Kakarotto

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Kakarotto

Messagepar Pensyves le Mer Jan 09, 2013 13:07

déja lu, j'aurai juste bien aimé la suite :p
Pensyves
 

Re: Kakarotto

Messagepar Satan sama le Ven Jan 11, 2013 3:45

Et nouveau chapitre, qui sert de transition.

Chapitre 6 : Les élèves de Muten Roshi

Yamcha vit Chichi approcher, les yeux injectés de sang. On pouvait y lire une haine incommensurable, une détresse des plus pénibles, et une envie de vengeance, plus forte que tout autre chose.
Yamcha, pour la première fois, n’avait pas peur de la fille en elle-même mais il avait peur de ce qu’elle pourrait lui faire. La fille de Gyūmaō avait réduit son village en cendres. Si elle apprenait qu’il avait contribué à la mort de son père ou pire si elle croyait qu’il l’avait tué lui, il n’avait aucune chance de survie.

_ Tu as tué mon père, hurla-t-elle.

Cette foi c’était sûr, il était mort, ou alors il s’éclipsait en vitesse, il était bien assez rapide pour ça et Plume pouvait voler hors d’atteinte de la jeune fille. Il s’apprêta donc à fuir mais le vieillard qui accompagnait la petite furie, le plaqua au sol avec une force pour le moins stupéfiante. Yamcha tenta désespérément de s’en libérer mais impossible l’homme était trop fort, beaucoup plus puissant que lui.

_ Est-ce toi qui as tué cet homme ?, demanda le vieillard.

_ Non, je n’aurais jamais pu être aussi fort.

_ Menteur, cria Chichi.

_ Il a raison, il m’a l’air plus puissant que la moyenne mais il reste bien en dessous de ton père, si il l’a tué ce n’est pas tout seul.

_ Je n’ai fait que me défendre contre ce fou furieux, mais je ne l’ai pas tué, je ne voulais pas m’en prendre à lui. C’est un garçon qui a réussi à le faire tomber, un jeune garçon étonnamment puissant.

Tortue Géniale fronça les sourcils, aucun garçon ne pouvait accomplir un tel exploit, à moins que…

_ Comment était-il ?

_ Lâchez moi et je vous dirais tout.

Muten Roshi n’hésita pas et libéra le bandit de son emprise. Si il tentait de fuir il serait vite rattrapé de toute façon.

_ Je suis un voleur, pas un meurtrier, j’ai suivi deux voyageurs en espérant pouvoir leur prendre leurs capsules mais ils ont été découverts par le roi, je connaissais sa force et je me suis donc caché. Mais il m’a découvert, je n’avais d’autre choix que de me défendre. J’aurais préféré éviter ça, il nous a même demandé de nous en aller, ce que j’aurais volontiers fait mais il y avait ce garçon, aux cheveux hérissés et à la queue de singe. Il l’a provoqué, combattu puis vaincu, et alors qu’il était à terre, incapable de bouger, il l’a achevé avec sa propre hache.

_ Une jeune fille l’accompagnait n’est-ce pas ?

_ Oui, une garce qui joue de ses charmes. C’est un duo dangereux, très dangereux, ils sont partis il y a quelques temps maintenant, avec ma jeep.

_ Je les connais, mais je ne pensais pas le gamin aussi fort.

_ Il n’aurait eu aucune chance sans l’intervention de la fille, elle a gagné du temps pendant qu’il… Écoutez, je ne serais pas surpris que son maître soit Tortue Géniale, il a abattu le géant avec un Kamehameha.

Chichi regarda le vieux maître avec étonnement. Il paraissait tout aussi ébahi qu’elle. L’incompréhension marquait son visage ridé.

_ C’est impossible, je suis Tortue Géniale.

_ Attendez-vous voulez dire que vous êtes … ?

_ Vous avez dit que vous les connaissiez, intervint Chichi en interrompant Yamcha, est-ce vous qui lui avait appris cette technique ? Etait-ce un de vos élèves ?

_ Non, ils ont voulu de moi un objet, c’est là où je les ai rencontrés.

_ Une boule de cristal ?, demanda Yamcha.

_ Oui c’est ça, comment le sais-tu ?

_ C’est ce qu’il voulait aussi au géant, il l’a pris parmi son trésor.

_ A quoi cela peut bien leur servir ? , demanda Chichi.

_ Ce sont des dragon ball, c’est une histoire compliquée mais ils sont loin maintenant, nous ne les reverrons sans doute jamais.

Chichi écrasa son poing dans un des rares pans de murs qui lui avait résisté, celui-ci se fractura sous l’impact.

_ Il faudra bien pourtant, je veux le voir mort.

_ Patience Chichi, tu n’es pas assez puissante pour te confronter à lui.

_ Alors je m’entraînerais, durement, et je le tuerais avec cette même hache qui a abattu mon père, continua-t-elle en débarrassant le cadavre de l’arme planté dans son cœur.

_ Ce ne sera peut-être pas suffisant. Ce n’est pas moi qui lui ai appris le Kamehameha, et je ne vois qu’une seule autre personne capable de l’enseigner. Son Gohan. Je crois que ce gamin est le petit-fils dont il m’a parlé il y a quelques années et d’après ses dires, ce n’est pas quelqu’un d’ordinaire.
Malgré toute l’affection qu’il porte à cet enfant, ses actes sont graves, je vais devoir lui rendre visite.

_ Et moi qu’est-ce que je deviens ?, demanda Chichi.

_ Tu es la fille de mon élève et de mon ami, tu peux vivre chez moi.

Chichi sembla séduite par l’offre mais ce n’était pas encore suffisant.

_ Vous me faites un cadeau inestimable maître mais j’aimerais vous demander autre chose.

_ Je t’écoute.

_ Je veux être formée, pour être aussi forte que le fut mon père. Je veux avoir la force de me venger.

_ Par respect pour ton père, je vais accepter mais tu devras oublier tes idées de vengeance Chichi, je t’y aiderais.

La jeune fille acquiesça sans y croire et revint auprès de son défunt père. Yamcha quant à lui, ne quittait pas Tortue Géniale des yeux, plein d’admiration.

_ Si vous saviez à quel point je suis heureux de vous rencontrer maitre Roshi, je connais vos exploits, et votre réputation. Je serais vraiment honoré si vous acceptiez de me prendre moi aussi sous votre enseignement.

_ Un Bandit ? Un Voleur ? Crois-tu que ce sont des jeunes gens comme toi qui méritent mon entrainement ?

_ Sans doute pas, mais Gyūmaō aussi était votre élève, et je suis loin d’avoir un passé aussi lourd que le sien. Si il portait le nom de roi démon ce n’est pas pour rien, il a tué déjà beaucoup d’hommes pour préserver son trésor.

Tortue Géniale fronça les sourcils, le jeune homme n’avait pas forcement tort. Mais ce n’était pas en rétorquant qu’il était moins pire que d’autres qu’il allait le faire céder.

_ Mon apprenti a fait des erreurs, mais il ne sera pas une excuse pour je te prenne sous mon enseignement.

_ Je connais vos méthodes maître, et malgré vos réticences il vous faudra bien un deuxième élève, je sais que vous en prenez toujours deux.

_ Et tu te sens assez fort pour supporter mon entrainement ?

_ Bien assez oui, j’ai de l’énergie à revendre, de la volonté et je connais les bases de notre art. Je suis quelqu’un de très attentif, vous pouvez me faire confiance.

_ Nous verrons cela.

_ Ça veut dire que…

_ Bienvenu dans l’école de la tortue jeune homme.

Tortue Géniale regarda le corps de son défunt ami, sur lequel pleurait sa fille. Sa disparition lui laissait un grand vide, un vide qu’il pourrait peut-être combler en reprenant une nouvelle génération d’apprentis, la Terre en aurait bien besoin, il en avait l’intime conviction.

_ Nous devons enterrer Gyūmaō. Dès demain, je débuterais votre formation. Mais ce soir je dois me rendre chez un vieil ami et lui demander des explications.

[Ailleurs sur Terre]

_ Nous y voilà enfin, ils arrivent vers nous.

Tao Paï Paï ne réagit pas à l’annonce, seul un sourire apparut sur son visage. Toujours les bras croisés, dans un coin de la pièce il restait silencieux pendant que Hasky gérait les banalités stratégiques. Tao aimait son rôle, c’était le plus simple à réaliser mais aussi le plus amusant. Evidemment il préférait chasser mais cela ne le dérangeait pas plus que ça de voir la proie venir d’elle-même, ce contrat serait vite réglé. Et il pourrait accomplir son autre mission qui allait lui apporter bien plus encore.

_ Mon employeur aimerait vous rencontrer.

_ Il n’a de toute façon pas le choix, je dois connaitre celui qui m’emploie pour m’assurer qu’il paiera bien la somme que je demande, et pour que je puisse le retrouver il s’abstient de le faire.

_ N’ayez crainte, je me suis renseigné sur lui, nous serons tous payés. Le nabot est très riche.

Tao acquiesça.

_ L’espion est revenu, continua la voleuse, et avec des détails sur l’affrontement.

_ Qu’est-ce qui a battu Gyūmaō alors ? Le gamin a une botte secrète ?

_ Le cochon l’a décrit comme… une sorte de gros rayon bleu.

Tao resta perplexe. Ceci semblait être la description simpliste du Kamehameha. Mais pourquoi un apprenti de Tortue Géniale tuerait un des anciens élèves du vieux maître. Ce n’était pas le genre de la maison, aucune école ne laissait s’entretuer leurs membres, même l’école de la Grue pourtant réputée comme la plus cruelle de toute dans l’enseignement et qui aboutissait souvent à des professions liées au meurtre, à la barbarie et au grand banditisme.
En y repensant Gyūmaō était un peu l’exception parmi les tortues, il était bourrin et imprévisible, attaché à sa grande fortune comme un dragon aurait pu l’être avec son propre trésor.
Peut-être que Muten Roshi avait jugé bon d’en finir avec cet apprenti raté, qui faisait concurrence au chasseur de prime en ce qui concernait cruauté et meurtre.
Non, c’était stupide, Tortue Géniale n’en viendrait jamais à ce genre de méthodes. Peut-être que c’était le garçon l’apprenti raté justement. Un tel potentiel et une telle animosité, il ne pouvait pas passer à côté, son frère ne lui pardonnerait pas un tel manque de bon sens.
C’était un apprenti rêvé. Quelqu’un de jeune et donc de facilement malléable. Il fallait donc l’épargner tout en faisant croire à sa mort pour obtenir sa récompense.

_ Il est plus dangereux que je ne le pensais alors.

_ Vous ne vous sentez pas capable de….

_ Ne me dites pas quelque chose que vous pourriez regretter.

Hasky ne préféra pas répliquer et s’éloigna du mercenaire.

_ Je n’ai jamais connu l’échec, grogna Tao.

Et pourtant si, il avait connu un échec, un seul. Une mission que lui avait confié son frère il y a des années, et qu’il n’était jamais parvenu à accomplir. Tuer Son Gohan.


Kakarotto était presque rétabli, Bulma avait tout fait pour à vrai dire. Son aide était des plus précieuses, il le reconnaissait, mais il ne pourrait pas rester éternellement à ses côtés, elle finirait par le ralentir. Il avait une vengeance à accomplir et c’est seul qu’il irait se débarrasser de Tortue Géniale.
Avant ça il devait cependant s’améliorer considérablement et les dragon ball c’était un bon en avant pour se faire.

_ Je crois que les dragon ball sont dans ce château, déclara Bulma en montrant un immense édifice au loin. Les propriétaires doivent être riches, et qui dit riche dis puissant.

_ Comme Gyūmaō ?

_ Ce n’est pas pareil, par puissant je veux dire que ces gens peuvent tout s’acheter, une armée si ils le veulent, des armes très dangereuses que même toi tu ne pourrais pas contrer.

_ Elles n’ont pas d’effet sur moi.

_ Ou ils peuvent toujours engager des gens très forts, peut-être même plus que Gyūmaō.

_ Ne me dis pas qu’il en existe d’autres ?

_ J’ai quelques noms connus en tête. Je ne suis pas sûr que tu sois de leur niveau.
Les poils de la nuque du saiyan s’hérissèrent. Il ne pouvait pas laisser d’autres le surpasser.

_ Comment cela se fait-il ? J’étais censé être plus fort.

_ Ne te vexes pas Kakarot mais vois-tu les écoles d’arts martiaux développent des méthodes d’enseignement très performantes. Beaucoup, grâce à elles, améliorent leurs compétences.

_ Manifestement je ne suis pas à la hauteur, il va falloir y remédier. Ne perdons pas de temps, allons chercher les dragon ball.

[Plus tard]

_ Ils sont à nos portes, à vous de jouer Tao, déclara Hasky.

Le mercenaire s’apprêtait à sortir mais quelqu’un le retint.

_ Attendez.

La voix était particulièrement rauque et il devait bien l’avouer, Tao fut surpris et même impressionné par une tonalité si grave. Elle résonnait encore dans la petite pièce alors qu’un autre bruit se fit entendre, celui d’un énorme pied qui s’écrasait sur le sol avant que l’autre ne le rejoigne dans un fracas tout aussi assourdissant. Tao tourna la tête et fit face à un géant, muni d’une armure de métal tout à fait spectaculaire, un dôme protégeait son crâne et des armes, qu’il jugeait destructrices même pour lui, étaient attachées à l’armature.

_ Qui est-ce ?, demanda-t-il.

_ Notre employeur, mais ne vous fiez pas aux apparences.

Le dôme s’ouvrit et une étrange et petite créature en sortit.

_ Je suis le grand seigneur Pilaf, annonça celui-ci.

Une jeune femme et un cochon en tenue militaire ainsi qu’un chien habillé comme un ninja arrivèrent à la suite de l’exosquelette en métal.

_ Et mon client avant tout autre chose, je ne vous appellerais par aucun titre.

_ Vous êtes Hasky au masculin ?, ricana-t-il.

_ Je suis payé pour tuer, pas pour parler.

_ Je pense que nous avons assez attendus. Vous pouvez aller tuer le garçon et vous Hasky, ramenez moi mes dragon ball intacts, vous pouvez vous débarrassez de la fille si c’est nécessaire.

_ Restez bien au chaud dans votre château Pilaf, le boulot sera fait.

Pilaf indiqua la fenêtre du doigt.

_ Vous devriez le suivre.

Hasky pesta. Le mercenaire était déjà parti en volant, la fameuse danse de l’air. Elle sortit rapidement de la pièce dans l’espoir de le rattraper.

_ Et si ils échouent seigneur Pilaf ?, intervint Mai.

Le petit être caressa son armure, satisfait pas son récent achat.

_ Alors moi et mon bijou tout en métal nous finirons le travail.



Bulma observa le ciel, une main cachant ses yeux de l’éclatante lumière du soleil couchant.

_ Je crois que quelque chose approche. Ça vole.

_ Un oiseau ?

_ Trop gros. Et trop petit pour un avion ou un Ptéranodon, et puis ça n’a pas l’air d’avoir d’ailes.

Kakarotto regarda lui aussi le ciel, non ce n’était pas du tout un oiseau, il n’avait jamais vu de chose pareille voler. D’ailleurs, au fur et à mesure qu’il l’observait il prenait une forme plutôt humaine.

_ Ce n’est pas commun, dit-il.

_ Pas du tout même, rajouta Bulma.

Soudain ce qui, à n’en plus douté, était un homme se rapprocha à grande vitesse, si vite que Kakarotto n’eut même pas le temps de le voir atterrir derrière eux.

_ Bonjour.

Kakarotto et Bulma regardèrent l’individu avec méfiance et incrédulité.

_ Tu es qui toi ?, demanda Kakarotto.

_ Peu importe qui je suis, je suis payé pour te tuer. Mais je peux t’éviter ça, nous n’avons qu’à… discuter.

_ Et si je ne souhaite pas discuter ?

_ Alors tu es mort.

Le saiyan sourit.

_ J’en doute.

Tao Paï Paï se lança sur le garçon et lui asséna un coup de genou dans le ventre. Kakarotto s’écroula, sans plus de résistance.

_ Et maintenant ?, demanda Tao en s’abaissant jusqu’à lui, as-tu encore des doutes ?
Dernière édition par Satan sama le Jeu Jan 24, 2013 16:24, édité 1 fois.
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Re: Kakarotto

Messagepar Pensyves le Ven Jan 11, 2013 15:18

aha karot eleve des grues sympa ça ! En tout cas les chapitres s'echaine mais on se sépare doucement du scenario initia&l!
Pensyves
 

Re: Kakarotto

Messagepar Alawdi le Ven Jan 11, 2013 19:51

Un « what-If » comme je les aime !

J'ai trouvé ça vraiment ingénieux de ta part de faire apparaître des personnages secondaires mais charismatiques (Taô Paï Paï) si tôt dans l'histoire mais également le fait de donner un back-ground plus approfondi à d’autres personnages issues de Fillers (Hasky, Shura, Lucifer) ou pas (rencontre de Plume et de Yamcha).
Je vais suivre cette fic avec attention, d'autant plus que ton style d'écriture est fort appréciable.
Très bonne continuation. :D
Alawdi
 

Re: Kakarotto

Messagepar Clésé le Ven Jan 11, 2013 20:56

Pensyves a écrit:aha karot eleve des grues sympa ça ! En tout cas les chapitres s'echaine mais on se sépare doucement du scenario initia&l!


Ca pourrait être une alternative sympa ça.
En fight final, je verrai bien la team de Tortue Géniale (avec Krillin en plus) contre la team de Grue (Goku, Tenshi, Tao et Chaozu)

NOus verrons bien cela, en tout cas, c'est le chapitre qui fait sentir le what-if :D
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Re: Kakarotto

Messagepar Satan sama le Dim Jan 13, 2013 6:05

Bienvenu Alawdi, ravi que ma fic te plaise et merci. Et voilà un nouveau chapitre.

Chapitre 7 : Vol et trahison.

Humiliation, incompréhension, et la peur d’être de nouveau vaincu par un homme qui le dépassait. C’est cette foule d’émotions que Kakarotto reçut de plein fouet tout en essayant désespérément de reprendre ses esprits. Tout n’avait été que mensonge, d’immondes mensonges. Il n’était qu’un instrument pour ses pairs, un instrument dont on pouvait se passer et remplacer. Et il n’était qu’un enfant pour son grand-père qui lui avait caché la vérité pendant toute sa misérable vie d’ermite, qui lui avait caché qu’il était différent des autres. Tous des traîtres, des menteurs. Les saiyans étaient censés être supérieurs, pourquoi tant de terriens disposaient-ils d’une telle force alors ? Quelle aurait été l’issue de tout ceci s’il n’avait pas été entraîné par Son Gohan, serait-il déjà mort des mains de Gyūmaō, ou tué par un simple dinosaure comme pourrait être tué un humain de tout ce qu’il y avait de plus banal ?
Quelle faiblesse ! Comment vivre dans de telles conditions ? Convaincu par un homme trop bienveillant qu’il était exceptionnel, et convaincu par sa race qu’il était un être supérieur. Alors qu’un vieux rabougris, qu’un abruti obèse et qu’un maigrichon vêtu d’une jupe rose le mettaient à mal avec une facilité déconcertante.
C’était terrifiant. Kakarotto chercha Bulma des yeux espérant une quelconque ruse de sa part pour rétablir la situation, mais la seule idée qu’elle eut fut de tirer bêtement sur son nouvel adversaire, bien sûr sans aucun autre effet qu’une indifférence totale de la part de la cible.
Le moustachu restait près de lui, attendant patiemment une réponse qui, soit lui sauverait la vie, soit le condamnerait à mort.
Mais il refusait se soumettre à la volonté de cet homme, aussi puissant puisse-t-il être. Sa seule chance restait les dragon ball.

_ Je n’ai aucun envie qu’on discute, dit-il plein de rage.

Le saiyan sauta sur Tao Paï Paï et tenta de lui asséner un coup dans la tête, mais c’était inutile, son poing rencontra le vide et une main lui agrippa le cou pour l’écraser sur le sol.

_ J’insiste, continua Tao.

Le saiyan ne parvint pas à répliquer, la main du mercenaire l’étranglait. Il essaya tant bien que mal de retirer ce poids qui l’étouffait mais c’était perdu d’avance, il était trop fort, plus fort que Gyūmaō.

_ Je pourrais être ton ennemi, c’est ce qu’on attend de moi, mais je peux aussi te sauver la vie et t’offrir une chance inestimable, je….

Le chasseur de prime fut interrompu par un deuxième tir de Bulma.

_ Lâche le, hurla-t-elle.

Tao regarda la jeune fille avec deux yeux n’exprimant que mépris et impatience

_ Tu me fais perdre du temps, dit-il en dirigeant deux doigts vers elle.

_ TAO NON, hurla une nouvelle arrivante.

Hasky arma son revolver et le pointa vers Bulma.

_ Tu risquerais de détruire un dragon ball, je vais m’occuper d’elle.

Le mercenaire s’abstint de la réduire en poussière, il avait tout intérêt à ne pas risquer de détruire ne serait-ce qu’une boule de cristal, c’était d’une valeur inestimable et il tenait bien évidement à recevoir pour elles une coquette somme.

[Dans le château]

Pilaf exaltait. Bientôt le monde lui appartiendrait, bientôt il serait roi de toute cette planète qui ne lui avait jamais laissé sa chance. Ces fidèles se comptaient sur les doigts d’une seule main, bientôt tous les terriens devraient s’agenouiller devant leur seigneur, devant leur dieu, le grand, le sublime, le magnifique Pilaf.

_ C’est étrange dit-il, qu’un petit cochon comme toi se fasse appeler le grand malveillant.

Oolon mit un instant avant de se rendre compte qu’on s’adressait à lui. Perdu dans ses pensées le petit être n’avait pas écouté son récent seigneur, il se leva rapidement de la chaise où il était confortablement installé.

_ Je n’ai aucun mérite. J’ai dû user de ruses pour arriver là où j’en suis.

_ Et alors ?

Pilaf caressa son crâne chauve avant de le coiffer de nouveau de son bonnet.

_ Les petites choses sont souvent… maltraitées, il est si facile de s’attaquer à des êtres désavantagés par leur taille et dont la force fait rire. Mais nous sommes, toi et moi, la preuve ultime que ni la force, ni la taille ne comptent dans ce monde, seul compte le talent. Mon talent fut d’être opportuniste et d’être assez bien informé, assez pour connaitre l’existence des dragon ball, assez pour avoir pu déterrer des trésors inestimables et je connais des tas de légendes que les autres gens ignorent ou ont oublié. Je suis un des rares à connaitre dans quelle prison se trouve l’ancien tyran Piccolo, un des rares à savoir où mène la tour Karine, un des rares à avoir l’intelligence de croire à ce que peu de gens croient. Et regardes là où tout ceci m’a mené, moi qui suit si faible et si petit. Je suis riche, immensément riche et je ne dois ma fortune qu’à moi-même. Bientôt je serais encore plus que ça mon ami. Alors le grand Malveillant, pourquoi ce surnom ?

_ Parce que j’ai du talent ?!!

_ Exactement, ton talent réside dans de spectaculaires transformations, j’ai été le témoin de tes exploits et ma foi tu fus un bon espion. Tu as mis à ta botte un village entier, toi qui suis si jeune et si petit. Un cochon si talentueux ne devrait pas se contenter de quelques donzelles en guise d’esclaves. Tu manques cruellement d’ambition mais tu es jeune, c’est compréhensible. Lorsque je serais maitre du monde, énormément de gens tenteront de me faire tomber de mon trône, je dois pouvoir compter sur des alliés. Cela te plairait que je te fasse seigneur.

Les oreilles d’Oolon se redressèrent et son groin trembla d’excitation à l’idée de devenir quelqu’un de si important.

_ Vous feriez ça ?

_ Je suis convaincu que les gens de petite taille sont les plus intelligents, et ceux qui réussissent le mieux, mais à condition qu’ils aient la volonté, le talent et l’ambition. Trois maîtres mots.
Aux plus réticents, je leur avance un seul argument qui généralement fait mouche. En fait c’est plutôt un simple constat. La plus grande armée indépendante du monde quelle est-elle ?

_ L’armée du Ruban rouge monseigneur

_ Et qui la dirige ?

_ Le général Red.

_ Et quelle est la caractéristique première de ce salopard de Red, en dehors du fait qu’il soit excessivement laid et cruel.

_ Sa petite taille, affirma Oolon d’un ton enjoué.

_ Sa petite taille, confirma Pilaf. Et qu’est-ce qui caractéristique celui qui gouverne cette planète ? Comment trouves tu le Roi de notre bien aimée Terre.

_ Très petit assurément.

_ Tout à fait. Les plus grandes écoles d’art martiaux, comment sont leurs maîtres, vieux certes mais surtout ?

_ Petit, ce sont des petits.

_ Oui si petits et pourtant si grands. Quelle ironie. Tu as ta place dans ce monde grand malveillant. Tu es un allié précieux, et dans un an, si tu en as la volonté, l’ambition et si tu uses intelligemment de ton talent, tu pourras peut-être toi aussi obtenir ce dont je disposerais bientôt, et réaliser ton rêve le plus cher comme je pourrais bientôt le faire moi-même.

Pilaf ouvrit un tiroir pour rechercher ses dragon ball et les montrer au regard admiratif d’Oolon. Néanmoins sa main ne rencontra qu’un fond vide et le visage du petit être se décomposa.

_ Seigneur ?

_ Attends une petite seconde.

Pilaf chercha dans la pièce, de plus en plus paniqué.

_ Bon sang où sont-elles ? MAI, SHURA, bande d’incapables venez ici.

Les deux acolytes arrivèrent au pas de course.

_ Oui seigneur Pilaf ?, demandèrent-ils à l’unisson.

_ Où les avez-vous rangez ?

_ Quoi donc ?, demanda Mai.

_ LES DRAGON BALL PETIT SOTE, hurla-t-il.

_ Mais maître, c’est vous qui devriez les avoir.

_ Vous n’y avait pas touché ?

La femme et le chien secouèrent la tête négativement.

_ On vous les aurait volées ?, demanda Oolon.

_ Voler ? Ohhhhhhh, HASKYYYYYYYY.


***********************************

Bulma ne bougeait plus, terrorisée, elle n’avait plus aucune idée pour s’en sortir. Kakarotto à terre, elle en ligne de mire. Ils n’avaient probablement plus aucune chance.

_ Allez petite, je ne suis pas obligé de te tuer, tu as juste à me céder les dragon ball, j’en ai vraiment besoin.

_ Et alors moi aussi, je t’ai payé pour te reprendre celle que tu m’avais pris, je peux encore payer pour que tu me les laisses.

_ Pas cette foi ma chérie. Tu vas gentiment me les déposer devant moi et je te laisserais partir. Quel vœu pourrait bien vouloir faire une petite fille de riche comme toi ?

_ Je veux un petit ami, voilà, c’est dit, et je ne compte pas renoncer.

Hasky se frotta les yeux, exaspérée.

_ Non mais tu plaisantes, risquer ta vie pour ça. Tu n’as pas besoin de vœu pour un tel objectif, tu es une jolie gonzesse, bien moins que moi je te l’accorde mais franchement tu n’as pas de quoi te plaindre. Je n’ai aucune envie de te tuer, je ne suis pas un assassin, mais une voleuse. Et je n’ai pas prévu de rentrer dans la criminalité. Mais si tu t’obstines et si tu ne me laisses pas te les prendre, je considérais ça comme un comportement agressif, et ça me semble une bonne raison pour te loger une balle dans la tête. Moralement parlant ça ne m’affectera pas trop. Toi par contre tu seras six pieds sous terre, comme ton ami avec Tao. A quel âge ? Quinze, seize ans ? Triste fin pour une jolie fleur qui, trop vite cueillie, ne grandira ni ne s’embellira jamais.

Bulma tenta de réfléchir à un plan adéquat mais la situation était impossible, elle devait renoncer à son vœu. Ne serait-ce que pour vivre, et vivre longtemps, assez longtemps pour retenter sa chance dans un an, les dragon ball n’étaient pas à utilisation unique.

_ C’est d’accord. Mais épargnez également Kakarot.

_ Ce n’est pas de mon ressort, c’est Tao qui gère cette histoire, je n’ai pas l’intention de m’en mêler. Et je n’ai plus le temps de discuter, passe-moi ces fichues dragon ball et vite. Soit raisonnable.

Les larmes aux yeux, Bulma accepta l’évidence, sa vie et la mort de son ami, ou leur mort à tous les deux, le choix fut vite fait. Elle sortit une capsule contenant une boite dans laquelle étaient rangées toutes les dragons ball en sa possession. Elle la tendit à Hasky, le bras tremblant.
La voleuse, tout sourire s’empara de l’objet et assomma la jeune fille.

_ Je te l’ai promis, tu auras la vie sauve, dit-elle avant d’ouvrir la boite et en s’émerveillant devant son contenu.

_ Elle peut-être, Hasky, mais toi non.

Un bras transperça la voleuse qui laissa tomber son inestimable trésor. La jeune femme aux cheveux d’or s’écroula sur le sol, avec un sentiment de totale incompréhension et une intense souffrance qui la laissa silencieuse. Dans un élan de colère elle s’empara de son téléphone dans une dernière tentative de nuire à son tueur.

_ Ne te fatigue pas à prévenir Pilaf, ricana Tao en s’essuyant son bras maculé de sang, je lui ai déjà pris ses dragon ball. S’il l’a déjà découvert, il doit certainement te tenir pour responsable.

_ Qu… Pourquoi ?

_ J’ai reçu un contrat plus... payant pour les dragon ball, le général Red a été plus généreux.

_ Sa….Salopard.

_ Mon client ne devrait plus tarder pour assurer mon paiement, c’est ta dernière chance Kakarotto, continua-t-il en se détournant de Hasky. Lorsque le général Red arrivera, avec ses armées, il ne voudra plus de témoin et t’exécutera.

Tao ramassa les dragon ball et les mit avec les autres, dans une sacoche qu’il posa sur le sol, à bonne distance du saiyan.

_ Tu m’écoutes et tu acceptes ce que je vais te proposer où mon Dodompa te réduira en poussière.

_ Ok, grogna Kakarotto, je t’écoute et on verra pour après.

_ Je suis le frère de Corbeau Génial, grand maître de la prestigieuse école de la grue, et je pense que tu as le potentiel pour devenir son élève ou le mien.

_ Je ne veux pas de maître, j’aime mon libre arbitre.

_ Tu ne te rends pas compte de la chance que tu as, je te propose ce que tout combattant rêve d’avoir. La force que tu pourrais gagner à nos côtés, les techniques que tu pourrais apprendre, ne sois pas stupide. Prends la bonne décision.

_ Si tu me supplies d’accepter, je crois que je pourrais le faire. A genoux et pries moi de suivre tes bons conseils et de venir avec toi.

Les yeux de Tao se rétrécirent et ses poings se serrèrent.

_ Tu es sûr de vouloir jouer à ça ?

Kakarotto croisa les bras et leva un sourcil.

_ Tu me demandes de renoncer à ma liberté, j’accepte à condition que tu renonces à ta dignité. Ca me semble être un marché équitable.

_ Tu es trop borné pour devenir notre élève, et trop irrespectueux, insultant….

_ Si j’ai bien compris tu refuses ?

Tao se jeta sur le garçon et le frappa à multiple reprises, ses poings s’écrasant sur le visage de l’enfant, qui se déforma à chaque coup porté par le mercenaire. Ses dents se brisèrent, sa peau éclata et son nez se brisa.

_ Je ne suis pas un homme qu’on peut impunément insulter, on ne se moque pas de Tao Paï Paï.

Kakarotto ne pouvait plus respirer. Tao était en train de le tuer, c’était la fin. Mais soudain le mercenaire s’arrêta et s’éloigna du saiyan.

_ As-tu quelque chose à me dire mon garçon ?

Kakarotto n’avait plus le choix cette foi, c’était ça ou la mort, et il n’avait aucune envie de trépasser sans avoir pu se venger.

_ Je suis désolé,… maître.

Le chasseur de prime sourit.

_ Bien, tu as appris le respect, la première leçon est acquise. Essaie de survivre, si tu réussis, tu seras digne d’être mon élève.

Et survivre il n’était pas sûr de pouvoir le faire. Il était complètement abattu, allongé sur le sol, incapable de bouger le petit doigt. Au fond de lui il sentait une force gronder, alimentée par une haine grandissante. Ses yeux croisèrent ceux, fermés, de Bulma. La jeune femme reprenait peu à peu connaissance mais elle resta immobile. Kakarotto doutait qu’elle puisse se déplacer de toute façon.
Les yeux de Bulma finirent par s’ouvrir et elle fixa son regard sur le saiyan, aussitôt de lourdes larmes coulèrent. Quelle atrocité avait-il bien pu devenir pour qu’elle soit ainsi affectée ? Elle était terrorisée. Kakarotto effleura son visage, puis il comprit. Son nez s’était renfoncé à l’intérieur de son visage, sa lèvre était complètement déchirée. Tao Paï Paï l’avait défiguré, il l’avait détruit à jamais, et il allait devoir subir son autorité. Ce n’était pas acceptable. La colère lui donna la force de se lever, elle lui donna la force de se tenir droit, la force de plier les bras, de relier ses paumes, d’accumuler son énergie à leur creux, et de prononcer ces mots :

_ Kamehameha.

Le flux d’énergie bleue prit le chasseur par surprise. Il n’eut même pas le temps de se protéger, le rayon l’emportait déjà jusqu’à l’écraser sur un rocher.
Kakarotto s’effondra mais resta conscient, conscient qu’il était parvenu à faire l’impossible, conscient que sa dernière chance de survivre se tenait devant lui, à seulement quelques mètres.
En rampant le saiyan atteignit la sacoche du mercenaire, mais une autre main se posa sur elle avant la sienne.
Hasky pointait son revolver sur lui.

_ Désolé petit, mais je veux vivre.

Elle tira trois fois, les balles ricochèrent sur la peau du garçon mais elles lui arrachèrent un long cri de douleur et c’est impuissant qu’il vit la voleuse ramper loin de lui pour dévoiler les dragon ball.

_ Noonnn.

Le cri de Bulma retentit comme un nouvel espoir dans le crane douloureux du saiyan. La fille du docteur Brief se jeta sur la voleuse et la frappa de toutes ses forces, mourante la blonde ne put rien faire, sinon attendre la mort. Bulma lança la sacoche à Kakarotto et continua à battre la voleuse, pour s’assurer qu’elle ne pourrait pas se relever.
Alors que la jeune fille déversait toute sa rage sur la blonde, le saiyan aligna les dragon ball devant lui qui brillèrent d’une lumière divine.

_ Invoque le dragon Kakarotto, hurla Bulma, il revient.

Tao boitillait au loin, mais même blessé il avançait vite.

_ APPARAÎT DRAGON, ET EXAUCE MON SOUHAIT.

Une lumière aveuglante éclata, une lumière qui semblait provenir des dieux même, comme si ils faisaient face à une étoile, là, s’étant échouée sur la planète. Puis le ciel s’assombrit, cachant la vue du soleil. C’était un spectacle épatant. Tao s’arrêta et observa ce qui l’entourait.

_ Stupides légendes, c’était donc vrai.

Comme pour confirmer ses dires, Shenron apparut, ses écailles étincelantes éclairant les lieux, et épargnant à ses invocateurs la sombre et inquiétante ombre qui s’était emparée du ciel.
Le dragon approcha son immense mâchoire du saiyan, qui n’en croyait pas ses yeux. D’une voix grave et puissante le dragon demanda :

_ Énonces ton vœu, quel qu’il soit je l’exaucerais, mais je n’en accepterais qu’un seul.

Kakarotto n’hésita pas.

_ Guéris moi, guéris moi pour que je puisse éliminer ce foutu mercenaire.

Kakarotto sourit, victorieux. Mais son sourire fut de courte durée. Car un mot, un seul mot brisa tous ses espoirs.

_ DODOMPA.
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Re: Kakarotto

Messagepar Pensyves le Dim Jan 13, 2013 15:20

Quel retournement de situation et quel voeux stupide de la part de karot, franchement il aurait pu tant souhaiter!
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Re: Kakarotto

Messagepar Satan sama le Dim Jan 13, 2013 15:44

Pensyves a écrit:Quel retournement de situation et quel voeux stupide de la part de karot, franchement il aurait pu tant souhaiter!

A l'origine il aurait voulu augmenter sa puissance mais dans l'état où il était il ne pouvait pas faire autrement. Néanmoins on sait tous ce qu'il advient des saiyans quand ceux ci frôlent la mort, enfin encore faut-il que son voeu se réalise.
Dans la version originale il demandait à avoir la même puissance que Tortue Géniale pour se venger de lui, là j'ai improvisé autrement.
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Re: Kakarotto

Messagepar Pensyves le Dim Jan 13, 2013 15:50

c'est vrai en même temps en lisant ceci:
guéris moi pour que je puisse éliminer ce foutu mercenaire

Cela sous entend une augmentation de puissance car il veux l'eliminer le foutu mercenaire ^^.
En tout cas j'adore ta vision de pilaf (en somme il faudrait une fic sur lui :p)
Pensyves
 

Re: Kakarotto

Messagepar Clésé le Dim Jan 13, 2013 16:27

JE sens qu'il va être guéri à temps, touché par le dodompa mais ne crèvera pas grâce au ZPU, par contre aprèsn je sais pas ce qu'il pourra se passer =3
Tao est donc si faible que ça par rapport à l'originale? Car bon, se faire éjecter ainsi par Kakarot qui est moins puissant que dans le manga, je sais qu'il n'a pas put se protéger mais bon...
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Re: Kakarotto

Messagepar Satan sama le Dim Jan 13, 2013 18:33

Clésé > Kakarotto a déjà connu un ZPU après son combat contre Guyamo, il a donc gagné en puissance par rapport au début de la fiction, ensuite ce Kamehameha fut lancé grâce à sa colère, source de force renouvelée chez les saiyans.
Tao n'est pas vraiment affecté par l'attaque, il boitille un peu, mais il tient encore debout et n'a pas perdu d'énergie, en fait la force du coup a permis de l'emporter au loin. Sinon dans ma fiction Tao a exactement la puissance qu'il possède dans le manga. Dans le cas présent il a juste été pris au dépourvu. Ça n’empêche en rien qu'il surpasse complètement Kakarotto, si bien que leur combat n'en fut pas vraiment un mais plutôt un massacre.
Le saiyan est totalement défiguré, et il tient à peine debout alors que Tao ne lui a donné que quelques coups.

Pensyves > Merci je voulais donner un petit plus à Pilaf car dans l'oeuvre originale il est totalement ridicule, c'est difficile de donner une crédibilité à ce méchant qui est issue d'un univers qui se veut plus humoristique et qui se prend moins au sérieux que l'arc consacré au roi Piccolo et tout ce qui suivra ensuite.
J'essai de faire au mieux pour donner une personnalité et des réflexions à des personnages sous développés du manga ou de l'animé.
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Re: Kakarotto

Messagepar obiwan le Dim Jan 20, 2013 14:30

Très belle intrigue. Il y a vraiment du travail. Félicitations et bonne continuation
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Re: Kakarotto

Messagepar Satan sama le Jeu Jan 24, 2013 16:13

obiwan a écrit:Très belle intrigue. Il y a vraiment du travail. Félicitations et bonne continuation
Merci beaucoup.

Désolé d'avoir été aussi long mais j'ai repris les cours donc le rythme de parution sera beaucoup plus lent, j’essaierais quand même de poster au moins un chapitre par semaine mais je ne promets rien.

Chapitre 8 : l’animal se réveille.


Le ciel s’était assombri et le dragon avait fait surface, mais tout n’était peut-être pas perdu. Un maigre espoir persistait à mesure qu’il avançait et que le dragon tardait à repartir. Il n’avait pourtant pas le temps d’attendre d’avantage, il devait aller plus vite, il devait faire en sorte que sa destinée s’accomplisse. Berné par une voleuse, voilà qui le mettait dans une situation pour le moins honteuse autant qu’extrêmement délicate. Cette garce lui avait volé ses biens, avait trahi son contrat, une femme sans honneur qu’il était impatient de corriger.
Enfin il les vit, tous, Hasky à terre, allongée dans une mare de sang et le ventre transpercé de part en part, à ses côtés la gamine aux cheveux bleus, les mains maculés d’hémoglobine et le visage figée, comme horrifiée par cette scène répugnante qui semblait être de son fait. Enfin il y avait le garçon, lui-même plus abîmé que les autres mais pourtant encore debout aux pieds des dragon ball et de la queue de Shenron.
Tout ceci il put l’observer avec une précision stupéfiante, son armure lui offrant en plus de la possibilité de voler vite et haut, une capacité de vision remarquable.
Ce que Pilaf ne put voir par contre c’est Tao Paï Paï qui venait au loin en boitillant, tentant désespérément d’atteindre le saiyan.
Hasky avait échoué et c’était une bonne chose mais Kakarotto avait repris son bien pour exaucer son vœu, il ne savait pas lequel mais quelle importance, il ne voulait aucunement attendre un an supplémentaire avant de devenir le maitre de cette foutue planète.
L’immense machine dans laquelle il s’était logé descendit tout droit vers le sol, Pilaf se préparant à user de toutes ses armes contre le saiyan. Et c’est là qu’il le vit, Tao, bel et bien vivant et aussi décidé que lui à en finir avec le garçon. Dommage pour le richissime lutin, il l’avait vu trop tard. C’est impuissant que Pilaf alla jusqu’au bout de sa chute. Le petit être se plaça bien malgré lui entre le mercenaire et le saiyan juste au moment où un Dodompa, terrible et mortelle technique de Tao, passait pour en terminer avec Kakarotto. Pilaf se la prit de plein fouet, heureusement pour lui son armure valait l’or qu’il avait déboursé pour elle. Lorsque la machine se releva, Pilaf put constater que le garçon avait parfaitement guéri, son visage dénué de toute trace d’affrontement. Le ciel laissait apparaître le coucher du soleil et on voyait déjà les étoiles, le dragon était parti.

_ Saloperie, tu as tout gâché, hurla Tao.

L’insulté se retourna vers le chasseur de prime, le visage rouge de colère.

_ C’est vous imbécile, je vais devoir encore attendre un an pour devenir maître du monde de votre faute.

_ Pas si je vous tue avant, toi, le gamin et sa copine. Vous m’avez fait perdre un contrat essentiel. Le général Red n’acceptera jamais de me payer à présent.

_ Red ? C’est vous qui m’aviez volé les dragon ball ?

_ Tu as résisté à un Dodompa Pilaf, continua Tao en ignorant la question, mais vu l’état de ton armure, je doute qu’elle ne résiste à un deuxième assaut de la sorte.

Pilaf n’attendit pas pour réagir, un missile perça l’air et pulvérisa l’endroit où quelques secondes plus tôt le mercenaire se trouvait. Celui-ci avait rejoint les airs, le bras touché par l’explosion, mais il n’était pas plus blessé que ça et il était plus en colère encore.

_ Kakarotto, hurla Bulma, à deux vous pouvez l’avoir.

_ Je ne connais pas l’homme de métal, grogna-t-il.

_ On s’en fou, l’ennemi de ton ennemi est ton ami, tues Tao et on avisera après.

Kakarotto acquiesça mais il doutait que la machine soit véritablement utile. Depuis qu’il était rétabli une force peu commune s’était éveillée en lui, une puissance qui il n’en doutait pas pouvait lui permettre de battre Gyūmaō sans trop de problème, Tao ça restait à voir. Mais il avait de nouvelles flèches à son arc, et le mercenaire commençait à être mal en point. Il fallait en finir.
Le saiyan se jeta sur son adversaire, qui tentait d’éviter les missiles de Pilaf. Il abattit son poing dans le ventre de Tao, lui attrapa la jambe et le lança vers le robot qui sauta sur l’occasion et l’écrasa de son bras, le maintenant au sol.
Il dirigea un regard vers Kakarotto, perplexe.

_ Notre alliance est temporaire homme de métal, ne te fais pas d’illusion.

Pilaf leva un pouce, signe qu’il était d’accord, il s’éloigna vivement du chasseur de prime lui envoyant une rafale de missiles, alors que le saiyan se concentra pour utiliser son énergie comme projectile, chose qu’il ne parvenait à faire qu’à très faible puissance et à courte distance et qui vraisemblablement était devenu chose aisée à présent.
Des boules d’énergie bleue rejoignirent les missiles et manquèrent d’achever Tao. Néanmoins l’assassin tint bon.

_ Une suggestion pour l’achever ?, demanda Pilaf.

_ Le battre encore et encore jusqu’à ce qu’il crève, il est fort, très fort mais il est blessé maintenant. Attaques le de front je vais…..

_ Kakarot, cria Bulma, regardes.

Les trois combattants dirigèrent leur regard vers la position qu’elle indiquait, on entendit bientôt un vacarme assourdissant, d’immenses nuages de poussières s’élevaient tout autour d’eux maintenant.
Tao sourit.

_ L’armée du ruban rouge, dit-il. Vos chances viennent de revenir à zéro.

_ Je crois qu’aucun de nous n’a envie que le combat se prolonge, dit Pilaf. On peut peut-être en venir à un arrangement.

_ Ça ne dépend plus de moi à présent, affirma Tao Paï Paï, je combattais pour assurer ma survie, maintenant si vous voulez négocier c’est auprès du général Red que vous devrez le faire. Malgré tout s’il me demande de vous tuer et qu’il me paie pour ça, vous êtes morts, tous les trois.

_ Viens je t’attends le vieux, grogna le saiyan.

_ Kakarotto, lança Bulma en s’approchant du groupe, ne relance pas le conflit petit idiot, tu nous ferais tuer. L’armée du Ruban Rouge est invincible, et ils ont l’air d’être venu nombreux.

_ Personne n’est aussi fort que je le suis. Je n’ai pas l’intention de négocier.

_ Ça suffit, hurla Bulma, je n’en peux plus de parler à un sale gamin borné, avide de combat, de sang et de tout ce qu’un enfant de ton âge ou même un adulte sein d’esprit n’oserait jamais apprécier. Ça te plait tout ça ? Moi pas. Jusqu’ici nous n’avions pas le choix, mais aujourd’hui nous avons une chance de nous en sortir sans violence, alors nous ferons cela.

_ Ce n’est pas toi qui commande garce, tu n’as pas la force pour me dire ce que je dois faire ou non.

_ Pas la force ? Qui a récupéré la dragon ball de Tortue génial pendant que monsieur était allongé sur le sol ? Qui a empêché Yamcha et Plume de nous dérober nos dragon ball pendant que monsieur était encore allongé sur le sol ? Qui t’a guéri ? Qui a achevé Hasky alors qu’elle allait utiliser les dragon ball pour elle ?

Kakarotto rougit de colère, elle avait raison et cela le rendait fou de rage.

_ La première fois que je t’ai vu, ma première réaction fut de vouloir te tuer Bulma, ne me fais pas regretté de ne pas l’avoir fait.

_ Tu… tu n’es qu’un sale gosse. Crèves si tu le veux, moi j’abandonne.

_ Je ne combats plus non plus, annonça Pilaf.

_ Lâches.

Kakarotto se retourna vers Tao.

_ C’est entre toi et moi maintenant.

_ Ce sera avec plaisir gamin mais tu devras patienter, je dois d’abord parler avec le général.

Au loin l’armée s’approchait du château. Les Tanks et les autres véhicules s’alignèrent autour de l’édifice. Et dans le ciel, trois chasseurs apparurent, se dirigeant vers leur position.

_ Les voilà qui arrivent.

_ Je n’attendrais pas longtemps Tao, sois bref.

_ Tu attendras et tu te tairas, ensuite nous combattrons puisque tu tiens tant à mourir.

Les trois avions atterrirent et leurs pilotes s’approchèrent prudemment du chasseur de prime.

_ Vous êtes le mercenaire ?, demanda l’un d’eux.

C’était un tigre qui semblait être le chef du petit groupe.

_ C’est exact.

_ Je suis le colonel Yellow, et eux qui sont-ils ?

Il indiqua Pilaf, Bulma et Kakarotto, les sourcils froncés.

_ Ce n’est pas important, pas pour le moment.

Yellow les regarda avec méfiance puis il finit par se détourner d’eux.

_ Avez-vous réussi votre mission ?

Tao grinça des dents.

_ J’ai échoué, avoua-t-il. Mais je demande paiement pour tuer les responsables de cet échec.

Yellow eut une réaction particulière, son regard soulignait une profonde et grandissante panique mais dès qu’il parla son ton fut assez neutre et dénué de tout ce qui pourrait indiquer l’état dans lequel il se trouvait actuellement. Il se contrôlait plutôt bien mais c’était évident, pour lui aussi l’échec de Tao était une mauvaise nouvelle, sans doute parce qu’il allait devoir l’annoncer lui-même au général Red.

_ Le général refusera, il tuera lui-même les responsables. Je crains que votre collaboration avec l’armée du Ruban Rouge ne s’arrête là.

Le chasseur de prime serra les poings.

_ C’est bien regrettable, articula-t-il les dents serrées.

Yellow prit son communicateur et informa ses supérieurs de la situation. La conversation ne dura pas longtemps mais le saiyan avait bien du mal à attendre.

_ J’ai eu le général, annonça Yellow.

_ Et qu’a-t-il dit ?, demanda le mercenaire.

_ Il…il est très en colère.

Au loin les tanks firent abondamment feu sur le château de Pilaf.

_ Que font-ils ?, hurla le petit être.

_ Est-ce…? Commença Yellow.

_ C’est Pilaf oui, affirma Tao.

Pilaf prit immédiatement son envol, droit vers l’armée qui canardait sa demeure.

_ Il est lourdement armé, lança Tao, il va faire beaucoup de dégâts.

_ Nos tanks n’en feront qu’une bouchée, assura le tigre. Indiquez-moi vos responsables.

Tao dirigea son pouce derrière son dos. Bulma et Kakarotto se préparèrent à toutes éventualités.

_ C’est une blague ?, demanda Yellow.

_ Ne vous fiez pas aux apparences, la petite dit vouloir négocier. Pour le garçon je veux bien m’en occuper gratuitement puisque vous refusez de payer mais je vous préviens, je ne suis pas un des vulgaires laquais du général. Qu’il essaie de me sanctionner pour mon échec et je le tuerais lui, vous et toute votre foutue armée.

Yellow acquiesça en déglutissant bruyamment et alla vers Bulma pendant que Tao s’approchait de Kakarotto.

_ Alors petit, tu veux qu’on livre de nouveau bataille.

_ Tu es mal en point et moi beaucoup plus puissant qu’il y a peu, ce combat sera gagné d’avance.

_ Tu m’as l’air sure de toi petit, il n’y que des fous pour se persuader de pouvoir me vaincre.

_ Tu parles trop, et tu ne fais rien, ramènes toi.

Tao sourit, et se prépara au combat. Une seconde après s’être positionné pour se défendre le saiyan se jetait déjà sur lui et le coup qui vint fut étrangement bien trop rapide.


_ Négociations hein ? Héhéhé, alors gamine qu’est-ce que tu nous veux exactement. J’aimerais bien savoir quelle stupidité tu veux me faire avaler pour ne pas mourir.

_ Je ne suis pas venu ici par hasard monsieur, j’ai à ma disposition un radar de dragon ball, c’est ce qui m’a permis de me lancer dans cette quête, et ce radar croyez le bien est le plus performant de toute la planète.

Yellow se caressa le menton, pesant le pour et le contre.

_ Je ne peux plus le vérifier mais on ne sait jamais, si ce que tu dis est vrai alors dans un an mon maitre sera le seigneur de cette planète. C’est bon je te laisse vivre, passes moi le radar et fou le camp.

_ Tetete, je suis peut-être jeune mais pas idiote, d’abord je veux une garanti.

_ Qu’est-ce qui me garantit moi que ton radar ce n’est pas du pipo ?

_ Je suis Bulma Brief, la petite fille de génie de mon cher et célèbre papa, le créateur de la Capsule Corporation rien que ça. Ce radar n’est qu’une broutille comparée à ce que je pourrais inventer. Vous êtes sûr de vouloir vous en passer ?

_ Ok ça me va, au moins si tu dis n’importe quoi on saura où te retrouver, héhé.

Bulma se figea l’espace d’une seconde, quelle idiote, elle mettait ses parents en danger. Elle n’avait plus qu’à espérer que le colonel se contenterait de prendre le radar et de leur foutre la paix.

_ Je veux ressortir vivante de cette histoire, dit-elle, alors si vous voulez le radar, massacrez Tao Paï Paï, et moi et le garçon qui combat avec lui, nous partirons sans ravage.

_ Tao ?!!! Plus facile à dire qu’à faire.

Yellow partit un peu plus loin communiquer avec le général, laissant Bulma sous la bonne surveillance de ses deux hommes. Quand il revint, il avait l’air complètement décomposé.

_ Le général m’a ordonné de tuer Tao Paï Paï.

_ Super, s’exclama Bulma, combien d’hommes envoie-t-il ?

De la sueur coulait le long de la fourrure du tigre, il s’essuya le front et sortit son gun gros calibre.

_ Seulement moi, et mes deux hommes.

Puis il tira, en plein dans le mercenaire.

[Au château de Pilaf]

Oolon resta bien à l’abri, la main serrant la poignée de son revolver. A ses côtés, Shura se préparait à accueillir les soldats de Red, son épée tranchante prête à décapiter des têtes, à découper des bras ou à transpercer des cœurs. Le cochon n’était pas de ce monde-là, violence, guerre, tout ça pour quoi ? Pour des dragon ball d’ores et déjà utilisées, parce qu’un petit tyran déferlait sa colère sur un autre petit tyran. Si l’idée d’être un grand monsieur sous le règne de Pilaf lui plaisait, sa fidélité n’allait pas jusqu’à combattre pour lui ou à ses côtés. Mais avait-il le choix ?
Une pierre tomba non loin de lui, le château n’était déjà qu’un champ de ruines et ils se cachaient tous parmi elles, tentant de tuer le plus d’ennemis possibles.

_ Mai, hurla Pilaf, ils avancent de plus en plus, qu’est-ce qui se passe ?

_ Tous nos systèmes de sécurités sont hs, tous les robots ont rendu l’âme, il ne reste plus que nous.

Un soldat passa non loin de Pilaf, qui s’empara de l’homme pour l’écraser de ses poings de métal et le déchirer en deux, une marre de tripes s’échappa du cadavre pour atterrir sur d’autres soldats, qui choqués, ne virent pas le poing de la machine venir. Écrabouillés, oui c’était le mot. Oolon vomit tout son déjeuner sur le sol, les jambes tremblantes. Pilaf ne semblait pas plus à l’aise que lui, derrière le dôme transparent de son exosquelette, on pouvait voir un visage plus pâle encore que son tain habituel.

_ C’est… c’est dégueulasse, affirma Shura en retenant sa nausée.

_ Certes mais nécessaire, assura Pilaf.

Il envoya un missile droit sur un tank, qui avait quitté la formation pour rejoindre les ruines. Celui explosa intégralement.

_ Les véhicules commencent à avancer, cria Oolon, il faut s’échapper.

_ La ferme cochon, si on pouvait s’échapper je l’aurais déjà fait depuis longtemps, il faut trouver une autre solution.

[Plus loin]

Tao avait l’occasion d’en finir, trop confiant le garçon avait baissé sa garde et un Dodompa suffirait à lui faire mordre la poussière une bonne fois pour toute. Il devait bien l’avouer sa puissance avait augmenté de façon spectaculaire, mais il manquait d’expérience et d’enseignement, face à un maître du combat tel que lui, il n’avait aucune chance.
Il se prépara à frapper, à donner le coup de grâce, mais un projectile exposa sur son crâne, le déstabilisant complètement. Un temps suffisant pour que le saiyan ne lui envoie son poing droit dans la face.
Il entendit d’autres tirs se diriger vers lui, et vérifia sa provenance. Comme il s’en doutait la gamine s’était de nouveau armée d’un fusil, mais pas seulement. Yellow et ses hommes l’avaient pris pour cible.

_ Qu’est-ce que vous faites bande d’incapables ?

_ Désolé mercenaire, répondit Yellow, ce sont les ordres.

Le colonel s’empara d’une grenade et la lança droit sur le chasseur de prime. Tao esquiva de nouveau, s’approcha à grande vitesse des assaillants et eut le temps de massacrer un soldat en lui éclatant la cervelle avant que le garçon ne le coupe dans son élan en le frappant de nouveau.
Tao éclata de rire.

_ Tu auras beau t’allier avec qui tu veux gamin dit-il à l’adresse de Kakarotto. Tu ne m’auras pas.

Le saiyan sourit, le soleil s’était définitivement couché et le vent emportait les nuages, laissant apparaitre le satellite lunaire. Les yeux du garçon brillèrent comme deux diamants, son sourire se fit plus sauvage, ses dents devinrent pointues et acérées et les poils de sa queue s’hérissèrent.

_ Je crois bien que cette foi, dit-il alors que sa voix devint roque et caverneuse, je vais te détruire.

Ce qui, il y a quelques secondes, était un garçon, devint un gigantesque gorille. Et son poing immense s’écrasa sur le mercenaire qui, impuissant, fut pulvérisé par la force du monstre.

_ JE SUIS INVINCIBLE, hurla le gorille, INVINNNNNCIBLE.
Dernière édition par Satan sama le Jeu Jan 24, 2013 16:31, édité 1 fois.
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Re: Kakarotto

Messagepar Pensyves le Jeu Jan 24, 2013 16:28

et bien, ton chapitre tombe à point pour me faire procrastiner ^^ . Pauvre pilaf, il fini decidemment toujours de la même façon son chateau .... En tout cas tao est une crêpe du moins je l'espère !
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Re: Kakarotto

Messagepar Satan sama le Mer Jan 30, 2013 19:57

Chapitre 9: Une école renaît, une autre s’éteint.



Il n’y avait pas de mot pour décrire un tel massacre, le combat dura toute une nuit. Peu importe le camp auquel on appartenait, la vrai menace c’était le gorille, monstre de destruction qui ne semblait vouloir qu’une seule chose, tuer tout ce qui bouge autour de lui. Il était incontrôlable, irraisonnable mais surtout, et il l’avait hurlé lui-même, il était invincible.
Tao fut le premier d’une longue liste de cadavres. Il avait résisté, de toute sa force. Oh oui une sacré résistance face à une telle menace, mais ça n’avait duré guère que quelques secondes, la force était-elle que son corps tout entier fut écrasé par cette masse musculaire des plus stupéfiantes.
Lorsque Yellow avait vu cette terrible transformation, il s’était réfugié dans son chasseur, avec le dernier de ses soldats. Les deux pilotes assaillirent le gorille qui, fou de rage, déferla sa colère sur tout ce qui passait à sa portée.
Les tanks mitraillèrent la bête, mais Kakarotto ne sentait rien, rien de plus que quelques picotements gênant. Ses poings écrasèrent tous les véhicules par dizaine, et les soldats ne résistèrent pas plus longtemps. Pire, le gorille déclencha de terribles déflagrations, son énergie se déversant de sa mâchoire pleine de crocs, dans laquelle il engouffrait parfois quelques malchanceux.
Si le ruban rouge se faisait littéralement massacré d’autres avaient déjà prévu un audacieux plan d’attaque.
Grandissant parmi les ruines un deuxième gorille, tout aussi terrifiant que l’autre défia le saiyan. Mais ce n’était qu’une diversion. Perturbé Kakarotto ne vit pas l’obstacle arrivé, une rafale de missiles lui martelèrent la peau. A terre, Shura lui planta son sabre dans son pied velu. Celui-là ne s’en sortirait pas, son poing s’écrasa sur le ridicule canidé, il n’en restait rien. Puis ce fut au tour de Pilaf, le monstre l’attrapa. Coincé entre ses doigts le petit seigneur ne put rien faire mais il tenta tout de même le tout pour le tout, il usa de tout son attirail d’un coup. Le singe fut blessé à la main mais de l’autre il acheva le robot de métal en le broyant comme une vulgaire canette de soda.
L’autre gorille avait disparu. Kakarotto ne tenta pas de le rechercher il revint sur les tanks qui se démenaient pour le blesser. Et ça marchait, des entailles, certaines plus profondes que d’autres, commençaient à se former, et l’odeur du poil brûlé emplissait l’air. Pendant que les derniers soldats du ruban rouge tentaient d’abattre le singe, le général Red et quelques hommes partirent en retraite et fuirent à bord de jets, laissant derrière eux ceux qui les couvraient.
Quand plus rien de vivant ne résidait sur la terre ferme, le gorille tenta de détruire les deux chasseurs, mais les pilotes étaient habiles et évitaient toutes les attaques du monstre.
Désespéré celui escalada la dernière tour du château de Pilaf tenant encore debout. Il tenta à cette hauteur de s’emparer des assaillants, et il y parvint enfin.
Sa main écrasa le premier appareil, tandis que l’autre prenait la fuite. La bataille était presque finie, seuls quelques hommes, blessés et fatigués subsistaient, et il y avait Bulma.
Kakarotto la remarqua. La créature qu’il était devenu était ni plus ni moins l’éveil de ses instincts les plus brutaux. Ses envies les plus violentes qui soient, pouvaient être exécutées sans qu’aucune réflexion ou même la raison ne retienne n’importe lequel de ses gestes. Il se souvint, la première fois qu’il vit cette fille, elle qui avait réveillé la bête sauvage mais qui l’avait de nouveau adoucis, comme son grand père avant elle. Une garce prétentieuse qui le ralentissait dans sa quête de puissance et qui le freinait pour son objectif premier, détruire, tuer chaque membre de cette planète et attendre, attendre sa vrai famille, sa race, une race de guerriers.
Mais malgré tout, un autre sentiment persistait, un sentiment particulier, rien de bien conséquent, ni très important, pas de l’amour non, pas de la compassion, juste l’envie, aussi stupide que cela pouvait lui paraître, juste l’envie de la laisser vivre.
Pourquoi ? Une question pleine de bon sens mais à laquelle il ne pouvait répondre ni dans son état, ni dans un autre. L’humanité était une perversion, et on l’avait perverti. C’était inévitable à présent.
Il prit délicatement la jeune femme qui criait comme si on l’égorgeait vive. Puis il la posa délicatement à l’abri entre deux pans de murs solides.
Après quoi il se tourna vers les survivants et il déchaîna toute sa puissance. Il déclencha un massacre sans précédent. Et il y prenait un malin plaisir.

[Le jour venu]

Silver n’avait jamais connu pareille bataille auparavant. Son expérience se résumait à quelques accrocs avec les autorités du roi, ou alors de courts combats contre d’autres clans qui ne faisaient généralement pas long feu. Parfois même ils durent combattre tout un troupeau de prédateurs reptiliens, le genre de dinosaures capable de vous avaler d’une seule traite. Mais ces monstres-là n’étaient rien comparés à ce qu’il vit lui. D’ailleurs il ne fut pas totalement sûr d’avoir bien vu ce qui s’était réellement passé. La scène était totalement surréaliste, un gorille grandit au loin et s’attaqua à leurs chars, un autre grandit parmi les ruines pour disparaître quelques secondes plus tard, comme envolé. Ça n’avait aucun sens, il avait déjà pensé à un plan de Pilaf mais il l’avait vu combattre la créature. Non c’était autre chose, quelque chose de particulier et de jamais vu, le genre de truc qu’il n’avait pas envie de revoir.
A la recherche d’éventuels survivants Silver parcourut le champ de ruine, tenant son bras blessé.
Par miracle quelqu’un marchait vers lui, secouant un foulard rouge. C’était un de ses hommes. Un tir retentit soudain et la cervelle du soldat explosa. Silver sortit son revolver et chercha le tueur.

_ Poses ton arme.

Silver se retourna pour se retrouver nez à nez avec une jeune fille aux cheveux bleus. Il braqua lui aussi son arme vers elle.

_ Poses la tienne gamine.

Bulma ne sourcilla pas.

_ L’homme que tu as tué était désarmé, cria Silver, inoffensif.

_ Je n’ai pas tué cet homme, répliqua-t-elle, je pensais que c’était vous.

_ Mains en l’air, tous les deux.

Silver se retourna vers la nouvelle venue. Une femme aux cheveux noirs, habillée comme une militaire, mais aucune chance qu’elle soit du Ruban Rouge. La seule femme tolérée était Violet, et elle était la fille d’un ancien haut gradé décédé.

_ Qui es-tu ?, demanda Silver, en sortant rapidement un autre pistolet pour le braquer sur elle.

_ Un agent de Pilaf, dit-elle.

_ Autant dire l’ennemi, ajouta Silver. Écoutes ça peut très bien se passer, ou ça peut finir en bain de sang. On est tous les trois survivants d’un véritable massacre. Ce serait dommage de s’entre-tuer après avoir survécu à tout ça.

Le capitaine Silver se tourna vers Bulma.

_ Qu’est-ce que tu en penses gamine, t’es d’accord avoir moi ?

Bulma acquiesça sans dire un mot.

_ Ok. On recule tous ensemble, ordonna Mai. Je garde mon arme en joue. Dès que nous nous perdons de vue, chacun s’en va loin d’ici.

Silver ne voyait rien à y redire, il n’avait aucune envie de rester dans le coin et il avait un rapport à transmettre. Ses femmes ne l’intéressaient pas et il ne se risquerait pas à s’attaquer à elles.
Doucement les trois survivants reculèrent, et reculèrent encore, puis ils ne se virent plus et allèrent chacun de leur côté.
Bulma s’affala à côté du corps immobile de Kakarotto, le garçon respirait à peine mais il vivait encore. Elle avait eu de la chance de le trouver là et dans sa forme humaine. Après quelques minutes le saiyan parvint à ouvrir les yeux.

_ Tu es en vie, dit-il en souriant.

_ J’ai bien cru que tu allais me tuer.

_ Ce n’était pas vraiment moi, mais…. il y a avait un peu de moi quand même.

_ Que va-t-on faire maintenant ?

Kakarotto se redressa délicatement, aidé par Bulma.

_ Nos chemins vont devoir se séparer, je dois m’entraîner, m’entraîner sérieusement. Et surtout m’assurer que personne, plus jamais personne sur cette planète ne puisse un jour me dépasser.

[Des mois passèrent]

D’un côté Tortue Géniale regrettait amèrement son ancien train de vie, calme, sans mauvaises surprises, ni bonnes d’ailleurs, une vie simple, tranquille. Ce qui devait se profiler devant lui c’était une vie très longue, voir éternelle, sur son île, en homme apaisé et heureux de sa solitude reposante.
Mais d’un autre côté, nul ne pouvait subsister bien longtemps contre l’ennui et même si il se serait bien passé de quelques évènements, le vieux maître était heureux de se rendre de nouveau utile. Il se sentait, de plus, l’obligation de former une nouvelle génération, un rôle qui aurait dû incomber à ses élèves, mais les deux hommes étaient décédés, Gyūmaō, massacré par le garçon à la queue de singe, et Son Gohan certainement de la même façon. Muten savait que son vieil ami s’afférait à élever un enfant à problèmes, celui qu’il aimait appeler son petit-fils, mais le vieux maître était loin d’imaginer que ce gosse tuerait Gohan. Ce qui l’avait surpris c’est que son ancien élève avait été enterré convenablement, près de sa maison. Son meurtrier avait un tant soit peu de respect pour lui, ce qui renforçait l’hypothèse que ce soit le garçon qui ait accompli cet acte impardonnable.
Quelle tristesse.
C’est pour ça qu’il prit deux nouveaux élèves, en fait il y en avait trois mais à ce dernier il avait confié une mission bien particulière pour gagner sa place. Les élèves du temple Oorin n’étaient pas réputés pour être de bons gars et en règle générale l’ermite n’allait jamais au-delà de deux apprentis mais le monde changeait et il nécessitait de plus en plus de jeunes guerriers courageux pour le protéger.
Aussi lui avait-il offert sa chance, et Krillin avait une particularité bien à lui, un caractère difficile certes, mais une ingéniosité redoutable quoi que mêlé de perfidie. Mais bon, Tortue Géniale avait aussi ses défauts et il n’en avait même plus honte.
Sa mission était simple. Mais elle fut très difficile pour Yamcha et Chichi, le premier ne supportant pas le contact féminin, la deuxième n’étant pas très emballée par la demande quelque peu perverse du vieil ermite. Il lui fallait une femme, une jolie fille, assez jeune, dans la vingtaine, sans autres critères si ce n’est une grande beauté. Krillin avait bien tenté quelques fourberies mais aucune jolie fille du coin n’était assez folle pour aller vivre sur une île avec un vieillard douteux.
Aussi décida-t-il d’aller chercher plus loin, il existait une très célèbre amatrice en arts martiaux qui était devenu redoutable lors de ses combats grâce à ses charmes, déstabilisant tous ses adversaires masculins et étant généralement à la hauteur des combattants de l’autre sexe. Malgré une force un tout petit peu au-dessus de la moyenne, sa puissance lui faisait défaut. Et Krillin allait alors lui proposer un alléchant contrat, vivre sur île pendant quelques temps en échange de quoi le grand maître de l’école de la Tortue lui donnerait quelques cours. Une bénédiction pour elle, comme lui d’ailleurs. C’était ainsi que krillin gagna sa place.
Après que Muten les ait évalués, ils partirent s’entraîner sur une autre île. Oh ils ne s’attendaient à un entrainement de la sorte, certainement pas mais ils s’y habituèrent et cessèrent bien vite de rechigner. Le plus difficile fut pour Yamcha cependant, malgré les terribles épreuves comme celle avec le requin et le tyrannosaure ou bien les taches les plus usantes et les plus épuisantes, c’est Lanfan qu’il redoutait le plus et il n’eut pas d’autres choix de se confronter à elle pour se débarrasser de sa phobie.
C’est nue qu’elle combattit avec, devant le regard horrifié du bandit et celui plus intéressé de Muten Roshi. Quelle belle journée ce fut. Enfin pas pour tout le monde, Chichi restait inconsolable et toujours aussi morose. La mort de son père avait achevé brutalement son enfance, l’engouffrant dans une terrible et douloureuse réalité. Celle d’un monde imparfait et qui le resterait à jamais.
C’était ainsi. Elle s’entraînait toujours avec la hache du roi lorsqu’elle en avait le temps, abattant des arbres, brisant des rochers avec le redoutable fer de l’arme. Sa rage, sa douleur, la rendait plus forte et plus déterminée encore que les autres. Mais elle ne songeait qu’à la vengeance et ce n’était pas ce à quoi son école aspirait. Ce genre de sentiment était une spécificité de l’école de Tsuru Sennin, comme la prétention de krillin illustrait très bien l’ancien établissement dans lequel il s’entraînait.
Heureusement, la mentalité de Yamcha changeait rapidement, du bandit il ne restait presque rien. C’était un jeune homme très respectueux, certes un peu vulgaire avec krillin mais à juste titre.
C’était quelqu’un de bien. La nouvelle génération allait sans doute faire parler d’elle.




_ Qui va là ?

_ Je suis bien au temple Oorin ?

_ Oh là garçon, personne ne peut monter les marches de notre temple sans notre permission, fais demi-tour et on évitera de te faire du mal.

Kakarotto se gratta le crâne. Il s’était entraîné un petit bout de temps et avait acquis un niveau bien au-dessus de sa puissance originale, malgré tout l’idée de tuer tout potentiel adversaire lui était restée dans la tête. Il ne pouvait pas se permettre de laisser des gens s’entraîner durement dans des écoles et même si ça semblait surréaliste, devenir assez puissants pour qu’ensemble ils puissent le vaincre. Tout extraordinaire soit-il, il ne pouvait pas résister à trois combattants de la carrure de Tao Paï Paï.

_ Je veux juste savoir si votre maître est présent ?

_ Le grand Oorin n’a pas envie de recevoir des morveux dans ton genre alors dégages.

_ C’est le nom de votre chef ?

_ C’est un titre, inculte, personne ne connait les noms des Grands Maîtres du temple, tout le monde le sait dans la région. Et tout le monde sait aussi qu’il n’est pas bon de nous faire perdre notre temps, fous moi le camp et en vitesse.

Kakarotto empoigna l’insolant et lui brisa la nuque d’un coup sec.

_ J’hésitais à en arriver là, mais finalement vous ne serez pas une grande perte.

Un deuxième élève de l’école qui surveillait l’entrée avec le récent cadavre, parvint à atteindre la cloche et à sonner l’alerte avant que le saiyan ne le tue de la même façon.
Aussitôt des rangs entiers de chauves habillés de toges jaunes sortirent de l’édifice pour lui faire face.
Les quelques courageux qui s’engagèrent en premier dans le combat furent immédiatement massacrés, les os brisés, et le corps transpercé.

_ QUE SE PASSE-T-IL ?

La voix dégageait une force surprenante, aussitôt tout le monde se tut et Kakarotto prit le temps de regarder le nouveau venu avant de reprendre son génocide.

_ Maître, dit l’un d’eux, ce fou a tué plusieurs des nôtres.

_ Depuis quand des gamins viennent faire leur loi dans mon temple, continua l’homme en s’avançant vers Kakarotto.

C’était un véritable géant, musclé sur tout le corps. Une barbe longue et noire qui descendait jusqu’au torse, cachait le bas de son visage. Ses yeux étaient sombres et son crâne chauve et marqué de points, comme tous ses élèves.

_ C’est toi le grand Oorin ?, demanda Kakarotto lorsque celui-ci fut assez près.

_ Lui-même, d’habitude on s’en prend pas aux gosses mais nous ferons exception cette foi. Tu n’aurais jamais dû venir ici meurtrier.

_ Et vous, vous auriez dû bien vous cacher.

Le poing de Kakarotto partit à grande vitesse mais il rencontra un peu plus de résistance que pour les élèves du temple, le maitre était plus solide c’était certain, son bras n’avait pas transpercé l’homme mais celui-ci fut éjecter quelque mètres plus loin, une douleur incommensurable lui saisissant l’estomac.

_ Attaquez le, hurla-t-il en essayant de se relever. Tuez-moi cet imbécile.

Tous les élèves se jetèrent sur lui comme un seul homme. Kakarotto fut un moment déstabilisé, peu habitué à affronter autant d’adversaires il prit quelques coups mais la différence de puissance était telle que très vite le saiyan prit le dessus et terrassa la majorité d’entre eux. En une minute de combat, il ne restait que dix membres de l’école, certains gravement blessés.
C’était aussi les meilleurs, Kakarotto avait ressenti quelque uns de leurs assauts. Intelligents ils se réfugièrent prestement dans le temple, dans l’espoir de trouver refuge. Seul restait le grand Oorin, toujours allongé et incapable de bouger.

_ Tu es un monstre, hurla celui-ci.

_ Oui c’est vrai, surtout la nuit à vrai dire, lorsque la lune est pleine et que je grandis jusqu’à être plus haut que toi.

_ Qu’est-ce que tu racontes ?

_ Ça n’a pas d’importance.

Le saiyan dirigea son regard vers le palais.

_ Faisons un peu de ménage, dit-il avec un sourire.

Le maître du temple eut bien failli faire une crise cardiaque lorsqu’il vit un rayon bleu, dantesque flux d’énergie, s’abattre sur son temple sacré.

_ Que ? Le Kamehameha.

_ Oui, je crois que les ruines ne viendront pas à bout de tes derniers élèves, je vais devoir en finir.

Enfin le géant parvint à se mettre debout, les yeux plein de rage et les dents serrées.

_ Comment connais tu cette technique ?, grogna-t-il.

_ Mon grand-père t’expliquera.

Le saiyan mit fin aux jours du grand homme en lui envoyant une sphère d’énergie. Les disciples étaient déjà là, témoins de la scène.

_ Le maître est mort, le gamin est trop fort pour nous.

_ On a plus le choix, il faut utiliser la technique du Grand Oorin.

_ Non, on ne la maîtrise pas assez, on perdrait beaucoup trop d’énergie.

_ C’est ça où nous mourrons tous de toute façon.

_ Alors allons y.

Kakarotto sourit de plus bel, ces faiblards préparaient quelque chose, mais évidemment rien qu’il ne pourrait craindre. Peut-être qu’il avait un peu trop surestimé les terriens, à présent il les surpassait complètement. Malgré tout le souvenir douloureux de sa défaite contre Tortue Géniale et les raclés qu’il avait subi de la part de Tao et de Gyūmaō lui rappela bien vite qu’il valait mieux surestimer que sous-estimer. Après tout, ces gars pouvaient s’entraîner, devenir plus fort, apprendre des techniques mortelles, et en s’associant, ils pourraient devenir des nuisances à sa domination.
Les mains des dix combattant s’étaient levées vers le ciel, et une aura dorée entourait leur silhouette. C’était un spectacle qui pouvait faire peur mais certainement pas à un saiyan.
Puis leurs bras brillèrent plus encore, impressionnante maîtrise d’énergie, mais dans une forme particulière, Kakarotto n’avait jamais rien vu de tel.
Enfin ils tranchèrent vivement l’aire et 10 arcs couleur or s’abattirent sur Kakarotto. Sans aucun effet.

_ Imp…impossible, hurla un d’entre eux, le Kienzan n’a pas fonctionné.

_ Cette techniques peut tout découper, pierre, tronc, comment a-t-il pu résister ?

_ A croire qu’il est fait de fer, grogna un autre. Fuyons.

Mais il était trop tard pour fuir, le saiyan les avait déjà rejoint et il les tua tous jusqu’au dernier. Une école entière avait disparu, première victime d’un génocide qui s’annonçait dévastateur.
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Satan sama
 
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