par kouki le Mar Jan 01, 2019 0:50
Comme promis, fin de la partie 1 d'AVS !
Chapitre : Réunion
La galaxie de l’Ouest était considérée comme la galaxie la plus dangereuse des quatre de l’univers sept. Cette galaxie était si dangereuse que seuls quelques Saiyens d’élite, voir ceux de Moyenne classe avec un très haut niveau, pouvaient prétendre y entreprendre des missions.
On pouvait y trouver des planètes à la gravité aberrante, des formes de vie extrêmement puissante, le taux de criminalité était d’un tout autre niveau. Certains prétendaient que les Colds, dont la réputation de conquérant n’était plus à faire, ainsi que Reacum, du très célèbre commando Ginyu, étaient originaires de la galaxie de l’Ouest.
Beaucoup de pirates de l’espace parcouraient cette galaxie également, et certains étaient même devenus de telles légendes que peu croyaient encore à leur existence, tel que le célèbre Bojack le conquérant.
Ces légendes avaient été reléguées à l’oubli depuis l’apparition des Xenomorphe. Ces créatures avaient transformé une galaxie, déjà bien difficile à vivre, comme véritable lieu à éviter à tout prix.
Cependant, les peuples qui y survivaient devenaient beaucoup plus fort. Les Teinos étaient un peuple qui avait été taillé à la dure par les difficultés de leur galaxie. Pirates, conquérants, Prédators… ils s’étaient tous écrasés contre la force titanesque des Teinos.
Taikai était un guerrier de ce fier peuple qui n’en avait vu des vertes et des pas mûres.
Il avait lutté pour repousser les forces de Freeza, et grâce à lui et sa force acquise après des années d’entrainement et d’expériences, son peuple, la forme de vie intelligence dominante de la planète Hokori, avait pu tenir contre l’invasion des Colds jusqu’à la fin de ceux-ci
Mais actuellement, comme beaucoup de personnes dans l’univers, il commençait à regretter la disparition du tyran en voyant venir à lui l’assaut des vagues de Xenomorphes, une véritable marée noir grouillante, coordonnée.
Ordinairement, le colosse à la peau verte aurait été terrifié, mais il avait tout perdu durant cette guerre : il avait vu sa mère rejoindre son défunt père qui les avaient quitté des années plus tôt, après avoir été parasité par un facehugger.
Il avait vu sa femme être perforé par une queue sur laquelle il pouvait encore se souvenir du reflet de son propre regard désespéré sur la cuirasse luisante de la créature au crâne allongée.
Il avait échoué à tenir la promesse qu’il avait faite à sa femme mourante de protéger leurs enfants.
Il n’avait plus rien.
Son peuple avait rejeté par fierté l’aide des Saiyens, pensant qu’ils allaient pouvoir se débrouiller contre les Xenomorphes. Mais maintenant, il regrettait plus que jamais l’idiotie de son peuple.
Cependant, aujourd’hui, ils allaient se battre seuls, non pas pour gagner, mais pour assumer leur responsabilité, la tête haute et ils allaient emporter avec eux le plus d’adversaires possibles.
Il savait qu’ils n’allaient pas gagner car IL était là.
Descendant du ciel, une forme sombre et massive se posa au sol. Il dégageait la sérénité de celui qui savait le combat réglé d’avance.
Le légendaire Xenomorphe était là, celui qui avait soumit une bonne partie de la galaxie de l’Ouest en à peine un peu plus d’une dizaine d’année. Des milliers de peuples éteints par sa faute. Là où il passait, nul bouclier ne pouvait protéger, nul lance ne pouvait contre attaquer.
Cependant, il allait faire en sorte que cette chose se souvienne d’eux.
- TEINOS ! AUJOURD’HUI SERA PEUT-ÊTRE LE DERNIER JOUR DE NOTRE HISTOIRE !
Il regarda ses hommes qui gardaient le même regard déterminé que lui.
- CEPENDANT !
Il pointa son doigt vers la masse qui approchait. Une rangée de dents en forme de rasoir qui se faisait de plus en plus proche, qui n’aurait aucune hésitation à déchirer la chaire de la première personne sur laquelle elles se refermeraient.
- NOUS ALLONS SURVIVRE DANS L’HISTOIRE COMME ETANT LE PEUPLE QUI A FAIT FACE A LA MORT AVEC LA RAGE DE VAINCRE ! POUR HOKORI !
Un hurlement accompagna le discours de Taikai, avant que l’armée ne fonce sur la masse noirâtre. Même les Xenomorphes sentirent poindre une pointe d’hésitation en voyant cette horde de sauvage foncer sur eux avec une expression de pure folie dans le regard, mais continuèrent l’assaut.
Taikai brisa le crâne du premier Xenomorphe qui vint à sa rencontre d’un coup de poing formidable qui provoqua une onde de choc supersonique qui se répercuta tout autour de lui et repoussa les Xenomorphes qui l’encerclaient.
Ses hommes redoublèrent de rage en la présence de leur chef. L’un d’eux, même après avoir été transpercé par la queue d’une de ces créatures, continua à marteler la cage thoracique de celle qui le transperçait.
Un autre avait le visage à moitié rongé par l’acide, mais continuait à se battre. Son visage exposait plus d’os que de chaire, mais il ignorait la douleur pour se concentrer sur les coups qu’il allait abattre sur. Il ne succomba que lors qu’un autre Xenomorphe vint lui arracher la tête d’un coup de mâchoire, mais même après ça, la rage qui s’était emparé du défunt continuait à animer son corps qui distribuait des coups encore quelques secondes après sa mort avant de définitivement s’écrouler.
Pour la première fois depuis longtemps, Taikai sentit un sourire étirait ses lèvres. Ses hommes lui faisaient honneur. Il était fier de mourir à leurs côtés. Et pour continuer à leur faire honneur, il allait face à l’ultime défi de sa vie.
Tandis qu’il n’accorda même pas une once d’attention au Xenomorphe qui avait tenté de le prendre en tenaille, qui se débattait, multipliant les coups de griffes pour se défaire de la prise du guerrier à la porte verte, celui-ci fixait d’un regard lucide face à la mort que représentait ce Xenomorphe suprême.
Celui-ci lui rendit son regard, malgré son absence de globes oculaires apparents. Il brisa la nuque de l’ennuyeuse créature qui se débattait.
Taikai dégagea sa force sous la forme d’une aura verte surpuissante. Il se sentait approcher de ses limites avant de les dépasser, devenant de plus en plus fort. Des veines commencèrent à parcourir son corps, signe qu’il allait bien au dessus de ses limites.
Son hurlement était tel qu’il éclata les tympans de ses propres guerriers sur un périmètre de dix mètres autours de lui, tandis que le cerveau de certains Xenomorphe éclata simplement sous la pression.
Ses guerriers se contentèrent tout simplement de canaliser la douleur qui s’emparait d’eux pour multiplier leur rage de vaincre. Il considérait ce présent comme un cadeau de leur chef.
Pourtant, le Xenomorphe resta stoïque face à une telle émanation d’énergie. Il était fort, certes, mais il était loin d’avoir le niveau des Saiyens élites qu’il avait déjà terrassé auparavant.
Le colosse à la peau verte lui fonça dessus, revêtant son aura qui repoussait les Xenomorphes qui essayaient de l’approcher avant même qu’elles ne le touche.
Il lança de toute sa force un coup de pied horizontal que le Xenomorphe primaire se contenta de bloquer avec son avant bras, ce qui fît serrer les dents à Taikai. Il ne l’avait même pas vu lever le bras, et ne s’était rendu compte de sa présence que lors qu’il l’avait percuté.
Il éjecta de sa main une boule d’énergie en plein sur le visage du colosse au crâne allongé avant de s’éloigner de lui en lançant plusieurs petites boules d’énergie, formant un nuage de fumée tout autours de lui.
- Pourquoi ne pas s’amuser après tout.
C’était la première qu’il l’entendait parler, et Taikai ressentit un frisson parcourir son échine à l’écoute de cette voix d’outre-tombe.
La créature surgit de la fumée à grande vitesse, avec la même sauvagerie apparente que celle de ses enfants, mais pourtant, Taikai parvenait à distinguer sa trajectoire. Il serra les dents, furieux, en bloquant le premier coup qui trembla sous la force titanesque du Xenomorphe, sans pour autant céder.
- Comment oses-tu te moquer de moi ?!
Un sourire amusé prit place sur le visage sans yeux de la création.
- Pousses-moi à y aller plus fort.
Furieux, le guerrier à la peau verte lança de toutes ses forces son poing à la figure du Xenomorphe qui bloqua prestement avant de le lancer vers la marrée noir en dessous d’eux, avant de le poursuivre. Il n’allait pas le laisser reprendre son souffle.
Pourtant, surgissant de la vague de Xenomorphe, à moitié dévoré, un Teinos surgit en poussant un cri de rage. Il attrapa la jambe de son chef qui allait tomber, et usant de ses dernières forces, le lança sur le Xenomorphe colossale.
- Qu’est-ce que … ? Lâcha Sor’Ano.
Profitant de la force de lancée, Taikai se promit de faire en sorte que le dernier baroud d’honneur de son collègue ne soit pas vain. Une puissante lueur verte illumina le poing du guerrier de Hokori, poing qu’il fracassa avec force sur le visage de l’envahisseur.
L’énergie cinétique relâchée lors que la créature se fracassa contre le sol fut phénoménale, créant une onde de choc qui balaya les environs et creusa un cratère d’un millier de mètres de diamètre. Pourtant, l’Alien se releva sans aucun dommage notable et s’épousseta l’épaule.
- Tu as compris que tu n’avais plus aucune chance ? Lança-t-il, les bras écartés, comme pour montrer qu’il n’avait reçu aucun dommage.
Pourtant, à son grand étonnement, le géant vert ne se découragea pas et reparti à l’attaque avec une rage redoublé. Arrivé à son contact, il tenta un coup du tranchant de la main qui Sor’Ano bloqua avec sa main. Ce dernier enroula sa queue autours du cou de Taikai et le fracassa plusieurs fois au sol avant de le relâcher en l’air et d’enchainer avec un kikoha.
Le guerrier s’écrasa au sol, parcouru de brûlures que Sor’Ano jugeait assez douloureuse pour qu’il ne se relève plus. Pourtant Taikai parvint à se remettre sur ses pieds et à lancer un regard de défi à Sor’Ano.
- Plutôt tenace, hmm…
Il s’élança sur Taikai en y mettant un peu plus de force, histoire de le clouer au sol. Ses griffes vers l’avant, il visa le cœur, mais le colosse vert esquiva de justesse en se décalant sur le côté, même si cela ne fut pas assez rapide pour éviter que l’envahisseur parvienne à lui infliger une griffure tout le long du torse.
Profitant de la proximité, il colla un coup de genou au ventre sans défense de Sor’Ano qui cracha de la salive sous la douleur ressentit. Sa….Sa force était encore plus élevée qu’avant !
Le coup de deux poings qui s’abattit sur son dos confirma à Sor’Ano que la force de Taikai ne cessait d’augmenter, canalisant sa douleur et sa rage dans chacun de ses coups pour multiplier leur puissance.
Taikai cloua son poing au sol, à l’exacte endroit où était Sor’Ano avant qu’il ne recule d’une pirouette étonnamment agile pour une créature de sa taille. Pourtant, aucunement désireux de lui laisser du répit, Taikai reprit sa charge furieuse et lança une série de coups de poings sur Sor’Ano qui bloquait.
Sor’Ano décida de participer un peu à cette joute et entre deux coups esquivait, il tentait de percer la garde du vétéran qui parvenait à bloquer ses assauts. Lors qu’il les encaissait, ce n’était que pour mieux frapper par la suite.
L’être au crâne allongé sourit, devant avouer qu’il admirait le courage de cet homme et ses compétences. Broly était fort, mais il n’était qu’une brute qui frappait très fort, mais sans aucun véritable art martial discernable dans son style inexistant.
Si Taikai avait eu la force de Broly, nul doute qu’il n’aurait eu aucune chance de le vaincre. Malheureusement pour lui, aussi fort que puisse-t-être un Formicidé, il ne pouvait rien faire face à la puissance d’un Pachyderme.
Un coup de poing, que Taikai bloqua en positionnant ses avant-bras vers l’avant, suffit à repousser celui-ci, ses pieds creusant chacun un sillon.
Face à un tel adversaire, Sor’Ano fit présent à Taikai du plus grand honneur que pouvait faire un guerrier à un autre.
Il se mit en position de combat, tandis qu’il dégageait sa force au maximum. La planète entière trembla, comme si elle-même prenait peur face à la puissance du titan qui foulait son sol. Un cyclone se forma dans les nuages, parcourus d’éclairs qui s’abattaient ponctuellement sur le sol.
Partout à travers la planète, des crevasses s’ouvrirent, libérant des jets de magma. Les batisses et constructions, aussi bien récente qu’ancienne, furent avalé par la Terre, comme si la planète elle-même se pliait à la volonté de Sor’Ano d’effacer toute trace d’une précédente civilisation pour la remplacer par sa race.
Pourtant, malgré cet impressionnant étalage de force, Taikai ferma les yeux et inspira un long moment pour purifier son corps de toute trace de doute et d’appréhension. Il n’avait pas peur de ce qui l’attendait, il accueillait la fatalité à bras ouverts.
- Mère, Shinsen…Ransen…Litenna…j’arrive…
Sor’Ano ne tiqua guère, mais comprit l’une des raisons pour lesquelles cet homme avait voulut l’affronter.
Taikai et Sor’Ano foncèrent l’un sur l’autre, dans un combat dont l’issu était connue d’avance, chacun d’eux sachant pertinemment qu’il n’y avait qu’une seule issue possible à ce combat.
Un puissant BANG résonna lors que le poing du guerrier à la peau verte se fracassa contre la mâchoire de Sor’Ano, tandis que le poing de Sor’Ano fît littéralement voler en éclat la partie inférieur du corps de Taikai.
Une gerbe de sang jaillit de la bouche du guerrier, sur le visage de celui qui a été son plus adversaire.
- Quel est ton nom… ? Lâcha Sor’Ano.
- Tai…Kai…
- Adieu… tu continueras à vivre ma mémoire, Taikai.
Le sourire apaisé aux lèvres, le corps du grand guerrier chuta vers le sol. Etait-ce le sourire de celui qui allait rejoindre ses proches ? Ou celui d’un guerrier dont on avait reconnu la valeur ? Taikai allait emporter la réponse avec lui dans sa tombe.
Comme signe de respect, Sor’Ano continua de suivre du regard le corps du fier combattant jusqu’à ce qu’il s’écroule au sol.
Ce jour là, la race des Teinos s’éteint sous la pugnacité et la rage animal des Xenomorphe, comme d’innombrables autres races. Bientôt, l’écosystème entier d’Hokori allait être remplacé par ses enfants, mais les fiers Teinos, eux, continueront à vivre à travers leur plus tenace représentant dans l’esprit de Sor’Ano.
__
A l’écart de l’immense empire Saiyen, une petite république de quelques planètes s’était formée dans le but de contrer la menace Xenomorphe. Une véritable mine d’information avait été recueillie sur ces créatures.
Leur méthode de reproduction, leurs forces, et d’autres détailles dont l’utilité variait. Cependant, leur cible prioritaire pour les plus hautes instances de l’univers n’était pas la survie du bas peuple. Après tout, il restait encore des milliards de gueux, ils n’étaient clairement pas la priorité pour eux.
La priorité était l’élimination de la menace principale, la créature qui avait donné naissance à toutes ces monstruosités qui hante l’univers entier. Plusieurs noms lui avaient été donnés, mais dans le cadre de la réunion qui réunissait les chefs de gouvernements, les têtes pensantes et autres gratins de ce genre là, le nom qui lui a été donné à cette chose est ‘’ Xenomorphe Zéro ‘’.
L’ambiance n’était pas au beau fixe. Assit autours d’une table, éclairée par un simple néon accroché au plafond qui commençait à faire mal aux yeux du professeur Spargel qui retira ses lunettes pour se frotter les yeux. Le scientifique n’avait pas l’air d’en être un, avec son crâne rasé, son regard dur, et les muscles parfaitement discernable sous sa blouse de scientifique.
Spargel tentait d’ignorer les émanations de fumées que dégageaient ses collègues, de véritables cheminés qui faisait planer une odeur extrêmement désagréable, que ce soit pour ses narines ou sa concentration.
- Professeur Spargel, nous finançons vos recherches depuis plus de dix ans, et nous n’avons aucune avancée ! Cette chose ne cesse d’avancer dans ses conquêtes, sans aucune inquiétude.
Le professeur espérait sincèrement que son mépris ne transpirerait pas trop à la face de ce visage dont la bouche était en partie cachée par une sorte de moustache composé de tentacules. Ne savaient-ils pas que le progrès prenait du temps ? Lui aussi n’appréciait pas que cela prenne autant de temps, mais à croire ces abrutis qui murmuraient, mécontents et du même avis que son abruti d’interlocuteur, qu’ils utilisaient les fonds qui leurs étaient alloués pour organiser des fêtes.
Heureusement pour lui, il n’avait jamais été quelqu’un de très expressif. Il prit son ton le plus froid, tout en restant dans les limites du respect.
- Ecoutez, nous parlons d’un être dépassant de loin ce qu’on a vu avant…
Il pointa du doigt la représentation holographique de la créature, d’une taille qui avoisinait les trente centimètres, au milieu de la table.
- … Cette chose là, elle a tué les trois Colds, de ce qu’on sait d’elle. Maintenant, en sachant qu’on était impuissant déjà contre ces trois là, vous pensez sincèrement qu’on a une chance de terrasser cette créature aussi vite ? Nous avançons, mais pas aussi vite que nous le voulons, voilà la nuance.
Spargel détestait qu’on porte atteinte à son travail. Cela faisait des années qu’il trimait pour trouver une solution pour vaincre cette chose.
Lui et son équipe épluchaient la liste des races connus pour en trouver peut être une qui avait des capacités intéressantes. Ils essayaient d’étudier chaque possibilité pour gagner du premier coup, pendant que cette chose était encore persuadée de son invincibilité.
S’ils se rataient, le Xénomorphe Zéro deviendrait beaucoup plus prudent et ils auraient beaucoup moins de chance de l’avoir une prochaine fois, et encore moins de le surprendre.
- C’est bien beau ce que vous dites, mais en attendant, ce n’est pas vos avancés qui vont nous sauver si l’Alien Zéro vient à notre porte.
- Actuellement, le Xenomorphe Zéro est en constante surveillance par mes soins et ceux des équipes sous mes ordres. La seule raison pour laquelle cette chose surprendrez, ça serais uniquement dans le cas où je déciderais de ne pas vous prévenir.
L’homme aux moustaches tentaculaires comprit la menace et se contenta de se renfrogner et se tût.
Heureusement pour eux que Spargel n’avait aucun intérêt à leur mort, et même s’il en avait une, il n’allait pas laisser le plaisir à ce Xenomorphe de massacrer ces abrutis qui pensaient qu’argent rimait avec compétence. Il n’avait pas besoin d’eux, mais de leur argent, la seule raison pour laquelle ils étaient autorisé ici, c’était pour pouvoir traire plus de subvention.
Il était fatigué de devoir expliquer à chaque réunion à ces abrutis que ce n’était pas parce qu’ils subventionnaient leur recherche que le miracle allait se produire d’un claquement de doigt. Ils allaient avoir besoin de beaucoup de temps et de préparation.
- Actuellement, le projet de combattant artificiel pour combattre cette chose progresse, lentement mais surement. Cependant, nous devons créer un androïde capable non seulement de gérer le Xenomorphe Zéro, mais aussi ses enfants.
Plusieurs enregistrements holographiques firent leur apparition au dessus de la table. Ceux-ci relataient des combats de la créature à la puissance titanesque.
Ses exploits ne semblaient avoir aucune limite : tantôt achevant de surpuissants adversaires d’un simple coup qui ne semblait contenir qu’une infime fraction de son véritable pouvoir, tantôt transformant des paysages par la simple force de sa puissance psychique.
- Actuellement, nous sommes encore en train d’étudier comment faire en sorte de comment immuniser un Androïde aux manipulations psychique de cette chose.
S’ils y arrivaient, ils avanceraient d’un grand pas dans leur lutte contre ce Xenomorphe. Ils leur priveraient d’un de ses plus dangereux atouts. A défaut de trouver un combattant capable d’arrêter cette créature, ils allaient devoir en créer un de toute pièce.
- Cependant, nous allons devoir encore patienter, cela me peine autant que vous de ne pas pouvoir arrêter dès maintenant le Xenomorphe Zéro, mais quelle chance nous reste-t-il ?
Tout le monde se tût, laissant planer un silence pour seule réponse, uniquement perturbé par les bruits de combats issu des projections holographiques.
Les images de ce monstre qui terrassait sans aucune hésitation ses adversaires, sans recevoir de dégâts, achevèrent de convaincre les investisseurs de patienter et de reposer leurs espoirs en ce combattant artificiel.
Ce projet était en effet leur seule chance, mais est-ce qu’ils pourront vraiment créer un combattant capable de faire face au Xenomorphe Zéro ? Ils en doutaient sincèrement, mais le seul être qu’ils avaient actuellement pour vaincre cet ennemi, était justement le seul être qui a été créé pour le tuer.
__
- Bordel, c’était quoi cette chose ?!
Murasaki était en état de choc.
Le ninja en avait vu des horreurs durant son service au Red Ribbon : entre les créations du Docteur Géro et les surhommes du programme ‘’Ten Times’’, l’armée avait commencée à ressembler à des monstres de foires tout droit sortis de vieux films en noir et blanc. C’était ce qui l’avait poussé à déserter en premier lieu…
Mais face à ces nouveaux types de xénomorphes, et cette masse fongique qui les avait privés de l’un de leurs meilleurs éléments, il était prêt à revoir ses définitions.
- Z’avez pas besoin de savoir si vous crevez ! Occupez-vous de ces merdes, moi, je vais retrouver Bonken ! Lâcha Katani
On entendait l’inquiétude dans la voix de la jeune femme. Elle ne s’en rendait pas compte mais, après un mois de vie commune, un lien s’était créé avec Bonken. Elle s’était accoutumée à sa présence.
Alors qu’elle s’apprêtait à se lancer à la poursuite de son compagnon, sa route fut barrée par l’imposant Bactérie. L’odeur manqua de la faire s’évanouir, mais elle le remercia intérieurement en remarquant qu’elle avait fait reculer les prédateurs.
- T’approches pas trop ! C’est p’têt comme les Cordyceps ! C’est un champignon qui transforme les fourmies et les araignées en zombies. Si ça a infecté un xéno, je donne pas cher de not’ peau !
Bactérie était cuistot. Il savait reconnaitre les différents types de champignons, grâce à son expérience, et ces….choses lui rappelaient douloureusement le mauvais souvenir de l’existence de ces champignons…
La jeune femme grogna de mécontentement, se dégageant de la poigne du participant du 21ème Tenkaichi Budokai. Elle n’avait pas besoin de lui pour savoir ce dont il était capable.
- Ils ne m’infecteront pas, dit-elle, sûre d’elle, contentez-vous de les distraire !
Shinagawa colla son pouce contre son torse pour se désigner comme volontaire.
- Je m’en charge ! Va retrouver le Bonken !
Katani lui jeta un regard et lança un bref ‘’ Merci ‘’. La jeune femme se tourna vers Bactérie et lui lança une de ses épées, qu’il eut momentanément du mal à porter. C’était lourd !
- Tu en auras besoin pour te défendre, tu me la rendras plus tard.
Le cuisinier la remercia d’un hochement de tête avant d’empoigner fermement l’épée.
Le jeune homme à l’accent de la campagne prit une profonde respiration. Il retira les protections qu’il portait habituellement, non pas pour se protéger, mais pour s’entrainer en portant des poids.
Un bruit étouffé se fît entendre lors que les poids qu’il portait tombèrent au sol.
Dans l’ombre, les xénomorphes étaient rois. Capables de se déplacer dans l’obscurité sans avoir besoin de voir, leur exosquelette leur permettait de se fondre dans la pénombre afin de surprendre leurs éventuelles victimes. Faisant de cette grotte un endroit idéal pour fonder un nid.
Il fallait donc les priver de cet avantage.
Shinagawa relâcha son souffle, et un courant d’air chaud vint lécher sa peau. L’intérieure de la grotte se fit alors de plus en plus visible, et les mercenaires purent distinguer parfaitement les xénomorphes détourner leur attention de Katani pour se concentrer sur le jeune artiste martial.
C’est alors qu’ils les virent : les cadavres.
...Ils bougeaient.
L’odeur de Bactérie avait camouflé l’odeur, et les grognements des xénomorphes le bruit de leurs déplacements, mais l’halo de lumière que dégageait Shinagawa les avait dévoilé au grand jour. Yajirobé se retint de vomir devant cette vision d’horreur, et pourtant, ce n’était pas ce qui tétanisait Murasaki sur place.
- Sh-Shinagawa… Ce symbole... Tu es…
- J’expliquerais plus tard… restez en retrait et attaquez que lors qu’une ouverture sera disponible.
Shinagawa saisit sa hache à deux mains d’une main, se mouvant doucement afin de ne pas exciter davantage les créatures qui lui faisaient face. Puis, d’un mouvement vif, il donna un coup dans le vide avec son arme, et le courant d’air devint une bourrasque. En un seul coup, plusieurs d’entre elles avaient été coupés en deux. Bien que ce ne soit pas suffisant pour arrêter le parasite qui les habitait, celui-ci faisant mouvoir les deux parties séparément. Cependant, ce fut une distraction suffisante pour que Katani s’élance d’un bond et parte à la poursuite de leur compagnon.
Son air jovial et amical qu’il arborait habituellement avait été remplacé par un regard acéré et une expression purement sérieuse.
Son ton ne souffrait d’aucune réplique, aussi tranchant que la lame de sa hache.
Sensible à la soudaine augmentation d’énergie du cadet de ce qui restait du groupe, les Aliens se désintéressèrent des autres mercenaires pour se focaliser sur lui.
Cependant, malgré l’attention qu’ils lui avaient accordée, ils furent surpris par sa nouvelle vitesse. Il assena un coup du dos du poing, à l’horizontal, à l’Alien le plus isolé du groupe, qui fut projeté sans ménagement vers le mur qu’il percuta brutale
Les Cinque autres foncèrent sur lui. Le premier, le plus téméraire, osa même une attaque frontale. Il bondit vers sa cible, les griffes vers l’avant, les dents bien mises en valeur et on pouvait même distinguer sa langue pourvue d’une mâchoire secondaire qui s’ouvrit, comme pour croquer ce repas qui se présentait à elle.
Cependant, un vif coup de poing, directement au cœur, l’arrêta net. La création lâcha quelques gargouillements, avant de reculer. Elle était prise de convulsions encore plus violente que tout à l’heure, puis son torse gonfla d’un seul coup, comme si une bombe venait d’exploser de l’intérieur de son corps.
- à votre tour.
__
Bonken gigotait fortement pour se libérer.
Il était coincé dans la même mélasse violette de tout à l’heure, accroché à une paroi de la grotte. Plus il se débattait, plus la matière fongique semblait se resserrer.
Il faisait très sombre, mais heureusement pour lui, le docteur Géro avait correctement fait son travail et il pouvait donc jouir d’une vision nocturne qui s’était activé d’elle-même lors qu’il avait été enfoncé dans la grotte.
- Cela ne sert à rien.
De l’ombre, se détacha la silhouette de la créature qui l’avait capturé. Elle était entièrement composée de cette matière violette. Elle ne portait rien, et était extrêmement basique. Son visage était littéralement juste deux trous pour les yeux, et un autre pour la bouche.
Le jeune homme sentît son cœur battre à cent à l’heure, tandis qu’un froid glacial remontait le long de sa colonne vertébrale. C’était cette chose, dans son souvenir... Qu’est-ce qu’elle était ?!
Son corps réagissait de manière primale, comme si son instinct de survie lui criait de rester loin de cette chose. Pourtant, celle-ci leva les bras en l’air, comme un signe de paix, même si le sourire qui ornait ses lèvres l’exhortait à rester prudent sur les intentions de cette chose.
- Bonjour, Bonken, je suis content de voir que tu ailles bien !
- …Qu…Qu’est-ce que tu es ?!
- Oh, tu ne me reconnais p…. Oh, suis-je stupide, excuse moi.
Sa forme commença lentement à changer, prenant une forme de plus en plus complexe, de plus en plus humaine. Son visage commença lentement à prendre des traits de plus en plus humains également, mais paradoxalement, plus il devenait humain, plus Bonken était tétanisé.
- Non…
- Mieux ?
C’était…ce visage…c’était celui de Dave ! Ces cheveux gris, ce sourire avenant et amical, ces vêtements… C’était lui ! Mais il était censé être mort !
Une rage surhumaine prit Bonken, tandis que la matière dans laquelle il était engluait avec de plus en plus de mal à le retenir. Il avait osé prendre l’apparence de Dave… C’était surement ça !
Une aura en dent de scie se dégagea de Bonken, qui fit éclater la matière qui le retenait prisonnier, grâce à la puissance nouvelle qui s’écoulait en lui grâce à la colère.
- Comment oses-tu souiller la mémoire de Dave ?!
Malgré sa colère, la seule chose qu’il reçu fut un éclat de rire qui secoua le corps de cette chose.
- C’est bien moi, Dave, pas juste une copie ! Désolé pour le tour de passe-passe avec les Aliens !
Un tour de passe-passe ? Il se foutait de lui ? Sa poitrine et son crâne avaient étés perforés ! Et il osait lui dire que ce n’était qu’une mise en scène ?!
- c’était pour voir comment tu te débrouillerais dans une situation pareil…Cell.
Bonken resta figé à l’entente de son nom, tandis que son aura se dissipa. Plusieurs flashes s’imposèrent dans un esprit. Celui qui l’avait blessé … l’Homme aux cheveux argentés… C’était…
C’était lui ?!
Puis un nom surgit de ses lèvres, instinctivement. Comme si ce nom le marquait au fer chaud, si bien que malgré la perte de sa mémoire, il restait gravé en lui.
- William … Afton …
Il ne savait pas comment il arrivait à en être sûr, mais il était fermement persuadé que cette chose qui lui faisait face s’appelait en réalité William Afton.
- Hé bien, ça commence à revenir …
Bonken ne fit pas attention à ce qu’il venait de lui dire. Afton ... c’était le nom de famille de Katani ! Comme dans ses souvenirs ! Etait-ce … un membre de sa famille ? Cependant, il se reprit. Ce n’était pas le moment de réfléchir à ce genre de futilités, pour l’instant.
Il était dans une mauvaise situation, et s’il voulait s’en sortir, il devait s’occuper de ce connard, même s’il devait le faire seul.
- Je suis très heureux de savoir que tu as pu survivre !
Il était content de voir que son ‘’ vieil ami ‘’ se souvenait encore de lui ! Cela allait faciliter un peu plus les choses ! De ce qu’il avait pu constater de sa brève aventure qu’il avait partagé avec lui, il semblait ne pas se souvenir de son ancienne identité. C’était dommage.
- On a beaucoup à rattraper !
Il fit un pas vers Bonken qui recula en retour, en position de défense.
William souffla du nez d’amusement. Il pouvait voir que Katani avait bien fait son boulot. Pour un débutant, il n’avait presque aucune faille.
- Je voulais juste discuter, mais tu as raison, après tout… pourquoi chercher à parler quand je peux juger de tes progrès par moi-même ?
Bonken se figea en voyant la main droite de William se transformer en une lame violette, aussi longue que les épées de Katani. L’amnésique espérait que ce n’était que du bluff et que William ne pouvait pas durcir ses manifestations fongiques, mais il en doutait fortement après avoir vu la résistance de ses murs.
Il n’était pas au meilleur de sa forme après le Kikoha de tout à l’heure, mais il était assez en forme pour se défendre. Même si son instinct de survie lui déconseillait cela, il allait se battre jusqu’au bout.
William vint lui-même à sa rencontre et arma son bras acéré, mais contrairement à ce qu’il pensait, au lieu de fuir, Bonken vint lui-même à sa rencontre.
Son adversaire surprit, Bonken eut le temps nécessaire pour bloquer le coup en l’attrapant par la zone du bras non transformé par la mélasse violette et lança son poing sur le visage de son ennemi dont la tête éclata sous la puissance du coup, mais en moins d’une seconde, sa tête se reforma autours de son poing et l’empêcha de bouger.
- Qu’est-ce… ?!
- Tu as plus de cran qu’avant !
Bonken baissa la tête et eut des sueurs froides en voyant qu’un visage s’était reformé au niveau du ventre de William. Mais qu’est-ce qu’il était ?!
- Je vais te montrer un véritable coup de poing !
La bouche s’ouvrit et au lieu et place d’une langue, ce fut un poing qui en surgit et lui coupa le souffle en s’écrasant sur son ventre avec une puissance phénoménale. L’amnésique n’eut même pas le luxe de reprendre son souffle en étant projeté plus loin, son bras encore coincé par la masse fongique violette.
- C’est tout ? Aller, un peu plus de moti…
William fut littéralement coupé en plein milieu de sa phrase lors qu’un coup de pied horizontal d’un Bonken, qu’il pensait en avoir eut pour son compte, le trancha en deux au niveau de son visage ventral.
Le jeune homme aux cheveux noir concentra son énergie au niveau du poing pour éclater l’étau qui enfermait son poing. Par chance, sous la surprise de sa contre attaque, la mélasse qui emprisonnait son poing s’était ramollie.
- Bravo ! Bravo ! C’était génial !
William se reforma sans aucune difficulté, comme s’il n’avait prit aucun dégât, alors que Bonken sentait qu’il avait prit quelques dommages à ne pas négliger, durant cette courte joute.
Cependant, il eut un sourire de soulagement lors qu’il vit une épée à lame dentelée transpercer William au niveau du cœur, ou du moins là où aurait été le cœur pour n’importe quel humain. Même s’il ne savait pas si sa présence à elle ferait la différence, il était déjà bien assez content qu’elle soit là.
La jeune femme aux cheveux argentés se positionna à côté de lui, en tenant sa seconde lame, les dents serrées.
- Je suis content de te revoir, Kat’…
- Reste concentré.
Bonken fut surpris un moment, puis se reprit. Elle avait raison, ce n’était vraiment pas le moment pour manquer d’attention.
- Kate, tu m’as manqué ! Susurra William.
- Katani, c’est ton père ?
- Tu crois que c’est le moment pour en discuter ?!
Même si elle ne confirma, ni n’infirma, les traits de son visage répondirent pour elle. En regardant de plus près, il était vrai qu’il pouvait distinguer une certaine ressemblance. En plus de cela, ils partageaient la même couleur de cheveux.
L’amnésique devait cependant admettre qu’elle avait raison. Pendant qu’ils discutaient, William gardaient les bras croisés, un long sourire étirait ses lèvres de manière inhumaine. Il aurait pu les attaquer, mais il restait là, comme s’ils n’étaient pas une menace, même à deux contre lui.
En même temps, avec sa constitution bizarre, Bonken devait admettre qu’il ne savait pas comment ils pouvaient venir à bout de lui …
- J’imagine que t’as pas eu la chance d’avoir le même pouvoir que lui, hein ?
- Il a engrossé ma mère avant qu’il ne devienne comme ça, donc non.
Bonken eut un sourire amer. C’était bien leur veine, vu qu’il était pratiquement immortel, de ce qu’il en savait. Est-ce que sa régénération avait une limite ?
Le seul moyen de le vaincre de manière sûre était de le désintégrer jusqu’à la dernière cellule une bonne fois pour toute.
- Katani, où sont les autres ? Si tu étais venu avec eux, on aurait eu plus de chance de gagner.
- S’ils peuvent être utiles, alors ils survivront et nous rejoindront.
__
Le combat était extrêmement serré entre les mercenaires et les Aliens. Les zombies rendaient la tâche d’autant plus ardue car même si leur force était dérisoire, le nombre les rendaient gênant.
Par chance pour Shin, ses partenaires étaient assez expérimentés pour savoir à quel moment intervenir pour l’aider. Yajirobé l’assistait plus souvent que les deux autres avec les Aliens, étant le plus fort ici après lui.
Les autres tachaient de s’occuper des zombies. Murasaki se déplaçait agilement entre les cadavres réanimés, qu’il tranchait de façon nette avec son sabre, puis achevait d’un coup net au crâne.
- Bactérie, fais attention à ce qu’il ne te morde pas ! On ne sait pas ce que ces choses peuvent nous transmettre !
Bactérie brisa entre dans sa gigantesque main un crâne avant de trancher en deux le corps d’un autre pour lui écraser la tête avec le pied. Le cuisinier se débrouillait littéralement comme un chef. Même s’il n’était pas allé très loin au 21eme tournoi du monde, il restait bien plus fort que la moyenne.
- J’assure !
Shinagawa et Yajirobé parvenaient assez bien eux aussi à gérer les Aliens. Trois d’entre eux étaient tombés une fois leur tête séparé du reste du corps. Cependant, Murasaki préférait restait prudent et leur apporter son aide contre ces créatures, nettement plus dangereuses que les zombies.
Shinagawa attrapa la queue d’un de ces monstres qui fonçait sur Yajirobé, offrant à celui l’occasion de lui asséner un coup de lame dévastateur qui sépara la tête du reste du corps.
Un Alien s’apprêta à attaquer Shinagawa par derrière, mais Murasaki intervint assez vite. Sa lame pénétra par le dos la créature qui hurla, puis remonta jusqu’à lui découper la tête en deux.
Ne restait plus que deux Aliens, Shinagawa, Yajirobé et Murasaki décidèrent de se partager la tâche. Yajirobé et Murasaki firent face à l’un des Aliens, tandis que Shinagawa s’occupait lui-même de l’autre.
L’Alien s’attaqua à Yajirobé et Murasaki qui jouèrent de leur arme pour parer les coups de griffes. Yajirobé parvint à lui trancher la main, et pendant que la créature hurla, Murasaki eut l’ouverture pour lui trancher la tête.
Shinagawa avait fini de s’occuper du sien lors que le duo avait achevé leur Alien. Il s’apprêta à les féliciter quand Murasaki lui jeta un regard sérieux.
- Shin, tu m’expliques maintenant ?
Le jeune artiste martial comprit de quoi il voulait parler. Il acquiesça et lui fît un signe de la tête pour désigne le chemin prit par Katani.
- Je préfère le faire en chemin.
Murasaki hocha la tête. Les zombies à présent définitivement terrassé, les quatre mercenaires mirent leurs lunettes de vision souterraine avant de foncer vers le fond de la grotte.
Des traces de gouttes violettes leurs indiquaient le chemin, qu’ils suspectaient d’avoir été déposé là intentionnellement par le monstre violet pour qu’il soit retrouvé.
- Shin, pourquoi tu avais le symbole ‘’ Gokû ‘’ sur le dos ?
Le jeune homme resta silencieux un moment, de même que Yajirobé et Bactérie, bien que ceux-ci le fussent à cause du choc. Go…Gokû ? L’autre nom DU Kakarotto ? Celui qui avait semé la mort et la destruction avant l’arrivé des Aliens ?!
- Je sais ce que vous pensez de lui, mais il n’est pas comme les rumeurs qui courent à son sujet…Ce n’est pas le monstre que les gens s’imaginent qu’il est.
- Hé ben, t’a pas été là à la destruction du Ruban Rouge…
- Le même Ruban Rouge qui souhaitait contrôler le monde par la force ? Répondit au tac-au-tac Shin.
Murasaki n’osa pas répliquer. Il savait que le Ruban Rouge n’avait pas été tout blanc, mais quand même !
- Les voilà ! Lâcha Shin.
Bonken devaient avouer qu’ils avaient été trop optimiste. A peine Katani l’avait rejoint que William était monté un cran au dessus. A présent, ils passaient plus de temps à essayer de survivre qu’à essayer de le vaincre.
Aussi furent-ils assez content de voir la cavalerie arriver. Shinagawa et les autres n’étaient pas non plus dans un état très reluisant, fatigué par le combat qu’ils avaient eut à mener contre les Aliens, mais peut-être qu’à six, ils auraient plus de chance de vaincre.
- Le Bonken ! Tu es vivant !
- Pas pour très longtemps si on ne se débarrasse par de lui…
Shin se tourna vers la direction que Bonken ne voulait pas quitter du regard. Il écarquilla les yeux de surprise.
- Mais… c’est Dave !
- Ouais …Enfin, ce n’est pas son vrai nom…
Bactérie ne comprenait plus rien. N’était-il pas mort ? D’après Bonken, il l’avait vu être tué par les Aliens. Comment pouvait-il se tenir là, debout, devant eux ? Etait-ce un fantôme ?
- Qu’est-ce qui se passe, Le Bonken ?
- Dave est le monstre.
Quoi ? Il plaisantait ? Shinagawa regarda Bonken, mais celui-ci garda son air sérieux. Il ne plaisantait pas. Il se mit en garde, inquiet de faire face à nouveau à ce .... truc.
- Vous pensez vraiment gagner contre moi ? Les plus forts de votre équipes sont affaiblit, alors que n’ai même pas encore eu à y aller à fond ?
Shinagawa devait avouer qu’ils n’étaient pas au meilleur de leur forme. Murasaki et Yajirobé étaient exténués. Bonken avait déjà utilisé une grosse partie de son énergie sur son kikoha sur le mur de masse fongique. Bactérie était le moins épuisé, ayant affronté des zombies humains avec une force humaine, épaulé de Murasaki, mais il restait le moins fort du groupe.
Eux par contre, n’avaient aucune idée des limites et capacités de cette créature, qu’importe son nom. Bonken avait vu Katani le perforer avec son épée, et il lui avait lui-même perforé le crâne avec un coup de poing. Pourtant, il était vivant, en pleine forme.
Pourtant Shin s’approcha, faisant déferler son aura autours de lui.
- Je n’ai pas peur de toi, mon maitre était l’homme le plus fort du monde, tu n’es rien comparé à lui !
Shinagawa n’en savait pas grand-chose en réalité, mais il s’était entrainé au côté du meilleur, il n’avait aucun autre choix que de se battre jusqu’au bout.
- J’admire ton courage, Shinagawa, tu es digne de lui, il aurait été fier de toi.
- Tu …tu le connais ?
- Qui ne connaît pas Son Gokû ?
Katani écarquilla les yeux. Ce mec est l’élève de Gokû ? LE Son Gokû ?
Ça expliquait sa force surhumaine… Mais que faisait-il là ? Pourquoi venait-il accomplir cette mission ?
Shinagawa, lui, serrait les dents. Comment pouvait-il le savoir ? William devina la question et se contenta d’un clin d’œil.
- Un petit oiseau me l’a dis !
Son coup s’allongea, ses yeux en face de ceux de Shin.
- Soyons honnêtes, tu SAIS que tu n’as aucune chance contre moi.
Shinagawa lança son poing vers le visage de William, dans lequel il s’enfonça. Malgré ses efforts, le jeune homme ne put se libérer et fut même attiré à grande vitesse vers William. Les mains de celui-ci se transformèrent en lames, se positionnèrent vers l’avant, dans le but de perforer le jeune homme, mais l’intervention de Katani, qui découpa le cou, évita à Shin ce triste sort.
Tandis que Bonken utilisait son Ki pour libérer la main de Shinagawa, Murasaki lança ses Shuriken vers le dos de William, dans le but d’attirer son attention. Il n’avait peut être aucune chance en force physique, mais il pouvait encore se révéler déterminant.
William reprit son apparence humaine et allongea ses lames. Il fusa vers Shinagawa et Katani qui bloquèrent tant bien que mal ses assauts respectivement à l’aide de leur hache et de leur épée.
Yajirobé intervint et planta son épée à l’arrière du crâne de William, s’y enfonçant comme dans du beurre, mais un poing surgit de l’arrière du crâne et le renvoya avec force vers l’arrière. Le choc contre une paroi de la grotte l’assomma.
Bacterie tenta une décapitation, par l’arrière, mais un autre poing d’une force surhumaine surgit du dos et l’étala au sol, inconscient.
Bonken surgit, entre Katani et Shinagawa, et lança une boule d’énergie qui explosa tout le haut du corps de William. Malheureusement, il se régénéra sans aucune difficulté, une nouvelle fois.
- C’était excellent, peut on le refaire ?
Bonken tomba à genou. Ils n’avaient aucune chance, ils étaient à bout. Il avait tout donné contre William, et pourtant, il était encore en pleine forme. Shinagawa, lui, resta encore debout et une fine lumière, ébauche d’aura, brillait autours de lui.
- Je ne te laisserais pas les tuer !
- Qui vous a dit que je comptais vous tuer ! Je suis ici pour vous faire une proposition que vous ne pouvez PAS refuser.
Alors que Shinagawa allait refuser d’entrée de jeu, William l’interrompit en levant le doigt en l’air.
- Tutututu ! Quand je dis que vous ne pouvez pas la refuser, ça signifie que je vous tue si vous refusez !
Le jeune homme resta sur ses gardes. Il n’avait aucune raison de faire confiance à ce type, mais s’il y avait encore une chance de survie pour eux tous, alors il allait l’écouter. Bonken restait tout aussi méfiant par rapport à William, tandis que Katani fixait son géniteur férocement.
Un objet en forme de cadran surgit de la paume de la main gauche de l’homme aux cheveux gris et une boule avec deux étoiles à l’intérieur dans la paume de l’autre main.
Il lança les deux objets à Shinagawa qui les rattrapa. Il ne savait pas ce qu’était le cadran, mais il reconnaissait parfaitement la Dragon Ball !
- Tu veux les Dragon Ball ? Il te faudra ça : c’est le détecteur de Dragon Ball, un model ultra performant qui indique précisément la zone où vous pourrez trouver le précieux sésame !
- Pour….Pourquoi ?
- Je veux que toi, Bonken, et Katani partiez réunir les sept boules : si vous y arrivez, vous pourrez faire apparaitre Shenron pour obtenir un vœu !
- Il dit vrai, Shin’ ? Demanda Bonken.
Le jeune homme hocha la tête, l’air sérieux. C’était inespéré, mais d’un autre côté, pourquoi William voudrait leur offrir les Dragon Ball ? Ça n’avait aucun sens !
- Les voyages forment la jeunesse, après tout ! Je suis sûr que vous progresserez énormément tout les trois, vous êtes les plus forts ici, et une fois que vous aurez réussis, vous me devrez une revanche.
William change son apparence pour se vêtir d’un costume violet avec un W gravé sur le torse. Il arrangea sa cravate correctement avant de se diriger vers la sortie de la grotte.
- Je précise une nouvelle fois, je veux que vous y alliez tout les trois, sinon …
Il laissa sa phrase en suspend, souriant. Ils avaient compris ce qui les attendaient s’ils le décevaient.
__
- J’imagine que je n’ai aucune chance de vous convaincre me donner la Dragon Ball.
Yajirobé et Bactérie avaient été déposés à l’intérieur du véhicule qui les avait conduits à cette mission. Heureusement, ils étaient encore vivants et ils allaient vite se remettre physiquement de cette rencontre.
- Non, désolé, je dois réaliser mon vœu ! Lâcha Shinagawa, avec un sourire désolé.
- Hé, pourquoi on réaliserait ton vœu ?! Demanda Katani.
- Parce que je le fais pour le bien commun !
Bonken soupira. Il n’avait pas la tête à entendre Katani hurler et insulter. Il se tourna vers ses deux équipiers.
- Ne commencez pas à vous disputez, suffit juste de souhaiter à ce Dragon d’avoir trois vœu, un pour chacun, c’est simple, non ?
Katani et Shinagawa clignèrent des yeux, se sentant un peu stupide de ne pas y avoir pensé. C’était vrai que c’était une solution qui pouvait arranger tout le monde. Après tout, Shenron pouvait TOUT réaliser, non ?
Murasaki monta dans sa place conducteur, poussant un soupir de dépit, mais cependant avec un petit sourire amusé. Il alluma le moteur, s’apprêtant à retourner en ville pour prendre quelques temps de repos avant de songer à participer à une autre mission.
- J’imagine que je dois déjà me sentir heureux d’être encore en vie. Prenez soin de vous, j’espère que vous pourrez éclater ce monstre.
Murasaki parti, laissant le trio seul. Katani, elle, activa sa capsule qui contenait l’overcar.
- Le véritable problème, c’est : comment on fait pour la bouffe et le carburant ? Demanda Bonken.
- Ne vous inquiétez pas ! Je vais nous conduire à un endroit où on pourra se reposer et nous ressourcer avant d’aller à la recherche des Dragon Ball !
Katani et Bonken le regardèrent, curieux.
- Où ?
- Vous verrez, je vais conduire ! Vous allez adorer la cuisine de Mamzelle Chichi !
___
Dans la salle d’entrainement de l’arène, une série de coups pleuvaient entre Raditz et Alsé. Chacun d’eux redoublait de force et de violence pour toucher l’autre.
Même s’il avait prétendu que sa force était surtout basée sur ses capacités spéciales liées au froid, Alsé était loin d’être sans défense au corps à corps. Même s’il était assez lent dans sa façon de se battre, à chaque fois qu’il touchait, il gelait le point d’impact, ce qui rendait le corps à corps plus difficile à maitriser pour Raditz.
Cependant, le Saiyen avait énormément progressé depuis son entrée à l’arène, aussi bien physiquement que mentalement. Il ne se contentait plus de bourriner ou de tirer de grosses vagues d’énergie pour toucher l’adversaire, mais tentait de créer lui-même les occasions qui lui permettrait d’exploiter ses capacités de façon optimale.
- Tu as bien progressé, Raditz, t’a enfin l’air d’un vrai combattant.
Raditz répondit avec le sourire et un coup de pied latéral qui percuta l’avant bras du Vashé qui recula sous la puissance du coup
Alsé grimaça. Encore un peu, et à cette vitesse, le Saiyen risquait de le surpasser. Dommage qu’il n’avait pas sa capacité de glace, sinon, avec sa progression physique impressionnante, il aurait été dévastateur.
- Où c’est toi qui ramollis, mon vieux …
Plaisanterie à part, Raditz avait conscience de sa progression phénoménale, mais il n’était pas encore satisfait.
Certes, il était plus rassuré quant à ses chances de survie sur cette arène, mais il devait encore s’améliorer beaucoup plus sur l’aspect technique. Il en avait vu des combat sur cette arène, et il avait conscience que se baser sur sa force pure uniquement serait stupide. Cependant, ce combat était juste l’occasion de tester ses quelques idées de techniques.
Ses techniques n’avait rien de comparable avec les capacités de Yabuki ou celles de Pyro qui lui avaient permit de battre un membre du commando Ginyu. Lui n’aurait eu aucune chance contre Jeece, mais pourtant, il avait réussi avec le minimum de dégât.
Pourtant, il avait bon espoir de les affiner suffisamment pour pouvoir tenir tête face aux monstres de cette arène.
- Reste concentré !
Raditz esquiva de justesse un jet d’énergie givrant qui frôla sa joue, lui causant une sensation désagréable de brulure par le froid.
Alsé revint à la charge et une pluie de coups s’abattirent, et cette fois-ci, il était beaucoup plus échauffé qu’auparavant.
Raditz vit son coup de poing bloqué par la main de son adversaire, qui enferma son poing dans un cocon de glace. Le Saiyen réagit vite et lança un Kikoha entre lui et le Vashé afin de pouvoir s’éloigner de lui.
Le fils de Bardock concentra son Ki au niveau de la main pour commencer à faire fondre la glace qui enfermait celle-ci, mais Alsé ne semblait pas vouloir le laisser faire.
- Il va falloir que t’apprenne à te battre même avec une main !
Raditz encaissa un coup de poing au visage qui le fît reculer. Heureusement pour lui, Alsé n’avait pas jugé nécessaire de lui geler le visage.
Le Saiyen paniqua légèrement et lança son poing valide en guise, mais Alsé évita en penchant la tête sur le côté et répliqua avec un coup de genou à l’estomac qui plia le Saiyen qui recula encore.
- Garde ton sang froid.
Il voulait qu’il gagne son sang froid ? Bien. Raditz ne s’était pas attendu à utiliser l’un de ses atouts maintenant, mais soit.
Le Saiyen lança son poing gelé vers Alsé qui se prépara à le bloquer avec la paume de sa main, mais au moment de l’impact, la glace explosa, révélant un kikoha qui brillait dans la paume de Raditz.
Ne s’étant pas attendu à ça, le Vashé encaissa la boule d’énergie qui lui blessa le bras et le repousser quelques mètres vers l’arrière.
Raditz, s’étant assuré d’éloigner le givré, commença la préparation de sa technique : il fit attention à correctement concentrer son énergie au niveau du larynx, mais pas pour un jet d’énergie. Ça allait être beaucoup plus dévastateur. Le fils de Bardock poussa un hurlement.
Au début, Alsé ne comprit pas le but de la manœuvre avant de ressentir une puissante douleur partout dans son corps. Il mit ses mains sur ses oreilles dans le but d’empêcher la rupture de ses tympans, maigre protection face à la douleur qu’il ressentait partout.
Il sentait ses os vibrer et ses organes trembler. Du sang commençait à couler de ses oreilles et de sa bouche. Il devait vite trouver un moyen de se protéger.
Alsé forma une protection de glace en face de lui dans le but de bloquer les ondes sonores. Cela lui offrit un court moment de répit, avant que qu’un craquement significatif se fasse entendre.
Le Vashé comprit vite et reboucha à nouveau ses oreilles, avant que le mur de glace n’explose sous la puissance acoustique de Raditz, qui continuait et approcher son adversaire pour rendre l’effet encore plus dévastateur. Le jeune homme aux cheveux gris bleuté fut repoussé par la puissance du cri.
Après seulement cinq secondes qui parurent extrêmement longue pour le manieur de froid, le cri s’arrêta. Malheureusement pour le Saiyen, bien que groggy et perturbé par cette technique insolite, Alsé se releva.
Il semblait quand même avoir été assez touché par la puissance de sa technique, mais il était encore prêt à se battre.
- Putain, Raditz, ça c’était de la bombe ! LITTERALEMENT !
Contre quelqu’un avec une ouïe surdéveloppée, cette technique aurait un effet dévastateur qui la tuerait probablement sur le coup.
Raditz alla répondre, mais malgré sa bouche ouverte, aucun son ne sembla sortir de celle-ci. Il se répéta plusieurs fois, mais pourtant rien.
- …
Alsé haussa un sourcil devant cet étrange spectacle. Il lui faisait quoi, là ?
Bien que ce ne fût pas désagréable qu’il ne le fasse pas, le Saiyen se serait habituellement vanté de son exploit. Il ne lui en aurait pas tenu rigueur vu la puissance de cette nouvelle technique, mais non, il restait silencieux.
Le fait qu’il ne le fasse pas ne semblait pas dû à un bond en maturité, au vu de sa gestuelle et de son air étonné. Le Saiyen semblait vouloir parler, mais ça ne sortait juste pas.
- Putain, me dis pas que…
- …
- … Tu peux plus parler, hein ?
Alsé se frappa le visage. Bien sur qu’une telle technique avait un contrecoup, avec une force pareille. Cependant, c’était probablement temporaire.
- On continue l’entrainement.
Raditz haussa un sourcil. Il y avait plus urgent, non ? Il n’arrivait plus à parler ! Il voulait aller en salle de soin pour savoir si ça sera temporaire où s’il était devenu stupidement muet à cause d’une technique qu’il ne pourra plus réutiliser.
Alsé semblait avoir comprit, mais persistait encore pourtant.
- Dans cette arène, tu ne pourras pas quitter le match pour un simple bobo, tu vas devoir te battre jusqu’au bout avant de mériter tes soins.
Raditz comprit et se mit en position. Il allait devoir coller une raclée à Alsé avant d’avoir le droit de quitter la salle d’entrainement, alors soit, il allait foutre une branlée monumentale, comme prévu initialement, et il irait à l’infirmerie, en y emmenant Alsé sur son épaule.
- Bon, par contre, ça serais bien que tu dégèle ton poing, là…
Raditz hocha la tête et concentra son Ki vers le poing pour faire fondre la glace qui enfermait son poing. Une fois libéré, il se frotta le poignet avant de se mettre en position de combat.
Il était assez confiant. Bien qu’il n’ait pu utiliser la technique qu’une seule fois, Alsé avait été assez impacté, et le Saiyen sentait que la différence s’en ressentirait au corps à corps.
Alsé se projeta vers lui et enchaina les coups que le Saiyen esquiva pour éviter une nouvelle fois de connaitre le désagrément de se faire geler. Il était plus lent que d’habitude, c’était excellent.
Raditz lança une vague d’énergie que son adversaire évita pourtant d’un bond, mais il fut cueillit en plein vol d’un coup des deux mains jointes qui le renvoya au sol qu’il percuta douloureusement.
- Hé beh, il n’y va pas de main morte …
Raditz se posa en face de lui, les bras croisés, le sourire au lèvre, victorieux, l’air de dire ‘’ Alors ? Tu veux continuer ? ‘’
- Ouais bon, ça va, t’as gagné, on y va…
__
- Bien, merci de vous êtres tous réunis.
La sinistre voix du vieux Namek faisait toujours autant frissonner qu’à sa folle jeunesse. Bien sur, aucune des personnes présente dans cette salle de réunion n’était dupe : ils n’avaient pas le choix d’être présent ou non dans cette réunion.
Slugh avait réunis ses meilleurs mages et guerriers dans une salle assez sombre, éclairé à peine grâce aux quatre bougies qui brillaient à chaque extrémité de la table ronde de réunion.
Des gris-gris mystérieux et à l’apparence assez sinistre étaient accrochés au plafond, dont certains ressemblaient à des têtes desséchés dans le regard vide semblait exprimer la terreur des dernières secondes de vie de leur défunts propriétaires originaux.
Une odeur malsaine de cadavre flottait dans cette salle. Ce n’était bien sur guère les mystérieux gris-gris des-quelles se dégageait cette odeur purtride, mais bien d’un des mages, appartenant à la même espèce que Babidi, mais dont la peau semblait recouverte de pustules qu’il grattait frénétiquement.
PuiPui détestait cette ambiance sinistre. Bien sur, il était porteur d’une joie extatique à l’idée d’être là pour protéger son maitre Babidi, mais il n’aurait pas été contre l’idée de ne pas participer à cette réunion.
A côté de lui, une créature, semblable à une gargouille verte, bavait avidement en observant les douces lumières des bougies. Son regard exprimait un tel désire de se nourrir de cette lumière que le natif de Zun fut content de ne pas faire partie du régime alimentaire de son ‘’ collègue ‘’.
Comme si l’odeur et la compagnie des personnes présente à cette réunion n’étaient pas suffisantes pour mettre mal à l’aise Puipui, autours d’eux, chantonnant dans des paroles mystiques, des mages s’assuraient qu’aucune vision quel qu’elle soit ne puisse percevoir cette réunion.
Même si c’était fait dans un but de sécurité, ces jacassements le mettaient mal à l’aise. C’était parfaitement inutile en plus de cela car l’arène était déjà camouflée, mais Babidi était devenu assez prudent depuis sa cuisante défaite contre le Xenomorphe qui avait éradiqué une bonne partie de ses troupes, et il ne voulait prendre aucun risque.
- C’est un plaisir, grand Slugh ! Susurra d’une voix de lèche botte Nõhõ, le mage aux pustules.
Puipui fit de son mieux pour cacher le mépris qu’il ressentait pour cet être et garder une face stoïque. Comment un être aussi petit et laid, et avec une voix aussi ridicule, pouvait être toléré ici ? Même son odeur laissait à désirer.
Il n’avait rien à voir avec son maitre Babidi qui transpirait le charisme par tous les pores de la peau. Il avait la prestance d’un véritable maitre des mages et celui qui sera le futur maitre de l’univers !
Avec Buu, personne ne pourra les arrêter, et l’univers pour enfin avoir le maitre qu’il mérite d’avoir. Aucune Super Xenomorphe, aucun Kaioshin, ni rien d’autre ne pourra arrêter leur inexorable conquête de l’univers.
Slug, lui, n’était pour l’instant qu’un tremplin pour la résurrection de Buu.
- Je ne souhaite pas perdre de temps en bavardage, donc je vais en venir aux faits.
Le cruel Namek lança un regard à Babidi qui leva une main, de laquelle jaillit une fumée qui se dirigea vers le centre de la table. Une fois au centre, celle-ci commença à tourbillonner autours d’elle-même avant de se séparer en deux tourbillons de fumée.
Peu à peu, celles-ci prirent l’apparence de deux personnes. Au vu de leurs vêtements et de la queue de singe qui était accroché au bas de leur dos, c’était des Saiyens. L’un d’eux était très musclé et avec une chevelure hirsute qui se redressait sur son crâne, excepté quelques mèches qui lui tombaient sur le front.
Personne ne reconnu le Saiyen, malgré qu’il semblait être extrêmement fort au vu de sa musculature impressionnante, même pour un Saiyen.
Le second était un Saiyen d’une construction beaucoup plus fine que son congénère, mais sa musculature restait de loin respectable. Malgré un front dégarni dépourvu de mèches, il arborait une abondante chevelure qui se redressait sur son crâne qui semblait presque faire office de couronne.
Contrairement au précédent Saiyen, tous reconnurent Vegeta, quatrième du nom, fils du roi Vegeta actuel, et prince légitime du peuple Saiyen.
- Ces deux là deviendront des cibles prioritaires, je veux que vous concentriez nos troupes sur ces deux là et que vous les capturiez vivant.
Une main dans l’assemblée se releva. C’était celle d’un scientifique inséctoïde, reconnaissable à sa blouse blanche marqué d’un M stylisé au niveau du cœur.
Le pauvre aurait presque sentit un froid parcourir son échine, pourtant inexistante chez les membres de son espèce, lors que le regard cruel de Slugh se posa sur lui. Même le sourire de celui-ci qui se voulait rassurant, l’invitant à prendre la parole, ne suffit guère à le débarrasser de ses appréhensions.
Cependant, Pryfed prit son courage à deux et réunit ses forces pour parvenir à articuler quelque chose d’intelligible par le biais de ses mandibules. Slugh n’aimait pas qu’on lui fasse perdre son temps, et s’il ne parlait pas très vite, celui-ci allait perdre patience, et s’il perdait patience… Non ! Il n’allait pas y penser !
- Ne…ne…nous ne devions pas nous concentrer sur la capture du Xeno Saiyen ?
Outre l’intérêt que représentait celui-ci en tant que combattant, il espérait l’étudier suffisamment pour parvenir à en recréer d’autres comme lui.
Selon le témoignage du Prédator qui travaillait avec eux, le spécimen qu’il avait affronté était devenu une véritable machine de combat, à tel point que même un Prédator, pourtant la race de chasseurs la plus connue de l’univers, a failli périr par sa main.
Le petit silence qui prit place après sa question inquiéta l’insecte qui crut avoir posé la question de trop. Cependant, le Namek ne semblait pas en tenir rigueur et reprit.
- Notre ami tâche de capturer cet enfant, et justement, capturer deux Saiyens aussi puissant permettrait d’expérimenter sur eux ce traitement. Ces Saiyens avaient déployé un Kili de…
Slugh s’arrêta. Le Kili était une notion assez obscure pour le reste de l’univers. C’était une unité de mesure très peu répandue, utilisée généralement par les peuples de magiciens et sorciers qui ne dépendaient pas d’un détecteur classique.
Cependant, il voulait faire comprendre son propos aussi bien aux guerriers présents qu’aux magiciens qui pouvaient appréhender à peu près l’unité de mesure la plus utilisée dans l’univers.
- … leur niveau de puissance est d’au moins 45.000 unités…
Des murmures s’élevèrent parmi l’assemblée. C’était un chiffre énorme ! Très peu dans l’univers rivalisaient avec ce niveau, surtout pour des habitants de la galaxie du nord ! La plupart des spécimens ayant atteint ce niveau étaient souvent originaires de la galaxie de l’ouest !
Pryfed, quand à lui, se prit à imaginer les expériences qu’il allait pouvoir mener avec son équipe de scientifiques. Il espérait grandement qu’une fois le processus de création de Xeno-Saiyen maitrisait, Slugh lui permettrait de disséquer un spécimen pour les connaitre sous toutes les coutures.
- Babidi, je veux une équipe composé de guerriers assez forts pour pouvoir contenir les deux Saiyens, mais surtout tes magiciens les plus compétents.
Le mage sombre répondit affirmativement d’un ricanement machiavélique. Pendant que le Namek voyait en eux des futurs sbires à en devenir, le mage voyait en eux un moyen d’accélérer la renaissance de Buu.
Même si Slugh refusait que son trio de tête quitte l’arène, sous prétexte qu’il aurait besoin d’eux en cas d’une attaque de Kaioshin ou Sor’Ano, l’arène regorgeait de combattants surpuissants dont certains avaient des capacités spéciales plus qu’intéressantes pour capturer ces deux spécimens.
Une fois qu’il capturerait ces deux Saiyens, il se chargerait d’utiliser son sort de contrôle mental sur eux.
Après tout, c’était des Saiyens, ils étaient connus pour être des brutes épaisses cruelles et stupides, son sort n’aurait aucune difficulté à soumettre ces singes.
- Je veux qu’ils restent entier : vous pouvez les blesser, mais faites en sorte qu’ils restent entiers.
Tout le monde comprit que s’ils n’obéissaient pas correctement à cet ordre, ça serait eux qui ne seraient bientôt plus entiers. Slugh pouvait parfois se montrer clément, mais univers avec ceux qui obéissait correctement à ses directives.
Dans sa longue vie, il avait accumulé énormément de savoir, bien assez pour savoir comment faire souffrir longuement quelqu’un sans le tuer.
- Une information qui pourra vous êtres utiles également, c’est que l’équipier de Vegeta n’est jamais seul, et travail avec deux autres Saiyens.
Il n’eut pas à se tourner vers Babidi qui recréa avec sa magie l’apparence des deux autres Saiyens. La première était une jeune fille de petite taille, aux cheveux longs lui arrivant jusqu’au dos.
Le second est un jeune homme à la chevelure hirsute typiquement Saiyenne et une barbe de trois jours qui garnissait son visage. Une entaille lui barrait la joue droite.
- Le spécimen mâle est intéressant, donc il est conseillé de le ramener vivant, même s’il est moins important que les deux mâles.
Une nouvelle fois, le scientifique releva la main.
- Et la femelle ?
Slugh eut un petit rictus.
- Vivante ou morte, je n’en ai pas grand-chose à faire.