Dragon Ball : Z-team war (Fic abandonnée)

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar omurah le Dim Oct 08, 2017 20:47

avant de s’y rouler sur plusieurs centaines de mètres pour finir son voyage en rasant le bitume sur son menton dans les derniers mètres.

outch, ça, ça doit faire mal ! :lol:

En tout cas, il semble que tu sois un dur à cuire, toi. Qu’importe, car toute viande devient comestible une fois qu’on l’a quelques peu attendri au préalable, acheva le Prisonnier tout en se pourléchant les babines.

dat punchline ! :lol:

Eh bien, j'ai aimé ce chapitre ! Comme d'habitude, même si lire des combats n'est pas ma passion première, je ne boude jamais mon plaisir quand ils sont bien écrits et c'est indéniablement le cas ici
J'apprécie qu'on alterne entre des passages full combat et des "pauses dialogues" qui permettent de souffler un peu,
Je ne suis pas sûr que comprendre ce que tu as essayé de faire avec le schéma répété du passage en SSJ2, mais ça a marché sur moi dans la mesure où je ne me souvenais plus de qui pouvait le faire et qui ne le pouvait pas, du coup me concernant l'effet de surprise a joué :p
Le combat qui m'intrigue le plus est celui avec Le Dément, ses pouvoirs sont drôlement intéressants, avec de bonnes références d'ailleurs, et c'est à mon sens le combat avec le plus gros potentiel, mais je peux me tromper 8D
Par contre, en termes de personnalité, l'androïde pour l'instant m'intéresse particulièrement et d'avantage que les autres, néanmoins, et à ce jeu-là C-21 les bats tous pour moi, et j'ai hâte de voir comment ce dernier va finir ou évoluer au fil de l'histoire ! ^^
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Dim Oct 08, 2017 23:38

Salut omurah ! Merci pour ton com comme d'hab c'est toujour aussi cool d'avoir ton retour :D !

Eh bien, j'ai aimé ce chapitre ! Comme d'habitude, même si lire des combats n'est pas ma passion première, je ne boude jamais mon plaisir quand ils sont bien écrits et c'est indéniablement le cas ici.
J'apprécie qu'on alterne entre des passages full combat et des "pauses dialogues" qui permettent de souffler un peu,


Ouais j'ai appréhendé ce soucis dès l'instant ou j'ai écris les premiers chapitres. Comment faire dix combats complets, détaillés et simultanées de plusieurs chapitres sans que ça ne lasse le lecteur ? Pour l'instant ça passe (pour toi en tout cas) avec les pauses et autres chapitre avec des scènes de dialogues. J'espère que je pourrais continuer dans cette lancée.

Je ne suis pas sûr que comprendre ce que tu as essayé de faire avec le schéma répété du passage en SSJ2, mais ça a marché sur moi dans la mesure où je ne me souvenais plus de qui pouvait le faire et qui ne le pouvait pas, du coup me concernant l'effet de surprise a joué :p


Cela aussi c'est fait exprès. Pour ces trois combats entre-autre j'ai décidé de faire une phase d ecombat ou chacun jauge les capacités de l'autre avant d'activer leur capacités ou power-up. Toutefois, je voulais le faire différemment entre chaque scène (ce qui est ardu du fait que les rotagonistes ont exactement la même transfo :? ). Dans les oeuvres de fictions il ya plus d'une façon d'activer un même power-up j'ai voulu le faire dans ce topic.

Le combat qui m'intrigue le plus est celui avec Le Dément, ses pouvoirs sont drôlement intéressants, avec de bonnes références d'ailleurs, et c'est à mon sens le combat avec le plus gros potentiel, mais je peux me tromper 8D
Par contre, en termes de personnalité, l'androïde pour l'instant m'intéresse particulièrement et d'avantage que les autres, néanmoins, et à ce jeu-là C-21 les bats tous pour moi, et j'ai hâte de voir comment ce dernier va finir ou évoluer au fil de l'histoire ! ^^


Sa fait plez ce commentaire car le combat du médium a été le plus ardu à commencer, mais j'ai globalement la suite en tête.
Pour l'Androïde j'iamgine que c'est parceque son background est moins étoffé que les 2 autres ... Je verrais si je vais faire un spécial.

Pour C-21 je penses que la prochaine partie pourrait s'avérer intéressante concernant ta dernière remarque :).
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Lun Oct 16, 2017 2:10

Bonsoir ! Voilà la troisième partie du dixième chapitre de Zteam war. Rien n'a dire hormis bonne lecture !

Comme d'hab, je remercie Rebel O Conner (Paternité) et Tonay (Survivant) pour leur relecture et les conseils qu'ils m'ont donné pour cette partie.


DRAGON BALL Z-TEAM WAR !


Chapitre 10 : Tour d'horizon (Partie 3)

Spoiler
En voyant le Prisonnier transformé en lézard mutant bipède, C-21 fût tout extasié.

— Haaa ! Quelle merveille de la génétique. Je ne me lasserai jamais d’observer sa transformation. Ces nameks d’outre univers sont tout à fait brillants. Ils ont transformé un simple humain en une machine à tuer surpuissante. Une fois que j’en aurais finis avec votre petite bande, il faudra que je pense à étudier cet empire et sa science de plus près.

— C’est sûr que vous devriez bien vous entendre entre fou dangereux, fît remarquer Upa indigné par le monstre qu’était le Prisonnier et l’enthousiasme que lui manifestait le cyborg.

Faisant mine de ne pas avoir entendu le fils de Bora, le cyborg numéros 21 cliqua de nouveau sur la console et deux autres écrans montrant Chaozu qui faisait face à Goku et un autre avec un Krilin maintenant au sol Marron au sol s’étaient agrandis. À la vue de la scène montrant son double qui s’apprêtait à frapper sa fille, le sang de Krilin ne fît qu’un tour.

— MARRON, NON !! Hurla le petit chauve tout en rassemblant ses forces pour briser ses liens.

Tout à coups, le père de Marron fût soudainement électrocuté, à la grande stupeur de ses quatre amis qui ne purent que le regarder gémir de douleur. Le supplice déconcentra Krilin et le ki qu'il avait accumulé se dissipa, au même titre que le courant électrique.

— Surprise, mon pauvre Krilin ! Commença C-21 hilare. Au sein de vos liens, j'ai installé un détecteur mesurant votre niveau d'énergie vitale. Si ledit niveau dépasse un certain seuil, le détecteur va envoyer un signal vers un dispositif qui générera automatiquement une sévère électrocution. Certes, non mortelle pour vous, mais qui fait assurément très mal, comme vous venez de le constater à l'instant.

-V… Vermine, émit faiblement Krilin qui commençait tout juste à se remettre.


- "Vermine", que ce mot est agréable à mes oreilles, déclara le cyborg sans aucune honte. Ah oui ! Maintenant que j'y pense, inutile d'utiliser ta télékinésie sur tes liens et ceux de tes amis, Chaozu. J'ai aussi installés des détecteurs de mouvement ultrasensibles. En clair, si tes liens bougent d'un dixième de millimètre, tu prendras le coup de jus. Et si ceux des autres prisonniers bougent sans que leur niveau d'énergie ne monte, tu dégusteras en même temps qu'eux.

Le meilleur ami de Tenshinhan qui s'était jusque-là abstenu d'utiliser ses pouvoirs sans être sûr d'avoir un moyen de se libérer, s'était félicité de ne pas l'avoir fait. Cela lui a au moins évité une désagréable expérience.

-Enfin bon, même sans toutes ces précautions cela m'étonnerais que vous arriviez à vous évader. Chacun de vos liens, et vos prisons de verre ont été construites de telle sorte que même Cell, le chef-d’œuvre de mon père, ne pourrait pas s’évader. Vous perdrez votre temps à essayer. Bien sûr j’aurais pu me contenter de vous donner une importante dose de calmants afin de vous tenir tranquille, mais je me serais ainsi privé de votre détresse et de vos souffrances si appréciables à regarder. Et puis, pour tout vous dire, j’espère qu’une fois que vous verrez la mort de vos proches que vous vous jetterez sur moi de toutes vos forces dans le vain espoir de vous venger. Une bataille gagnée d’avance contre des adversaires aux abois et désespérés que je me savourerais au maximum. Mais en attendant cette douce expérience, je vous invite à m’écouter et à regarder.

Autant révolté par leur propre impuissance que par le fait que leur ancienne disciple était dans une situation difficile, les cinq z-fighters accordèrent aux cyborgs les regards les plus haineux qu’ils n’aient jamais lancés à quiconque. Des regards dont le cyborg n’en avait que faire. Bien au contraire, il s’en amusa allègrement avant de repartir dans ses explications.

— Le Krilin et le Chaozu que vous voyez là viennent de deux univers parfaitement identiques, fait assez rare pour être noté. Si dans certains univers où vous avez mal tourné vous avez été concurrents et finis par vous entre tuer, cela n’a pas été le cas dans d’autres mondes, dont ces deux-là. Là-bas, vous avez uni vos forces et conquis la Terre tous en éliminant vos ennemis et rivaux, qu’ils soient humains, extraterrestres, démoniaques, voire "divins" s’y j’en crois ce qu’ils m’ont dit, même si le dernier cas me parait exagéré. Actuellement leur groupe, qui se fait appeler le Syndicat, dirige leur monde respectif d’une main de fer et plus personne n’ose leur tenir tête. Je dois avouer que ces deux univers font partie de mes préférés.

-À mes yeux, ce doit être les deux pires du lot ! répliqua Krilin.

—Il y a des chances. Et encore, je ne t’ai pas raconté ce qu’ils font aux dissidents de leur monde. Tu n’en dormirais pas de la nuit. Oh ! Mais de toute façon, je pense que ce ne sera plus le cas, une fois que "tu" te seras vu t’occuper de ta petite fille chérie qui s’est gentiment portée volontaire pour la démonstration. Ha, ha, ha, ha, ha !

Refrénant aux mieux sa rage et sa détresse, Krilin parvint à afficher un semblant de calme avant de s’adresser à son ennemi juré.

— C-21, si tu crois que Marron n’est qu’une « petite fille à son papa » tu as alors fais ta première erreur. Tout comme tu as fait l’erreur de nous amener ici. Je ne sais pas comment je ferais, mais une occasion se présentera forcément, et alors je te ferais payer ce que tu es en train de me faire subir en ce moment.

— Oh que non, mon cher ennemi. Au contraire, tu devrais prier pour que cette cage de verre s’ouvre le plus tard que possible, car elle, et le spectacle offert par tes amis, sont les seules choses qui m’empêchent encore de te rendre au centuple ce que VOUS m’avez fait subir. Mais, comme je te l’ai déjà dit, cet instant viendra tôt ou tard et alors je ferais mon possible pour que tu rejoignes le monde des morts aussi douloureusement que possible. Toutefois assez parlé de nous. Voyons plutôt à quelle sauce va être mangé ta petite fille chérie.


***


La Capitale de l’Ouest : le Leader du Syndicat vs Raditz, Marron et Nappa


Marron s’était déjà retrouvé dans pas mal de situations compliquées, voire mauvaises. Que ce soit durant ses années de formation ou même dans certaines de ses missions de protections rapprochées. Cependant aucune n’avait été aussi critique ni aussi malsaine que celle qu’elle était en train de vivre actuellement. Et c’était peu dire. Fermement agrippé au cou par une version sadique de son père, elle devait en plus supporter son sourire hautain qui indiquait clairement qu’il la mésestimait allègrement. Cela eut le don d’agacer particulièrement la fille de Mary qui réfléchissait déjà à comment se sortir de ce guêpier.

- Bien fillette, il est maintenant temps de te faire gouter mes petites méthodes d’éducation bien à moi. Spécialement pour l’occasion, on va sauter quelques étapes et on va directement commencer par la partie castagne du programme.

— Qu… Que tu crois, enflure.

Marron éleva d’un coup son fessier vers le haut suivit de ses jambes qui compressèrent la tempe du
Leader du Syndicat, le déstabilisant au passage. Profitant du début de déséquilibre de son adversaire, Marron tira d’un coup le bras de ce dernier tout en poussant sa joue avec l’arrière de ses cuisses. La manœuvre fît définitivement perdre son équilibre au chauve qui chuta au sol.

Dos contre terre, le Leader du Syndicat constata qu'il était en bien fâcheuse position. Son bras, tendu et retenu au niveau du poignet par les mains de la jeune femme, était prise en étau entre les jambes de son adversaire. La première jambe surmontant son cou et la seconde le haut de son torse. En bref, une clé de bras parfaitement exécutée.

-Juji Gatamé du style de la Tortue, ptit tête ! annonça férocement Marron, tout en resserrant d'avantage sa prise, au grand dam de Krilin un peu surpris par la manœuvre.

Bloquant fermement le bras de son adversaire, Marron s'apprêta à passer la seconde. Si en temps normal, elle se contentait d'immobilisé un agresseur avec ce genre de technique, son adversaire d'aujourd'hui n'aura pas droit à un tel traitement de faveur, et cela pour quatre raisons.
De un elle n'était pas en service.
De deux le Leader du Syndicat était loin d'être sans défense.
De trois il déshonorait l'image de son père de par ses actions.
Et de quatre cette enflure avait fait l'erreur de s'en prendre à sa mère.
La sanction se devait d'être exemplaire.

La jeune femme serra davantage sa prise dans le but de faire hurler le guerrier chauve, juste avant de lui causer une plus grande douleur en lui cassant l'articulation de son bras. Un hurlement qui ne vînt toujours pas à sa grande surprise. Pourtant sa clé était parfaitement passée et à ce stade, son opposant aurait déjà dût commencer à gémir, même un tout petit peu.

La confusion de la jeune femme fît apparaître un sourire condescendant sur les lèvres du Leader du Syndicat :

-Hé, hé, hé ! C'est ce que tu appelles verrouillé ? C'est bien faible tout ça.

Surprise pour le coup, Marron se demandait encore comment son adversaire pouvait être aussi détendu devant une telle situation ? Ledit adversaire se tourna vers Marron.

-J'imagine que tu te demandes comment je peux résister à ton misérable petit verrouillage. Eh bien, chez moi, la maîtrise d'une certaine technique permet aux utilisateurs du style de la Tortue d'acquérir une détente absolue de leur muscles, rendant leur corps aussi souple que celui d'un invertébré. Tu auras beau tiré, une clé de ce niveau ne me chatouillerait même pas.

-Putain !

-Oui, tu l'as dit. Bon à mon tour maintenant.

D'un mouvement aussi brusque que fluide, le Leader du Syndicat dégagea son bras des mains de Marron.

-Quoi ?! Fît Marron choquée que le chauve se soit dépétrer aussi facilement de sa prise.

Avant même que la blonde ne puisse esquisser un mouvement, Krilin finit de sortir. D'un mouvement ultrarapide, il remonta sur la jeune femme dont le dos fût brutalement collé au sol, compressée qu'elle était par le torse de son adversaire. De sa main gauche, le chauve saisit aussitôt le poignet gauche de la blonde, avant de glisser sa main droite en dessous du bras de Marron, pour la superposer à son autre main. Le Leader du Syndicat ramena le bras verrouillé vers lui, achevant ainsi une clé de bras impeccablement exécutée.

-Ankoku Ude Garami, du "vrai" style de la Tortue, gamine ! Se vanta le chef du Syndicat.

Sentant l'étreinte se renforcer sur son articulation, la fille de Mary n'avait cependant pas abandonné pour autant.

- Ne t'y crois pas !

Tout en amorçant un brusque mouvement rotatoire sur elle-même, Marron bougea son bras de manière à ce que la prise du chauve se desserre d'elle-même, annulant ainsi la technique. Il en fallait néanmoins plus pour inquiéter Krilin.

-Ne te crois pas tiré d'affaire !

Au moment où l'employée de la Nappa Familly allait se mettre en position accroupit que son avant-bras gauche fût de nouveau saisit par son adversaire. Ce dernier obligea Marron à s'allonger sur le ventre, en tendant son bras et en poussant sa jambe droite avec le pied. Krilin se mit aussitôt en biais et, à l'aide du genou droit, bloqua la jeune femme en écrasant l'arrière de son épaule. Une nouvelle immobilisation avait été placée.

-Et voilà une spécialité maison : Ankoku Hiza Gatamé ! Cette fois t'es fichue, fillette.

Marron tenta de repartir, mais elle constata bien vite qu'il lui était impossible de bouger. Ce serait en effet mettre en danger l'articulation de son bras, déjà bien cadenassé par le Leader du Syndicat.

- Mais qu'est-ce que tu croyais ? Je suis Krilin, maître absolu du style de la Tortue, "l'Art de la Mort et de la Destruction", depuis plus de trente ans. Tes deux pitoyables parents n'avaient même pas encore eu l'idée de t'engendrer que je ne comptais déjà plus le nombre d'os que j'avais brisé.

Le Leader du Sindicat compressa davantage sur l'articulation de la jeune femme qui grinça les dents de douleurs, au grand bonheur de son suppliciés.

- Maintenant prépares-toi à connaitre l'enfer articulaire, fillette ! On va commencer en beauté avec le bras gauche !

-N… N'y compte pas enflure.

Avant que son ennemi ne puisse entamer un mouvement, Marron effectua un kiaï sur le sol qui la propulsa un peu plus loin dans le processus. Une manœuvre qui fît perdre sa prise au Leader du Syndicat, surpris pour le coup. Les deux opposants se reprirent chacun accroupi et face à face.

-Pff ! Comme c'est pathétique de voir un combattant sans ressource utiliser des tours minables afin de s'en sortir, railla le Leader du Syndicat.

-Et alors ? Ne vas pas me dire que c'est de la triche, tu ne serais pas crédible, se défendit Marron tout en reprenant son sourire féroce. Maintenant que je m'en suis sorti, n'espère plus m'avoir comme ça. Tes ptites capacités mon surprises, mais en appliquant la bonne prise il n'y a pas moyen que tu t'échappes, aussi souple sois-tu. Tu viens de rater ta seule chance de prendre l'avantage.

-Eh bien, eh bien ! En voilà des paroles bien hardis venant de quelqu'un qui était aux abois il n'y a pas si longtemps que ça.

-Si tu ne me crois pas, amènes-toi pour qu'on reprenne notre petite partie de "verrouille-moi". Tu ne feras pas de vieux os.

-Puisque c'est proposé si gentiment…

D'une même impulsion, les deux adversaires repartirent aussitôt à l’assaut. Ils saisirent chacun le col du kimono de l’autre, et amorcèrent alors une intense bataille au sol.

Se mouvant telles des anguilles à une vitesse ahurissante sur le surface bitumeuse, les deux protagonistes enchaînèrent les tentatives afin de prendre l’avantage sur l’autre. Seulement, des années de pratique aux arts martiaux leur ont attribué les connaissances nécessaires pour s’extirper des prises de toutes sortes, même des plus complexes.

À chaque clé verrouillée, une issue était créée.
À chaque étranglement effectué, une échappatoire était trouvée.
À chaque immobilisation placée, une sortie était dégagée.

Ce petit jeu dura quatre minutes durant jusqu’à ce que les deux acteurs, saturés par tous ses efforts inutiles, ne décident d’y mettre un terme et d'effectuer simultanément une roulade arrière.
De nouveau accroupis tous les deux, la fille de Mary et le Leader du Syndicat se fixèrent avec gravité. Aucun des deux ne s'était attendu à ce que l'ensemble de leurs tentatives respectives n'échouent. Ils s'étaient visiblement sous-estimés mutuellement.
La tension était telle que même Krilin avait troqué son habituel sourire hautain pour une expression beaucoup plus sérieuse.

« Merde ! J'ai bien failli me faire avoir une bonne dizaine de fois. Les gestes de cette fillette sont assurés et sa technique précise. Il semble que son médiocre père lui ait donné quelques notions utiles ».

« Putain ! J'ai eu chaud et pas qu'un peu. Il a vu venir toutes mes tentatives et douze des siennes ont bien failli me casser un os ou deux. Ce type est un vantard, mais c’est pas pour rien ».

Alors que Leader du Syndicat se disait qu'il serait plus sage de continuer par des voies plus classiques, qui lui permettraient de combattre plus aisément, un bruit attira son attention. En tournant légèrement le regard, il vît que quelques-uns des civils les plus courageux ou inconscients, n’avaient toujours pas fuit la scène de combat. Au contraire ils étaient en train de commencer à filmer la scène avec leur brightphone. En somme, de parfaits idiots qui seraient des otages idéals pour le chef du Syndicat qui voyait déjà un moyen de prendre facilement l'avantage. Ce dernier sentit soudainement son épaule agrippée. Lorsqu’il tourna son regard il y vît Marron dont les traits étaient plissés en une expression courroucée. Il ne se rappelais pas qu'elle fut aussi rapide lors de leur vis-à-vis au sol.

— N’y pense même pas, enfoiré !

D’un direct bien placé au visage, la blonde catapulta l’homologue de son père loin en arrière. Elle avisa de suite l’ensemble des caméramans en herbe, lesquels crurent, l’espace d’un instant, que ses yeux s’étaient illuminé de blanc. Ils furent alors éberlués lorsque leurs appareils explosèrent la seconde d’après.

— Barrez-vous tout de suite, bande de blaireaux ! Voyez pas que c’est dangereux ici ! Gueula la fille de Mary

Les regards féroces de la jeune femme finirent par avoir raison du courage des civils qui prirent enfin leur jambe à leur cou, non sans pousser des cris apeurés. Marron laissa échapper un soupir d’agacement avant de fixer l’endroit où elle a envoyé Krilin. À sa grande stupeur, ce dernier était déjà devant elle, la jambe parée à être lancée.

— De quel droit as-tu permis à mes petits boucliers humains de s'enfuir ?

La blonde reçue un sévère coup de pied sur la joue qui l’éjecta à son tour. La faisant traverser la vitrine d’un immeuble marqué d’un trou à l’impact.

— Et à charge de revanche fillette, fini le Leader du Syndicat avant de cracher un mélange de sang et de salive par terre.

Encore un peu énervé de s’être laissé surprendre par sa fille alternative, le Leader du Syndicat se décida de se défouler encore un peu sur elle. Mais à peine avait-il effectué quelques pas, qu’un sévère coup de coude sortit de nulle part le força à mordre littéralement la poussière sur plusieurs pieds de distance. Une impulsion arrière permit au Leader du Syndicat de se redresser et d’identifier son agresseur. Le saïyan portant l’uniforme de l’école des tortues et à la chevelure semi-longue. Une chevelure ayant pris une coloration dorée.

Krilin s’essuya le coin de la lèvre avant de jeter un rictus féroce à son nouvel adversaire.

— Je vois que tu maîtrises également le Déplacement Instantané des Yardrat. Il n’y a pas à dire vous êtes vraiment chiant les saïyans d’ici.

Raditz laissa son coude se baisser avant de répondre :

— Ce n’était pas vraiment sympa de nous attaquer en traître comme ça.

— À la guerre tout est permis, saïyan. Au fait t’es revenu bien vite. Je pensais que les gentils boyscouts que vous étiez auraient été occupés à secourir les civils.

— Je ne sais pas si tu es au courant, mais se déplacer hyper rapidement et se téléporter ça ne sert pas qu’à tuer.

— Bien vu, accorda Krilin avant de disparaître en hyper vitesse.

Le super guerrier rejeta sa tête à droite, évitant le poing du chauve. Cette première tentative fût l’avant-garde d’un intense face à face entre les deux combattants qui ont un jour porté les couleurs de la Tortue. Humain et saïyan échangèrent leurs assauts avec une fluidité et une maîtrise parfaite. Couplés à la vitesse extraordinaire que leur accordait leur incroyable réserve de Ki, cela donnait un affrontement à la fois terrible et magnifique, mais sans issue. Un détail qui n’échappa pas aux deux acteurs qui augmentèrent la cadence de seconde en seconde.
La confrontation s’acheva lorsque Raditz et Krilin attrapèrent le poignet de l’autre. Voulant repartir chacun à l’offensive, ils tirèrent chacun de leur côté dans l’espoir de faire lâcher sa prise à l’autre, en vain. Personne ne semblait pouvoir dégager son poignet si les choses restaient en l’état.

— Pas trop nul, railla le Leader du Syndicat.

— Tu as un minimum de notions, reconnu Raditz. Mais bon, si c’est tout ce dont tu es capable de faire, t’es cuit.

— Ne te monte pas trop la tête le chevelu. Je n’ai pas encore…

Les deux adversaires interrompirent leur conversation au moment où une puissante aura fût sur le point de les rejoindre. Le temps de tourner leur regard, qu’un assourdissant bruit de vitrine brisée fit vibrer leurs tympans, tandis que l’éclat blanchâtre des rayons de Soleil, reflétés par les centaines de petits morceaux de verre virevoltant autour d’eux, parvenait à leurs rétines. Ces détails n’avaient néanmoins que peu d’importance pour les deux ennemis, car seul un élément avait accaparé leur attention : Marron.

Ayant gratifié l’immeuble d’un nouveau trou encore plus grand pour l’occasion, la fille de Mary fonçait, tel un boulet de canon, vers l’homologue de son père.
Arborant sa haine à travers les traits plissés de son visage et brandissant sa rage symbolisée par son poing droit. Un poing paré à frapper.

Désormais pris entre deux feux terriblement brûlant, le Leader du Syndicat réagit dans l’instant. À l’aide d’un rapide petit saut, il arma ses deux pieds qu’il abattit sur le torse de Raditz. La force du coup força non seulement le saïyan lâcher prise mais aussi à voltiger vers l’arrière, au même titre que Krilin qui fût forcé de reculer faute d’appui aérien. La manœuvre permit non seulement au leader du Syndicat de se libérer mais surtout d’esquiver in extremis le redoutable coup de poing de la fille de Mary.

Le résultat de cette tentative manquée de la blonde fût suivi par un nouveau juron de cette dernière, d'un grognement étouffé pour Raditz et d’un bref esclaffement pour Krilin.

Nullement découragée, Marron stoppa de suite son avancé, entamant une rotation sur elle-même afin de faire face à son adversaire.

« Ka…

Se rattrapant sur ses deux mains, Raditz, enchaîna sur un flip-flap arrière afin de retomber sur ses pieds un peu plus loin, fixant aussitôt son ennemi.

«… Mé…

Un retournement aérien permit à Krilin de se poser impeccablement sur ses deux pieds quelques mètres en arrière, d'où il porta instantanément son regard vers ses deux opposants.

«… Ha…

Le buste légèrement pivoté, Raditz et Marron firent chacun apparaître un éclat bleuté, rapidement transformé en boule d’énergie, entre leurs mains placées en cloches.

«… Mé…

Les bras repliés en croix, le Leader du Syndicat finit de rassembler le ki nécessaire pour charger ses deux attaques. Une pour chacune de ses deux mains.

-… HA !!! Crièrent les trois combattants d’une même voix tout en lâchant leurs vagues déferlants bleues azurs.

Lorsque chacun des Kaméhaméha de Krilin percuta celui de Raditz et celui de Marron, les constructions à proximité commencèrent à se craqueler et être déstabilisées, avant de carrément s’envoler en morceaux suite à l’explosion résultant du choc des flux de ki bleu azur.

Debout sur un petit îlot en bêton épargné par la déflagration, le Leader du Syndicat resta immobile, les bras presque totalement écartés, tout en observant consciencieusement la zone enveloppée par un large brouillard de poussière en suspension. Une grimace finit par apparaître sur son visage.

— Bordel ! grogna-t-il avant de se baisser, évitant le coup de pied sauté hyper rapide de Raditz qui ne fît que frôler son crâne chauve.

Une nouvelle alerte de ses sens, et le Leader du Syndicat s'échappa en hyper-vitesse. Le centième de seconde qui suivit, l'ancienne position du chauve fût férocement écrasée par les deux pieds de Marron à l'issue de son fracassant atterrissage. Atterrissage qui repoussa le nuage de poussière au loin, faute d'avoir touché sa cible.

À peine le criminel s'était-il arrêté, qu’il fût rejoint par le super saïyan qui tenta un direct du droit, détourné de justesse par l’avant-bras du Leader du Syndicat. Ce dernier entama alors une nouvelle joute avec le frère de Kakarotto qui fût aussitôt épaulé par la fille de Mary. Dans un premier temps désordonnés dans leurs assauts, l’humaine et le saïyan se synchronisèrent très vite au cours de leur offensive commun qui mît le chef du Syndicat dans une position toujours plus inconfortable. À tel point que le guerrier maléfique ne pût qu’encaisser un double coup de la paume de la main du duo sur l’abdomen, le rejetant loin en arrière de la grande avenue ayant jusqu’ici servit de théâtre de combat

Satisfaits d’avoir porté à l’unisson ce premier coup à leur adversaire, le super guerrier et l’humaine s’apprêtaient à prendre leur envol pour le rejoindre.

Mais cela c’était avant.

Avant de sentir un kikoha compresser légèrement leurs lombaires respectives.
Avant de se retourner pour constater le sourire mauvais du Leader du Syndicat.
Mais surtout avant de se faire éjecter plusieurs centaines de mètres plus loin lorsque Krilin relâcha ses attaques.

Appréciant la brise chaude issue de l’explosion de ses deux boules énergétiques au loin, Krilin comptait se rendre vers l’un de ses deux ennemis pour enfoncer le clou lorsqu’il se souvînt d'un léger détail.
N’y avait-il pas un troisième bougre ? Le saïyan chauve-là. Où pouvaient-ils bien être ?

La question fut à peine posée que la réponse vînt à lui, et pas de la plus délicate des façons.
D’abord sous la forme d’une paume de main qui empoigna une bonne moitié de sa tête avant de l’emporté sur le côté.
Puis par la perte de ses appuis, signe avant-coureur d’un vol non consentit.
Enfin par une succession de choc à la tête pour autant de parois traversées avec fracas.

À peine son crâne avait-il détruit le mur extérieur en vitre composite de l’immeuble, que Krilin fût lâché par son assaillant qui le propulsa droit vers une habitation où son dos s’encastra sur la maçonnerie du bâtiment. La force de la propulsion aidant, ou pas, le mur vola instantanément en éclat suite au choc. Lors de son passage, le chef du Syndicat réduisit en miettes la table en bois, fabriquée main et datée de l’an 563, de la famille ayant heureusement vidé les lieux depuis longtemps, avant de finir son trajet sur le canapé du salon.

Encore agacé par cette attaque subite, Krilin se releva aussitôt avant de passer ses nerfs sur le canapé renversé, lequel fût renvoyé au loin d’un coup de pied à travers le trou fraîchement créé. À mesure que les semelles de ses chaussons broyaient davantage les bouts de bois cassés et éparpillés sur le plancher, Krilin pût mieux détailler le responsable qui venait de se poser de l’autre côté de la voie. Sans surprise il s’agissait du grand saïyan chauve.

De ses yeux couleurs émeraude, ce dernier le dardait d’une lueur revancharde tandis que ses lèvres se déformaient en un sourire carnassier, apparut juste au-dessus de son bouc à présent de couleur dorée.

— Alors t’as apprécié le voyage petit enculé ? Demanda Nappa moqueur.

— Enflure de gorille ! Ça va se payer.

Sans attendre, le Leader du Syndicat bondit vers le père de Séléa qui en fît autant. Serrant leur poing droit respectif, les deux chauves attendirent d’être à portée avant de lancer leur premier coup. Bien logiquement, ce fût Nappa qui, de par sa taille et son allonge bien supérieure, se trouva à distance convenable pour lancer son attaque, chose qu’il fît dans l’instant.
D’un brusque mouvement latéral, le Leader du Syndicat esquiva l’offensive, ramenant encore légèrement son coude en arrière pour donner davantage d’élan à son contre qui fusa vers le saïyan quand il fût assez prêt.
Tout en basculant son énorme masse muscles sur le côté, le super guerrier effectua une brusque rotation sur lui-même, invalidant ainsi le coup de poing adverse qui ne fît que glisser sur la surface de sa joue.

Sa contre-attaque loupée, Krilin se retourna avant de se stabiliser à un peu plus d’un mètre du sol. Dardant son adversaire d’un regard hostile.

Les trois-quarts de sa rotation entamés, Nappa la stoppa et assura de nouveau ses appuie. Accordant à son opposant une expression prédatrice.

Les deux guerriers plièrent leur bras gauche tout en fermant leur poing. Le coude suffisamment reculé, ils lancèrent simultanément leur seconde attaque. Les dos de leurs quatre phalanges se cognèrent alors, annulant leur attaque respective dont la force se convertit presque instantanément en une puissante bourrasque.
Les structures aux alentours tremblèrent tandis que les arbres de la zone s’agitèrent au passage du coup de vent.

Presque aussitôt les deux adversaires remirent ça, cette fois avec leur poing droit. Même résultat. Ils décolèrent immédiatement leur poing et, d’un commun accord tacite, avancèrent encore un peu davantage l’un vers l’autre, au point de pouvoir distingué aisément leurs pupilles du blanc de leurs yeux. Un millième de seconde durant, les deux guerriers confrontèrent leur regard flamboyant avant de lancer leur poing, prélude d’un violent pugilat.

Sans accuser le moindre signe de fatigue, l’humain et le saïyan s’échangèrent des centaines d’attaques à la seconde. Parant ou esquivant au passage les offensives adverses pour s’offrir toujours plus d’occasions pour se nuire. Finalement, l’affrontement amena les deux ennemis à enclencher simultanément un coup de poing. Deux poings destinés à se cogner. Le résultat aurait alors été le même que les deux premières attaques des protagonistes. Toutefois, Nappa avait préparé une petite surprise dans cette optique. Il attendit que la collision entre les deux attaques soit inéluctable avant d’enflammer son poing d'une aura bleu marine.

— Shinen !

Tel un deux roues à l’arrêt emporté par un 38 tonnes roulant à 100 km à l’heure, le poing de Krilin fût cette fois aisément repoussé par celui de Nappa. Fort logiquement le reste du corps suivit et le Leader du Syndicat dût, à son grand dam, voltiger vers l’arrière, l’attaque du saïyan l’obligeant de surcroît à effectuer des roulés boulés aériens.
Ce repli détonant de plus de deux cents mètres se ponctua par deux tranchées, creusées par les chaussons de Krilin, longues d’une cinquantaine de pieds chacune.

À peine commençait-il à secouer sa main pour faire passer les picotements qui le tenaillait, que le Leader du Syndicat ressentit une présence sur son flanc. Un regard sur sa gauche lui permit de constater qu’un poing, entouré de l’aura bleu marine du Shinen, éclipsait totalement sa vision.

À cet instant, seuls 10 centimètres séparaient la main fermée de Nappa de la cornée de Krilin. Quelques fractions de seconde plus tard cette même main ne toucha que du vide, à la grande surprise du super saïyan, qui avait perdu son adversaire de vu.

— Bon j’espère que tu t’es bien amusé gros lard… Commença une voie à côté du patron de la Nappa Familly.

Le super saïyan se tourna juste à temps pour recevoir un fulgurant coup de pied latéral sur la tempe qui amena son visage à dessiner un sillon de longueur appréciable sur l’asphalte de la route.

Posant prestement ses deux pieds sur le sol, Krilin continua à fixer le saïyan, un sourire condescendant aux lèvres.

-…, parce que pour ma part…

Le Leader du Syndicat leva aussitôt ses mains. Bloquant de sa paume droite la jambe de Raditz et attrapant de sa paume gauche la cheville de Marron. Les deux amis, qui avaient tenté d’attaquer leur ennemi commun par surprise, furent étonner que leur tentative échoue si facilement.

-… j’ai fini de m’échauffer ! Ponctua Krilin tout en envoyant le duo vers le super saïyan chauve qui, à peine relevé, fût forcé de percuter un véhicule qui se plia dangereusement à l’impact du dos du super saïyan et de ses deux compères.

Tandis que l’alarme du véhicule couinait à travers le quartier déserté, le trio de la Nappa Familly se relevait pour faire face au Leader du Syndicat qui, assuré de sa supériorité, attendait les bras croisés qu’ils soient pleinement redressés avant de reprendre la parole. Plus précisément à l’adresse des saïyans

— Hé, hé, hé ! Vous deux, je me rappelle de vous maintenant. Toi, le chevelu, tu es le frère de Son Goku et toi, le gros, t’étais l’espèce de gorille du prétendu prince des saïyans. Autant vous le dire tout de suite, je me souviens pas de vos noms et, pour tout vous dire, je m’en contrefous. Mais je dois tout de même admettre que vous, et la fillette, n’êtes pas si mauvais dans cet univers. Quelques-uns de vos coups m’ont picoté et je commence à transpirer un peu. Pas mal pour trois minables.

Alors que le chef du Syndicat s’esclaffait de sa propre remarque, le trio resta là à le fixer silencieusement, masquant leur émotion par des regards interdits. Finalement ce fût Marron qui brisa le silence.

— Hep ! Nappa.

— Hmm ?

— T’es sans doute aussi chauffé que moi contre ce connard en ce moment. Dans ce cas aucun d’entre nous n’est chaud pour un tour par tour. Que dirais-tu de changer les termes du pari ?

— Je t’écoute.

— Voilà le deal : on se jette tous les deux sur le nain et le premier qui parvient à lui faire la peau se verra offrir le resto et une tournée par l’autre. Chiche ?

— Chiche.

— Chiche.

Les pupilles de l’humaine et du saïyan chauve convergèrent vers Radditz qui s’expliqua.

— M’occuper de cette ordure m’intéresse autant que vous désormais, et vu que pour ça il faut entrer dans votre petit jeu, autant y participer.

Un sourire en coin apparut sur les lèvres de Nappa.

— Parfait, ça fait donc double tournée de bouffe et de bistouille pour le gagnant ! J’suis plus motivé que jamais.

— Préparez déjà ma réservation à l’Echine car je compte bien venger l’offense que ce trou du cul a fait à mes parents, annonça Marron tout en se craquant les doigts.

Le Leader du Syndicat qui avait pût entendre l’ensemble du dialogue, ainsi que tous les titres gracieux dont on l’avait affublé, ne s’en formalisa pas. Au contraire, son rictus passa de moqueur à prédateur.

-"Me faire la peau vous dites", cita Krilin tout en décroissant ses mains. Je vois que vos petites performances de tout à l’heure vous sont montées à la tête. Dans ce cas…

Se déployant aussi soudainement qu’un orage en pleine mer, une aura blanche entoura le Leader du Syndicat, engendrant de puissants souffles et autres bourrasques qui expulsèrent nombre de couches de poussière aux quatre vents.

-… Il est temps pour moi de devenir un peu plus sérieux.

Se protégeant les yeux des grains de poussière et autres rebuts grâce à leur main, le trio grogna lorsque le niveau de puissance du Leader du Syndicat se stabilisa. Dans l'état actuel des choses, il pourrait écraser Dabra comme un rien. Tout en digérant la nouvelle, le trio de la Nappa Familly se demandait comment cet autre Krilin avait fait pour parvenir à un tel niveau ?

Cette question, le Leader du Syndicat l’avait deviné en appréciant leurs grimaces respectives. Il aurait bien sûr pu les informer via une petite remarque moqueuse, mais finalement il préféra ne pas l’ouvrir. De toute évidence ses adversaires ne s’attendaient pas à ce qu’ils soient aussi forts, autant garder l’avantage que lui accordait leur stupéfaction.

Ainsi les z-fighters ne sauront jamais que Krilin, comme les quatre autres membres fondateurs du Syndicat, avait vu sa puissance et ses capacités augmenter à des niveaux jamais vus suite à l’entraînement, ou plutôt à la séance de torture, que la Kaïoshin de l’Ouest lui avait fait subir. Celle-ci ayant eu besoin d’appâts assez puissant pour qu’elle capture Majin Buu. Une puissance nouvelle que Krilin n’a eue de cesse de sublimer au fil des années en se servant du savoir que lui avait transmise cette divine catin, qui ne s’était pas attendu à ce que ses appâts survivent à l’expérience et encore moins qu’ils ne contrarient ses projets.

Tout en se délectant de la stupeur du trio, le Leader du Syndicat reprit la parole :

— À voir vos faces, il semble que vous ayez compris qui va désormais mener la danse. Très bien, qui veut y passer le premier ? Il me tarde de vider vos crânes de votre matière grise. Elles seront idéales lorsque je prendrais le petit déjeuner, le brunch et le dîner. Je vous laisse deviner quelle tête va servir pour le brunch.

Sans le vouloir, Krilin avait, de par ses moqueries, réveillé les z-fighters, qui s’étaient laissés porter à la cogitation. Ce fût donc d’un air décidé qu’ils avisèrent le Leader du Syndicat tout en se concentrant. Une aura éclatante entoura alors Marron, tandis que des éclats bleutés apparaissaient par intermittence autour des halos dorés de Raditz et de Nappa.

— Ça mon vieux cela reste à voir, fît Radditz alors que son aura, à l’instar de ses coéquipiers, commença à se renforcer.


****

Polisas city : Le Médium vs Goku


Plus sur ses gardes que jamais, Son Goku tentait de se donner une estimation du niveau de son adversaire du moment, qui avait l’air d’être tout sauf inoffensif et c’était peu dire. Même si le fils de Kakarotto était loin d’être un spécialiste en capacité psychique, il était assez malin pour savoir que défragmenter par la pensée une ville entière, avant de s’en servir comme on l’entendait, n’était pas à la portée du premier venu. Pour ne rien arranger, ce Chaozu ne semblait même pas avoir accusé l’effort, comme-ci son exploit était aussi facile que de porter un simple caillou. Même s’il ne pouvait pas évaluer l’ampleur des pouvoirs psychiques de son opposant, le fils de Kakarotto estimait déjà qu’ils étaient gigantesques. Ne voulant prendre aucun risque, le père de Pan se transforma directement en super saïyan de niveau 2, provoquant la stupéfaction du Médium.

« Tien donc, la transformation du jeune saïyan à changer et il est de très loin plus puissant qu’il y a quelques secondes. J’imagine que c’est un dérivé beaucoup plus redoutable. Quoi qu’il en soit, ce garçon est fort, heureusement bien moins que Majin Buu. D’un autre côté, il a révélé cette transformation si promptement… Les chances pour que sa puissance augmente davantage sont donc extrêmement élevées. Impressionnant, je ne me serais pas douté que les saïyans puissent aller aussi loin. Dans ce cas testons ses capacités.

Une pensée du membre du Syndicat et la vingtaine de bloc tournant autour du sommet pilier fusèrent vers Goku. Ni une ni deux, le demi-saïyan effectua une série de sauts, aussi habiles que rapide, d’esquiver les morceaux de la ville convergeant vers lui. Résolu à ne pas se laisser faire, le super guerrier aux cheveux hérissés porta ses doigts sur son front.


Sans prévenir, Goku disparu de la vision du Médium. Stupéfait par cette soudaine disparition, ce dernier fût gratifié d'un sévère coup de pied au niveau de la tempe de la part du saïyan, entre-temps réapparut sur son flanc…


Juste au moment où son adversaire utilisa la téléportation que le Médium s’éleva dans les airs, esquivant ainsi le coup de pied de Goku entre-temps réapparut sur son flanc. Surpris que son attaque n’ait pas marché, le fils de Kakarotto leva son regard vers son adversaire qui affichait un petit sourire détendu.

— Tu utilises le Déplacement Instantané des Yardrats, hein ? Technique très utile en effet, mais contre un utilisateur de l’Essence qualifié ce petit tour ne marchera pas, jeune saïyan.

« L’Essence ? C’est la deuxième fois qu’il utilise ce terme. Qu’est-ce que ça peut bien être ? Pensa Goku, tandis que son adversaire reprenait son monologue.

— Enfin, quand je dis que ça ne fonctionnera pas, c’est tout relatif. Tu pourrais aussi esquiver mes attaques en te téléportant près de moi. Dans ce cas…

D’un claquement des doigts du Médium chacun des vingt grands blocs éclata en une centaine de pierres de taille largement plus réduite. Celles-ci vinrent tournoyer à vitesse soutenue autour de Chaozu façonnant une grande tornade fait de roche et de morceaux de béton. Cette manœuvre de son adversaire ne plaisait pas du tout à Goku qui se demandait ce qu’il préparait.

D’un bref effort mental, le Médium dirigea psychiquement une bonne partie de ses projectiles vers son opposant tel un gigantesque escadron de guêpes notoirement agressives. Le super saïyan porta aussitôt la paume de sa main en direction des projectiles du Médium, son ki déjà prêt à être relâché.


Le saïyan lança une large vague déferlante, noyant l’ensemble des cailloux dans un impressionnant déluge d’énergie pure. Il eut alors la terrible surprise de voir que les projectiles n’avaient pas souffert le moins du monde de sa contre-attaque. De justesse, il esquiva un premier essaim, mais pas un deuxième qui transperça son corps de toutes parts éclaboussant la surface du pilier d’une mare de sang…


— Enfer ! Cria le père de Pan qui, au lieu de lancer son attaque énergétique, préféra s’envoler deux colonnes plus loin.

Au moment où la pointe de sa botte toucha son objectif que son ancienne position avait été littéralement découpée en morceaux. Nul doute qu’il connaîtra le même sort si ces pierres le touchaient. Effrayant. Ce n’était pourtant que de simples cailloux, certes guidé par télékinésie, mais cela restait tout de même difficilement concevable. Son Goku était loin d’être un vantard, il se plaisait même à penser qu’il était l’inverse, mais il avait du mal à croire que des armes aussi simples puissent entamer son corps alimenté par sa transformation. Que cachait donc ce Chaozu ? Etait-ce curieux “Essence”, dont il a parlé au préalable, qui permettait un tel exploit ?

Le saïyan n’eut pas le temps d’y réfléchir davantage que le Médium avait de nouveau fait converger les projectiles dans sa direction. Goku s’envola ainsi pour esquiver de nouveau la nuée de pierre qui eut tôt fait de transformer le pilier en miettes avant de se diriger de nouveau vers leurs cibles. Sans demander son reste, le super guerrier reprit rapidement son envol, évitant de se faire tailler en pièces par la nuée minérale qui le suivit aussitôt.
Multipliant les manœuvres aériennes et autres déplacement en hyper-vitesse, le super saïyan réussissait à se soustraire constamment des armes téléguidées du Médium. D’abord assez gauchement, puis petit à petit il commençait à s’habituer à la fréquence des assauts, esquivant de plus en plus facilement à mesure que le temps passait et qu’il concentrait davantage de ki pour optimiser sa vitesse d’exécution. Cela jusqu’à se sentir un tant soit peu à l’aise pour penser à une contre-offensive.

Les bras croisés, et les pupilles en déplacement constant, afin de suivre les déplacements du saïyan, le membre du Syndicat finit par remarquer que ce dernier semblait avoir plus de facilité à éviter ses offensives, se relâchant légèrement au passage. C’était justement ce moment que le Médium attendit.

— Bien, il est temps d’augmenter la cadence, marmonna Chaozu tout en intensifiant ses efforts mentaux.

À la grande stupéfaction de Gohan, la vélocité des projectiles augmenta d’un coup, le forçant à mobiliser davantage de ses ressources en urgence. Malheureusement, le rythme de l’offensive était non seulement beaucoup plus soutenu qu'avant mais s’était surtout accru trop soudainement. Même s’il pouvait encore augmenter sa vitesse, Goku était trop déstabilisé pour effectuer des mouvements justes afin d’esquiver convenablement. Il ne fallut donc pas longtemps pour que le super guerrier ne reçoive de premières égratignures, avant-garde de blessures bien plus graves s’il ne faisait rien.

Plus bas, Chaozu avisa, avec une satisfaction certaine, l’étau se refermer sur le fils de Chichi qui s’était laissé avoir par son piège sommes toutes assez classiques. Il lui a juste suffi d’imposer un faux rythme d’attaques à son adversaire, avant de l’intensifier brusquement pour qu’il soit déstabilisé sur le coup, le forçant à l’erreur. Une tactique vieille comme le monde qui, appliqué avec soin, faisait presque tout le temps mouche, les capacités de la cible importants peu si le timing était respecté. Ce qui était visiblement le cas car Goku encaissait déjà une nouvelle blessure légère.

— Bon sang ! Si ça continue comme ça je vais me faire hacher menu. Dans ce cas…

À la grande surprise de Chaozu, Goku ferma alors les yeux tout en se détendant et en relâchant ses sens.


Une esquive trop rapide vers la droite mît Goku à la merci d’un groupe de pierre dont l’une lui transperça la gorge…


Le saïyan effectua une esquive à sa droite tout en basculant sa tête afin d’épargner son cou…

Juste après que Goku se soit envolé vers le haut que son dos fût harponé par une pointe, formée d’un ensemble de pierres, qui ressortit par son torse éviscéré…


… Une autre attaque força Goku à s’élever vers le haut, où il se décala immédiatement pour laisser passer une sorte de grosse pointe formé d’un ensemble de pierres…

Malgré ses efforts, le saïyan se fît encercler par les projectiles qui le transformèrent en une véritable passoire…


… Au lieu d’éviter une autre attaque par la droite, le saïyan préféra perdre en altitude, lui évitant de se faire encercler in fine par les projectiles du Médium…

Même s’il guidait efficacement ses projectiles, Chaozu ne pût s’empêcher de pester. À de multiples reprises il avait cru pouvoir acculer le fils de Kakarotto, mais pour une quelconque raison, ce dernier effectuait toujours le bon choix afin de se soustraire au dernier moment du piège qu’il lui tendait et tout était à refaire. Pire, le Médium constatait que le super guerrier s’arrangeait pour s’approcher de lui entre deux ou trois esquives et déplacements en hyper vitesse. Ça se faisait certes lentement, mais sûrement. Le Médium eut alors une idée. Étant donné que le jeune saïyan ne pouvait que se rapprocher un maximum de lui pour l’attaquer, il allait laisser les choses en l’état et une fois qu’il l’attaquera, il recevra sa petite surprise. Chaozu prépara donc les projectiles qu’il avait laissés de côté pour la venue du saïyan

Encore et toujours Goku évita les attaques du membre du Syndicat, jusqu’à ce qu’ils ne soient plus séparés que d’une dizaine de mètres de sa cible.

« Maintenant ! Pensa le saïyan.

Suite à une ultime esquive, le saïyan disparut en hyper vitesse, activant le pouvoir d’anticipation de Chaozu.


À peine le super saïyan de niveau 2 était-il arrivé dernière Chaozu qu’il le gratifia d’un coup de pied détonnant derrière le cou, le catapultant sur une bonne centaine de mètres plus loin…


— Inutile ! Fît Chaozu tout en envoyant ses pierres derrière lui.


Fraîchement téléporté devant Chaozu, Goku écrasa son poing sur le visage de ce dernier, le faisant reculer pile au moment où ses propres projectiles arrivèrent, le déchiquetant en morceau…


« Merde ! Pensa le Médium tout en mobilisant ses capacités psychiques vers l’avant.

Le poing de Goku s’arrêta net à un centimètre du visage de Chaozu. Les projectiles de ce dernier s’étaient entrechoqués depuis quelques secondes déjà que le super saïyan et le tueur du Syndicat tremblaient à continuer leur épreuve de force.
Le premier utilisant l’énorme puissance physique que lui apportaient ses gènes de guerrier né, tandis que l’autre mobilisait les formidables dons psychiques que la nature lui avait attribué.
Deux forces aussi extraordinaires que diamétralement opposées qui se neutralisaient parfaitement au grand dam de leur utilisateur respectif. Les mouvements du saïyan étaient entravés par le pouvoir de l’humain qui, de son côté, était obligé de ne pas bouger afin de mobiliser toute sa concentration pour retenir la charge de son ennemi. Finalement le duel arriva à un point si critique que les deux parties furent expulsées en arrière, traçant des petites tranchées sur la surface de combat.

Le front et les tempes marqués par quelques gouttes de sueur, Chaozu et Goku se fixèrent avec gravité durant quelques secondes. Un temps au bout duquel le Médium pût pleinement se remettre. Les dernières traces de tension relâchée, il engagea une nouvelle conversation.

— On peut dire que j’ai eu chaud sur ce coup-là, jeune saïyan. Tes capacités sont, je dois le dire, extraordinaires.

— Et tu n’as encore rien vu.

— Ho ! Il semble que, comme je l’avais prévu, tu n'étais pas à ton maximum. Cela s’avéra très gênant pour moi. Mais bon, cela mis à part quelques choses d’autres m’intrigue. Jusqu’au moment où tu as fermé tes yeux sans raison, j’avais la haute main sur la situation et puis à chaque fois que je pensais placer une attaque décisive tu t’arrangeais pour l’esquiver au tout dernier moment. Comment as-tu fais pour anticiper mes attaques ?

Goku resta dans son mutisme. Il serait idiot de donner une information si cruciale à quelqu’un venue spécialement pour le tuer.

— Évidemment, tu ne vas pas me le dire, reprit Chaozu. Très sage de ta part, jeune saïyan. Toutefois j’ai quelques hypothèses qui je crois se rapprochent de la réalité. Il est clair qu’au vu de tes premières difficultés tes sens n’auraient pas suffi à te tirer de ce pétrin. Cela signifie que tu as quelque chose en plus qui t’a permis de prévoir les mouvements de mes pierres à l’avance. Cela pourrait être un pouvoir te permettant de suivre les trajectoires précises de d'un ou plusieurs objets de ton choix… Non, je ne pense que ça soit ça. Il y aurait trop de projectiles à prendre en compte et puis ça ne changerais pas vraiment des capacités de détections que t'accorderais tes sens… Dans ce cas, il ne me reste plus que deux possibilités : soit tu peux lire dans les pensées, …

Goku ne pût s’empêcher d’hausser le sourcil d’incrédulité. Il lui était tellement absurde que son adversaire ait pensé à ce genre de chose.

-… sois-tu possèdes une capacité te permettant de prévoir tous tes futurs possibles en un instant. Personnellement je table pour la seconde.

Le super saïyan ne pût empêcher ses traits de se crisper légèrement. Cela n’avait pas échappé à Chaozu qui avait pleinement retrouvé son sourire détendu.

—À voir ta grimace, j’ai donc tout bon pour la deuxième hypothèse. Amusant. Sais-tu pourquoi je l’ai choisi ? Tout simplement parce que ce serait le pouvoir qui m’aurait gêné le plus entre les deux. Affronter ceux qui lisent dans les pensées ait un problème bien moins gênant que ce que l’on pense. Par contre le pouvoir que tu détiens s’avéra problématique vu que, comme mon don d’anticipation, tu peux entrevoir à l’avance tout ce qui pourrait t’arriver de désagréable. Dans ces conditions, inutiles d’y aller plus longtemps de main morte.

Plaçant sa jambe gauche légèrement plié vers l’avant, Chaozu mit le plat de ses mains en biais tout en arquant son bras droit de moitié et tendant son bras gauche vers l’avant tout en le pliant légèrement. Le super saïyan s’empressa de se mettre en garde à son tour. Il n’avait pas besoin de don de voyance pour savoir que les minutes à venir seront bien plus intenses à compter de maintenant.

Les secondes de calme s’étirèrent alors sans que les deux adversaires ne bougent un muscle. Un quart de minute s’était alors écoulé lorsque le super saïyan ne fut plus qu’une image rémanente sur la rétine du membre du Syndicat.

La jambe levée droit vers le ciel au moment où il apparut au-dessus de son adversaire, Goku laissa son talon s’abattre de tout son poids sur le crâne de son adversaire…


Le Médium s'était déjà déplacé hyper rapidement au moment où Goku était apparu au-dessus de son ancienne position.


Surpris, le saïyan ne fût dès lors plus assez attentif pour éviter à sa mâchoire de se faire boxer par le poing du tueur du Syndicat…


Le saïyan jeta aussitôt sa tête vers l’arrière, laissant ainsi passer le poing du tueur du Syndicat. D’une poussée psychique, ce dernier plaqua Goku en contrebas sur la surface du pilier avant de piquer vers le super guerrier afin de retenter une frappe. Une roulade arrière suivit d’une impulsion permirent à l’aîné des enfants Son de se soustraire de la tentative de son ennemi, qu’il chargea aussitôt une fois ses appuis retrouvés. Il ne fallut alors qu’un fugace instant avant que le genou du saïyan ne vienne percuter celui du criminel humain. Un impact qui eut tôt fait de réduire le pilier sur lequel ils se tenaient en miettes et d’endommager ceux aux alentours.

Quelques secondes durant les deux adversaires tentèrent de pousser le genou de l’autre, ne se gênant pas pour se défier du regard à l’occasion. L’expression pleine de sang-froid du Médium se confrontant à celui emplit de volonté du super saïyan de niveau deux. Finalement, les deux combattants retirèrent leur genou respectif avant de s’engager dans une valse d’attaques infernales. Une danse endiablée où le nombre de coups portés, parés, détournés et esquivé dépassait aisément le millier par secondes. Une performance rendue possible par les capacités physiques hors normes des deux duellistes dont les corps étaient, pour l’un, galvanisé par son énorme réserve de ki et, pour l’autre, stimulé par les inépuisables bienfaits de cette chose appelée Fluide, ou plutôt Essence comme l’avait appris la Kaïoshin de l’Ouest aux membres du Syndicat.

L’Essence. Ce “fluide”, présent à travers l’Univers et dans bien d’autres dimensions, conféraient aux rares qui y étaient sensibles de formidables capacités psioniques leur permettant, par exemple, de rivaliser avec de puissants guerriers utilisant l’Énergie. C’était le cas du Médium, du Dément, du Chaozu de cet univers mais aussi de la fille d’Upa. Des capacités qui pouvaient largement être aiguisés. La manière la plus courante étant d’y passer par des années de pratique afin de les maîtriser. C’était le cas du membre du syndicat qui avait, depuis « l’entraînement » de la Kaïoshin de l’Ouest, maîtriser les principaux pouvoirs de ce fluide.

Ainsi, à l’aide de la Perception d’Essence, il pouvait suivre beaucoup plus efficacement des déplacements rapides et même percevoir un danger certains quelques instants avant qu’il n’arrive. Pour lutter efficacement au corps à corps, il usait de la capacité généralement connue comme l’Armement d’Essence pour donner plus d’impact à ses coups tout en se protégeant plus efficacement à l’aide d’une enveloppe invisible collée à sa peau. Une enveloppe qui, avec de l’entraînement, pouvait être étendue aux objets qu’il manipulait, psychiquement ou physiquement.

Voilà les deux pouvoirs qu’il utilisait pour soutenir une joute contre un super saïyan de niveau deux aussi puissant que Goku. Un affrontement qui finit par prendre une nouvelle tournure.


Une feinte du poing gauche de Goku induisit Chaozu en erreur dont la mâchoire fût brutalement cueillie par un lourd revers du droit…


Tout en faisant mine de lever son bras droit, afin de bloquer un jab du gauche qui ne viendra jamais, Chaozu prépara sa main gauche pour détourner le coup de Goku.


Alors que son revers du droit était capté puis détourné par la main du Médium, Goku se vît gratifier d’un sévère direct…


Sa feinte du gauche achevée, Goku lança son revers du droit, captée puis détournée in-extremis par la main gauche du Médium, avant que celui ne lance son poing droit, bien vite bloquer par la paume du saïyan.

Les deux combattants tinrent alors la position tout en s’avisant avec calme mais aussi avec gravité.

— Tu as anticipé ma feinte j’imagine, déduisit stoïquement Goku.

— Quant à toi, jeune saïyan, tu as prédit ma contre-attaque, n’est-ce pas ? répondit Chaozu sur le même ton.

Sans relâcher leur prise, les deux protagonistes marquèrent un temps d’arrêt dans la conversation avant que Chaozu ne reprenne.

— Je prendrais ton silence pour un oui. Dans ce cas, jeune saïyan, nous sommes dans une drôle de situation.

— Effectivement. Moi j’ai la prédiction, quant à toi tu as l’anticipation. Cela risque d’être compliqué.

— Cela tombe sous le sens. Toutefois, il faudra bien un mort et un survivant. Ainsi, jeune saïyan, je te propose de savoir qui de mon anticipation ou de ta prédiction est supérieure.

— Une proposition, dis-tu ? Cela implique que j’ai un choix.

— Bien sûr que tu as le choix. Tu peux aussi bien me laisser faire mon travail et me permettre de te tuer tranquillement.

— Tu te doutes bien que j’ai autant de chances d’accepter que toi de rentrer dans ton univers bien gentiment.

— Dans ce cas, jeune saïyan, je reviens à ce que j’ai dit.

Comprenant qu’il ne pourrait poursuivre convenablement le combat dans ces conditions, Chaozu lâcha le bras du saïyan, comptant sur son fair-play pour qu’il en fasse autant. Une estimation qui s’avéra exacte. Les défenseurs de la justice étaient tellement prévisibles.
Les deux combattants s’éloignèrent quelque peu avant de s’immobiliser dans les airs, permettant à Chaozu de reprendre.

— Prédiction contre anticipation : deux pouvoirs pour deux combattants.

— Et une victoire pour un seul survivant. Reste à savoir quel don l’emportera…

-… et quelle capacité trépassera, finit Chaozu tout en reprenant sa pose de combat, bientôt suivit par son adversaire.


***


Impressionnant. Voilà ce que se disaient les cinq z-fighters, Chaozu et Krilin en particulier. Quel que soit l’inimitié que leurs inspiraient les membres du Syndicat, il fallait avouer qu’ils avaient du talent. Un talent nullement acquis via un programme informatique d’entraînement insérer à un cyborg ou une créature mutante, ni les techniques improvisées d’un fou surpuissants et gâté par la nature. Non, à chacun de leurs gestes les membres du Syndicat exprimaient leurs histoires, leurs expériences du combat et les épreuves d’une vie qui avaient fini par les mener au sommet. Aussi pénible que ça pouvait l’être, Krilin, Yamcha, Chaozu, Upa et Tenshinhan ne pouvaient que respecter cela.

Ironiquement, le sentiment était partagé par le cyborg 21. Lui-même avait dû lutter et apprendre à survivre pour gagner ce qu’il avait. Il était donc à même de juger qui était les véritables “battants”. Les membres du Syndicat étaient de ceux-là et ses principaux piliers étaient tous pourvu d’une force peu commune. Le cyborg avait émis l’hypothèse qu’avec l’élément de surprise, la ruse et une préparation minutieuse, leur groupe seul aurait pût faire l’affaire pour se débarrasser des saïyens. Toutefois, le risque de trahison aurait été trop grand voire certain. Un membre de deux équipes différentes suffirait.

Dans cette optique il avait voyagé à travers un certain nombre d’univers où ce groupe était toujours en activité. Cette partie de son périple l’avait amené à faire une drôle de découverte par erreur. Plus précisément sur une Terre où les membres du Syndicat étaient, comme ici, des nobles guerriers désintéressés. Un monde où le double du cyborg avait jadis été le plus farouche ennemi du groupe avant d’en devenir un allié. Aussi scandalisé qu’intrigué, le cyborg avait longuement parlé avec son double pour savoir pourquoi il avait délaissé ses projets de conquêtes. Il lui était apparu clair que c’était l’influence d’une « certaine personne » qui avait été la source de ce changement de cap. Fort de cette information, le cyborg avait, à sa grande horreur, constaté que ce schéma c’était, d’une manière ou d’une autre, reproduit dans d’autres univers. Toujours avec cette même personne. Un schéma qui pouvait s’appliquer à sa situation. Ayant un temps craint de rencontrer cette personne, car il se savait trop curieux pour l’éliminer sans savoir comment cet individu avait fait pour faire changer certains de ses doubles, le cyborg avait, après réflexion, réalisé qu’en l’état actuel des choses, cette personne ne constituerait aucunement un danger ni pour lui ni pour ses projets. Il l’avait d’ailleurs constaté de ses propres yeux lors de son entretien de tout à l’heure avec la bande de Kakarotto.

Émergeant de ses sombres pensées, le cyborg manipula la console. Les scènes montrant les membres du Syndicat rétrécirent pour se mêler aux huit autres.

— Voyez-vous mes chers ennemis, malgré la puissance de ses membres, une organisation comme le Syndicat est une menace quasi nulle pour le reste de l’Univers, car ils n’ont pas encore les moyens nécessaires pour se développer à grande échelle sur d’autres mondes. Seulement dans de nombreux univers, les terriens ont pris une place particulièrement active dans les affaires de l’Univers.

Le cyborg manipula la console encore une fois et des centaines d’écrans défilèrent devant les yeux des z-fighters.

— 5149. Savez-vous à quoi correspond ce nombre ? Il s’agit du nombre d’univers où les terriens ont développé une méthode de voyage interstellaire pour partir coloniser l’espace. Maintenant à quoi correspond le nombre 3666 à votre avis ?

C-21 cliqua sur un nouveau bouton et les écrans s’allumèrent de nouveau, livrant un désolant spectacle.

Équipés d’armes de toutes sortes, épaulées par leurs créations de diverses natures et commandés par des meneurs aux capacités supérieures, les forces terriennes déferlaient sur d’innombrables mondes.
Éliminant sans vergogne les puissants.
Soumettant sans hésitation les faibles.
Détruisant sans gêne des nations et des familles entières.

D’autres situations montraient des environnements extraterrestres largement, pour ne pas dire entièrement, dénaturés par des usines de production de taille gargantuesque qui rejetaient leurs putrides émanations dans la nature, annihilant lentement les dernières traces d’une nature non préparée et intoxiquant les autochtones contraint d’y travailler sans relâche.
Une dernière flopée d’univers montraient des chefs terriens s’entretenir avec des dirigeants de puissantes organisations extraterrestres. Ce fût avec une fierté non dissimulée qu’ils leurs montrèrent des planètes à vendre totalement purger de leurs habitants d’origine, des files sans limites de prisonniers de guerre à acheter ou à échanger, ou encore de vastes cités construites sur les ruines d’anciennes agglomérations et sur les cendres des anciens résidents.

De toute évidence la vanité sans limites et l’insatiable désir d’expansion des terriens leurs avaient fait perdre bon nombre de priorités morales. Cette constatation faite, les cinq z-fighters eurent honte pour leur race.

— Bingo ! Repris C-21 avec enthousiasme. Il s’agit du nombre d’univers où les terriens ont établi au mieux des régimes impérialistes plus ou moins gangrenés par la corruption, au pire des organisations purement maléfiques qui envahissent les peuples les plus faibles pour prendre possessions de leur monde et les ressources qui vont avec. Et comme vous l’avez vue, la population en elle-même rentre tout à fait dans leur définition de ressources. Les raisons de leurs exactions sont diverses et plus ou moins complexes, mais on peut les résumés en quatre grandes catégories fort classiques : Le profit, le besoin, la croyance et le divertissement. Je vous laisse maintenant au soin de votre imagination, le temps de quelques manipulations.

Quelques clics du cyborg et les scènes avec les forces terriennes s’évanouirent.

— Bon maintenant à quoi correspond le nombre 716 ? Il s’agit des univers dans lesquelles vos doubles ou sosies ont joué un rôle actif dans ses actions fort peu morales. Finalement, parmi ces tous ces doubles, j’en ai sélectionné quatre.

Sur le grand écran montrant les combats, quatre autres scènes éclipsèrent le reste, montrant les derniers envoyés de C-21 en pleine action. Un Upa combattant Son Gohan et Trunks, un Tenshinhan aux prises avec Natchi, Darack et Eléria qui faisaient face à un autre Yamcha, et enfin Piccolo, Séléa et Junior défiant un sosie de Krilin.

— Le Waamungano, l’Empire Terranide, le Collectif et l’Empire de Céleste de l’Humanité. Ces quatre organisations représentent à elles quatre 548 des univers que j’ai pu visiter. Toutes extrêmement différentes mais sans aucun doute extrêmement puissante, elles comptent dans leurs rangs des guerriers d’une force rare. Mais de toute façon, vous allez le voir de vos propres yeux.

à suivre...
Dernière édition par broly97 le Dim Oct 22, 2017 21:52, édité 2 fois.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar omurah le Mer Oct 18, 2017 20:16

Bien vu que dès le départ du second combat, Gokû passe SSJ2, pour éviter le côté redondant qui commençait à montrer le bout de son nez. Pour le combat d'avant, bien écrit comme d'habitude, Krilin me semble être plus en difficulté que ses autres accolytes jusqu'ici, avec contre lui une terrienne très forte et deux SSJ2 :o
Du coup la suite de ce combat m'intrigue énormément.
Quant au combat de Gokû et du Médium, j'ai surtout bien aimé le calme affiché par Chaozu, qui est dans l'analyse constante mais pas pour autant dans l'inconséquence ou le fait de sous-estimer son adversaire, bref j'aime les antagonistes comme ça, ils en imposent et donnent envie au lecteur de croire en leur possible victoire quand d'autres ont marqué "perdant" sur leur front rien que de part leur attitude (je ne parle pas de tes autres personnages, ni des fics du forum, mais des méchants de fiction en général).
Et on en vient à ma partie préféré du chapitre, la partie concentrée sur C-21, qui reste quand même pour moi le gros centre d'intérêt de l'histoire, et j'aime beaucoup ce que tu en fait, surtout ici où il me fait énormément penser à Light Yagami dans sa manière de penser.
Et du coup, je suis bien curieux de savoir qui est donc "cette personne" :)
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Jeu Oct 19, 2017 0:20

Bien vu que dès le départ du second combat, Gokû passe SSJ2, pour éviter le côté redondant qui commençait à montrer le bout de son nez.


Ah ouais, je la sentais venir celle-là :( . c'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle j'ai décidé de ne pas poster le chapitre en une fois (outre sa longueur) et que j'ai décidé de coupler avec les scènes entre les 5 z-fighter et C-21 pour avoir de la variété. Normallement il devrait y avoir un peu plus de variété pour les deux dernière partie et la suite aussi (ou ça va vraiment se différencier pour chaque combat).

Pour le combat d'avant, bien écrit comme d'habitude, Krilin me semble être plus en difficulté que ses autres accolytes jusqu'ici, avec contre lui une terrienne très forte et deux SSJ2 :o


Il est clair qu'il aura fort à faire, mais notons que Krilin ne s'est pas battu à fond les ballons au début. Il s'échauffait pruddement contre le trio avant de lâcher la sauce (un peu comme Cell vs Goku dans le manga). Et puis n'oublions pas que c'est un méchant, il a peut-être quelques sales coups sous la manche :wink: .

Du coup la suite de ce combat m'intrigue énormément


J'ai deux ou trois petites idées pour la suite (ps : j'adore ce genre de commentaire :mrgreen: )

Quant au combat de Gokû et du Médium, j'ai surtout bien aimé le calme affiché par Chaozu, qui est dans l'analyse constante mais pas pour autant dans l'inconséquence ou le fait de sous-estimer son adversaire, bref j'aime les antagonistes comme ça, ils en imposent et donnent envie au lecteur de croire en leur possible victoire quand d'autres ont marqué "perdant" sur leur front rien que de part leur attitude (je ne parle pas de tes autres personnages, ni des fics du forum, mais des méchants de fiction en général).


Ravi de te le voir écrire :D . Moi aussi j'adore ce genre d'antagoniste si présent dans des mangas comme Hunter x Hunter ( Kuroro Lucifirus en particulier) et dans Naruto (pré invasion de Pain) qui réfléchissent calmement à la situation sans s'exciter, paniquer à outrance ou sous/surestimer leur adversaire. A vrai dire lorsque j'ai pensé à créer cette fic ((voilà 2-3 ans) Chaozu/ le Médium fût le premier antagoniste auquel j'ai pensé, car j'ai d'emblée voulu un combat avec ce genre d'individu :mrgreen: .

Et on en vient à ma partie préféré du chapitre, la partie concentrée sur C-21, qui reste quand même pour moi le gros centre d'intérêt de l'histoire, et j'aime beaucoup ce que tu en fait, surtout ici où il me fait énormément penser à Light Yagami dans sa manière de penser.


Yeah !!. Je ne peut-être qu'honoré de comparer mon perso à Light "The Brain" Yagami. J'aurais néanmoins espéré Rick Sanchez :lol: :lol: :lol: . Sans blague j'espère que tu vas aimer ce que je prépare pour la fin de ce perso.


Et du coup, je suis bien curieux de savoir qui est donc "cette personne" :)


Sa viendra surement plus rapidement que tu ne le crois :wink:

Spoiler
Ceux qui ont suivit ma partie (à achever) de DBM vs Fanfic devraient avoir une petite (grosse) idée sur l'identité de "cette personne" :wink: . Par contre si vous trovez et vous voulez éventuellement le dire un MP suffira, pour le suspens et tout
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar Rebel O'Conner le Jeu Oct 19, 2017 6:33

broly97 a écrit:
Pour le combat d'avant, bien écrit comme d'habitude, Krilin me semble être plus en difficulté que ses autres accolytes jusqu'ici, avec contre lui une terrienne très forte et deux SSJ2 :o


Il est clair qu'il aura fort à faire, mais notons que Krilin ne s'est pas battu à fond les ballons au début. Il s'échauffait pruddement contre le trio avant de lâcher la sauce (un peu comme Cell vs Goku dans le manga). Et puis n'oublions pas que c'est un méchant, il a peut-être quelques sales coups sous la manche :wink: .


marrant, pour moi, c'est ce Krilin qui domine le plus ses adversaires et qui a le moins de difficulté, dans la bande rassemblée par C21
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Jeu Oct 19, 2017 23:29

Rebel O'Conner a écrit:
broly97 a écrit:
Pour le combat d'avant, bien écrit comme d'habitude, Krilin me semble être plus en difficulté que ses autres accolytes jusqu'ici, avec contre lui une terrienne très forte et deux SSJ2 :o


Il est clair qu'il aura fort à faire, mais notons que Krilin ne s'est pas battu à fond les ballons au début. Il s'échauffait pruddement contre le trio avant de lâcher la sauce (un peu comme Cell vs Goku dans le manga). Et puis n'oublions pas que c'est un méchant, il a peut-être quelques sales coups sous la manche :wink: .


marrant, pour moi, c'est ce Krilin qui domine le plus ses adversaires et qui a le moins de difficulté, dans la bande rassemblée par C21


Disons que pour l'instant il fait parti des plus techniques de la bande et sait gêrer ses adversaires . Par contre à trois contre un il y a plus de chance de faire des erreurs, sait-on jamais... :wink:
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Dim Oct 22, 2017 19:55

Bonsoir à tous, voilà la quatrième partie de z-team war. Toujours pas grand chose à dire hormis bonne lecture et bien sûr un big remerciement à Tonay et Rebel pour leur relecture, leur conseil et même leur retouches. :D . Let's go !


DRAGON BALL Z-TEAM WAR !


Chapitre 10 : Tour d'horizon (Partie 4)


Spoiler
Nicky Town : Seth (L'Officier/ le Primarque) vs Piccolo, Séléa et Junior


Regroupés tous les trois, le namek et les deux super saïyens s’étaient mis en garde alors que leur adversaire, le primarque Seth, les fixait d'un regard aussi sinitre que l'était la clarté de la cape blanche accroché à son épaule droite. Un regard où mépris notoire et franche hostilité se livraient une rude concurrence. Il était clair pour les trois combattants que le plus petit geste de miséricorde venant du sosie de Kilin était à peu près aussi probable que la viabilité d'un morceau de glaçon à la surface d'une étoile, voire même en son cœur. Ce qui ne laissait pas énormément de chance pour un dénouement sans heurt. La joute était donc de mise.

— Soyez prudent, prévînt Piccolo à voix basse. Il ressemble tout portrait à Krilin mais tout indique qu’il est totalement différent de lui.

— Je vois ce que tu veux dire, il va donc de même pour les techniques qu’il va utiliser, c’est ça ? Demanda Junior.

— Tout juste, acquiesça le namek. Il est donc inutile de nous fier à ce que nous savons sur notre Krilin. Faites comme si nous avions devant nous un nouvel ennemi.

— De ce côté-là, ce n’est pas très difficile à imaginer, remarqua Séléa.

Voyant que les hybrides et le xenos ne se décidaient pas à amorcer, l’Officier s’impatienta. Même s’il était tout à fait à même de faire preuve d’esprit et d’établir des stratégies plus que convenables, il n’était pas du genre à patienter bien sagement. En tout cas pas comme Tzeentch, le primarque de la quinzième légion, qui, bien que réputé pour ses plans brillants, avait la mauvaise manie de cogiter un peu trop longtemps et d’être un peu trop passif au goût de Seth et d’autres primarques.
Notamment pour Khorne, le primarque de la douzième légion, largement reconnu pour son impulsivité notoire. Enfin, l’heure n’était pas à gamberger mais à tuer de la vermine.

Seth concentra son énergie sur sa main droite bientôt entourée d’une lueur grisâtre. Au vu de la quantité de ki accumulée sur la main de leur adversaire, les trois amis s’attendaient à ce qu’il leur envoie quantité de vagues déferlantes pour amorcer la bataille. Une approche classique qui aurait ses avantages, notamment de les disperser. Toutefois quelque chose d’encore plus surprenant se produisit.
Le sosie de Krilin leva la main et la lueur se sépara en vingt-quatre petites boules d’énergie qui se dispersèrent tout autour du primarque. Lesdites boules se déformèrent et prirent petit à petit l’apparence de robustes loups gris, à la surprise générale.

— Leman Russ's Wolf Pack, annonça solennellement Seth, un sourire malveillant aux lèvres. Réjouissez-vous, xeno et autres hybrides, vous aurez la chance de gouter à l’une des dix-huit techniques sacrés maîtrisés seulement par les puissants primarques. En avant !

L’Officier claqua des doigts et six de ses loups gris se jetèrent vers les trois guerriers incrédules. Alors que les prédateurs de pure énergie étaient presque à leur portée et que les deux super saïyens se préparaient à se défendre, Piccolo eut un terrible pressentiment.

— Esquivez, vite !

Surpris mais ayant confiance au jugement du namek, les deux amis décidèrent à esquiver. Si Séléa pût s’envoler à temps, ce ne fût pas le cas pour Junior qui, bien qu’ayant pût éviter la charge du premier loup ne pût en faire autant avec le deuxième qui agrippa à son avant-bras en le mordant.

— Mince ! Fît le fils de Raditz qui essaya de faire lâcher la créature en vain.

Piccolo qui avait entretemps pût éviter de se faire attraper par les deux bêtes qui le pourchassaient, allongea son bras pour attraper Junior avant de le rétracter. Le coup de poing qu’il donna à la créature d’énergie la fît lâcher le bras du fils de Raditz.

— Merci Piccolo, je… Attention derrière !

Le namek tourna son regard juste à temps pour voir que les cinq loups restants avaient déjà bondi vers eux. Le petit-fils de Katats eut tout juste le temps de lâcher Junior loin dans les airs, que les bêtes de pures énergies s’étaient déjà agrippées à lui. Ils furent bientôt rejoints par la sixième.

— Fichtre ! Je n’ai eu que le namek. Bon on va dire que c’est un début, fît Seth avant de claquer une nouvelle fois des doigts.

Les loups gris s’illuminèrent alors d’une puissante lumière, à la grande surprise des saïyens. Surprise qui se changea aussitôt en horreur lorsque lesdits loups explosèrent de concert, provoquant une formidable déflagration couplée à un fort coup de vent qui éloigna les deux super saïyens. Une fois stabilisés, ces derniers regardèrent la fumée se disperser pour dévoiler le corps complètement calciné du namek au turban.

— PICCOLO !! Crièrent Séléa et Junior qui ne voulurent croire ce que leurs yeux leur montraient.

— Ha, ha, ha, ha ! S’esclaffa Seth. Bien, ça fait une souillure en moins !

Le sourire sadique du Primarque se renforça lorsqu'il confronta son regard à ceux assasins des deux super guerriers.

-A vous deux maintenant les hybri… Quoi ?!

Sans prévenir, une main verte émergea un peu plus loin et se plaqua au sol, créant un appui pour que le reste du corps puisse se dégager de sous terre. Piccolo était revenu, sous les yeux incrédules des trois autres. Hormis le fait qu’il lui manquait sa cape et qu’il était marqué de quelques petites brûlures, le namek semblait indemne, même si l’on pouvait remarquer qu’il était clairement essoufflé. Il fût rejoint par le fils de Raditz et la fille de Nappa, tous les deux heureux que le mentor de Dendé soit vivant même s’il s’inquiétait de son relatif état de faiblesse qui les intriguait. C’était comme-ci il avait effectué un difficile combat depuis plusieurs minutes déjà.

— Wow, Piccolo ! Comment t’as fait ça ? Demanda Séléa enthousiaste mais quelques peu perdus. T’es là à côté de nous et pourtant ton corps est allongé là et en morceau.

— La Réplication, répondit Seth avec agacement. Tu as utilisé la réplication pour te soustraire partiellement de mon explosion.

Le namek et les deux super saïyens l’avisèrent avec perplexité. Un détail qui n’avait pas échappé à Seth.

— Ainsi, tu maîtrises cette technique, mais tu ne sais pas comment elle s’appelle. Pff ! Bon étant donné que les nameks d’ici sont des bouseux, tu dois être le premier de ton univers à l’avoir maîtrisé et récemment j’imagine. Allez, comme vous allez de toute façon mourir, je veux bien éclairer votre lanterne. La technique que ce xeno vient d’utiliser, ses congénères dans mon univers la nomment la Réplication. Elle consiste à créer une réplique de soi-même avec pratiquement la même force que l’original. Une technique vraiment gênante pour nous humains mais qu’heureusement seuls les nameks les plus puissants peuvent espérer effectuer. Par contre elle a plusieurs défauts. La première étant que les deux copies ne peuvent exister que durant un temps limité à l’issue duquel elles doivent reformer qu’un seul être. La deuxième c’est que quand l’une des copies meurt, celle restante est affaibli tant physiquement que mentalement. Cela est dû au fait que vous êtes obligés de séparer votre noyau régénérateur qui va bien sûr reprendre sa taille d’origine mais cela prendra plusieurs heures.

Seth s’interrompit le temps de remettre une nouvelle fois sa cape en place avant de montrer du doigt ce qui restait de la réplique de Piccolo.

—C’est ce qui t’es arrivé xeno, lorsque tu t’es séparé pour laisser ta réplique encaisser l’explosion à ta place. Ainsi, non seulement tu te fatigueras plus vite, mais tu as largement limité tes capacités de régénération. En d’autres mots tes capacités de récupération seront, pendant les prochaines heures, aussi limitées que celles d’un xeno dépourvu de capacités de régénération poussée.

Seth ponctua son explication par un rire moqueur qui fît grincer des dents à Piccolo.

— C’est la vérité ce qu’il vient de dire ? Demanda Junior qui se sentait de plus en plus coupable.

— Malheureusement oui. Même si je peux encore combattre convenablement, j’estime que je ne pourrais me régénérer sans risque que deux ou trois fois, pas plus. Sinon je vais être rapidement exténué. Et puis je ne suis pas au mieux de ma forme, il faut le dire. Là je vais devoir vraiment compter sur vous sur ce coup-là.

— Je comprends. Ne t’inquiète surtout pas alors. Je te dois la vie et je compte bien me racheter.

— Bien dit Junior, renchérit Séléa. Il suffit juste de ne pas toucher ses loups.

La remarque de la jeune combattante provoqua un début d’hilarité chez l’Officier.

— Que les hybrides sont stupides. Vous pensez sérieusement que je vais vous attaquer de nouveau de la même façon ? Comment-avez-vous fait pour survivre jusque-là ?

La main gauche de Seth fût illuminée d’une lumière verte qui se dispersa en six grandes boules vertes. Ces dernières se changèrent en quelques secondes en de grands lions.

— Lion el' Johnson's Tribe ! présenta Seth sur un ton théâtral.

Plus sur leur garde que jamais, les z-fighters avisèrent les félins et les canidés aller et venir autour de l'Officier sans les quitter des yeux. Seth profita de la confusion de ses adversaires pour claquer des doigts. Par groupes de deux, les lions se ruèrent vers les z-fighters. Fort de leur expérience avec les loups, les combattants s’envolèrent immédiatement. Non pas qu’ils pensaient que les fauves aient les mêmes capacités que les loups mais mieux valait prendre leur distance pour le moment.

— Parfait ! pensa Seth le sourire aux lèvres.

Les lions ouvrirent alors leur gueule d’où sortit un jet d’énergie à haute pression de couleur verte. Deux pour chaque combattant. Par instinct, Junior envoya six boules d’énergies pour les contrer, et l’impact donna un résultat surprenant. Les projectiles de Juniors furent coupés en deux au contact des jts d'énrgies. Malgré la surprise, les trois amis purent éviter les attaques qui se perdirent dans le ciel.

— Ha, ha, ha ! Alors xenos, aimez-vous les cadeaux de mes lions ? Leurs souffles à haute pression leur permettent de découper presque n’importe quoi et vos misérables carcasses ne font pas exception.
Une arme redoutable, cela va sans dire, mais bien inefficace au sol contre des adversaires volants. Toutefois si l’on fait quelques ajustements…

D’un claquement de doigt du Primarque, les pattes arrière de ses animaux d’énergie se changèrent en une sorte de fumée stagnante qui leur permit de léviter au-dessus du sol.

— C’est parti pour notre petit jeu, fit Seth le sourire aux lèvres.

Répartis en groupe de six, les loups se jetèrent vers les z-fighters. Jouant de leur vitesse de vol et enchaînant les manœuvres aériennes, le namek et les deux super saïyans firent non seulement leur possible pour ne pas se faire toucher par les animaux de ki, mais aussi pour éviter de se faire découper par les souffles venant des lions, qui purent ainsi les viser sous tous les angles.

Ce spectacle aérien ravit au plus haut point l’Officier, qui n’était pas peu fier d’utiliser ces deux techniques. Lion'El Johnson's Tribe et Leman Russ's Wolpack étaient deux chef d’œuvres mis aux point par le créateur des primarques, l’Empereur Céleste lui-même. Ce dernier les ayant créés suite à sa prise de contrôle de la Terre, des siècles auparavant.
Il s’agissait de deux techniques psycho-énergétiques qui consistaient à lier une partie de son esprit à son ki afin de lui donner l’aspect d’être vivant avec un minimum de conscience, ainsi que l’usage que l’on souhaitait en faire. Une prouesse beaucoup plus facile à dire qu’à faire qui nécessitait une solide maîtrise de l’Énergie.
Le souverain suprême de l’humanité avait été inspiré par deux de ses plus coriaces ennemis de l’époque : Leman Russ le Loup Irascible, et Lion'El Johnson le Lion Indomptable. Rivaux dans la vie de tous les jours mais partenaire efficaces sur le champ de bataille, le Loup et le Lion avaient jadis été réputés pour leur redoutable travail d’équipe ayant fait trembler nombre d’armées. Bien sûr les capacités de la paire n’avaient été que poussière devant le pouvoir du Monarque Absolu du Mal, mais ce dernier avait tellement été diverti qu’il a créé et nommé ces deux techniques d’après les prénoms de ces défunts adversaires. Chose qu’il n’a fait qu’à dix-huit reprises en tout et pour tout. Enfin, connaissant son créateur et maître, Seth savait que c’était davantage pour narguer la mémoire de ses ennemis déchus, plutôt qu’un quelconque hommage.

L’Officier alterna successivement son regard sur les membres du trio pour s’arrêter à la femelle de la bande. À sa grande surprise, elle se débrouillait bien mieux qu’il l’avait estimé.

Malgré les efforts incessants que demandaient les esquives successives des techniques de Seth, Séléa était parvenu à s’y habituer. Et pour cause, elle a été confrontée au même genre de tactique il n’y a même pas une demi-heure, avec les Kienzans du Leader du Syndicat. Son esprit avait donc déjà assimilé la fréquence de ce genre d’offensive. Le combo de Seth était même moins intense que celui de son sosie. Ultime bonne nouvelle, une contremesure venait de germée dans son esprit. Ne restait plus qu'à l'appliquer.

En quelques instants, elle chargea un petit kikoha sur chacun des doigts de sa main droite et un autre sur l’index de sa main gauche. À chaque fois qu’un des loups tentait de l’approcher, qu’elle l’esquivait tout en lui collant un petit bille énergétique. Cela fait, elle attendit encore quelques secondes.

Les loups n’avaient toujours pas explosé.

Soit ils avaient besoin d’un contact avec de la vraie matière, soit un quelconque signal de Seth était nécessaire pour provoquer leur explosion. Quelle que soit la réponse, cela allait tout à fait à la saïyanne qui décida d’amorcer sa contre-attaque.
Les nova-kikoha collés sur chacun des loups grossirent rapidement jusqu’à les englober en entier et les immobiliser dans les airs. La bouche bée de l’Officier fût une première récompense pour la belle qui en tira un sourire de satisfaction.

Elle n’était pas peu fière de ses nova-kikoha modifiés. L’idée lui était venue il y a un petit moment déjà lorsqu’Eléria lui avait parlé du combat que Ryack et Kakarotto avaient mené contre Coola, il y a tant d’années de cela. Le démon du froid avait utilisé une sorte de technique avec une bulle fait d’un mélange de ki et de télékinésie pour piéger temporairement les deux saïyans avant de les envoyer s’écraser au sol. L’idée de l’emprisonnement l’avait séduite et elle avait modifié ses nova-kikohas pour qu’ils n’explosent pas après qu’ils aient grandi tout en se solidifiant. Technique extrêmement délicate à maîtriser, mais le résultat en valait largement le coup.

Toujours en évitant les attaques des lions, qui ne lui posaient plus aucun vrai problème, la saïyanne avisa brièvement les créatures en train de s’en prendre à ses deux amis. Une ultime esquive plus tard, elle se rua successivement en hyper-vitesse vers chacun des nova-kikoha qu’elle shoota avec force. Chacune des boules se blottit sur deux loups qui furent englobés peu de temps après.

— Maintenant ! Pensa Séléa tout en pointant successivement l'index vers les boules à l’horizon.

Nombre d’arbres se plièrent et quantité de vitres se brisèrent lorsque six gigantesques explosions retentirent à l’horizon. Déstabilisés par le souffle, les fauves verts furent repoussés, donnant à Séléa une nouvelle opportunité.

D’un mouvement hyperrapide, elle se plaça, les deux mains tendues, en face des lions qui l’avaient attaqué jusqu’alors. Le hasard ayant fait qu’ils soient proches l’un de l’autre.

— Buster Wave ! Hurla la super saïyanne.

En un clin d’œil, les deux créatures furent noyées puis pulvérisées par une large vague d’énergie. Son nettoyage effectué, la fille de Loua s’adressa à ses deux amis un peu plus loin.

— Piccolo, Junior ! C’est bon maintenant, vous ne devriez plus avoir du mal pour finir les vôtres !

Le super saïyan et le super namek s’avisèrent du coin de l’œil, avant de hocher la tête en signe d’acquiescement. Ils collèrent l’index et le majeur de leurs deux mains avant de les placer sur leur front et se concentrèrent. Une dizaine de secondes durant le duo esquiva les souffles d’énergies avant de se placer dos-à-dos, une dizaine de mètres au-dessus des lions. Leur ki suffisamment chargé, ils pointèrent leurs doigts, entourés d’une énergie jaune crépitante, vers leurs cibles.

— Makankosappo… !

-…, coup double !

Les quatre faisceaux jaunes, entourés chacun d'une une spire de même couleur, s’échappèrent des doigts collés des z-fighters, prenant rapidement l’ascendant sur le souffle de chaque lion. La tête des créatures de pure énergie fût promptement éclatée par les Makankosappo. La seconde suivante, ce fût le reste du corps qui s’évanouit.

Éberlué que ses ennemis aient pu se défaire de sa formation si facilement, il fallut quelques instants à Seth pour remarquer que le trio s’était déjà posés en face de lui. Au centre du trio, la saïyanne tira un petit sourire satisfait.

— J’espère que tu n’as pas cru pouvoir te débarrasser de nous comme ça, monsieur gènes supérieurs. Ton petit copain là, Krilin maléfique numéro uno, a déjà essayé une tactique équivalente et en plus efficace. Tu ne nous auras certainement pas comme ça.

Cette simple remarque de la fille de Loua aurait pu n'être qu'une simple attaque verbale qui aurait certes agacé le Primarque, mais ce derneir aurait, dans un premier temps, répondu par la parole, avant de poursuivre par les actes. Mais à cet instant, les circonstances, l'expression de la saïyanne, et ses paroles firent de nouveau marcher la mémoire de l'Officier qui serra aussitôt sa tête, afin de se préserver de la douleur à venir…


… Tandis que le Démon du Froid se posait devant lui, un Seth tremblant ne pût que reculer difficilement d'un pas. Complètement à bout de souffle et tenant à peine sur ses jambes, le primarque de la onzième légion était, en plus de la fatigue et de la douleur physique, soumis à des souffrances qu'il n'a jamais connu jusqu'alors : Le désarroi et la peur. Malgré ses divines capacités, il n'avait rien pu faire contre ce xeno qui avait même paré son ultime technique avec facilité.

Inconcevable !
Impossible !
Inimaginable !

Il était pourtant un primarque. Un primarque !! L'une des plus belles créations du grand Empereur Céleste. L'un des rares représentants vivant de ce que l'humanité, le seul groupe d'être vivant digne de vivre au sein de cet Univers, pouvait espérer de mieux. Il ne pouvait pas être mis en difficulté et encore moins être battu par un vulgaire xeno sortit de nulle part. Il ne le pouvait pas !

Désormais certains que le terrien ne pourrait plus rien tenter au vu de sa faible aura, le yallabatanga à la peau grise l'avisa avec un sourire en coin.

-Désolé de te le dire, mais à supposer que ton attaque aurait été assez puissante pour me tuer, je l'aurais de toute façon esquiver. Ton camarade de la seconde légion, avait déjà utilisé une semblable et, en toute honnêteté, elle était plus redoutable que la tienne. Il n'y avait aucune chance que tu me tue avec.

-Qu…. Quoi ?!!! T…. Tu… Tu sous entendrais que… que je suis plus faible qu'Apophis ?!!!

-Si telle fût son nom, c'est le cas. Malheureusement, il est clair que ton arrogance, plus développée que celle pourtant extraordinaire de tes congénères, ne t'aveugle trop pour l'admettre. Enfin, on va en rester là.

-Co… Comment ?! Qu…Qu'a tu dis ?!

-Que nous allons en rester là. Il est clair que tu ne pourras pas gagner ce combat, et puis cela ne sert à rien de tuer inutilement. Tu seras beaucoup plus utile vivant, car tu t'es toi-même vanté d'être un haut gradé de l'armée des terriens. Tu seras donc l'émissaire idéal pour convaincre ton dirigeant à mettre un terme à ce conflit absurde.

- T… Toi…espèce de vermine. Sa… Sale erreur de la nature. Tu… tu oses me donner des ordres… ?!!

-Tout à fait j'ose, et je vais même me répéter. Pars dire à ton empereur de ne plus envoyer ses troupes ravager le cosmos, sinon lui et ses soldats auront à faire à moi. La balle est dans votre camp.

Le yallabatanga tourna le dos au primarque encore bouche bée. Il arrêta néanmoins sa marche au bout de quelques pas.

-Au fait, comme l'usage des sales coups semble être une spécialité dans ton peuple, je préfère te prévenir de ne pas tenter une attaque en traître. Cela finirait mal pour toi.

Sa mise en garde faite, celui qu'on appelait le Démon du Froid, se rendit près des trois petits xenos en haillons qu'il avait au préalable mis à l'abri. À l'aide de ses pouvoirs psychiques, il les fît léviter autour de lui, puis s'envola dans les airs, sous l'œil encore médusée de Seth.

-M…Moi Seth, le primarque de la onzième légion, recevoir des ordres d'un xeno ?

Le yallabatanga était éloigné d'une vingtaine de mètre, et la main du primarque se serra.

-O… On quoi rêver… J… Jamais je ne pourrais l'accepter !

Le yallabatanga était maintenant à une quarantaine de mètre qu'une aura était apparue autour du poing de l'humain.

-J… Jamais ne plierais !

Le primarque se mît en position pour mieux envoyer sa vague énergétique, et attendis de bien avoir le yallabatanga dans le viseur.

-J… J...je…

Le Démon du Froid était désormais loin à l'horizon que Seth n'avais toujours pas envoyé son attaque énergétique. La lueur autour de sa main baissait d'ailleurs petit à petit en intensité.

-…je… je….

Lorsque le xeno fût désormais hors de portée, l'attaqué énergétique mourut dans les mains de Seth, dont les genoux tremblotant n'eurent plus la force de le portée, le forçant à se reprendre à quatre patte.
Le corps entier soumis à des spasmes incessants, le primarque ne cessait de serrer les dents. Sa vision se faisait de plus en plus flou et ses pupilles de plus en plus humides à mesure qu'il se rendait compte qu'il était soulagé d'avoir été épargné par un xeno.

-… je… je ne suis… rien du tout.

Une larme s'échappa alors de l'œil droit du primarque qui serra ses poings de frustration...



Tout en serrant sa tête, afin de mieux résister à la douleur induite par sa nouvelle crise, le primarque piocha une deuxième fiole de sa ceinture, qu'il ouvrit du doigt avant d'y boire son contenue. Tandis que l'effet du sérum faisait effet, l'Officier prenait également sur lui pour se calmer.

Perplexe de ce mal soudain qui venait de frapper une nouvelle fois leur adversaire, le trio n'eut pas le temps de réfléchir sur le problème, ni même d'en profiter, car le Primarque leur jetait déjà le regard le plus meurtrier qu'ils n'avaient jamais eu l'occasion de contempler.

D'un geste brusque, l'Officier arracha rageusement sa cape de son épaule, alertant davantage les trois combattants. Tandis que le tissu impérial se faisait emporter par le vent et que les trois chaînes dorées qui y était rattachées venaient à peine de s'écraser à terre, que le Primarque laissa échapper une large émanation énergétique blanchâtre de son corps, exposant ainsi sa puissance de seconde en seconde. Le phénomène n’échappa nullement au trio qui se mît aussitôt en garde. L’Officier dépassait le niveau de Cell et sa puissance continuait à croître. Il était certes notoirement suffisant, mais, de toute évidence, il avait largement les moyens de se le permettre.

— Ne te vante pas parce que tu as déjoué mes premières attaques, l’hybride. Votre enfer ne fait que commencer !


******


— Je vois que Piccolo et les deux jeunes se débrouillent bien, remarqua C-21 un peu ennuyé. Et dire que je pensais que ça aurait été des poids faciles. Bon j’imagine que ce cher Seth va prendre plus de temps que prévu.

La remarque du cyborg fît tilter Tenshinhan.

— Seth tu dis ? Pourquoi il ne s’appelle pas comme Krilin ?

Le cyborg se tourna d’un coup vers Tenshinhan tout en le montrant du doigt, tel un professeur ayant apprécié une remarque d’un élève.

— Excellente question, mon cher Tenshinhan ! Il s’appelle Seth et pas Krilin, tout simplement parce qu’il ne l’est pas. Conçu à une autre époque mais surtout dans des conditions différentes il ne peut être classé comme un homologue d’outre univers de notre cher ami sans nez mais plutôt comme un sosie presque parfait. Mais bon, à mes yeux il compte comme une version alternative de Krilin, et c’est là le principal. Ah oui ! Petite anecdote intéressante, aussi étonnant que cela puisse paraître, il semblerait que la proportion homologue/sosie d’une personne donnée dans le multivers soit à peu près équivalente. Environ 52,7 % pour l’un et 47,3 % pour l’autre. Je vous laisse deviner quelle proportion correspond à quelle catégorie. Hé, hé, hé !

— Eh bien si ce n’est pas Krilin que l'on a là, d’où vient ce type ?

— Aaaah ! Nouvelle bonne question, mon cher trois yeux ! Vous vous rappelez lorsque je vous aie parlé d’empires terriens purement maléfiques ? Eh bien on tombe pile poil dans cette catégorie.

L’écran montrant le combat de Seth laissa place à une autre scène dévoilant un quartier d’une ville de toute évidence futuriste. Futuriste mais sombre, avec son allée en métal jonché çà et là d’ordures, coexistant avec des spots lumineux rouges plantés à distance régulière pour la circulation, ses bâtiments sophistiqués mais peu esthétiques et à peine entretenus, et par son smog omniprésent dans les airs qui donnait un aspect lugubre à la scène.
Malgré tous ces détails, ce qui interpella particulièrement les cinq terriens c’était les gens qui allaient et venaient. En effet, dans leur regard, leur expression, et les plis de leur visage, on ne lisait qu’hostilité, méfiance, suffisance et dégoût. Tous, sans exception. Cela faisait froid dans le dos.

— Voyez-vous, dans cet univers la Terre a été conquise, voilà des siècles, par un surhomme aussi puissant que cruel, et aussi brillant que sadique. Une fois la planète placée sous sa main de fer, ledit surhomme s’est mis dans la tête d’instaurer la dystopie la plus obscure qui soit, et on peut dire que le résultat est stupéfiant. Après avoir fait subir des siècles de privation, de misère et de propagande à l’humanité, il a porté les sentiments les plus sombres au rang de valeurs sacrées aux yeux des terriens. Dans cette société, la cruauté, la cupidité, la xénophobie et le mépris mutuel font loi tandis que la piété, la solidarité et la tolérance sont considérés comme des péchés et des tares. Le mal et la résignation sont maîtres mots tandis que le bien et l’espoir sont deux termes bannis et honnis. Cela va tellement loin que lorsque le taux de suicides augmente d’une année à l’autre c'est considéré comme une bonne nouvelle et que le meurtre n'est qu'un délit mineur, qui ne l'es plus avec certaines circonstances atténuante. La première d'entre elle étant le meurtre pour raison de succession, si ledit meurtrier peut le prouver et s'il a dépassé la majorité. Le pire, ou le meilleur, dans tout ça c’est que ça marche tellement bien que les terriens vénèrent plus que tout leur tortionnaire, qu’ils appellent respectueusement « l’Empereur Céleste » ou « le Grand Monarque du Mal ».

— Mais c’est monstrueux ! S’insurgea Upa.

— C’est fascinant tu veux dire ! S’enthousiasma le cyborg numéros 21. Tu ne te rends pas compte à quel point cet Empereur Céleste est génial. Bon un peu excentrique, mais génial. En tout cas, pour reprendre mon récit, il a amené les humains à honnir les formes de vie extraterrestre plus que tout. Ainsi les terriens ont été plus que motivés pour entamer, voilà des décennies de cela, une énorme croisade pour purger et faire souffrir toutes les espèces non humaines qu’ils trouvent dans leurs sillages. Propageant ainsi le désespoir et la désolation, à leur grand bonheur. Pour mener efficacement les forces terriennes, l’Empereur Céleste avait préalablement créé d’autres surhommes génétiquement modifiés incroyablement puissants, qu’il a nommé primarques. Et vous aurez deviné que l’un d’entre eux est Seth, le sosie de Krilin.

— Si cette armée terrienne est si puissante que tu le dis, pourquoi ont-ils besoins de ton aide ?

— Eh bien il semblerait qu’au cours de leur sombre croisade ils aient trouvé sur leur chemin un ennemi redoutable qu’ils ont nommé « Démon du Froid ». Ce démon a de surcroît ramené l’espoir chez les civilisations extraterrestres qui, inspirées par son exemple, se sont alors unies pour résister aux forces terriennes.

Si Upa ne réagit pas lorsqu’il entendit le terme « Démon du froid », Yamcha, Krilin, Chaozu et Tenshinhan, marquèrent leur étonnement en levant les sourcils, imaginant instinctivement qu’elle pouvait être l’apparence de ce qui semblait être le héros de cet univers. Pensant presque en même temps qu’il ne s’agissait que d’une curieuse coïncidence, les quatre guerriers chassèrent des idées qu’ils pensèrent saugrenues de leur tête et préférèrent suivre ce que C-21 avait à dire.

— Étant donné qu’ils ont du mal avec ce héros et la résistance extraterrestre, ils convoitent ma technologie afin de trouver dans le multivers un moyen pour renverser la vapeur. D’autres questions ?

— Oui, fît Yamcha tout en indiquant le grand écran. Du coup comme on est en train de faire un petit topo sur nos doubles, tu peux me dire qui est cet autre moi-même.


***


Foster City : L’Ecclésiaste vs Darack et Eléria


De par ses innombrables expériences, effectuées, grâce à ses centaines de milliards d’automates humains, le Collectif avait recueilli une quantité de savoir incommensurable. L’une de ses découvertes majeures avait sans nul doute été celle de l’énergie vitale chez les êtres vivants, notamment chez les humains. Après plus de deux siècles de rigoureuses recherches, le Collectif avait pu approfondir son contrôle sur ce type d’énergie biologique. Cela a considérablement optimisé les capacités de ses automates qui ont dès lors travaillé beaucoup plus efficacement et plus longtemps, tout en réduisant leurs temps de somnolence, servant de rechargement, ainsi que leur quantité de ration nécessaire, jouant le rôle de carburant.
Toutefois, l’une des plus redoutables réussites de l’esprit ruche terrien fût la fabrication des unités Ecclésiastes. Des armes de destructions massives qui faisaient honneur aux trésors d’habilités employés par le Collectif, et semaient la terreur chez ses victimes et ennemis. Force titanesque, célérité ainsi que réflexes démesurés et même des sens poussés à l’extrême. Couplés à une absence totale d’émotion et à un esprit tactique évolués, les unités Ecclésiastes avaient, par des centaines de fois, été considérés comme l’incarnation même d’un fléau implacable et inarrêtable pour nombre de civilisations.

Et pourtant, même si le Collectif pouvait compter sur cette conséquente force de frappe, cela ne suffisait pas. Pas dans l’univers d’où l’Ecclésiaste venait. Pas contre ses quatre plus grands ennemis avec lesquelles le Collectif avait mis les Quatre Galaxies à feu et à sang depuis plus d’un siècle déjà. Un siècle que l’esprit ruche tentait de faire davantage progresser le Calme et la Tranquillité par tous les moyens. Mobilisant au passage toutes ses ressources dans d’innombrables stratégies et batailles. Même des tentatives de dialogues avaient été tentées pour convaincre chaque partie du bien-fondé de leur sacrifice dans l’autel du Calme et de la Tranquillité, en vain.

Mais pouvait-on convaincre les arrogants et austères yallabatangas d’abandonner leurs colonies au profit d’un but plus grand que leurs petits désirs impérialistes ?
Pouvait-on n’avoir qu’un début de dialogue avec les envahissants et insatiables Hora-Quans pour qu’ils arrêtent de déverser leurs nuées innombrables sur chaque planète qu’ils vidaient de toutes substances et biomasses ?
Pouvait-on espérer faire entendre sa voix aux sadiques et maléfiques nameks afin qu’ils cessent de propager d’indescriptibles souffrances et désolations, dans le simple but de satisfaire leurs désirs d’extrêmes jouissances morbides ?
Pouvait-on raisonner l’Alliance des Quatre Confédérations Galactiques et leurs puissants alliés sur le fait que la sombre ère du Chaos et de l’Individualité devait cesser ?

Évidemment que non, auquel cas le Collectif n’aurait pas envoyé l’Ecclésiaste 41 ici pour capturer ces deux saïyans qui, avec leurs capacités, constitueront bientôt ses nouvelles armes de destruction.

Les saïyans. Lorsque C-21 avait pris ses premiers contacts avec le Collectif, ce dernier avait bien sûr remué ciel et terre pour trouver cette race dans son univers. Malheureusement, tout ce que ses recherches lui ont révélé c’est que cette race de guerrier s’était éteinte depuis des lustres, vraisemblablement au cours d’une destructrice guerre mondiale. Le cyborg avait bien joué son coup et le Collectif avait bien été obligé de négocier. Un accord qui allait toutefois permettre à l’esprit ruche terrien de récolter les fruits de son labeur en la personne des parents de Koran.

L’Ecclésiaste numéro 41 finit d’analyser ses données avant de redescendre pour se mettre en face de la paire. En se basant sur les informations de C-21 et du Collectif, les saïyans étaient des êtres qui excellaient naturellement dans la manipulation de l’énergie vitale. Il était plus que probable que les deux adversaires de l’Ecclésiaste avaient très tôt acquis le moyen de voler. En d’autres termes, l’outil du Collectif aura de meilleures chances de s’imposer au sol.


Tandis que les saïyans prenaient leur garde habituelle, ils furent surpris lorsque l’Ecclésiaste se contenta de lever lentement ses deux mains en biais par rapport au sol. À première vue la position de défense de l’automate organique laissait bon nombre d’ouvertures. Se moquait-il d’eux ? Non, se dirent-ils, cet autre Yamcha ne semblait pas être du genre à se la raconter inutilement. Il avait sans doute plus d’un tour dans son sac. Eléria avisa son époux qui fît de même avant de hocher la tête en signe d’acquiescement tacite. Rien ne servait de tergiverser, il fallait passer à l’action. La saïyanne baissa alors sa garde et commença à marcher vers l’Ecclésiaste toujours immobile. Le deuxième pas avait à peine été entamé que la poussière s’éleva et qu’Eléria s’évapora.

D’un mouvement fluide et concis, l’Ecclésiaste utilisa la paume de sa main pour repousser le poing droit de la saïyanne apparut hyper-rapidement devant sa personne. Il réitéra l’exercice quatre-vingts fois dans la même seconde à l’issue de laquelle il repoussa la guerrière du plat de sa main. Dans l’instant, l’automate organique effectua un décalage super sonique, esquivant le coup de pied sauté de Darack qui enchaîna en plein vol avec un coup de pied fouetté. Pied rapidement attrapé par l’Ecclésiaste. Une torsion des deux mains de ce dernier et le père de Koran effectua des tonneaux sur place, le déstabilisant assez pour que son adversaire puisse l’envoyer bouler au loin en érasant la paume de sa main sur son dos.
Le sosie de Yamcha effectua de suite un long saut vrillé, évitant de se faire aplatir par le coup de poing d’Eléria. Celle-ci ayant tenté une attaque venue du haut qui fît trembler la zone lorsqu’elle manqua sa cible. La poussière soulevée avait à peine entamé sa phase descendante qu’elle fût repoussée par un kiaï du mentor de Séléa, au même titre que l’Ecclésiaste forcé de planter ses bottes au sol pour ne reculer que de quelques mètres.

Averti par ses sens affutés, l’unité de combat se hâta de basculer son dos vers le sol. Le crochet fulgurant de Darack, revenu bien vite à la charge, ne trouva que du vide. Ses appuis assurés par ses deux mains, l’automate organique effectua un balayage rapidement esquivé par le saïyan d’un grand bond. Un bref coup d’œil vers le haut permit au sosie de Yamcha d’apercevoir le saïyan tendre sa main dans sa direction. Un rapide calcul de l’automate et la prochaine manœuvre de son adversaire fût anticipé.

Ce fût donc à grand renfort de déplacements hypersoniques qu’il échappa à la succession de projectiles énergétiques, dont les explosions successives marquèrent davantage la surface de combat improvisée à chaque impact. Peu après la quarante-deuxième explosion, l’Ecclésiaste constata que le saïyan en armure noire avait cessé son bombardement. Ses dispositifs de perceptions naturels lui permirent de comprendre instantanément pourquoi. D’un mouvement réflexe, l’outil du Collectif parvînt à détourner une nouvelle attaque d’Eléria, venue le cueillir en hyper vitesse.

Rapidement rejointe par son mari, la mère de Koran harcela l’automate organique à grand renfort d’enchaînements d’une extrême précision, complémentant parfaitement les mouvements tout aussi soignés de son partenaire.
Même si la coordination du couple était un poil moins synchrone que celle des automates humains dirigés par le Collectif, les assauts des deux saïyans n’en étaient pas moins efficaces. Trop efficace selon l’Ecclésiaste dont les marges de manœuvres se réduisaient à peau de chagrin. Il devait trouver une autre approche et il suffit d’une demi-milliseconde à son unité centrale faite de chair pour qu’il lui calcule une contre-mesure adéquate.

À l’aide de ses paumes, l’Ecclesiaste 41 bloqua promptement le poing de Darack suivi de la jambe d’Eléria. Les deux puissants kiaïs qui s’échappèrent de ses gants noirs éjectèrent les saïyans dans des directions opposées. Les parents de Koran commençaient tout juste à ralentir, que les mains les ayant chacun repousser crachèrent des dizaines de kikohas.
Alternant les déplacements hyper rapides et les tranchants de la main, les amants esquivaient et repoussaient les obus énergétiques qui leur étaient destinés. Ils constatèrent bien vite que leurs efforts avaient été bien inutiles. Peut-être téléguidés par leur lanceur ou attiré par leur cible d’une quelconque façon, les boules d’énergie se redirigèrent vers les deux saïyans qui jurèrent sous leur barbe.Ils prirent aussitôt leur distance en s’envolant dans les airs, bien évidemment suivi par les kikohas de l’automate.

Si Darack avait opté pour une autre série d’esquives le temps de trouver une solution, Eléria avait déjà son plan tout trouvé.

— Lamina Gust ! Annonça la super saïyanne tout en balançant à de multiples reprises son bras gauche dont l’index et le majeur étaient collés.

Les lames énergétiques générées tranchèrent en deux chaque boule de ki convergeant vers la saïyanne à la combinaison noire. Les kikohas ne restant stables qu’une seconde avant d’exploser. Au moment où Eléria allait faire de même pour aider Darack qu’elle effectua un rapide décalage vers l’arrière, épargnant à sa mâchoire de goûter au crochet de l’Ecclésiaste. Quelque peu déstabilisée sur le coup, mais vive comme l’éclair, la saïyanne eut les réflexes nécessaires pour bloquer son avantbras contre celui de son adversaire qui avait essayé d’enchaîner pour la frapper.

Neutralisée, au même titre que le sosie de Yamcha, la super saïyanne se permit néanmoins un petit sourire malicieux.

— On dirait que tu ne veux pas que Darack me rejoigne. Aurais-tu peur de notre travail d’équipe Robot-Yamcha ?

— Négatif, saïyanne.

— Hein ?

— Négatif. Ce que vous appelez un robot est un système mécanique, fait de composants constitués d’alliages, de métaux et de plastiques, exécutant des opérations dictées par un programme intégré dans ses micro-processeurs. L’unité que vous avez devant vos yeux est un système organique, constitué d’organes, de tissu musculeux et d’un épiderme, effectuant des actions dictées par des directives incorporées dans son système cérébral.

-…

-…

— À part que tu sois fait de chair et de sang je ne vois pas trop la différence.

— Ce que vous venez d’énumérer constitue une différence fondamentale.

— Mouais ! C’est ce qui s’appelle jouer avec les mots.

— Négatif. Cela se nomme l'exactitude.

Lassée de la joute verbale, la mère de Koran se désengagea du duel de force d’un mouvement de recul, afin de mieux recharger l’homme au manteau. L’automate esquiva la première charge de son ennemie avant d’entamer sur une contre-attaque, signal de départ d’une nouvelle bataille…


Toujours en train d'éviter les kikohas du sosie de Yamcha, à grand renfort de manœuvre aérienne, Darack sentit que sa femme avait repris le combat contre le bioroïde. Une constatation qui était loin de l’alerter. À plus d’un titre, Eléria avait montré qu’elle pouvait se débrouiller pour prendre la haute main en plusieurs circonstances, que ce soit en combat ou au cours de leur moment plus… intimes. Dans ce dernier cas, si Darack faisait un ratio des moments où il avait été « l’acteur », ce serait en toute honnêteté du moite-moite, grosso-modo. Il ne s’en plaignait vraiment pas car il devait avouer qu’il aimait bien lorsqu’elle utilisait ses…

Un kikoha frôla la joue du saïyan qui fût brusquement ramené à la réalité. Gêné et un peu honteux de lui-même, pour avoir divagué dans une telle situation et surtout pour de telles pensées, le saïyan se reconcentra pour se sortir de ce guêpier. Il trouva finalement une solution. Il aurait pu chercher plus subtil, mais il n’avait pas la patience nécessaire à cela.

D’une brève concentration, il activa son Shinen autour du tranchant de sa main. Il fonça aussitôt vers le premier kikoha qu’il trancha avant d’effectuer un déplacement en hypervitesse vers le second et ainsi de suite. L’ensemble de la manœuvre prit à peine un vingtième de seconde. Un temps au bout duquel le père de Koran réapparut à quelques mètres derrière les obus énergétiques qui explosèrent de concert lorsque la seconde s’écoula.
Tout en désactivant sa technique fétiche, le super guerrier avisa sa femme et l’homme au manteau qui combattaient toujours. La confrontation se déroulait maintenant au niveau du sol et semblait parfaitement équilibrée. Il était temps de faire pencher la balance du côté des cheveux dorés. Ni une ni deux, Darack fonça vers l’Ecclésiaste.


Après avoir contré un enchaînement d’Eléria, avant de la repousser d’un kiaï, l’Ecclésiaste 41 effectua un flip-flap arrière pour ne pas se faire écraser par le poing de Darack lors de son fracassant atterrissage. Quelque peu déstabilisé par le mini séisme provoqué par l’attaque surprise du saïyan, l’Ecclésiaste avait eu besoin d’un dixième de seconde de plus pour retrouver un équilibre optimal. Il n’en fallut pas plus pour qu’Eléria ne passe à l’action. Prenant appui sur le dos de son mari, elle effectua un double coup de pied sauté sur le torse de l’Ecclésiaste, faisant voler ce dernier en arrière.
L'unité de combat parvînt tout de même à se stabiliser à un mètre au sol, avant de s’y poser. Ce premier coup porté au double de Yamcha sonna la fin de la première phase de combat.

Tandis que Darack se redressait, il eut la mauvaise surprise de constater que son épouse l’avisa d’un air désapprobateur. Cela le fît hausser un sourcil.

— Qu’est-ce que t’as foutu ? Demanda Eléria mécontente.

— Tu me remercieras plus tard de t'avoir servi de bouclier vivant, chérie.

— Change pas de sujet. T’aurais pu être là bien plus tôt ! Tu te promenais ou quoi ?

Faisant son possible pour cacher sa gêne, le saïyan répondit par un grognement.

— Oh, ça va ! J’ai juste pris plus de temps que toi pour me débarrasser de ses boules d’énergies. Tu ne vas pas me faire une scène pour ça.

— Pff ! Bon allez briefons. Ton avis sur ce type ?

Satisfait que sa compagne ait enfin décidé de changer de sujet, le super guerrier reporta son attention vers l’Ecclésiaste qui revenait tranquillement vers eux.

— Niveau puissance et vitesse, il est costaud. Je dirais un peu plus fort que Bojack. Enfin, Bojack était costaud, à l'époque. Lui c'est comparable en terme d'échelle.

— Avant ou après qu’il a aspiré l’essence de ses copains ?

— Après, et il doit avoir de la réserve. Niveau technique pure c’est solide Peut-être aussi bon que moi.

Eléria avisa son mari du coin de l’œil trois secondes durant avant de glisser son regard vers l’Ecclésiaste. Ce dernier se tenait maintenant immobile à 20 mètres du couple, prêt à faire face à toute offensive, même s’il ne semblait pas prompt à en déclencher une lui-même.

— C’est à peu près ce que je me disais, répondit la saïyanne. C'est du sérieux.

Grâce à son ouïe fine, l’automate avait pu écouter une partie de la conversation. S’il ne savait pas qui était ce “Bojack”, il était clair que ses deux cibles s’étaient faites une idée de ses capacités, même s’ils y avaient de très faibles chances qu’elles aient conscience de la réelle menace pesant sur elles. Des chances aussi minces que le seront bientôt les probabilités pour qu’ils lui échappent.

— Vous êtes puissants, saïyans. Comme l’avait assuré l’employeur C-21. Cette unité renouvelle donc sa proposition : embrassez le Calme et la Tranquillité de votre propre gré plutôt que d’y être forcé.

— Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans le mot “non” ? Répondit Darack en soupirant.

— Toujours un refus. Soit, poursuivons donc votre inéluctable capture. Cette unité vous attend.

L’Ecclésiaste reprit alors sa drôle de pose de combat et attendit que ses adversaires ne se jettent sur lui. Toutefois les deux guerriers de l’espace n’engagèrent pas de nouvel assaut. S’il en était capable, l’automate aurait ressenti la surprise. Surprise qui se serait renforcée lorsqu’il remarqua que le père de Koran se tourna vers sa femelle afin d’engager une discussion.

— Laisse-le-moi, Eléria. Je vais m’occuper de lui.

— Et pourquoi je devrais accepter ? Rétorqua Eléria en haussant les sourcils. Moi aussi je voudrais bien lui faire payer ce qu’il a fait aux habitants de la ville. Et pour une fois qu'on a quelque chose d'intéressant à combattre.

— Allez, ne fais pas la difficile, et puis tu t'es bien amusée avec Buu la dernière fois, non ? Et je ne te parles même pas de tes entraînements avec Vegeta. Alors que moi, je m'ennuie. J'ai vraiment envie de me défouler pour une fois.

Amusée, Eléria sourit, avant de prendre un petit air conspirateur qui indiquait à Darack qu’il n’allait pas vraiment apprécier ce qui allait suivre.

— Très bien, si tu veux. Tu peux y aller, vas-y, je ne t’en voudrais même pas. Par contre, en échange, ce sera moi qui choisirai les films à voir pendant les trois prochaines semaines.

Darack sursauta d’horreur. Il appréciait les films ''bourrins'', pleins d'effets spéciaux et d'action qui lui inspirait quelques fois quelques mouvements de combat. À contrario, il exécrait ses films trop intellectuels, trop réfléchi, qu’il nommait au mieux d'énormes prises de têtes doter d'une intrigue beaucoup complexe à ses yeux. Tout le contraire de sa compagne qui trouvait beaucoup plus de plaisir à admirer l'intelligence du scénario et de la mises en scène. Surtout quand ledit scénario ne se finissait pas bien pour le protagoniste, ce qu’elle appréciait la plupart du temps.

— Quoi ?! Trois semaines ! Tu rêves ! Vendu pour une semaine, mais pas plus !

— C’est beaucoup trop peu, mon beau saïyan. Je suis tout de même prête à baisser à deux semaines et quatre jours.

— Jamais ! Je ne pourrais pas tenir ! Neuf jours ! Sinon tu vas griller mon cerveau.

— Hum… Nan !

— Grr ! Ok ! Neuf jours et… je suis prêt... à passer un dimanche à regarder l’intégrale des «Mystères du lac rouge ».

— L’ensemble de la nonalogie ? Demanda Eléria légèrement intéressé

— O… Oui. L… L’ensemble des… des neuf films.

— OK ! Vendus !

Tandis que le saïyan se demandait s’il n’avait pas fait un peu trop de concession pour quelques minutes de plaisirs, la belle-fille de Ryack recula, le sourire aux lèvres, afin de laisser à son mari toute son aise pour combattre.

— Amuse-toi bien, chéri ! Et rappelle-toi, je t’aime.

« Ouais ben je ne suis pas sûr que ce sera le cas pour moi après avoir vu ta série de navets adorés », pensa le super saïyan avant de reporter son attention vers l’Ecclésiaste qui n’avait pas bougé.

— Il semble que vous voulez affronter cette unité chacun votre tour, saïyans. Une décision hasardeuse basée sur des informations et des certitudes incertaines. Vos chances de triompher de cette unité viennent de passer de faibles à fortement compromises.

-"Fortement compromises » tu dis Yamcha-bots ? Eh bien, je suis dans le regret de te dire…

Sans que l’automate du Collectif ne s’aperçoive de quoi que ce soit, le poing ganté du super saïyan commença à enfoncer son nez.

-… qu’il faudra revoir tes prévisions à la hausse, finit Darack tandis que son adversaire avait déjà traversé trois immeubles de la cité.

Le père de Koran commença tout juste à ramener son bras qu’il hâta aussitôt son mouvement, bloquant de justesse son avant-bras contre celui de l’Ecclésiaste.

Même si l’attaque du saïyan avait causé quelques dégâts à l'outil du Collectif, ces derniers étaient mineurs et le double de Yamcha était encore fonctionnel. Il put alors remarquer que la lumière dorée entourant le combattant était maintenant traversée par de minces arcs électriques bleutés et que sa puissance avait fait un grand bond en avant. Utilisation d’une autre source d’énergie qu’il a couplée à son énergie vitale ? Une deuxième transformation ? Une évolution momentanée jouant le rôle de défense naturelle ? Les trois à la fois ? L’automate organique n’en était pas vraiment sûr. Cependant il était certains que quoi qu’était cette forme, elle a davantage optimisé ses capacités physiques.

— Niveau de menace extrêmement élevée. Unité Ecclésiaste en danger de destruction.

Le rapport de l’Ecclésiaste fit apparaître un sourire carnassier sur les lèvres du saïyan.

— Pile-poil ce que je voulais entendre. Et tu sais quoi mon vieux ?…

Le saïyan de niveau deux intensifia encore plus son aura, portant sa puissance à des strates toujours plus élevées.

-… JE SUIS ENCORE TRÈS LOIN D’AVOIR TOUT DONNE ! Assura Darack tout en repoussant l’Ecclésiaste d’un crochet sur la joue.


***


-… Ainsi, cet autre moi vient d’un monde où les terriens sont sous l’emprise d’une machine, résuma Yamcha.

Pour la troisième fois depuis qu’ils ont commencé à regarder plus attentivement le combat de l’Ecclésiaste, C-21 frotta ses tempes à l’aide de sa main mécanique, tout en soupirant de dépit et d’exaspération devant tant de manque de compréhension et surtout d’imagination.

— Non pas du tout ! Comme beaucoup de nos contemporains, vous devez sans doute croire qu’une entité collective artificielle à besoins de l’interface d’un ordinateur pour exister. Vous avez tout faux. Dans le monde de cet autre Yamcha, un certain individu a, pour le dire avec des termes simples, fais évoluer un programme multi agent en une conscience formatée de toute pièce qu’il a ensuite transféré, ou plutôt téléchargé, intégralement dans plusieurs corps possédant une capacité synapse. Cela a permis à la dite conscience collective de se propager dans le subconscient de l’ensemble de l’humanité. Humanité que notre individu avait au préalable dépouillée de son libre arbitre et de ses besoins d’émotions. Ce n’est pourtant pas compliqué à croire, à imaginer et surtout à réaliser, bon sang !

Pendant que le cyborg irrité préparait le prochain écran, les cinq amis s’avisèrent avec des regards à la fois perplexes et blasés.

— Oui c’est clair que tout ce que tu viens d’énumérer est à la portée du premier venu, ajouta Upa sarcastique.

— Je ne te le fais pas dire, répondit machinalement le cyborg à la carnation noire. Statistiquement, n’importe quelle intelligence de niveau 9, et munie des moyens qu’avait cet individu, aurait pu avoir un résultat semblable en 40 ans environs. Personnellement j’en aurais pris douze avec les moyens que j’avais sur notre monde. Normal pour une intelligence de niveau treize me direz-vous. Enfin, de toute façon aucune chance que cela m’intéresse. Non seulement je tiens à mes petits plaisirs, mais je n’ai nulle envie de partager mon brillant esprit avec les obscurs minables qui constituent l’écrasante majorité de l’humanité.

— L’altruisme, l’humilité et la piété dans leur plus pure incarnation, ne pût s’empêcher de remarquer Tenshinhan avec ironie.


à suivre...
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broly97
 
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Sam Oct 28, 2017 5:05

Bonjour ! Voilà, la cinquième et dernière partie de ce chapitre 10 de DB zteam war. Je tient à annoncer que l'on est à la moitié du chemin pour ce récit (yes !!), et bien que j'espérais finir le récit dans l'année (objectif aisément possible en prenant uniquement en compte la motivation et le temps), des raisons professionnels et académiques m'ont fait prendre plus de six mois de retard sur mon planning :( . Toutefois, je continuerais, car j'ai envie de finir cette histoire.
Ce qui fait que j'ai une second eannonce. Durant les mois à venir, il y aura interruption de ce récit, car j'ai décidé de faire des chapitres spéciaux que je juge soit utile à la second epartie du récit, soit c'est pour le fun. Pour l'instant il y a 3 histoires de sûres, dont 1 réalisé à 50%.

Enfin bref, sur ces entre faites, je vais livrer cette cinquième partie, très courte. Bien sûr, un grand merci à Rebel O'Conner et Tonay pour leur conseil, eur relecture et leur réécritures de certains passages.


DRAGON BALL Z-TEAM WAR !



Chapitre 10 : Tour d'horizon (Partie 5)



Spoiler
Après avoir achevé ses manipulations, C-21 mît en évidence une autre scène. Dans celle-ci, Trunks et Gohan faisaient face à un autre Upa à la tenue rouge. Le père de Cole reconnut la tenue des Illyassaï sur son homologue, mais en beaucoup plus moderne. Bizarre.

— Bien mes chers ennemis, lorsque je parlais de votre manque d’imagination, peut-être dois-je le faire pour l’ensemble de notre pauvre petite société. Voyez-vous, nos œuvres de science-fictions, plus précisément de space opéra pour ceux qui connaissent, se plaisent à représenter des sociétés, dites futuristes, basées sur des civilisations présentent dans les régions de l’Ouest et, dans une moindre mesure, du Nord. Et elles n’ont pas tort, car j’ai découvert bon nombre d’univers où les terriens vivent plus ou moins selon ce schéma. Toutefois ce n’est pas le cas partout.

C-21 profita pour faire une légère pause afin de s’hydrater un petit peu, avant de reprendre.

— Par exemple dans énormément d’autres univers, dont celui de cet Upa, des civilisations intergalactiques basées sur les mœurs et les traditions des civilisations du Sud se sont constituées et continuent à survivre ou à prospérer aujourd’hui. Pour se concentrer sur le cas de ton homologue Upa, son monde est dirigé par une confédération de six nations du Sud extrêmement anciennes : l’empire de Nubz, du Zazimbwé, du Danhumay-Oyo, d’Akshum, du Khongo et du Kwazulu. Celles-ci se sont développées dans nombre de domaines et ont étendu leurs influences de par le monde avant de s’associer, puis de faire leurs petites conquêtes dans l’espace. Anecdote intéressante, ces civilisations ont existé chez nous, mais elles ont disparu suite à une terrible guerre. D’après ce que j’ai pu apprendre c’est Chikulu et ses amis qui l’avaient entamée.

Upa qui connaissait aussi cette histoire fût, malgré lui, intéressé par ce que lui appris C-21. Il ne put alors s’empêcher de demander :

— Mais alors si ces empires sont toujours présents dans ce monde parallèle, cela veut dire que Chikulu et ses amis n’ont jamais existé là-bas.

— Tut-tut-tut ! Mauvaise réponse Upa. Tout comme dans notre univers, Chikulu et ses compères ont existé il y a 3000 ans si j’en crois les histoires locales.

— Mais alors quel le point de divergence entre leur monde et le nôtre ?

— Eh bien, tout porte à croire que c’est un homme qui a fait la différence à l’époque. Une figure semi-historique et semi-légendaire que les gens de là-bas appellent « le Dernier Illyassaï ». Je vous ferais grâce de toute l’histoire mais, en résumé, cet homme a tué à lui tout seul Chikulu et ses amis sorciers, préservant les six nations d’une destruction promise. Voyez comme l’avenir peut être quelques choses de fragiles chers ennemis. Voyez comme les actions d’un seul homme ont pu changer le futur de tout un monde, voire de plusieurs. Une seule petite pierre roule d’un côté ou d’un autre et c’est toute la vallée qui s’en trouve modifiée à terme. Comme c’est passionnant.


***


Yellow City : Masadu (le Guerrier Illyassaï) vs Trunks et Gohan


On avait beau dire, mais le « mafundishu ya muran », la voie du guerrier, ne finissait jamais vraiment. En tout cas, Masadu était de ceux qui y croyaient. Chaque jour qui passait lui livrait une nouvelle occasion d’apprendre. Que ce soit des connaissances pratiques, telle que la découverte de nouvelles espèces, ou des expériences inédites, comme discerner de nouvelles facettes de ses proches. Aujourd’hui encore le Guerrier llyassaï allait s’instruire. Il allait voir jusqu’où pouvait aller les compétences et la puissance de ces deux guerriers saïyans. De leurs yeux émeraudes, il émanait une volonté digne de Chui, le Léopard, et de leur aura dorée s’échappait un nishati qui aurait fait pâlir N’Gatun, le Lion. Deux terribles combattants à n’en point douter. L’apprentissage ne se faisait cependant pas que dans un seul sens. Ces deux jeunes guerriers allaient bientôt apprendre la force des héritiers du plus grand des héros n’ayant jamais foulé le sol de Nyumbani : « Le Dernier Ilyassaï », le fondateur des nouvelles tribus Illyassaïs qui se sont, au cours des siècles, développées à leur tour en nations du même nom. Leur alliance mutuelle étant solidement assurée par l’héritage et les coutumes qu’elles partageaient. Cette alliance de nations constituait l’une des deux seules organisations nyumbanienne pouvant rivaliser avec le puissant Wamuungano, l’autre étant les Wahadhiri ya Wabinguni, les Instructeurs Célestes. Masadu se devait donc d’être digne de ses congénères et de ses prédécesseurs. Cette responsabilité et la fierté qui en découlait constitueront la lance et le bouclier qui lui permettront d’obtenir la victoire. Sinon, sa vie sera un adéquat dédommagement à son échec. Toutefois, Masadu n'avait jamais eu envie de mourir de sa vie, et il comptait bien la poursuivre ainsi.

Fort de cette résolution, le Guerrier Illyassaï fondit, armé de ses deux sabres de nishati, vers ses deux adversaires.

Portant sa sangle à la main à une vitesse hypersonique, Trunks y dégaina son épée tout aussi rapidement, parant le premier assaut de l’homme aux tresses rouges. Juste avant que le tranchant du second sabre de l’Illyassaï ne puisse séparer son torse en deux, le fils de Végéta mit son fourreau orangé en opposition, stoppant net la tentative du double d’Upa. Ce dernier haussa les sourcils de surprise. Certains sabreurs hang-sui, les hommes aux yeux bridés des contrées d’extrême orient, utilisaient ce genre de botte. Même si cela se traduisait par une prise plus faible du manche, ce style optimisait l’ambivalence de l’utilisateur en lui permettant de multiplier les feintes tout en s’offrant une certaine protection. Une redoutable technique quand elle était utilisée par un bretteur aguerri.

Le super guerrier au blouson repoussa l’instrument de combat de son adversaire qu’il attaqua aussitôt. Un son métallique retentit lorsque le deuxième sabre de nishati vînt percuter l’épée du saïyan. Un premier tintement qui fût suivi d’une multitude d’autres lorsque les deux duellistes se livrèrent à un échange endiablé. Multipliant assauts, feintes, et contre-attaques le saïyan et l’humain poursuivirent leur joute dans une parfaite égalité. De concert, ils finirent par effectuer une attaque plus lourde que les précédentes. L’onde de choc résultante de l’impact entre les deux lames fît glisser leur propriétaire respectif quelques mètres en arrière.

Au moment où Masadu allait s’arrêter, qu’il dût balancer son buste vers l’arrière, esquivant la point de la lance de Gohan qui avait tenté une offensive hyper rapide sur son côté gauche. Le dos parallèle par rapport au sol, Masadu planta la pointe de son sabre droit dans le sol pour se stabiliser, tout en lançant le tranchant l’autre sabre vers l’aine de Gohan. D’un grand saut vrillé, le super saïyan évita de se faire couper en deux, et profita de la fin de sa rotation aérienne pour abattre le bout de sa lance droit vers le cœur du guerrier d’outre-univers. Fort de ses réflexes supérieurs, Masadu déterra son arme qu’il mît en opposition pour repousser de la tentative du saïyan. Sans attendre, ce dernier créa deux couteaux qu’il lança vers le Guerrier Illyassaï. à peine ce dernier avait-il planté la pointe de son épée gauche sur le sol, qu'il s’en servit comme axe fixe pour effectuer un mouvement circulaire, lui permettant d’esquiver les armes de jet de justesses. Ses appuis assurés dans l’instant, et toujours soumis au moment d’inertie initié par sa rotation, Masadu effectua un saut pour frapper Gohan qui avait à peine entamé sa descente. Quelques manipulations rapides permirent au super guerrier de placer le manche de sa lance en opposition aux lames, contrant la nouvelle offensive de l’Illyassaï. Celle-ci eut tout de même le mérite de repousser le saïyan à un peu plus d’une trentaine de mètres plus loin, la force issue du déplacement rotatoire ayant largement optimiser la performance.

Ne voulant accorder aucun répit à son opposant, Masadu se jeta immédiatement dans sa direction. Ce fût à peu près à ce moment que Trunks se mit juste devant son ami.
Sa main tenait fermement son épée, rentré dans son fourreau, ses jambes étaient écartées et pliées, et son torse était en biais et légèrement penché vers l'avant.

— Un assaut frontal ! Pensa aussitôt le double d’Upa qui préparait ses deux armes pour recevoir le super saïyan.

— La Technique du Loup : La Griffe Tranchante du Loup !

— N’Gatun Makucha !

Un centième de seconde suffit pour que les armes des deux adversaires s’entrechoquent. Un vingtième de seconde supplémentaire, et une gigantesque entaille en forme de croix marqua le sol creusé par l’extraordinaire pression engendrée par le télescopage entre les deux bretteurs. Lame contre lame, ou plutôt griffe contre griffe, le loup et le lion se tenaient mutuellement en respect, tentant de s’imposer dans leur duel de force. À la grande surprise de l’Illyassaï, Trunks bascula sa tête sur le côté, laissant passer le bout de la lance énergétique de Gohan. Celle-ci ne fût plus qu’à 5 centimètres de l’œil droit de l’humain quand ce dernier amorça un mouvement latéral hypersonique qui le sauva de justesse. Déstabilisé sur le coup, Masadu eut quelques peines pour bloquer une nouvelle attaque de Trunks, ayant entre-temps contourné son meilleur ami pour assaillir l’Illyassaï. Ne voulant pas laisser au double d’Upa le luxe de se reprendre, Trunks engagea un nouvel échange qui mît Masadu mal à l’aise. Gêne qui fut renforcé lorsque le fils de Végéta fût rejoint par celui de Kakarotto. Enchaînant les assauts parfaitement coordonnés, les deux rivaux forcèrent l’humain d'outre-univers à rester sur la défensive et même à reculer. Une reculade d’autant plus rapide qu’un observateur extérieur aurait eu l’impression que les trois protagonistes glissaient à une vitesse démentielle, tandis que les bruits métalliques provoqués par les armes se faisaient toujours plus nombreux et audibles à ses oreilles.

Asungé ! Jura l’Upa d’outre-univers qui repoussa de justesse la lame de Trunks avant de prendre ses distances grâce à une rapide impulsion qui lui permit de se soustraire d’une nouvelle offensive de Son Gohan.

Se maudissant d’avoir laissé filer leur ennemi commun, les deux super saïyens pressèrent le pas pour rejoindre l’Illyassaï qui volaient maintenant à reculons. Ce dernier avait troqué ses sabres au profit de boules d’énergie. Une lévitant sur chacune de ses mains. À grand renfort de moulinets, le guerrier aux tresses rouges fît tournoyer les boules qui s’assemblèrent, se modélisant en une sorte de récipient ovale d’énergie en forme de ruche d’abeille.

— Kikao Nyuki ! Annonça l’Illyassaï avant d’envoyer le récipient vers ses ennemis.

Aussitôt, Gohan et Trunk s'envolèrent vers les côtés pour laisser passer le projectile. Ils ne savaient pas ce que le Guerrier Illyassaï leur préparait, mais ils n’étaient pas assez téméraires pour l’encaisser de face. Arrivée au niveau de l'ancienne position des deux combattants, la ruche à base de nishati explosa, libérant des milliers de petites aiguilles qui foncèrent dans toutes les directions, dont une bonne partie vers Gohan et Trunks.

Surpris dans un premier temps, les deux super guerriers se reprirent très vite. Par réflexe, Gohan remplaça sa lance par un grand bouclier ovale sur lequel les pointes de même composition se plantèrent. Incapable de générer ce genre de protection, Trunks trancha, avec une rapidité ahurissante et une précision chirurgicale, l’ensemble des projectiles qui menaçaient de le transformer en passoire. La dernière aiguille coupée, l’ancien disciple de Yamcha sentit une aura derrière son dos. Un rapide regard lui confirma la présence de l’Illyassaï. Armé d'un nouveau sabre, Masadu était sur le point de le frapper.

Alors que Trunks pensait sa dernière heure arrivée, son adversaire interrompit soudainement son offensive pour pencher sa tête en arrière, laissant passer le bout pointu d’une longue chaîne à base de nishati. Les deux ennemis regardèrent vers le sol pour constater que s’était Gohan qui avait protégé son ami en se servant de cette nouvelle arme à jet fraîchement créée. Le fils de Kakarotto enroula une partie de la chaîne autour de son poignet et la tira d’un coup sec. La pointe de l’arme revînt aussitôt vers Masadu qui s’apprêta à la repousser. Le Guerrier Illiassaï eut alors la désagréable surprise de voir fleurir quatre autres lames à partir de la pointe, qui menaçaient désormais de le décapiter. Le guerrier plein de ressources parvint à bloquer in-extremis son sabre contre les lames. Un réflexe qui lui permit de sauver sa tête, au sens propre comme au sens figuré, mais qui permit surtout à son adversaire d'avoir une prise. Prise que Son Gohan avait visée depuis le début de son offensive.

— Viens par ici ! Cria le super guerrier tout en continuant à tirer plus que jamais.

Son sabre toujours bloquée entre les lames de l’arme de jet, l’Illyassaï fût tiré en direction du benjamin de Kakarotto qui avait fait apparaître un poignard pour planter son opposant à l’instant même où il sera à portée.

Alors que le guerrier d’outre univers était presque à la bonne distance, il fît aussitôt apparaître trois couteaux de lancer entre les doigts de sa main libre et les envoya vers Gohan qui fût obligé de les repousser avec sa propre arme. Il lui fut donc impossible d’esquiver le pied de l’homologue de son ancien mentor qui lui frappa le torse avec force, le faisant racler le sol sur une bonne dizaine de mètres. Voyant que le petit frère de Natchi était en position de faiblesse, L’illyassaï voulut saisir l’ouverture. Il se ravisa aussitôt lorsqu’il dût esquiver une nouvelle fois le tranchant du sabre de Trunks. Ce dernier avait lui-même profité de l’inattention de Masadu à son égard pour effectuer une nouvelle tentative. Constatant que sa chance était désormais passée, le Guerrier Illyassaï prit rapidement ses distances, grâce à un long salto arrière, avant d’aviser les deux jeunes guerriers qui s’étaient regroupés.

Le Guerrier Illyassaï avait d'emblée estimé ses deux adversaires de redoutables, mais leurs talents respectifs rendaient le terme obsolète et insultant. Cependant, le plus dangereux chez eux étaient leur travail d'équipe. Sa qualité laissait deviner que ces deux jeunes étaient liés par une forte complicité mêlée à une confiance absolue, davantage renforcées par une rivalité profonde mais vertueuse. Triompher de la bataille d'aujourd'hui sera loin d'être une sinécure, et Masadu en était parfaitement conscient, au vu de ses difficultés. C'est pour cette raison qu'il avait décidé d'utiliser les petits présents offert par le Waamuungano. Certes, il se doutait qu'il allait tôt ou tard les utiliser, mais il n'aurait pas imaginé y avoir recours aussi vite.

La garde renforcée, Trunk avait rejoint son meilleur ami en hyper vitesse. Non seulement pour s’assurer qu’il allait bien, mais aussi pour ne pas se retrouver isolé contre l’adversaire redoutable qu’était l’autre Upa.
S’étant complètement remis, Gohan fît apparaître une nouvelle lance et se mît en garde au côté de Trunks.

— Il semble que, comme prévu, ça ne sera pas simple, fît Trunks dont le sourire trahissait sa nervosité mais aussi une certaine excitation.

— Hé, hé ! Bien sûr que non que ce ne sera pas simple. Qu’est-ce que tu croyais ? C’est un maître du Sanaalanisha. Toute victoire facile est exclue.

— Eh bien heureusement que tu as avec toi quelqu’un qui s’est spécialement entraîné pour contrer ce genre de technique.

— Ah ouais ? Rappelle-moi à combien on est actuellement, 15 manches à 14, non ? Pour quelqu’un censé être capable de contrer ce genre de technique n’aurais-tu pas dû vaincre avec aisance l’utilisateur de Sanaalanisha que je suis ?

— Pff ! La dernière rencontre n’était qu’un coup de mou de ma part.

— Ha, ha, ha ! En tout cas, j’espère pour toi que tu es en forme aujourd’hui, parce qu’avec lui ça ne va se faire qu’en une manche.

La réplique de Gohan fît de nouveau sourire son ami.

— Un tout ou rien, pas vrai ? Très bien ! J’ai toujours été plus doué dans ce genre de partie, déclara le frère de Bra tout en resserrant sa garde.


***


Jugeant qu’il en avait assez vu pour le moment, le numéro 21 rétréci l’écran représentant Masadu et ses deux adversaires, pour s’adresser à ses prisonniers.

— Et voilà un échantillon de ce que donnerait une civilisation terrienne sachant manier un savant mélange de magie, de technologie et d’énergie vitale. Une superpuissance galactique comptant dans ses rangs des guerriers implacables comme Masadu. Si ce Wamuungano décidait de nous attaquer, là maintenant, l'ensemble de votre bande et moi-même, nous ne ferions pas le poids contre l’ensemble de leur armée. Peut-être pouriions nous en sortir en nous alliant, mais bon cela n’arrivera jamais puisque vous allez mourir. Et puis pour tout vous dire une telle éventualité me fait frémir de dégout.

« Et moi donc ! Pensèrent les cinq z-fighters en même temps alors que le numéro 21 faisait agrandir le dixième et dernier écran.

La scène montrait cette fois le combat entre Natchi et un deuxième homologue de Tenshinhan.

— L’histoire de ce Tenshinhan est assez impressionnante. Dans son monde, une certaine radiation hautement énergétique a amené à l'extinction de la quasi-totalité de la population terrienne, si bien qu’à la fin il ne resta que quelques centaines d’hommes et de femmes sur la planète. Toutefois ces rares survivants avaient vu leurs capacités physiques augmenter considérablement. Une fois qu’ils se sont unis en une petite communauté, ils se sont appelés terranides et ont utilisé la technologie spatiale de leur monde pour en envahir d’autres. Et on peut dire qu’ils ont été efficaces. Des centaines de planètes sont tombées sur leur joug, et, malgré leur faible nombre, ils sont devenus très rapidement une puissance galactique d’envergure. Cependant une sorte de coalition extra-terrestre (ou extra-terrannide, c’est selon) leur mène la vie si dure qu’ils se sont retrouvés acculés. Évidemment, votre serviteur a…

— Attends ! Laisse-nous deviner la suite, interrompit Krilin.

— Ému par les difficultés rencontrées par ces guerriers sanguinaires, sans pitié et surtout surpuissants, tu as débarqué dans leur monde… continua Chaozu.

-… et tu t’es empressé de leur proposer ton aide afin qu’ils trouvent les ressources nécessaires à leur effort de guerre dans d’autres univers, enchaîna Upa.

— Bien sûr cette modeste contribution avait un prix, précisa Yamcha.

— Tu leur as demandé de te prêter cette autre version de moi-même afin qu’il t’aide dans ton entreprise de conquête du monde, nous tuant dans le processus, résuma Tenshinhan.

— Et comme tu n’es jamais trop gourmand, tu as, d’une manière ou d’une autre, sûrement dû prendre de l’ADN de ces terranides afin d’étudier leur constitution, fini Krilin.

Quelques secondes durant le cyborg à la peau noire resta immobile, à regarder le quintet d’un air interdit avant de cogiter tout en se frottant le menton avec les doigts.

— Hum !… Deux choses l’une : soit votre médiocrité n’est pas aussi désespérante que ce que je croyais, soit c’est moi qui suis devenu navrant de prévisibilité.


***


Randosel Town : Le Conquérant vs Natchi


Entourée de son aura dorée, à la surface duquel circulaient nombre d'éclairs bleus, et le poing paré à frapper, Natchi fonçait, tel un animal déchaîné, droit vers le Conquérant qui en faisait autant. Bien vite arrivés à portée, les deux adversaires décochèrent au même moment leurs poings qui s’entrechoquèrent dans un formidable fracas. Une incroyable onde de choc provoqua un terrible tremblement de terre sur des dizaines de kilomètres à la ronde et la violente bourrasque qui s’échappa fut ressentie sur des distances encore plus incroyables.

Malgré la force extraordinaire que lui accordait son état de super saïyanne 2, la fille de Kakarotto ne pût résister à celle colossale de son adversaire. Le poing du Conquérant l’envoya faire un formidable vol plané, au cours duquel la combattante traversa nombre d’obstacles urbains qui tremblèrent, voire s’effondrèrent, à l’impact. Deux kilomètres parcourus et de nombreux dégâts plus tard, la super saïyanne gisait à moitié assommée sous les gravats d’une habitation où elle fut rapidement rejointe par le guerrier d’élite terranide qui s’était contenté de se poser tranquillement en face d’elle. Ce dernier tira une légère moue de déception.

— Moui, pas mal. Tu es plus forte que la grande majorité des saïyans de mon univers. Je dirais même que tu dépasses le niveau d’une bonne moitié de mes congénères. Mais bon, tu ne vaux clairement pas la Traitresse ou sa fille.

D’un geste nonchalant de la main, le triclope à l'œil de verre envoya voler au loin l’énorme bloc de plusieurs tonnes qui entravait Natchi.

— Tu sais jeune fille, outre la mission que mes supérieurs m’ont confiée, je suis venue ici pour m’amuser. C-21 m'avait assuré que vous serez de puissants adversaires, mais franchement avec ce que tu viens de me montrer je m’ennuie déjà. Allez du nerf !

D’une impulsion aussi véloce que soudaine, Natchi se releva et décocha un formidable coup de poing sur la joue de son adversaire qui chancela sous le choc. La super saïyanne de niveau deux enchaîna une déferlante de coup qui plia le corps du Conquérant à chaque impact. Un fulgurant mawashigeri au visage vînt ponctuer l’offensive de la guerrière qui envoya valdinguer le terranide à travers l’agglomération. Le guerrier terranide mît brusquement un terme à sa folle course en s’arrêtant net en plein vol. Alors qu’une petite goutte de sang coulait sur sa lèvre inférieure, l’ennemi juré de la Traitresse terrane esquissa un sourire satisfait.

— Mieux, bien mieux. Tu progresses, marmonna le guerrier chauve avant de bloquer, de la paume de sa main, le poing de Natchi, qui n’avait pas manqué de le rejoindre dans l’instant.

Loin d’être découragée par sa tentative avortée, la super saïyanne 2 se permit de lancer un regard féroce au sosie de Tenshinhan. Elle intensifia alors son aura dorée, augmentant au passage son niveau d’énergie.

— Pour info, je m’échauffais tout à l’heure.

La nouvelle tira un sourire bestial chez le combattant d’élite.

— Très bien. Amuse-moi donc !

D'un geste brusque, Natchi dégagea sa main avant de disparaître en hyper vitesse, aussitôt imité par son opposant. Un nombre impressionnant de halos blancs apparurent et disparurent à un rythme de tous les diables à travers l’ensemble de la cité en ruine. Pour chaque coup bloqué ou paré par les deux adversaires, les structures de la cité étaient fortement ébranlées par de terribles secousses qui faisaient écho à un infernal boucan. Un affrontement qui tenait plus d’une bataille entre deux titans surpuissants des contes et légendes, que de la simple joute à mort entre deux experts en artmartiaux. L’assourdissant vacarme cessa soudainement lorsqu’un projectile s’écrasa près du cœur de l’agglomération. Au centre du profond cratère nouvellement formé, Natchi se releva tant bien que mal, tout en se frottant la partie gauche du front.

— Bon sang, je l’ai senti passer celle-là, se plaignit la fille de Chichi, tout en fixant le guerrier d’élite terranide qui flottait quelques mètres au-dessus du trou.

Les bras croisés, le triclope belliqueux avisa son adversaire, un sourire narquois aux lèvres.

— Encore ? Proposa le jumeau d’outre univers de Tenshinhan.

Le sosie de la Traitresse terranide cracha avant de se ruer vers le Conquérant, avec lequel elle entama une intense passe d’armes. Toute la concentration et le savoir-faire de la fille de Kakarotto lui furent nécessaires pour soutenir cet échange dantesque. Loin de n’être qu’une brute à la force démesurée, le Conquérant était un redoutable adversaire qui profitait de la moindre faille de la jeune femme pour se créer de nouvelles ouvertures, dont il profitait allègrement. La plus petite erreur d’appréciation ou d’inattention, et la mâchoire de Natchi était bien parti pour se faire déboîter et ses côtes était bonnes à se faire briser en morceaux.
Finalement la patience et la détermination de la saïyanne lui permirent de s’offrir l’ouverture dont elle avait besoin pour écraser son coude sur le nez du terranide. Il reçut dans la foulée un coup de pied qui le fît racler le sol sur quelques mètres. La super guerrière de niveau deux bondit aussitôt sur son adversaire dont le visage fût secoué par un coup de poing. Natchi lança dans la foulée un crochet qui ne pût malheureusement pas remplir son office, car aussitôt bloquer fermement par la paume du Conquérant.
La fille de Chichi voulut aussitôt dégager sa main, mais elle s’aperçut que la poigne de son adversaire était telle qu’elle ne pouvait même pas le bouger. Pire, la pression exercée par les doigts du terranide commençait à lui faire mal. Elle fixa son adversaire dont la moue de déception était réapparue.

— Petite, tu me fais perdre mon temps. Est-ce là toute la force dont tu disposes ? Dans ce cas cela va très mal se terminer pour toi.


***


À l’instar de ses cinq pires ennemis, le cyborg 21 était impressionné par les capacités du Conquérant. Ce dernier maîtrisait presque sans peine un super guerrier de niveaux deux. Un exploit qu’il se savait bien incapable de réaliser, du moins s’il se cantonnait à n’utiliser que sa propre force physique. En tout cas, ces guerriers terranides étaient tout à fait le genre de surhomme qu’il voulait pour le monde qu’il allait construire. Tout-puissant, efficace et sans pitié. Des qualités qu’il appréciait à leur juste valeur. Le scientifique à la peau noire se promit d’étudier leur anatomie ainsi que la radiation ayant provoqué leur mutation, cela lui sera sûrement utile. Mais, chaque chose en son temps. Pour l’instant, il devait se concentrer sur son objectif premier : l’élimination de la bande de Kakarotto.

— Eh bien messieurs, il semble que notre petit tour d’horizon soit presque arrivé à son terme, déclara le cyborg à la sombre carnation.

Les cinq guerriers s’échangèrent des regards troublés.

— Comment ça presque achevé ? Demanda Upa. Ne nous as-tu pas montré l’ensemble de tes complices ?

— Certes oui, mais il y a deux petites choses que je voudrais partager avec vous, afin que vous ayez un panorama complet de votre réelle situation.

Le grand écran troqua les scènes de combat sur Terre pour une image montrant de grands et robustes robots-chevaliers. Ils étaient chacun équipé d’un sombre blindage dont chaque partie était séparée de l’autre par une mince ligne verte lumineuse. Au niveau de leur tête, recouverte par un casque noir, les composants jouant le rôle des yeux étaient illuminés de la même couleur verte que les lignes séparant les parties de leur armure respective. Parfaitement alignés en rang et droit comme un "i", ces combattants robotiques semblaient parer pour partir guerroyer.

— Je vous présente mes Nelo Darkos, ma nouvelle génération d’automates de combat. Ils sont loin d’être aussi aboutis que je l’aurais voulu, du fait de mes retards précédemment cités, mais ils suffiront amplement pour l’éventuelle mission à laquelle je les destine.

— Je savais que tu ne comptais pas jouer franc jeu ! Fît Yamcha. Tu vas les envoyer prêter main-forte à tes complices, n’est-ce pas ?

— Loin s’en faut, ce que j’ai prévu est bien plus sournois. Du fait de l'indéniable caractère aléatoire des évènements lors d'une confrontation, l’affrontement entre vos amis et mes alliés à plusieurs issues possibles. Toutefois dans un souci pratique on va en garder que trois qui vont bien résumer la situation. Scénario A : Mes alliés gagnent. Si on est dans ce premier cas, ce sera le triste épilogue avec tous vos amis et vos familles qui seront massacrées juste sous vos yeux. À la violente souffrance morale suivra la longue, mais non moins brutale, souffrance physique que je me ferais un plaisir de vous infliger. Scénario B : les saïyans l’emportent, avec plus ou moins de casse. Si on est dans ce deuxième cas, vos amis auront triomphé, mais à peine auront-ils pansé leurs blessures que je leur enverrais mes Nelo Darko. Même s’ils sont loin d’être aussi forts qu’eux, mes joujoux sont tous équipés d’un dispositif d'onde anti-brutz et d’un générateur d’onde à haute fréquence, qui leur permettront de s’occuper de Piccolo et des saïyans. Quant à ta fille Krilin, une dose létale d’un cocktail maison, composé de puissants calmants, ou un gaz toxique devrait faire l’affaire si elle survivait. Et puis il y a le scénario C, mon préféré : les deux parties s'entretuent. Ainsi je n'aurais non seulement pas à me fatiguer à envoyer mes robots, mais je n'aurais pas à rémunéré mais collaborateurs, que je gratifierais tout de même d'une courte, bien qu'inutile, prière. Toutefois, étant donné que la probabilité du scénario C s'élève, à peu près, à une valeur dont le premier chiffre non nul se trouve au quatrième rang après la virgule sur cent, on ne va garder que les deux premières possibilités. Mais bon, que ce soit le scénario A ou B, le résultat sera le même : les membres de votre petite bande vont trépasser, et vous cinq, les rejoindrez, non sans souffrance.


Les cinq z-fighters tremblaient d’horreur et d’impuissance. Si cette crapule disait vrai, alors Kakarotto et les autres étaient en train de lutter pour rien. Tout juste auront-ils troqué une mort par une autre encore plus macabre.
Les mines déconfites de ses prisonniers fut pour le cyborg la plus belle des récompenses qu’il n’a jamais savourées depuis les treize dernières années. Et encore le meilleur restait à venir.

— Je vois que vous commencez à comprendre. Cependant, j’imagine qu’après le choc de cette première révélation vous allez vous dire que vos amis restés en arrière auront une dernière carte dans leurs manches pour… je ne sais pas… faire revenir les guerriers morts à la vie, par exemple ? Dans ce cas, passons au clou du spectacle !

Krilin et les autres furent soudains baigner de sueurs froides lorsque l’écran principal leur montra la boule à quatre étoiles poser sur un coussin rouge, trônant sur un petit piédestal. La Dragon Ball devait sans nul doute se trouver dans l’une des pièces de la base du cyborg. Malgré l'émoi qui le tenaillait, Chaozu remarqua en arrière-plan un drôle de liquide rose s’agiter au sein d’une cloche de verre surmontant une colonne métallique. Il eut à peine le temps de se demander ce que ça pouvait être que le rire cristallin du cyborg l’incita à porter son attention vers lui.

— Et oui mes chers ennemis, à cause de votre manie de disperser les boules de cristal à travers le monde, au lieu de les garder en lieu sûr, ce fût un jeu d’enfant pour moi de me procurer la boule à quatre étoile. Surtout après avoir développé la technologie permettant de détecter l’un de ces artefacts. Et maintenant, il ne vous sera plus possible de compléter le set de Dragon Ball. Plus de set complet, plus de dragon sacré. Plus de dragon sacré, plus de miracle. Plus de miracle, plus de résurrection possible. Plus de résurrection et mon succès est assuré. Échec et mat, victoire pour le numéro 21 !

— Cela veut dire qu’au moment où tu nous as attaqués nous n’avions plus eu la moindre chance de victoire, n’est-ce pas ? Demanda Tenshinhan dont le timbre de la voix trahissait une pointe de frustration.

— Évidemment. Comme le dit un célèbre adage « Ne jamais se lancer dans une guerre que l’on n'est pas sûr de gagner ». Et puis il faut dire que j’ai toujours aimé tricher pour m’assurer la victoire. Je n’ai nulle affection pour les combats longs, difficiles et surtout incertains.

L’écran montra de nouveau les dix combats, tandis que le cyborg aux locks s’assaillait sur son siège.

— Allons mes chers ennemis, si j’avais vraiment été un sans-cœur je ne vous aurais pas permis de profiter de ce dernier spectacle. Au moins pourrez-vous admirer les ultimes instants de vos amis. Nombre de personnes auraient donné cher pour avoir ce privilège. Peut-être même que si je suis de bonne humeur à l’issue de cette journée, je vous laisserais vivre assez longtemps pour que vous constatiez, de vos yeux impuissants, mon futur sacre. Ha, ha, ha, ha, ha, ha !
Dernière édition par broly97 le Mer Jan 10, 2018 13:30, édité 1 fois.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar Rebel O'Conner le Sam Oct 28, 2017 21:03

— Hum !… Deux choses l’une : soit votre médiocrité n’est pas aussi désespérante que ce que je croyais, soit c’est moi qui suis devenu navrant de prévisibilité.

l'un n'empèche pas l'autre
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Dim Oct 29, 2017 15:11

Rebel O'Conner a écrit:
— Hum !… Deux choses l’une : soit votre médiocrité n’est pas aussi désespérante que ce que je croyais, soit c’est moi qui suis devenu navrant de prévisibilité.

l'un n'empèche pas l'autre

C'est vrai, mais à ce moment là C-21 a été complètement pris au dépourvu, d'ou cette remarque :wink:
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar omurah le Dim Nov 12, 2017 21:50

Avant-dernier chapitre lu depuis un bail ^^
Reste le dernier !
Pour celui que j'ai lu, et relu pour le coup avant de me plonger dans la suite, deux excellents combats avec surtout deux excellents antagonistes, je ne saurai dire lequel des deux je préfère, peut-être L'écclésiaste que je prends beaucoup de plaisir à suivre, mais ça se joue à trois fois rien, avec Seth,
En fait, j'espère que parmi toute la brochette d'antagonistes charismatiques que tu nous as servis il y en aura au moins 1 (idéalement 2) qui n'aura pas une fin type : le héros se dépasse et bute le méchant, parce que bon ce serait un peu du gâchis s'ils avaient tous une fin comme ça, bien sûr je n'inclus pas C-21 car lui je n'ai aucun doute sur le fait que tu lui réserves une fin totalement customisée :mrgreen:

Edit : partie 5 lue, combats toujours bien sympas, et j'ai surtout beaucoup aimé la tirade de C-21 commençant par "Loin s'en faut" et se terminant par "souffrance" :mrgreen: ; et aussi le passage sur la prévisibilité de C-21 qui m'a fait sourire, j'aime de plus en plus ce perso et son côté pragmatique :)

Pour autant, je vois venir une alliance de la Z-team et de certains de leurs adversaires actuels, pour déglinguer C-21, mais après, tout est encore possible, même un bordel provoqué par les terriens prisonniers, ou tout un tas d'autres choses, c'est ça qu'est bien !
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Mar Nov 14, 2017 15:22

Déjà merci pour la review omurah ! :D

Pour celui que j'ai lu, et relu pour le coup avant de me plonger dans la suite, deux excellents combats avec surtout deux excellents antagonistes, je ne saurai dire lequel des deux je préfère, peut-être L'écclésiaste que je prends beaucoup de plaisir à suivre, mais ça se joue à trois fois rien, avec Seth


Sa fait plaisir que tu apprécie les deux antagonistes. Notamment Seth qui est sans te mentir le perso qui me donne le plus de mal à écrire pour le moment.

En fait, j'espère que parmi toute la brochette d'antagonistes charismatiques que tu nous as servis il y en aura au moins 1 (idéalement 2) qui n'aura pas une fin type : le héros se dépasse et bute le méchant, parce que bon ce serait un peu du gâchis s'ils avaient tous une fin comme ça, bien sûr je n'inclus pas C-21 car lui je n'ai aucun doute sur le fait que tu lui réserves une fin totalement customisée :mrgreen:


Concernant le déroulement du synopsis je penses que je vais te faire plaisir, ou au moins te surprendre concernant l'épilogue :mrgreen: .

lue, combats toujours bien sympas, et j'ai surtout beaucoup aimé la tirade de C-21 commençant par "Loin s'en faut" et se terminant par "souffrance" :mrgreen: ; et aussi le passage sur la prévisibilité de C-21 qui m'a fait sourire, j'aime de plus en plus ce perso et son côté pragmatique :)


Content que tu ai aimé les deux combats. Surtout le premier qui, bien qu'il fût compliqué à écrire fût l'un de ceux qui m'a le plus stimulé.

Je suis très satisfaits que ces parties t'aient fais au moins sourire. Depuis que je suis gosse, j'ai toujours aimé les antagonistes, pragmatique et qui assument ce qu'ils font et ce qu'ils sont,en se moquant quelquefois d'eux même avec une petite note d'humour noir lorsque'ils sont pris de court par la situation. Pour C-21 je me suis inspiré de plein de personnages de ce type comme le Commandant Blue, le Chevalier Noir (présent dans les histoires de Picsou écrits par Don Rosa) ou Aku (de Samouraï Jack)
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Ven Juil 27, 2018 17:52

Bonjour tout le monde.

Pour certaine raison, liés notamment à mon travail, je ne serais plus en mesure d efinir cette fic qui me demande du temps et de l'investissement.

Je tiens tout de même à remercier Tonay et Rebel, pour m'avoir donné la permission d'utiliser leurs personnage, et tous le sgens qui m'ont suivit, notamment omurah
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Re: Dragon Ball : Z-team war (Fic abandonnée)

Messagepar omurah le Ven Sep 07, 2018 20:28

Alors, autant pour Indestructible, je survivrai, je crois. C'était cool, et même plus que ça quand on commençait à parler de Kaioshins et tout. Autant pour Z-team War, je suis infinie tristesse :cry:

Y'a pas moyen d'avoir un résumé de ce que t'avais prévu pour la suite (et éventuellement la fin) ?
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