Kakarotto

[Satan sama]

Seulement cent soldats, celui qui m’a vaincu n’en ferait qu’une couchée

encore une coquille (tu m'en laisses une par chapitre?)

Décidément ^^ Merci de m'avoir prévenu.

Chapitre 14 : A l’approche du grand jour.


_ Qu’as-tu fais ?

Le cœur de Tortue Géniale s’était littéralement soulevé. Il savait Tsuru perfide, cruel, mais qu’il ose s’en prendre directement à ses apprentis juste parce qu’il était en colère ça le surpassait complètement. Son cas empirait d’année en année. Daimao l’avait définitivement perverti, c’était une évidence à présent.
Yamcha sortit de la maison, Krillin dans les bras. Le vieux maitre se précipita sur le jeune homme, sans se préoccuper de Tsuru.
Grace à Dieu il n’était pas mort mais tout de même gravement blessé à la jambe. Le vieux maître reporta son attention sur son ennemi de toujours et le regarda tristement.

_ Tu ferais honte à notre maître.

Tsuru sentit son cœur se briser. Des paroles aussi douloureuses, même pour un homme tel que lui, n’auraient jamais dû être prononcées.

_ Sa bonté l’aura tué, et la tienne te tuera aussi.

_ Tu as été trop loin cette foi, tu sais que je ne laisserais pas passer ça.

_ Et alors quoi ? Tu comptes me livrer au Roi ?, tu as déjà eu l’occasion de le faire mais tu n’en as jamais eu le courage. Notre rivalité est légendaire Muten, elle ne se règlera qu’entre ton école et la mienne. Cette affaire ne concerne que nous et nos apprentis.

_ Tu veux me déclarer la guerre ? Tu veux t’en prendre aux miens, soit, le tournoi d’art martiaux a lieu dans deux jours, amènes y tes apprentis et nous verrons lequel des deux surpasse l’autre.

_ Un défis ?!, faisons ça correctement alors, ton apprenti est blessé, il ne pourra jamais participer au tournoi à temps, nous nous reverrons au tournoi suivant. J’espère pour toi qu’ils seront près.

Tortue Géniale pointa sa canne vers Tsuru, l’ai menaçant.

_ Ils le seront. D’ici là, pars de chez moi, et ne reviens plus jamais.

Tsuru ne resta pas plus longtemps. Il partit, un sourire plein de malice aux lèvres.

_ Ça va aller maître ?, demanda Lanfan en lui serrant l’épaule.

_ Allons emmener Krillin à l’hôpital. Yamcha, toi et Chichi vous allez briller lors de ce tournoi, un de vous gagnera et je prouverais à cette crapule que je suis un bon professeur. Puis dans quelques années nos écoles se confronteront, et lorsque nous gagnerons, Tsuru sera fini et il purgera une peine bien méritée dans les cellules les plus solides du Roi.


[Deux jours plus tard dans un lieu sacré et reculé, loin dans le ciel]

Sur Terre comme sur toutes autres planètes ou du moins la plupart, un Dieu était chargé de protéger les siens. Généralement la population de chaque monde qui disposait de cet ange gardien, ignorait tout de lui, jusqu’à son existence. Parfois les gens supposaient qu’un être supérieur existait, qu’il veillait sur eux en les regardant depuis les nuages, certains même inventaient des livres sacrés, se faisaient appeler guides pour prêcher la bonne parole du Tout Puissant mais très souvent aucun ne savait de quoi il était vraiment question.
Car aucun Dieu à la charge d’une planète n’était ce que les gens aimaient appeler le créateur. Aucun Dieu ou presque ne l’était pour l’éternité.
On ne naissait pas Dieu, aucun n’existait depuis toujours. Non il s’agissait d’êtres d’exception choisis pour leur sagesse, pour leur grande force et une grande connaissance de leur planète.
Les Dieux se succèdent, tel des rois, mais ils ne sont pas là pour régner. Non les Dieux observent, les Dieux ne gouvernent pas mais sa parole vaut bien plus que celle de toutes les autres. Et son autorité, quand elle s’exerce, ne peut être refusée, ou contournée. Car elle a valeur divine.
Les Dieux se cachent et n’apparaissent pas devant les hommes. Ils n’agissent que lorsqu’une situation gravissime apparait. Si ils abusent de leur pouvoir, que ce soit pour sauver l’homme ou pour le détruire un Dieu s’attire la colère de ses prédécesseurs qui même morts, veillent à jamais sur leur monde et refusent qu’un des leurs ne se détache des traditions et des règles dictées depuis la nuit des temps.
En fait un Dieu n’a le droit d’agir que quand l’ensemble de sa population est en danger et jamais pour une autre raison. Même si un génocide se déclare, même si une guerre tue par milliers. Lorsque les hommes s’entretuent, il doit les laisser faire car c’est de leur ressort et de leur responsabilité.
Mais quand c’est autre chose, quand une menace bien plus grande plane et qu’un étranger vient imposer sa loi sur un monde qui ne lui appartient pas, seulement dans de ce genre de cas, un Dieu peut agir et doit agir.

_ Le tournoi aurait dut être annulé, grogna Kami Sama, il est clair que cet enfant cherche à tuer tous les combattants de cette planète. Avec le nombre de guerriers présents au championnat et si le garçon est aussi fort que je l’estime, un massacre se prépare. Un massacre dont il ressortira vainqueur. Je ne peux pas laisser faire ça.

Popo grimaça, devinant où voulait en venir Kami Sama. Le vieux serviteur avait connu biens des dieux, et beaucoup s’étaient laissé tenter par une intervention lorsqu’ils jugeaient la situation intenable. Et ils avaient vu les anciens Dieux se déchaîner sur eux.

_ Maître, vous ne pouvez pas intervenir. Les terriens doivent se défendre seuls. Les dragon ball sont déjà une aide suffisante dont ils doivent se contenter.

_ Pour eux ce n’est plus qu’une légende.

Kami Sama se grata le front, de ses ongles crochus il parcourut le long de ses rides, ça l’aidait à réfléchir.

_ Cette foi la situation exige ma protection, l’enfant n’est pas entièrement humain et il tue par milliers.

_ Red aussi tue, et peut-être qu’il a plus de sang sur les bras que Kakarotto. Ce petit est juste un nouveau tyran, comme il y’en a eu tant d’autres, la Terre saura y survivre.

Kami Sama acquiesça, Popo parlait peu mais lorsqu’il donnait son point de vue il n’était jamais très loin de la vérité.

_ Il y a cette fille, un espoir encore inconnu, et qui a côtoyé le monstre. Mais elle aime le garçon. Elle le considère comme un ami proche. Pourtant elle connait l’existence des dragon ball et pourrait les utiliser contre lui. Il suffirait… il suffirait de la ramener à la raison.

_ À quoi pensez-vous ?

_ Je ne peux peut-être pas intervenir directement, mais toi si.

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Les présélections du tournoi étaient truffées de matchs très courts. Les plus faibles se faisaient très vites éliminés, les plus habiles parvenaient parfois à défaire les plus puissants. Mais au final à la fin de cette première partie de la compétition, il ne restait que les plus brillants pratiquants d’arts martiaux.
Les favoris ne décevaient généralement pas. Bactérie s’était très facilement qualifiée. Lanfan aussi, avec la même aisance mais pas avec les même armes.
Yamcha et Chichi de l’école de la Tortue eurent la chance de ne pas se confronter avant les derniers matchs du tournoi, leur prestation avait été phénoménale et leurs victoires souvent expéditives.
Certaines races sur Terre disposaient d’une force peu commune et de techniques incroyables. C’est donc sans surprise que Guilan, inconnu jusqu’à lors, s’était lui aussi qualifié.
Jacky Chun, malgré son grand âge, n’avait émis aucune difficulté à défaire ses adversaires. Aujourd’hui encore le vieillard intriguait beaucoup.
Malgré tout aucun tournoi ne se faisait sans son lot de surprises. Pamputt n’eut pas l’opportunité d’aller plus loin. Il avait été littéralement massacré par un agent du Ruban Rouge qui représentait la terrible armée lors du tournoi. Le président avait inexplicablement tolérer sa présence. Les journalistes soupçonnaient que celui-ci avait reçu des pressions mais cela importait peu, le président en charge du tournoi était la plus haute autorité lors de la compétition, même le Roi n’interférait pas.
Silver n’était pas l’officier le plus puissant de l’armée mais il était l’un des plus compétents et il avait reçu un excellent entrainement. Red voulait montrer à toute la planète qu’il surpassait tout le monde et dans tous les domaines. Le problème c’est que même si Silver ne s’avérait pas assez puissant, très peu de gens se risqueraient à battre le poulain du grand général Red, de peur de devoir le payer de leur vie.
La dernière surprise fut Nam, un inconnu, mal nourri et maigrichon, mais qui ne s’était pas une seule foi fait toucher par un adversaire. Un homme redoutable donc, malgré les apparences.
La compétition s’annonçait très rude cette année.
L’arbitre du tournoi regarda une nouvelle foi chacun des participants, Bactérie attendait patiemment plus loin, afin d’éviter d’intoxiquer les autres concurrents.

_ Les matchs ont donc été tous définis, Guilan contre Bactérie, Lanfan contre Chichi, Jacky Chun contre Silver et Nam contre Yamcha.

_Vous êtes près ?, demanda un moine.

Les participants acquiescèrent, tous plus excités les uns que les autres. A part peut-être Nam, qui restait parfaitement stoïque.

_ Très bien, nous allons donc commencer.


Quelques minutes plus tard, les spectateurs étaient à leur place, impatient de voir le tournoi commencer. L’excitation était à son comble, c’était un évènement extrêmement apprécié et qui existait depuis des années. Les gens payaient très cher leurs places et les autres restaient scotchés devant la télévision. Le premier match allait se montrer des plus intéressants. Bactérie était un sans-abri répugnant mais il était aussi réputé pour avoir une force impressionnante. Peut-être était-il même de force égale avec Guilan, la gargouille venue d’un pays lointain pour s’essayer au combat en tournoi.
Les deux adversaires s’avancèrent sur le ring, le public encourageant les deux hommes par des applaudissements. Indifférents à l’engouement des spectateurs, chacun des deux mastodontes se fixèrent avec haine. Du moins c’était le cas de Guilan, celui-ci doutait d’ailleurs que Bactérie puisse être assez intelligent pour ressentir un quelconque sentiment.
L’arbitre s’éclaircit la voix avant de donner le top départ en hurlant le plus fort possible.
Aussitôt Guilan arriva sur Bactérie le frappant de sa queue en plein dans les jambes. Déséquilibré, Bactérie tomba au sol et eut bien du mal à se relever. Profitant de la situation Guilan se jeta de nouveau sur lui mais cette fois son odorat ne put tenir face aux effluves insoutenables dégagés par l’homme à terre. Avec un grognement la gargouille alla se réfugier au plus près du bord du terrain.

_ C’est dégelasse, se plaignit-il.

Guilan vivait dans un coin paisible, loin de toute forme de pollution, au milieu des lacs et des forets. Hors Bactérie empestait les déchets citadins et les excréments de chiens. Dégouté Guilan cracha une matière gluante et malléable dans sa main, il la malaxa et la positionna sur ses narines. Puis il inspira profondément par la bouche et jeta un regard haineux à son adversaire, qui venait de se relever, un sourire béat aux lèvres. Avec un gloussement incompréhensible l’homme courut à toute vitesse vers le dragon qui prit immédiatement son envol. Une foi qu’il atteignit une distance raisonnable, Guilan se laissa tomber telle une pierre sur Bactérie, qui ne se défendit même pas. La gargouille frappa l’homme plusieurs fois de ses gigantesque points et continua de le battre de ses pieds et avec sa queue. Si Guilan ne se serait pas protéger de la sorte, la puanteur l’aurait sans doute assommé.
Finalement Bactérie comprit qu’il lui fallait réagir. Avec un grognement que Guilan imagina représenter de la colère, le sans-abri roula sur lui-même pour se dégager des assauts de la gargouille, se releva d’un bon et envoya une droite dans son museau. Le coup l’envoya bouler contre le sol.

_ Ça suffit, hurla Guilan en se remettant vite debout. Tu ne me toucheras plus avec tes salles pattes.

Guilan s’élança tel un tigre se jetant sur sa proie. Bactérie voulut l’accueillir avec son poing, mais avant le point d’impact Guilan opéra un salto aérien vers l’arrière, atterrit de ses deux pieds sur le sol et se projeta de nouveau vers le bas, fauchant Bactérie au niveau des jambes. Un affreux craquement se fit entendre. Le reptile venait de briser les deux jambes de l’homme.
La douleur fut telle que Bactérie s’évanouit et Guilan fut victorieux.

_ Beau match, lui dit Yamcha, alors qu’il sortait du ring. Mais tu aurais pu éviter de lui casser les jambes.

Le dragon approcha sa gueule du visage du jeune homme.

_ Pris pour ne pas m’affronter, ricana la gargouille, parce que je réserve un sort similaire à tous mes prochains adversaires.

Yamcha ne préféra pas répliquer et alla voir Chichi.

_ Tu te méfieras de lui au prochain tour, Lanfan ne peut rien faire contre toi mais cette brute ne te fera pas de cadeau.

_ Ne te fais pas de soucis, je lui briserais les jambes moi aussi.

Yamcha déglutit bruyamment puis parti s’entraîner avant le prochain match. Après quelques minutes, Lanfan et Chichi arrivèrent sur le ring, toutes deux vêtus des vestes oranges emblématiques de l’école de la Tortue.
Le public était très intéressé de voir les éventuels progrès de Lanfan. Elle qui ne misait que sur son physique avantageux pour déstabiliser l’adversaire, elle allait devoir recourir à d’autres stratagèmes contre une jeune fille désintéressée par ses formes. Mais sous l’enseignement de Tortue Géniale elle devait forcement avoir fait de sérieux progrès.
Ce que le public ne savait pas c’est que Lanfan n’eut pas le droit à un véritable entraînement, d’ailleurs elle n’en avait jamais demandé autant, mais Muten Roshi lui avait donné plusieurs cours en particulier, lui donnant de petites astuces et parfois en abusant un peu de la situation.

_ C’est parti, hurla l’arbitre.

Chichi n’attendit pas une seule seconde et se jeta avec force sur son adversaire. Lanfan se décala sur le côté mais pas assez pour ne pas recevoir un coup violent. Le Poing de la jeune fille manqua de peu de déboiter l’épaule de Lanfan. En état de choc, la jeune femme partit en retraite et empêcha Chichi de la suivre en envoyant son pied vers l’avant, ce qui obligea la fille de Gyūmaō à reculer assez longtemps pour que Lanfan ne soit pas déjà surpassé par un assaut trop rapide de la petite combattante. Sans ça, le combat aurait déjà été terminé, elle le savait.
Telle une petite furie, Chichi repartit à l’attaque, sautillant d’un coin à l’autre du ring tout en avançant vers elle. Désespérée, Lanfan sauta assez haut pour éviter le coup de pied qui lui était destiné.
Mais quand elle retomba sur le sol, elle fut accueillie par un coup de poing magistral dans l’estomac.
Le public en resta sans voix, abasourdi par le son qui résonna lorsque le coup fut donné.
Lanfan s’écroula, et ne bougea plus jusqu’au décompte. Juste à temps elle se releva, difficilement certes mais elle se relevait. Evidement encore un coup de la part de Chichi et c’était la fin pour de bon.
Celle-ci s’approcha d’ailleurs, plutôt confiante. Lanfan sauta sur elle, quitte à recevoir un poing dans la figure, elle ne tenait pas à lâcher prise. Cette option c’était la dernière. Ses cuisses se serrèrent autour du coup de Chichi. Elle croisa les jambes pour maintenir la prise et serra plus encore de toutes ses forces. Chichi fut trop surprise pour la frapper à temps. Elle tentait à présent de briser la prise mais Lanfan tenait bon. Quand elle commença à faiblir, la jeune femme utilisa tout son poids pour projeter l’orpheline en dehors du terrain. Néanmoins Chichi avait encore la force d’éviter l’élimination, elle enfonça sa main dans le dallage du ring et s’y accrocha dans l’espoir de freiner sa course infernal.
Bien heureusement pour elle, elle s’arrêta à temps et se mit aussitôt debout, prête à en découdre avec Lanfan qui elle semblait à cours d’idées et bien trop faible pour continuer.

_ Je préférerais que tu abandonnes, avoua Chichi, je n’aime pas l’idée de frapper une femme sans défense.

_ Grrr, elle m’énerve.

Lanfan se creusa le crâne à la recherche d’une solution. Si son style de combat et sa force ne suffisaient pas, il lui restait encore la ruse. Domaine où elle excellait. Et elle allait offrir une sacrée surprise à Chichi.

_ Le maître m’a appris quelque chose que vous autres n’avez pas pu acquérir.

_ Je suis bien curieuse de voir ça.

Lanfan sourit et rapprocha ses deux mains vers elles, paumes collées l’une contre l’autre, les genoux pliés, les bras formant un angle parfait de quatre-vingt-dix degrés. Chichi faillit s’évanouir, comment ceci pouvais être possible ? Lanfan allait faire le Kamehameha. Aussitôt qu’elle entendit les premières syllabes de la technique être prononcées, elle croisa ses bras devant son visage, les yeux fermés.

_ HAAAAAAAAAAAAAAAAAA.

Les spectateurs restèrent en haleine, silencieux. Ce qu’ils attendaient tous allait se produire, et des mains de leur Lanfan adorée.
Pourtant rien ne se produisit. Aucune lumière aveuglante, aucun flux d’énergie. Non rien de tout ça, rien qu’une femme qui se jetait sur une jeune fille qui maintenait ses bras croisés et ses yeux fermés sans se rendre compte qu’elle s’était faite avoir.
Lanfan attrapa le pied de Chichi et la lança à l’extérieur du ring. Chichi n’avait plus de point d’accroche, c’était simple elle avait perdu. L’arbitre s’apprêta à annoncer la victoire de Lanfan. Et un miracle se produisit.
Chichi volait.

_ N…non, bafouilla Lanfan. Mais qui t’a appris ça ?

_ Je l’ai appris toute seule, répliqua-t-elle.

Elle arriva doucement sur la zone de combat, épuisée par la danse de l’air, une technique qui au début faisait dépenser énormément d’énergie et Chichi la connaissait depuis peu.

_ Tu as fait un bon match Lanfan, je n’imaginais pas que tu ferais une si bonne adversaire.

_ Moi non plus, mais cette foi tu as gagné.

Lanfan s’approcha du bord du terrain et posa un pied à l’extérieur. Le public comprit alors que le combat était fini, victoire de Chichi par abandon de l’adversaire. Content du spectacle les gens applaudirent bruyamment.
Le début de tournoi semblait convenir à tout le monde, et une nouvelle génération faisait place à des combattants reconnus.
C’était autour de Silver et de Jacky Chun de combattre. Les deux hommes montèrent tranquillement sur la zone de combat, se fixant l’un et l’autre.
Au moment où l’arbitre lança le combat, Silver ne tenta même pas d’attaquer, il se contenta d’approcher tranquillement.

_ Votre déguisement est ridicule Muten Roshi.

Le vieillard écarquilla les yeux. Le fourbe connaissait sa véritable identité.

_ Parles moins fort imbécile, on p…

_ Soyons clair, le coupa sèchement Silver, je sais très bien que mes chances de vous battre sont nuls. Alors je vous propose un deal, quel que soient vos raisons, vous ne semblez pas vouloir qu’on sache que vous êtes le célèbre Tortue Géniale, sinon pourquoi porteriez-vous cette perruque ? Je veux bien garder le silence sur votre identité, si vous feintez d’être dominé et que vous perdiez.

_ Même si j’acceptais tu n’aurais aucune chance contre les combattants suivant, idiot. Pas la moindre chance.

Silver fronça les sourcils.

_ Tu t’exposes à de graves ennuis vis-à-vis du général. Je me fiche bien de ce tournoi mais Red tient à ce petit coup de pub pour éviter le plus possible d’oppositions à ses opérations militaires. Si je perds, je risque gros, mais sans doute moins que celui qui aura provoqué une quelconque honte à l’armée la plus puissante du monde. Et si ton sort ne t’affecte pas, saches que les tiens subiront toute sorte de tortures immondes et on s’assurera que tu seras là, bien enchaîné, pour assister à ça.

_ Je sers la justice mais j’ai toujours laissé au roi le soin de régler les problèmes propres à sa fonction. Malgré tout, si vous mettez vos menaces à exécution, j’irais contre toutes les lois du monde pour vous réduire en cendre un à un.

_ J’aimerais éviter le bain de sang maître Roshi, soyez raisonnable.

Le vieil homme devint rouge. D’habitude Muten ne portait jamais de tels propos mais cette situation était insoutenable. Les poings serrés, il se mit à réfléchir à toute vitesse. Le public commençait à hurler son indignation, réclamant le début de l’affrontement.
L’arbitre insista lui aussi pour que les deux hommes se mettre à se battre mais rien y faire, aucun des deux adversaires ne semblait vouloir bouger le petit doigt. Après quelques minutes Jacky Chun commença à avancer vers Silver, le bouscula violemment de l’épaule, puis il sortit du ring avant de s’éclipser tranquillement, laissant l’officier de Red victorieux.
Le public hua le match, complètement déçu.

_ Que fait-il ?, s’étonna Krillin, qui observait le combat depuis les gradins.

_ Je n’en sais rien, répondit Plume, on m’avait dit qu’il était fort et maintenant il abandonne.

_ La triste vérité, grogna une spectatrice à leur adresse, c’est qu’il a eu peur, ils ont discuté un petit moment, Silver a dû le menacer. Il est du Ruban Rouge ce gars, ne vous attendez pas à le voir perdre. Personne n’osera s’en prendre à lui.

_ On dirait que vous avez la dent dure contre Red, supposa Krillin.

_ Disons qu’ils ont gâché ma vie. Et qu’un jour ou l’autre, ils le regretteront.

_ Je crois qu’ils ont gâché bien d’autres vies, affirma Krillin. Je dois ma blessure à un homme dans leur genre. Au fait moi c’est Krillin, dit-il en tendant sa main.

La jeune femme lui serra la main avec un sourire un peu triste.

_ Enchantée. Moi c’est Mai.

[Pensyves]

haha sympatique petit tournoi (je suis déçu, j'ai pas trouvé de coquille, sauf quand tu parles de bactérie au féminin

Bactérie s’était très facilement qualifiée

, mais bon j'ai du chercher cette fois ^^)

Kami voudrais s'en meler mais ne peux pas, popo va voir bulma huum arriveras il a ses fins?

Jackie chun qui céde face aured ribbon, ça alors!

En tout cas pas mal!

[rabah11]

j’espère un massacre pour le prochain chapitre

[xela26]

Les deux derniers chapitres étaient très bien, surtout le début du tournoi. Et kakarotto?? que fait-il. En train de les espionner surement

[Antarka]

Si on s'en tient à la trame de la fiction avant sa ré-écriture... il risque d'arriver comme un gros cheveux (un poil pubien écossais même) dans la soupe aux vermicelles.

Quel ballot que même dans le manga, les organisateurs aient choisi un jour de pleine lune pour leur tournoi...

[Satan sama]

Bon je vais vous pondre un chapitre un peu plus gros que d'habitude, parce que j'ai décidé de tout caser dans celui là, et je voulais éviter de le couper en deux. Y'a eu de gros changements pour le coup, plusieurs idées me sont venus en tête pendant la rédaction du chapitre. J'espère qu'il vous plaira, moi je suis assez satisfait.



Chapitre 15 : Le tournoi tourne au drame.



Yamcha se massa la nuque, la blessure que Nam lui avait infligé le faisait toujours autant souffrir. Mais on lui avait dit que c’était déjà un miracle de s’en être relevé si tôt, c’était déjà une victoire en soit. Malgré tout, perdre au premier tour le rendait malade. Il n’avait même pas eu le temps de dévoiler tous ses atouts, Nam avait été trop rapide dans la victoire et il l’avait grandement sous-estimé, une erreur qu’il n’était pas près de reproduire.
C’était tout de même un beau combat, le Roga Fufu Ken n’aura pas été suffisant certes, mais Yamcha savait qu’il allait encore s’améliorer, et qu’un jour Nam ne serait plus du tout un adversaire de sa trempe.
Il s’imagina le jour où il pourrait prendre sa revenche et sourit à cette idée. Le maître, lui, avait l’air vraiment dépité. Il ne parlait pas depuis le début du dîner, se contentant de picorer de temps en temps dans son assiette, il paraissait évidant que quelque chose lui avait fait perdre l’appétit.

_ Je suis désolé de ne pas avoir été à la hauteur maître.

_ Ne te fais pas de soucis, c’est juste l’histoire avec Jacky Chun qui me tracasse. Je trouve ça scandaleux que les officiels laissent passer ça.

_ La peur, vieil homme, intervint une jeune femme, un plateau dans les bras. C’est la peur qui les oblige à fermer les yeux.

Krillin sembla reconnaître la nouvelle venue.

_ Puis-je m’installer ?, demanda Mai.

Muten acquiesça et lui tira une chaise.

_ Je vous en prie.

La jeune femme s’installa entre Krillin et Plume et se mit à manger tranquillement.

_ Vous n’êtes pas trop déçu par la tournure des matchs ?, demanda Yamcha.

Mai prit le temps d’avaler et lâcha sa fourchette.

_ A vrai dire je ne suis pas vraiment venu pour ça, je voulais vous rencontrer.

Elle reprit ses couverts et s’intéressa de nouveau à sa nourriture, attendant les questions qui n’allaient pas tarder à fuser.

_ Comment ça « vous » ?, demanda Lanfan. Qui exactement ?

_ Maître Muten Roshi, et toutes les autres personnes en mesure de me venir en aide, ou plutôt de venir en aide à, à peu près, tout le monde sur cette planète.

_ Expliques toi, lui ordonna Muten Roshi, soudainement plus inquiet qu’en colère. S’agit-il du Ruban Rouge ?

_ Il ne s’agit pas d’eux, cette armée, aussi puissante soit-elle, est un problème gérable. Mais celui dont je vais vous parler, lui c’est une autre histoire.

_ Kakarotto ?!!!, devina Muten en se levant de sa chaise.

_ Oui, Ten Shin Han est passé à côté de sa chance, il n’a pas fini le travail, le destructeur respire toujours et il s’est fait des alliés. Actuellement il forme une armée, petite certes, mais qui pourrait poser problème.

_ D’où tiens-tu tout ceci ?

_ D’un informateur. Kakarotto m’a bousillé la vie. Depuis lors je le fais suivre, mais il me faut de l’aide pour l’exterminer.

_ Je croyais que le Ruban Rouge était responsable de vos problèmes, rappela Krillin.

_ C’est exact. Ecoutez, il y a deux tyrans sur cette planète que je veux voir morts, et que vous voulez voir morts aussi. Si vous convainquez le roi de réduire une bonne fois pour toute en miette le général Red et ses hommes, et que vous me rejoignez pour vaincre Kakarotto, la Terre s’en portera beaucoup mieux.

_ Qu’est-ce qui te guides ?, demanda Chichi tout en connaissant déjà la réponse.

_ La vengeance, avoua Mai.

La fille de Gyūmaō alla jusqu’à elle et lui tendit la main.

_ L’envie de me venger me ronge de l’intérieur depuis que le Destructeur a tué mon père. Mon maître a raison sur un point, on ne peut pas vivre avec ça. Mais on ne peut pas non plus y renoncer. Pour se débarrasser de cette douleur qui nous afflige….

_ …Il faut exécuter notre vengeance, finit Mai, compréhensive.

_ C’est ce que je pense aussi.

Mai accepta la main tendue et la serra avec énergie.

_ Et vous ?, dit-elle en se tournant vers Muten.

_ Je ne t’aiderais qu’à la condition que mes apprentis ne soient pas mêler à tout ceci.

_ Comment ?, mais… commença Chichi.

_ Je ne te laisserais pas devenir comme ton père, l’interrompit Muten en hurlant. Jusqu’ici je t’ai ménagé, mais tu n’as pas l’air de vouloir comprendre. Gyūmaō a été ma plus grande déception. Malgré toute ma tendresse pour lui il est devenu ce que j’ai toujours combattu, un criminel, un tyran.
Depuis la mort de ta mère il est devenu un monstre et il a tué bon nombre de gens tout ça pour conserver jalousement un trésor. Et depuis sa mort, tu parcours le même chemin que lui. Tu t’écartes de mes enseignements, tu cherches la vengeance.

Muten frappa la table avec son poing, la brisant en deux.

_ Si tu veux massacrer, si tu veux te venger, si tu veux te faire justice alors tu t’es trompée d’école petite. Tu n’as qu’à rejoindre Tsuru et ses demeurés, tu pourrais ainsi te défouler sur d’autres élèves, pourquoi pas Krillin tiens, tu n’as qu’à lui briser l’autre jambe.

Yamcha tenta de calmer les choses et s’approcha de son maître.

_ Ne me touches pas Yamcha, je dois dire la vérité.

Il pointa un doigt vers Mai.

_ Sois tu choisis le maître, sois tu choisis l’élève. Mais tu n’auras pas les deux. Ils resteront en dehors de tout ça.

Mai regarda Chichi. Elle était complètement figée sur place, une larme prête à tomber de sa joue.

_ Je suis désolé, dit-elle.

Elle se retourna vers Tortue Géniale.

_ Nous règlerons ça ensemble maître Roshi. Dès que le tournoi sera terminé.

Le vieil homme acquiesça et quitta la table.

_ Eh ben, lança Krillin, je ne l’avais jamais vu comme ça.

_ Il ne serait pas dans cet état si certaines personnes ne persistaient pas à le décevoir, grogna Yamcha en jetant un regard mauvais à Chichi. Bonne chance pour le tournoi, lui dit-il d’un ton sec.

Il quitta à son tour la table, accompagné de Plume. Mai ne tarda pas non plus et s’en alla rejoindre Muten.

_ C’était censé être une bonne journée, s’attrista Lanfan. Et maintenant je crois que c’est l’une des pires de mon existence.

Chichi sortit de sa stupeur et serra les poings.

_ Il a salis la mémoire de mon père, dit-elle.

_ Il était en colère, assura Krillin.

_ Non, cria-t-elle, il pensait chaque mot prononcé.

Elle arracha sa combinaison orange, en dessous de laquelle elle portait l’armure qu’elle avait lorsque son père était décédé.

_ Je quitte l’école.

Et elle partit en courant, retenant son envie de verser toutes les larmes de son corps. Elle ne voulait pas montrer une quelconque faiblesse. Cependant quelques gouttes s’échappèrent de ses yeux rouges. Soudain elle se cogna contre le torse solide de Guilan, qu’elle n’avait pas vu venir. La gargouille grogna de douleur.

_ Toi, dit-il avec haine en reconnaissant son futur adversaire.

Guilan attrapa Chichi par le cou.

_ Tu me manques de respect petite ?!!

Il la souleva de terre, l’étranglant à moitié.

_ Cette bousculade n’était pas volontaire, intervint Silver.

L’homme était adossé à un mur, les mains dans les poches. Il sortit de l’ombre dans laquelle il s’était lové et fit quelques pas vers Guilan, les bras en avant, signe qu’il ne souhaitait pas envenimer le conflit.

_ Quel mérite y a-t-il à faire du mal à une petite fille ?!

_ Il n’y en a aucun, avoua Guilan en resserrant sa prise, mais je ne baisserais pas les yeux devant un tel manque de respect de sa part, ce serait encore pire de ne pas la broyer pour son insolence.

_ Nous connaissons les gens de ton espèce, il parait que de tous tu es le plus terrible, mais tout ce que je vois c’est un dragon envieux de s’attaquer à plus faible que lui. Tu auras l’occasion de te confronter à elle, si tu l’as tue et qui plus est en dehors du ring, tu vas au-devant de gros ennuis. Le Roi te fera arrêter, et s’il ne le fait pas, je n’aurais que quelques mots à prononcer pour convaincre le général Red de t’exterminer, il est tellement paranoïaque que si je lui dis que tu es une menace pour lui, il enverra ses tanks détruire ta maison, assassiner les tiens et pulvériser tout ce qui se rattache à toi.

Guilan tremblait presque, sans doute à cause de la peur ou de la colère, peut-être un peu des deux. Il lâcha immédiatement Chichi, qui retomba sur le sol en hoquetant.

_ Enfin tu commences à réfléchir.

Le dragon serra les poings et partit en vitesse pour éviter de perdre patience et de s’attaquer aux mauvaises personnes.

_ Ça va ?, demanda Silver en lui tendant la main.

Chichi refusa l’aide et se remit seule debout. Elle sécha ses larmes et regarda Silver avec méfiance.

_ Ça ne vous ressemble pas d’aider les gens.

_ Ce n’est pas inclus dans les valeurs de notre glorieuse armée effectivement, mais c’est inclus dans les miennes.

_ Si vous étiez un homme de valeur, répliqua Chichi, vous ne seriez pas un soldat du Ruban Rouge.

_ Ce que tu dis n’est pas entièrement faux, ricana Silver.

Il se mit face à elle, la regardant de haut.

_ Je t’ai observé lors de ton combat, comment as-tu appris à voler ? Ton maître ne l’enseigne pas.

_ J’ai… J’ai juste observé Tsuru Sennin. Et je me suis appliqué à l’imiter jusqu’à ce que je parvienne à décoller mes pieds du sol.

_ Intéressant. J’ai une petite question à te poser, j’aimerais que tu y répondes avec franchise. Tu me dois au moins ça tu ne crois pas ?

_ Je ne m’attendais pas à ce que ton aide soit gratuite mais le problème c’est que je ne t’ai rien demandé alors tu iras gentiment te faire voir.

Silver lui prit le bras avant qu’elle ne parte et la regarda froidement.

_ J’insiste, dit-il.

Chichi le regarda, et se décida à l’écouter.

_ J’ai vu une femme vous parler, j’ai cru la reconnaître mais j’aimerais que tu me le confirmes. Qui est-elle ?

Cette foi c’est Chichi qui empoigna le bras de Silver. Elle le retourna violemment derrière son dos, le maintenant dans une prise affreusement douloureuse qui pouvait à tout moment lui briser le bras.

_ Je ne suis pas Guilan, dit-elle avec haine, je me fiche du Ruban Rouge, je me fiche de tout. Approches-toi encore une fois de moi et je te tue.

Elle relâcha Silver et lui donna un coup de pied dans le dos, le projetant à terre. Elle allait partir mais se retourna subitement, un sourire sadique sur les lèvres.

_ Oh, j’oubliais, si je te combats sur le ring, je briserais tous tes os. Et tu crieras tellement fort, que tu n’auras même pas l’occasion de dire : « J’abandonne ».

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_ Expliques moi clairement de quoi il retourne.

_ Du calme vieillard, vous me compliquez déjà la tâche avec vos conditions stupides. Vos apprentis auraient pu être d’une grande aide.

_ J’ai mes raisons, alors où est-il ?

Mai n’aimait pas être brusquée mais chaque seconde était précieuse, il leur fallait un plan.

_ Dans une petite région à l’Est, elle était gouvernée par le Roi Tchapah.

_ Il avait porté allégeance au Roi il me semble, pourquoi ses hommes se sont liés à Kakarotto.

_ Pas par contrainte en tout cas, ils auraient très bien pu informer le Roi de la présence du Destructeur mais aucun homme là-haut n’a jamais rien tenté. Apparemment le fils de Tchapah est complètement dévoué à Kakarotto.

Tortue Géniale n’en revenait pas.

_ Alors qu’il a tué son père ?

_ C’est difficile à avaler je l’admets mais je tiens ça de sources sures. En tout cas il forme une armée, d’habitude il opérait seul et avant ça accompagné de la fille aux cheveux bleus, mais il semble que ses objectifs aient pris une autre tournure. Soit il se prépare à se défendre, soit il se prépare à envahir.

_ Contre qui pourrait-il bien se défendre ?

_Contre son pire ennemi à l’heure actuelle : le Ruban Rouge. Et l’école de la Grue aussi mais les deux vont de pair. C’est Red qui a envoyé Ten le tuer et c’est aussi sous les ordres de Red que Tao aurait pu le massacrer. En gros je pense que Kakarotto cherche à se protéger, et il est bien tombé puisqu’il existait de grosses tensions entre Tchapah et Red. Le général cherchait à lui prendre son territoire, et maintenant que les élèves du roi ne sont plus là pour grossir les rangs de leur armée, Kakarotto est la seule personne apte à les défendre.

_ Ils s’aideraient mutuellement ?!

_ C’est beaucoup plus que ça, Kakarotto a tué Tchapah très facilement, en gros c’est comme un nouveau Roi.

_ Ce peuple ne fonctionne pas de cette façon, tout se fait par héritage.

_ Oui mais je vous rappelle que l’héritier en question voue une véritable admiration pour le Destructeur.

_ Tu es en train de me dire que Kakarotto a pris le contrôle complet d’une petite partie du monde en seulement…

_ En seulement deux jours, le temps de se réveiller.

_ Alors la menace est encore plus grande, surtout s’il se trouve des adeptes.

_ Je suis d’accord, c’est pour ça que je voulais l’aide de vos apprentis, ils ne seront pas de trop dans cette bataille. Et il faudrait aussi convaincre le Roi d’envoyer ses troupes.

_ Non, nous n’aurons pas besoin d’eux, ni des troupes du Roi.

_ Expliquez-vous.

_ Tu m’as dit que le Ruban Rouge et Kakarotto étaient ennemis. Si Red apprenait qu’il était encore vivant, il enverrait toutes ses forces le combattre au royaume de Tchapah. Et il appellerait sans doute Tsuru en renfort. Cela donnerait lieu à un véritable massacre.

_ Une pierre trois coups, éclata Mai. Et nous n’aurons même pas à lever le petit doigt. Mais… si certains survivent.

_ Oh certains survivront, mais ils seront affaiblis, et je serais là pour les accueillir.

Les yeux de Mai s’illuminèrent.

_ Parfait, mais comment convaincre le Ruban Rouge ?

Tortue Géniale haussa un sourcil.

_ A ton avis ?

Mai réfléchit quelques secondes, puis soudain l’évidence lui sauta aux yeux.

_ Silver.

[Quelques minutes plus tard]

_ Comment ça elle nous quitte ?

_ Calmes toi Yamcha, lui pria Krillin, Chichi ne veut plus que nous la freinons et tient à sa vengeance, on ne peut plus rien y faire, c’est son choix.

_ Elle n’a pas le choix, Muten l’a recueilli, il l’a pris sous sa responsabilité. Il a promis de s’en occuper, il ne la laissera jamais nous quitter, pas encore, elle est trop jeune pour suivre son propre chemin.

Krillin afficha une mine décomposée, Muten était juste derrière Yamcha, qui ne semblait pas s’être rendu compte de sa présence.

_ Elle ira où bon lui semble, intervint Tortue Géniale, ce qui fit sursauter Yamcha.

_ Mais enfin maître elle…

_ Elle a fait un choix, qu’elle devra assumer, j’allais de toute façon lui proposer de s’en aller. Elle n’a plus sa place.

_ Vous êtes trop dur maître, on sait tous que Gyūmaō a fait des choses horribles, mais ce n’est pas une raison pour vous en prendre à sa fille.

Muten s’appuya sur sa canne et ferma les yeux.

_ Oh ça n’est pas vraiment Gyūmaō le problème. J’étais en colère, je ne pensais pas ce que je disais. Il m’a certes parfois déçu mais il n’a jamais été aussi cruel qu’on veut le prétendre, il a fait des erreurs mais ce ne fut pas le pire. Ma pire déception, ce fut Tao.

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Silver ne s’était toujours pas remis des derniers évènements. Cette gamine l’avait totalement maîtrisé, elle le dépassait en force, en vitesse et en technique c’était une évidence. Ce tournoi était une idée stupide, il n’avait aucune chance, de plus il n’avait aucun moyen de pression sur cette petite garce, elle était folle. Une sorte de démon avait pris possession de l’enfant et n’avait laissé qu’un monstre sans peur. Car oui elle n’avait pas peur du Ruban Rouge, et ne pas avoir peur du Ruban Rouge, c’était ne pas avoir peur de la mort.
Mais le pire restait à venir, cet endroit était bourré d’ennemis et il en avait reconnu une qui appartenait auparavant au clan de Pilaf. Elle n’était certainement pas là par hasard, elle préparait quelque chose.
Le Soldat la trouva enfin, assise à une table en train de siroter un soda, inconsciente du danger. Il s’approcha doucement d’elle mais s’arrêta tout net, quelque chose s’était collé à son dos. Il n’osa pas se retourner, devinant ce qui était probablement en train de se passer.
Mai se retourna au même moment, un sourire aux lèvres.

_ Bonjour capitaine.

Elle se leva gracieusement et alla poser sa main sur son visage.

_ Je te présente Lunch, dit-elle en faisant en sorte qu’il la regarde. Sa sœur était Hasky la voleuse, et depuis qu’elle est morte elle est constamment en colère, j’ai parfois du mal à la tenir, tu ferais mieux de coopérer.

Silver ne put s’empêcher de rire.

_ Je connais ta réputation Lunch, lui dit-il, quoi qu’elle t’ait proposée, le Ruban Rouge t’en offrira le double si tu tues cette femme et que tu me laisses partir.

Lunch rit à son tour mais ne dit rien.

_ Mon pauvre Silver, le Ruban Rouge n’est pas aussi riche que Pilaf, s’exclama Mai.

_ Pilaf est mort.

_ C’est vrai et il a laissé derrière lui nombre de ses trésors. J’aurais eu assez d’or pour me forger une armée plus grande que la vôtre, si vous n’aviez pas déjà engagé toutes les crapules de la Terre. Maintenant il va falloir m’écouter, attentivement.

Silver acquiesça.

_ J’aurais très envie de te tuer maintenant, mais il y quelqu’un que j’ai encore plus envie de voir mort.

_ On se demande bien qui c’est, grogna Silver

_ Kakarotto, lui-même.

Silver sembla se décomposer sur place.

_ Impossible.

_ Mes informations sont sures, entièrement fiables. Ten n’a fait que blesser le garçon mais il est bel et bien vivant. De plus il forme une armée, sur les terres de Tchapah, il a pris le contrôle de la région.

_ C’est pour ça que tu as parlé à Muten et à ses élèves, pour qu’ils t’aident à le vaincre.

_ C’est ça, mais ils ont tous refusé, je me suis dit que le Ruban Rouge aimerait connaitre cette information. Je ne veux rien en échange de mes renseignements, mon seul désir est de voir Kakarotto mort

_ Dans quel état est-il ?

_ Plus faible que jamais, mentit-elle, seul je ne peux rien, mais une armée complète n’en fera qu’une bouchée à présent.

_ S’il est si faible que tu le prétends, le général n’aura pas besoin de mobiliser tous ses hommes.

Mai lui mit une gigantesque gifle.

_ Vous n’êtes quand même pas assez stupide pour le sous-estimer. Même à moitié mort ce gamin reste un incommensurable danger. Votre seule chance et de l’attaquer et rapidement et surtout avec tous vos soldats disponibles.

_ Je dois prévenir immédiatement Red. Et quitter ce tournoi stupide.

_ Non attends, le tournoi passe à la télévision, si Kakarotto voit ce qui se passe ici et qu’il apprend ton absence injustifiée, cela éveillera des soupçons et il s’attendra à votre venue. Dès que le tournoi se termine, répètes ce que je t’ai dit à Red, dis-lui tout et dis-lui qu’il doit envoyer toutes ses forces si il veut battre le Destructeur, et toute autre aide extérieur.

_ Une aide telle que Ten Shin Han ?

_ Entre autre.

_ Ok, tu peux me lâcher maintenant ?

Mai acquiesça et fit un signe à Lunch tout en tournant le dos au soldat. La grande blonde poussa violemment Silver à terre et s’en alla, un sourire ravageur lui barrant le visage.
Silver se releva et passa une main dans ses cheveux.

_ Les femmes, marmonna-t-il, une véritable source d’ennuis.

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Yamcha et Krillin ne cessèrent pas de trembler. Ils avaient peine à y croire, ils n’osaient plus rien dire, et pourtant ils avaient tant de questions à poser. Muten les regarda, les sourcils froncés, et attendit qu’ils sortent de leur stupeur. N’y tenant plus il frappa le sol de sa canne.

_ Je vais me fâcher, dit-il.

_ Excusez-nous maître, commença Yamcha, mais nous avons cru entendre Tao.

Krillin ajouta :

_ S’agit-il d’un autre Tao ?

_ Non non, il s’agit bien de Tao Paï Paï, il fut un temps mon élève mais il a mal tourné.

Yamcha se frotta le visage.

_ Comment cela peut être possible ? Je croyais que Tao avait une fidélité sans limite pour son frère.

_ Et c’était aussi le cas à l’époque mais… les choses étaient alors différentes.

Muten Roshi s’assit et les invita à faire de même.

_ Je vais vous raconter, dit-il.

Les deux élèves s’installèrent, surexcités. Muten Roshi inspira profondément, joignant ses mains devant lui.

_ Lorsque mon maître, le légendaire Mutaito, est mort pour emprisonner le démon Piccolo, Tsuru était ravagé par la tristesse, doucement il commença à se convaincre que le bien était plus faible que le mal, car pour gagner Mutaito a du se sacrifier, et en perdant Piccolo ne fut qu’enfermer à jamais.
Tsuru avait peur du sort qui l’attendait le jour où lui aussi, il allait devoir protéger la Terre du mal. Il refusait de donner sa vie pour celle des autres, et il resta donc reclus un moment.
Malgré le choc que causa la mort de Mutaito, Tsuru ne s’était pas encore transformé en ce qu’il est devenu aujourd’hui, le bien persistait au fond de son cœur, mais il avait peur de sa propre bonté et tenait désespérément de s’en débarrasser. J’étais inquiet mais je ne pouvais rien faire, si ce n’est aider son jeune frère, que Tsuru avait comme oublié, plongé dans sa folle entreprise de devenir quelqu’un d’autre. Mutaito mort, et Tsuru perdu à jamais, quelqu’un se devait de prendre la suite, j’ai donc créé ma propre école et mon propre style de combat, et Tao fut mon premier apprenti. C’était un élève attentif et très performant, mais il n’avait pas besoin de la mauvaise influence de son frère pour faire le mal. Au fond de lui Tao cherchait le pouvoir, et j’étais l’instrument qui lui permettait d’arriver à ses fins. Je ne me suis jamais rendu compte de la supercherie et je lui ai tout appris. Puis un jour il se lassa d’être sur mon île, alors il partit et tua sans sommation tous ceux qui lui cherchaient querelle.
Je ne savais plus quoi faire, alors je suis retourné voir Tsuru, mais il avait changé à jamais. Il m’a attaqué sans raison et est parti à la recherche de Tao. Il réussit à calmer son frère et lui enseigna de toutes nouvelles valeurs, complètement contraires aux miennes, prônant le meurtre, la vengeance, la recherche du pouvoir pour dominer les autres. Tsuru lui apprit que le mal était plus fort que le bien mais qu’il fallait l’utiliser avec modération pour ne pas faire les même erreurs que ceux qui croyaient au bien fondé de la justice, du courage et de la bonté.
Voilà comment j’ai perdu un élève et un ami.

Yamcha et Krillin avaient bu chaque parole du début à la fin. Quand Muten eut terminé ils sentirent une profonde tristesse les envahir.

_ Je comprends votre douleur maître, affirma Yamcha, mais qu’est-ce que tout cela à avoir avec Chichi ?

_ Tao se servait de moi pour arriver à ses fins, c’est-à-dire obtenir le plus de pouvoir possible, devenir plus fort. Chichi, elle, se sert de moi pour être capable de se venger, pour en avoir la force. Elle emprunte exactement le même chemin que Tao à l’époque, et je ne veux plus participer à cela. Je crains qu’elle ne soit prête à tout pour venger son père à présent, y compris me tuer-moi si je me mets entre elle et ses objectifs.

_ Maître c’est absurde, s’indigna Krillin, elle ne ferait jamais une chose pareille.

_ Non ?!! Ne l’as-tu pas entendu, le soir, lorsqu’elle prononce le nom de Kakarotto alors qu’elle dort profondément, ne l’entends-tu pas marmonner qu’elle donnerait tout pour pouvoir venger son père. C’est une enfant qui a perdu son seul parent, comme Tao avait perdu les siens et comme Tsuru avait perdu Mutaito. La douleur nous conduit parfois à faire des choses affreuses, et connaissant son père, je sais que Chichi n’est pas de ceux qui peuvent se remettre de ce genre de drames sans en causer d’autres à leur tour.

_ Comment l’aider alors ?, s’enquit de demander Krillin.

_ Il faut que Kakarotto meure. Le jour où ça arrivera, la colère fera place au soulagement et le soulagement fera ensuite place au remord. Et nous serons là pour lui pardonner et l’aider à recommencer à vivre.

_ Alors tuons Kakarotto, cria Yamcha.

_ Non, c’est mon erreur, c’est à moi de la corriger, si le garçon survit à ce qui se prépare, je mettrais personnellement fin à ses jours.

___________________________________________________________

Mai et Lunch se séparèrent de la foule cherchant un endroit dénué d’oreilles indiscrètes. Mai sortit son portable et composa un numéro secret, c’était l’heure où Oolon devait donner des nouvelles.

_ Tout va bien, affirma le cochon sans attendre qu’on lui pose la question.

_ Que fait-il ?

_ La même chose depuis des jours, il s’entraîne.

_ Parfait alors.

[Au royaume de Tchapah]

Cedor tenait Oolon par les oreilles. Une foi qu’il eut fini de communiquer, il le reposa doucement au sol, un sourire aux lèvres.

_ C’est bon cochon, arrêtes de trembler, tu as bien travaillé.

Le petit être s’était fait découvert il y a un petit bout de temps maintenant, et depuis on se servait de lui pour fournir de fausses informations à Mai.

_ Cependant, il ne nous est plus utile, constata Drada, en passant devant lui, agitant son sabre et le faisant tournoyer entre ses doigts.

_ Je vous en supplie, supplia Oolon, ne me tuez pas.

_ Votre décision mon roi ?, demanda Drada en s’inclinant devant son neveu.

Tchapah, deuxième du nom, était assis sur un grand siège porté par quatre hommes de forte stature.

_ Que Cedor le donne aux tigres.

Oolon hurla, alors que l’immense guerrier le portait pour l’emmener tout droit à une mort tout aussi horrible que certaine.

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Le deuxième tour commença. Sur le ring Chichi et Guilan se fixèrent comme deux bêtes enragées, prêtes à se sauter dessus et à s’entretuer. Muten et ses élèves avaient rejoint les tribunes, prêts à assister au combat, mais aucun n’avait la tête aux festivités. Ils savaient déjà tous que ce match s’annoncerait très violent et indigne d’un grand championnat.
L’arbitre annonça le début du combat. Chichi et Guilan se regardèrent encore quelques secondes puis la gargouille partit le premier, son poing en avant.
Chichi sut l’éviter sans mal et se balança sur son bras pour se projeter en hauteur. Pirouettant dans les airs, elle se maintenue en équilibre au milieu du vide et vola quelques mètres avant de revenir sur le ring, prête à frapper.
Guilan ne perdit pas une seconde, il se jeta de nouveau vers elle, cette fois les deux poings en avant. Comme il s’y attendait, Chichi tenta un autre tour pour éviter un impact brutal et se glissa entre ses jambes, mais le dragon arrêta sa course en lui écrasant la queue sur le visage. Il la prit par les pieds et l’écrasa plusieurs fois sur le sol dallé.
Chichi frappa son avant-bras et se libéra de son emprise. Elle répliqua aussitôt en lui envoyant son pied dans la mâchoire avec une telle violence que quelques dents se brisèrent pour tomber au sol.
Furieux, Guilan ne prit même pas le temps de se remettre du coup et enchaîna toute une série d’attaques frontales que Chichi eut bien du mal à éviter malgré sa petite taille et sa rapidité.
La jeune fille répliqua avec la même intensité et la même vitesse mais Guilan semblait tout aussi doué pour se défendre et il était bien plus résistant.
Alors qu’elle allait lui abattre son poing dans le visage, le dragon ouvrit grand sa gueule et maintenu le bras de la petite entre ses deux rangés de dents ensanglantées.
Chichi laissa échapper un cri de douleur, sa peau était transpercée, sa chair à vif. Du sang coulait sur sa tenue de guerrière. Le public crut assister à un véritable combat moyenâgeux.
Elle le frappa à plusieurs reprises à la tête, pour le faire lâcher prise. Enfin Guilan se décida à la relâcher pour partir en arrière, afin d’éviter la riposte.

_ Je t’arracherais un bout de ton petit corps frêle pour chacune de mes dents tombées, grogna Guilan.

_ Je t’attends, hurla-t-elle.

Guilan fonça à toute vitesse vers elle. Chichi déjà prête à l’accueillir les bras pliés et les paumes collées l’une à l’autre

_ Moi je ne fais pas semblant, dit-elle. KAMEHAMEHAAAA.

Le flux d’énergie partit comme une flèche s’écraser aux pieds de Guilan et une explosion monumentale fit soulevé chaque dalle du ring, dont il ne restait plus qu’un carré noir, au milieu duquel Guilan gisait, mal en point.

_ Oh mon dieu, hurla l’arbitre.

Le public était subjugué, mais pas autant que ne l’était Muten Roshi et ses élèves. Il ne se serait jamais douté que Chichi avait acquis autant de facultés.

_ Gagné, dit-elle en souriant.

Mais elle perdit vite son sourire. Guilan se relevait. Ses ailes étaient roussies, peut-être même inopérantes. Il fermait un œil, peut-être l’avait-il perdu. Son bras était brûlé et désarticulé, peut-être ne pourrait-il plus l’utiliser pour frapper. Il était mal en point certes, mais peut-être encore en mesure de l’attaquer et chacun pouvait ressentir sa rage parmi l’assemblée.

_ Tu m’impressionnes, dit-il. Mais tu n’as encore rien vu, tu vas subir ma botte secrète, le Guru-Guru Gum.

Comme lors de son précédent combat Guilan dégurgita une matière visqueuse mais celle-ci fut cette fois projeter à une vitesse hallucinante sur Chichi. Elle ne put éviter l’attaquer, et se retrouva vite entouré de l’espèce de Chewing-gum que Guilan avait envoyé. Elle tenta de s’en défaire, de toute ses forces, mais en vain.
Guilan était déjà sur elle, tout sourire malgré la douleur qui le saisissait. Il prit de sa gigantesque main la tête de la jeune fille et l’envoya voler hors du ring.
Chichi le savait elle n’avait aucune chance de s’en sortir, elle avait perdu. Néanmoins, aussi soudaine qu’inattendue une lumière aveuglante apparut. Cette lumière allait faire d’elle la gagnante de ce combat.
Mais cette aide inespérée, elle s’en serait bien passée. Quand le public put enfin voir quelque chose, Chichi était allongée sur le ring, de la fumée s’échappant de son corps. Puis on entendit un rire d’enfant mais qui avait une tonalité parfaitement diabolique.
Dans le public un homme s’écria.

_ LE DESTRUCTEUR.

Et tout le monde céda à la panique.

[xela26]

Grosses divergences par rapport à la version v1 de la fic, mais que du bon !!

Kakarrotto s'est joué de tout le monde de manière grandiose. Bon, Silver, en ne prévenant pas son Boss de suite,à peut-être mis des grains de sables dans les rouages du complot de Kakarroto, on verra...

Les deux vengeresses (Chichi et Mai) son servies. Par contre, ça va sentir le roussi si Chichi continue a faire sa maligne et attaquer Kakarotto... Elle se ferai trucider si elle le provoque de trop ( quoique Krillin va surement vouloir la sauver)

Oolong, RIP

En tous cas, un belle mêlée nous attends pour le prochain chapitre...

[Pensyves]

Le grande blonde poussa violemment Silver à terre

voilà ta coquille ^^
Elles sont de plus en plus discrétes ....

Long et beau chapitres, des combats qui m'on rapellé la douce epoque de DB . Le complot anti karot est formidable!
Muten va devoir intervenir, curieux de voir le resultat, en plus c'est sans doute la pleine lune!

Du roti de oolong pour les tigres, bon appetit!

[Satan sama]

A titre d'information, je viens de finir "l'écriture du scénario" des deux prochains tomes de cette fic. En gros toute la trame est déjà prévue et toutes mes idées sont annotées dans un petit dossier World.
Donc, techniquement, si tout se passe comme prévu et si j'ai encore l'inspiration d'ici là, il y aura trois tomes pour cette fiction avec un assez gros nombre de chapitre, je pense que cette première partie sera la plus courte et je devrais sans doute atteindre les 80 chapitres sauf gros changement, ce qui reste une possibilité.
Pour Little Heroes j'ai aussi prévu de faire une nouvelle version, l'histoire changera sur certains points. Mais bon vous le constaterez par vous même, dans pas mal de temps à vrai dire puisque je reprendrais Little Heroes une foi que j'aurais fini cette première partie, et je la posterais dans le même topic puisque c'est une suite. Voilà tout est dis, et merci pour vos commentaires.
Et un nouveau Chapitre.


Chapitre 16 : Une aide inattendue



_ Il est là, Mai il est là, s’écria Lunch.

La jeune femme aux cheveux blonds et bouclés chargea sa mitraillette. Mai la retenue immédiatement.

_ Ça ne servira à rien contre lui, restes ici.

_ Oolon nous a trahis, ah si j’attrape ce petit cochon pervers je le tues.

_ A mon avis il est déjà mort. Et il serait temps de penser à notre propre survie.

Mai écrasa son poing contre le mur, elle regretta tout de suite son geste, surtout que ça ne l’avait pas le moins du monde calmée.

_ Il nous a bernées, tous nos plans sont voués à l’échec.

Silver accourut dans le couloir et s’arrêta devant elles.

_ C’est la panique. Kakarotto tue tout le monde, dit-il avant de reprendre son souffle. Il faut rejoindre les plages de l’île, et s’enfuir en bateau.

_ Pourquoi pas en avion, s’écria Mai qui commençait à paniquer.

_ Parce qu’il les détruit tous quand il les voit et parce qu’il a appris à voler.

Les deux femmes se regardèrent, complètement désespérées.

_ Que se passe-t-il près du ring ? Qui le combat ?

_ Tous ceux qui ont tenté de l’abattre sont morts, seuls quelques-uns sont encore debout. Il surpasse tout le monde, Ten Shin Han, lui-même, ne pourrait pas l’arrêter. Il le surpasse.

_ En seulement quelques jours ? Ce gosse n’est pas humain. Vous avez contacté Red ? Enverra-t-il des hommes ici ?

Silver secoua la tête.

_ Je crains que non, mais le Roi enverra forcément des troupes, des militaires se rassemblent déjà sur la côte et des milliers d’autres vont certainement bientôt arriver.

_ Nous sommes en plein champ de bataille, comprit Lunch.

Un mur explosa non loin d’eux, les gravats les obligeant à se mettre à l’abri pour éviter d’être blessés.

_ Notre seule chance c’est la fuite. Quitte à partir à la nage, je ne resterais pas sur cette île.

Lunch et Silver acquiescèrent. Le capitaine se mit à courir suivis de près par les deux femmes.


Le feu s’était propagé sur toute la surface de l’île, Kakarotto déversant son énergie dans toutes les directions, ne laissant aucun spectateur, aucun habitant ou aucun concurrent trouver un abri. Tous avaient le droit aux flammes brulantes et aux coups mortels que Kakarotto s’employait à projeter.
Tortue Géniale était au sol, le crâne ensanglanté. Ses lunettes de soleil étaient écrasées sur le sol. Non loin de lui il vit krillin, allongé lui aussi, sa béquille était brisée et il ne parvenait plus à se relever.
Derrière lui, des trainées de flammes menaçaient de l’ensevelir. D’un geste de la main Muten les éteignit et constata les premiers dégâts.
Il n’avait pu rien faire, Kakarotto l’avait défait en quelques coups, une vingtaine seulement pour être exact.
Le chaos régnait partout où il posait son regard. Dans les tribunes, des corps carbonisés s’écroulaient pour finir en poussière sur le sol. Un tas de cendre humaine, d’enfants, d’hommes et de femmes.
Yamcha se battait encore courageusement, Nam à ses côtés. Les deux hommes tinrent quelques secondes Kakarotto en respect, mais un Kamehameha fulgurant suffit à les mettre chaos, aucun des deux ne se relevait. Muten n’aurait su dire si ils étaient morts ou vivants. Un mal de crâne le clouait littéralement au sol, malgré toute sa volonté le vieux maitre ne parvenait plus à bouger.
Il voyait trouble, la fumée l’empêchait de respirer. A quelques mètres de lui, une grande silhouette commençait à s’approcher. Un mastodonte de plusieurs kilos qui le prit par la tunique pour le relever.

_ Ressaisissez-vous vieillard, grogna la créature. Nous avons plus que jamais besoin de vous.

Muten reprit ses esprit et commençait à y voir plus clair, doucement le visage de l’individu se dessina.

_ Guilan.

_ Il s’est libéré de ma technique, personne n’a jamais pu le faire.

Tortue Géniale reprit sa canne et s’appuya dessus pour ne pas tomber.

_ Je peux le vaincre, mais il me faut de l’aide.

_ Débrouillez-vous, je tiens à vivre longtemps.

_ Où sont les autres combattants ?

_ Les plus courageux sont morts, les plus couards aussi d’ailleurs, il ne reste plus que les plus intelligents.

_ Vous êtes un couard intelligent Guilan, voilà ce que vous êtes.

_ Dans une autre situation je vous aurais brisé le cou mais on va dire que je n’ai entendu que le « intelligent ».

Lanfan courut vers eux, des larmes dégoulinant de ses yeux.

_ Maître, vous êtes en vie, dit-elle en se jetant dans ses bras.

En d’autres circonstances Muten lui aurait bien mit les mains aux fesses mais le Destructeur sévissait.
Il avait bien conscience qu’il était le seul homme capable de l’abattre. Se dégageant de l’étreinte de Lanfan, Muten fit gonflé ses muscles jusqu’à ce qu’ils prennent des dimensions démesurées pour un homme de son âge. Guilan en fut subjugué.

_ Vous êtes plus puissant là ?, demanda-t-il.

_ Sans doute pas assez, mais j’ai d’autres ressources. Rassemblez les combattants survivants et occupez-le. Je dois me concentrer un moment.

Lanfan prit les devants.

_ Je vais chercher les autres, dit-elle à Guilan, toi essaies de lui envoyer le plus possible de ton machin truc, ça l’occupera le temps de passer à l’attaque.

Le dragon se mit en position.

_ Si vous n’apparaissez pas dans les secondes qui viennent, grogna Guilan, je prends la poudre d’escampette.

Les organisateurs cherchaient désespérément un moyen de rejoindre le plus vite possible les bateaux, et en tentant de sauver le reste des spectateurs. Ainsi formaient-ils un groupe de quelques quatre-vingt individus, marchant au milieu des flammes et des débris qui tombaient à seulement quelques mètres d’eux.

_ L’île est méconnaissable, remarqua le jeune Pamputt.

L’arbitre du tournoi suivait avec peine au milieu des gravats. Le boxeur lui vint en aide.

_ Il ne faut pas perdre une seconde l’ami.

L’homme acquiesça et se mit à courir pour rejoindre les moines qui avaient pris la tête du groupe.

_ Messieurs, il reste encore des survivants au tournoi, avez-vous l’intention de donner le feu vert à l’armée ?

_ Nous avons évacués tous ceux que nous pouvions évacués Tenkashi. Ceux qui sont restés, peuvent être considérés comme morts. L’armée va envoyer ses missiles le détruire, nous devons nous éloigner le plus vite possible et rejoindre les bateaux.

Tenkashi, c’était un surnom qui lui collait à la peau dans le milieu. Il était arbitre depuis deux tournois et quand le président du championnat l’avait vu commenter les combats il jugea bon de lui octroyer le poste à vie. Cependant, lorsque tout excité, il avait accepté cet emploi, il ne pensait pas devoir risquer sa vie.
Une boule de feu s’écrasa devant eux, créant une gigantesque déflagration qui les souleva du sol. Ils retombèrent tous avec fracas, seul Pamputt était resté debout.

_ Relevez-vous vite, hurla-t-il, le temps presse, la prochaine pourrait très bien nous tomber dessus.


Alors que Kakarotto bataillait pour se débarrasser du flux constant de matière gluante venant l’assaillir et l’entourer, Lanfan arriva avec les combattants survivants, la plupart d’entre eux étaient morts de trouille mais déterminés à se battre, car fuir ne les avançait plus à rien à ce stade.
Muten restait immobile, les yeux fermés, concentrant une quantité phénoménale d’énergie, autour de lui une aura bouillante se formait, créant bourrasques et tremblements. Personne ne prenait le risque de s’en approcher.
Soudain Kakarotto hurla de rage, déversant toute sa puissance autour de lui et pulvérisant ainsi la technique redoutable de Guilan. Kakarotto apparut soudain devant la gargouille, les yeux plein de rage. Si Lanfan ne portait pas vraiment le dragon dans son cœur, elle jugea tout de même préférable qu’il ne meurt pas, ce n’était vraiment pas le moment d’avoir d’autres pertes.

_ A l’attaque, hurla-t-elle.

Kakarotto se retourna subitement vers l’origine du hurlement. Fonçant vers lui, une vingtaine de guerriers criaient pour se donner du courage. Le saiyan sourit et pointa sa paume vers le petit groupe insensé. Mais c’était sans compter l’intervention de Guilan qui frappa de toutes ses forces dans le dos de Kakarotto. Déstabilisé et surpris le garçon tomba à terre, et avant qu’il ne puisse se relever, les combattants du tournoi étaient déjà sur lui. Une pluie de coup le maintint au sol. Chaque homme y mettait toute sa force, multipliant les coups les plus puissants le plus rapidement possible pour éviter que le saiyan ne puisse respirer ne serait-ce qu’une seconde, temps qui pourrait suffire au garçon pour les tuer tous.
Lanfan s’écarta du groupe et regarda Muten Roshi, il commençait à ouvrir les yeux, des arcs électriques parcouraient ses bras et s’accumulaient sur ses mains.
Cette technique le tuerait à coup sûr. Le saiyan ne pouvait pas être fort au point de résister à ça.
Une explosion retentit envoyant valdingué une multitude de membres déchirés, et broyés dans tous les sens.

_ Il s’est libéré, hurla-t-elle.

Elle laissa échapper un cri d’effroi lorsque la tête de Bactérie roula vers elle. Kakarotto affichait un sourire sadique et décida de prendre son temps pour la tuer elle.

_ Il est peut-être temps d’agir, cria Guilan à Muten Roshi. Vous entendez vieillard, maintenant.

Tortue géniale balança ses bras vers l’avant et deux rayons électriques chargèrent Kakarotto. Le saiyan ne put éviter les deux rafales et se retrouva subitement mené vers le haut, une immense douleur lui parcourant tout le corps. Kakarotto hurla comme il n’avait jamais hurlé auparavant.

_ Une mort lente et douloureuse l’attend, déclara Lanfan en s’abritant derrière Guilan.

_ Tant qu’il crève, grogna ce dernier.

Kakarotto dut subir l’attaque plusieurs heures. Cette technique ne le blessait alors pas encore mais la douleur était titanesque, insupportable. Puis elle s’estompa, et il se sentit pourtant plus affligé encore. Ses veines ressortaient toutes, de loin on pouvait remarquer que sa peau était teintée de bleu et de violet. Kakarotto ressemblait à un cadavre qui s’animait encore. Quelques militaires étaient parvenus jusqu’au tournoi, quand ils apprirent que le saiyan avait été paralysé la plupart s’évertuait à sauver les rescapés et à les rassembler aux abords de l’île pour dénombrer les morts et les disparus.
Le général en charge de l’évacuation refusait d’embarquer qui que ce soit avant d’avoir pu estimer le nombre exact de pertes. Il estimait que le Destructeur étant hors d’état de nuire, il pouvait se permettre de réagir de façon organisée et de ne plus céder à la panique.
Yamcha était sain et sauf, Nam aussi. La situation semblait s’être arrangée, la catastrophe s’était transformée en un sauvetage inespéré, Tortue Géniale avait réussi là où tous les autres avaient échoué.
Le Roi parlait à la télévision, il annonça un massacre sans précédent et s’excusa devant toute la population pour son impuissance face au problème. Il jugea Muten Roshi en ces termes « C’est un héros, Tortue Géniale a sauvé l’humanité ». Il ordonna ensuite l’exécution immédiate de Kakarotto alias le Destructeur, pour crime contre l’humanité et pour actes génocidaires. Cette exécution, faite sous seul jugement du Roi, ne fut condamné par aucun bienpensant. Tous acceptèrent la sentence.
Toujours autant concentré Muten Roshi s’afférait à maintenir Kakarotto au milieu de l’énergie électrique. Autour de lui, des militaires, armés de bazookas, et de fusils très puissants, visèrent le jeune garçon.
Le général en charge de l’opération leva sa main vers le ciel. La nuit était tombée et Kakarotto ne verrait plus jamais le soleil se lever.

_ Feu, hurla le général en baissant le bras.

Kakarotto sentit son corps se démolir, ses os se brisèrent, trop fragilisés pour résister à un tel flux de projectiles. Soudain il ne parvint plus à respirer. Tortue Géniale s’écroula presque en même temps que lui, brisant sa technique qui lui avait couté tant d’énergie.
Yamcha aida son maître à se relever.
Un soldat alla jusqu’à Kakarotto et lui tira dans la tête à bout portant, les balles ricochèrent sur le sol. Il passa deux doigts sur la nuque du saiyan et regarda son général, effrayé.

_ Il vit encore.

_ Plus pour longtemps, leur assura Muten Roshi, il ne se relèvera pas.

Le garçon ouvrit ses yeux, injectés de sang. Ce regard fit reculer tous ceux qui étaient présents. Seul Tortue Géniale eut le courage de s’approcher d’avantage. Il s’agenouilla près de lui.

_ As-tu des derniers mots à me transmettre, avant de mourir ?

Kakarotto serra les dents, il tenta de lever les yeux vers la nuit étoilée mais Tortue Géniale lui cachait la vue et il ne pouvait plus bouger.

_ J’aimerais voir une dernière fois le ciel d’ici, murmura-t-il, avant de rejoindre les étoiles.

Tortue Géniale acquiesça.

_ Si tu croises Son Gohan là-haut, dis-lui que je suis désolé.

Le vieux maitre plaça Kakarotto sur le dos, celui-ci affichait un si grand sourire et Muten devina qu’il avait commis une erreur, même si il ne comprit pas laquelle.
La lune baigna le saiyan de sa lumière.

_ Tu iras lui dire toi-même, hurla le garçon avec une voix étrangement roque.

Et un gorille s’éleva parmi les ruines. Un nouveau massacre allait débuter, plus terrible encore cette foi. Muten lui fit face, tentant d’attirer son attention.

_ Kakarotto, ça suffit, hurla Muten Roshi, sous le choc. Cela ne t’avancera à rien de tout détruire.

Bien qu’étant singe, le saiyan était encore lucide, il entendit les paroles du vieillard mais préféra les ignorer. Il envoya son poing dans les rangs de militaires, plusieurs soldats furent écrasés et tués sur le coup.

_ Tu aurais pu vivre parmi nous, tu aurais pu devenir quelqu’un de bien, continua Roshi.

_ Tais-toi, hurla le singe en tentant d’écraser Tortue Géniale avec son pied.

Le vieux maître l’évita de justesse.

_ Tu as été élevé par Son Gohan, un homme immensément bon, comment as-tu pu mal tourner ?

_ C’était un menteur, hurla le gorille. Il m’a menti sur mes origines, il m’a menti sur ma famille.

Les yeux rouges du gorille fixèrent Muten Roshi avec rage.

_ Je suis obligé de vous détruire, je n’ai pas le choix.

_ On a toujours le choix.

Le gorille resta un moment immobile.

_ Et je choisis de faire ce qu’on attend de moi.

_ Détruire l’humanité ? Et après ?

_ Ils veulent que je la détruise, moi je veux la soumettre, soyez heureux que je ne sois pas le plus cruel de ma race.

Tortue Géniale leva les bras au ciel.

_ Nous sommes ta race Kakarotto, il n’y en a pas d’autre, tu es un terrien.

_ Non, hurla-t-il, je suis un saiyan.

Le gorille ouvrit grand sa mâchoire, résolu à en finir. Muten comprit son intention et se prépara à riposter. Deux secondes plus tard deux flux d’énergie d’une incroyable puissance se faisait face, l’un provenant de la gueule béante de Kakarotto, l’autre projeté par les mains puissantes du grand maître de l’école de la Tortue. La situation rendait la scène quelque peu légendaire. Un combat pour une Terre libre ou une Terre dominée. Et la domination semblait l’emporter.
Muten plia les genoux, ses mains brulaient presque. L’effort était si grand qu’il faillit lâcher prise plusieurs fois. Alors que tout espoir de l’emporter l’avait échappé, un deuxième rayon à l’énergie bleue vint soutenir le sien.

_ Tenez bon maître, hurla Yamcha en y mettant toute sa puissance.

Mais ce n’était pas encore suffisant, il était beaucoup trop fort. Les deux hommes luttaient tout en sachant que tout était voué à l’échec. Malgré tout l’espoir naquit de nouveau quand un troisième Kamehameha vient leur prêter mains fortes. Krillin était à leur côté, tout aussi déterminé.
Cette fois le combat semblait être beaucoup plus équilibré, un seul faux pas d’un côté comme de l’autre et l’île exploserait avec les perdants.
Kakarotto sourit intérieurement, quoi qu’ils fassent et même si d’autres venaient en renfort ils avaient tous perdus. Pour une raison des plus simples. Lui-même n’avait pas engagé son propre Kamehameha. Kakarotto rejoignit ses deux mains et savoura ce moment jusqu’à ce que le rayon bleu se déverse sur le groupe de héros.

_ Maître, hurla Yamcha. Il….

Muten n’entendait plus, il voyait la mort venir à eux. Kakarotto avait gagné.

_ DODOOMMMPAAAA.

Deux rayons jaunes arrêtèrent net la course du Kamehameha. Tsuru Sennin était venu, à ses côtés Chaozu, son plus jeune élève, y mettait toute sa force. Muten n’en revenait, son plus vieil ennemi lui avait sauvé la vie, comme ce fut si souvent le cas autrefois. Mutaito aurait été fier même si Muten savait pertinemment que Tsuru était aveuglé par la vengeance et qu’il avait jugé la situation idéale pour en finir avec l’assassin de son frère.

_ Fais vite, hurla Tsuru.

_ A mon tour, déclara un troisième individu.

Kakarotto le reconnu. C’était lui, celui qui l’avait vaincu. Ten Shin Han. Sa colère augmenta aussi bien que l’énergie qu’il éjectait. Il aurait voulu avoir d’autres bras pour déverser sa rage sur le jeune homme qui l’avait défait. Maintenant ils étaient trop nombreux.

_ Adieu Kakarotto.

Ten Shin Han plaça ses deux mains en angle et visa le gorille.

_ KIKOHOOOOOOOOO.

Une explosion titanesque parcourut l’île. Et le gorille tomba.

[Thib64]

Ça diffère beaucoup de la version originale, mais j'aime bien.

[Pensyves]

ha c'est un superbe chapitre, tradition oblige voilà ta coquille:

Tu iras lui dire toi-même, hurla le garçon avec une voix étrangement roque.

Je doute que ça voix joue aux échecs ^^

Roshi tente de raisonner karot et bien!

[Satan sama]

Gros chapitre, désolé j'ai été un peu long.



Chapitre 17: Le destructeur, comment le détruire ?


Le souffle de la déflagration avait projeté plusieurs gravats à des kilomètres de leur position initiale, tous les arbres encore debout s’étaient déracinés. Les maisons s’étaient toutes écroulées. Les survivants, déjà trop peu nombreux, furent ensevelis par un monticule de débris. Les bateaux envoyés par le roi avaient pour la plupart coulés, emmenant leur équipage se noyer dans les fonds marins, ou s’écraser contre les rochers du bord de l’île. C’était un véritable carnage, auquel seuls les plus forts avaient pu survivre. De la zone du tournoi, on pouvait entendre les plaintes et les cris des réfugiés qui n’avaient pas eu la chance de mourir rapidement et qui gémissaient et se vidaient de leur sang progressivement.
Tortue Géniale allongea Krillin sur le sol. Il vérifia que son cœur battait encore, le jeune garçon vivait mais ses blessures étaient assez graves, sa nuque avait été sévèrement touchée, Muten craignait même qu’il ne soit paralysé à vie. Yamcha vola jusqu’à lui, Plume dans ses bras, bel et bien vivant. En voilà au moins un qui aura pu être sauvé. Malheureusement certains n’avaient pas eu cette chance. Les larmes aux yeux Muten et Yamcha allèrent jusqu’au corps sans vie de Lanfan. La pauvre ne pouvait pas connaitre pire mort, son corps était complètement désarticulé, sa nuque brisée, sa tête à trois cent soixante degrés. Plusieurs fractures ouvertes le long de ses jambes, des côtes qui lui transperçaient le ventre. Yamcha n’y tenant plus, détourna les yeux et vomit tout ce qu’il avait dans le ventre.

_ Ma chère petite, pleura Muten en lui caressant les cheveux. Je suis désolé, dit-il, tellement désolé.

Guilan, encore plus blessé qu’il ne l’était déjà, souleva une pierre qui s’était écrasée sur lui. Il lui manquait un bras, un de ses orbites était vide comme creusé et cautérisé par les flammes. La corne qui ornait son museau avait elle aussi disparue. Il s’écroula à terre et rampa quelques mètres avant de s’immobiliser.

_ Vas l’aider, dit Muten dont la voix était emprunte d’une profonde tristesse.

Yamcha s’exécuta et releva la gargouille.

_ Tu risques d’y passer Guilan, je suis désolé.

_ Je survivrais, répliqua celui-ci en se dégageant.

Yamcha et Muten laissèrent les morts et les blessés là où ils étaient et allèrent jusqu’au Gorille, le pas hésitant.

_ N’approchez pas, hurla Ten Shin Han.

Le jeune homme était allongé par Terre, visiblement très affecté par la puissance qu’il avait dû dégager.

_ Je ne l’ai pas touché. Pas directement en tout cas.

Muten afficha un air perplexe.

_ Il a utilisé un bouclier, il vit encore.

La panique s’empara des deux hommes.

_ Recommences ton attaque alors, dit Yamcha.

Ten éclata de rire et s’arrêta aussitôt pour cracher une gerbe de sang.

_ Je vais m’évanouir d’une seconde à l’autre crétin.

Les survivants entendirent le gorille se plaindre, son gémissement fit trembler la terre.

_ Nous n’avons pas la force de l’achever maître, je n’ai plus de ressource.

_ Moi non plus.

Muten sentit tous ses membres tremblés. De la sueur coulait abondamment de son front. Cette chose avait survécut, trois Kamehameha deux Dodompa et un Kikoho, technique la plus puissant que Tortue Génial n’ait jamais connue, ne sont pas parvenus à venir à bout de lui. Plus le temps passait, plus il devenait fort, élaborant de nouvelles techniques, de nouvelles défenses, se trouvant même plusieurs alliés. Muten savait que si cette chose survivait à ce carnage, s’il parvenait à s’en sortir, beaucoup le considéreraient comme un Dieu. Un Dieu cruel à qui il faudrait faire allégeance, devant qui chacun devrait se prosterner pour éviter qu’il ne déclenche plus de massacres.
Un Dieu, oui comment voir ce garçon autrement. Même Muten devait l’avouer, cette sensation d’invincibilité qu’il dégageait était déroutante, cette façon de devenir plus puissant si rapidement. C’était un véritable démon, de la trempe de Piccolo, sauf que le garçon, ainsi transformé, était déjà bien plus puissant que son ancien ennemi.
Muten comprit que la Terre allait devoir se soulever toute entière contre Kakarotto pour pouvoir le vaincre, et que les humains ne devaient pas voir leurs héros perdre. Pourtant cette foi ils avaient bel et bien perdu, mais pas la guerre, juste une bataille, une effroyable bataille dont le gorille allait ressortir vainqueur.

_ Cours jusqu’à la mer, et pars le plus loin possible d’ici, hurla le vieil homme à Yamcha. Emmènes Ten Shin Han et Krillin avec toi, Guilan devra se débrouiller pour te suivre, ne l’attends pas.

Yamcha alla chercher Krillin puis il plaça Ten sur sa deuxième épaule, le guerrier sombrait peu à peu dans l’inconscience. Avant de partir il se retourna vers Muten.

_ Et vous maître ?

_ Je dois retrouver Chichi. Pars, vite.

Cette foi Yamcha n’attendit pas plus longtemps et courut à toute vitesse. Guilan boitilla à sa suite, tentant lui aussi sa chance.
Soudain le gorille ouvrit ses yeux rouges, planta sa main dans le sol et se leva de toute sa hauteur.

_ KAKAROTTO, hurla Muten, désespéré.

Le gorille fixa le vieil homme avec haine.

_ Tu ne gagneras pas, nous finirons par te vaincre.

Le Destructeur sourit. Il concentra le reste de son énergie dans son poing fermé, une lumière violacée dansa autour de ses doigts et de son poignée.

_ Tu ne m’auras pas, grogna Tortue Géniale pour lui-même en plaçant ses deux bras croisés devant lui.

Le poing s’écrasa sur le sol, créant un impact époustouflant. Le sol se fractura sur toute l’île. La mer déchainée, se jetait dans les fissures, noyant les derniers rescapés.
Kakarotto aurait pu déverser toute son énergie et blesser la Terre sur des kilomètres si quelque chose ne l’aurait pas subitement arrêté.
Le grand singe regarda le ciel avec des yeux paniqués. La lune avait disparu.
En quelques secondes le gorille retrouva sa forme de petit garçon et tomba dans les eaux rugissantes.


[Une heure plus tard]

Pamputt était fermement accroché à une grande planche de bois sur laquelle étaient affalés deux autres individus, un moine plutôt âgé et le célèbre arbitre du tournoi qu’on surnommait Tenkashi.
A eux trois ils représentaient les tous derniers survivants de leur petit groupe. Peut-être même de toute l’île. Ils avaient eu beaucoup de chance, les explosions à répétition, les débris qui volaient et s’écrasaient n’importe où. Sa rapidité lui avait sauvé la vie, et il avait lui-même sauvé la vie de ses deux compagnons.

_ La Terre a-t-elle jamais connue pareil désastre ?, se plaignit le moine.

_ Nous avons de la chance d’être en vie vieillard.

Le moine secoua le crâne.

_ Que tu dis Pamputt, ce qui nous attends s’avère bien pire, nous n’avons fait que retarder un sort inévitable et le temps qu’il nous restera à vivre nous le consacrerons à fuir, dans la crainte d’être arraché à notre si précieuse existence. Je suppose que nous serions tous plus tranquille si nous étions morts avec les autres.

_ Les paroles d’un vieil homme ayant déjà bien vécu, répliqua l’arbitre, le Destructeur ne vous aura pas privé de vos plus jeunes années. Moi je tiens à survivre encore assez longtemps pour atteindre votre âge et au-delà et je ferais tout pour ça.

_ Vous êtes tout aussi impuissant que les hommes, bien plus forts que vous, qui sont morts en combattant cette créature. Acceptez notre sort et ce qu’il y a de mieux à faire, au moins mourrons-nous paisiblement.

_ Vous abandonnez bien vite, grogna Tenkashi. L’espoir vous savez ce que c’est ?

_ Les hommes âgés, qui ont l’expérience, savent que l’espoir n’est parfois plus permis. Ne vous bercez pas de fausses espérances jeune amis, je crains que nous ne soyons à l’aube d’une guerre… non pas une guerre, un massacre duquel seul le Destructeur restera vivant. Lui, ses fidèles et ses esclaves. Il n’y a pas d’autres catégories, à part les morts et je préfère être de ceux-là que de m’agenouiller devant une ordure de la pire espèce.

_ Taisez-vous tous les deux, les interrompit Pamputt. Regardez dans l’eau, il y a quelqu’un.

L’arbitre enleva ses lunettes.

_ C’est Chichi, dit-il, il faut la remonter, elle va se noyer.

Pamputt plongea et ramena la jeune fille sur leur embarcation de fortune.

_ Vit-elle encore ?, demanda Tenkashi.

_ Quelle importance, grogna le vieillard.

_ Mais vous allez la fermer, hurla Pamputt en vérifiant sa respiration.

_ Alors ?

_ Ça va son cœur bat et elle respire.

Pamputt regarda autour de lui.

_ Plus aucune trace du gorille, aucun hurlement, plus d’explosion, soit il est mort soit il est parti.

_ Il n’est pas mort, affirma le moine. Une créature de la sorte ne meurt pas aussi facilement.

L’arbitre regarda le ciel, intrigué.

_ Il n’y a pas que le gorille qui a disparu, où est passée la lune ?

Pamputt parcourut la nuit des yeux, à sa recherche mais il ne la voyait nulle part.

_ Je n’y comprends rien, dit-il, tachons de rester en vie assez longtemps, les secours viendront nous chercher.

_ A condition que le singe ne soit pas en train de détruire d’autres parties du monde, grogna le moine.

_ Regardez, les interrompit Tenkashi, on dirait que l’île n’a pas été entièrement détruite.

En effet à quelques mètres d’eux, un petit bout de terre et de roche avait résisté aux multiples explosions.
Pamputt observa plus attentivement le petit ilot.

_ Ce n’est pas tout, dit-il, il y a d’autres survivants.

______________________________________________________________________________


_ Maître, vous ne tenez plus debout, allongez-vous.

Tortue Géniale n’écouta pas et repoussa Yamcha, de nouveau il scruta les eaux à la recherche de Chichi.

_ Il faut se rendre à l’évidence, elle est morte.

_ Ne parles plus, le coupa Muten Roshi.

_ Pourtant il a raison, l’interrompit une voix.

Muten fronça les sourcils.

_ Ce n’est pas le moment Tsuru.

Le vieil homme continua cependant :

_ Tu as perdu vieux fou, mon école s’est montrée plus forte, Ten et Chaozu sont vivants, nous t’avons évité une mort certaine, et regardes toi, tu es prêt à mourir d’une minute à l’autre, ton apprentie est morte, et le petit crâne d’œuf est dans le coma. Il ne te reste plus que ce minable, dit-il en pointant Yamcha du doigt. Le monstre s’est noyé grâce à nous.

_ Penses ce que tu veux, j’ai autre chose à gérer que nos petites querelles.

Tsuru le regarda avec haine, furieux d’être ignoré.

_ Pourris donc ici avec le peu de dignité qu’il te reste. Chaoz, on s’en va. Portes Ten, nous n’avons plus rien à faire ici.

Muten se retourna et le fixa droit dans les yeux.

_ Tu vas nous laisser mourir ici ?

_ Pris pour que les secours viennent mon cher, je ne t’offrirais plus mon aide.

A ces mots le maître de l’école de la grue partit avec ses élèves. Guilan s’approcha de Muten et lui mit une main sur l’épaule.

_ Désolé, dit-il, mais je m’en vais aussi.

La gargouille prit son envol, avec beaucoup de mal. Il ne pouvait de toute façon porter aucun d’entre eux, il était trop blessé pour ça et Muten le connaissait maintenant assez bien pour savoir que seul son propre sort lui importait.

_ Nous voilà seuls, marmonna Silver, qui vit les autres s’éloigner dans les airs.

Lui, Lunch et Mai s’étaient un peu éloignés du reste du groupe, tentant de faire fonctionner une radio de l’armée.

_ Pfff. Ils ne nous auraient pas aidé de toute façon, affirma Mai.

_ Rien à faire, grogna Lunch, en balançant la radio derrière elle. Ce foutu matériel n’est pas résistant.

Silver se mit à éclater de rire inexplicablement, roulant par terre, les larmes aux yeux. Le capitaine avait pourtant la réputation de ne jamais sourire et d’être stoïque dans n’importe quelle situation. Mais Kakarotto avait changé chacun d’entre eux. Peut-être Silver devenait-il fou.

_ Qu’est-ce qui te prends toi ?, demanda Mai d’un ton sec.

_ Comme on dit, ricana-t-il, jamais deux sans trois, ça fait deux fois qu’on survit à ses attaques, je suppose qu’on le rencontrera de nouveau.

_ J’espère survivre aussi à la troisième alors, et puis je ne vois pas ce qu’il y a de si drôle.

_ Sur des milliers de personnes, par deux fois, il a fallu que ce soit nous, on est encore des survivants. Je commence à croire que le destin joue bel et bien de drôles de tours. Tu ne trouves pas ?

Mai se leva d’un bond et pointa un doigt vers lui.

_ Ne me parles pas comme si j’étais une amie, nous sommes encore ennemis je te rappelle, nous sommes juste des alliés de circonstance. C’est compris ?

Silver leva les mains au ciel tout sourire.

_ Affirmatif.

Lunch regarda la mer et remarqua des silhouettes.

_ Venez voir les amoureux, je crois qu’on a des nouveaux.

________________________________________________________________

Pamputt se jeta sur la terre ferme, se retenant d’embrasser le sol. Derrière lui le moine et Tenkashi posèrent délicatement Chichi, attendant qu’on vienne les accueillir. Quelques secondes plus tard tout le groupe de survivants vint à leur rencontre. Tortue Géniale bouscula tous les autres et courut jusqu’à Chichi.

_ Dieu merci, elle respire.

L’arbitre tendit la main à Yamcha.

_ Monsieur Yamcha, dit celui-ci, ravis de vous voir encore en vie.

Le jeune homme accepta la main tendu.

_ C’est une agréable surprise de vous voir tout aussi entier que moi l’ami, merci pour Chichi.

_ Nous l’avons trouvée avant qu’elle ne meurt noyée, j’espère qu’elle s’en remettra.

Mai se mit au milieu du groupe.

_ Quelqu’un aurait-il une idée pour qu’on sorte de ce foutoir ?, hurla-t-elle. Je ne tiens pas à crever ici.

Le silence se fit complet, chacun sachant très bien que la seule chose qui leur restait à faire c’était d’attendre.
Yamcha sourit, pointant un doigt vers le ciel

_ Je crois que la solution s’impose d’elle-même, dit-il

Arrivant à toute allure une navette blanche portant le symbole de la capsule corporation atterrit brutalement parmi eux. Les portes arrières de l’avion s’ouvrirent et une jeune fille aux cheveux bleus descendit de la rampe.

_ Montez, vite.

L’arbitre ne se fit pas attendre mais Yamcha le retenu et le poussa en arrière.

_ Il est à l’intérieur c’est ça ?, demanda-t-il d’un ton haineux.

_ Je ne suis plus avec Kakarotto depuis un petit moment, il n’y a aucun piège je te le jure.

_ Je ne te fais pas confiance, grogna Silver.

Lunch pointa sa mitraillette sur la jeune fille.

_ Si Kakarotto était dans cet avion, il serait déjà sorti et on serait déjà tous morts. Mais rien ne garantit qu’elle ne va pas nous mener à lui, alors je suggère qu’on la laisse ici et qu’on foute le camp de ce caillou.

_ Bonne idée, affirma Mai en pointant son revolver sur Bulma. Assis toi ici ma fille et ne fait pas de bêtises.

_ S’il vous plait il faut me croire, j’ai eu tort de rester avec lui mais on m’a éclairé à son sujet, mon père est le très respecté docteur Brief, il vous accueillera chez nous, nous pourrons discuter de la façon de l’arrêter une foi que tout le monde se sera remis de ses blessures.

Tortue Géniale laissa Chichi et s’approcha de la nouvelle venue.

_ Qu’est-ce qui te dit qu’il est en vie ?

_ Cet homme, dit-elle en pointant son pousse vers l’avion.

Nam sortit de la navette, un bandage entourant son bras blessé.

_ Je l’ai vu sortir de l’eau, marmonna l’indien l’air sombre.

_ Yamcha, Plume, les appela Muten, amenez Krillin et Chichi, nous la suivons. Que les autres fassent comme bon leur semble.

Bulma regarda le reste du groupe.

_ Il y a assez de place pour tout le monde.

Les survivants montèrent à leur tour dans l’appareil, sans dire un mot.


[A la capsule Corporation, quelques temps plus tard]

Le docteur Brief s’était assuré que les survivants puissent être pris en charge par de bons médecins, il rassembla chez lui tout un personnel médical, loin des regards indiscrets. Muten Roshi, Chichi et Krillin n’étaient plus en état de rester debout, aussi se reposaient-ils pendant que les autres s’étaient rassemblés dans le salon, autour d’une grande table. Alors que chacun s’assaillait le professeur empêcha Silver de les rejoindre.

_ Vous êtes du Ruban Rouge, ces gens-là ne sont pas les bienvenus chez moi.

Le capitaine foudroya le vieil homme du regard.

_ Je n’avais pas l’intention de m’attarder de toute façon.

D’un pas rapide le soldat s’en alla. Il était resté trop longtemps avec de potentiels futurs ennemis et il avait le devoir de retourner auprès de Red pour le servir au mieux dans ces temps difficiles.
Bulma convia tous les autres à prendre place.

_ Chichi et krillin sont dans un profond coma, dit-elle à Yamcha. Je suis désolé.

Le garçon ne dit rien et croisa les bras.

_ Passons les détails sur les blessés, demanda Mai. On te remercie tous pour nous avoir sauvés mais je ne vois pas pourquoi tu tiens à ce qu’on reste encore ici.

_ Il faut discuter. De Kakarotto, et trouver un moyen de l’arrêter.

_ Il n’y en a pas, affirma Lunch, il a massacré l’armée et des maîtres en art martiaux en une seule nuit.

_ Il y en a un, répliqua-t-elle, les dragon ball.

Mai ricana méchamment.

_ La dernière foi ça ne nous a pas trop servi, dit-elle. Je doute de plus, que nous tiendrons jusqu’à ce qu’elles réapparaissent.

_ Toi qui a vécu un certain temps avec lui, intervint Yamcha. Tu ne lui connais pas un point faible, une manière quelconque de le vaincre, de le neutraliser, quelque chose dont il a peur ?

_ Il n’a peur de rien, et je ne lui connais aucun point faible, mais il a perdu un point fort en revenche. Il ne sera plus gorille.

_ Comment ?, demanda Tenkashi.

_ C’est de la pleine lune qu’il retirait son pouvoir, et elle est partie en éclat.

_ Comment ça se fait d’ailleurs ?, continua Pamputt.

_ Action divine je suppose, dit-elle très sérieusement.

Tous restèrent silencieux, regardant Bulma avec un air dépité.

_ Ce n’est pas le moment de nous en remettre à un Dieu quelconque, déclara Mai. Ce qu’il faut faire c’est agir et vite, attendre les dragon ball ce n’est pas la solution. Je crois avoir assez perdu de temps avec vous, les plans que j’ai fomenté avec Muten Roshi n’ont plus aucun sens maintenant, je dois m’en remettre à quelque chose de beaucoup plus dangereux et beaucoup plus puissant.

_ Que veux-tu dire par là ?, demanda le moine.

_ Vous le verrez bien assez tôt, je n’ai plus vraiment le choix. Bonne chance à vous. Lunch partons.

La jolie blonde se leva d’un bond et rejoignit Mai.

_ Qu’espère-t-elle faire ?, se moqua Yamcha quand elle fut parti.

_ Des choses stupides, déclara le moine. Qui s’avèreront de toute façon être un échec, comme tout ce que nous entreprendrons nous même.

Tenkashi posa une pile de dossiers sur la table et la présenta à Bulma.

_ Il y a peut-être quelqu’un en mesure de nous aider parmi tous ces gens.

_ Qui sont-ils ?, demanda Bulma en consultant les documents.

_ Ce sont tous les participants du tournoi des arts martiaux de ces dernières années.

_ Qu’est-ce que ça va nous rapporter ? , répliqua Pamputt, ils sont probablement tous morts maintenant. Et quand bien même ils seraient encore en vie ils ne sont pas de taille vous l’avez vu vous-même.

_ Il y a un espoir, ils ne sont pas tous revenus au tournoi de cette année, déclara Tenkashi.

L’arbitre reprit les documents à Bulma et pointa du doigt la fiche d’un des participants.

_ Diableman, lut Yamcha. Mais bien sûr.

Le moine se leva de sa chaise.

_ Où habite-t-il ? demanda celui-ci.

_ Chez Baba la sorcière, une voyante.

Alors que le moine, Tenkashi et Yamcha semblaient emportés par la joie, les autres n’y comprenaient rien du tout.

_ Il est si fort que ça ?

_ Très fort oui Bulma, mais beaucoup moins que lui, l’avantage c’est que Diableman est un démon très puissant, il est capable de faire exploser le vice qui réside en toi et de te tuer sur le coup. Kakarotto est un monstre, il n’aura aucune chance de s’en sortir.

_ Ça me parait un peu gros comme histoire, dit Pamputt.

_ Après tout ce que j’ai déjà pu voir, affirma le moine, je suis prêt à y croire.

Il regarda Tenkashi.

_ Peut-être que l’espoir est encore là en fin de compte, si ce que l’on dit est vrai….

_ Comme vous dites si ce que l’on dit de lui est vrai. Et j’en doute, continua Pamputt.

Une canne toqua subitement sur le sol, attirant tous les regards. Muten Roshi se tenait debout, les sourcils froncés. Derrière lui la mère de Bulma le priait de retourner se coucher mais Tortue Géniale ne l’écoutait pas.

_ Ce qu’on dit sur Diableman est vrai, il est au service de ma sœur, j’irais lui demander moi-même son aide.

_ Vous allez mieux maitre ?

_ Oui Yamcha, mais les médecins sont catégoriques, Chichi et Krillin ne se réveilleront pas.

Ce fut un choc pour tout le monde. Des larmes commençaient à couler sur les joues du jeune guerrier.

_ Il reste une chance de les sauver. Il y a sur Terre un être possédant de petits haricots magiques qui lorsqu’on les mange, nous guérissent instantanément. Il faut que tu rendes à la tour Karine, que tu la gravisses de tes propres mains, même si cela parait insurmontable. Il faut que tu le fasses avec Krillin et Chichi sur le dos. Et vous devrez rester là-haut et vous entraîner tout le temps qu’il faudra.
Si tu y arrives je te garantis qu’ils seront tous deux sauvés et qu’en redescendant de cette tour, vous reviendrez bien plus fort que vous ne l’étiez.

_ Je viens avec vous, déclara Nam, qui était resté silencieux depuis le début. Si je veux me rendre utile autant que je sois plus puissant que je ne le suis maintenant.

_ Moi aussi dans ce cas, intervint Pamputt.

Muten Roshi acquiesça.

_ Ainsi soit-il. Partez dès demain. Une dernière chose. Toi.

Tortue Géniale pointa un doigt sur Bulma.

_ Lorsque le moment sera venue, tu iras trouvé les dragon ball et nous redonneront vie à toutes les victimes de Kakarotto et nous effaceront ainsi à jamais toute trace de son existence et de ses morbides massacres. As-tu encore de quoi les trouver ?

Bulma acquiesça.

_ Le Radar est dans ma….

La jeune fille écarquilla subitement les yeux, fouillant sa veste plusieurs fois, retournant ses poches. Elle jeta un regard effrayée au groupe de survivants.
Yamcha se frappa le crâne.

_ Je crois que Silver n’est pas parti les mains vides.

[Pensyves]

Cet homme, dit-elle en pointant son pousse vers l’avion.

sa pousse ou son pouce?

Beau chapitre, curieux de connaitre le sort du sayen. Dieu est il intervenu? Le red ribbon a un radar performant, ça va être une course contre la montre. Bulma trahit le démon? Dommage, je les voyais bien en couple (ben quoi?)

Vivement la suite qui différe de l'original mais le rejoint par certains points.

[xela26]

Bulma trahit le démon? Dommage, je les voyais bien en couple (ben quoi?)

Moi aussi

Et, pour ne pas pinailler, c'est pas le démon, c'est le "destructeur"

Bon chapitre avec tout que se mets en place, notamment au niveau du camp des défenseurs terriens.
Je suis curieux du sort de Kakarotto aussi. il n'est pas bête, donc il a surement (enfin j'espère pour lui) prévu des personnes dignes de confiance pour le secourir au cas ou.

Dans tous les cas, même si il n'a pas massacré tous les guerriers, c'est lui qui est en position de force. je me demande en quoi va consister sa préparation contre les "forces du bien"...

[Pensyves]

Bulma trahit le démon? Dommage, je les voyais bien en couple (ben quoi?)

Et, pour ne pas pinailler, c'est pas le démon, c'est le "destructeur"

C’était un véritable démon, de la trempe de Piccolo, sauf que le garçon, ainsi transformé, était déjà bien plus puissant que son ancien ennemi.

Donc c'est bien le démon ^^

En attendant il reste quand même quelques uns des meilleurs en état ...