pensées haineuses.
Non pas le garçon, c’était un jeune être ambitieux, il l’était également lui-même, non les fautifs, il s’agissait des vainqueurs, le roi, les Brief, ces traîtres de Silver, C-8 et Tao. Il ne manquerait pas de se venger, oh non il n’allait pas oublier cette défaite, car c’était aussi sa défaite.
Gero était furieux certes mais il n’en restait pas moins passionné par ses dernières découvertes, la capsule que lui avait confié Kakarotto était d’une technologie alien, inconnue ici, ce qui confirmait ce que Kakarotto avait dit lui-même, il n’était pas terrien. Dans un premier temps il apprit à s’en servir puis il débloqua un message, bien caché et techniquement impossible à lire, mais il n’était pas le meilleur scientifique de la Terre pour rien. Un certain professeur Ezog, d’une espèce reptilienne qui lui était évidemment inconnu, avait enregistré un message holographique dans le petit vaisseau. Kakarotto était un saiyan, une race guerrière au service d’un certain Freezer. Ces gens étaient apparemment assez fous pour envoyer un gamin envahir toute une planète, ou peut-être pas si fous puisque Kakarotto s’en sortait déjà bien. Cependant le saiyan avait 12 ans passés et le message indiquait qu’après 12 années un saiyan viendrait constater si la mission avait été correctement accomplie. Une mission qui faisait froid dans le dos et il remercia le ciel que le saiyan s’en soit écarté. Car à l’origine celui-ci aurait dû exterminer l’humanité et non la dominer comme il objectait de le faire.
Gero parvint à trouver des dossiers complémentaires, des disquettes présentaient de cours écris sur un certain Vegeta et sur le seigneur Freezer. Il trouva même un acte de naissance ou du moins c’était ce qui semblait le plus s’en approcher, il indiquait juste la date et le lieu où le saiyan vint au monde, le nom de ses parents, Gine et Baddack, ainsi que leur catégorie sociale. Apparemment ses parents étaient de basse classe.
Il ne trouva rien d’autre. Et cela le rendait dingue. Il voulait tout savoir, l’excitation prenait le dessus sur sa colère à présent. Au fur et à mesure qu’il trifouillait l’appareil il découvrait de nouvelles fonctions, banales, mais pas un seul écrit de plus. Soudain, alors qu’il testa un bouton à la fonction inconnue, un petit grésillement se fit entendre sur le poste de commande. Gero tenta de trouver l’origine de cette anomalie et continua à toucher un peu à tout jusqu’à ce que des mots à peine perceptibles se fassent entendre. Le cœur du docteur fit plusieurs bons. Il s’écarta de l’appareil qui lui fit soudain très peur.
Il parcourut immédiatement le couloir à grandes enjambés, il devait accueillir lui-même Kakarotto et lui expliquer ce qu’il venait de découvrir, de toute urgence.
[Capitale Centre]
_ La victoire nous a coûté très cher.
Bulma était attablée dans une salle de réunion au cœur même de la capitale centre, dans le château du roi. Pour le moment le souverain s’assurait par lui-même que tout se passait bien sur le terrain, la ville entière avait été amochée, les blessés étaient nombreux mais les gens étaient heureux de voir leur vrai leader vérifier que tout aille bien en personne.
Pendant ce temps Bulma devait supporter un énième conseil de guerre, elle ne supportait plus d’entendre leurs stratégies ou le nombre de pertes et dieu sait à quel point elles étaient nombreuses aujourd’hui.
Elle tripota négligemment la prison de verre du tyran Piccolo. A son contact elle ressentit une étrange sensation, comme si elle ressentait la détresse du démon. Cela lui fit froid dans le dos, elle lâcha la bouteille et reprit ses esprits. On venait de lui parler et chacun attendait une réponse.
_ Vous ne loupez jamais une occasion d’énoncer l’évidence général Kranz.
Le dénommé Kranz se renfrogna.
_ En voilà une autre, répliqua l’homme. Vous faites un bien piètre leader.
Bulma n’aimait, ni ne détestait Kranz mais il fallait bien avouer que c’était un imbécile, doublé d’un pleutre et d’un incompétent. Jamais il ne l’avait si haineusement outragé auparavant, sans doute parce qu’elle avait alors une autorité tout autre.
_ Je ne souhaite pas me quereller général, marmonna Bulma en fixant la table.
Kranz s’apprêtait à relancer la dispute lorsque le général Colter frappa la table de son poing, et pas n’importe quel général car avant Piccolo il était le chef de toute l’armée terrienne. Le roi l’avait renommé d’ailleurs à ce poste. Un long silence suivit avant que Zeb, de son prénom, ne se décide à parler.
_ Vous n’aurez de toute façon plus l’occasion de vous chamailler, reprit Colter.
Bulma croisa les bras et attendit que le général s’explique.
_ Je serais bien inconscient de laisser une fille de votre âge commander ne serait-ce qu’une petite troupe d’homme. Aussi vous allez devoir rentrer chez vous, dès cette réunion terminée, vous en avez assez fait. Représentez votre père, prenez connaissance des pertes subies et retournez à vos occupations d’antan. Avec tout le respect que je vous dois mademoiselle Brief, vous n’êtes pas la bienvenue dans l’armée du roi.
_ Vous n’avez aucun droit, je suis le chef de la résistance.
_ Piccolo est mort et donc la résistance avec, vous n’êtes désormais que la jeune fille d’un éminent professeur, pas une combattante, le roi n’a pas émis d’objection à ce que je ne vous mêle plus à nos affaires dorénavant, le combat contre Kakarotto est de notre ressort.
_ Vous avez besoin de la technologie Brief, s’emporta-t-elle subitement.
Se levant elle pointa un doigt accusateur sur Kranz.
_ C’est vous qui les avez convaincus n’est-ce pas ?
_ Muten Roshi est le vrai héros de cette bataille, dit-il, vous, vous avez tout gâché. Il avait un plan spécifique pour abattre Kakarotto et Piccolo, et il en avait un autre pour évacuer le plus de civils possibles, et vous avez transformé cette opération de sauvetage en une mission suicide.
_ Nous avons gagné, répliqua-t-elle.
_ Pas grâce à vous, renchérit le général Kranz. Des milliers de civils sont morts alors que vous auriez simplement dus les mettre à l’abri.
_ Ces civils même ont permis la victoire en combattant dans la bataille.
_ Ça suffit, trancha le général Colter, Bulma, vous n’avez jamais faite partie de l’armée. Et vous n’avez pas à être renseigné sur nos opérations. Néanmoins je vous ai accepté dans cette réunion pour le bilan de la bataille, si vous avez des suggestions au cours des discutions, nous pourrons vous entendre et vous écouter, mais après retournez auprès de votre docteur de père.
Si Kranz était un général robuste, assez grand et sans doute aussi fort qu’un taureau, Zeb Colter, lui, était un peu son contraire, physiquement parlant. De taille moyenne, moustache longue et grise, pas bien gros, un âge avancé, une main tremblante et les jambes fébriles, il pouvait parfois presque faire peine à voir mais c’était un bon général et son autorité était sans conteste. En le regardant, elle voyait un homme accablé dont l’expérience ne suffisait plus à justifier son rôle de chef. Voilà bien longtemps qu’il aurait dû être un général à la retraite. Place aux jeunes, c’était à elle qu’incombait à présent de prendre les rênes, contre Kakarotto elle était la plus à même de le combattre.
_ La résistance ne tardera pas à refaire surface lorsque le garçon sera roi.
_ Votre résistance, éructa Kranz, est en partie composée des vestiges de l’armée.
_ En partie, et vestiges. Les mots sont bien choisis général, il me reste une autre partie donc et elle est plus grosse que ce qu’il reste de vos hommes.
_ « Ouep », intervint pour la première fois un lieutenant d’une quarantaine d’années environ. Heishi s’appelait-il. « Rien qu’un ramassis de bouseux, et d’ennemis en tout genre, un soldat du ruban rouge, une mercenaire givrée, un cyborg de docteur savant fou et rien de moins que quelques stupides volontaires, qui s’accumulent dans vos rangs pour mater votre jolie p’tit derrière avant de finir six pieds sous terre. Elle est belle votre armée ma p’tite dame. »
_ Nous verrons bien quelle sera l’armée la plus compétente contre celle de Kakarotto.
Désemparée, frustrée, humiliée, Bulma préféra ne pas s’attarder ici. Elle partit sans dire un mot, laissant les militaires spéculer sur leurs prochains plans qui, de toute façon, n’allaient aboutir à rien de bon. Elle resta une heure de plus dans la capitale, pour préparer le départ de ses hommes vers la Capitale Ouest. Puis elle partit seule dans sa navette, le cœur serré par les derniers événements. Elle allait devoir livrer bataille contre Kakarotto, rien que cette situation la rendait malade, pourquoi fallait-il que son seul ami, le seul avec qui elle avait vécus tant d’aventures, avec qui elle avait dormi et mangé pendant des jours, avec qui elle avait voyagé, ris, le seul qu’elle avait aimé peut-etre même, pourquoi ce jeune garçon-là était un monstre ?
Sa navette traversa les nuages. La journée était merveilleuse, un temps pour le moins moqueur quand un ciel gris et ombrageux aurait bien plus convenu à la situation actuelle. Des morts, des amitiés et des alliances brisées.
Sa navette s’arrêta subitement et resta maintenue sur place. Quelque chose tournait autour d’elle sans qu’elle ne parvienne à l’identifier. Puis le sas arrière du véhicule s’ouvrit et elle put voir un tapis volant à l’extérieur.
_ Monsieur Popo, hurla-t-elle. Que faites-vous là ?
La créature, noire de peau, des lèvres rouges écarlates et de grand yeux ronds, alla jusqu’à l’entrée de la navette puis marcha jusqu’à elle.
_ Bulma Brief, dit-il avec l’accent qu’elle lui connaissait.
Il tendit la main. Hésitante la jeune fille finit par se résoudre à la lui donner, elle posa délicatement la prison qui contenait Piccolo dans la paume du serviteur, qui referma aussitôt sa main et qui rangea la bouteille dans son turban.
_ Le Très-Haut sera soulagé, de la savoir dans son palais.
_ Vous êtes l’envoyé de dieu Popo, et moi son exécutrice. A-t-il un message, une mission à me confier ?
_ Il pense que Kakarotto n’est pas humain, on lui a parlé de guerriers à queue de singe, et se transformant en gorille. On lui en a parlé là où personne ne pouvait voir le garçon à l’œuvre, il n’est pas d’ici.
Bulma prit une profonde inspiration et se força à rester digne.
_ Vous voulez dire ?, dit-elle le plus calmement possible, qu’il est… ?
_ Personne ne sait ce qu’il est, mais nous savons ce qu’il n’est pas, et ce n’est pas un terrien.
_ Que faire alors ? Et s’il y en a d’autres ?
_ Je n’ai pas de réponses.
_ Qu’est-ce qu’on attend de moi alors ?
_ Tu sais quel danger il représente, c’est ce que le Très Haut souhaitait, à toi de savoir que faire désormais. Souviens-toi, il existe toujours une arme divine sur Terre, sers t’en.
Les dragon ball, se dit-elle mentalement. Popo disparut dès l’instant d’après, chevauchant son tapis et rejoignant le ciel.
Arrivée chez elle Bulma convoqua son propre conseil de guerre. Le cyborg C-8, Silver, la mercenaire Lunch se présentèrent, ainsi que quelques militaires fidèles à la résistance.
_ L’armée s’est appropriée le droit de combattre le Destructeur et nous laisse en second plan, cria-t-elle. Si le roi est incapable de choisir correctement ses alliés et s’il laisse des généraux gouverner à sa place, je ne vois pas pourquoi je me laisserais convaincre par sa monarchie.
_ La loi est la loi ma fille, intervint le docteur Brief. Le roi a peut-être perdu ta confiance, mais pas la mienne, je ne lui reprocherais pas les actions de ses généraux, aussi aura-t-il toujours mon soutient et ma technologie.
Bulma savait pertinemment que son père réagirait de cette façon.
_ Je n’en espérais pas moins de ta part mon cher papa, nous sommes de toute façon des alliés de fait, jamais l’armée ne nous tirera dessus, de même nous ne les attaquerons jamais. Nous combattons tous un même ennemi, ils refusent juste que nous intervenions, mais c’est un droit qu’on ne peut nous enlever, nous avons libérés la capitale du Roi, et lui avons rendu son trône, nous méritons plus de respect.
_ Dis-nous plutôt ce que tu comptes faire, lui pria Silver.
Bulma se leva et afficha une longue carte du monde sur le mur.
_ Voyez, ici la capitale centre, contrôlée actuellement par le roi, là la capitale Ouest, capitale de notre résistance. La capitale Nord, toujours maintenue en otage par les dragons de Tchapah jr, mais il semblerait qu’ils se soient détachés de son autorité. La capitale Est reste toujours fidèle au Roi mais la capitale sud est plongé par la criminalité et Piccolo y a encore une grande influence. On parle même d’une secte en son nom. Kakarotto, lui, dispose de tous les QGs du Ruban Rouge mais on a vérifié, ils sont tous vides, ils ont sans doute dû se réfugier dans des édifices plus secrets. Et probablement vers les zones froides puisque c’est par là que Kakarotto et ses hommes se dirigent.
_ Qu’est-ce qu’on est censé faire alors ?, demanda Lunch.
Bulma passa une main dans ses cheveux bleus.
_ Commandant Silver, il est primordial de libérer la capitale Nord et de s’allier avec les dragons qui y résident. Je vous confie les négociations.
_ Ils risquent certainement de m’étriper avant que je ne puisse ouvrir la bouche mais c’est d’accord, je tenterais le coup.
_ Lunch tu iras dans la capitale Sud, voir ce qui s’y trame et voir qui encourage les cultes en faveur de Piccolo. C-8, prouve notre bonne volonté au roi et retourne à la capitale centre participer à la rénovation de la ville, ta force leur sera utile. Baba nous indiquera où se trouve exactement Kakarotto, l’homme invisible y sera envoyé en tant qu’espion.
Le docteur Brief marmonna quelque chose dans sa moustache et posa ses yeux sur sa fille.
_ Tu prends d’excellentes initiatives Bulma, surveillez l’ennemi, aidez notre allié, s’en trouver d’autres, libérez les capitales. Mais je te soupçonne de vouloir sauver une ville de l’influence d’un autre pour imposer ta propre conception des choses. Écoutes moi donc attentivement, si Lunch trouve le fond du problème au sud et que tu trouves un moyen de libérer la capitale du joug de cette secte, également si les dragons évacuent à ta demande la capitale Nord, tu devras les restituer au souverain légitime. Ces villes sont sous son autorité.
_ Mais oui papa, rassures toi, maintenant laisses moi gérer tout ça.
Le professeur y consentit et partit de la salle.
_ Allez Bulma sois honnête, papa n’est plus là.
La jeune fille lança un regard furibond à Silver et resta silencieuse.
_ Très bien, je vais expliquer les choses pour toi. Mademoiselle Brief nous envoie dans ces capitales pour que nous les libérions le plus vite possible avant que le roi ne se décide à le faire lui-même.
_ Dans quel but ?, demanda Lunch. Pourquoi ne pas laisser au roi ce qu’il est en mesure de faire, abattre Kakarotto est déjà un objectif difficile à atteindre et…
_ Réfléchis un peu Lunch, l’interrompit Silver, si nous libérons les capitales avant le roi, qui les gens verront-ils comme des héros ?
_ Nous je présume, dit-elle
_ Et qui suivront-ils dans ce cas ? Le Roi ou Bulma ?
Luncha écarquilla les yeux et regarda la concernée qui hocha lendemain la tête, confirmant les propos du commandant.
_ C’est limite un coup d’Etat, continua la blonde.
_ Sauf que je ne m’attaquerais pas au roi directement.
_ Le pouvoir, voilà ce que tout le monde recherche, conclut Silver, mais chercher à l’acquérir ne fait pas de vous un tyran.
Il se leva et alla poser une main sur l’épaule de la jeune femme.
_ Tu es brillante, oui très intelligente, je te suivrais dans ta démarche.
_ Merci Silver, dit-elle.
_ Tant que je suis payé, ça ne me pose aucun soucis de faire ce qu’on me demande, par contre l’autre moi risque de me poser problème.
_ J’ai décidé de laisser une chance à Mai, après tout, elle aussi veut la mort de Kakarotto, vous partirez ensemble pour le sud.
_ Et le plus tôt sera le mieux je présume, devisa Silver, chacun à sa mission, je pars dès ce soir.
_ Moi aussi, approuva Lunch.
_ Que Dieu nous aide, termina Bulma.
Au plus profond d’elle, elle avait pleinement confiance qu’on lui avait implicitement confié une mission divine. Si Dieu l’avait choisi elle, alors c’est elle qui devait siéger sur le trône. Au fond, Bulma s’était toujours sentie comme une princesse étant jeune fille, mais maintenant qu’elle était adulte, il convenait peut-être mieux de devenir reine.
[White Tower]
Kakarotto prit le temps de rejoindre les airs et regarda, atterré, le peu de soldat qui marchait à sa suite, tous n’avaient pas pu suivre le rythme et beaucoup d’entre eux avaient dû se faire arrêter par les troupes du roi, ou mourir de leurs blessures en chemin.
En effet pas question de prendre les airs, un transport serait trop visible, et à pied ils pouvaient aisément être rattrapés, le saiyan avait alors ordonné à ce que la marche soit rapide et il les obligeait parfois à courir, mais mieux valait être dur et perdre les plus faibles plutôt que de devoir prendre le risque de perdre tout ce qui lui restait de son armée, une centaine désormais, tout au plus. Et ils étaient à peine deux fois plus nombreux à la tour. Ce qui n’annonçait rien de bon.
Malgré tout le garçon gardait bon espoir de remporter cette guerre, le petit millier de soldats qu’il restait au roi, il pouvait lui-même les annihiler en une minute tout au plus.
La marche fut encore plus rude pour ses hommes dans la neige mais la tour était à présent visible et il leur permit d’appeler le QG pour leur envoyer des transports.
Arrivé le premier, Kakarotto fut accueilli par les capitaines Pink et Violet, toutes deux droites comme des i, attendant visiblement un ordre.
_ Pink, dit-il, envoyez des robots et des sauveteurs récupérer les hommes qu’on a laissé derrière, il doit y en avoir quelques-uns dans la zone.
La jeune officier acquiesça et se pressa d’obéir aux ordres.
_ Beaucoup de morts ?, demanda Violet lorsque sa collègue fut parti.
_ Beaucoup trop. On a en plus perdu tous les cyborgs, les hommes ont ramené C-3 et C-10, peut-être que le professeur pourra les réactiver.
_ Gero est bien trop excité pour s’en préoccuper, il vous cherche. Il dit que c’est une urgence.
Soudain, sortant de la tour à toute vitesse, le professeur accourut jusqu’à lui, trébuchant plusieurs fois dans la neige.
_ Qu’il a-t-il professeur ?
_ Votre navette seigneur. Je crois, (il reprit son souffle)…. je crois que j’ai trouvé quelque chose de très intéressant.
Kakarotto n’eut même pas le temps de lui poser la question, Gero l’interrompit avant même qu’il n’ouvre la bouche.
_ Je n’en suis pas sûr. Vus devez être là, quoi qu’il en soit, si ce que j’ai découvert s’avère être ce que je pense, suivez-moi.
Le saiyan consentit à le suivre, rapidement ils parvinrent, lui et le professeur, au laboratoire. Gero congédia tous ses assistants robotiques, et présenta l’appareil au saiyan. S’en approchant délicatement celui-ci observa la sphère spatiale.
_ Eh bien qui a-t-il, je ne vois rien.
_ Patience mon seigneur.
Gero fit quelques réglages sur la navette et les grésillements reprirent de plus belles, en tournant le bouton un peu plus vers la gauche les grésillements devinrent des mots, et les mots hachurés par les intermittences devinrent des phrases. C’est cette fois parfaitement distinctement que tous deux entendirent :
_ Kakarotto ? C’est toi Kakarotto ? M’entends-tu petit frère ?
Dernière édition par Satan sama le Lun Jan 04, 2016 0:19, édité 2 fois.
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Re: Kakarotto
par Pensyves le Jeu Sep 19, 2013 18:18
Magnifique chapitre! Vive la reine Bulma :p N'empêche je la vois bien finir en couple avec karot :p
Enfin contact avec Raditz le faible (pas tant que ça comparé à son petit frére). voilà qui va changer la donne
Enfin contact avec Raditz le faible (pas tant que ça comparé à son petit frére). voilà qui va changer la donne
- Pensyves
Re: Kakarotto
par xela26 le Jeu Sep 19, 2013 23:07
Très bon chapitre !!
Bulma prends ses responsabilités en se mettant en avant, c'est bien. Mais le pouvoir corromps. Bulma risque d'être changée et pas en bien, si elle accède au plus hauts sommets de la terre.
Le roi , matou ingrat, a fait une erreur majeure en faisant confiance à de vieux militaires vaincus et sexistes.
Les Sayans arrivent
Une nouvelle ère bientôt pour la Terre
J'attends la suite avec impatience !!!
Bulma prends ses responsabilités en se mettant en avant, c'est bien. Mais le pouvoir corromps. Bulma risque d'être changée et pas en bien, si elle accède au plus hauts sommets de la terre.
Le roi , matou ingrat, a fait une erreur majeure en faisant confiance à de vieux militaires vaincus et sexistes.
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Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
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- xela26
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Re: Kakarotto
par Pensyves le Jeu Sep 19, 2013 23:24
xela26 a écrit:Très bon chapitre !!
Le roi , matou ingrat, a fait une erreur majeure en faisant confiance à de vieux militaires vaincus et sexistes.
Cabot plutôt non?
- Pensyves
Re: Kakarotto
par xela26 le Jeu Sep 19, 2013 23:34
Oui, cabot ! t'as raison 
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
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Re: Kakarotto
par Satan sama le Mar Sep 24, 2013 21:31
Kakarotto-Bulma, c'est pas un couple qui est d'actualité, le saiyan est trop jeune (14 ans). Après je sais pas, l'avenir nous le dira.
Chapitre 25 : La menace saiyan.
Silver s’était d’abord demandé comment un si petit nombre de dragons était capable de tenir une ville aussi immense que la capitale Nord. Mais la réponse devint limpide dès qu’il s’approcha de la cité. Des sentinelles volaient constamment dans le ciel aux abords de la capitale pour éviter à tout citoyen de s’échapper. Vu la superficie à surveiller, Silver songea qu’il devait y avoir trop peu de dragons à l’intérieur de la ville pour la tenir. Aussi cela ressemblait plus à un siège qu’à une invasion. Pour la plupart des citoyens, la seule chose qui devait avoir changé, c’est qu’il leur était impossible de quitter le lieu. Mais quant à faire ce que bon leur semblait, ce devait être valable pour une bonne partie d’entre eux.
Peut-être que si les dragons n’avaient pas commis d’atrocités, les négociations seraient une pilule plus facile à avaler pour les citadins prisonniers.
D’abord discret et observateur, le commandant ne chercha bientôt plus du tout à se cacher. Dès qu’il repéra la sentinelle la plus proche, il la héla et tendit les mains pour se faire repérer. Aussitôt le dragon émit un sifflement strident et deux des siens commençaient déjà à le rejoindre quand il descendit pour l’aborder.
_ Ne bouges pas, dit-il d’un ton menaçant. Comment as-tu pu t’échapper de la ville ?
_ Je ne viens pas de là, je suis un soldat de la résistance, je viens parler à votre chef.
Les deux autres dragons atterrirent eux aussi et rejoignirent leur pair.
_ Vous savez quoi les gars, dit-il en riant, monsieur veut parler à notre chef.
_ Notre chef ne t’aime pas soldat aux cheveux rouges, ricana un d’entre eux, nous savons qui tu es et il le sait aussi.
Silver fut surpris par tant de certitude, comment pouvaient-ils espérer le connaître ?
_ Nous t’avons vu combattre au tournoi, continua le troisième. Tu es passé à la télé.
Silver se frappa le crâne. Le général Red avait commis une grave erreur en l’envoyant combattre à ce tournoi.
_ Nous savons donc que tu es du Ruban Rouge, et nous savons aussi…
_ Que le Ruban Rouge est commandé par le Destructeur, termina le deuxième dragon. Tu n’es pas de la résistance, tu es un des hommes de Kakarotto, nous avons brisé notre allégeance avec cet infâme garçonnet et son larbin royal de Tchapah. Notre vrai chef est ici, dans cette ville.
_ Kakarotto pourrait très bien annihiler cette ville un soir de pleine lune et vous ne seriez alors plus un problème pour lui. Mais moi je suis de la résistance, j’ai quitté la tour lorsqu’il a pris le contrôle et je me suis lié à la cause des Brief. Je ne vous veux aucun mal, je veux juste vous prévenir, vous aider, et vous intégrer à notre combat mais pour cela je dois parler à votre chef.
Les trois dragons se regardèrent.
_ C’est d’accord cheveux rouges, mais pas de sales coups, sinon…
Il fit glisser son doigt contre sa gorge.
_ On ne peut faire avertissement plus clair, ricana Silver.
[Capitale Sud]
Lunch et Mai se réfugièrent dans une ruelle, évitant de peu une rafale de balles leur étant destinée. Elles se hissèrent sur un mur et se cachèrent le temps que les agresseurs ne poursuivent leur chemin. Lorsqu’elle jugea qu’elles étaient en sécurité, Lunch décida qu’il était temps de descendre, mais une nouvelle surprise attendait les deux femmes lorsqu’elles revinrent au sol.
_ Mais qui voilà ?, grogna une sorte de petit sanglier.
_ Elles sont à croquer ces deux nanas là, enchaîna son compagnon.
L’homme était petit et portait une casquette et une veste kaki, ainsi qu’une paire de lunettes salle. Lorsque Lunch se tourna pour plonger son regard assassin dans le sien, il lâcha immédiatement le canif qu’il tenait en main. Le sanglier parut tout aussi surpris.
_ L...Lunch, bafouillèrent-ils.
Elle les empoigna avec force et les colla contre un mur.
_ Vous disiez les ringards ?
_ Rien, rien, excuses nous, on vous a pris pour des pigeons à qui voler de l’argent. On ne savait pas Lunch, pitié !
Elle les jeta à terre, visiblement répugnée.
_ Où est Hasky ?, demanda l’homme. On ne l’a pas vue depuis un bout de temps.
_ Morte, dit-elle tout simplement.
Elle ne précisa pas comment, et les deux partenaires de sa sœur n’osèrent pas le lui demander. Elle-même ne savait pas s’il s’agissait de Kakarotto ou de Tao Paï Paï, ou d’un autre, Bulma restait étrangement discrète à ce sujet.
_ Il se passe quoi ici ?, demanda Mai.
Le sanglier prit un air dépité et s’accorda à lui répondre.
_ Avant c’était le paradis, dit-il tristement. Pour des petits délinquants comme nous c’était une aubaine, on pouvait voler où on veut, qui on veut, mais la ville est devenue de plus en plus mal fréquentée. Maintenant il arrive qu’on nous attaque nous aussi. Les voleurs volent aux voleurs, les criminels tuent d’autres criminels. C’est une véritable anarchie où le plus fort l’emporte sur le plus faible, la ville est aux mains des hors la loi.
_ Et qui a permis cela ?, demanda Lunch.
_ Un fils du roi Piccolo, dit l’homme, il a débuté un culte. Il dit que Piccolo a été enfermé de nouveau mais qu’il réapparaîtra encore, et il prédit que ce sera beaucoup plus tôt que prévu, il dit que chacun doit profiter de ses derniers instants. Alors comme tout le monde sait que Piccolo prône la violence, et comme ils croient qu’ils n’ont plus beaucoup de temps à vivre, les gens font n’importe quoi.
_ Vous compris, répliqua Lunch d’un ton sec.
Les deux criminels de bas étage baissèrent les yeux, honteux.
_ Je dois trouver le fils de Piccolo, et le tuer.
Elle regarda Mai, visiblement méfiante.
_ Piccolo était ma solution de secours contre Kakarotto, dit-elle, je me fiche bien de son fils, je n’ai jamais vraiment été fidèle à ce roi déjanté.
_ Il y a plutôt intérêt, assura Lunch.
Elle pointa un doigt sur les deux autres.
_ Ino, Dansei, trouvez-moi ce fils de démon, et vite.
[Capitale Nord]
Silver s’était trompé. Si les dragons jouaient les sentinelles, la ville n’en était pas moins belle et bien occupée, dans chaque ruelle, dans chaque édifice, des hommes, qui s’étaient vêtus d’armures improvisées, parcourait sans arrêt la capitale et faisaient régner l’ordre et la terreur. Au nom de qui ? Le soldat n’allait pas tarder à le découvrir, mais au fur et à mesure qu’il avançait vers ce qui semblait être la demeure de l’autoproclamé souverain du Nord, il redoutait fermement le moment de la rencontre. Il logeait dans un immeuble, pas le plus haut de ville, ni le plus beau, mais le mieux placé, bien au centre de la cité.
Au pied de l’édifice quelques gardes s’attroupèrent, attendant visiblement son arrivée. Qu’ils soient hommes, ou dragons, les soldats lui jetaient un regard terriblement hostile. Aucun de ces gars-là ne portait très à cœur le Ruban Rouge, c’était une certitude.
Une fois arrivé devant la salle qu’occupait le leader, Silver fut agenouillé aux yeux de plusieurs personnes. Il reconnut le maire de la ville et quelques femmes étaient obligées d’assurer le service. Car aux quatre coins de l’immense salle, des dragons, pour la plupart très âgés, engloutissaient sans cesse des tonnes de nourriture. Se prélassant sur des matelas et des oreilles entassés là, un peu partout sur le sol.
Une silhouette apparut enfin, et les gardes imposèrent le silence. C’était un dragon, ça, Silver s’en doutait, mais ce dragon-là…
_ Guilan, lâcha-t-il estomaqué.
_ Si c’est Kakarotto ou Tchapah qui t’envoient, dis-leur d’aller se faire voir, mon peuple n’a plus aucune raison de leur obéir, je suis de retour.
_ Je suis de la résistance désormais c’est Bulma Brief qui m’envoie. Je te croyais mort.
_ Tout le monde le croyait, moi aussi je l’ai cru ce jour-là.
Il pointa un doigt vers son ventre, entaillé d’une cicatrice si hideuse que Silver détourna immédiatement les yeux. Jamais blessure ne lui avait parue si laide. Guilan la cacha avec un plastron de bronze, que plusieurs servantes lui fixèrent avec des lanières attachées dans son dos. Guilan émit une grimace mais il ne cria pas, pourtant la douleur devait être intenable, la blessure était si infectée que Silver était surpris de ne pas y trouver des vers.
_ Je dois ceci à Cedor, le guerrier de l’Est, étonnamment j’ai survécu, maintenant mon peuple me considère comme un miraculé. Des médecins d’ici sont parvenus à refermer la plaie, mais je suis marqué à jamais, et retirer toute cette chair nécrosée reviendrait à me retirer la moitié de ma bedaine.
Il frappa sur la plaque de métal qui recouvrait la dite « bedaine ».
_ Je devrais déjà être mort, pourtant je respire encore. A-t-on déjà vu pareil miraculé ?
_ Oui, un ou deux autres, affirma Silver en pensant à Tao, mais je dois bien avouer que c’est assez rare.
Il se permit de se lever. Guilan arrêta d’un geste ses gardes alors que ceux-ci s’apprêtaient à le remettre à genoux. Il était étrange de fixer une créature borgne. En voyant l’orbite vide du dragon, le commandant eut comme un malaise mais il réussit à tenir bon. Guilan était un vrai miraculé oui, tout sur son corps n’était que chair brûlée, cicatrices en tout genre, membres mutilés, cela allait même jusqu’à sa corne nasale, qu’il avait remplacée par une corne du même bronze que son armure. Et que dire de ses ailes, trouées comme les voiles d’un vieux navire, et son bras qui s’arrêtait désormais au coude, le reste il l’avait perdu au tournoi. C’était un spectacle terrifiant que de se souvenir du fier guerrier que fut Guilan il y a quelque temps, et d’observer la créature mourante et détruite qu’il avait désormais devant lui.
_ Par quel titre vous faites-vous appeler ?, demanda Silver.
_ Seigneur pour les humains, les miens s’adressent à moi en prononçant mon nom.
_ Eh bien seigneur Guilan, Bulma Brief de la résistance requiert votre aide et vous prie de libérer cette ville.
_ Mon aide ? L’aider à quoi au juste ? La résistance, de ce que j’en sais, a été formée pour évincer Piccolo. Eh bien voilà chose faite. A quel roi veut-elle s’en prendre cette fois-ci ?
_ Pas un roi seigneur, le garçon, Kakarotto.
Guilan ricana.
_ Belle idée que de s’attaquer au roi avant même qu’il ne le devienne. Mais c’est un combat dangereux, je ne risquerais pas mon peuple dans un tel conflit. Et je ne rendrais pas la ville, je hais cette cité, je hais cette pollution ambiante, mais elle nous protège et nous y avons des milliers d’esclaves.
_ Le roi viendra vous la prendre Guilan, quoi que vous fassiez vous devez quitter la capitale, Bulma vous laisse une chance de la rejoindre, de combattre Kakarotto, et de retrouver vos terres.
_ Seigneur Guilan, le corrigea celui-ci. Je n’ai que faire des promesses de cette garce et que faire du roi qui a de toute façon bien trop à faire dans sa propre ville.
_ Si ce n’est le roi, si ce n’est Bulma, vous savez qui viendra alors ?
Une goutte de sueur coula le long de son front. Le dragon se surprit à trembler et se secoua le crâne pour se ressaisir.
_ A-t-elle un plan au moins ? Quelque chose de solide ?
_ Elle a déjà gagné une bataille, et elle connait le garçon mieux que personne, s’il y a quelqu’un à qui s’allier dans cette guerre, c’est bien elle.
Guilan se massa la tempe gauche et ferma son œil valide.
_ C’est bon, je lui laisse la ville et j’apporte mon peuple dans cette guerre.
Il posa son œil unique sur le maire.
_ Vous pouvez remercier Bulma Brief, la cité est libre.
Silver se précipita sur Guilan avant qu’il ne parte.
_ Les miliciens que j’ai vu patrouiller en ville ? Qui sont-ils ?
_ Les derniers hommes de Tchapah, ils ont préféré me servir plutôt que mourir, mais ils mourront quand même.
_ Comment ça ?
_ Trop dangereux, nous les ferons pendre avant de partir, à la première bataille ils se retourneraient contre nous pour rejoindre le gamin.
Silver acquiesça, compréhensif.
_ Encore une chose. Il me faut un de vos hommes, le meilleur, pour le sud, je dois m’y rendre pour y aider des alliés.
_ Je n’ai pas de meilleur homme que moi-même, ricana Guilan, je viendrai avec vous.
[White Tower]
_ Kakarotto ? C’est toi qui tentes de m’appeler ? Réponds bon sang !
Le saiyan était prêt à suffoquer, à tout moment. Son frère, sa famille, il avait trouvé sa famille. Son cœur battait si fort, il n’osait pas parler mais pourtant il devait le faire, il devait répondre et il le fit.
_ Je suis là, dit-il d’une voix tremblante.
_ Ahahah, mon petit frère, comment ça se passe sur Terre ? Tu les as tous tués ?
_ J’ai… j’en ai tué beaucoup oui. Mais les autres ne me poseront pas de problème.
Son frère garda un moment le silence avant de reprendre.
_ Freezer ne va pas aimer Kakarotto, les consignes étaient claires, tu sais qui est Freezer au moins ?
_ Je sais seulement qu’on doit lui obéir.
_ Exactement…
Un nouveau silence.
_ De toute façon ta mission date d’avant la destruction, Freezer ne doit même pas connaître l’existence de cette planète, ça n’a plus vraiment d’importance.
_ Le destruction ?
_ Oh oui, tu n’es pas sensé le savoir, Vegeta, notre planète natale, a été détruite par un astéroïde. Tous les saiyans sont morts, à l’exception de toi, moi Radditz, le prince Vegeta et le guerrier Nappa. Théoriquement nous ne sommes plus que quatre, et plus une seule femelle, autant dire que nous sommes condamnés. Certes, fais en sorte que les terriens soient morts avant notre arrivée, si tout se passe bien nous sommes censés venir te chercher dans deux ans.
Kakarotto lança un regard à Gero qui commençait à s’affoler.
_ Ce ne sera pas nécessaire, répliqua Kakarotto, les humains me sont soumis.
_ Mmmm, j’espère pour toi qu’ils seront utiles au seigneur Freezer, j’en parlerai à Vegeta.
_ Ils lui seront utiles ou ils mourront.
_ Très bien, termina Radditz, nous aurons des choses à nous dire à notre rencontre, à dans deux ans mon frère.
Le grésillement revint. Radditz avait coupé la communication.
_ Tu es conscient que tu me dois la vie professeur ?
_ Oui, merci infiniment.
_ Je vais devoir me préparer à leur arrivée. On ne sait jamais ce qui peut se passer, je dois m’entraîner. Répares C-10 ou construis-moi un C-11, je veux un adversaire de taille, pendant les deux ans qui vont suivre je vais m’acharner sans relâche à l’entraînement.
_ Pourquoi autant de précautions mon seigneur ?
Le visage de Kakarotto exprimait une profonde gravité.
_ Parce que s’ils cherchent à détruire l’humanité, je vais devoir la défendre.
Chapitre 25 : La menace saiyan.
Silver s’était d’abord demandé comment un si petit nombre de dragons était capable de tenir une ville aussi immense que la capitale Nord. Mais la réponse devint limpide dès qu’il s’approcha de la cité. Des sentinelles volaient constamment dans le ciel aux abords de la capitale pour éviter à tout citoyen de s’échapper. Vu la superficie à surveiller, Silver songea qu’il devait y avoir trop peu de dragons à l’intérieur de la ville pour la tenir. Aussi cela ressemblait plus à un siège qu’à une invasion. Pour la plupart des citoyens, la seule chose qui devait avoir changé, c’est qu’il leur était impossible de quitter le lieu. Mais quant à faire ce que bon leur semblait, ce devait être valable pour une bonne partie d’entre eux.
Peut-être que si les dragons n’avaient pas commis d’atrocités, les négociations seraient une pilule plus facile à avaler pour les citadins prisonniers.
D’abord discret et observateur, le commandant ne chercha bientôt plus du tout à se cacher. Dès qu’il repéra la sentinelle la plus proche, il la héla et tendit les mains pour se faire repérer. Aussitôt le dragon émit un sifflement strident et deux des siens commençaient déjà à le rejoindre quand il descendit pour l’aborder.
_ Ne bouges pas, dit-il d’un ton menaçant. Comment as-tu pu t’échapper de la ville ?
_ Je ne viens pas de là, je suis un soldat de la résistance, je viens parler à votre chef.
Les deux autres dragons atterrirent eux aussi et rejoignirent leur pair.
_ Vous savez quoi les gars, dit-il en riant, monsieur veut parler à notre chef.
_ Notre chef ne t’aime pas soldat aux cheveux rouges, ricana un d’entre eux, nous savons qui tu es et il le sait aussi.
Silver fut surpris par tant de certitude, comment pouvaient-ils espérer le connaître ?
_ Nous t’avons vu combattre au tournoi, continua le troisième. Tu es passé à la télé.
Silver se frappa le crâne. Le général Red avait commis une grave erreur en l’envoyant combattre à ce tournoi.
_ Nous savons donc que tu es du Ruban Rouge, et nous savons aussi…
_ Que le Ruban Rouge est commandé par le Destructeur, termina le deuxième dragon. Tu n’es pas de la résistance, tu es un des hommes de Kakarotto, nous avons brisé notre allégeance avec cet infâme garçonnet et son larbin royal de Tchapah. Notre vrai chef est ici, dans cette ville.
_ Kakarotto pourrait très bien annihiler cette ville un soir de pleine lune et vous ne seriez alors plus un problème pour lui. Mais moi je suis de la résistance, j’ai quitté la tour lorsqu’il a pris le contrôle et je me suis lié à la cause des Brief. Je ne vous veux aucun mal, je veux juste vous prévenir, vous aider, et vous intégrer à notre combat mais pour cela je dois parler à votre chef.
Les trois dragons se regardèrent.
_ C’est d’accord cheveux rouges, mais pas de sales coups, sinon…
Il fit glisser son doigt contre sa gorge.
_ On ne peut faire avertissement plus clair, ricana Silver.
[Capitale Sud]
Lunch et Mai se réfugièrent dans une ruelle, évitant de peu une rafale de balles leur étant destinée. Elles se hissèrent sur un mur et se cachèrent le temps que les agresseurs ne poursuivent leur chemin. Lorsqu’elle jugea qu’elles étaient en sécurité, Lunch décida qu’il était temps de descendre, mais une nouvelle surprise attendait les deux femmes lorsqu’elles revinrent au sol.
_ Mais qui voilà ?, grogna une sorte de petit sanglier.
_ Elles sont à croquer ces deux nanas là, enchaîna son compagnon.
L’homme était petit et portait une casquette et une veste kaki, ainsi qu’une paire de lunettes salle. Lorsque Lunch se tourna pour plonger son regard assassin dans le sien, il lâcha immédiatement le canif qu’il tenait en main. Le sanglier parut tout aussi surpris.
_ L...Lunch, bafouillèrent-ils.
Elle les empoigna avec force et les colla contre un mur.
_ Vous disiez les ringards ?
_ Rien, rien, excuses nous, on vous a pris pour des pigeons à qui voler de l’argent. On ne savait pas Lunch, pitié !
Elle les jeta à terre, visiblement répugnée.
_ Où est Hasky ?, demanda l’homme. On ne l’a pas vue depuis un bout de temps.
_ Morte, dit-elle tout simplement.
Elle ne précisa pas comment, et les deux partenaires de sa sœur n’osèrent pas le lui demander. Elle-même ne savait pas s’il s’agissait de Kakarotto ou de Tao Paï Paï, ou d’un autre, Bulma restait étrangement discrète à ce sujet.
_ Il se passe quoi ici ?, demanda Mai.
Le sanglier prit un air dépité et s’accorda à lui répondre.
_ Avant c’était le paradis, dit-il tristement. Pour des petits délinquants comme nous c’était une aubaine, on pouvait voler où on veut, qui on veut, mais la ville est devenue de plus en plus mal fréquentée. Maintenant il arrive qu’on nous attaque nous aussi. Les voleurs volent aux voleurs, les criminels tuent d’autres criminels. C’est une véritable anarchie où le plus fort l’emporte sur le plus faible, la ville est aux mains des hors la loi.
_ Et qui a permis cela ?, demanda Lunch.
_ Un fils du roi Piccolo, dit l’homme, il a débuté un culte. Il dit que Piccolo a été enfermé de nouveau mais qu’il réapparaîtra encore, et il prédit que ce sera beaucoup plus tôt que prévu, il dit que chacun doit profiter de ses derniers instants. Alors comme tout le monde sait que Piccolo prône la violence, et comme ils croient qu’ils n’ont plus beaucoup de temps à vivre, les gens font n’importe quoi.
_ Vous compris, répliqua Lunch d’un ton sec.
Les deux criminels de bas étage baissèrent les yeux, honteux.
_ Je dois trouver le fils de Piccolo, et le tuer.
Elle regarda Mai, visiblement méfiante.
_ Piccolo était ma solution de secours contre Kakarotto, dit-elle, je me fiche bien de son fils, je n’ai jamais vraiment été fidèle à ce roi déjanté.
_ Il y a plutôt intérêt, assura Lunch.
Elle pointa un doigt sur les deux autres.
_ Ino, Dansei, trouvez-moi ce fils de démon, et vite.
[Capitale Nord]
Silver s’était trompé. Si les dragons jouaient les sentinelles, la ville n’en était pas moins belle et bien occupée, dans chaque ruelle, dans chaque édifice, des hommes, qui s’étaient vêtus d’armures improvisées, parcourait sans arrêt la capitale et faisaient régner l’ordre et la terreur. Au nom de qui ? Le soldat n’allait pas tarder à le découvrir, mais au fur et à mesure qu’il avançait vers ce qui semblait être la demeure de l’autoproclamé souverain du Nord, il redoutait fermement le moment de la rencontre. Il logeait dans un immeuble, pas le plus haut de ville, ni le plus beau, mais le mieux placé, bien au centre de la cité.
Au pied de l’édifice quelques gardes s’attroupèrent, attendant visiblement son arrivée. Qu’ils soient hommes, ou dragons, les soldats lui jetaient un regard terriblement hostile. Aucun de ces gars-là ne portait très à cœur le Ruban Rouge, c’était une certitude.
Une fois arrivé devant la salle qu’occupait le leader, Silver fut agenouillé aux yeux de plusieurs personnes. Il reconnut le maire de la ville et quelques femmes étaient obligées d’assurer le service. Car aux quatre coins de l’immense salle, des dragons, pour la plupart très âgés, engloutissaient sans cesse des tonnes de nourriture. Se prélassant sur des matelas et des oreilles entassés là, un peu partout sur le sol.
Une silhouette apparut enfin, et les gardes imposèrent le silence. C’était un dragon, ça, Silver s’en doutait, mais ce dragon-là…
_ Guilan, lâcha-t-il estomaqué.
_ Si c’est Kakarotto ou Tchapah qui t’envoient, dis-leur d’aller se faire voir, mon peuple n’a plus aucune raison de leur obéir, je suis de retour.
_ Je suis de la résistance désormais c’est Bulma Brief qui m’envoie. Je te croyais mort.
_ Tout le monde le croyait, moi aussi je l’ai cru ce jour-là.
Il pointa un doigt vers son ventre, entaillé d’une cicatrice si hideuse que Silver détourna immédiatement les yeux. Jamais blessure ne lui avait parue si laide. Guilan la cacha avec un plastron de bronze, que plusieurs servantes lui fixèrent avec des lanières attachées dans son dos. Guilan émit une grimace mais il ne cria pas, pourtant la douleur devait être intenable, la blessure était si infectée que Silver était surpris de ne pas y trouver des vers.
_ Je dois ceci à Cedor, le guerrier de l’Est, étonnamment j’ai survécu, maintenant mon peuple me considère comme un miraculé. Des médecins d’ici sont parvenus à refermer la plaie, mais je suis marqué à jamais, et retirer toute cette chair nécrosée reviendrait à me retirer la moitié de ma bedaine.
Il frappa sur la plaque de métal qui recouvrait la dite « bedaine ».
_ Je devrais déjà être mort, pourtant je respire encore. A-t-on déjà vu pareil miraculé ?
_ Oui, un ou deux autres, affirma Silver en pensant à Tao, mais je dois bien avouer que c’est assez rare.
Il se permit de se lever. Guilan arrêta d’un geste ses gardes alors que ceux-ci s’apprêtaient à le remettre à genoux. Il était étrange de fixer une créature borgne. En voyant l’orbite vide du dragon, le commandant eut comme un malaise mais il réussit à tenir bon. Guilan était un vrai miraculé oui, tout sur son corps n’était que chair brûlée, cicatrices en tout genre, membres mutilés, cela allait même jusqu’à sa corne nasale, qu’il avait remplacée par une corne du même bronze que son armure. Et que dire de ses ailes, trouées comme les voiles d’un vieux navire, et son bras qui s’arrêtait désormais au coude, le reste il l’avait perdu au tournoi. C’était un spectacle terrifiant que de se souvenir du fier guerrier que fut Guilan il y a quelque temps, et d’observer la créature mourante et détruite qu’il avait désormais devant lui.
_ Par quel titre vous faites-vous appeler ?, demanda Silver.
_ Seigneur pour les humains, les miens s’adressent à moi en prononçant mon nom.
_ Eh bien seigneur Guilan, Bulma Brief de la résistance requiert votre aide et vous prie de libérer cette ville.
_ Mon aide ? L’aider à quoi au juste ? La résistance, de ce que j’en sais, a été formée pour évincer Piccolo. Eh bien voilà chose faite. A quel roi veut-elle s’en prendre cette fois-ci ?
_ Pas un roi seigneur, le garçon, Kakarotto.
Guilan ricana.
_ Belle idée que de s’attaquer au roi avant même qu’il ne le devienne. Mais c’est un combat dangereux, je ne risquerais pas mon peuple dans un tel conflit. Et je ne rendrais pas la ville, je hais cette cité, je hais cette pollution ambiante, mais elle nous protège et nous y avons des milliers d’esclaves.
_ Le roi viendra vous la prendre Guilan, quoi que vous fassiez vous devez quitter la capitale, Bulma vous laisse une chance de la rejoindre, de combattre Kakarotto, et de retrouver vos terres.
_ Seigneur Guilan, le corrigea celui-ci. Je n’ai que faire des promesses de cette garce et que faire du roi qui a de toute façon bien trop à faire dans sa propre ville.
_ Si ce n’est le roi, si ce n’est Bulma, vous savez qui viendra alors ?
Une goutte de sueur coula le long de son front. Le dragon se surprit à trembler et se secoua le crâne pour se ressaisir.
_ A-t-elle un plan au moins ? Quelque chose de solide ?
_ Elle a déjà gagné une bataille, et elle connait le garçon mieux que personne, s’il y a quelqu’un à qui s’allier dans cette guerre, c’est bien elle.
Guilan se massa la tempe gauche et ferma son œil valide.
_ C’est bon, je lui laisse la ville et j’apporte mon peuple dans cette guerre.
Il posa son œil unique sur le maire.
_ Vous pouvez remercier Bulma Brief, la cité est libre.
Silver se précipita sur Guilan avant qu’il ne parte.
_ Les miliciens que j’ai vu patrouiller en ville ? Qui sont-ils ?
_ Les derniers hommes de Tchapah, ils ont préféré me servir plutôt que mourir, mais ils mourront quand même.
_ Comment ça ?
_ Trop dangereux, nous les ferons pendre avant de partir, à la première bataille ils se retourneraient contre nous pour rejoindre le gamin.
Silver acquiesça, compréhensif.
_ Encore une chose. Il me faut un de vos hommes, le meilleur, pour le sud, je dois m’y rendre pour y aider des alliés.
_ Je n’ai pas de meilleur homme que moi-même, ricana Guilan, je viendrai avec vous.
[White Tower]
_ Kakarotto ? C’est toi qui tentes de m’appeler ? Réponds bon sang !
Le saiyan était prêt à suffoquer, à tout moment. Son frère, sa famille, il avait trouvé sa famille. Son cœur battait si fort, il n’osait pas parler mais pourtant il devait le faire, il devait répondre et il le fit.
_ Je suis là, dit-il d’une voix tremblante.
_ Ahahah, mon petit frère, comment ça se passe sur Terre ? Tu les as tous tués ?
_ J’ai… j’en ai tué beaucoup oui. Mais les autres ne me poseront pas de problème.
Son frère garda un moment le silence avant de reprendre.
_ Freezer ne va pas aimer Kakarotto, les consignes étaient claires, tu sais qui est Freezer au moins ?
_ Je sais seulement qu’on doit lui obéir.
_ Exactement…
Un nouveau silence.
_ De toute façon ta mission date d’avant la destruction, Freezer ne doit même pas connaître l’existence de cette planète, ça n’a plus vraiment d’importance.
_ Le destruction ?
_ Oh oui, tu n’es pas sensé le savoir, Vegeta, notre planète natale, a été détruite par un astéroïde. Tous les saiyans sont morts, à l’exception de toi, moi Radditz, le prince Vegeta et le guerrier Nappa. Théoriquement nous ne sommes plus que quatre, et plus une seule femelle, autant dire que nous sommes condamnés. Certes, fais en sorte que les terriens soient morts avant notre arrivée, si tout se passe bien nous sommes censés venir te chercher dans deux ans.
Kakarotto lança un regard à Gero qui commençait à s’affoler.
_ Ce ne sera pas nécessaire, répliqua Kakarotto, les humains me sont soumis.
_ Mmmm, j’espère pour toi qu’ils seront utiles au seigneur Freezer, j’en parlerai à Vegeta.
_ Ils lui seront utiles ou ils mourront.
_ Très bien, termina Radditz, nous aurons des choses à nous dire à notre rencontre, à dans deux ans mon frère.
Le grésillement revint. Radditz avait coupé la communication.
_ Tu es conscient que tu me dois la vie professeur ?
_ Oui, merci infiniment.
_ Je vais devoir me préparer à leur arrivée. On ne sait jamais ce qui peut se passer, je dois m’entraîner. Répares C-10 ou construis-moi un C-11, je veux un adversaire de taille, pendant les deux ans qui vont suivre je vais m’acharner sans relâche à l’entraînement.
_ Pourquoi autant de précautions mon seigneur ?
Le visage de Kakarotto exprimait une profonde gravité.
_ Parce que s’ils cherchent à détruire l’humanité, je vais devoir la défendre.
Dernière édition par Satan sama le Lun Sep 30, 2013 20:46, édité 1 fois.
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Satan sama - Messages: 222
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Re: Kakarotto
par niicfromlozane le Mar Sep 24, 2013 22:03
Franchement, ton histoire est vraiment cool, et bien équilibrée. Un vrai plaisir à lire!
La conversation Raditz/Goku est vraiment folle, et la réplique finale super bien sentie. Ça positionne le perso.
La conversation Raditz/Goku est vraiment folle, et la réplique finale super bien sentie. Ça positionne le perso.
Dernière édition par niicfromlozane le Mar Sep 24, 2013 22:27, édité 1 fois.
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Re: Kakarotto
par Bushido le Mar Sep 24, 2013 22:07
Quelque changement majeur dans ton histoire, Guilan vivant, Blue mort et à la place de celui-ci, Silver. Rien pour me déplaire!
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Bushido - Messages: 4764
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Re: Kakarotto
par Pensyves le Mar Sep 24, 2013 23:23
Parce que s’ils cherchent à détruire l’humanité, je vais devoir la défendre.
Une phrase superbe.
Le chapitre est sympa, le dragon a survecu formidable! Ils vont aller tuer le fils du démon c'est interessant car j'ignore comment cela va tourner !
- Pensyves
Re: Kakarotto
par xela26 le Mer Sep 25, 2013 0:26
L'increvable Guilian !! Content qu'il ait pu s'en tirer.
S'il s'allie avec Bulma, il devrai bénéficier de soins lui permettant de retrouver sa pleine forme,et, qui sait, de s'entrainer avec les gentils de la Z team.
On connait le programme pour Kakarrotto, défenseur incompris de la Terre ( C'est vraiment un héros tragique, détesté par ceux qu'il veut sauver
, terriens ingrats ) deux ans sec d'entrainement intense. Bon courage à lui. J'espère qu'il va en faire bénéficier le petit Tchappa junior (plus si petit que ça lui aussi... ça lui fait quel âge ? )
Vivement la suite !
S'il s'allie avec Bulma, il devrai bénéficier de soins lui permettant de retrouver sa pleine forme,et, qui sait, de s'entrainer avec les gentils de la Z team.
On connait le programme pour Kakarrotto, défenseur incompris de la Terre ( C'est vraiment un héros tragique, détesté par ceux qu'il veut sauver
, terriens ingrats ) deux ans sec d'entrainement intense. Bon courage à lui. J'espère qu'il va en faire bénéficier le petit Tchappa junior (plus si petit que ça lui aussi... ça lui fait quel âge ? ) Vivement la suite !
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
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- xela26
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Re: Kakarotto
par Satan sama le Lun Oct 21, 2013 15:05
Merci à tous pour vos commentaires. Pour te répondre xela, Tchapah ne va que sur ses huit ans (oui précoce pour un tyran sanguinaire). Le rythme risque d’être assez lent, dorénavant, étant donné que j'ai beaucoup de boulots^^. Mais je profiterais des vacances pour en poster rapidement un autre avant de faire une longue pose, à moins que je ne trouve le temps de poster de temps en temps un chapitre ce que est tout à fait probable également. L'avenir nous le dira. En attendant...
Chapitre 26 : Assemblée de démons.
Bulma regardait le ciel. Elle venait de quitter sa chambre, impossible de dormir, impossible même de s’asseoir. Aux quatre coins du monde ses… amis, elle n’était pas sûr qu’ils le soient mais elle aimait à les considérer comme tels, bataillaient dans le sud en son nom. Et, elle, elle devait attendre, chaque jour les yeux posés sur son radar, espérant y voir apparaître les dragon ball. Mais elles tardaient à revenir. Et entre temps elle devait rester ici, laissant à ses supposés amis le soin d’accomplir les plus lourdes tâches. Amis, elle sourit en pensant à ce mot. Mai avait libéré le plus grand tyran que la Terre ait jamais connu, Silver était un ancien criminel qu’elle savait désormais reconvertis mais qui n’en avait pas moins tué plusieurs innocents, et Lunch, l’adorable jolie fille aux cheveux bleus se faisait trop rare et la blonde pouvait se montrer tout aussi dangereuse que leurs ennemis. De plus la mercenaire était toujours persuadée que Kakarotto était responsable de la mort de sa sœur, loin de se douter que c’était elle qui l’avait achevé de la plus violente des manières.
Non ils n’étaient pas ses amis, seulement des alliés de circonstance. Un ami elle n’en avait eu qu’un, et il était devenu son pire ennemi.
Sur son balcon Bulma laissa ses sombres pensées et retourna à la contemplation du ciel, observant avec émerveillement la beauté des étoiles.
_ Jolie spectacle n’est-ce pas ?
Le cœur de Bulma se serra, la peur la tétanisa mais elle ne se retourna pas et ne dit aucun mot. Si la voix l’avait surprise elle ne le montra pas et ne lâcha pas le spectacle de la nuit étoilée des yeux.
_ Quelle étoile est la tienne Kakarot ?, parvint-elle enfin à prononcer.
Le saiyan était derrière elle, elle pouvait sentir sa présence. Kakarotto marcha jusqu’à ses côtés. Elle pouvait désormais le voir du coin de l’œil. Le garçon semblait paisible. Pas une seule once d’agressivité, ni sur son visage, ni dans sa voix.
_ Je ne sais pas, je ne le saurais probablement jamais, mon monde est celui-ci désormais, peu importe où je suis né, ce lieu-là n’existe plus.
Bulma ne savait quoi répondre, mais si elle avait la moindre chance de lui faire quitter la Terre, elle devait la saisir. Au fond elle préférait qu’il disparaisse plutôt que de devoir le combattre.
_ Tu dois y avoir une famille, pourquoi n’essaies-tu pas de t’y rendre ?
Kakarotto émit un long soupir. Il paraissait plutôt triste désormais.
_ Je ne peux pas, Vegeta était ma planète d’origine, et elle a été détruite. Mon peuple s’est presque éteint.
Enfin elle le regarda droit dans les yeux.
_ Pourquoi es-tu venu Kakarot ? Tu as l’intention d’en finir ?
_ Tu sais bien que je ne te ferais aucun mal.
Bulma savait qu’il disait vrai, elle s’en voulait presque d’avoir ce privilège. Il vola au-dessus d’elle. Elle comprit qu’il supportait assez mal le fait qu’elle le dépassait d’une tête. Ce n’était encore qu’un enfant, mais il était pourtant si mature. Elle en jurerait, sa cruauté le rendait adulte.
_ Je suis venu te prévenir, si mon peuple est voué à l’extinction, il reste encore quelques saiyans dans cet univers, et ils sont probablement plus puissants que moi. Ils vont bientôt venir me chercher.
Des larmes coulèrent instantanément sur les joues de la jeune fille. Elle n’y pouvait rien, encore heureux qu’elle n’éclata pas en sanglots, elle n’en était pas si loin. Kakarotto était déjà un ennemi redoutable mais d’autres gens de sa race, et plus puissants… Ils allaient sans doute tous mourir.
_ Il n’y a donc plus d’espoir.
_ Il n’y en plus non, ils veulent que j’extermine l’humanité, mais si vous vous soumettez peut-être échapperez-vous à l’extinction. Vous devez vous soumettre, Bulma, l’humanité est trop faible pour s’opposer à nous. Les faibles sont faits pour obéir aux plus forts.
_ Nous serions des esclaves, répliqua-t-elle.
Il lui prit la main.
_ Toi non.
Elle la retira immédiatement et se détourna de lui.
_ Tues moi ou va-t’en, mais ne restes pas.
Le saiyan émit un grognement.
_ Comme tu voudras, mais saches que je ne laisserais aucun opposant survivre. Aucun.
Et il partit telle une fusée dans le ciel.
[Capitale Sud]
_ C’est bon il est mort Guilan, soupira Silver.
Guilan écrasait sans relâche la tête d’un malheureux, et il continua jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une bouillie sanglante particulièrement écœurante.
_ Tu es vraiment susceptible.
_ Il m’a traité de dinosaure, les dinosaures n’ont rien dans la cervelle. Encore dragon ou même gargouille, là d’accord j’aurais accepté, mais dinosaure et décharné qu’il me dit, ‘manque pas de toupet.
_ Quelle importance tu lui as coupé le sifflet. Viens voir plutôt par ici.
Dans cette ville l’agression était devenue chose courante, même un grand gaillard comme Guilan pouvait être sujet à des attaques. Les brigands ne reculaient devant rien et insulter le dragon de vieux dino décharné ne fut la meilleure idée qu’eut cet homme. Armé d’un vulgaire poignard il n’avait pas fait long feu.
Cachés dans une ruelle sombre Silver et son coéquipier observaient la grande rue qui leur faisait face, ils filaient depuis peu un individu des plus singuliers et ils étaient constamment interrompus par une racaille du coin. Guilan en était déjà à sa troisième victime.
_ Alors que fait-il ?, grogna le dragon.
Ils n’en étaient pas sûr mais cet être, qu’ils avaient croisé par hasard, semblait être un démon. D’énormes yeux globuleux, une peau écailleuse d’un violet très prononcé, des dents pointues et acérées. Silver savait pertinemment que la terre regorgeait de tas d’étrangetés mais de ce genre là non, cette créature venait des bas-fonds souterrains.
_ Pas le fils de Piccolo, constata Guilan. Il ne lui ressemble pas.
_ Aucun de ses fils ne lui ressemble.
_ Peut-être mais celui-là n’est pas de sa race.
En effet il n’avait aucune similitude avec les enfants morts du tyran.
_ Je ne sais pas ce que ce truc fait ici, continua Guilan, mon peuple s’est souvent battu avec ce genre de démons là et ils ne se sont jamais entendus avec Piccolo. Mes ancêtres ont écrit des légendes à ce sujet, on les connait toutes car mon peuple n’écrit pas souvent, alors, quand quelque chose est inscris pour traverser les Ages, c’est que c’est important. A l’époque où Piccolo régnait sur la Terre et qu’il y semait la désolation les miens et les démons de diverses royaumes ont conclus un pacte pour s’opposer aux fils de Daimao. Malheureusement pour nous, ils étaient trop puissants et beaucoup plus nombreux qu’aujourd’hui. Ce démon là il vient faire de la concurrence, j’en mettrais ma main à couper.
_ Méfies toi, marmonna Silver, il ne t’en reste qu’une.
Le démon en question tournait en rond, la plupart des gens du coin l’évitèrent et il restait désormais seul dans la ruelle. Soudain un autre apparut, beaucoup plus grand, muni d’un casque cornu et d’une hache de guerre terrifiante. Le nouveau venu coupa en deux l’être démoniaque sans que celui-ci ne puisse rien faire. Surpris et terrifiés Silver et Guilan se cachèrent mieux encore.
_ Je n’y comprends rien, se plaignit Silver. C’est vraiment le bordel ici, on arrangera rien tout seul, et aucune nouvelle de Lunch ou de Mai.
_ Les seigneurs démons vont se faire la guerre, dit sombrement Guilan. Ça n’arrive que rarement mais je crois que c’est ce qui va se produire.
_ Ils ont vraiment bien choisi leur moment.
Un troisième démon fit son entrée. Mais cette foi le guerrier à la hache ne s’attaqua pas à lui, au contraire il mit un genou à terre. D’ici on attendait assez mal leur conversation mais il semblait que le colosse se faisait réprimander, en quelque sorte.
_ Je vais m’approcher, ne bouges pas.
Silver se glissa hors de sa cachette et alla jusqu’au bout de la ruelle. Enfin il put entendre les deux démons.
_ Tu veux déclencher une guerre hein Gora, es-tu stupide à ce point ?
_ Désolé seigneur Shura mais je n’ai pas pu m’en empêcher, les hommes de Lucifer sont de mauvaises races, ce sont des traitres et ...
_ Lucifer demandera ta mort en réparation idiot. Je vais devoir faire accuser un autre démon pour te préserver. Relèves toi, nous devons trouver Piano, le conseil va bientôt débuter.
_ Je vous suis seigneur.
Le dénommé Shura s’envola suivit par le guerrier Gora qui courait à sa suite. Silver se précipita vers Guilan.
_ Alors ?, demanda l’autre.
_ Alors cette fois ce sont avec Piccolo que les seigneurs démons vont conclure un pacte. Enfin je suppose. Ce serait très problématique.
_ Qu’est-ce qu’on fait ?
_ On essaie de trouver le lieu de leur petite réunion, si ça s’envenime et qu’ils s’entretuent tant mieux, sinon…
_ Sinon on va devoir intervenir. Je n’ai pas signé pour mourir.
_ Moi non plus. Mais…
Il sortit un pack d’explosifs.
_ Pure Capsule Corporation. On ne fait pas mieux.
_ Allons faire cramer tous ces démons, ricana Guilan.
[Plus loin dans la capitale]
Mai, Lunch et ses deux acolytes étaient cachés derrière d’imposantes statues de pierre. Des statues de gargouille, de squelettes, et d’autres démons. Lunch n’imaginait pas un tel temple exister et elle devait bien avouer qu’il était bien caché. Ils avaient suivis un groupe de démons qui s’était aventuré dans les égouts avant de finir bien en dessous de la capitale sud. D’autres les avaient imité, sans doute par curiosité mais ils étaient trop peu discrets et les démons les avaient dénichés et égorgés. Ils ne semblaient pas vraiment prêt à laisser entrer des humains dans leur précieux temple.
Mai semblait avoir reconnu l’endroit. Mais elle assurait n’y avoir jamais posé les pieds. Pilaf était un expert en démons, un passionné d’histoire, de mythes et de légendes, c’était d’ailleurs ce qui avait fait sa fortune, et il semblait que Mai avait hérité de son savoir.
_ Pilaf s’y ait rendu une fois, dit-elle, la dernière fois que des démons sont venus dans ce temple, ils ne s’agissaient que de parjures.
_ Des parjures ?
_ Oui, des démons qui ont contré les lois essentielles. Il y en a eu plusieurs, en fait tout démon quittant les souterrains pour s’établir sur Terre est un parjure. Garlic est le plus célèbre d’entre eux. Il y a aussi Lucifer, Diableman, et Pilaf, en soit, était un parjure, bien qu’il n’avait rien d’un seigneur démon.
_ Je n’imaginais déjà pas Pilaf démon, s’étonna Lunch.
_ Bref, on dit que Dieu tolère l’existence des démons tant que ceux-ci restent dans leur royaume. Et certains prennent la règle très à cœur. D’autres ont des idées de conquêtes et subissent la loi divine, étrangement seul Piccolo Daimao a échappé à la fureur de Dieu. C’est ce qui a encouragé Lucifer, plus tard, à envahir le désert, mais un autre seigneur très respectueux des lois, l’a enfermé.
_ Tous ces démons sont donc des parjures ?
_ Malheureusement il y en a de toutes sortes, je pense plutôt qu’ils préparent une guerre, ils vont faire front commun contre Dieu.
_ Tu en es sûr ?
_ Je me base sur des légendes Lunch, rien n’est moins sûr, mais force est de constater que Pilaf raisonnait de même et qu’il n’avait quasiment jamais tort. Comme pour les dragon ball.
_ Tout cela n’annonce rien de bon.
_ Si c’est bien ce que je crois, continua Mai, ils vont se réunir dans la grande salle. Il faut qu’on assiste au conseil.
_ Très bien, admit Lunch, allons-y.
Mai avait une grande connaissance de ces lieux, étrangement, l’étude minutieuse de plans l’avait sans doute conduis à connaitre le temple comme si il s’agissait de son propre domaine, et après quelques rares hésitations, les deux jeunes femmes et leurs acolytes se retrouvèrent cachés dans une alcôve au sommet d’une immense salle ou des démons s’étaient réunis pour débattre. La jeune femme s’attaqua dans l’immédiat à leur étude, il ne fallait pas qu’un démon susceptible de les repérer soit présent.
_ Regardez, le fils de Piccolo, dit-elle, c’est Piano.
La petite créature n’était pas plus dangereuse qu’un démon ordinaire. Piccolo l’avait conçu pour matérialiser son propre intellect, façon plus efficace que de se parler à soit même. Au final Piano était une bien maigre menace car sa puissance était dérisoire, et à peine plus grande que celle d’un humain commun. Mais les deux femmes comprirent bien vite quel danger il représentait en voyant la masse de démons réunis devant l’estrade de pierre sur lequel il discourait.
_ Dieu n’a que faire de notre race, disait-il, pourquoi les humains auraient-ils le droit à la surface, mon père n’a jamais envisagé d’y mettre les pieds, dans vos bas-fonds sombres et ennuyeux. C’est en haut que nous devons étendre notre empire.
_ Il y a un obstacle à cela, objecta le seigneur Shura, Dieu interviendra et sa puissance dépasse toutes les nôtres réunis.
_ Sottise, répliqua un autre.
Celui-là Mai ne le connaissait pas, mais tous les démons présents lui cédèrent le passage, tous effrayés par sa venue. Petit et à la voix grinçante et agaçante, le démon ne payait pourtant pas de mine. Il était bien moins impressionnant que les trois guerriers qui l’accompagnaient.
_ Kami Sama n’est plus aussi puissant qu’autrefois, Piccolo n’est que le fruit de sa propre conception, il est le mal, dont il s’est débarrassé, mais en faisant cela, le voilà démuni de ses immenses pouvoirs. Si vous tous ici présents n’êtes toujours pas de taille, moi je le suis.
Le petit être vola jusqu’à Piano, qui recula pour lui céder sa place.
_ L’ère des démons est venu, et ni le Destructeur, ni le Roi, ni même Dieu ne pourront empêcher cela. Kami Sama retient Piccolo Daimao et son fils veut le délivrer, alors délivrons le. Il y a un autre fils que veut voir son père libéré de sa prison, moi, Garlic Junior m’engage à réunir les deux plus grands démons que la Terre n’ait jamais connus. Et nous enfermerons Dieu dans sa propre prison.
Les démons hurlèrent leur joie, en criant sauvagement, en se bousculant. Seul Shura restait impassible.
_ Des hérétiques, irrespectueux de nos lois, murmura-t-il.
_ Ce ne sont pas nos lois, répliqua Lucifer qui s’était glissé derrière lui. Ce sont des lois divines. Désormais c’est toi l’hérétique.
Le démon planta sa main aux ongles crochus dans la torse de son rival, et en retira un cœur ensanglanté, violet et qui battait encore. Il le réduisit en poussière et Shura s’écroula sur le sol, avant même que ses propres soldats ne puissent intervenir, ils furent tous massacrés, étripés par les troupes de Lucifer, très vite rejointes par celles des autres seigneurs démons.
Lucifer trancha la tête de Shura et la leva haut au-dessus de lui.
_ Le gardien de la porte est mort, cria-t-il. Nous sommes tous libres.
Les cris de joie redoublèrent et sur l’hôtel de Pierre, Garlic et Piano affichèrent deux sourires aussi effrayant l’un que l’autre.
Soudain une main vient couvrir la bouche de Mai et avant que Lunch ne se retourne une autre recouvrit la sienne, beaucoup plus volumineuse.
_ Chuuuut.
C’était Silver, les deux femmes reconnurent la voix. Il était accompagné de Guilan, difficile de le reconnaitre celui-là, tout décharné qu’il était. Lunch se souvenait d’un grand guerrier, puissant et terrifiant, les mots qui lui incombaient désormais était décharné et répugnant.
_ Que fais-tu ici ?, demanda Mai.
_ On a suivi l’un des leurs, il faut prévenir Bulma.
_ Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir faire ?, répliqua Lunch.
Silver observa les démons qui hurlaient dans la pièce et jugea qu’il n’était pas imprudent de parler normalement au vu du bouquant qu’ils provoquaient.
_ Je crois qu’elle est en contact avec Dieu.
Chapitre 26 : Assemblée de démons.
Bulma regardait le ciel. Elle venait de quitter sa chambre, impossible de dormir, impossible même de s’asseoir. Aux quatre coins du monde ses… amis, elle n’était pas sûr qu’ils le soient mais elle aimait à les considérer comme tels, bataillaient dans le sud en son nom. Et, elle, elle devait attendre, chaque jour les yeux posés sur son radar, espérant y voir apparaître les dragon ball. Mais elles tardaient à revenir. Et entre temps elle devait rester ici, laissant à ses supposés amis le soin d’accomplir les plus lourdes tâches. Amis, elle sourit en pensant à ce mot. Mai avait libéré le plus grand tyran que la Terre ait jamais connu, Silver était un ancien criminel qu’elle savait désormais reconvertis mais qui n’en avait pas moins tué plusieurs innocents, et Lunch, l’adorable jolie fille aux cheveux bleus se faisait trop rare et la blonde pouvait se montrer tout aussi dangereuse que leurs ennemis. De plus la mercenaire était toujours persuadée que Kakarotto était responsable de la mort de sa sœur, loin de se douter que c’était elle qui l’avait achevé de la plus violente des manières.
Non ils n’étaient pas ses amis, seulement des alliés de circonstance. Un ami elle n’en avait eu qu’un, et il était devenu son pire ennemi.
Sur son balcon Bulma laissa ses sombres pensées et retourna à la contemplation du ciel, observant avec émerveillement la beauté des étoiles.
_ Jolie spectacle n’est-ce pas ?
Le cœur de Bulma se serra, la peur la tétanisa mais elle ne se retourna pas et ne dit aucun mot. Si la voix l’avait surprise elle ne le montra pas et ne lâcha pas le spectacle de la nuit étoilée des yeux.
_ Quelle étoile est la tienne Kakarot ?, parvint-elle enfin à prononcer.
Le saiyan était derrière elle, elle pouvait sentir sa présence. Kakarotto marcha jusqu’à ses côtés. Elle pouvait désormais le voir du coin de l’œil. Le garçon semblait paisible. Pas une seule once d’agressivité, ni sur son visage, ni dans sa voix.
_ Je ne sais pas, je ne le saurais probablement jamais, mon monde est celui-ci désormais, peu importe où je suis né, ce lieu-là n’existe plus.
Bulma ne savait quoi répondre, mais si elle avait la moindre chance de lui faire quitter la Terre, elle devait la saisir. Au fond elle préférait qu’il disparaisse plutôt que de devoir le combattre.
_ Tu dois y avoir une famille, pourquoi n’essaies-tu pas de t’y rendre ?
Kakarotto émit un long soupir. Il paraissait plutôt triste désormais.
_ Je ne peux pas, Vegeta était ma planète d’origine, et elle a été détruite. Mon peuple s’est presque éteint.
Enfin elle le regarda droit dans les yeux.
_ Pourquoi es-tu venu Kakarot ? Tu as l’intention d’en finir ?
_ Tu sais bien que je ne te ferais aucun mal.
Bulma savait qu’il disait vrai, elle s’en voulait presque d’avoir ce privilège. Il vola au-dessus d’elle. Elle comprit qu’il supportait assez mal le fait qu’elle le dépassait d’une tête. Ce n’était encore qu’un enfant, mais il était pourtant si mature. Elle en jurerait, sa cruauté le rendait adulte.
_ Je suis venu te prévenir, si mon peuple est voué à l’extinction, il reste encore quelques saiyans dans cet univers, et ils sont probablement plus puissants que moi. Ils vont bientôt venir me chercher.
Des larmes coulèrent instantanément sur les joues de la jeune fille. Elle n’y pouvait rien, encore heureux qu’elle n’éclata pas en sanglots, elle n’en était pas si loin. Kakarotto était déjà un ennemi redoutable mais d’autres gens de sa race, et plus puissants… Ils allaient sans doute tous mourir.
_ Il n’y a donc plus d’espoir.
_ Il n’y en plus non, ils veulent que j’extermine l’humanité, mais si vous vous soumettez peut-être échapperez-vous à l’extinction. Vous devez vous soumettre, Bulma, l’humanité est trop faible pour s’opposer à nous. Les faibles sont faits pour obéir aux plus forts.
_ Nous serions des esclaves, répliqua-t-elle.
Il lui prit la main.
_ Toi non.
Elle la retira immédiatement et se détourna de lui.
_ Tues moi ou va-t’en, mais ne restes pas.
Le saiyan émit un grognement.
_ Comme tu voudras, mais saches que je ne laisserais aucun opposant survivre. Aucun.
Et il partit telle une fusée dans le ciel.
[Capitale Sud]
_ C’est bon il est mort Guilan, soupira Silver.
Guilan écrasait sans relâche la tête d’un malheureux, et il continua jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une bouillie sanglante particulièrement écœurante.
_ Tu es vraiment susceptible.
_ Il m’a traité de dinosaure, les dinosaures n’ont rien dans la cervelle. Encore dragon ou même gargouille, là d’accord j’aurais accepté, mais dinosaure et décharné qu’il me dit, ‘manque pas de toupet.
_ Quelle importance tu lui as coupé le sifflet. Viens voir plutôt par ici.
Dans cette ville l’agression était devenue chose courante, même un grand gaillard comme Guilan pouvait être sujet à des attaques. Les brigands ne reculaient devant rien et insulter le dragon de vieux dino décharné ne fut la meilleure idée qu’eut cet homme. Armé d’un vulgaire poignard il n’avait pas fait long feu.
Cachés dans une ruelle sombre Silver et son coéquipier observaient la grande rue qui leur faisait face, ils filaient depuis peu un individu des plus singuliers et ils étaient constamment interrompus par une racaille du coin. Guilan en était déjà à sa troisième victime.
_ Alors que fait-il ?, grogna le dragon.
Ils n’en étaient pas sûr mais cet être, qu’ils avaient croisé par hasard, semblait être un démon. D’énormes yeux globuleux, une peau écailleuse d’un violet très prononcé, des dents pointues et acérées. Silver savait pertinemment que la terre regorgeait de tas d’étrangetés mais de ce genre là non, cette créature venait des bas-fonds souterrains.
_ Pas le fils de Piccolo, constata Guilan. Il ne lui ressemble pas.
_ Aucun de ses fils ne lui ressemble.
_ Peut-être mais celui-là n’est pas de sa race.
En effet il n’avait aucune similitude avec les enfants morts du tyran.
_ Je ne sais pas ce que ce truc fait ici, continua Guilan, mon peuple s’est souvent battu avec ce genre de démons là et ils ne se sont jamais entendus avec Piccolo. Mes ancêtres ont écrit des légendes à ce sujet, on les connait toutes car mon peuple n’écrit pas souvent, alors, quand quelque chose est inscris pour traverser les Ages, c’est que c’est important. A l’époque où Piccolo régnait sur la Terre et qu’il y semait la désolation les miens et les démons de diverses royaumes ont conclus un pacte pour s’opposer aux fils de Daimao. Malheureusement pour nous, ils étaient trop puissants et beaucoup plus nombreux qu’aujourd’hui. Ce démon là il vient faire de la concurrence, j’en mettrais ma main à couper.
_ Méfies toi, marmonna Silver, il ne t’en reste qu’une.
Le démon en question tournait en rond, la plupart des gens du coin l’évitèrent et il restait désormais seul dans la ruelle. Soudain un autre apparut, beaucoup plus grand, muni d’un casque cornu et d’une hache de guerre terrifiante. Le nouveau venu coupa en deux l’être démoniaque sans que celui-ci ne puisse rien faire. Surpris et terrifiés Silver et Guilan se cachèrent mieux encore.
_ Je n’y comprends rien, se plaignit Silver. C’est vraiment le bordel ici, on arrangera rien tout seul, et aucune nouvelle de Lunch ou de Mai.
_ Les seigneurs démons vont se faire la guerre, dit sombrement Guilan. Ça n’arrive que rarement mais je crois que c’est ce qui va se produire.
_ Ils ont vraiment bien choisi leur moment.
Un troisième démon fit son entrée. Mais cette foi le guerrier à la hache ne s’attaqua pas à lui, au contraire il mit un genou à terre. D’ici on attendait assez mal leur conversation mais il semblait que le colosse se faisait réprimander, en quelque sorte.
_ Je vais m’approcher, ne bouges pas.
Silver se glissa hors de sa cachette et alla jusqu’au bout de la ruelle. Enfin il put entendre les deux démons.
_ Tu veux déclencher une guerre hein Gora, es-tu stupide à ce point ?
_ Désolé seigneur Shura mais je n’ai pas pu m’en empêcher, les hommes de Lucifer sont de mauvaises races, ce sont des traitres et ...
_ Lucifer demandera ta mort en réparation idiot. Je vais devoir faire accuser un autre démon pour te préserver. Relèves toi, nous devons trouver Piano, le conseil va bientôt débuter.
_ Je vous suis seigneur.
Le dénommé Shura s’envola suivit par le guerrier Gora qui courait à sa suite. Silver se précipita vers Guilan.
_ Alors ?, demanda l’autre.
_ Alors cette fois ce sont avec Piccolo que les seigneurs démons vont conclure un pacte. Enfin je suppose. Ce serait très problématique.
_ Qu’est-ce qu’on fait ?
_ On essaie de trouver le lieu de leur petite réunion, si ça s’envenime et qu’ils s’entretuent tant mieux, sinon…
_ Sinon on va devoir intervenir. Je n’ai pas signé pour mourir.
_ Moi non plus. Mais…
Il sortit un pack d’explosifs.
_ Pure Capsule Corporation. On ne fait pas mieux.
_ Allons faire cramer tous ces démons, ricana Guilan.
[Plus loin dans la capitale]
Mai, Lunch et ses deux acolytes étaient cachés derrière d’imposantes statues de pierre. Des statues de gargouille, de squelettes, et d’autres démons. Lunch n’imaginait pas un tel temple exister et elle devait bien avouer qu’il était bien caché. Ils avaient suivis un groupe de démons qui s’était aventuré dans les égouts avant de finir bien en dessous de la capitale sud. D’autres les avaient imité, sans doute par curiosité mais ils étaient trop peu discrets et les démons les avaient dénichés et égorgés. Ils ne semblaient pas vraiment prêt à laisser entrer des humains dans leur précieux temple.
Mai semblait avoir reconnu l’endroit. Mais elle assurait n’y avoir jamais posé les pieds. Pilaf était un expert en démons, un passionné d’histoire, de mythes et de légendes, c’était d’ailleurs ce qui avait fait sa fortune, et il semblait que Mai avait hérité de son savoir.
_ Pilaf s’y ait rendu une fois, dit-elle, la dernière fois que des démons sont venus dans ce temple, ils ne s’agissaient que de parjures.
_ Des parjures ?
_ Oui, des démons qui ont contré les lois essentielles. Il y en a eu plusieurs, en fait tout démon quittant les souterrains pour s’établir sur Terre est un parjure. Garlic est le plus célèbre d’entre eux. Il y a aussi Lucifer, Diableman, et Pilaf, en soit, était un parjure, bien qu’il n’avait rien d’un seigneur démon.
_ Je n’imaginais déjà pas Pilaf démon, s’étonna Lunch.
_ Bref, on dit que Dieu tolère l’existence des démons tant que ceux-ci restent dans leur royaume. Et certains prennent la règle très à cœur. D’autres ont des idées de conquêtes et subissent la loi divine, étrangement seul Piccolo Daimao a échappé à la fureur de Dieu. C’est ce qui a encouragé Lucifer, plus tard, à envahir le désert, mais un autre seigneur très respectueux des lois, l’a enfermé.
_ Tous ces démons sont donc des parjures ?
_ Malheureusement il y en a de toutes sortes, je pense plutôt qu’ils préparent une guerre, ils vont faire front commun contre Dieu.
_ Tu en es sûr ?
_ Je me base sur des légendes Lunch, rien n’est moins sûr, mais force est de constater que Pilaf raisonnait de même et qu’il n’avait quasiment jamais tort. Comme pour les dragon ball.
_ Tout cela n’annonce rien de bon.
_ Si c’est bien ce que je crois, continua Mai, ils vont se réunir dans la grande salle. Il faut qu’on assiste au conseil.
_ Très bien, admit Lunch, allons-y.
Mai avait une grande connaissance de ces lieux, étrangement, l’étude minutieuse de plans l’avait sans doute conduis à connaitre le temple comme si il s’agissait de son propre domaine, et après quelques rares hésitations, les deux jeunes femmes et leurs acolytes se retrouvèrent cachés dans une alcôve au sommet d’une immense salle ou des démons s’étaient réunis pour débattre. La jeune femme s’attaqua dans l’immédiat à leur étude, il ne fallait pas qu’un démon susceptible de les repérer soit présent.
_ Regardez, le fils de Piccolo, dit-elle, c’est Piano.
La petite créature n’était pas plus dangereuse qu’un démon ordinaire. Piccolo l’avait conçu pour matérialiser son propre intellect, façon plus efficace que de se parler à soit même. Au final Piano était une bien maigre menace car sa puissance était dérisoire, et à peine plus grande que celle d’un humain commun. Mais les deux femmes comprirent bien vite quel danger il représentait en voyant la masse de démons réunis devant l’estrade de pierre sur lequel il discourait.
_ Dieu n’a que faire de notre race, disait-il, pourquoi les humains auraient-ils le droit à la surface, mon père n’a jamais envisagé d’y mettre les pieds, dans vos bas-fonds sombres et ennuyeux. C’est en haut que nous devons étendre notre empire.
_ Il y a un obstacle à cela, objecta le seigneur Shura, Dieu interviendra et sa puissance dépasse toutes les nôtres réunis.
_ Sottise, répliqua un autre.
Celui-là Mai ne le connaissait pas, mais tous les démons présents lui cédèrent le passage, tous effrayés par sa venue. Petit et à la voix grinçante et agaçante, le démon ne payait pourtant pas de mine. Il était bien moins impressionnant que les trois guerriers qui l’accompagnaient.
_ Kami Sama n’est plus aussi puissant qu’autrefois, Piccolo n’est que le fruit de sa propre conception, il est le mal, dont il s’est débarrassé, mais en faisant cela, le voilà démuni de ses immenses pouvoirs. Si vous tous ici présents n’êtes toujours pas de taille, moi je le suis.
Le petit être vola jusqu’à Piano, qui recula pour lui céder sa place.
_ L’ère des démons est venu, et ni le Destructeur, ni le Roi, ni même Dieu ne pourront empêcher cela. Kami Sama retient Piccolo Daimao et son fils veut le délivrer, alors délivrons le. Il y a un autre fils que veut voir son père libéré de sa prison, moi, Garlic Junior m’engage à réunir les deux plus grands démons que la Terre n’ait jamais connus. Et nous enfermerons Dieu dans sa propre prison.
Les démons hurlèrent leur joie, en criant sauvagement, en se bousculant. Seul Shura restait impassible.
_ Des hérétiques, irrespectueux de nos lois, murmura-t-il.
_ Ce ne sont pas nos lois, répliqua Lucifer qui s’était glissé derrière lui. Ce sont des lois divines. Désormais c’est toi l’hérétique.
Le démon planta sa main aux ongles crochus dans la torse de son rival, et en retira un cœur ensanglanté, violet et qui battait encore. Il le réduisit en poussière et Shura s’écroula sur le sol, avant même que ses propres soldats ne puissent intervenir, ils furent tous massacrés, étripés par les troupes de Lucifer, très vite rejointes par celles des autres seigneurs démons.
Lucifer trancha la tête de Shura et la leva haut au-dessus de lui.
_ Le gardien de la porte est mort, cria-t-il. Nous sommes tous libres.
Les cris de joie redoublèrent et sur l’hôtel de Pierre, Garlic et Piano affichèrent deux sourires aussi effrayant l’un que l’autre.
Soudain une main vient couvrir la bouche de Mai et avant que Lunch ne se retourne une autre recouvrit la sienne, beaucoup plus volumineuse.
_ Chuuuut.
C’était Silver, les deux femmes reconnurent la voix. Il était accompagné de Guilan, difficile de le reconnaitre celui-là, tout décharné qu’il était. Lunch se souvenait d’un grand guerrier, puissant et terrifiant, les mots qui lui incombaient désormais était décharné et répugnant.
_ Que fais-tu ici ?, demanda Mai.
_ On a suivi l’un des leurs, il faut prévenir Bulma.
_ Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir faire ?, répliqua Lunch.
Silver observa les démons qui hurlaient dans la pièce et jugea qu’il n’était pas imprudent de parler normalement au vu du bouquant qu’ils provoquaient.
_ Je crois qu’elle est en contact avec Dieu.
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Satan sama - Messages: 222
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Re: Kakarotto
par Bushido le Lun Oct 21, 2013 16:01
Très bon chapitre, j'aime l'intervention des démons de Dragon Ball sans Z. J'allais faire de même dans ma fic en plus.
J'allais faire de même dans ma fic en plus.-
Bushido - Messages: 4764
- Inscription: Lun Avr 22, 2013 14:40
Re: Kakarotto
par Pensyves le Lun Oct 21, 2013 20:27
haha chapitre qui m'a emballé ! Franchement faire usage des démons c'ets génial, seul bémol ceci :
et la derniere partie où l'on a du mal a savoir qui parle et qui fait quoi, c'est un peu confus !
Vivement la suite!
Spoiler
Vivement la suite!
- Pensyves
Re: Kakarotto
par xela26 le Mer Oct 23, 2013 21:45
Bon chapitre oui,
Toutes les factions vont devoir se préparer à l'arrivée des extra terrestres quand la nouvelle se répandra.
Ou sont ceux qui sont partis s'entrainer au palais de Dieu?? ça fait longtemps...
Toutes les factions vont devoir se préparer à l'arrivée des extra terrestres quand la nouvelle se répandra.
Ou sont ceux qui sont partis s'entrainer au palais de Dieu?? ça fait longtemps...
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
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- xela26
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