Dragon Ball : Z-team war (Fic abandonnée)

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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Dim Jan 15, 2017 18:47

Bonjours tout le monde, voilà le huitième chapitre de DB Zteam War !
Importante info à fair epasser, il y a de grandes chance pour que les autres chapitres soient du format 25-40 pages. Je sais que c'est pas super agréable pour certains, mais je ne pourrais pas faire autrement :? .
Comme d'hab je remercie Rebel (auteur de Paternité) et de Tonay (auteur de Survivant) pour leur aide sur ce chapitre :)

Bonne lecture !

Dragon Ball : Zteam War

Précédemment dans le chapitre suivant :
Tous réunis au sein de la maison des Briefs, les z-fighters réfléchisaient pour savoir comment retrouver Upa, Yamcha, Buu, Krilin, Chaozu et Tenshinhan, qui avaint mystérieusement dispar le jours d'avant, quand soudain, le cyborg numéro 21, qu'ils croyaient avoir tué, est apparu en hologramme au beau milieu de l'assemblée. Le cyborg les révèle que non seulement c'est lui qui a enlevé le quinté humains et le djinn, mais qu'il compte tué le reste de la bande afin de se venger des cinq humains qui ont fait échouer son plan, voilà douze ans. Contre toute attente, le dispositif permettant la génération de l'hologramme de C-21 est détruit et les z-fighters découvrent que l'auteur n'est nul autre que Krilin. Toutefois, grâce au flair saïyan de Gohan, les z-fighters découvrent rapidment qu'il ne s'agit pas de leur Krilin mais d'un double maléfique venant d'un univers alternatif qui s'est accoquiné avec C-21, le Leader du Syndicat. Aussitôt découvert, ce dernier parvînt grâce à une perfide stratégie à prendre en otage Mary, l'ex-cyborg 18. Ayant coupé l'herbe sous le pied aux z-fighters, le mauvais Krilin en profite pour dévoiler son piège à ses ennemis : Plus de 200 Kienzans sortent du sol et les encerclent. Et c'est sans aucune hésitation que le double maléfique de Krilin envoie les Kienzans vers les z-fighters.
Ces derniers parviendront-ils à s'en sortir ?



Chapitre 8 : Première escarmouche


Spoiler
"Je me nomme Krilin, maître incontesté de la Terre et chef du Syndicat, groupe que j'ai fondé avec mes quatre alliés de longue date : Upa, Yamcha, Chaozu et Tenshinhan. Dans ma longue route de conquête du monde j'ai rencontré bien des épreuves et surtout bien des gens".

"Il y a eu ceux qui ont voulu se servir de moi".

…Epuisé par une longue et dure journée d'entraînement, Krilin s'effondra sur le sol mais un coup de fouet claquant sur son dos lui rappela qu'un tel luxe lui était interdit.

-T'ai-je dis que c'était fini ?! Debout fainéant ! Cria durement un vieil homme barbu portant une carapace de Tortue violette, tout en jouant une nouvelle fois de son fouet qui frappa le dos de son jeune disciple...


…À l'instar d'Upa, Yamcha, Tenshinhan et Chaozu, Krilin s'était prosterné devant le fils de Katats, l'usurpateur au titre de Dieu. Le petit chauve mit en évidence la tête d'un guerrier aux cheveux sombre et hirsutes, dont le sang dégoulinait à l'endroit où le cou du combattant avait été arraché du reste de son corps. En utilisant ses pouvoirs psychiques, le vieux namek fît léviter le scalp de Son Goku, avant de l'aviser avec satisfaction.

-Parfait, vous avez mérité mon enseignement. Vous serez mes parfaits soldats pour instaurer mon nouvel ordre à cette planète…


… Grâce à une technique qu'il a développée il y a plusieurs siècle de cela, le fils de Katats a pût "desceller" sa jeunesse, ramenant du même coup sa vigueur et sa puissance à leur paroxysme. Malgré tout, il éprouvait des difficultés à tenir tête à Krilin et à sa bande dont les puissances ont considérablement augmenté il y a peu.

Le namek envoya valser Tenshinhan et Upa, avant de faire de même avec Yamcha et Chaozu d'un kiaï. Passablement énervé, le dieu autoproclamé darda le groupe félon d'un air courroucé.

-Sales vermines ! Vous osez mordre la main qui vous a nourris depuis tant d'année ! Vous allez apprendre bien assez tôt qu'il aurait mieux valu que vous restiez mes laquais. Vous allez apprendre qui est le maître !

Le namek sans nom fût brusquement emporté par Krilin qui en profita pour lui enfoncer son poing sur la figure.

-Toi, le maître ?! Non, ça c'était avant ! Avant Cold, avant son commando d'élite, avant Coola !

Le duo finit brutalement sa course sur un promontoire rocheux. Krilin en profita pour enfoncer davantage l'usurpateur au titre de Dieu par une série de coups de poing au visage.

-Plus jamais tu ne me donneras d'ordre le vieux ! Je m'en assurerais…



"Il y a ceux qui ont tenté de me stopper ".

… Pressé par ses gardes, le dictateur de la Terre rassemblait tous ses dossiers, avant que les portes de son bureau ne volent en éclat. À peine entré dans le bureau du chef d'état que Krilin désintégra les gardes qui n'avaient même pas eu le temps de saisir leur arme. Le chien-dictateur frémit lorsque le petit chauve le fixa avec un sourire prédateur.

-Ce monde appartient maintenant au Syndicat, vieillard ! Déclara Krilin avant de vaporiser le despote…


…Une foule silencieuse et terrorisée fixait un grand bûché supportant trois pilonnes de bois sur chacun desquels était attaché une personne. Une femme aux cheveux roux, une fillette à la chevelure noire et aux yeux bleus qui ressemblait beaucoup à la femme, et enfin un homme moustachu, coiffé d'une afro, qui était doté d'une musculature prononcée. Les corps totalement nus du trio mettaient clairement en évidence de nombreux bleus et autres blessures, sans parler de leur visage boursoufflé et ensanglanté. Cruels vestiges d'un terrible passage à tabacs.

Lévitant au-dessus du bûcher, Krilin, accompagné d'un Yamcha amusé, avisa la foule d'un air dur et s'assura qu'elle avait bien vu les trois malheureux avant de prendre la parole.

-J'imagines que certains d'entre vous comptaient sur ce prétendu "héro". Que c'était vain. Que c'était pathétique. Non seulement ses actes insensés vous ont apporté nombre de souffrances inutiles, mais nous avons facilement retrouvé son réseau et ses complices avant de les éliminer. Il ne reste plus que lui, mais plus pour très longtemps. Vas-y !

-Avec plaisir, acquiesça Yamcha hilare tout envoyant un rayon d'énergie juste assez puissant pour enflammer le bûcher.

Les flammes eurent tôt fais d'atteindre les membres de la famille qui poussèrent des râles de désespoir et d'extrême souffrance. Krilin attendit que les cris des victimes et l'horreur atteignent leur pleine intensité avant de reprendre.

-Je vous l'avais dit avant et je le répète : C'est maintenant le Syndicat qui contrôle ce monde. Soit vous faite avec et tout se passera bien, soit vous ne vous conformez pas à cette règle et nous serons obligé de prendre les mesures qui s'imposent.

Pour que le message soit encore plus clair, le Leader du Syndicat indiqua, d'un mouvement de la tête, les cadavres fumants du trio qui rejetaient une odeur de brûlé nauséabonde…


"Il y a bien sûr eu ceux qui ont essayé de me faire concurrence".

…Hoquetant après avoir raclé le sol sur plusieurs centaines de mètres, un Krilin blessé avisa son adversaire qui le plaquait à terre en lui tenant fermement le cou. Il s'agissait d'un saïyan coiffé de cheveux doré et munis de yeux couleurs émeraude. Krilin ne pouvait que constater que, contrairement aux trois minables qui avaient tenté d'attaquer la Terre il y a longtemps, ce saïyan-là était pourvu d'une force extraordinaire. Au point même de le surpasser, malgré ses années d'entraînements.
Même si il s'était aussi beaucoup donné lors de son duel, Ryack accusait moins le coup que le chef du Syndicat. Tout en se préparant à donner un coup de poing, le stratège saïyan tira un rictus féroce.

-Ouais, il y a pas à dire, t'es plutôt fort le nabot. Je comprends mieux comment tu as pu buter le reste de la famille de Freezer. En temps normal je te féliciterai mais y a deux problèmes qui se posent. Primo, c'était à moi de les buter, et moi seul. Deuzio, j'aime vraiment pas ta sale gueule de nain. Alors je vais me rendre service et vous éclater, tes petits copains et toi. Ensuite j'irai faire mumuse avec les terriennes. J'ai une armée à faire naître, moi. Alors fais-moi plaisir et crève, et en vitesse !...


… Enhardis par l'avantage du nombre et certains de leur victoire prochaine, une horde de guerriers namek accordèrent des sourires sanguinaires aux membres du Syndicat qui s'étaient regroupés. Encerclés, ces derniers calculaient leur champ de possibilité. Finalement deux des guerriers nameks, laissèrent place à un autre de leur congénère.
Coiffé d'un turban blanc allant bien avec sa cape de même couleur et vêtu d'une tenue violette, ce dernier toisa les membres du Syndicat. Krilin et ses partenaires purent deviner à son regard une cruauté qui égalisait, voire dépassait, la leur et celle des autres nameks, ce qui n'était pas un mince exploit.

- Enfin, ceux qui sont responsables de la mort de mon père vont payer ! Une fois que j'aurais tué chacun d'entre vous, Moi, Shinobue, Saïchoro du futur Empire Namek, sera l'être le plus puissant jamais vu dans cet Univers !...


"Cependant, toutes mes batailles ne se sont pas conclues que sur des victoires. Loin de là. Il m'est arrivé de devoir m'incliner".

...Blessés et prisonniers chacun dans une bulle magique, Krilin, Chaozu, Upa, Tenshinhan et Yamcha avisèrent avec haine la Kaïoshin de l'Ouest. La déesse fixait avec un sourire avide une boule de cristal montrant une drôle de créature rose de petite taille aux allures de préadolescent avec une crête sur son crâne. Elle était en train de tuer des habitants d'une planète inconnue.

-Parfait ! Comme prévu cet idiot de Babidi a pu libérer le monstre de son père. Bien assez tôt j'aurais en mon pouvoir un être pouvant tuer quatre kaïoshins.

La divinité corrompue se tourna vers les membres du Syndicat qui eurent le déplaisir de supporter son air hautain.

-Et vous, êtres inférieurs, vous allez m'y aider que vous le vouliez ou non…


"Et il m'est arrivé de devoir faire des compromis".

… Les membres du Syndicat, Upa le premier, étaient sur les dents, et c'était peu dire. La jeune femme qu'était Maïa leur avaient fait la mauvaise surprise d'amener avec elle C-21, leur plus mortel ennemi, afin d'entamer des négociations forcées.
La situation des plus pesantes menaçait d'éclater à tout moment et si Maïa n'était pas un de leurs membres les plus puissant et utiles, cela aurait fait longtemps que Krilin et sa bande ce seraient jeter sur l'homme bionique. Les risques de détruire la Capsule Corporation, leur servant de QG, et de ravager la zone Ouest, qui était leur principale source de revenue, au cours d'un éventuel combat contre la fille d'Upa et le scientifique maléfique pesait aussi sur la balance.

La moue de dégout que le cyborg numéro 21 affichait, indiquait qu'il était aussi enthousiaste que les membres du Syndicat pour entamer les négociations. Toutefois le regard froid et ferme de la sœur de Cole lui indiqua clairement qu'il avait tout intérêt à y mettre du sien s'il voulait sortir en un seul morceau. Comprenant qu'il n'avait pas le choix, le scientifique maléfique soupira, avant de parler :

-Ecoutez, cette guerre entre nous ne peut plus durer, annonça posément le cyborg à la peau noire. Certes nous avons chacun des moyens pour nous détruire, mais à quel prix ? Personne ne ressortira gagnant d'un affrontement entre nos deux camps. Au contraire si nous unissons nos forces, les bénéfices sur le long terme seront énormes. Qu'en dites-vous ?...



"Mais en fin de compte je suis toujours resté au sommet car j'ai prouvé à mes alliés et mes adversaires que je trouve toujours la force de survivre et de déjouer tout ce qui me barre la route. Aujourd'hui encore cette force sera testée, dans ce monde si différent et pourtant si semblable au mien. Dans ce monde où nombre de mes ennemis sont encore en vie et défendent les plus faibles contre les lois fondamentales de la nature. Pathétique ! Ils apprendront à leurs dépens que les fort ne peuvent survivre qu'en piétinant les faibles. Moi, Krilin, Leader du Syndicat, le leur apprendrai."



Les sens constamment en alerte et des réflexes surhumains, dues à sa transformation. Voilà ce qui permettait à Séléa de rester en vie. Depuis une trentaine de secondes déjà, la fille de Nappa devait effectuer de multiple esquives et autres cabrioles afin de ne pas se faire découper vive par la bonne dizaine de Kienzans qui allaient et venaient constamment vers elle. Que ce soit seul, par pair ou même à trois en même temps, les disques du Krilin maléfiques se relayaient à un rythme de tous les diables afin d'atteindre leur cible dont la vie ne tenait qu'à un fil. Un fil qui menaçait d'être tranché à tout moment.
Entre deux esquives, Séléa observa du coin de l'œil comment son père et ses amis se débrouillaient. Sans trop de surprise elle estimait que la situation était mauvaise. Très mauvaise. Tous les combattants de la z-team étaient dans la même galère et rivalisaient en acrobatie et en manœuvres aériennes pour éviter une fin sanglante. Et bien sûr, ils devaient le faire sans se gêner mutuellement. Ce qui était loin d'être facile.
En tournant son regard la fille de Loua vît que les téléporteurs de la bande n'avaient toujours pas utilisé le Déplacement Instantané. Cela ne la surprenait guère. Outre l'effort de réfléchir à toute vitesse au moyen de se sortir de ce sale drap, la super saïyanne mobilisait elle-même l'ensemble de ses capacités cognitives pour suivre les mouvements des disques tranchants. Alors quant à trouver le temps de se concentrer pour ressentir une aura particulière puis de mobiliser son ki pour se déplacer instantanément, elle était sûre et certaine qu'en ce moment c'était mission impossible.
Et pourtant, il fallait trouver une solution pour sortir de cet épineux problème, car nul doute qu'à terme les choses allaient mal finir.

C'était aussi l'avis du générateur desdits Kienzans, Krilin, le Leader du Syndicat. Ce dernier observait avec un plaisir malsain ses ennemis bouger de tous les côtés dans l'espoir de se soustraire à une mort prématurée. Des efforts que le Leader du Syndicat estimait vain, et il avait tout fait pour que ça soit le cas avec ce piège dont il n'était pas peu fier.
Lors de la discussion entre C-21 et les saïyens, il avait placé des boules d'énergies concentrées dans le jardin des Briefs et lorsqu'il s'était lui-même montré à ses ennemis, il avait identifié leur ki à chacun afin d'attribuer leur cible à ses Kienzans à tête chercheuses. Ces derniers étant attirés par la signature énergétique d'un combattant en particulier. Un piège vicieux et efficace qui ne nécessitait qu'une petite dépense en énergie. À l'origine il s'agissait d'une des nombreuses bottes secrètes que Krilin avait gardées en réserve en cas de trahison de ses alliés du Syndicat. En effet, pour assurer le meilleur il fallait toujours prévoir le pire. Cet adage s'était durablement enraciné dans l'esprit du petit chauve au fur et à mesure qu'il a tué ses rivaux et autres "mentors" un peu trop prétentieux et sûrs de leur force.
Profitant de cette fierté mal placée, le Syndicat leur avait fourni le pire : la mort.
En étant plus malin que tout le monde, Krilin, avait quant à lui récolté le meilleur : Il était le maître incontesté du monde et il avait le droit de vie ou de mort sur tous ses habitants.
Un pouvoir qui dans peu de temps fera bien pâle figure par rapport à ce qu'il va obtenir aujourd'hui. Le moyen de voyager à travers les univers. Une fois qu'il sera en sa possession il pourra étendre l'influence de son Syndicat à travers un nombre incalculable de Terre. Une opportunité qu'il voulait saisir sans attendre. Au diable les autres et le stupide plan de vengeance du C-21 de ce monde ! Il allait régler lui-même le problème ici et maintenant. Plus tôt les saïyens et le Shinobue de ce monde mourront, plus vite C-21 sera contraint de lui donner ce qu'il lui a promis. Si le cyborg le doublait néanmoins, il prendra les dispositions qui s'imposent.

Le Leader du Syndicat jeta un œil du côté des spectateurs à l'écart. Il y reconnaissait pas mal de tête, notamment cette vieille canaille de maître des Tortues, son premier vrai instructeur. Celui qui lui a inculqué la "Voie de la force". Un homme que Krilin aurait sans doute tué en remerciement pour son enseignement si "subtile". Il avait toujours trouvé dommage que Son Goku et Son Gohan l'aient devancé à l'époque.
Il remarqua bien sûr la Bulma de ce monde ci. Contrairement à la sienne, il semble qu'elle n'ait pas effectué de recherche sur le sang saïyan afin de se rajeunir. Pourtant ce n'était pas la matière première qui manquait ici. Pas sûr que Yamcha aurait beaucoup apprécié cette version "mûre" plutôt que la version "jeunette" qu'il a sous la main chez lui, malgré le fait qu'il argue à qui veut bien l'entendre que "seule la technique compte".
Une chose surprit tout de même le Leader du Syndicat : deux enfants qui semblaient être des versions juvéniles de Cole et de Maïa. Même cheveux, mêmes yeux, même carnations et mêmes visages que lorsque ces derniers avaient été enfants. Bizarre. Il pouvait concevoir qu'Upa et Suno puissent être en couple dans un autre univers, mais qu'ils aient exactement les mêmes enfants à un intervalle de temps si différent, s'en était carrément incroyable.
Entre ça et le fait que Shinobue, les saïyens et les membres du Syndicat, si impitoyables dans son monde, semblaient défendre les plus faibles, ce monde était pour lui tellement grotesque et incohérent qu'il avait le plus grand mal à imaginer la succession d'évènements ayant conduit à son état actuel.

Le Leader du Syndicat sortit de son léger moment de flottement lorsqu'il sentit un début de mouvement à proximité. D'instinct, il leva la paume de sa main, interceptant au passage le coup de poing de Mary.
Tout en retenant le poing de sa captive, Krilin lui accorda un sourire amusé.

- Aussi opportuniste que la cyborg 18 de mon univers et tout aussi jolie je dois dire. À l'époque je n'avais malheureusement pas encore eu la force nécessaire pour faire de cette salope meurtrière mon jouet et j'ai dû, à regret, laisser Tenshinhan la buter. Mais pour toi ce sera une tout autre histoire.

Le rictus de Krilin se changea en expression de désir féroce qui fît trembler Mary. Le doute n'était même pas permis sur ce que cet homme lui ferait s'il arrivait à ses fins. Il fallait à tout prix qu'elle se tire de ce mauvais pas ! Elle ne voulait pas subir cette horreur. Encore moins de la part de quelqu'un possédant le même visage que son mari.
Mary utilisa sa deuxième main pour lancer une vague déferlante sur la tête du Leader du Syndicat. Lorsque l'attaque se dissipa, la panique de la cyborg redoubla lorsqu'elle constata que son agresseur n'avait pas reçu le moindre dégât. Pire ! Son sourire s'était mué en une expression de pure malveillance.

-Ha, ha, ha ! Comme prévu tu ne vas pas te laisser faire bien tranquillement. Tant mieux, ça ne sera que plus amusant.

D'une pression de la main, le Leader du Syndicat broya le poing de Mary qui hurla de douleur. Un cri de souffrance et d'horreur qui provoqua l'émoi chez les non-combattants et davantage de colère chez les z-fighters qui, trop occupés à éviter les Kienzans, n'avaient pas la possibilité de faire payer au Leader du Syndicat.
Marron en particulier bouillonnait de rage. Si seulement ses maudits disques lui laissaient une seconde de répit, elle aurait alors la possibilité de pulvériser cet imposteur qui souillait l'image de son père et qui était en train de blesser sa mère.

-Chié !! Jura la blonde tout en esquivant deux disques d'un saut vrillé…

Haletant comme elle le pouvait, Mary maintenait son avant-bras afin de mieux supporter la terrible douleur venant de sa main sanguinolente, déformée et tremblante. Elle trouva néanmoins la force de fixer le Leader du Syndicat avec dégout.

-S… Salopard. Tu ne vaux l'homme qu… qu'est Krilin.

-Évidemment, puisque je vaux cent fois l'homme qu'est cette larve, répliqua le Leader du Syndicat hilare. Maintenant tiens-toi tranquille et admire plutôt la fin prochaine de tes amis. Je ne voudrais pas que tu manques ce spec…

Soudainement prévenu par ses sens, Krilin s'interrompit avant de se tourner pour attraper le poignet de Bra. La guerrière aux cheveux violets avait tenté de le frapper avec son poing. Le combattant maléfique toisa la saïyanne du coin de l'œil avec mépris.

-Pff ! Et tu croyais vraiment que cette pitoyable attaque surprise allait marcher, demi-portion ?

La fille de Végéta répondit par un sourire féroce.

-Celle-ci ? Non pas vraiment. Mais celle-là, peut-être.

"Maintenant !" Prévint Maïa par télépathie.

Krilin fût surpris lorsque Bra pencha sa tête sur le côté, laissant passer deux couteaux de pure énergie. Deux armes lancées par Cole qui avait sauté peu après son amie afin que le Leader du Syndicat ne puisse le voir arriver, à cause de Bra qui avait éclipsé sa vision. D'un mouvement réflexe, Krilin esquiva les deux armes à jet en balançant sa tête sur le côté.

-Bien tenté les gosses, mais…

-Heat Phalanx ! Annonça Pan, en super saïyanne, qui venait de se téléporter à côté du chauve.

Avec une force extraordinaire, la fille de Videl lança le poing imbibé d'énergie orange percuté la main serrant la gorge de Mary. Par reflexe, le Leader du Syndicat lâcha sa captive, donnant ainsi l'occasion à la super guerrière de récupérer la cyborg, à moitié groggy, dans les airs.
Ulcéré de s'être faits avoir de la sorte, le chauve jeta un regard courroucé vers Pan qu'il reporta vers Bra dont le poing était toujours solidement tenu par la main du guerrier maléfique. Malgré l'expression féroce de l'autre Krilin, Bra soutint son regard et se paya même le luxe de lui accorder un sourire goguenard.

-Finalement t'est pas si malin que ça, tête d'œuf.

-Sale petite chieuse arrogante !

Alors qu'il était sur le point de frapper la fille de Bulma, le Leader du Syndicat fût rejeté en arrière par une puissante poussée psychique, lâchant du même coup le poing de Bra qui en profita pour se le masser.

Krilin arrêta d'un coup sa reculade forcée et avisa l'auteur, ou plutôt l'autrice, de ce énième mauvais coup. Cette dernière le fixait avec sang-froid, la paume de la main toujours tendue.

-Maïa ! Persifla le Leader du Syndicat. Ici aussi tu maîtrises l'Essence. Tss ! Il semble que d'un univers à l'autre tu n'arrêteras pas de m'emmerder avec tes conner…OUTCH !

Le Leader du Syndicat fût encore une fois interrompu par un coup de poing détonant imbibé d'une aura bleue marine qui l'envoya s'écraser sur le jardin de la propriété, au grand bonheur des spectateurs qui en poussèrent des cris de joie.

Fort de sa transformation en super saïyan, qu'il avait activés tout en se téléportant près de l'autre Krilin, Koran désactiva son Shinen.

-T'parles trop, tête à claques, remarqua le guerrier à la queue dorée avant de se rendre vers ses amis d'un déplacement en hyper vitesse.

Juste au moment où le fils de Darack a rejoint ses camarades que Pan avait déjà confié Mary aux non-combattants puis était de nouveau revenue à niveau du groupe, le tout par téléportation.
Soulagée que la stratégie mise en place ait été un succès, Maïa profita de la brève accalmie pour prendre connaissance de la situation. Toute aide venant de leurs aînés était carrément exclue. Ils avaient bien trop à faire avec le piège de Kienzan du mauvais Krilin. La fuite était tout aussi inenvisageable. D'un, les cinq enfants, les saïyens en premiers, n'étaient pas des lâches et, de deux, leur ennemi risquerait de s'en prendre à leur familles et amis. Ne restait plus que l'attaque frontale.

-Bon, Bra et Koran, vous prendrez l'initiative de l'attaque. Cole tu les épauleras. Pan, toi et moi on va les couvrir. Go !

-Ouais ! Crièrent les quatre autres avant de suivre la fille d'Upa en direction de l'autre Krilin.


Bien plus blessé dans son orgueil que physiquement, le chef du Syndicat se remit assez vite de sa récente déconvenue et commença même à se relever.
Trop enthousiaste à l'idée de tuer ses ennemis et de passer un "bon moment" avec le cyborg 18, il ne s'était pas assez concentré sur la surveillance des autres. D'habitude, il n'était pas aussi négligent lors d'un combat. Il se serait tué lui-même si l'idée n'était pas si stupide et saugrenue. Non, il avait mieux à faire. Notamment donner une bonne correction à ces sales mioches qui ont osé lui couper son plaisir. Coup de chance, lesdits mioches venaient d'eux-mêmes, et se postaient même en face de lui. Cela fît bien rire Krilin, surtout lorsque l'ensemble du quintet s'était mis en garde.
Par prudence, le Leader du Syndicat jeta un rapide coup d'œil vers les aînés de la z-team qui semblaient avoir toujours autant de difficultés pour éviter les Kienzans. Nul doute qu'ils se feront avoir tôt ou tard. Parfait ! Cela lui laissait le champ libre pour s'occuper des petits.

-Hé, hé, hé ! Je dois le reconnaitre vous êtes des gosses plein de ressources. Mais ne rêvez pas, il n'y aura plus de miracle maintenant que vous avez mon attention pleine et entière. Préparez-vous à recevoir une belle raclée.

-Ah ouais ? Commença Bra alors que ses cheveux se relevaient tout en prenant une teinte dorée. Et bien moi…

D'un déplacement en hypervitesse, la fille de Végéta apparut à côté du Leader du Syndicat qui intercepta une nouvelle fois le poing de la super guerrière, cette fois avec la paume de sa main.

-… Je te garantis que l'on va fermer ton clapet en deux temps trois mouvements.

Cette remarque valut à Bra un sourire prédateur de son opposant.

-Toi, tu as le don de faire chier le monde. Très bien ! Ce sera donc toi la première à douiller.

Bra ne tint pas compte de la menace et lança un coup de pied fouetté en direction de la tête du Leader du Syndicat qui l'esquiva d'un mouvement de la tête. La super saïyanne enchaîna avec une vague d'énergie qui, faute d'avoir touché sa cible, l'obligea à se décaler tout en lâchant sa main. Entièrement libre de ses mouvements, Bra bondit immédiatement vers son adversaire qui disparut à l'instant en hyper vitesse, avant de réapparaître tout aussi vite pour livrer un coup de coude sur la joue de la saïyanne. Cette dernière ayant suivi les mouvements de son opposant avec un temps de retard.
Krilin profita que son ennemie soit à terre pour charger son énergie au niveau de la paume de sa main, qui laissa s'échapper trois boules d'énergie. Trois projectiles destinés à Bra.
Ayant envoyé ses kikohas peu après son coup de coude, le combattant d'outre-univers était sûr qu'ils toucheraient la saïyanne. Au pire, il s'attendait à ce qu'elle soit obligée de les esquiver, lui procurant l'occasion de la prendre à revers. Il n'avait par contre pas anticipé la venue de Maïa qui se posta entre son amie et les kikohas, qu'elle stoppa grâce à ses capacités psychiques. Les boules d'énergies en son pouvoir, la fille d'Upa effectua deux brefs efforts mentaux. L'un pour scinder les kikohas en plusieurs petites billes énergétiques. L'autre pour les renvoyer aussitôt à l'envoyeur.

Loin de se laisser prendre au dépourvu pour si peu, le Leader du Syndicat effectua plusieurs frappes rapides pour éclater les projectiles lorsqu'ils parvinrent successivement à sa hauteur. Temporairement occupé par cette tâche, Krilin prit quelques huitièmes de secondes pour repérer la présence de Koran juste au-dessus de sa tête, une aura dorée palpitante autour de son corps et une autre bleue entourant son poing droit paré à accomplir son œuvre de destruction.

-Shinen !

D'un réflexe salvateur, le chauve plaça sa main en opposition du poing du saïyan. Une opposition qui ne fût pas sans conséquence pour la pelouse de la propriété des Briefs. Celle-ci gagnant un cratère d'un demi-mètre de profondeur pour 3 de diamètre, lorsque l'excédent de force dégagée par les deux combattants engendra une onde de choc.
De par sa grande puissance physique Krilin avait très bien résisté à la tentative de Koran. Il allait même repousser le super saïyan si ses sens ne l'avaient pas avertie d'un nouveau danger vers l'avant : une série de flèches jaunes de pure énergie. Ces dernières ayant été préalablement lancées par le fils d'Upa qui tenait un arc venant à peine de se détendre. Sollicitant de nouveau ses réflexes surhumains, le Leader du Syndicat pencha son buste en arrière afin d'éviter les projectiles énergétiques qui lui passèrent juste au ras du torse. Le dos parallèle au sol, Krilin constata que Koran avait replié son bras droit et qu'au bout de ses deux doigts, l'index et le majeur, clignotait une petite lueur bleutée. Une lueur annonciatrice d'une attaque imminente.

-Lamina Gust ! Hurla le saïyan tout en effectuant un arc de cercle avec son bras.

La vague tranchante qui suivit convainquit d'emblée Krilin qu'esquive était synonyme de salut. D'une impulsion ultra-rapide, le guerrier chauve évita l'attaque énergétique, qui laissa une vaste tranchée sur le jardin. Celle-ci n'étant décidément plus à ça prêt. A peine avait-il assuré ses appuis que le Leader du Syndicat relâcha une vague d'énergie en direction du jeune super saïyan qui se préparait déjà à encaisser l'attaque. Cette peine lui fût cependant épargnée par Pan qui s'était entretemps postée devant lui, les deux mains au niveau du front et les paumes superposées tournées vers l'avant.

-Masenko ! Annonça la super saïyanne tout en lâchant une vague d'énergie jaune qui vînt percuter celle du combattant maléfique.

Une poignée de secondes durant, les deux vagues se pressèrent entre elles, avant que celle généré par le combattant maléfique ne commence à gagner progressivement du terrain. Cela n'échappa pas à Koran qui plaça sa main gauche sur son avant-bras droit, avant de tendre la main homonyme vers l'avant.

-Hikeï !

La vague déferlante bleue pris une teinte blanche au moment où elle s'écrasa sur l'attaque de Krilin, rééquilibrant le duel. Avançant et reculant dans un sens puis dans un autre à mesure que la puissance dégagée par les trois combattants augmentait, Le point d'intersection entre les trois techniques grossit, jusqu'à l'inéluctable point de rupture. L'explosion qui suivit repoussa Pan et Koran au loin.
Au prix d'un effort assez conséquent, les deux amis parvinrent à se stabiliser dans les airs. Ils en profitèrent pour essayer de relocaliser le mauvais Krilin à travers la fumée résultant de l'explosion. L'objet de leur recherche surgit alors de la purée de pois, le poing paré à frapper Pan. Le Leader du Syndicat leva soudain son autre avant-bras interceptant le pied de Bra qui avait tenté de l'attaquer à revers. L'intervention de la fille de Végéta donna la demi-seconde de répit nécessaire pour que Koran et Pan se reprennent avant de bondir vers leur ennemi commun, qui venait d'entamer une nouvelle bataille contre leur amie.

Désormais aux prises avec trois supers saïyens, Krilin dût forcer un peu plus son talent pour ne pas se faire déborder. La pugnacité des trois enfants étant un atout aussi conséquent que leur surnombre. Loin d'être une tâche aisée à réaliser, le Leader du Syndicat devait s'adapter au rythme imposé par ses adversaires qui l'attaquaient sans relâche avec leurs techniques hétéroclites qui auraient fait défaillir plus d'un bon combattant. Toutefois, Krilin n'était pas qu'un bon combattant, mais un homme aguerris à l'art du combat. En conséquence, il parvint assez vite à saisir la fréquence des assauts des jeunes guerriers et donc à prévoir l'ordre dans lequel ils les lançaient. Se créant une occasion pour préparer puis dégager un rapide kiaï à travers l'ensemble de son corps qui repoussa au loin le trio aux cheveux dorés.

Bien que son kiaï ait permis au Leader du Syndicat d'éloigner les trois supers guerriers, cela l'avait forcé à adopter une posture qui dévoilait bon nombre d'ouvertures, même durant un court instant. Ce fût cet instant que le fils d'Upa avait guetté avant de bondir vers son ennemi, créant au passage un arem, une lance, qu'il projeta en direction du torse de son ennemi lorsqu'il était arrivé à sa portée. Toutefois, au lieu de toucher le pectoral du combattant maléfique, la pointe de l'arme percuta un bouclier d'énergie jaune translucide. Une protection préparée par le Leader du Syndicat qui avait anticipé une nouvelle tentative.
L'homologue maléfique du père de Marron accorda une expression perfide à un Cole inquiet avant de dissiper son bouclier tout en lançant son poing. Une attaque qui fût déviée vers le haut quand le pied de Maïa percuta le bas de l'avant-bras de Krilin.
La jeune fille tendit de suite sa main grande ouverte vers le Leader du Syndicat qui eut le même reflexe. Poussée psychique et kiaï s'entrechoquèrent, expulsant les trois acteurs plusieurs mètres en arrière. Si le Krilin maléfique put se poser sans trop de mal, Cole et Maïa eurent bien plus de difficulté à encaisser le choc et étaient sur le point de s'écraser sur la surface du jardin. Une intervention salvatrice de Bra-qui attrapa Cole au vol, et de Pan-qui intercepta Maïa à la volée, évitèrent au frère et à la sœur un douloureux atterrissage.

-M… Merci Bra, fît Cole tout en se remettant de la phase de combat.

-Pas de quoi, répondit la super saïyanne qui ne cacha pas son regard désapprobateur à son ami. Mais la prochaine fois ne joue pas aux héros et assure-toi que l'un d'entre nous puisse te couvrir. Si ta sœur n'avait pas été là, tu aurais passé un sale quart d'heure.

Encaissant la critique de la saïyanne, Cole ne se démonta pas et la défia du regard.

-Je sais que je suis loin d'être à votre niveau, mais il y avait une ouverture et je devais la saisir. T'aurais fait quoi à ma place ?

-Pff, crétin va ! Si tu veux te faire tuer, libre à toi ! fît Bra tout en détournant la tête vers le Leader du Syndicat afin de cacher ses joues rosissant.

Cole était certes loin de pouvoir rivaliser avec les super saïyens dans un corps à corps, mais il était tout aussi volontaire qu'eux et faisait preuve en plein combat d'une acuité qu'on ne lui soupçonnerait pas en temps normal. Des qualités que Bra appréciait à leurs justes valeurs et qui compensaient à ses yeux son caractère un peu nonchalant qui avait tendance à l'énerver.
La fille de Bulma balaya rapidement ses états d'âme inutiles pour porter son attention vers le Leader du Syndicat qui s'approchait tranquillement vers eux. Malgré leurs attaques acharnées, ce dernier ne semblait pas avoir accusé le coup et aucune goutte de sueur ne coulait de ses tempes. Pourtant la Bande des Cinq n'y était pas allée de mains-mortes. Bra eut alors la certitude que ce Krilin maléfique était bien plus fort que le leur et surtout qu'eux tous réunis. Pire, elle avait le terrible pressentiment qu'il n'avait fait que s'amuser avec eux. Le sourire goguenard qu'il leur accorda renforça cette impression.

-Pas mal les enfants. Pas mal du tout ! Reconnu Krilin tout en applaudissant. Vous êtes plutôt bons. Vous allez me donner quelques difficultés.

Le discours du combattant maléfique fît grincer les dents de Koran:

-Quel connard ! J'suis sûr qu'il n'est pas à fond, chuchota le super saïyan juste assez fort pour que ce soit seulement ses amis qui puissent l'entendre.

-C'est clair qu'il nous sous-estime, confirma Pan. Mais c'est p'têt un bon truc.

Le fils de Darack se tourna vers la fille de Gohan, l'air agacé :

-Qu'est-ce que tu racontes là ?! Ça t'énerve pas de savoir que ce gros con se moque de nous ?

-C'est sûr que c'est chiant, mais s'il continue à s'amuser, nous pourrons tenir le temps que les grands trouvent une solution pour se sortirent de son piège.

Le reste du groupe médita la remarque de Pan. Si le méchant Krilin continuait à garder ce rythme ils pourraient en effet continuer à lui tenir tête, le temps que leurs aînés se défassent du piège à Kienzans. Peut-être même pourraient-ils s'offrir des ouvertures pour le blesser avec un peu de chance.

-Ouais, t'as pas tort, admit Koran tout en avisant sa famille et ses amis en train de se démener pour sauver leur vie…


Malgré ses efforts constants, le fils de Radditz sentait que le piège infernal de l'autre Krilin se refermait sur lui, au fur et à mesure que la déconcentration, l'agacement et l'impatience pointaient le bout de leur nez. Par trois fois déjà il s'était laissé surprendre par un ou plusieurs disques d'énergies qui lui avaient asséné quelques coupures. Des blessures légères qui constituaient cependant des avertissements à ce qui l'attendrait dans les minutes à venir. Car non, le fils de Radditz ne se faisait pas d'illusion sur son sort si les choses restaient en l'état et encore moins sur les chances qu'un quelconque miracle ne se réalise.
Après une rapide esquive vers le haut, Junior envoya son plus puissant kiaï vers la surface plane du Kienzan dans une tentative désespérée pour se donner plus d'espace. Le fils de Radditz eut alors la surprise de voir le plat du disque énergétique se creuser avant d'éclater. Cet évènement inattendu troubla tellement le fils de Radditz qu'il faillit ne pas remarquer un autre disque converger vers lui. Vif comme l'éclair, Junior évita l'attaque tranchante en se plaquant face contre terre, avant de rouler sur le côté pour laisser passer un autre Kienzan qui traça un petit sillon sur la pelouse des Briefs. D'une impulsion, le saïyan se remit sur ses deux pieds avant de se remettre à bouger pour esquiver les autres disques énergétiques.
Galvanisé par sa découverte, le super saïyan sentit même qu'il avait un peu moins de difficulté à esquiver les disques restants.

"Il faut que je prévienne les autres. Mais comment ? Ça demande trop de concentration pour tous les contacter et ça prendra bien trop de temps pour le faire les uns après les autres. Si seulement j'étais plus à l'aise avec la télépathie je… Mais oui ! Il y a bien quelqu'un qui pourra le faire mieux que moi ! "

Tout en continuant bouger, Junior se concentra sur l'aura de Piccolo...

Malgré les gênes que présentaient sa cape et les poids jouant le rôle d'épaulettes, Piccolo parvenait bon an mal an à s'épargner une ablation de ses membres. Tout à coup, un message télépathique de Junior lui parvînt à l'esprit :

"Piccolo…

Le namek se décala pour laisser passer un disque qui fût à deux doigts de le découper dans le sens de la verticale…

… Frappe…

…Quelques mouvements successifs en hyper vitesse permirent au petit-fils de Katats de contourner trois Kienzans, mais pas un quatrième qui l'obligea à se baisser…

…Centre…

…Talonné par un disque tranchant, Piccolo s'arrêta brusquement avant de se plaquer au sol, juste à temps pour que le disque le dépasse sans heurts…

…Kienzan…

…Un flip suivit d'un salto avant sauva le namek de deux autres attaques successifs….

…Kiaï !"

Tout en poursuivant ses efforts, le mentor de Goku soupesa le message de Junior, et la réponse vint à lui presque immédiatement. Comment n'y avait-il pas pensé lui-même ?! C'était si évident !
Afin de vérifier l'hypothèse du saïyan, le namek s'arrangea pour se positionner, non sans difficultés, juste au-dessus du Kienzan qu'il gratifia d'un puissant kiaï. Le disque se déforma aussitôt au niveau du centre avant de se désintégrer. Fort de ce succès, Piccolo mît en branle ses capacités cognitives pour se faire entendre télépathiquement par tous les guerriers piégés.

"Frappez le centre des kienzans avec un kiaï. Je répète. "Frappez le centre des kienzans avec un kiaï !"


Le message passé, l'ensemble des z-fighters guettèrent alors le meilleur moment afin d'appliquer les instructions de Piccolo.
Si la situation semblait s'être améliorée chez les aînés, elle s'était envenimée du côté des enfants…


Quelques minutes après la première phase de combat, le Leader du Syndicat était reparti sur une nouvelle joute contre le quinté. Malgré leur surnombre, la Bande des Cinq n'arrivait pas à enfoncer la défense de Krilin qui esquivait et paraît leurs assauts avec une relative facilité. Le combattant maléfique finit par trouver les ouvertures pour éloigner Cole et Bra de deux coups de poing et Maïa et Pan d'un kiaï, laissant Koran combattre en solo.
Désormais en face d'un seul adversaire, le chauve eut alors toute l'aise pour se permettre réfléchir. Il avait en effet eu un étrange sentiment de nostalgie lorsqu'il a combattu contre eux. Pour Cole et Maïa s'était normal vu qu'ils avaient les mêmes capacités que leurs homologues plus âgées dans son univers, bien que dans une bien moindre mesure. Pour les trois saïyens il avait pris un peu plus de temps pour mettre le doigt sur ce qui les rendait si particuliers à ses yeux. Lorsqu'il avait trouvé, il n'avait pu s'empêcher d'élargir encore une fois son sourire maléfique. Une allégresse qui eut tôt fait d'agacer Koran, frustré par le fait que son adversaire n'était pas entièrement concentré et se bornait à rester sur la défensive.

-Tu vas arrêter de te foutre de nous ?!

Le super saïyan lança un coup de poing, rapidement esquivé puis attrapé par le Leader du Syndicat.

-Tu veux que je passe la seconde, petit ? À ta guise.

Sans crier gare, Krilin enfonça son genou sur le ventre du super saïyan qui en eût le souffle coupé, avant de se retrouver à demi assommé par un coup de coude derrière le crâne. Krilin n'eut pas le temps de savourer sa victoire que les quatre autres retournaient à la charge. Sans aucun scrupule, le guerrier crapuleux utilisa le fils d'Eléria comme un gourdin afin de frapper successivement ses amis qui furent une nouvelle fois rejetés loin en arrière. Son forfait accompli, Krilin positionna le regard d'un Koran quasiment dans les vapes à hauteur du sien.

-Hé, hé, hé ! Ce regard, ses cheveux, ce visage, et cette queue de singe… Oui pas de doute, tu dois être un descendant du Ryack de cet univers. Un fils, ou peut-être un petit-fils au vu des années qui ont passé. Savais-tu de quoi aurais été capable ton père ou ton grand-père pour t'avoir ? Rien de moins que de réduire une population en esclavage. Visiblement le Ryack de cet univers a choisi une autre stratégie plus subtile pour s'assurer une descendance. Dommage que ça implique de tisser des liens inutiles et donc de se mettre des barrières éthiques qui ne font que nous ralentir. Fatalement ça diminue la production.

Le Leader du Syndicat n'eut pas le loisir d'aller plus loin dans son discours, Pan et Maïa avaient déjà récupéré et se ruaient vers lui. Krilin attendit que les deux guerrières soient près de lui avant de jeter Koran vers Pan qui le rattrapa au vol avec difficulté. Le duo aux cheveux dorés fût promptement repoussé par un kiaï, immédiatement lancé par le guerrier maléfique. Désormais seule face au mauvais Krilin, Maïa ne se laissa pas décourager et se lança quand même à l'assaut de ce dernier.
Se servant aux mieux de ses pouvoirs pour à la fois donner plus d'impact à ses attaques et pour prévoir celles de son adversaire, Maïa donnait tout ce qu'elle avait pour soutenir l'échange de coups. Seulement, outre sa rapidité, le guerrier d'outre-univers s'était très vite habitué au style de la rousse et anticipait toutes ses tentatives, tout en enfonçant sa défense petit-à-petit. De fil en aiguille, la phase de combat bascula clairement à l'avantage du Leader du Syndicat. Un avantage assez conséquent pour qu'il se permette de railler la jeune fille au teint basané.

-Belle effort, Maïa, mais vain ! Contrairement à ton homologue, tu n'as clairement pas assez de maîtrise dans l'Essence pour te battre à armes égales avec moi. Reviens dans une dizaine d'année peut-être.

Krilin surprit la fille d'Upa en évitant sa dernière attaque d'un déplacement en hyper vitesse qu'il ponctua d'un revers sur la tempe, l'envoyant se crasher sur la pelouse.
Un nouveau déplacement en hyper vitesse fût nécessaire à Krilin pour ne pas subir une tentative par-derrière de Bra qui reçut le genou de son opposant sur le dos. Une attaque qui l'a fit perdre de l'altitude. La super saïyanne fût rejointe presque aussitôt par le guerrier d'outre univers, qui avait effectué un troisième mouvement ultra-rapide afin de la saisir au niveau de la gorge.

-Quant à toi, tu ressembles pas mal à Bra, la gosse de Yamcha. Si l'on excepte les cheveux et la couleur des yeux, t'aurais été son portrait craché. J'imagine que tu dois être la mioche de la Bulma d'ici, mais vu que tu as accès à la même transformation que Ryack, ta mère a dû copuler avec un des saïyens d'ici. Tss ! Yamcha et Trunks en seraient mort de rire.

Le Leader du Syndicat interrompit son monologue et frappa brutalement avec son coude le torse de Cole. L'enfant étant apparu en hyper vitesse dans le but de frapper Krilin, avec son poing recouvert d'un gantelet énergétique. A l'impact, le fils de Suno vomit un mélange de sang et de salive, avant de se voir infliger une violente gifle qui l'envoya valser un peu plus loin sur la pelouse.

-COLE, NON ! Cria Bra avant de jeter un regard emplis de haine vers l'autre Krilin. J'vais te massacrer saleté de… URGH !!!

Un coup de poing au niveau de l'abdomen fît taire Bra, au grand bonheur du Leader du Syndicat. Ce dernier appréciant particulièrement de faire fermer sa gueule à cette petite pie.

-Je ne pense pas que tu sois en position de me menacer ni de t'inquiéter pour ton ami, petite conne.

Ne laissant pas le luxe à Bra de se remettre, le Leader du Syndicat cogna, avec une rare brutalité, son poing sur le visage de la super saïyanne. Un coup qui fût le prélude d'un violent pugilat.

À peu près au moment, Pan et Koran se relevaient tout en récupérant comme ils le pouvaient. Lorsqu'ils levèrent les yeux vers le haut, leur sang ne fît qu'un tour. Le mauvais Krilin faisait pleuvoir un déluge de coup sur le visage de Bra qui venait de perdre sa transformation en super guerrière.

-Nous devons l'aider ! Cria Koran tout en s'envolant en grande trompe pour porter secours à la fille de Végéta.

Alerté par l'aura du super saïyan, le Leader du Syndicat attendit que Koran soit à portée pour lui lancer Bra avec force. Le guerrier à l'aura dorée arrêta sa course afin de rattraper la saïyanne avant de vérifier son état. Elle avait reçu de sévères blessures, comme en témoignait son visage boursoufflé et ensanglanté. Si on ne faisait rien, sa vie pourrait être en danger. Alerte, le fils de Darack envoya aussitôt son amie vers les spectateurs, juste avant d'être empalé par le tranchant de la main de l'agresseur de Bra. Ce dernier ne cilla même pas lorsque le sang vomit par Koran aspergea une partie de son visage. D'un coup sec, le chef du Syndicat retira son bras couvert d'hémoglobine du corps du fils de Darack qu'il laissa chuter vers le sol, les organes à l'air libre.

- Hé, hé, hé ! Qu'ils soient saïyens ou humains c'est du pareil au même on dirait. Les enfants à cet âge-là sont si fragiles, ironisa froidement Krilin tout en essuyant le sang dégoulinant de son bras.

La chute de Koran n'était pas arrivé à son terme que ses cheveux redevinrent noirs, son regard vitreux et que son aura avait disparu pour de bon…



Lorsque sa vision s'arrêta, Pan tourna son regard horifié vers Koran, juste à temps pour l'entendre crier :

-Nous devons l'aider !

-Koran, non ! Arr…

Malheureusement pour la fille de Videl, son meilleur ami s'était déjà envolé vers le mauvais Krilin qui l'avait aperçue. Pan jura. Si elle ne faisait rien, Koran serait condamné !
Soudain, la fille de Goku eut une idée. Peut-être que l'intervention du fils d'Eléria lui permettrait de les sauver Bra et lui. Elle attendit alors que le Leader du Syndicat ait jeté Bra vers le super guerrier avant de porter ses deux doigts sur son front et de se téléporter.

La fille de Bulma jetée à son camarade, Krilin s'apprêta à aller pourfendre le duo lorsqu'il reçût un mawashigeri de la petite-fille de Kakarotto en plein sur la joue, l'éloignant au passage. La super guerrière se tourna vers Koran qui avait reporté son attention vers elle :

-Emmène-la se faire soigner par Dendé et reste près d'elle le temps qu'il la soigne. Moi, Je m'occupe de le retenir ! Hurla Pan avant de foncer vers le Leader du Syndicat qui, après s'être stabilisé, en fît autant.

Bien qu'il ait voulu prêter main-forte à sa meilleure amie, Koran choisit plutôt de suivre son conseil. L'état de Bra était des plus préoccupants et il n'était pas exclu que le méchant Krilin essaye d'interrompre le processus de guérison. Ainsi le plus jeune saïyan pur-sang souhaita bonne chance à la fille de Goku qui en aurait bien besoin.

Ayant encore une fois pris l'ascendant sur le duel qui l'opposait à son nouvel adversaire, le Leader du Syndicat se paya encore le luxe de faire quelques remarques.

- Amusante ta façon de combattre. On aurait dit un mélange entre le style de la Tortue et celui de Shinobue, qui est d'ailleurs prédominant. Tu portes même des habits semblables à ce dernier et tu as utilisé l'une de ses techniques. Mais, encore plus hilarant, tes yeux me rappellent ceux de Son Goku. Laisse-moi deviner, tu es une descendante de ce dernier et tu as été entraîné par Shinobue. Ha, ha, ha ! Oui, j'en suis sûr. Je me doutais que cette petite excursion serait bizarre mais pas à ce point.

Prenant Pan de vitesse, Krilin se glissa derrière elle et lui administra un coup des deux poings joints sur le crâne, la faisant s'écraser face contre terre. Mal en point, la super saïyanne trouva néanmoins la volonté de commencer à se relever. Ses efforts furent douloureusement interrompus par le Leader du Syndicat qui lui enfonça son pied sur son dos sans aucune douceur. Un coup qui ébranla à la fois le sol mais aussi Pan qui lâcha un hurlement de douleur, alors que ses cheveux retombèrent tout en reprenant une teinte sombre. Ayant déjà été témoin de ce genre de phénomène, le Leader du Syndicat sût la petite fille de Satan était désormais épuisée et hors combat. Sa respiration lourde et difficile était d'ailleurs une autre preuve des plus flagrantes. Il tendit sa main vers Pan qui n'avait aucun moyen de s'échapper.

-Il semble que tu ne pourras plus combattre toi non plus, constata Krilin tout en faisant apparaître un kikoha de ses mains. Dans ce cas, adieux descendante de Son Goku et disciple de Shinobue.

Le criminel d'outre-univers allait achever son adversaire quand ses sens lui intimèrent de s'interrompre et de lever son avant-bras pour intercepter un coup de poing qui le fît tressaillir.
Un coup d'œil lui permit de constater qu'il s'agissait de Goku, le père de Pan. Ce dernier lui accorda un regard assassin.

-Tu n'a pas intérêt à la toucher, ordure ! Menaça le petit-fils de Baddack avec colère.

-Toi ?! Mais comment…

Le Leader du Syndicat s'interrompit pour constater que toutes ses cibles étaient saines et sauves, et que ses Kienzans avaient disparu.

-Merde ! Comment ont-ils pût savoir pour les ki… Outch !

Profitant de la surprise du Krilin maléfique, Goku avait enchaîné avec un direct qui l'envoya valsé plus loin. Le Leader du Syndicat se remit assez vite de cette déconvenue et retrouva ses appuis grâce à une série de flip-flap, un peu avant que Radditz n'apparaisse derrière son dos et tente une frappe que le guerrier chauve esquiva d'un mouvement en hyper vitesse afin de s'éloigner du groupe. De sa nouvelle position, il fît apparaitre de nouveaux Kienzans qui vinrent l'entourer de façon à créer une carapace dans laquelle il se cacha pour analyser ses marges de manœuvres, qui s'étaient largement amenuisées. S'il se fiait à ce que le C-21 de cet univers lui a appris, non seulement ses ennemis étaient puissants, mais ils étaient surtout trop nombreux. À un contre vingt, seul un fou pourrait imaginer un scénario dans lequel il s'en sortirait. Non, le mieux serait d'attirer les saïyens dans la Capitale de l'Ouest et de profiter de la population comme bouclier afin de prendre l'avantage. Une stratégie lâche digne d'un être sans scrupules et fourbe. Cela tombait bien, le Leader du Syndicat faisait partie de ces deux catégories.

Juste au moment où Krilin commença à réfléchir sur le moyen d'attirer ses ennemis jusqu'à la ville, qu'une lueur à l'intérieur même de sa défense impénétrable commença à prendre de l'importance. Des petits kikohas étaient accrochés à ses armes fatales. Le chef du syndicat eut à peine le temps d'écarquiller les yeux et de retourner ses kienzans que les Nova Kikohas d'Eleria explosèrent.
Grâce sa vitesse surhumaine Krilin avait réussi à s'extirper à temps de l'explosion, même s'il en avait reçu des séquelles mineures. Les dents serrées, le Leader du Syndicat darda d'un regard noir la mère de Koran qui flottait dans les airs, les bras croisés.

-Tu aurais mieux fait de ne pas nous sous-estimer, nabot, lança la super saiyanne.

-Espèce de salope ! Je vais te… URGH ! S'étrangla Krilin lorsque Nappa, lui saisit la gorge avec sa main.

-C'est toi qui vas crever, petit con !

-Gnn ! Qu… Que tu crois mon gros.

Avec une impressionnante célérité, Krilin créa un mini Kienzan qu'il tira, infligeant une coupure tout le long du bras du géant chauve qui, malgré lui, relâcha son prisonnier. Une fois libre, ce dernier ne se prit pas prier pour décocher un coup de poing sur la joue du super saïyan qui glissa quelques dizaines de mètres en arrière. Le guerrier d'outre-univers en profita pour reculer d'un bond et s'entourer d'une nouvelle volée de Kienzan, dissuadant les guerriers de tenter une nouvelle approche, la téléportation comprise.

-Sale petit enfoiré ! Tonna le colosse tout en avisant l'autre Krilin avec rage.

Assuré d'être à l'abri de toute surprise, Krilin décida qu'il était maintenant temps de s'enfuir vers la ville. De toute façon, ses adversaires étaient des sortes de justiciers, certains le suivront à coup sûr. Il espérait juste qu'il ne soit pas trop nombreux à le faire.

Soudain, le Leader du Syndicat fût entouré par une sorte de large champ de forces rectangulaires vert translucide. Interloqué, Krilin avisa ses ennemis. Ils étaient tout aussi surpris que lui. Avant que le combattant maléfique ne se demande d’où venait cet étrange champ de forces que la réponse vînt à lui. Plus précisément, elle apparut à côté de lui succédant à une brève gerbe de flammes vertes qui laissa place à un autre individu. Le Sorcier.
Dans un premier temps perdu devant l'apparition de ce nouveau venu, les aînés de la z-team furent bientôt saisis par une étrange sensation de déjà-vu. L'aura de cet homme leur disait quelque chose. Lorsqu'ils le détaillèrent, ils constatèrent que ce dernier possédait exactement les mêmes traits qu'Upa. Les aînés déduisirent ainsi l'identité du Sorcier et ils savaient que malgré son apparence, cet individu n'était pas le mari de Suno. Loin de les éclairer plus sur la situation, cette découverte renforça la confusion générale régnant au sein du groupe.

Titulaire d'une cape à capuche pourpre, le Sorcier était vêtu d'un ensemble gris sombre composé d'un dashiki sans manche et d'un pantalon de soie contenant chacun des motifs argentés habilement tissés. Chaussé de scandales, il portait des boucles d'oreilles, des bracelets et des brassards d'un métal précieux gris clair semblable à la couleur des motifs de ses vêtements. Au milieu de son front basané était incrustée une petite pierre précieuse verte que l'on aurait pu prendre pour une émeraude. De ses pupilles noires, illuminé d'une maléfique lueur verte, il avisa les z-fighters qui purent apprécier son sombre rictus. Une expression que certains d'entre eux n'avaient plus revue depuis plus de vingt ans et dont ils se seraient bien passés.
Sans se départir de son sourire, le Sorcier avisa le Leader du Syndicat :

-Il semblerait que je sois intervenu à temps, petit chef.

Krilin soupira tout en faisant disparaître ses Kienzans, devenus inutiles de par le champ de force magique de son allié qui les protégeraient.

-Pff ! Comme-ci j'avais besoin d'une aide quelconque. J'espère que tu ne t'attends pas à des remerciements, Upa le magicien.

-Je te conjure de ne pas me confondre avec l'être qui a jadis habité cette enveloppe charnelle. Cela fait plusieurs pluies que j'ai annihilé son âme. Aujourd'hui, seul demeure le grand Chikulu au sein de ce corps !

Les z-fighters qui n'avaient pas manqué une miette de la conversation eurent la confirmation de l'identité du nouveau venu. Chikulu, un de leurs pires ennemis. Mais comment pouvait-il être là ? Ils étaient certains d'avoir anéanti son âme lorsqu'ils l'ont jadis affronté. Comment une telle situation pouvait-elle être possible ?

-J'en ai rien à cirer de ton nom, reprit le Leader du Syndicat. Il est trop compliqué et notre partenariat ne va pas durer longtemps. Aucune raison à ce que je le retienne.

Chikulu soupira avant de reprendre :

- Dans ce cas appelle-moi juste "Sorcier", cela nous arrangera tous les deux.

-Pff ! Si ça te fais plaisir. Du coup qu'est-ce que tu viens faire là ? T'étais pas censé détruire…

-Hé ! On ne vous dérange pas !

Chikulu et Krilin tournèrent leur regard pour constater que Baddack venait d'atterrir à deux mètres du champ de forces.

-C'est quoi ce bordel ? Tout d'abord on a le nain qui ressemble à Krilin puis on t'a toi, Chikulu. Qu'est-ce que tu fais là ? Comment tu as fait pour revenir ?

-Hé, hé ! Les guerriers à la chevelure dorée et toi, l'homme à la cicatrice… Il m'a dit que vous étiez tous vivant ici, mais il faut croire que la réalité vaut bien mille explications. Pour revenir à tes questions je ne suis pas le Chikulu que tu as jadis connu.

Profitant de la confusion de Baddack, suite à la réponse du Sorcier, Krilin reprit la parole :

-Vous vous connaissez ?

-Oui, il s'agit d'anciens ennemis. Dans mon plan d'existence ils ont tenté de m'éliminer mais ils n'ont pas été à la hauteur.

Le Leader du Syndicat jeta un bref coup d'œil vers les z-fighters avant de se retourner vers le Sorcier.

-Il semble qu'ici c'était plutôt toi qui ne faisais pas le poids.

Ignorant la remarque de son désagréable allié, Chikulu tourna de nouveau son regard vers le reste de l'assemblée. Il y aperçut la famille d'Upa et se concentra plus précisément sur Cole et Maïa.

-Tien donc. Ces deux enfants… Il y a des traces du champion des Illyassaï au sein de leur Nishati, leur force de vie. De toute évidence, il s'agit de sa descendance. Il semblerait que mon échec ait été total dans ce plan d'existence.

-Ça suffit les énigmes et autres devinettes ! Qu'êtes-vous venu faire ici ?! Demanda Baddack qui commençait à perdre patience.

Chikulu reporta son attention vers le saïyan, son sourire s'accentuant lors du processus.

-C-21 vous l'a déjà dit non, nous sommes venus vous tuer. Cependant notre hôte ne veut pas que vous le soyez dans ces conditions. C'est pour cela qu'il m'a envoyé chercher un certain trouble-fête.

Chikulu avisa du coin de l'œil Krilin qui soutint son regard sans exprimer le moindre gêne ni le moindre remord.

-Tout ce qui m'importe c'est de finir le boulot vite fait afin que le cyborg 21 me donne ce qu'il m'a promis, se justifia Krilin. J'en aie rien à foutre de ses états d'âme.

-Et pourtant il le faudra, fît Chikulu tout en accordant un regard hostile à son allié. Je te rappelle que tu n'es pas seul dans cette histoire. Quiconque perturbera le réveil prochain de mes maîtres devra se souscrire à un fort tribut.

-Seraient-ce des menaces, sorcier ? Demanda Krilin tout en créant des petits Kienzans sur chacun des doigts de sa main droite.

-Cela se pourrait, petit chef, répondit Chikulu alors que l'une de ses mains était parcourue par une aura verdâtre.

Tandis que les deux alliés se menaçaient mutuellement, Baddack resta silencieux. Si ils pouvaient s'entre-tués cela arrangerait leur affaire.

Finalement, le Leader du Syndicat fît disparaître ses Kienzans et baissa sa main.

-Un ennemi à la fois. Je ne peux pas me permettre de me battre contre eux et contre toi en même temps, sorcier. Très bien, je ferais selon les conditions du cyborg.

L'aura verte autour de la main de Chikulu s'évanouit.

-Excellent. Pour plus de sûreté, je t'emmènerais moi-même au lieu où tu étais censé te rendre. J'imagine que tu n'y vois aucun inconvénient.

Faisant mine de ne pas avoir remarqué le ton impérieux du sorcier, Krilin osa les épaules.

-Pas vraiment, cela m'évitera des efforts inutiles.

Le sorcier maléfique avisa de nouveau le saïyan balafré.

-Bien, j'imagine que C-21 vous a déjà expliqué ce qui va se passer. Tué ou être tué. Aucune règle. Vous pouvez venir à plusieurs ou tout seul contre l'un d'entre nous, cela ne nous dérangera pas. Et puis qui sait ? Si par miracle vous parvenez à tous nous terrasser, il se pourrait que vous ayez une petite chance de sauver vos amis.

-Nous pouvons commencer tout-de suite, remarqua Baddack. Baisse ce champ de forces, je suis ton saïyan, Chikulu.

- Toujours aussi téméraire. Comme je te l'ai dit, on ne va pas combattre ici. Mais si l'envie t'en dit, tu pourras toujours venir te joindre à moi.

Le Sorcier reporta son regard vers le Leader du Syndicat.

-Il est temps pour nous d'y aller, petit chef.

-ATTENDS !

Le saïyans et les deux hommes virent Marron se poser en face du Leader du Syndicat. La jeune femme lui accorda un regard furibond. Il lui répondit par une expression hautaine.

-Qu'est-ce que tu me veux, fillette ?

-Toi… Tu dis que tu t'appelles Krilin, n'est-ce pas ?

-Oui, c'est mon prénom. Pourquoi ?

Le front de Marron se plissa et son visage ne fût plus que colère et dégoût.

-Je ne peux pas l'accepter.

-Accepter quoi ?

-Accepter qu'un homme qui a torturé des enfants, tenté de nous tuer mes amis et moi et même blesser ma mère, ait le même nom et la même apparence que mon père, Krilin. Il ne mérite pas ça. Il ne mérite pas que son image soit salie par une ordure de ton espèce. Je te le ferais payer. Je te tuerais.

Le guerrier d'outre-univers fut stupéfait par la révélation de la jeune femme. Il avait évidemment reconnu les traits qu'elle partageait avec le cyborg numéros 18 et en avait déduit qu'elle était sa fille. Mais à bien y regarder, il était vrai que ses yeux étaient… Les siens ! Ou plutôt ceux de son double. Krilin fût alors pris d'un rire cristallin. Un esclaffement qui ressemblait horriblement peu au père Marron.

- Voyez-vous ça ! La petite fille va tenter de rétablir l'honneur de son petit papa chéri. N'est-ce pas mignon ?! Ha, ha, ha, ha !

Le Leader du Syndicat cessa son fou rire et fixa Marron avec un sourire féroce.

-Très bien, jeune fille. Je t'attendrais…

Las de cette conversation, Chikulu fît un bref mouvement, et le duo maléfique fût entouré de flammes vertes.

-… Nous verrons si tu seras capable de me vaincre, moi, Krilin, le chef du Syndicat !

Le rictus sardonique de l'homologue de son père fût la dernière vision que Marron vit lorsque les flammes vertes emportèrent le duo, qui disparut sans laisser de trace.
Le reste de la bande vînt rejoindre le duo qui leur fît face, y compris les membres de la Bande des Cinq qui avaient reçus des soins de Dendé, au grand soulagement de leurs familles.

-Nous faisons quoi maintenant ? demanda Trunks

-C'est simple, nous allons nous occuper des dix gars de C-21. C'est pour l'instant le problème le plus pressant, déclara Ryack.

- Tu comptes vraiment rentrer dans le jeu de ces malades ? Demanda Eléria.

- Nous n’avons pas vraiment le choix. Non seulement des vies sont en jeu mais C-21 retient nos amis et les exécutera si l’on tente quoi que ce soit contre lui.

-Oui mais tout de même, je ne suis pas pour de suivre les instructions tordues de C-21. Surtout si il a tout planifié pour nous tuer, nous et nos amis prisonniers. Je pense que nous devrions plutôt tenter d'aller secourir Krilin et les autres.

-Ah oui ? Et comment ? Intervînt Natchi. Aucun de nous ne peut l'approcher sous peine de se faire neutraliser par ses trucs.

-Les saïyens et les nameks, c'est sûr, mais pas les humains. Marron pourrait-y aller sans crainte, pendant que l'on s'occupe des sbires de C-21.

La suggestion de la femme de Darack suscitait des émotions contradictoires chez Marron. Elle ne voulait laisser à personne le soin d'éliminer le Krilin maléfique à sa place. D'un autre côté, la vie de son père et de ses anciens mentors la préoccupait davantage. Il était d'autant plus tentant d'effectuer une mission de sauvetage qui, douce espérance, lui permettrait d'avoir la tête de C-21, le responsable de tout ça.

La blonde mit son dilemme de côté lorsque Piccolo prit la parole.

-Je ne pense pas que ça soit une bonne idée, Eléria.

— Pourquoi pas ? Demanda la saïyanne vexée

— Parce que C-21 doit s’attendre à voir venir Marron. Réfléchis un peu. Pourquoi a-t-il décidé de nous faire sa petite démonstration, au lieu de simplement envoyer ses hommes ? Ce ne serait que pour nous narguer ? Non, il a voulu tester l’efficacité de ses armes sur nous et savoir qui en serait affecté. Maintenant qu’il sait que seuls les humains en sont immunisés, il a sans doute préparé des contre-mesures adéquates. Sans parler que nous ne savons pas quel genre de technologie il dispose actuellement. Nous ne pouvons pas nous permettre d’envoyer le peu d’éléments pouvant résister à ses diableries droit dans la gueule du loup sans un bon plan. La situation serait vraiment catastrophique s'ils se faisaient capturer.

-D’autant plus que c’est lui qui a la main, rappela Nappa frustré. Il peut nous avoir quand il veut et facilement avec ses foutues ondes. Nous ne sommes pour lui que les acteurs de son scénario tordu. Bordel !

La remarque du grand saïyan fût suivie d’un silence grave. Il était clair pour tout le monde que C-21 pouvait neutraliser la quasi-totalité des guerriers restant en un tour de main, grâce à ses inventions. La situation n’était guère brillante.

— Ouais c’est vrai, t’as raison Piccolo, admit Eléria. Mais qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne peut ni se téléporter, ni approcher de la base de C-21. En plus au moment où nous mettrons les pieds dedans il utilisera ses bidules contre nous. Je ne vois vraiment pas ce que l’on peut faire.

— J’ai bien quelques débuts d’idées qui pourraient marcher, bien qu’elles soient risquées.

— Tu penses à quoi ? demanda Trunks

— Hum ! J’envisageais par exemple de demander de l’aide à nos amis hauts placés.

— Tu veux dire les Kaïsh…

Avant que Trunks ne puisse finir sa phrase, son père mit immédiatement sa main gantée devant sa bouche, tout en lui faisant signe de se taire. Si dans un premier temps le métis ne compris pas, la raison lui sauta aux yeux quand le grand-père de Koran lui montra du doigt les restes de la première sphère de C-21. Ils y avaient de fortes chances que le cyborg ait installés des mouchards ou tous autres dispositifs d’espionnage dans la propriété. Ils ne pouvaient plus se permettre de dire explicitement des informations sensibles.

Trunks hocha lentement la tête pour signaler qu’il avait compris et Végéta enleva sa main. Par prudence, Piccolo envoya un message télépathique à tout le monde afin de les mettre en garde sur le risque d’espionnage de la part de C-21. Après avoir reçu les consignes du namek, l’ensemble du groupe hocha la tête en signe d’acquiescement.

— C’est déjà une bonne piste Piccolo, reprit Ryack. Toutefois je propose que l’on s’occupe d’abord des dix gars de C-21. C’est un problème plus urgent. Toute l’assemblée hocha de nouveau la tête. Mieux valait s’occuper d’un problème à la fois.

— Dites, il n’y a pas un truc qui cloche ? Intervînt soudain Koran.

— Qu’est-ce qu’il y a Koran ? Demanda Darack.

— Eh ben, ce m’sieur-là, trucs 21, il a dit qu’il a fait venir dix gars, mais je ressens que neuf grosses puissance là maintenant.

Surpris, le reste des z-fighter se concentrèrent sur les auras de leurs futurs ennemis, et en effet ils ne comptèrent que neuf auras bien au-dessus de la moyenne.

— Mais c’est vrai ça ! Constata Kakarotto.

— Vous pensez que C-21 nous a menti sur le nombre de ses complices ? Demanda Séléa.

Goku qui s’était demandé la même chose répondit, même s’il n’était pas sûr de son hypothèse.

— Non, je ne pense pas qu’il nous ait menti sur ce coup-là. S’il l’avait cherché à le faire, il aurait été dans son intérêt d’annoncer un nombre de complice plus bas qu’il ne l’est réellement. M'est avis que l'un de nos ennemis soit indétectable.

-Ah bon ? Mais comment ?

Neiris qui n'avait rien dis jusqu'à maintenant claqua des doigts, alors que son visage s'illuminait.

-Un cyborg ! Fît l'ancien numéros 22.

-Comment ça ? Demanda Kakarotto

-Souviens-toi, nous ne dégageons pas d'énergie mais nous somme puissants. Et connaissant C-21 il doit être aussi redoutable que les autres ennemis que vous allez affronter.

Kakarotto eut tout juste le temps d'hocher la tête avant que Ryack ne reprenne la parole.

-Bon assez palabré, il faut s'occuper de ces gars. Nous allons faire des groupes et nous séparer.

-Très bien, coupa Marron. Vous, vous prenez qui vous voulez mais moi je m'occupe de l'imposteur.

-Holà Marron, attend voir ! J'ai moi aussi quelques comptes à régler avec le nabot, informa Nappa tout en montrant la blessure que lui a laissée son adversaire. Si t'y vas pour te castagner avec lui, je viens avec toi et c'est non négociable.

La fille de Mary fixa son patron d'un air désapprobateur. Il était clair pour tout le monde qu'elle voulait le Leader du Syndicat pour elle toute seule. Finalement, elle soupira.

-Ok, si tu veux venir, mais c'est moi qui l'achève, vu ?

-T'inquiète, lui casser un os ou deux me suffira bien.

Nappa mit sa main sur l'épaule de Marron, avant qu'une autre main ne se pose sur l'épaule opposée de la jeune femme. Radditz.

-Je préfère y aller avec vous. J'ai un mauvais pressentiment à propos de ce combat, s'expliqua Radditz pour répondre au regard interrogateurs de ses deux coéquipiers.

-… Bon, ok. Mais même chose que pour Nappa, tu me laisses lui donner le coup de grâce.

-Comme tu voudras. Si je me trompe, je pourrais même vous le laisser et aller aider ailleurs.

Nappa et Marron acquiescèrent et la jeune fille se concentra pour repérer l'aura du Leader du Syndicat.

-C'est bon je l'ai ! Fît Marron tout en portant ses doigts sur son front.

Ryoko et Loua se rapprochèrent du trio. La femme de Radditz afficha un air inquiet tandis que celle de Nappa arborait une expression plus ferme, mais pas dénué d'appréhension pour autant.

-Soyez prudents, fît la femme de Radditz.

-Ne t'inquiètes pas, nous le serons, rassura le mari avant de se tourner vers l'assemblée. Bonne chance à vous tous et fait attention à toi, fils.

Junior leva son pouce pour répondre par le positif.
Loua pour sa part s'était contentée d'échanger un simple regard avec son mari pour l'encourager. Elle n'était pas du genre à jouer la femme apeurée du mari va-t'en-guerre, du moins pas en public. Sa retenue et sa fierté l'en empêchaient. Nappa qui avait depuis longtemps reconnu cette particularité chez sa femme se contenta de lui offrit un sourire confiant pour signifier qu'il ferait attention. Même si la blonde n'était pas entièrement sereine elle était assez pour esquisser une expression plus détendue. Nappa se tourna vers sa fille qui lui fît un signe d'encouragement. Signe auquel le saïyan répondit.

Marron avisa Suno qui s'occupait de la main de Mary toujours assommée.

-Prend soins de ma mère, Suno.

-Ne t'inquiètes pas, elle est entre de bonnes mains.

La jeune femme hocha de la tête avant de souhaiter bonne chance à tout le monde avant de se téléporter.

Durant ce court au revoir, Baddack avait suivi l'aura de son prochain adversaire.

-Bien, il a enfin arrêté de bouger.

Ryack se tourna vers son meilleur ami.

-J'imagine que tu vas combattre Chikulu.

-Exactement. Quelque chose à y redire ?

Quelque chose à y redire ? En fait si, Ryack aurait bien voulu se mesurer de nouveau au sorcier qui leur a donné tant de mal jadis. Mais stratégiquement parlant Baddack sera le mieux adapté pour ce combat.

-Non pas vraiment. Avec ton don de voyance tu seras plus à même de te battre contre lui. Tâche tout de même à ne pas te faire avoir par ses tours.

Le père de Kakarotto se tourna vers celui de Darack.

-T'inquiète, il ne va pas me gruger facilement. Ce serait plutôt à toi de faire attention à ta vieille carcasse.

Un sourire de défi se forma sur les lèvres de Ryack.

-Pff ! Dois-je te rappeler qu'avec mon séjour sur Exen je suis plus jeune que toi de dix ans, papy ?

-Justement, les morveux de ton genre n'ont pas à faire la morale à leurs aînés.

Le sourire aux lèvres, les deux chefs de la z-team se cognèrent amicalement l'avant-bras. Un rituel d'avant-guerre qui leur a souvent, si ce n'est toujours, porté chance. Aujourd'hui encore ils feraient en sorte que ça soit le cas. L'aura de son adversaire calibré, Baddack se téléporta.

Enhardis par la détermination des premiers partis, Trunks et Gohan s'avisèrent du coin de l'œil.

-On s'en fait un ? Demanda l'ancien disciple d'Upa.

-Et comment ! Répondit l'ex- élève de Yamcha tout en passant la sangle de son fourreau autour de son épaule.

Les deux amis émirent des mots rassurants pour les non-combattants et des encouragements à ceux qui allaient se battre. Lorsque vînt le moment pour Trunks de dire au revoir à Natchi, il hésita sur la façon de faire. Il avait une terrible envie de la serrer contre ses bras. Toutefois, au vu de la situation, ne serait-ce pas trop cavalier, surtout devant ses parents ?
Finalement, le saïyan aux cheveux mauves n'eut aucun choix à faire. Faisant fi de toutes gênes et appréhensions, Natchi l'attira à lui et l'embrassa fougueusement. Interloqué, le reste de la bande ne savait pas trop comment réagir devant cette scène. Finalement ce fut le silence qui prévalut, histoire de laisser un semblant d'intimité aux deux amants.

La fille de Kakarotto finit par s'écarter du fils de Végéta qui était tout émoustillé. Même le regard dur de sa petite amie ne le sortit pas totalement de sa confusion.

-Reviens-moi vivant, Trunks. C'est un ordre !

-O… Ok m'dame.

Amusé par la scène, Gohan saisit l'épaule de son ami et l'amena à lui. Il mit ses deux doigts sur son front tout en fixant sa sœur.

-T'inquiète sœurette, je m'arrangerais pour que ton Roméo revienne en un seul morceau.

Une fois les deux amis téléportés, un silence gêné qui n'avait strictement rien à voir avec les machinations de C-21 régna. Consciente d'être la cause de ce léger malaise, Natchi décida qui l'était temps pour elle de bouger.

-Ryack, je vais m'occuper d'un autre de ces types.

Faisant mine d'avoir oublié la scène qui c'était passé il y a quelques secondes, le vétéran répondit :

-Tu penses pouvoir y arriver toute seule ? Je te rappelle qu'au moment où tu seras en face de ton adversaire, ce sera toi ou lui.

La jeune femme répondit par l'affirmatif, l'air décidé.

-T'inquiète, j'ai bien l'intention de revenir. Si tu n'as pas été complètement aveugle, il y aura quelqu'un qui m'attendra et avec qui j'ai envie de faire ma vie.

La combattante se tourna vers les Briefs et ses parents.

Maman, papa. Bulma, Végéta. Je vous promets que l'on en reparlera lorsque le moment viendra.

Natchi mît ses doigts sur son front, avant de se téléporter.

Une nouvelle fois, le silence régna sur l'assemblée. Profitant de l'accalmie, Ryack se décida à poursuivre la répartition des groupes. Il se tourna vers le prédécesseur de Dendé.

-Piccolo. Toi, Séléa et Junior, vous irez en groupe pour vous attaquer à l'un de nos ennemis.

Les trois concernés hochèrent la tête. Ils savaient très bien que le saïyan comptait sur le sang-froid de Junior, la puissance et les techniques de Séléa ainsi que le leadership et l'expérience de Picccolo pour défaire l'un de leurs adversaires.

Après de rapides aux-revoir d'usages, Junior utilisa le Déplacement Instantané pour disparaître avec ses deux coéquipiers.

Ryack compta maintenant les guerriers restants. Kakarotto, Eléria, Végéta, Darack, Goku et lui-même. Six saïyens pour cinq ennemis. Il ne pouvait former plus qu'un binôme. Kakarotto et lui-même étaient du genre à se battre en solo. Quant à imposer un binôme à Végéta, c'était inutile d'y penser. Le père de Darack estimait qu'il y aurait eu plus de chance que lui-même pardonne à Freezer plutôt que le prince suive bien gentiment ses ordres. Goku quant à lui était non seulement le plus fort d'entre eux mais il pouvait également compter sur ses pouvoirs de divination. De plus il n'était pas en manque d'expérience ni d'intelligence. Il saura se débrouiller seul.

Le stratège se tourna vers son fils et sa belle-fille.

-Darack, Eléria.

-Ok, j'ai compris, on va s'en faire un en duo, consentit la fille de Noros tout en craquant ses poings. Dommage, j'aurais bien voulu en combattre un en solo-perso.

Darack mit sa main sur l'épaule de sa compagne.

-Allez, arrête de bouder. Ce ne sera pas si mal. Et puis, ça nous rappellera notre lune de miel.

Eléria rendit son sourire à son mari.

-Tu veux dire quand les Grox nous ont attaqué sur la planète Spore ? Ha, ha, ha, ha ! Je pense qu'aucun séjour romantique n'a été aussi mouvementé que celui-là.

Alors que Darack avait pris un air nostalgique, Videl demanda :

-C'est qui les Grox ?

-Ce serait trop long à expliquer, réponditle père de Koran qui revînt à la réalité avant de se tourner vers sa femme. Bon, on s'en va.

-Ok ! Acquiesça Eléria avant de se tourner vers le mari de Bulma. Ne te fais pas aplatir en mon absence, prince de pacotille.

-Tant qu'à toi essaye de revenir en un seul morceau, faiblarde, renvoya Végéta.

Peu après que le couple saïyan se soit téléporté, Végéta informa sa femme et sa fille qu'il allait partir à son tour. Bra en profita pour se mettre en face de son père, l'air décidé.

-Laisse-moi venir avec toi, papa ! Je ne te gênerais pas, promis.

Végéta fixa sa fille avec calme, puis tourna ses iris vers sa femme. Son regard désapprobateur le conforta sur sa décision.

-Non. Tu resteras avec ta mère.

-Mais pourquoi ! Je ne te gênerais pas je suis…

-Trop faible.

-QUOI ! Je ne te permets pas ! C'est grâce à nous, Pan, Cole, Koran, Maïa et moi, si le vilain Krilin n'a pas de mal à Mary ! Je pense …

-Rien du tout, Bra ! C'est non. Tout ce que j'ai vu c'est que tu as été la première à être mis hors combat par ce Krilin. S'il n'y avait pas eu tes amis, comment tu aurais faits ? Dis-moi.

Bra voulu bien sûr répliquer, mais aucun argument valable ne lui traversa l'esprit. Il était clair que sans Pan et Koran, elle aurait été tuée.

-C'est bien ce que je pensais, reprit Végéta. Maintenant, dis-moi, si celui que je dois affronter est aussi fort que moi, voire plus, comment moi je ferais si je dois à la fois le combattre et veiller à ce qu'il ne te prenne pas en otage ou te tue ? Si je suis assommé, pourras-tu gérer toute seule un combat face à un adversaire aussi fort que moi ou que Baddack ?

-Je… Je…Non, je ne pense pas, avoua amèrement Bra.

-Tu comprendras donc que je ne peux pas me permettre d'emmener un poids avec moi, n'est-ce pas ?

-O…Oui, papa.

-Bien. S'il s'avère que nos ennemis aient des complices et viennent attaquer ta mère et les autres, tu seras bien plus utile à leurs côtés. Ai-je été clair ?

-Très clair, papa.

Même si les z-fighters connaissaient assez Végéta pour savoir qu'il voulait protéger sa fille, sa brusquerie naturelle a fait que la scène entre le père et la fille ne fût agréable pour personne, pour Koran en particulier. Le fils de Darack avait été tenté de demander à son grand-père s'il pouvait l'accompagner. Toutefois les arguments de Végéta et le regard ferme de Ryack eurent raison de sa hardiesse. Pan et Maïa qui étaient bien moins têtes brûlées que leur deux amis avaient d'emblées été plus prompt à rester en arrière. Si tous leurs ennemis étaient aussi cruels que l'autre Krilin, elles n'étaient pas pressées de les rencontrer. Quant à Cole il était assez intelligent pour ne même pas y penser. Si ses amis et sa sœur seraient des gênes pour les adultes, lui il serait, pour ainsi dire, une épée de Damoclès.

Le différent terminé, Végéta se transforma en super saïyan.

-J'imagine que tu ne voudras pas que je te téléporte pour aller plus vite, fît Kakarotto.

-Tu supposes bien. Je n'ai pas besoin de votre téléportation pour me rendre quelque part, précisa le prince avant de s'envoler en grande trombe.

Ryack avisa les deux combattants restants.

-Qui veut s'occuper du cyborg de la bande ?

-Moi ! Se désigna Kakarotto. J'ai l'habitude.

Sachant qu'un androïde ne dégageait pas d'énergie, Kakarotto se concentra sur un endroit dépourvu de grande force et où le nombre d'aura baissait anormalement vite. Après une dizaine de secondes de concentration, il eut sa destination. Après un rapide salut, le saïyan disparut.

Une fois sa cible choisie, Goku se tourna vers sa fille.

- Pan, restes aussi avec ta mère et tes grands-parents. Là où je vais je n'aurais aucune garanti pour te protéger.

La métisse acquiesça aux instructions de son père juste au moment où ce dernier se téléporta.
Ryack utilisa ses sens pour vérifier que tout le monde avait trouvé son adversaire, ou était en passe de le faire dans le cas de Végéta. Certains combats avaient même commencé. Après s'être assuré qu'il ne restait plus qu'un ennemi de libre, Ryack porta à son tour son index et son majeur sur son front. Il se tourna vers ses amis.

-Koran, Pan, cherchez l'énergie de Mister Popo et téléportez-vous tous au palais de Dendé. Ce n'est vraiment pas sûr ici.

Les deux enfants hochèrent la tête au moment où le meilleur ami de Baddack se volatilisa à son tour.
Dernière édition par broly97 le Ven Oct 20, 2017 16:36, édité 3 fois.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar omurah le Mer Jan 18, 2017 19:33

Boneyour, bonzouar :)

J'ai adoré la diversité des expériences vécues par le Leader du Syndicat, en plus d'ancrer le personnage efficacement dans l'histoire et de lui donner de l'épaisseur, les récits en eux-mêmes étaient imaginatifs, dramatiques, haletants, alternativement, ou les trois à la fois.

Entre ça et le fait que Shinobue, les saïyens et les membres du Syndicat, si impitoyables dans son monde, semblaient défendre les plus faibles, ce monde était pour lui tellement grotesque et incohérent qu'il avait le plus grand mal à imaginer la succession d'évènements ayant conduit à son état actuel.

Haha, toujours aussi drôle de voir à quel point tout est affaire de point de vue :mrgreen:

L'homologue maléfique du père de Marron accorda une expression perfide à un Cole inquiet avant de dissiper son bouclier tout en lançant son poing. Une attaque qui fût déviée vers le haut quand le pied de Maïa percuta le bas de l'avant-bras de Krilin.
La jeune fille tendit de suite sa main grande ouverte vers le Leader du Syndicat qui eut le même reflexe. Poussée psychique et kiaï s'entrechoquèrent, expulsant les trois acteurs plusieurs mètres en arrière. Si le Krilin maléfique put se poser sans trop de mal, Cole et Maïa eurent bien plus de difficulté à encaisser le choc et étaient sur le point de s'écraser sur la surface du jardin. Une intervention salvatrice de Bra-qui attrapa Cole au vol, et de Pan-qui intercepta Maïa à la volée, évitèrent au frère et à la sœur un douloureux atterrissage.

Jolie séquence :)

Et le moment où on se rend compte en même temps que Evil-Krilin que Kakarotto est finalement passé entre les mailles du filet des Kienzan, c'était du plus bel effet, très bien mis en scène.

petites coquilles :
ce dernier ne se prit pas prier

Moi, Shinobue, Saïchoro du futur Empire Namek, sera

(bug au niveau du "moi sera")

-J'en ai rien à cirer de ton nom, reprit le Leader du Syndicat. Il est trop compliqué et notre partenariat ne va pas durer longtemps. Aucune raison à ce que le retienne.

Hahaha, c'te punchline ! Me gusta :mrgreen:
(manque juste le "je" éventuellement ;))

Sinon, le coup des protagonistes à qui on laisse le choix de la compo des équipes et le choix des adversaires qu'ils veulent affronter dans telle ou telle ville, bref : à qui on laisse les clés du rythme des combats, c'est un coup de génie. Bravo. C'est pas inédit, mais là, ici, y'a pas à dire ça marche du tonnerre du Zeus.

-Accepter qu'un homme qui a torturé des enfants, tenté de nous tuer mes amis et moi et même blesser ma mère, ait le même nom et la même apparence que mon père, Krilin. Il ne mérite pas ça. Il ne mérite pas que son image soit salie par une ordure de ton espèce. Je te le ferais payer. Je te tuerais.

J'ai un problème avec cette prise de parole, mais c'est tout subjectif et tu n'es pas tenu d'accorder quelque crédit que ce soit à la remarque qui va suivre. Cette sortie de Marron était assez plate, il y avait moyen de rendre la chose plus solennelle, plus mémorable ou plus badass, avec d'autres mots que ceux-là. La saillie était censée faire l'effet d'une gifle au lecteur, mais la gifle n'était pas assez appuyée. Plutôt que de ressortir enthousiaste ou impressionné à la suite de la lecture des mots de la fille de Krilin, j'en suis ressorti juste froid. Il manquait peut-être à Marron un certain sens de la formule, ce qui n'aurait pas été dérangeant si elle n'avait pas justement donné l'impression de chercher à dire quelque chose d'intéressant.

Chikulu pète la classe, sinon.

En plus au moment où nous mettrons les pieds dedans il utilisera ses bidules contre nous.

Je ne vois pas trop l'intérêt de répéter ce qui a déjà été dit 1001 fois, mais bon, mettons-ça sur le compte de mon perfectionnisme maladif.

J'ai bien aimé (vraiment) toute la seconde partie du chapitre, donc toute la séquence "brainstorming", plus que la partie combat en fait (qui était cela dit très sympa) mettons-ça, cette fois, sur le compte de mes préférences de lecture :p

J'ai kiffé le moment où Radditz squatte le groupe de Maron et Nappa en mode "6e sens", c'était la classe !

Tant qu'à toi essaye de revenir en un seul morceau

(quant à toi plutôt nan ? Je dis ça sans certitude)

Sachant qu'un androïde ne dégageait pas d'énergie, Kakarotto se concentra sur un endroit dépourvu de grande force et où le nombre d'aura baissait anormalement vite. Après une dizaine de secondes de concentration, il eut sa destination.

ouuuh, jolie manœuvre de Kakarotto ! :o

Bilan : très bon chapitre ! Le combat ne m'a pas passionné, parce que je n'y croyais pas vraiment et qu'il me donnait - malgré de bien belles séquences, souvent, ça c'est indiscutable - l'impression que le but n'était pas de faire avancer le scénario ou de proposer des enjeux mais simplement de faire un showcase un peu gadget des capacités des enfants avant qu'ils ne soient largués et forcés d'aller sur la touche comme à la fin du chapitre. Bon après, d'aucuns diront "ouah, super d'avoir habilement mis les anciens sur la touche quelques instants pour permettre aux plus jeunes de briller", et qui suis-je donc pour leur donner tort ?

En tout cas toute la seconde partie du chapitre, je l'ai bue comme du petit lait :)
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar Bushido le Mer Jan 18, 2017 19:43

Spoiler
Je propose qu'on nomme la Terre dont vient le chef du syndicat "Earth 03" et celle de la Dragon Team "Earth Prime"

...


Quoi ? :P


Blague mise à part, j'aime beaucoup l'histoire de ce Krilin maléfique. Dommage que ces partenaires semblent un peu servir à rien dans son récit (mais c'est sûrement dû à son côté narcissiques)
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Ven Jan 20, 2017 20:06

Salut ! Déjà merci à vous deux, omurah et Bushido, vraiment, recevoir vos retours me permet de voir le chapitre sous un autre jour (qu'il soit bon ou mauvais) et de voir ce qu'il y a à modifier. Sa c'est super cool :D .

Maintenant les réponses :

@omurah
Spoiler
J'ai adoré la diversité des expériences vécues par le Leader du Syndicat, en plus d'ancrer le personnage efficacement dans l'histoire et de lui donner de l'épaisseur, les récits en eux-mêmes étaient imaginatifs, dramatiques, haletants, alternativement, ou les trois à la fois.


AAAH ! Ce commentaire me fait vraiment plaisir :mrgreen: . Si il y avait bien eu une partie que je ne voulais pas louper c'était bien cette partie. En effet, c'était pas gagné d'avance de faire passer la pillule "Krilin méchant" au lecteur, et il fallait bien montrer ses faits d'armes pour prouver que ce type avait un passé et une personnalité. Si l'existence d'un méchant Kakarotto cela peut presque aller de soi dans l'imaginaire collectif, pour un méchant Krilin, c'était pas gagné d'avance car c'est l'image même du sidekick super sympa, amical et fidèle en toute circonstance.

"Entre ça et le fait que Shinobue, les saïyens et les membres du Syndicat, si impitoyables dans son monde, semblaient défendre les plus faibles, ce monde était pour lui tellement grotesque et incohérent qu'il avait le plus grand mal à imaginer la succession d'évènements ayant conduit à son état actuel."

Haha, toujours aussi drôle de voir à quel point tout est affaire de point de vue :mrgreen:


Content que t'ai apprécié ça aussi. J'ai bien adoré faire les séquences ou le leader compare les différences entre son univers et celui des gentils ^^. J'ai toujours rêvé de faire ça.

Jolie séquence :)

Et le moment où on se rend compte en même temps que Evil-Krilin que Kakarotto est finalement passé entre les mailles du filet des Kienzan, c'était du plus bel effet, très bien mis en scène.


Merci encore :) . Même si pour la séquence ou Krilin se rend compte que les gentils se sont libéré c'est le fils de Kakarotto qui l'attaque après être sortit du piège. Je craignais justement que l'on fasse le quiproquo, et malheureusement je n'ai pas pu l'éviter :( . Bon ben reste plus qu'à faire une retouche. Cequi nous amène au sujet suivant :

petites coquilles :


Pff ! :( .S'il y a bien un truc que j'aimes pas, c'est que lorsque je relis des chapitres déjà posté que j'ai relu trois fois avant de poster c'est de voir une faute plus grosse que ma tête, et encore une fois dans ce chapitre il y en a :( . Bon cette fois-ci vous avez tous les deux été indulgent avec ça, mais je comprend que ça puisse gâcher la lecture.

-J'en ai rien à cirer de ton nom, reprit le Leader du Syndicat. Il est trop compliqué et notre partenariat ne va pas durer longtemps. Aucune raison à ce que le retienne.

Hahaha, c'te punchline ! Me gusta :mrgreen:
(manque juste le "je" éventuellement ;))


Ravi que tu es apprécié ça aussi. Il est vrai que le méchant Krilin n'a pas un caractère facile :lol: .
Mais bon, quand j'ai vu la coquille c'était facepalm on the face pour moi :x .

"Accepter qu'un homme qui a torturé des enfants, tenté de nous tuer mes amis et moi et même blesser ma mère, ait le même nom et la même apparence que mon père, Krilin. Il ne mérite pas ça. Il ne mérite pas que son image soit salie par une ordure de ton espèce. Je te le ferais payer. Je te tuerais."

J'ai un problème avec cette prise de parole, mais c'est tout subjectif et tu n'es pas tenu d'accorder quelque crédit que ce soit à la remarque qui va suivre. Cette sortie de Marron était assez plate, il y avait moyen de rendre la chose plus solennelle, plus mémorable ou plus badass, avec d'autres mots que ceux-là. La saillie était censée faire l'effet d'une gifle au lecteur, mais la gifle n'était pas assez appuyée. Plutôt que de ressortir enthousiaste ou impressionné à la suite de la lecture des mots de la fille de Krilin, j'en suis ressorti juste froid. Il manquait peut-être à Marron un certain sens de la formule, ce qui n'aurait pas été dérangeant si elle n'avait pas justement donné l'impression de chercher à dire quelque chose d'intéressant.


(soupir) Il est vrai que ça ne doit pas être l'une de mes plus grandes réussites. J'ai franchement cherché, mais sur le moment j'ai vraiment pas pu trouver mieux à dire que ça. Je penses que j'aurais peut-être dût faire plus court et plus simple en fin de compte.

Chikulu pète la classe, sinon.


YES ! Bon au moins il passe pour toi :D .


Je ne vois pas trop l'intérêt de répéter ce qui a déjà été dit 1001 fois, mais bon, mettons-ça sur le compte de mon perfectionnisme maladif.


Non pas vraiment, pour tout dire j'avais objectivement pensé à retirer cette phrase issue de la V1 du chapitre d'avant, mais comme j'avais apprécié cette scène je n'avais pas eu le coeur à la retirer et je les caser ici.

J'ai bien aimé (vraiment) toute la seconde partie du chapitre, donc toute la séquence "brainstorming", plus que la partie combat en fait (qui était cela dit très sympa) mettons-ça, cette fois, sur le compte de mes préférences de lecture :p


Ah ! Tu as aimé cette partie, hé, hé, hé ! Je suis super content... [broly dans sa tête] Ouf ! il(s) n'a/n'ont pas constater que cette partie était un total rafistolage pour donner une 'impression de spontanéité pour envoyer des équipes préétablie des semaines à l'avance :twisted:

J'ai kiffé le moment où Radditz squatte le groupe de Maron et Nappa en mode "6e sens", c'était la classe !


Cool ! Je pensais justement que c'étais cette partie qui aurait gêné un maximum de monde :D .

"Sachant qu'un androïde ne dégageait pas d'énergie, Kakarotto se concentra sur un endroit dépourvu de grande force et où le nombre d'aura baissait anormalement vite. Après une dizaine de secondes de concentration, il eut sa destination."

ouuuh, jolie manœuvre de Kakarotto ! :o


Et oui ! Contrairement à ce que certaines œuvres tente de nous faire croire "tousse[/i[i]]"DBS"tousse" Kakarotto/Goku n'est pas un abruti à la fin de DBZ. Juste un gars étourdi sur les bord, maladroit et très naïf mais pas con du tout, donc ça me parait logique que lui qui a déjà lutter contre des cyborg ait put trouver ce moyen.


Bilan : très bon chapitre ! Le combat ne m'a pas passionné, parce que je n'y croyais pas vraiment et qu'il me donnait - malgré de bien belles séquences, souvent, ça c'est indiscutable - l'impression que le but n'était pas de faire avancer le scénario ou de proposer des enjeux mais simplement de faire un showcase un peu gadget des capacités des enfants avant qu'ils ne soient largués et forcés d'aller sur la touche comme à la fin du chapitre. Bon après, d'aucuns diront "ouah, super d'avoir habilement mis les anciens sur la touche quelques instants pour permettre aux plus jeunes de briller", et qui suis-je donc pour leur donner tort ?

En tout cas toute la seconde partie du chapitre, je l'ai bue comme du petit lait :)


Je me répète c'est sûr, mais je suis ravie que le chapitre t'ai fait passer un bon moment, même si le combat entre le Krilin maléfique et les enfants ne t'as pas fait vibrer comme je l'espérait :( . Peut-être que j'étais trop pressé de faire dans "la chorégraphie" et pas assez pris le temps dans l'ambiance stressante qu'aurait dût succiter ce combat. Un avertissement pour les prochains chapitres à venir en somme. En espérant qu'il soit à ton gout eux aussi.



@Bushido


Spoiler
e propose qu'on nomme la Terre dont vient le chef du syndicat "Earth 03" et celle de la Dragon Team "Earth Prime"

...

Quoi ? :P


...

YES ! NOUS AVONS UN GAGNANT ! Je suis content que tu es repéré cet (énorme) référence au Syndicat du Crime de DC que j'adore (ils font partis de mon top dix des équipes de vilains :D ).
En effet, leur version des "New 52" est, certes, loins d'être irréprochable, mais le scénario, et les dessins ont sût mettre à profit leur aura et leur potentiels d'antagoniste à mes yeux. Ainsi pour créer ce Bad Krilin je me suis beaucoup inspiré de l'Ultraman des New 52 (mon deuxième préféré derrière Deathstorm :mrgreen: ) qui en plus d'avoir un petit côté mafieux qui me plait bien, m'a séduit grâce à sa politique du plus fort que j'adore voir chez les antagonistes.

PS : Ce n'est pas un hasard si j'ai décidé de donner le numéros 3 à l'univers du chef du Syndicat dans mon sommaire :wink: .

Blague mise à part, j'aime beaucoup l'histoire de ce Krilin maléfique. Dommage que ces partenaires semblent un peu servir à rien dans son récit (mais c'est sûrement dû à son côté narcissiques)


Content que ça t'ai plu. Comme dis plus haut, je voulais particulièrement réussir cette partie que j'avais toujours rêvé de faire depuis que j'ai lu les flash-back présentant chacun des membres du Syndicat du Crime. Je me suis particulièrement inspiré (certains peuvent dire carrément copié) de celui d'Ultraman pour faire cette séquence de flash back du Leader du Syndicat. Je trouve que c'est un moyen simple et brillant pour nous donner un background efficace et crédible à un personnage sans en faire des tonnes.
Pour le fait que tu as l'impression que ses partenaires ne lui ont servis à rien, et bien en faite les flash back se sont n'ont seulment fait du point de vue de Krilin (donc à le présenter lui particulièrement) et pas mal d'entre-eux présentent des situations ou les membres du Syndicat ont le dessous. Ainsi ils n'étaient pas propices à montrer le spartenaires de Krilin sous leur meilleurs jours.
Toutefois je tiens à le dire, ils ont été loins d'être inutile. Au contraire. le Leader du Syndicat ne s'entoure que de gens utile et puissants et si les quatre sont toujours en vie malgré le caractère de Krilin et tous leurs adversaires c'est qu'ils en ont dans le ventre, je peux te le garantir.

Mais bon, je penses que j'aurais très bientôt l'occasion de te livrer un échantillon de ce qu'ils peuvent faire quand ils sont tous ensemble :wink: .


PS (qui ne sert à rien mais que je tiens à mettre pour le plaisir): J
Spoiler
e profite de la parralèle qu'a fait Bushido. Les membres de mon Syndicat et leur ennemi sont inspiré des persos de la Earth 3 (pour leur personnalité ou leur capacités, supposé ou non), ainsi on a :

Krilin : Ultraman
Tenshinhan : Owlman
Upa : Power Ring
Chaozu : Deathstorm
Yamcha : Johnny Quick
Bulma : Atomica
Trunks : Will Baston (Mazahs)
Cole : Hawkwing
Maïa : Superwoman
Bra : Grid
???? et ???? : Dick Grayson (l'Ergot)
Le Namek Sans Nom : Le Martian Manhunter/Anti Monitor
Ryack : ????
Son Goku : ????
Shinobue : Le Martian Manhunter
C-21 : Alexander Luthor
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar Rebel O'Conner le Ven Jan 20, 2017 21:01

lex luthor est pas le seul gentil sur earth 3? (après le déces du joker)
c21 n'a pas l'air si cool que ça.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Ven Jan 20, 2017 23:46

Rebel O'Conner a écrit:lex luthor est pas le seul gentil sur earth 3? (après le déces du joker)
c21 n'a pas l'air si cool que ça.


Dans l'anciennce continuité (qui s'est arrêté en 2011 je crois) c'était le cas, mais pas dans la continuité des New 52.
Dans celle-ci, bien que qu'Alexander ait été le pire ennemi du Syndicat il était tout aussi impitoyable que les membres du Syndicat (il a tué sans remord et avec plaisir plusieurs de ses adversaires afin de prendre leur pouvoirs/capacité ce que n'aurait jamais fais l'Alexander originel ou un gentil digne de ce nom).
Comme j'ai préféré l'Alexander du New 52 j'ai préféré laisser C-21 méchant
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Dim Juin 04, 2017 14:57

Bonjour tout le monde ! Après plus de quatre mois d'absence, voilà le neuvième chapitre de DB Zteam war. Désolé pour ce si long retard à ceux qui me lisent mais les quatre dernier mois ont été un peu chauds pour moi (examens divers, implantation dans l'entreprise, déplacements...). Toutefois, je ne me suis pas reposer sur mes lauriers. Même si je n'ai pas pu écrire à a vitesse que j'aurais voulu, j'ai tout de même pu avancé sur le prochain chapitre et un chapitre spécial est en cours de correction de ma part. Je réserve ledit chapitre spécial après la publication du dixième chapitre. Peut-être sera t'il suivit d'un deuxième avant que je ne reprenne la publication principale. Voilà !

Je tiens encore une fois à remercier Rebel'O Conner et Tonay pour leur contribution pour ce chapitre :) .


Dragon Ball z-team War

Résumé des chapitres précédents

Tous réunis au sein de la maison des Briefs, les z-fighters réfléchisaient pour savoir comment retrouver Upa, Yamcha, Buu, Krilin, Chaozu et Tenshinhan, qui avaint mystérieusement dispar le jours d'avant, quand soudain, le cyborg numéro 21, qu'ils croyaient avoir tué, est apparu en hologramme au beau milieu de l'assemblée. Le cyborg les révèle que non seulement c'est lui qui a enlevé le quinté humains et le djinn, mais qu'il compte tué le reste de la bande afin de se venger des cinq humains qui ont fait échouer son plan, voilà douze ans de cela.
A peine l'hollogramme du cyborg avait-il terminé que les z-fighters se sont retrouvé piégé par le Leader du Syndicat, homologue maléfique de Krilin venant d'un autre univers qu'il a conquis. Ce dernier a décidé de se joindre à C-21 afin d'élargir l'influence de son empire criminel à travers le multivers. Grâce aux efforts conjugué des jeunes (Pan, Bra, Maïa, Cole et Koran) et des vétérans de la z-team, le Leader du Syndicat a néanmoins pût être mis en échec. Alors que ce dernier était dans une bien facheuse position qu'un autre de ses alliés est venu lui prêté main-forte, le Sorcier, autrement appelé Chikulu. Ce dernier est en faite un mage séculaire qui a pris possesion du corps de l'Upa de son monde avant d'y tuer les z-fighters qui y résidaient. Un ennemi pas inconnu à la bande de Kakarotto qui ont affronté et vaincu le Chikulu de leur propre univers des années auparavant.
Une fois que le Sorcier est parvenu à convaincre le Leader du Syndicat de se replier, il rappelle encore une fois aux z-fighters qu'en plus de eux deux, il y a huit autres adversaires qui les attendent dans autant de villes à travers le monde et disparaît, accompagné du Leader du Syndicat.

Après une rapide discussion la bande de Kakarotto a décidé de se séparer en plusieurs groupe afin de faire face à la menace. Cela suffira t-il ?


Chapitre 9 : La guerre commence ! La rencontre avec les dix.



Spoiler
Alors que le vent glacé du Nord faisait doucement remuer le bout de ses locks, au même titre que sa cape, le cyborg numéros 21 flottait dans les airs tout en avisant en contrebas le tas de gravats ayant depuis longtemps remplacé le repaire de son défunt père adoptif. Même s’il voulait tout faire pour le réprimer, il sentit une vague de nostalgie le gagner. Qu’il le veuille ou non son subconscient avait identifié cette grotte comme son premier véritable foyer, tout comme il avait attribué à Gero le rôle de figure paternelle. Bien sûr, le cyborg trouvait ses états d’âmes ridicules et pitoyables. Il avait jadis prévu de tuer le Dr Gero et de réduire cet endroit en cendres. Cependant la façon dont tout cela c’était fini, avait été trop soudain, trop brutale. Preuve qu’il ne s’était toujours pas débarrassé de son besoin de liens sociaux, aussi ténu soit-il.

Les détecteurs du numéro 21 lui indiquèrent un début de manifestation magique à proximité. Il eut à peine le temps de lever sa tête qu’une gerbe de flammes vertes apparut devant lui. Nullement impressionné par ce phénomène, le cyborg ne le fût pas davantage lorsque les flammes formèrent un visage. Le visage d’Upa. Bien entendu, il savait que celui qui lui parlait n’était nullement le fils de Bora et encore moins un résident de cet univers.

— Alors Chikulu, as-tu récupéré notre trouble-fête ?

— C’est fait même s’il ne fût guère ravi de se faire dicter ses actes.

— C’était à prévoir. Chez lui il est un dirigeant et c’est une forte tête. Et pour ne rien arranger mon homologue a été l’un de ses plus farouches ennemis, cela ne facilite pas les choses. Enfin, je peux m’estimer heureux que tu sois une bonne force de dissuasion. Je t’en suis redevable.

Le visage enflammé resta interdit devant ce compliment, donnant au cyborg une sensation d’inconfort. Il ne fut pas plus rassuré lorsque Chikulu esquissa un sourire malicieux.

—Ne me remercie pas. Je ne suis intervenu que lorsqu’il était évident que le petit chef ne pourrait pas tuer nos ennemis.

L’aveu du Sorcier fît froncer les sourcils de L’homme à la carnation ébène.

— Dois-je comprendre que tu aurais fait fi de mes instructions, au péril des accords que nous avons conclus ? Je ne te pensais pas aussi téméraire, Sorcier.

— Mieux vaut être téméraire que naïf, homme à la main de fer. Crois-tu vraiment que je ne lis pas claire dans ton jeu ?

— Quel genre d’absurdité me chantes-tu là ?

— Je vais te répondre par une interrogation : Pourquoi ne nous as-tu pas coordonnés dans une attaque groupée contre nos ennemis ? Nous avions l’avantage de la surprise et le savoir-faire pour les tuer, voire les emprisonniers afin de les torturer.

— Et faire agir de véritables catastrophes ambulantes au même endroit ? Non merci.

—Je m’attendais à cette réponse fallacieuse. Tu sais très bien que les plus “contrôlables” d’entre nous sont avec toi. On aurait pu maîtriser les autres ou au moins les manipuler afin qu’ils ne s’en prennent qu’aux combattants aux cheveux dorés.

— Pour qu’ils se disputent entre-eux, donnant ainsi aux saïyens l’occasion de contre-attaquer ? Grave erreur tactique mon cher. Crois-moi, vous séparer pour cette opération est la meilleure chose à faire.

— Tss ! C’est cela oui, rétorqua Chikulu avec ironie.

— Bon arrête de palabrer et dis-moi vraiment le fond de ta pensée.

— Eh bien, pour tout te dire même si je ne doute pas que tu vas honorer ta promesse, m’est avis que la plupart d’entre nous ne seront plus en vie pour en profiter.

Une légère grimace apparut sur le visage de C-21.

— J’ai vu les guerriers aux cheveux dorés. Leur nishati est plus riche et plus intense que ceux de que j’ai tué dans mon plan d’existence. Nul doute qu’ils sont largement plus redoutables, sans compter leur nombre plus conséquent. Je ne doute bien sûr pas de notre succès, mais toute bataille à un tribut et je crains que celui de notre camp sera lourd. Une perspective qui arrangera bien tes affaires cela dit, car moins il y aura de survivant et moins ta créance sera élevée. La meilleure alternative étant que l’on tue nos ennemis en trouvant la mort dans le processus, car cela te permettra de t’absoudre de tes obligations. Toutefois, ça ne s’arrête pas là.

Une goutte de sueur coula le long de la tempe de C-21 qui fît son possible pour garder sa prestance tandis que Chikulu poursuivit son monologue.

— En supposant que le petit chef ait réussi son assaut, cela aurait été le pire scénario pour toi car tu aurais été obligé de tenir l’ensemble de tes promesses et donc de vivre avec la menace constante de voir de redoutables ennemis surgir n’importe quand et n’importe où. Des ennemis beaucoup moins scrupuleux que les guerriers aux cheveux dorés. Si tel avait été le cas, tu aurais été très mal avisé d’avoir d’écouter tes passions, homme à la main de fer.

Son argumentaire fini, Chikulu avisa le cyborg. Se délectant à l’avance de sa mine déconfite. Toutefois, il eut la désagréable surprise de voir C-21 lui renvoyer son sourire sardonique.

— Crois-tu vraiment que je n’ai pas pris en compte votre éventuelle trahison, Sorcier ? Pensais-tu vraiment que je vous aurais emmené au sein de ma base sans contre-mesure ? Me prends-tu pour un imbécile ? Que les choses soient bien claires, je n’ai utilisé la voie de la diplomatie que par complaisance, pas par nécessité. Il va bien sûr de soi que si je flaire un début de trahison, ce sera aux risques et périls du ou des conspirateurs. Comment ? Eh bien en imaginant que ce soit toi – il va bien sûr de soi que je ne le pense pas mon « cher ami » – il se pourrait bien que tu sois envoyé dans un univers rempli de ces guerriers Illyassaïs et ces sorciers Nubsians que tu détestes tant, en mille fois plus redoutables que ceux que tu as jadis affronté. Entre nous si cela arrivait je ne pense pas qu’ils apprécieraient ta venue au sein de leur monde. Alors dis-moi Chikulu, combien de temps penses-tu pouvoir tenir si cette éventualité devenait ta réalité ? Veux-tu que nous allions plus loin dans la discussion ou en as-tu fini ?

Au fur et à mesure de la réponse, ou plutôt de la menace, de C-21, le sourire de Chikulu avait fondu en une légère grimace de crispation qui ravit son interlocuteur. Quelle que soit la menace de son allié il ne se laissera jamais marcher sur les pieds. Jamais.
Si le cyborg s’était attendu à ce que la discussion s’envenime, le sorcier d’outre-univers lui accorda un nouveau sourire. Cette manifestation de satisfaction ne rassura certes pas le cyborg mais elle avait le mérite d’être dénuée d’hostilité.

— Je vois que tu as pensé à tout mais n’imagine pas pouvoir neutraliser un utilisateur du m'chawi aussi aisément, et puis je comptais continuer à t’aider de toute façon. Il serait également de mon intérêt qu’un maximum de nos alliés disparaisse au cours des affrontements à venir. Moins j’aurais de potentiels gêneurs dont me préoccuper et mieux ça sera.

-À condition que tu survives, répliqua le cyborg numéros 21, d’un ton moqueur. J’ose espérer que tu vas te montrer à la hauteur de tes vantardises et… de tes menaces.

— Hé, hé ! Comme je te l’ai déjà dit homme à la main de fer, sous-estimer un utilisateur du m’chawi est un très mauvais calcul. Mais cela tu le constateras dans très peu de temps, lorsque je vais t’offrir le spectacle auquel tu tiens tant.

— Effectivement, nous le verrons bien assez tôt.

Le visage enflammé répondit par une expression hautaine avant de s’évanouir l’instant d’après.

L’entrevue achevée, C-21 se posa sur le sol et mit le dos de son avant-bras mécanique en évidence. Une sorte d’écran virtuel, avec un clavier de même nature, se projeta juste devant son regard. L’homme bionique effectua de rapides manipulations et l’interface virtuelle lui montra pêle-mêle d’information à côté desquelles le cyborg remarqua un 99 % rouge. À peine avait-il lu les premiers chiffres que le 99 % s’était changé en un 100 % vert. Le rapport qu’il avait lancé à son arrivée était désormais terminé. Aidé d’un de ses doigts organiques, il fît agrandir l’écran qui lui fournit le résumé du rapport. Après une rapide lecture, le cyborg cliqua sur un bouton en signe de croix rouge et l’écran virtuel s’évanouit.

— Très bien, comme prévu cet endroit fera l’affaire.

C-21 présenta la paume de sa main gauche et une petite ouverture y apparut, laissant sortir une petite bille noire qui flotta à hauteur de son regard. Un simple contact du doigt de son créateur à sa surface et la bille grossit jusqu’à devenir une boule métallique d’une taille semblable à celle d’un ballon de football. Une ouverture apparut à sa surface et en sortit une étrange petite plateforme métallique pourvue d’un repose-menton et de deux œillères reliés à la plateforme par de minces tiges. C-21 posa son menton sur la plateforme et plaça convenablement les œillères devant ses yeux. Par l’intermédiaire de l’interface cybernétique qu’il s’était greffé au cerveau, le cyborg donna une instruction mentale à la boule métallique. Deux secondes plus tard un bref flash vert sortit des deux œillères, faisant le cyborg cligné des yeux. Sa fonction faîtes, le robot-sphère rangea la petite plate-forme en son sein et, par un ordre mental de son créateur, lévita quelques mètres plus loin. C-21 tendit vers l’avant sa main droite mécanique d’où sortirent deux antennes de part et d’autre de son poignet. Un fin rayon lumineux vert apparut entre les deux extrémités des antennes avant de se projeter vers l’avant pour créer un portail vert, passage vers un nouvel univers. Une ultime instruction mentale de C-21 fît léviter le robot-sphère jusqu’au portail trans-universel qu’il franchit avant que ce dernier ne s’évapore.
De par les informations que ses sondes lui ont envoyé, l’univers, ou plutôt la Terre, où il a envoyé son robot-sphère était des plus sûrs. Aucune espèce intelligente, et donc de civilisation, ne s’était formée, les animaux sauvages présents là-bas étaient loin d’être assez puissants pour détruire quoi quece soit d'important, les risques naturels étaient minimes, aucune menace extraterrestre n’avait été détectée dans un rayon de plusieurs centaines de parsecs, et surtout il avait effacé les coordonnées dudit univers de ses fichiers. Si l’idée venait à ses alliées de le trahir ils ne retrouveraient jamais les équipements qu’il avait transférés sur ladite Terre qui, en cas de scénario catastrophe, sera sa bouée de sauvetage.

Cette dernière précaution prise, C-21 tendit de nouveau son bras vers l’avant et cette fois les deux antennes projetèrent non pas un portail vert mais un jaune. Avant de le franchir, le cyborg regarda une dernière fois les ruines de la grotte, plus précisément une petite roche sur laquelle il avait inscrit cinq lettres au rayon laser. Une première lettre jouant le rôle d’initial pour le prénom, un point pour marquer la séparation, et enfin quatre lettres formant un nom de famille.
Le cyborg ne pût s’empêcher d’esquisser un dernier rictus, qui, chose rare, était dénué de son habituelle sournoiserie. Non, tout ce qu’il y avait c’était juste de l’ironie et un peu… de mélancolie.
Le cyborg détourna finalement son regard de la stèle et franchit le portail jaune, pour rentrer dans la salle principale de son vaisseau.

La première chose que C-21 vît, à travers la grande vitrine, était la Terre dans toute son immensité. Un astre qui constituera sa première conquête.
La deuxième chose fût bien évidemment ses cinq pires ennemis, toujours endormis et emprisonnés au sein de leur prison de verre. Il lui tardait de goûter à sa vengeance promise. Mais avant toutes choses, il voulait néanmoins voir comment la situation évoluait.
Il s’installa sur un fauteuil de bureau antigravité qu’il avait installé au centre de la pièce, non loin de là où étaient placés les cinq z-fighters. Après une brève manipulation sur le clavier d’un des accoudoirs, un grand écran plats volant surgit d’une trappe et vînt se mettre devant lui. Lorsqu’il s’alluma, l’écran montra non pas une mais dix scènes en simultanées. Chacune d’entre elles montrant un de ses alliés en face de leur adversaire respectif. L’heure était venue pour la bande de Kakarotto de faire face à leur destin. La guerre pouvait commencer !


***


Dans une ville près de la Capitale du Sud, des gens couraient pour échapper à la destruction. Une destruction personnifiée par un étrange projectile qui se déplaçait à une vitesse folle à travers la cité. À tel point que les habitants ne savaient pas exactement où fuir car le fléau semblait être partout en même temps. Fort de sa vélocité, le projectile non identifié pulvérisait, au sens propre, tous les obstacles se trouvant sur son chemin, qu’il soit fait de ciment, de métal ou même de chair, d’organe et de sang. Finalement le projectile non identifié finit par passer de bout en bout de la plus haute tour radio qui, comme tant d’autres construction avant elle, finit par s’effondrer en quelques secondes dans un horrible tintamarre de verre brisé et de béton éclaté, écrasant au passage ceux qui n’avaient pas eu le temps de fuir et étouffant les malheureux n’ayant pas pu s’éloigner assez vite de la fumée de poussière résultant du désastre. Si les habitants avaient eu les sens assez affûtés, ils auraient pu s’apercevoir que le projectile n’était pas une chose mais un être vivant.
Un homme chauve de taille moyenne habillé avec un haut gris clair à manches semi-longues et d’un pantalon gris sombre, qui lui saillirent tous les deux son corps musculeux. La partie droite de son visage était marquée par une grande trace de brûlure ce qui n’empêchait tout de même pas son œil droit d’assurer ses fonctions de perception, aux même titre que les deux autres, à savoir son œil gauche et son troisième œil situé sur le front.
Le poing en avant, le visage dur et imperturbable, celui que C-21 appelait le Prisonnier continuait son œuvre de démolition sans égard pour la vie des citadins.

— Allez-y, criez, fuyez ! Ceci n’est rien à ce que je ferais aux nameks quand je retournerais chez moi ! Cria le Prisonnier après avoir détruit une habitation sur son passage, tuant ainsi la famille qui s’y trouvait.

Finalement, le complice de C-21 arrêta sa folle course à travers la ville et se plaça en altitude pour observer l’étendue des dégâts qu’il avait provoqués. Des ravages que seuls les pires catastrophes naturelles pouvaient se targuer d’égaliser. Soulagé le triclope craqua l’articulation de son cou.

— Aaah ! Il n’y a pas à dire, après toutes ses années passées dans les cellules de leurs putains de labo, un petit échauffement ne fait pas de mal. Enfin, c’est bien tout ça mais quand est-ce qu’un de ces saïmachin choses vont venir ? J’en ai plein le cul de les attendre.

Afin d’attirer ses futurs adversaires, le Prisonnier hésita entre bombarder la ville avec des kikohas ou de massacrer les gens un par un quand Ryack apparut devant lui. Quoique surpris que le combattant en armure soit apparu comme par magie, le Prisonnier était soulagé de voir enfin un adversaire. Si C-21 disait vrai, ce saïtruc sera le défouloir idéal avant sa vengeance sur ces sadiques de nameks. Il était néanmoins déçu qu’il soit tout seul. Le sous-estimeraient-ils ? Si c’était le cas leur copain allait le regretter.

Les deux guerriers se dévisagèrent de longues secondes, avant que le grand-père de Koran ne prenne la parole.

— Bon, on dirait que je suis tombé sur un jumeau de Tenshinhan.

— Tiens, tu connais mon nom, toi ?… Enfin ça doit pas trop m’étonner vu que mon double vit dans cet univers.

-… Bon avant de commencer j’aimerais avoir quelques infos sur toi. Pour commencer, pourquoi t’es-tu associé avec C-21 ?

— Ça te regarde pas, connard. Tu crois vraiment que je vais te cracher des infos comme ça ? Tu me prends pour qui ?

— Pas très bavard, hein ? Pas grave, je parviendrais bien à t’arracher les vers du nez, fît Ryack tout en se transformant en super saïyan.

Un peu surpris par le soudain changement de son adversaire, le triclope se reprit avant de se mettre en position de combat. Après avoir imité son adversaire, Ryack lui accorda une expression à la fois joyeuse et féroce. Cela rappela au Prisonnier les sourires des savants nameks lorsqu'ils allaient disséqués un sujet de test, le sadisme en moins néanmoins.

— Bon ! Commença Ryack. Après ce que C-21 nous a vendu à propos de vous je ne voudrais pas que ça se finisse trop vite. J’espère que le jeu en vaudra la chandelle.

Les deux opposants se jaugèrent du regard quelques secondes supplémentaires avant de se jeter l’un sur l’autre avec détermination. Lorsque leur deux coudes s'entrechoquèrent, les bâtiments à proximités, debout ou non, tremblèrent et leur vitres se fendirent voire éclatèrent.
Coude contre coude avec son adversaire, le Prisonnier le fixa avec intensité tout en lui adressant un dernier avertissement avant le fatidique affrontement.

— Ne crois pas que ce sera facile. Je ne suis pas un tendre, blondinette.



***

Désormais une ruine à ciel ouvert, la ville de Foster n’était plus que désolation où se dégageait des volutes de fumée noire et une odeur pestilentielle de corps brûler. Au milieu de cet horrible charnier, le petit Tommy et sa mère couraient pour gagner la sortie de la cité, comme tant d’autres de citadins, afin d’échapper au monstre qui a mis la ville à feux et à sang. Du fait des innombrables destructions du monstre, des obstacles qui ont été involontairement semés sur les routes et de la panique générale, la paire avait dût continuer leur évacuation à pied.
Malgré la peur, Tommy se rappela qu’il manquait quelqu’un.

— Ha !… Ha !… Maman tu vas trop vite !

— Désolé Tommy ! Mais nous devons faire vite, il ne va pas tarder à nous ratrapAAAAh !!!

Sans crier gare, une silhouette était apparue devant la mère et le fils en un instant, les pétrifiant d’effroi. Il s’agissait d’un homme de taille moyenne aux cheveux noirs coupés court. Son corps robuste était masqué par son manteau sombre, qui était accordé à ses chaussures également noires. Le sombre accoutrement de l’étranger le rendait intimidant, mais ce n’était rien par rapport à son regard. Un regard d’une neutralité absolue qui ne laissait transparaître aucun soupçon d’émotion. C’était comme-ci l’étranger était un robot. Un robot effrayant.

— Ma… Maman ? Trembla le garçon.

— Reste derrière moi Tommy, et tout ira bien ! Ordonna la mère, en saisissant une barre métallique à proximité qu’elle arriva à brandir avec quelques difficultés.

Le monstre, plus communément appelé l’Ecclésiaste, avait tranquillement laissé faire la femme, et continua à l’aviser avec son imperturbable regard.

— Sudation élevée. Contraction répétée et involontaire des muscles. Manque de pertinence quant à une situation défavorable évidente. Le sujet présente les signes de ce que les êtres à l’esprit isolé appellent la peur. Même si l’adrénaline y résultant a augmenté l’acuité et les capacités physiques du sujet, cet apport est néanmoins négligeable pour inquiéter cette unité. Verdict : Menace inexistence. Mesure à prendre : L’élimination.

— NOON ! Cria la mère tout en abattant la barre de fer sur l’Ecclésiaste.

L’homme au manteau noir saisit avec aisance l’arme de la femme qu’il rejeta en arrière d’un simple revers de la main. Lorsque la femme tomba à la renverse elle tenta aussitôt de se relever, aidé de son fils, mais le duo interrompit leur effort lorsqu’une lueur jaune venant de l’index de l’homme au manteau noir les aveugla. Ils restèrent ainsi à fixer le doigt qui les pointait, comme fasciné par sa lueur destructrice. Sachant qu’il n’y avait rien à faire, la mère de Tommy serra son fils dans ses bras dans l’espoir de lui accorder une mort aussi indolore que possible. Cependant, les secondes s’écoulèrent et la douleur et même la mort ne vinrent pas. Ne comprenant pas la situation mère et fils rouvrirent leurs yeux pour voir qu’ils n’étaient plus seuls avec l’Ecclésiaste. Devant eux se trouvaient maintenant un homme et une femme assortis d’un ensemble noir composé d’une combinaison noire avec une sorte de plastron de même couleur à bord doré, pour l’homme, et à bord rouge-sang, pour la femme. Cette dernière maintenait fermement la main de l’agresseur vers le haut. L’homme tourna son regard grave vers la mère et son fils.

— Sauvez-vous, on s’occupe de lui.

— M… Merci, viens Tommy, on s’en va.

Eléria attendit que les deux malheureux soient assez éloignés pour lâcher le poignet de l’Ecclésiaste et de rejoindre d’un bond son mari un peu plus loin derrière. Les deux époux détaillèrent le destructeur de la ville, avant de se regarder du coin de l’œil.

— Celui-là a l’air d’être un jumeau de Yamcha, chuchota Darack.

— Ouais, mais sans la bonne humeur qui va avec, renchérit Eléria. On dirait qu’il est sorti d’une morgue ou a subit une lobotomisation.

— Ouais, jamais vu un visage aussi inexpressif. J’aurais jamais cru voir ça chez Yamcha.

— C’est clair. Mais bon c’est que du détail. Ce n’est pas ça qui va m’empêcher de m’occuper de lui vite fait bien fait.

— Non, pas encore. Je ne connais pas la force de ce type mais si il n’a ne serait-ce que le dixième de notre force ça fera du dégât, et les habitants ne se sont pas encore assez éloignés.

Eléria ressentit en effet que beaucoup de citadins n’avaient pas encore atteint les périphéries de la cité. Si le combat commençait maintenant il y avait un fort risque de dommage collatéral.

— Ok, d’accord, mais je ne pense pas que ce gars va rester planter là à attendre que les gens soient tous sortis de la ville. Comment on va faire pour gagner du temps ?

— Je te propose une méthode simple mais efficace : le dialogue, fît Darack tout en avisant de nouveau l’homme au manteau. Hep, l’autre Yamcha ! D’où viens-tu et pourquoi t’es là ?

L’Ecclésiaste tourna lentement son regard vers le saïyan, avant de répondre :

— Il semble que vous confondez cette unité avec la cible Yamcha. Il est néanmoins compréhensible qu’au vu de la quantité restreinte d’information dont vous disposez et des capacités de déductions limitées propres à une grande majorité des êtres à l’esprit isolé, le quiproquo ait été la conclusion logique à votre interrogation.

Le mari et l’épouse s’échangèrent des regards surpris. Ce Yamcha et ses phrases à rallonge et son vocabulaire formel et soutenu rendaient la situation encore plus confuse, ce qui était quelques choses.

— Bon, ben si t’es pas Yamcha, c’est quoi ton nom alors ?

L’homme au manteau attendit quelques secondes encore avant de répondre au père de Koran.

— L’employeur C-21 n’ayant donné aucun délai à la phase 2, ni préciser d’interdiction au sujet d’éventuels éclaircissements mineurs ne remettant pas en cause le bon déroulement de l’opération en cours, cette unité est autorisée à vous répondre. Vous avez devant vous une unité de combat bioroïde semi-autonome créée par le Collectif : L’Ecclésiaste, le quarante-et-unième de la série.

— Bioroïde ? Le Collectif ? Qu’est-ce que tu nous chantes là ?

— Il est vrai que pour optimiser votre compréhension il ne faille remonter à la source de l'histoire. De la Terre d’où vient cette unité, les humains étaient comme-ici, caractérisés par leur individualité et leur émotivité. Mais tout cela a pris fin lorsqu’un homme, celui que le Collectif appelle le Précurseur, avait pris conscience de l’ampleur de l’inefficacité et de la faillibilité de ses pairs. Le Précurseur avait en effet déduit que seul un régime d’état basé sur le bien collectif et la pure logique pouvait être durable, voire éternel, mais il avait su qu’en tout bon mammifère, la nature individualiste et compétitive des humains ainsi que leur émotivité naturelle seraient des obstacles insurpassables à l’établissement de la futur société qu'il avait imaginé. Ainsi, il a décidé que s'il ne pouvait pas faire son projet avec la nature humaine, il allait la supprimer puis la reprogrammer.

—… Je crois que je commence à comprendre. Ton “Précurseur” a privé à ses compatriotes de leur libre-arbitre et de leur sentiment. C'est ça ?

— Affirmatif. Tout en gravissant les échelons des sociétés humaines, il a mis au point le “Traitement”, la clé de l’éradication du fléau émotionnel. Celui-ci prêt il l’a insufflé petit-à-petit au sein de la population qui s’est vu affranchit de sa capacité à ressentir ce que l’on appelle les émotions, devenant ainsi la première génération d’automates humains du Précurseur, assurant ainsi le Calme et la Tranquillité. Il est alors passé à la seconde étape de son projet : la suppression de l’individualité.

— La construction de ce que tu appelles le Collectif, n’est-ce pas ?

— Affirmatif. Voulant à tout prix éviter que les terriens ne reviennent à leur individualité, il a mis au point les premiers modèles de bioroïdes humains équipés des organes synapses nécessaires pour entretenir un esprit ruche entre eux. Il a ensuite étendu cet esprit universel dans l'esprit de chaque automates terriens qui ont alors formé le Collectif. Le Précurseur s’est alors assuré que seul l’ordre, la collectivité et la logique seraient désormais les bases de la nouvelle humanité. Humanité qui ne sera alors guidé que par le Calme et la Tranquillité.

— C’est bien beau tout ça mais qu’est-ce que nous avons à voir avec toute cette histoire ?

— Cette unité y vient. Afin d’éviter tout risque de stagnation et donc de déliquescence, le Précurseur avait programmé le Collectif pour une recherche constante du savoir. Cette quête de savoir, enraciner au plus profond de son essence, a fini par amener le Collectif à explorer l’espace et à découvrir les autres espèces extraterrestres. Le Collectif a alors découvert que les autres peuples de l'univers étaient, à des degrés divers, tous commandés par leurs émotions et leur individualité, ce qui allait à l’encontre du Calme et de la Tranquillité. Le Collectif a alors décidé de reprendre l'objectif du Précurseur et de purger à son tour toute trace d’individualité et d’émotivité, mais à l'échelle du cosmos.

— Et j’imagine que ça signifie intégrer dans votre esprit collectif les pauvres gars qui ont le malheur de se trouver sur votre route, c’est ça ? Demanda Darack avec antipathie.

— Négatif. Le Collectif n’a pas les moyens d’intégrer une telle multiplicité de races et une si grande quantité d'individu au sein de son réseau synapse de façon optimale, en tout cas pas avant un temps considérablement long. Ne restait plus qu’une seule solution viable dans le temps : l’élimination des êtres à l’esprit isolé.

— Charmant. Permet moi tout de même de te demander une chose. Est-ce que cette recherche de savoir vaut-il la peine de tuer tous ces gens ? Rien ne peut prouver qu'ils seront une menace pour toi et ton Collectif.

— Au nom du Calme et de la Tranquillité, le Collectif ne doit prendre aucun risque et toutes les mesures s’imposent pour assurer son éternelle pérennité. Cependant si dans un premier temps l’épuration se déroulait de façon optimale, depuis quelques années le Collectif est mis en difficulté, et c’est là ou vous intervenez, saïyens. L’employeur C-21 a assuré au Collectif que si l’Ecclésiaste numéros 41 l’aidait dans sa quête il lui permettrait de prendre quelques-uns d’entre vous afin de le renforcer.

— Pardon ? Tu veux dire que t’es venus pour que l’on intègre vos rangs ?

— Affirmatif. Si ce que l’employeur C-21 a assuré au Collectif est vrai, votre puissance surpasserait celle de ses ennemis et votre physiologie proche de celui de l’être humain rendrait votre intégration au réseau synapse aisé. Le Collectif a juste besoin de 2 ou 3 membres de votre race pour épurer ceux qui font obstacle au Calme et à la Tranquillité. L’Ecclésiaste 41 estime que vous deux ferez parfaitement l’affaire. De surcroît étant donné que vous êtes un mâle et une femelle, le Collectif sera en capacité de produire une nouvelle génération d'automate de combat de façon efficace et viable. Le mieux serait que vous venez de votre plein gré afin d’embrasser le Calme et la Tranquillité, vous nous épargnerez à tous une perte non négligeable de temps. Qu’en dites-vous ?

Darack et Eléria s’avisèrent du regard, avant de se transformer en super saïyan de concert.

— Non merci. Hormis pour elle, il montra Eléria de la tête, et ma famille j’suis pas du genre à partager et à donner totalement du mien pour des conneries, votre truc c’est juste de la tyrannie sous couvert d’un bien commun. Alors, vous pouvez vous le garder.

— Pareil pour moi. J’ai toujours pensé par moi-même et c’est pas près de changer.

Sans dévoiler la moindre trace de réaction après le refu des deux saïyens, l'Ecclésiaste les avisa l'un après l'autre avant de répondre de son habituel ton détaché :

— Voilà une décision fort contraignante, mais pas surprenante. Comme tous les êtres à l'esprit isolé, vous tenez à votre individualité et votre émotivité que vous prenez, à tort, comme un privilège de l'évolution. Le dialogue n'étant pas une solution viable dans le temps et extrêmement incertaine, cette unité sera donc obligée d’utiliser la force afin de vous emmener.

Le double de Yamcha s’éleva doucement dans les airs.

— Peu importe les efforts que vous déploierez, au nom du Calme et de la Tranquillité, l’Ecclésiaste numéro 41 vaincra.

***

Après avoir été téléporté au sommet d’un immeuble du centre-ville de la Capitale de l’Ouest par Chikulu, Krilin, le Leader du Syndicat, s’était décidé à attendre tranquillement ses prochains adversaires sans détruire la ville. Il lui était inutile d’en faire trop, car non seulement il avait déjà attiré l’attention de la z-team en les attaquants, mais il ne voulait surtout pas faire plus de travail que nécessaire pour le C-21 de ce monde, quand bien même ce dernier lui donnerait un moyen pour étendre son influence à travers d’autres Terre.

Assis à califourchon sur la rambarde, le Leader du Syndicat faisait passer le temps en observant l’activité citadine en contrebas. Cette Capitale de l’Ouest-là était bien différente de la sienne. Les immeubles et les rues n’étaient pas à la même place, les enseignes n’étaient pas pareilles et surtout, aucune milice armée ne circulait à travers les rues. Tout au plus quelques flics effectuaient leurs rondes. Krilin mesura alors le gâchis que représentait le “gentil” Syndicat de ce monde. Non seulement ils avaient la puissance nécessaire pour imposer leur domination sur ce monde en un clin d’œil, mais avec le soutien financier de la Capsule Corporation il aurait été tout aussi facile pour eux de contrôler l’économie de la planète, comme eux l’ont fait avec la leur, et pourtant ils ne l’avaient pas fait. Tout cela pour jouir d’une vie “normale” mais aussi au nom d’une prétendue morale pathétique et dépassée. Pitoyable. Un tel manque d’ambition le répugnait.

Sans cesser de ratisser les rues des yeux, Krilin sentit trois auras de forte intensité apparaître derrière son dos, lui faisant esquisser un sourire de satisfaction. En se tournant pour faire face aux trois nouveaux venus, le Leader du Syndicat constata sans surprise la présence de la fille de son double. Elle était venue avec le saïyan aux cheveux longs de la bande qui portait l’uniforme de la Tortue et le grand saïyan chauve musclé au bouc.

— Tu es finalement venue, fillette, et accompagné à ce que je vois. Beaucoup diraient que c’est de la lâcheté, mais moi je nomme ça « un soutien utile ». Je t’en félicite d’ailleurs tu es moins naïve que tu en as l’air. Vous ne serez pas trop de trois pour essayer de rester en vie.

— Tu penses vraiment que tu pourras nous abattre à toi seul ? Demanda Radditz sceptique. Je te rappelle que ton coup avec les Kienzans ne marchera plus.

— Pff ! Et alors ? Tu penses vraiment que je n’ai qu’une seule corde à mon arc ? Dans ce cas, cela va être plus amusant que prévu. Et pour répondre à ta question : évidemment que je pourrais vous abattre seul. Vous n’êtes que deux saïyens et la gamine d’un minable. Je ne vois pas pourquoi je devrais m’inquiéter. Alors messieurs et dame, comment ça va se passer ? Je vous écrase un par un ou tous à la fois ?

Marron fît aussitôt quelques pas en avant tout en craquant les articulations de ses doigts.

— Il n’y aura ni de « un par un » ni de « trois à la fois ». Je serais ton unique et dernier adversaire, enflure.

La fille de Mari allait faire un pas de plus lorsque le dos de son colossal patron lui barra la route.

— Quand j’t'ai dit que je voulais briser les jambes de ce nain, ça impliquait qu’il soit encore entier. Comme on l’a dit, tu me laisses faire et je te donnerais les restes afin que tu l’achèves comme t’en aura envie.

— Sûrement pas ! Je n’ai pas envie que cette ordure s’imagine qu’il aurait pu m’avoir si tu n’étais pas intervenu. Je ne serais pas satisfaite si je le tue dans ces conditions. Je lui casserais les bras puis je te laisserais la place pour les jambes si tu veux.

— Et me castagner avec un adversaire à demi-mort ? Ouais c’est ça. Il n’y a aucun fun à cela.

Alors que Marron allait répondre, elle fût interrompue par Raditz qui s’était mis entre ses deux amis pour apaiser les esprits.

— Bon ça suffit. Visiblement vous n’êtes pas d’accord pour savoir qui va l’affronter en premier. Autant laisser le hasard en décider. Jouez à pierre-papier – ciseau.

Nappa cogita quelques instants avant de répondre.

— Ouais t’as raison, c’est la seule solution. D’accords avec ça, Marron.

— Ok. De toute façon comme c’était parti, on aurait passé une heure dessus.

Les deux guerriers se mirent face à face et commencèrent leur jeu dont l’issue fût décidée au bout d’une poignée d’essais.

— YES ! Il est à moi ! Cria Marron tout en serrant ses poings pour célébrer sa victoire.

— Pff ! J’me suis fait blouser. J’aurais pas dû sortir la pierre, se plaignit Nappa.

— Tu veux que je te laisse des restes ?

— Non merci, ça ne m’intéresse pas de m’occuper d’un cave à moitié mort. Fous-lui sa raclée.

La jeune femme acquiesça avant de darder du regard le Leader du Syndicat, un sourire féroce aux lèvres. Krilin, qui avait laissé faire le duo tout au long de leur jeu, répondit par un rictus confiant qui n’impressionna cependant pas la fille de Mari.

— Prépare-toi à déguster, ça va maintenant se jouer entre toi et moi, prévint Marron qui s’approcha de nouveau de son adversaire.

— La messe est donc dites, très bien. Mais avant que l’on commence, j’ai envie d’être sûr des conditions du combat.

Le Leader du Syndicat pointa son index et son majeur en V afin de désigner Raditz et Nappa qui étaient positionnés de part et d'autres derrière Marron.

— Si j’ai bien compris, tout au long de notre affrontement ces deux-là ne vont pas bouger pour te défendre c’est ça ? Ils ne seront que de simples spectateurs ?

— C’est ça. De toute façon je suffirai bien toute seule.

Le sourire de Krilin s’étira jusqu’à prendre une expression perfide.

— C’est bon à savoir.

Deux immenses vagues d’énergie s’échappèrent des phalanges du petit chauve, frôlant Marron au passage avant d’emporter Raditz ainsi que Nappa et de détruire une bonne partie de l’immeuble. Complètement prise au dépourvu, Marron utilisa inconsciemment la Danse de l’air pour ne pas tomber au sol, comme le bout de terrasse sur lequel elle s’était trouvée. En se retournant elle ne pût que constater l’ampleur du désastre : La ville était marquée par deux grands sillons fumants de plusieurs kilomètres ayant remplacé les infrastructures et les routes ravagées par la double attaque de Krilin. Les victimes devaient au moins se compter par millier. Furieuse contre elle-même de ne pas avoir vu venir ce coup sournois, Marron commença à tourner son regard vers le Leader du Syndicat lorsqu’elle reçut une formidable gifle qui la fît voltiger au loin. Cinq secondes durant, la combattante traversa nombre de bâtiments dont les fondations, déjà fragilisée par les secousses dues à l’attaque de Krilin, furent mis à rude épreuve. Temps au bout duquel la jeune femme percuta une voiture qui s’écrasa sur le mur d’un immeuble à la périphérie de la ville, mettant un point final à la folle course de la combattante. Sonnée mais pas assommée, Marron se releva en titubant sous l’œil affolé des citadins qui se demandaient à quoi étaient dues ces quinze dernières secondes cataclysmiques. Alors qu’elle s’était à moitié remise, Marron sentit la présence de l’homologue de son père qui s’était posé juste en face. Elle se mit aussitôt en garde, au grand amusement du combattant maléfique qui avait atterri les bras croisés.

— Sale enflure, ce combat est entre toi et moi ! Tu n’avais pas le droit de les attaquer comme ça !

— Erreur, fillette. D’après l’accord que nous avons passé, ce sont eux qui n’avaient pas le droit de m’attaquer, moi je n’ai rien promis. Et puis tu crois sincèrement qu’ils allaient rester les bras croisés pendant que je te démolis ? Personnellement, je préfère avoir des garanties plus solides qu’une promesse à la con. Et si d’aventure ils avaient survécu, ils seront bien trop occupés à secourir les blessés et les survivants de ma petite surprise.

— Salopard !

— Ha, ha, ha ! Je suis sûr que tu pensais que ça aurait été un combat à la loyale ou une stupidité du genre. Dans ce cas, laisse-moi te dire une chose…

Krilin ouvrit la paume de sa main vers un groupe de citadins qui se demandait ou ce petit chauve bizarre voulait en venir.

-… Ce combat est tout sauf honorable, finit Krilin avant de lâcher un kikoha.

— NOOOOON !

Grâce à un déplacement hyper rapide, Marron parvînt à se placer entre les civils et la boule d’énergie qu’elle renvoya d’un revers de la main, juste avant que son adversaire n’apparaisse à ses côtés pour lui balancer son pied à la figure, la faisant racler le sol. Le Leader du Syndicat interrompit brusquement la glissade de la blonde en posant sans finesse ses pieds sur son dos. Quand Marron releva la tête dans un hurlement de douleur, le combattant maléfique saisit l’arrière de son crâne et força son visage à se cogner trois fois sur le gravier de la route qui en fût largement fissuré. Krilin tira les cheveux de Marron pour la forcer à fixer son visage éclairé d’une expression sadique.

— Et maintenant ma petite chérie il est temps de refaire ton éducation. Je te préviens, cela risque de piquer un peu.

***

Complètement paniqué, Tom criait et s’agitait dans tous les sens. Il y avait de quoi, car tout comme une bonne centaine d’autres malheureux, il était en train de léviter à une vingtaine de mètres au-dessus du sol. Une situation des plus insolites et inquiétantes, à l’instar de sa source, le Médium. Homme de taille réduite, ce dernier portait un ensemble oriental blanc, composé d’une veste et d’un pantalon d’art-martial, soigneusement cousue main avec une fibre de qualité et ceinturé par une belle étoffe de soie rouge. Sur le côté droit de sa veste était habilement brodé un tigre en or, témoignant du goût élevé en matière de costume de cet homme. Un homme qui cachait ses traits grâce sa cape à capuche de couleur beige.

Après avoir passé quelques dizaines de minutes à ravager la ville de Ginger, le Médium avait décidé de se reposer un peu et s’était assis sur le capot d’une voiture à moitié écrasée par un énorme bloc de béton. Les destructions et les morts qu’il a provoqués suffiront bien pour attirer quelques-uns des ennemis du C-21 de ce monde à lui. En faire trop était inutile. Quoique confortablement installé, il n’eut pas vraiment le loisir de profiter de sa pause, tellement les cris de ses otages lui cassaient les oreilles. Il finit donc par prêter attention vers Tom qui avait une voix portant plus loin que les autres. En fait, il serait plus exact de dire qu’il le suppliait plus fort que les autres.

— S’il vous plaît, laissez-nous partir ma famille et moi ! Je… Je ferais tout ce que vous voudrez !

Le nain à capuche vit en effet qu’une femme et un enfant tentaient en vain de le rejoindre en agitant les bras comme-ci ils voulaient nager vers lui. Le Médium resta interdit quelques secondes avant de faire un signe à la famille de Tom, ce qui la fît taire au même titre des autres victimes qui étaient intrigués par ce nouvel événement.

— Vous voulez donc que je vous laisse partir tous les trois ? Soit, je vais accéder à votre demande.

Même s’il ne comprit pas cette volte-face soudaine du Médium, Tom se tourna vers sa femme et son enfant pour leur dire que tout ira bien moment lorsqu’il tomba comme une pierre. Les cris de stupeur du père furent aussitôt remplacés par les prénoms de son épouse et de son enfant en remarquant avec horreur qu’eux aussi tombaient. Des cris qui furent les dernières paroles de Tom avant que lui et sa famille ne s’écrasent au sol dans un sinistre craquement, ne laissant derrière eux que trois cadavres sévèrement désarticulés.

Le “cadeau” du Médium prolongea le silence des otages qui étaient passé de l’espoir à l’horreur. Certains étaient même à deux doigts de vomir si le nain à capuche n’avait pas profité du calme pour s’adresser à eux de sa petite voix aigüe.

— Premier et dernier avertissement : le prochain qui l’ouvre ou qui braille meurt avec ses proches. Vu ?

Malgré la détresse tenaillant les otages, la peur de mourir était bien évidemment la plus forte, et chacun d’entre eux fit un effort surhumain pour se retenir d’émettre le moindre son.

Satisfait d’avoir enfin la paix, le Médium se permit un mince sourire. Un sourire de satisfaction, mais aussi de nostalgie. Cela faisait un petit moment qu’il n’avait pas utilisé cette méthode contre ses ennemis dans son monde. Les ennemis du Syndicat. Un groupe de combattants dont il fût l’un des membres fondateurs avec Tenshinhan, Yamcha, Upa et de leur meneur à tous, Krilin. À eux cinq, ils en avaient fait du chemin pour parvenir à la domination totale de leur Terre. Torturer et persécuter les plus faibles avaient été une besogne quotidienne que le Médium n’avait pas rechigné à faire. Non pas qu’il trouvait ça jouissif comme Yamcha, mais en tant qu’ancien tueur à gages et mercenaire, assassiner et torturer ses pairs était devenu pour lui une tâche aussi bénigne que de faire le ménage, même s’il devait avouer que la torture était plus l’apanage de Tenshinhan, son rival de longue date.

Tout en s’adossant davantage, le petit homme sentit que plusieurs grandes forces avaient rejoint ses alliés. Sans aucun doute les saïyens d'ici. Trois d’entre eux avaient notamment rejoint, le Leader du Syndicat, qui était la parfaite copie du chef du Médium. Même caractère, même manière de parler, et même tics. Il était clair pour le nain encapuchonné que son univers et celui du Leader du Syndicat étaient quasi identiques. En d’autres mots, il existait au moins deux univers où les membres du Syndicat avaient pris possession de la Terre. Intéressant et amusant à savoir. Surtout que l’ex-tueur à gage était presque certains qu’il en existait davantage. En effet, têtu comme Krilin l’était, il a sans doute fallu plus de deux tentatives au C-21 de ce monde pour le convaincre, sans parler des autres membres du Syndicat.

L’apparition soudaine d’une présence à proximité interrompit l’encapuchonné dans ses réflexions. Il pivota sa tête afin de faire face à son futur adversaire. Si le Médium n’était pas vraiment étonné que le nouveau venu soit un saïyan, il l’était beaucoup plus lorsqu’il constata l’apparence et l’accoutrement dudit saïyan. Il portait une tenue de combat traditionnelle violette ressemblant presque entièrement à celle qu’avait porté, le non regretté, Shinobue. De surcroît ce saïyan, plutôt jeune, ressemblait énormément à Son Goku. Sans doute un parent. Sachant que l’affrontement était désormais imminent, le Médium se décida à se dégager la vue en enlevant sa capuche de sa tête à l’aide de ses deux mains diaphanes, et fixa de son ennemi d’un regard détendu et plein de sang-froid.

Bien que légèrement surpris par l’identité de son adversaire, Goku, le petit-fils de Baddack, se reprit bien assez vite. Il n’était pas étonnant de se retrouver confronter à ce genre d’ennemi après l’épisode du Krilin maléfique, mais le fils de Kakarotto était tout de même étonné de voir à quel point son adversaire du jour était si semblable à son ami prisonnier.

— Chaozu, annonça Goku. Ou plutôt tu es son jumeau d’un autre univers.

Tout en faisant une grimace pour indiquer son léger embarra, Le Médium, plus communément appelé Chaozu, réajusta son chapeau noir surmonté d’une boule rouge sur sa tête, avant de répondre.

— Humph ! J’aurais préféré tomber sur un adversaire qui ne me connaît pas dans ce monde, mais bon étant donné que mon double est votre ami les chances pour que ce souhait soit réalité étaient visiblement proches de zéro. J'imagine qu'il en va de même pour mes capacités, vu que mon alter-ego a sans doute dût vous montrer les pouvoirs que nous partageons. Tant pis pour l’effet de surprise.

Chaozu examina de nouveau son adversaire à qui il accorda un léger sourire qui ne se voulait ni amical, ni sardonique. C’était juste pour marquer son amusement.

— À voir ton visage, jeune saïyan, j’imagine que tu es le fils du Son Goku de cet univers, n’est-ce pas ?

— Tu as tout faux. Je suis Son Goku, fils de Kakarotto.

— Kakaroto ? Hum ?! J’ai déjà entendu ça quelques parts… Hooo, mais oui ! Les trois saïyens minables qu’Upa et Krilin avaient tués il y a plus de trente ans nous ont effectivement appris que le vrai nom de Son Goku était Kakarotto. Ainsi, il a donc gardé ici. Amusant, surtout quand on s’imagine que ce malade ait pu avoir une descendance. J’imagine que c’est là tout l’intérêt de cette infinité d’univers parallèles, tout, même le plus invraisemblable, est possible. Enfin bon, je parie que tu es venu m'affronter, n'est-ce pas jeune saïyan ?

— Oui, mais tu peux toujours te rendre et rentrer chez toi calmement. Mais j’imagine que je peux toujours rêver.

— Exact, jeune saïyan. Malgré l’inimitié que mon groupe et moi-même ressentons envers C-21, nous avons passé un contrat avec lui et vos têtes sont maintenant mises à prix. En tant qu’ancien pro je me fais toujours un devoir d’honorer les marchés que je passe avec mes clients, aussi détestables soient-ils. N’y vois rien de personnel.

— Très bien, mais avant de commencer laisse partir ces gens. Ils n’ont rien à voir avec nos affaires.

— Tu as raison, jeune saïyan, ils ne font pas partit du contrat. Dans ce cas…

La seconde d’après, le Médium cessa son effort mental, ce qui eut pour conséquence de laisser tomber les otages, qui crièrent de nouveau à plein poumon.

— Chier ! Hurla Goku avant d’amorcer une impulsion supersonique en direction du point de chute des civils.

Chaozu pivota son regard vers les otages qui étaient maintenant assis par terre, sains et saufs. Le saïyan les avait rattrapés grâce à sa vélocité.

Malgré leur état de choc les citadins réalisèrent à leur tour qu’ils étaient non seulement vivants mais indemnes. Les plus solides mentalement commencèrent à chercher la cause de ce petit miracle, et virent Goku déposer une petite fille auprès de ses parents soulagés.
Comprenant que le saïyan à la tenue violette était responsable de l’exploit, l’un des hommes, celui le plus proche de Goku, accourut vers son sauveur.

— M… Merci beaucoup de nous avoir sauvés. Nous n’oublierons pas.

— De rien, maintenant sauvez-vous. Je m’occupe du reste.

Une pluie de petites roches, à la pointe aiguisée, transpercèrent de toute part le corps du saïyan et des civils, inondant la rue d’un véritable déluge de sang...


— Merde ! Hurla Goku qui se tourna tout en levant ses mains en l’air.

Il créa un bouclier qui protégea les civils d’une pluie de roches aiguisées qui vinrent se planter sur sa surface énergétique. Le père de Pan avisa alors le membre du Syndicat qui, impressionné par les réflexes de son adversaire, n’avait pas pu s’empêcher de lever un sourcil.

— Remarquable, jeune saïyan. Je ne sais pas comment tu as fait pour anticiper mon attaque surprise, mais tu es très bon. Cependant…

Chaozu mobilisa de nouveau ses pouvoirs tout en tendant son index vers le bouclier et le fît tourner. Les pierres plantées sur le bouclier énergétique tournèrent sur elles-mêmes et, à la grande horreur de Goku, s’enfoncèrent inexorablement à travers la construction qui se craquela à une vitesse alarmante.

-… tu ne l’es pas encore assez, acheva Chaozu avec un sourire détendu.

Comprenant, qu’il ne pourrait empêcher l’inéluctable, Goku désactiva le bouclier juste après que les pierres soient arrivées à forcer le bouclier pour fuser vers leurs cibles.

— Enfer ! Hurla Goku alors que les projectiles qui lui étaient destinés n’étaient plus qu’à quelques centimètres.

La seconde qui suivit, Chaozu eut tout le loisir de voir les corps de ses anciens otages s’agiter à mesure que leur corps se faisait transpercer, les transformant en de véritables passoires de chair d’où s’écoulaient des ruisseaux d’hémoglobine et même quelques organes, également troués par l’attaque. Le macabre constat de son assaut n’intéressa plus le membre du Syndicat lorsqu’il constata que sa cible ne faisait pas partie du lot de cadavres.

— Hum ! Pas mal au niveau de la rapidité, apprécia Chaozu tout en portant son regard vers son ennemi dont les cheveux avaient pris une teinte dorée.

De ses yeux émeraude, Son Goku, fixa l’horrible résultat de l’attaque du Médium. Accablé par le regret, il ne pût supporter longtemps la vision. S’il s’était transformé directement en super saïyan il aurait pu sauver ces gens. Le mari de Videl en avait vu des tueries, et ce depuis sa plus tendre enfance, et avec le temps il avait appris à supporter cela, mais une chose n’avait pas changé : le dégoût inhérent qu’il ressentait devant cet acte ignoble. Une veine palpitante au niveau de son front et les dents serrées, Goku foudroya Chaozu du regard.
Nullement inquieté par le saïyan, le nain blanc le regardait au contraire avec le plus grand sang-froid et un calme à toute épreuve. Nul trace de remords ou d’une quelconque émotion, ne transparaissait de ses traits, hormis de l’intérêt. Le saïyan avait l’impression de faire face à un joueur d’échecs ayant effectué son coup et qui réfléchissait maintenant à ses prochaines approches. C’était comme-ci ces gens, bien vivant il y a une minute de cela, n’avaient été que des objets à manipuler.

— Enflure, jura le super saïyan tout en contenant sa rage bouillonnante sous la forme d’une colère froide. Tu m’avais pourtant dit qu’ils n’avaient rien à voir avec nos comptes.

Sans se départir de son expression pensive, Chaozu rétorqua.

— Il est vrai qu’ils ne faisaient pas partie du contrat, mais cela ne veut pas dire que je ne pouvais pas les utiliser à ma guise. Même si j’avais espéré te tuer avec mon attaque surprise, leur sacrifice m’a au moins permis de confirmer que tu utilises la même transformation que Ryack, mais à une tout autre échelle. Ce n’est pas extraordinaire en soi, mais ils m'ont tout de même été utiles.

Goku serra son poing tremblant afin de mieux se retenir. Il ne fallait surtout pas se précipiter en se laissant submerger par la colère, aussi grande soit-elle. La grossesse de Videl et le combat de Pan les empêcheraient d'agir. Il était indispensable qu'il se contienne.

— Comme je l’avais prévu tu es physiquement semblable à Chaozu, mais contrairement à lui tu es une ordure. Je n’aurais donc aucune pitié. Prépare-toi !

La menace de Goku fît lever un sourcil au membre du Syndicat.

— Tien donc, à t’entendre je dirais que tu es sûr de me vaincre… Non, à voir ton expression confiante, je pense même que tu es sûr de me vaincre et avec facilité qui plus est. C’est… Comment dire cela ?… Assez drôle.

Son Goku sentit alors un petit objet lui effleurer la peau. Il vit qu’il s’agissait d’un tout petit bout de roche qui s’envolait lentement vers le haut, à l’instar de millier d’autres autour des deux protagonistes. Comprenant que ce phénomène était loin d’être naturel, Goku reporta son regard vers l’autre Chaozu qui poursuivit son monologue.

— Si tu penses vraiment cela, jeune saïyan, eh bien laisse-moi remettre les pendules à l’heure.

Une succession de fracas se fit entendre à travers la ville en ruine qui fût alors secouée par un gigantesque tremblement de terre, obligeant Goku à ajuster ses appuis. Lentement mais sûrement, le Médium leva sa paume tournée vers le ciel. À mesure que celle-ci gagnait en hauteur, la violence des secousses s’intensifia. Tout à coup, des morceaux de rues se détachèrent du sol dans un craquement assourdissant pour s’élever lentement dans les airs. D’abords une dizaine de morceau, puis une centaine et enfin la totalité de la ville se disloqua en morceaux de tailles diverses. Que ce soit les routes, les immeubles ou même les quartiers, absolument tout ce qui constituait la cité s'arrachait du sol avant de léviter autour des deux protagonistes. Une fois son bras tout à fait perpendiculaire à son corps, Chaozu fît légèrement tourner son poignet et tous les blocs, quelles que soient leurs dimensions, stoppèrent leur ascension, avant de commencer à tourner autour des deux combattants. D’abord lentement, puis à mesure que les secondes s’écoulèrent, de plus en plus rapidement jusqu’à former une véritable tornade fait de poussière, de roches, de béton et de métal. Une tornade à l’intérieur de laquelle Goku observait bouche-bée ce spectacle, aussi impressionnant qu’inquiétant. La minute écoulée, Chaozu laissa tranquillement retomber son bras et le gigantesque cyclone s’évanouit d’un coup, rejetant aux quatre vents la poussière et les pierres de trop petites dimensions. La vue complètement dégagée, un nouveau paysage s’offrit au père de Pan. À la place de la ville dévastée, se trouvait un large champ de grands piliers d’environ 15 mètres de hauteur pour plusieurs mètres de largeurs, et avec une surface plane comme sommet. Le saïyan ne manqua pas de remarquer que les morceaux de la ville arrachée psychiquement par le Médium avaient été mis à contributions afin de fabriquer ces constructions. Malgré l’aspect grossier et peu homogène des piliers, ceux-ci semblaient solides et fermement enraciné au sol. Lorsque Goku examina sur quoi il était debout, il réalisa qu’il se trouvait avec son adversaire au sommet d’une des structures érigée par le Médium.

Le saïyan reporta son attention vers son adversaire qui avait vraisemblablement attendu d’avoir son attention pour poursuivre.

— Si ça ne te dérange pas, j’ai arrangé un peu le terrain afin que je sois plus à mon aise. J’espère pour toi que cela te conviendra.

Tout en continuant à fixer tranquillement le fils de Kakarotto, Chaozu utilisa son pouvoir télékinésique pour défaire prestement sa cape qu’il posa, soigneusement pliée, sur un pilier voisin.

— Enfin, quand je dis "te conviendra", ce sera en tant que dernière demeure bien entendu.

Chaozu leva de nouveau sa main et une vingtaine de grands blocs, n’ayant pas servi à la construction des piliers, vinrent tournoyer autour de la structure où se trouvaient les deux adversaires. Il n’en fallut pas plus pour que Goku se mette en garde.

— Bien jeune saïyan, voyons quel genre de mort tu trouveras des mains de Chaozu, membre fondateur du Syndicat et maître-utilisateur de l’Essence.

***

Les cris, pourtant innombrables, des citadins apeurés ne pouvaient couvrir le tintamarre provoqué par les multiples explosions retentissant au sein des quartiers Est de la ville. Des détonations qui en quelques minutes avaient transformé l’agglomération en une véritable zone de guerre. Bien sûr, tout le monde s’était demandé quelle était l’origine de cette véritable catastrophe. Était-ce le fait d’une quelconque armée ennemie ou d’une bande de terroristes méticuleusement bien organisés ? Aucune de ces deux hypothèses n’étaient justes, car toutes ces destructions avaient pour responsable Masadu, le Guerrier Illyassaï.

Répondant au mieux aux directives du numéro 21, Masadu semait la panique en ville à grand renfort de nisharas, des boules de pure énergie issue de son nishati, qui réduisaient en cendre tous ce qui avait le malheur de croiser leur passage.
Si le guerrier effectuait sa tâche avec application il évitait néanmoins de tirer directement sur la population et ne visait que les constructions. Il ne tirait nul gloire et satisfaction à exécuter des familles entières et des couards qui n’avaient aucune intention de se battre. Si ces gens devaient mourir ce serait par accident. Enfin, étant donné qu’il serait l’origine dudit accident, l’hypocrisie de son raisonnement ne lui échappa guère. Toutefois, l’accomplissement de son devoir envers les siens et le Waamungano, la Fédération des peuples de Nyumbani primait par-dessus tout, ses états d’âmes compris. Si victimes ils devaient y avoir, eh bien soit, Masadu était prêt depuis plusieurs semaines à mettre son éthique de côté. Une éthique qui sera beaucoup moins affecté s’il laissait la bonne fortune décidé du sort de ces pauvres hères.

Jugeant qu’il en avait assez fais, il mit fin à son œuvre de destruction. Cela suffira amplement pour faire venir ces “saïhans” ou quel que soit le nom qu'on leur donnait. L’espace de quelques minutes, les cris des citoyens se firent de plus en plus lointains, permettant à un silence de s’installer quelques secondes durant avant qu’il ne soit de nouveau interrompu.

— Plus un geste !

Le Guerrier Illyassaï se tourna. Une quarantaine d’hommes en uniforme bleu pointaient leur joweto, leurs armes à feu, droit vers lui. À voir leurs vêtements similaires et leur espèce de plaque métallique, Masadu devina qu’il s’agissait des forces de l’ordre de ce Nyumbani. Si telle était le cas le Guerrier Illyassaï était fort surpris de ne pas ressentir la plus petite concentration de nishati au sein de leur arme. Peut-être ne savaient-ils pas le manier. Oui c’était sûrement ça, ce qui expliquerait pourquoi cet homme à la main de métal, C-21, lui a bien spécifié que les nyumbaniens d’ici étaient inoffensifs, à l’instar de nombreux peuples à travers la Njia Ya Nyota, « la Voie des Etoiles ». Drôle de plan d’existence. Et encore, c’était la moindre des différences, car l’illyassaï remarquait que la cité qu’il s’était appliquées à démolir ressemblait non pas à la ville de Louango, qui aurait logiquement dû se situer ici-même, mais à une de ces petites bourgades du nord-ouest construite par les hommes à la peau pâle de Nyumbani, mais en plus étendue et avec des bâtisses plus hautes et bien plus modernes.

— Je vous place en états d’arrestation pour actes de terrorismes ! Hurla le chef des hommes en bleus.

L’index moite prêt à pressé la gâchette de leur arme, chacun des membres des forces de l’ordre attendait deux choses : soit un ordre de leur supérieur, soit un geste brusque du guerrier d’outre-univers. Ils étaient toujours en trains d’attendre lorsque des effusions d’un liquide rouge obscurcirent partiellement leur vision qui se voilà de noir la seconde d’après.

Massadu fît disparaître son arme de nishati pur au moment où les agents de police s’effondrèrent, baignant ainsi dans leur sang. Le Guerrier Illyassaï accorda un bref regard dépourvu de la moindre trace de remords aux forces de l’ordre avant de marcher hors de la scène. S’il ne voyait aucune raison de s’en prendre à des gens désarmés et effrayés, à contrario il ne voyait aucune raison d’épargner quiconque le menaçait ou qui était prêt à jouter contre lui. Peu importe que l’assaillant soit fort ou médiocre, qu’il soit pleutre ou vaillant, il restait un guerrier et, en tant que tel, il devait assumer toutes les conséquences d’une bataille, même si la seule issue possible était la mort.

Soudain le kufahuma de Masadu s’activa. D’une impulsion supersonique, il s’éloigna vers une cachette en hauteur, un dixième de seconde avant que deux nouveaux venu n’apparaissent comme par enchantement. L’un d’eux avait des cheveux mauves et portait un ensemble noir avec une de ses vestes bleu des peuples du Nord, qu’on appelait buluu. Quant à l’autre il avait des cheveux noirs courts coiffés en épi, un haut bleu à manches courte et par-dessus un ensemble rouge qui rappelait à Masadu les tenues Illyassaïs des temps antiques. Alors que les deux hommes, qui ont sans doute vu passer plus d’une vingtaine de pluie chacun, examinaient les alentours, Masadu s’employa à cacher sa présence. Son kufahuma lui indiquait que ces deux hommes n’étaient pas à sous-estimer. À n’en pas douter ils devaient faire partie du groupe que C-21 avait mentionné durant ses entrevues avec les leaders du Waamungano. Mais à quel point pouvaient-ils être une menace pour le guerrier aguerrit qu’il était ? Un danger sérieux ? Peut-être. Il devait se faire une idée de leur dextérité, et il savait comment.
Tout en prenant soin de garder sa présence cachée, l’illyassaï commença à se déplacer en silence…


Après avoir constaté que l’ensemble des policiers était vraiment morts, Trunks ne pût s’empêcher de grincer des dents. Ces cadavres à terre auraient pu aussi bien être des membres de sa famille, Natchi ou Gohan. Le saïyan aux cheveux mauves ne voulait même pas imaginer dans quel état seraient les familles lorsqu’elles apprendront la triste nouvelle. Le responsable devait payer.
Le fils de Végéta se tourna vers Gohan qui examina soigneusement le reste des cadavres. Il ne manqua pas de remarquer que malgré le calme apparent du fils de Kakarotto un voile de colère froide marquait ses traits. De toute évidence, ce dernier semblait aussi à cran que lui. D’un certain côté, cela confortait Trunks que ses émotions soient légitimes, mais il valait mieux qu’ils aient la tête froide tous les deux, sinon cela se passera mal.
Après avoir en avoir fini avec les corps ainsi que la scène de crime, Son Gohan rejoignit son meilleur ami qui remarqua son visage pensif.

— Il y a quelque chose qui cloche, commença Gohan.

— Tu penses au fait que l’on ne soit pas apparu devant l’ennemi quand tu as utilisé la téléportation ?

— Ouais il y a de ça. Normalement personne n’aurait dû être capable d’anticiper notre venue, mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, notre homme l’a fait et a filé.

— Il doit être doté d’un moyen de détection plus avancé que le simple repérage d’aura, théorisa Trunks tout en se grattant la tête. La tuile, on ne pourra pas le surprendre avec la téléportation. Enfin je dis ça mais on ne ressent pas la moindre grosse puissance. Soit il a vraiment mis les voiles, soit…

— Il est toujours dans les parages et il attend le moment propice pour frapper. Je pointe pour la deuxième solution, fît Gohan tout en gardant ses sens en alerte.

Trunks, qui en faisait autant, répondit.

— Idem. En plus d’après le sang frais de ces pauvres gars, le massacre a été fait il y a pas longtemps, il ne doit pas être loin.

— C’est vrai, le mieux serait de…

Soudain, Gohan tourna sa tête dans une direction, qu’il fixa avec attention sans trouver ce qu’il cherchait, ou plutôt celui qu’il cherchait. Pas plus rassuré de cet échec, il créa une lance énergétique et continua son observation dans toutes les directions, mais cette fois beaucoup plus activement.

— Trunks, fais gaffe ! Il est bien plus près qu’on le pensait et surtout il va attaquer dans pas longtemps.

— Chier ! Jura, le fils de Bulma tout en ôtant son épée de son fourreau.

Les deux amis se mirent dos à dos et attendirent, l’arme à la main, l’offensive de leur ennemi…

… Accroupi derrière sa nouvelle cachette, Masadu jura silencieusement. Alors qu’il avait presque atteint une distance idéale pour lancer son assaut, il s’était laissé surprendre par un détail anodin et avait relâché une minuscule partie de son nishati par inadvertance, révélant partiellement sa présence. Bien sûr, le Guerrier Illyassaï avait sottement espéré que ses adversaires n’aient rien remarqué, malheureusement l’homme en rouge avait été assez habile pour ne pas l’avoir raté. Asunjé ! Pour un guerrier de si haut niveau, cette erreur était honteuse, voire impardonnable. Cependant le mal était déjà fait. Il fallait trouver un moyen pour accaparer l’attention de ces guerriers afin qu’il se rapproche davantage. Un coup d’œil à ses pieds permit à Masadu de trouver une solution à son problème…

Plus en alerte que jamais, Trunks avala sa salive alors que les gouttes de sueurs dégoulinaient lentement de sa tempe. La mise en garde de son ami lui fit prendre conscience de sa vulnérabilité, laquelle lui parut davantage prononcée quand il constata qu’ils étaient en plein milieu d’une rue avec tout autour de nombreuses cachette possibles. Leur adversaire pouvait les attaquer de n’importe où et à tout moment.

Tout à coup, Trunks sentit un court instant une aura à sa gauche, il se tourna aussitôt pour voir un projectile arrivé dans sa direction. Le fils de Végéta le trancha dans l’instant. Un rapide regard lui permit de constater la nature du projectile.

— Un caillou ?

Dans le centième de seconde qui suivit, la pupille de Trunk se fixa sur le côté pour voir qu’une bonne dizaine de couteau énergétique n’étaient plus qu’à un mètre de sa position. Au moment où l’héritier de la Capsule réalisa qu’il ne pourrait pas esquiver les lames que son meilleur ami, transformé en super saïyan, se dressa devant lui et repoussa les couteaux avec sa lance de même consistance. Un temps soulagé Trunk fût remis en alerte par ses sens qui lui révélèrent un nouveau danger. Leur agresseur s’apprêtait à planter la pointe de son couteau d’énergie sur le flanc de Gohan. Les cheveux du saïyan passèrent aussitôt du mauve au dorée. Sa transformation lui donna la célérité nécessaire pour intercepter, avec son épée, la lame de l’agresseur qu’il repoussa aussitôt d’un coup de pied.

Grâce à un salto arrière, Masadu atterrit sur ses deux pieds avant de se remettre en garde et d’aviser ses deux adversaires d’un regard prédateur. Maintenant qu’ils étaient en face de l’ennemi, Gohan et Trunks avaient maintenant tout le loisir de le détailler.

Le Guerrier Illyassaï portait une combinaison moulante noire à manche courte saillant l’ensemble de sa musculature puissante et souple, à l’exception de son visage. Par-dessus son juste-au-corps, il portait une belle étoffe rouge couvrant le côté gauche de son buste par la diagonale et formant une toge de largeur appréciable qui masquait ses jambes jusqu’aux genoux. Il était détenteur de composants d’armure de couleur cuivrée comptant une protection pour son épaule droite, une autre pour l’arrière de ses avants-bras et ses deux mains gantés de noires, et enfin des protège-tibias ainsi que des gardes-pas comme protection pour le bas des jambes, à l’exception de ses pieds bottés. Son cou était paré de divers colliers de perles multicolores qui s’accordaient avec ses cheveux tressés et colorés par une teinture rouge ocre. Une apparence des plus singulières quand l’on constatait que le Guerrier Illyassaï était en fait un natif des terres de Karine

— Upa ? Fît Trunk pour nommer son adversaire.

Le fils de Végéta positionna sa lame de justesse afin d’intercepter l’attaque au couteau de Masadu qui l’avait entretemps chargé brusquement. Surpris par cette offensive subite, Trunks le fût encore plus lorsqu’il fixa le Guerrier Illyassaï. Ce dernier l’avisa avec une féroce désapprobation. Comme-ci Trunks avait prononcé un mot honnis.

Je te ferais regretter de m’avoir appelé comme ça, étranger ! menaça Masadu en Saaï.

— Que ? Qu’est-ce que t’as d… ? Commença Trunks avant de remarquer que le Guerrier Illyassaï l’attaquait avec un deuxième couteau d’énergie qu’il avait entre-temps créé.

Avant que la lame ne puisse trancher la gorge de Trunks que le bout de la lance de Gohan l’intercepta, attirant l’attention du Guerrier Illyassaï. Profitant de l’ouverture, Trunks repoussa la première lame et effectua une tentative de décapitation, aussitôt avortée par Masadu qui la bloqua avant d’effectué un grand pas en arrière.
Par prudence l’homologue d’Upa recula davantage et se remit en garde, armé de ses deux armes.

À l’instar de Trunks, Son Gohan fixa le jumeau de son ancien maître avec prudence, mais aussi avec un certain intérêt. Au cours de son mafundishu-ya-muran, le fils de Kakarotto avait eu tout le loisir de voir une esquisse des tenues illyassaïs, dessiné au souvenir par le père de Cole, et la tenue de cet Upa d’un autre monde était pratiquement semblable. Les seules différences étaient la combinaison noire et les différentes armatures qui donnaient à l’adversaire du super saïyan une allure beaucoup plus moderne voire futuriste si on le comparait avec la tenue traditionnelle. Toutefois, ce n’était pas là le plus étrange, car le saïyan ne savait pas pourquoi mais malgré le regard féroce de cet Upa il ne sentait nul malice dans ses yeux. Et puis son nishati était certes orageux mais pas maléfique. Rien à voir avec l’autre Krilin qui les avait attaqués tout à l’heure. De plus en plus intrigué, il voulut demander davantage d’information au sosie de son mentor avant d’engager une joute. Le tout était de savoir comment. À l’issue d’un moment de réflexion, le super saïyan eut une idée afin d’engager la conversation sans pour autant envenimer la situation. Une phrase simple mais qui pouvait s’avérer décisive.

Gloire à Asunjé, le Dieu Lance, ayant créé les N’combés, pivots absolus de la vie, commença Gohan en Saaï, au grand étonnement de Trunks.

Masadu écarquilla les yeux de surprise avant de présenter des traits plus détendus. Il relâcha sa garde et se mît droit comme un “i” pour répondre à Gohan.

Gloire à Asunjé, Le Dieu Lance, qui nous appris comment nous en servir.

Trunks fût complètement perdu lorsque Gohan ainsi que l’autre Upa firent disparaître leurs armes respectives et le saïyan mettre fin à sa transformation. Ne sachant croit faire d’autre, le frère de Bra décida de les imiter. Il mit fin à sa forme de super guerrier avant de ranger son épée dans son fourreau. Il se pencha vers son ami pour et lui demanda discrètement :

— Hep ! La seconde d’avant ce type nous aurait tués sans hésitation et maintenant il s’est totalement calmé. Qu’est-ce que tu lui as dit comme ça ?

— Il s’agit d’une formule de politesse Illyassaï pour se présenter. Upa m’a dit qu’elle était obligatoire si des membres de clans illyassaïs différents se parlent pour la première fois. Il semble que ce ça marche pareil pour ce gars aussi.

Trunks avisa de nouveau Masadu avant de se tourner son regard vers son meilleur ami une nouvelle fois.

— Si je m’en souviens de ce que tu m’as dit sur les illyassaïs, ils sont plutôt du genre nomade des siècles oubliés qui s’habillent simplement. En gros pas le genre à porter des ornements tout droit sorti d’un roman de science-fiction. On dirait que notre homme vient du futur ou un truc comme ça.

— C’est vrai que c’est bizarre, je vais lui demander. Ah au fait Trunks, essaie de ne pas dire “Upa” à haute voix. À ce que j’ai compris, il t’a attaqué tout à l’heure à cause de ça.

— Mouais ! C’est bien ce qui m’a semblé comprendre, fît le frère de Bra tout en massant son cou qui l’avait échappé bel.

Gohan se tourna vers le Guerrier Illyassaï afin d’engager la conversation :

— Bonjour à toi, étranger.

Bonjour à toi, jeune guerrier aux cheveux dorés… Avant toute chose, sache que je suis agréablement surpris que tu parles la glorieuse langue. Je n’aurais jamais cru trouver un non Illyassaï sachant la manier.

— C’est toi… Enfin mon maître qui me l’a appris. En même temps que le Sanaalanhisha.

-… Ainsi, c’est bien le Sanaalanisha que je t’ai vu manier et avec dextérité qui plus est. Et encore, j’imagine que tu ne m’as encore rien montré. Vraiment remarquable.


Même s’il faisait tout pour rester de glace, Gohan ne pût s’empêcher d’esquisser un sourire de satisfaction et de savourer le compliment. Le fait que cet homme soit la parfaite copie d’Upa lui rappela toutes ses années de formations sous son égide. Peut-être les meilleurs moments de sa vie.

Masadu accorda un regard à Trunks qui se raidit, prêt à saisir son arme.

Même s’il ne parle pas la noble langue et n’utilise pas le Sanaalanisha, ton ami a aussi une solide maîtrise. Bien peu de combattants auraient eu la dextérité et la rapidité de parer ma charge de toute à l’heure. Bon nombre de maîtres d’arme nyumbanien auraient ressenti de l’envie à son encontre.

— Merci guerrier. Lui et moi avons reçu une solide formation. Comme tu dois t’en douter, j’ai, pour ma part, eu la chance d’avoir été entraîné par ton double. Un mentor de qualité. D’ailleurs ta maîtrise fait honneur à son talent.


Le Guerrier Illyassaï hocha la tête en signe d’acquiescement, ce qui était bon signe pour Gohan qui sentait que les louanges de l’autre Upa étaient sincères. Peut-être y avait-il autre chose à faire que de faire que de se battre.

— Hep, Gohan ! Pourquoi lui et toi vous semblez être satisfait ? Demanda Trunks un peu agacé de devoir passé par son ami pour suivre la situation.

— Je l’ai salué comme prévu, et il nous a complimentés sur notre façon de combattre.

— Ah bon ?

Trunks porta un regard confus et un peu gêné vers le Guerrier Illyassaï. À l’issue de la précédente passe d’arme, lui aussi s’était fait une idée du niveau de Masadu et le moins qu’il pouvait dire s’était qu’il ne devait surtout pas le prendre à la légère. Par deux fois il y serait passé si Gohan n’était pas intervenu.

— Bon c’est très bien de faire copain-copain avec lui, mais qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? demanda Trunks à voix basse. On ne va tout de même pas passer l’éponge sur ce qu’il a fait à la ville et ses habitants après quelques compliments seulement.

— Et pourquoi pas ? Rétorqua Gohan sur le même ton.

— Comment ?! Ça va pas non ?!

Gohan fixa son ami avec détermination.

— Ecoute, je sais que c’est pas saint à première vue, mais ce type à l’air beaucoup plus réglo que l’autre Krilin. En plus il a accepté mon invitation à parler. On peut quand même essayer de parlementer avec lui et voir ce qu’il veut. Si on y arrive ça fera aux mieux un allié, au pire un ennemi en moins comme ça on pourra aller aider les autres. Et puis on ressuscitera les victimes avec les Dragon Ball.

Trunks alterna son regard entre son meilleur ami et l’illyassaï. Finalement il soupira.

— C’est vrai qu’il a l’air moins craignos. Bon ok, essaye.

Gohan hocha la tête et reporta son attention vers l’homologue d’Upa qui les avait laissé discuter à leur guise.

Avant de poursuivre, guerrier, permet moi de nous présenter. Je m’appelle Son Gohan et mon ami Trunks Brief.

— Pour ma part je me nomme Masadu Uzindu Uhuru, citoyen des Nations Illyassaï du Wamunganoo et Ol'arem, Première Lance, du clan Kitoko.


Devinant que le terme « Ol'arem » était un titre important, Gohan décida de jouer la prudence.

Enchanté Ol'arem Masadu. Dis-moi, qu’es-tu venu faire au sein de notre plan d’existence ? Pourquoi t’acoquiner avec quelqu’un d’aussi obscure que le cyborg 21 ?

— Dans mon plan d’existence, même si le Waamungano, la Grande Fédération des peuples de Nyumbani, que vous appelez ici Terre, est tributaire de nombreux territoires au sein de la Njia Ya Nyota, « la Voie des Etoiles », ils sont particulièrement intéressés par la technologie pour voyager à travers les plans d’existence de C-21. Les raisons y sont diverses et variés, mais ils veulent globalement avoir accès aux ressources d’autres plans d’existence. Pour nous, les Nations Illyassaï, c’est un peu différent. Depuis plus d’une centaine de pluies nous explorons la Nija Ya Njota, non seulement par pure gout du voyage mais aussi pour trouver de valeureux guerriers. Hélas, au sein de notre plan d’existence, hormis les autres guerriers nyumbaniens, bien peu de combattants ont le potentiel pour rivaliser avec nous. Ainsi, nous profiterons de la technologie de C-21 afin d’explorer les lieux où résident de puissants guerriers afin de les affronter.

— Je… Je comprends mieux.

Une nouvelle fois largué par la situation, Trunks s’adressa de nouveau à son ami :

— Hep Gohan ! Qu’est-ce qu’il vient de te dire ?

— À ce que j’ai compris, il vient d’une Terre parallèle ou les terriens sont en trains de conquérir l’ensemble des quatre galaxies. Mais étant donné qu’ils ne trouvent plus d’adversaires valables chez eux ils comptent sur C-21 pour leur en trouver dans d’autres univers.

— M… Mais c’est complètement fou !

— C’est sûr, mais je pense que l’on peut s’arranger, répondit Gohan qui avisa Masadu de nouveau. Maintenant que l’on connaît la raison de ta venue, peut-être que l’on pourrait trouver un terrain d’entente. Chez moi il y a une femme qui pourrait vous aider, il s’agit de la mère de mon ami. Si tu lui donnes un peu de temps et que tu nous aides à défaire C-21 et ses sbires, nous récupérerons sa technologie et vous donnerons le moyen d’explorer d’autres plans d’existences.

La proposition de Gohan sema les graines du doute chez l’illyassaï. Quelques instants durant il s’imposa une intense de réflexion avant de finalement donner sa réponse avec détermination.

— Ton regard, ton nishati et le fait que tu pratiques la noble langue m’indiquent que ta parole est sincère et tes promesses solides. Si ça ne tenait qu’à moi j’aurais accepté ta proposition. Malheureusement, nous avons déjà scellé notre accord avec C-21 en buvant le sang des N’combés et dans ces conditions les guerriers illyassaïs ne reviennent jamais sur leurs paroles.

Au grand désappointement de Gohan, Masadu créa deux sabres d’énergie qu’il fît virevolter avant de se mettre en garde.

— Heu ! Qu’est qui se passe là ? Demanda Trunk.

— Qu’il faudra se battre, précisa Gohan qui se transforma tout en créant une nouvelle arme de nishati, suivit par son camarade qui dégaina son épée après être passé sous sa forme super.

Ayant attendu que ses adversaires soient prêts, Masadu concéda à faire un ultime effort de politesse avant que la joute ne commence. Ainsi il prononça sa dernière phrase, non pas en Saaï mais en langue universelle. Chose qui n’arrivait que très rarement.

— Crois-moi que ça me désole de te tuer, disciple de mon autre moi. Mais le sang des N’Combés et la volonté du Wamuungano prévaut. Tels sont les paroles d’Asunjé, le Dieu Lance.

***

Lorsque Kakarotto se téléporta dans la ville attaquée, il effraya le groupe de passants qui tentaient de fuir les explosions grondant au cœur de la ville à moitié détruite. Surpris par la brusque apparition du saïyan, les fuyards tremblèrent de peur. Afin de dissiper tout malentendu, le mari de Chichi prit rapidement la parole.

— Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux aucun mal. Je suis venu combattre celui qui est responsable de tout ça. Savez-vous où il se trouve ?

L’un des citadins lui montra une direction du doigt avant d’ajouter :

— La… La dernière fois qu’on l’a vue il était au niveau du centre-ville. Il… il balançait des sortes de boules de feu avec ses mains sur tout le monde. Qui que vous soyez, je ne vous conseille pas d’y aller. Même la police n’a rien pu faire contre ce type.

— Ne vous inquiétez pas pour moi. Continuez plutôt à fuir, ça va devenir encore plus agité dans quelques minutes.

— Comme vous voudrez, mais je vous aurais prévenu. Allez, on y va !

Alors que les survivants de l’attaque partaient vers la périphérie de la ville, Kakarotto se rendit au centre-ville en volant à travers les immeubles à moitié détruits et endommagé par les flammes. Il n’était pas bien difficile pour le saïyan de trouver son chemin, il n’avait qu’à suivre le bruit des explosions. Au cours de son trajet, le fils de Baddack ne pût que constater l’étendue des dégâts. Des rues dévastées, des véhicules en flamme, des habitations ruinées et un nombre considérable de cadavres qui dégageaient une nauséabonde odeur de chair brûlé. Cela assombrit davantage l’humeur du saïyan qui ne tarda pas à trouver l’auteur de tous ces ravages…

Bombardé le grand centre-commercial de la ville procurait une immense satisfaction à l’Androïde. Cela faisait tellement longtemps qu’il ne s’était pas amusé à détruire des immeubles neufs et de massacrer les humains par milliers. Ces dernières années il avait dû se contenter de prendre son temps pour s’amuser avec eux en petit groupe tout en prenant des pincettes afin de ne pas faire claquer d’un coup. Grâce à ce C-21, il pouvait enfin se lâcher comme à la belle époque et s’il respectait sa parole il n’aurait dès lors plus à se forcer à y aller mollo. Entre deux bombardements, l’Androïde entendit quelqu’un se poser tout près de lui. Surement l’un des combattants de cet univers, comme le lui avait appris C-21. L’homologue cybernétisé de Yamcha cessa alors son bombardement et se tourna pour aviser son adversaire. Il eut alors la plus grande surprise de sa vie.

— S… Son Goku ?! Demanda l’Androïde qui ne parvenait pas à y croire.

— Non, moi c’est Kakarotto. Arrêtez de me confondre avec mon fils, ça devient fatiguant.

— Kakarotto ?… Bon, peu importe, comment tu t’appelles, je m’en fous. Tu es en tout point identique au Son Goku de mon univers. Même apparence, même voix et même vêtement. Pas de doute, la base de données du vieux Gero ne se trompe pas. Ha, ha, ha ! Que c’est ironique, après toutes ces années je vais pouvoir remplir le pourquoi de mon existence.

— Je vois, et tout comme l’autre Krilin tu viens d’un autre monde. Toi qui es un cyborg, je parie que Gero t’a construit pour me tuer.

— Ding, ding ! Nous avons un gagnant ! C’est tout à fait ça Rutherford. Malheureusement je n’ai pas eu cette chance. Chez moi tu étais déjà mort avant mon réveil, je me suis alors contenté de tes amis.

— Je parie donc que tu as suivi C-21 pour avoir la chance de m’avoir.

— Pas vraiment. C-21 m’a engagé afin de foutre le maximum de boxon et de tuer quelques saïyens au passage. En échange de quoi, il me promet l’accès à une infinité de Terre parallèles où je continuerais à m’éclater avec les humains jusqu’à plus soif. Le fait que ça soit toi mon adversaire est juste un petit bonus inattendu qui me plaît bien.

Kakarotto qui avait déjà eu affaire aux cruels cyborgs de son univers savait se dont l’Androïde voulait dire par “s'amuser”. La ville dévastée dans laquelle ils se trouvaient était d’ailleurs un bon exemple de ses passe-temps.

— Ne crois pas que ce sera facile, fît Kakarotto tout en se transformant en super saïyan. Si les cyborgs de mon univers n’ont pas réussi à me tuer je ne pense pas que tu auras plus de chance.

— Ça, mon grand, c’est bien ce que nous verrons. Let's fight !

***

La première abomination que vit Natchi lorsqu’elle se matérialisa fût la ville en ruine et en flamme où les rues et principales avenue étaient pavées de corps calcinés, transpercés, décapités voire arrachés en deux. La fille de Kakarotto retînt à grande peine ses larmes et une terrible envie de vomir. Même si elle connaissait les douleurs du corps, un tel carnage était presque insupportable pour elle. Elle se demanda comment Goku avait faits pour supporter ça enfant ?
L’horreur laissa bien logiquement place à la colère et la fille de Kakarotto voulut maintenant trouver l’auteur de ces crimes ignobles afin d’en découdre. Il lui fallut juste tourner la tête pour voir, un peu plus loin de là, le responsable flottant à quelques mètres au-dessus du sol. Le Conquérant.
C’était un homme de taille moyenne à la musculature parfaite et prononcée, portant une combinaison moulante gris-clair lui saillant l’ensemble du corps. Au niveau du torse était dessiné un cercle blanc au centre duquel se trouvait un large trait vertical grisâtre. Un pagne blanc lui arrivait au niveau des fessiers et il était chaussé de bottes elles aussi de couleur blanche. Il était chauve et avait la particularité d’avoir trois yeux, où celui au niveau du front était en verre et barré par une cicatrice, vestige d’une terrible blessure ayant privé à son œil d’assurer ses fonctions visuelles. Cet homme n'était ni plus ni moins que la copie conforme de Tenshinhan. Presque conforme, car Natchi devina immédiatement qu’il ne possédait pas le caractère juste et droit qui caractérisait tant l’ami de Chaozu. Même si elle sentit la curiosité venir dans son esprit, sa colère n’avait pas diminué. Elle s’envola alors vers son adversaire qui ne semblait pas l’avoir remarqué encore…

Contemplant la tête arrachée de sa dernière victime, qu’il balança vers le haut à rythme régulier, le Conquérant se permit un rictus de mépris. Ces terriens étaient, comme tous les humains peuplant les galaxies de son univers, si faibles et si fragiles. Il avait bien du mal à croire que chez lui, son peuple, les tout-puissants terranides, étaient issue de ces terriens il y a quelques siècles, juste avant la Grande Catastrophe. Un événement ayant provoqué la disparition de l’humanité terrienne en même temps que l’émergence de la plus puissante des races guerrières, les terranides. Contrairement à ses congénères le Conquérant savait qui en avait été l’instigateur. Il s’agissait de la même personne qui dirige l’Empire Terranide depuis des siècles et qu’il avait servie chaque jour de sa vie, le chef suprême. Le leader d’un empire de plus en plus fragilisé et fracturé par des ennemis toujours plus puissants. C’est pour empêcher l’irréparable que le Chef Suprême a envoyé le triclope épauler C-21 qui lui fournira sa technologie de voyage inter-universel afin d’acquérir les ressources pour anéantir les adversaires de l’empire. Jusqu’à maintenant le fidèle lieutenant du chef terranide n’avait pas eu grand-chose à faire pour s’acquitter de sa tâche, juste attirer l’attention des ennemis du cyborg en attaquant une cité terrienne. En gros la routine pour le triclope centenaire qui avait cessé de compter le nombre de civilisation et de monde qu’il avait soumis ou ravagé avec ses congénères.
Après un autre soupir d’ennui, les deux yeux valides du terranide s’illuminèrent en rouge avant qu’un faisceau lumineux de même couleur ne s’en échappe, vaporisant la tête de sa dernière victime.

— Tss ! J’ai du mal à croire que je suis sur Terra. Espérons que les saïyens d’ici soient…, commença-t-il avant de s’interrompre pour se retourner et remarquer la présence de Natchi.

Aveuglée par la colère et le dégoût qu’elle ressentait envers le sosie de Tenshinhan, Natchi prit un certain temps pour constater que les traits de ce dernier s’étaient entre-temps déformés par un sentiment de pure haine.

— TOI !! TU ES AUSSI PRÉSENTE DANS CET UNIVERS, SALE TRAÎTRESSE !!

Avant même que Natchi ne s’en rende compte, son cou fût saisi par son opposant qui l’emporta à toute vitesse vers l’arrière, lui faisant fracasser les immeubles qui s’écroulèrent tour à tour à leur passage. Tout en supportant les chocs successifs à la tête, Natchi tenta tout ce qu’elle pouvait pour se défaire de la prise de son adversaire, mais ce dernier était doté d’une telle force qu’elle ne parvenait pas à lui faire bouger un cil.

Arrivé finalement en périphérie de la ville, le Conquérant envoya la fille de Kakarotto dans les airs, où il la dépassa avant de plonger violemment ses deux poings sur son dos, la faisant crier de douleur tout au long de sa chute qui se termina au sol, sous un fracas de tous les diables.
Le Conquérant se posa devant le cratère créé par la saïyanne qui commença à se relever, avec grande peine. Le Conquérant tira un sourire sadique et rejoignit la fille de Kakarotto avant de lui agripper de nouveau la gorge.

Tandis que la terrienne se débattait, le sourire de l’autre Tenshinhan s’élargit.

— C’est tout ce que tu es capable de faire. Pourtant j’y suis allé à force minimale. Enfin, j’imagine que tu n’es pas tout à fait la Traîtresse que je connais. Tu m’as tout l’air d’être juste une humaine normale, quoiqu’un peu moins fragile que les autres. Ce n’est pas grave, même si tu es loin d’être aussi forte qu’elle, tu as la même tête et la défoncer va bien à me défouler.

Le Conquérant resserra son étreinte sur la gorge de Natchi qui en aurait hurlé si ses cordes vocales n’avaient pas été autant compressé.

— Prépare-toi, car c’est toi qui vas payer pour sa trahison qui a jeté le trouble au sein de notre Empire Terrannide bien-aimé et y semer les graines de la rébellion chez certains des nôtres. Mais aussi et surtout, tu vas payer pour la seule défaite que j’ai subie des mains de cette Traîtresse et de sa salope de fille ! Tu vas payer pour mon troisième œil qu’elles m’ont pris !

-B… Bordel. M… Mais… QU'EST-CE QUE TU ME RACONTES-LA ?!!

Le Conquérant fut violemment repoussé en arrière par un souffle d’une puissance extraordinaire, avant de se redresser presque aussitôt grâce à ses réflexes surhumains. Il fut alors étonné de voir son ennemie arborer une chevelure dorée et entouré d’une aura de même couleur parcourue par des éclairs bleus. Cette transformation ne lui était pas inconnue, loin de là. Il avait affronté nombre de fois des combattants ayant accès à cette transformation. D’ailleurs la fille de la Traîtresse avait couramment utilisé cette forme durant la guerre entre l’Empire Terranide et la Confédération Galactique.

— Impossible… Je ne connais, qu’une espèce qui puisse faire ce truc avec les cheveux dorés… Tu es une saïyanne et non une humaine… Impossible, pourtant tu lui ressembles tellement…

— Qu’est-ce que tu racontes encore-là, toisa la super saïyanne de niveau 2. Je ne comprends rien à ton histoire de « Traîtresse " et de “Terranide”. Moi je suis Natchi, fille de Kakarotto, et à ce titre je suis naturellement une saïyanne.

— Natchi ?… Non, finalement tu n’es pas elle, tu ne portes pas le même nom et à bien regarder tu fais légèrement plus jeune qu’elle. Dommage, tu ne dois être qu’un sosie ou quelque chose comme ça.

— Bon, qui es-tu et d’où viens-tu ? Et pourquoi as-tu décidé de te joindre à C-21 ?

— Pff ! Qu’importe comment je m’appelle saïyanne, sache simplement que je suis un officier de la toute puissante race terranide envoyé dans votre univers afin de tuer tous les ennemis de l’allié de notre chef suprême, C-21.

— Un autre univers, hein ? Donc toi et l’autre Krilin vous êtes des sosies de nos amis. Et j’imagine que ceux que les autres affrontent le sont aussi. Tss ! C-21 n’aurait pas pu trouver plus tordu comme plan. Enfin peu importe, je vais te démolir pour ce que tu as fait à ces gens.

La remarque de la super saïyanne fît sourire le Conquérant.

— Hé, hé ! Cette arrogance… Ce regard… Oui, finalement tu lui ressembles beaucoup plus que ce que je croyais. De plus tu utilises la même transformation que sa fille. Ha, ha, ha ! Oui, finalement c’est une bonne chose que je sois tombé sur toi. En te tuant, ce sera comme-ci je butais la mère et la fille. Et cette fois il n’y aura pas de coup de chance ou de traité à la con pour m’empêcher de m’amuser.

Tout en arborrant une expression encore plus menaçante, le Conquérant s'approcha lentement de Natchi qui ne manqua de se préparer pour l'affrontement désormais imminent.

-Allez en garde, jeune fille ! Il me tarde de goutter ton sang sur mes poings !

***

Arrivé depuis cinq bonnes minutes dans la ville qu’il avait choisie, Végéta n’avait cependant pas bougé. Le sordide spectacle qu’il avait sous les yeux l’en empêcha. Tout au long de la rue principale, où régnait un silence de mort, se trouvait une vaste mare de sang, dans laquelle trempaient des parties de corps humains éclatés grossièrement en plusieurs morceaux et des bouts d’organes fraîchement arrachés. Parfaitement alignés de part et d’autre de la voie, des cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants étaient à genoux, stabilisés par les tiges de métal qui leur avaient perforé le haut de leur crâne pour venir transpercer leurs parties génitales, mélangeant leur sang à d'autres fluides corporels peu ragoutants. Malgré le flot de sang recouvrant le visage des victimes, le saïyan constata des expressions de profonde terreur et de douleur. Il était clair que le monstre responsable de ce massacre leur avait enfoncé les tiges alors qu’ils étaient encore en vie. Le spectacle était tellement ignoble à regarder que le prince lâcha une grimace de dégoût. Certes, il a été par le passé l’instigateur d’un nombre incroyable de génocide, mais jamais avec autant d’imagination.

Le super saïyan mît ses sens en branle afin de repérer son adversaire, mais aussi pour passer à autre chose. Il ressentit deux auras situé à 200 mètres de sa position. L’une étant celle d’un terrien lambda, et l’autre un peu plus élevée que la moyenne. Certes beaucoup plus faible qu’un super saïyan mais assez puissante à l’échelle de la planète. Il ne manqua pas de remarquer que la première aura déclinait petit à petit. Ayant une assez bonne idée de ce qui se tramait, Végéta se rendit vers cette destination.

S’il avait au début été tenté de cesser sa transformation, il s’en était abstenu finalement. Non seulement son ennemi a sûrement dû sentir son arrivée, mais son aura n’avait pas du tout fluctuée. Il était sûrement attendu, alors autant ne pas venir complètement démuni.
Durant sa marche, Végéta remarqua le même genre de spectacle macabre sur chacune des rues à travers lesquelles il passa. Il avait même remarqué une avenue remplit de tête planté sur des pieux auxquels ont avait brutalement arraché la peau du visage pour les exposés, telles de grotesque toiles de chair, sur la face des immeubles de l’allée. Quelle que soit l’identité de son adversaire, c’était un véritable timbré.
Alors que Végéta sentait qu’il était presque arrivé, le silence pesant qui régnait dans la cité fût brusquement interrompu.

— AAAAAAAAAAAAAAAAH !!! ARRÊTEZ, ARRÊTEZ !!! JE-Haa-Je nAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!…

Le cri d’extrême souffrance motiva Végéta à presser le pas. Les hurlements continuèrent par intermittence même lorsqu’il arriva à l’intersection ou se trouvaient les deux auras. Par instinct et par prudence, le prince se cacha derrière la façade d’un immeuble et regarda du coin de l’œil ce qui se passait dans la rue adjacente. Il put alors voir celui qui était vraisemblablement son ennemi et responsable de l’effroyable boucherie exposé en ville.

C’était un petit homme chauve à la peau blanche avec des points rouges au niveau des joues et dépourvu de nez visibles. Il était vêtu d’une tenue orientale grisâtre miteuse et accordée à son petit chapeau usé de même couleur sur lequel trônait une petite boule de laine à moitié rongé par les mites. Bien évidemment, le super guerrier avait déduit qu’il s’agissait d’un sosie trans-universel de Chaozu. Affichant une expression détendue, ce dernier fixait le ciel avec une extase contemplative. Il ne savait pas trop pourquoi, mais Végéta ne pût s’empêcher de trouver l’expression du visage de ce Chaozu malsain. Il suivit alors le regard du petit homme et vit sa victime : un homme flottant dans les airs et pleurant au sanglot qui semblait souffrir le martyre, ce qui était peu dire. En regardant un peu plus attentivement, Végéta constata que les deux bras de l’homme formaient des torsades ensanglantées, comme s’ils avaient été tordus comme une serviette trop humide, par lesquelles sortaient des morceaux d’os tordus.

Végéta reporta son attention vers l’autre Chaozu, autrement appelé le Dément, et compris rapidement qu’il n’avait pas remarqué sa présence, trop concentré qu’il était par l’homme qu’il torturait.
Le tortionnaire s’adressa à sa victime de sa voix aiguë et doucereuse.

— Ce n’est pas bien du tout. Pas bien du tout. Tu as encore hurlé. Ce n’est pas bien. Tu as encore perdu. Mais ne t'en fait pas, il te reste encore tes deux jambes. Tu as donc encore deux chances de remporter notre petit jeu.

— N… Non. S… S’il vous plaît ne faites pas ça, supplia l’homme d’une voix faible, presque mourante. Je… J’ai vu ce que vous avez fait aux autres. J… Je n’ai pas envie de vivre ça… Pi… Pitié, tuez-moi maintenant.

Tel un enfant qui n’avait pas compris le mal qu’il faisait, le Dément hausse un sourcil avant de répondre d’une voix égale.

— Te tuer ? Non, Non, non, non ! Comme je l’ai déjà dit aux autres avant toi, je ne peux pas. Il faut finir le jeu. Sinon ça n’a pas de sens. Aller, tu préfères ta jambe gauche ou ta jambe droite ?

— N… Non… S’il vous plaît.

— Allez va pour la jambe gauche.

Alors qu’il s’apprêtait à mettre en branle ses capacités télékinésiques, l’autre Chaozu reçut un coup de poing de Végéta, qui l’envoya sur une habitation rapidement détruite à l’impact.
Son tortionnaire envoyé dans le décor, le pauvre homme ne bénéficiait plus de ces pouvoirs psychiques pour léviter, et tomba vers le sol. Il fut rattrapé par le prince, qui constata que ce dernier avait perdu connaissance. Le saïyan vérifia le pouls de l’homme, avant de le poser par terre. La douleur et le manque de sang avaient eu raison de lui.

Végéta remarqua alors que les débris de l’habitation commençaient à léviter l’un après l’autre. Les roches dégagées en l’air grâce à ses pouvoirs télékinésiques, l’autre Chaozu émergea tranquillement de sa couverture de pierre et lévita à une certaine hauteur d’où il avisa le nouveau venu.
En observant son adversaire de plus près, Végéta compris pourquoi il était si mal à l’aise. Si le Chaozu qu’il connaissait arborait depuis quelques années une aura de sérénité et de bienveillance, celle de ce Chaozu-là était macabre et malsaine. Comme si derrière son calme apparent se cachaient d’effroyables noirs desseins qui ne demandaient qu’à s’exprimer.

Après une vingtaine de seconde, le prince vît que les traits de l’autre Chaozu changeaient petit à petit. Lentement, ses lèvres s’étirèrent, son front se plissa et ses pupilles formèrent un tout petit point à peine visible au centre du blanc de ses yeux. L’ensemble donna une des pires choses qu’il a été donné de voir au saïyan. Le visage auparavant neutre de l’autre Chaozu avait laissé place à un sourire d’une effroyable laideur sur lequel on pouvait lire un profond sadisme, ainsi qu’une démence sans limite. Jamais l’homme que Végéta avait devant lui ne pouvait aussi peu ressembler à l’ami de Tenshinhan.

— Kri, ki, ki, ki, ki ! Ria le Dément, haussant ses épaules à chaque esclaffement. Enfin un jouet de qualité première, ça faisait tellement longtemps. Kri, ki, ki, ki ! Je vais enfin pouvoir faire mes jeux préférés. Kri, ki, ki ki !

Il tendit sa main vers des cadavres qui commencèrent à s’animer, s’agitant telles des marionnettes qu'on avait un peu de mal à maîtriser. Grâce aux pouvoirs psychiques du Dément, les cadavres finirent par se redresser malgré le claquement abject de leurs articulations qui indiquèrent qu'en d’autres circonstances une telle monstruosité n’aurait été possible.
D’un effort mental de l'autre Chaozu, les bras des cadavres s’arrachèrent de leur corps, avant d’être remplacés par des bouts de métaux qui finirent par former des sortes de lame-bras. L’ensemble donnait des sortes de poupées sanglantes à la fois pathétiques et menaçantes.

— Alors, on joue à la poupée ? Demanda le Dément avec enthousiasme.

***

Militaire depuis bientôt 6 ans, le sergent Thomas s’était entraîné pour faire face à des situations diverses et variées. Cela allait des interventions dans des zones dangereuses à la sécurisation de sites sensibles, entre autre. Toutefois rien n’aurait pu le préparer à ce que lui et sa troupe de soldats étaient en train d’affronter, ou plutôt celui qu’il était en train d’affronter.

— Vite les bazookas !! Cria le sergent Thomas à ses soldats.

Trois d’entre eux pointèrent leur cible avec le canon de leurs lance-roquettes qui crachèrent leur projectile. L’explosion qui en résultat ébranla quelque peu les militaires dont quelques uns durent se protéger les yeux, faute de lunettes de protection. Une fois le souffle passé, les soldats braquèrent immédiatement leurs fusils d’assaut vers la purée de pois.

— S’il s’en tire après s’être mangé trois roquettes, je bouffe mes chaussettes, déclara le soldat le plus proche du sergent.

— Bouclez-la et concentrez-vous, Wilson ! Ce type à liquidé la plupart des flics de la ville avant de la transformer en un véritable champ de bataille ! Je ne serais pas surpris si…

— S… SERGENT !!!

— QUOI ?! Qu’est-ce qu… PUTAIN DE MERDE !

Une silhouette s’avança tranquillement à travers la purée de pois, tout droit vers les membres de l’escouade qui tremblaient littéralement de peur, y compris le sergent Thomas qui en était bouche-bée. Finalement la silhouette sortit du nuage de poussière, donnant aux soldats le loisir de faire face à leur destin, l’Officier.

Il s’agissait d’un homme de petite taille aux cheveux noirs, coiffé en un mohawk, coupé court, et était dépourvu de nez, en l’apparence tout du moins. Il était vêtu d’une élégante combinaison bleu-marine avec un long col en V qui laissait voir quatre de ses abdominaux, lesquels donnait un aperçu de sa musculature athlétique. Ses avant-bras et ses mains étaient recouverts de gantelets d’un métal inconnu de couleur blanche, au même titre que ses jambes et ses pieds qui étaient couverts par des jambières de même composition. Ces armatures, des plus élégantes, étaient frappées d’armoiries représentant un aigle doré à deux têtes crachant des flammes argentées. Un symbole également présent sur sa splendide cape blanche à bord rouge, accrochée à son épaule droite via trois chaînes en or. Autour de ses hanches était attachée une ceinture en cuir penché vers la droite où étaient accrochées cinq petites fioles dans des petits étuis. L’ensemble conférait au petit homme sans nez une apparence noble et puissante. Une impression rehaussée par son expression impérieuse et hautaine qui laissait supposer qu’il avait perpétuellement droit à la plus grande des déférences et au plus haut niveau de respect possible, et ce malgré sa petite taille.

Lorsque l’Officier jeta de nouveau son regard sur l’escouade de soldat, ses lèvres se fendirent d’une grimace méprisante.

— Tss ! C’est tout ce que vous savez faire ? Et vous osez vous prétendre défenseur de la noble Terre ? Pathétique.

L’Officier tendit son index vers les soldats paniqués qui le mirent de nouveau en joue, dans une vaine tentative de le dissuader de faire un geste brusque. L’homme au mohawk caressa langoureusement l’air de son index à la grande surprise des soldats qui constatèrent qu’un mince trait rouge lumineux se créa le long du parcours du doigt. À l’instant où le petit homme abaissa sa main qu’une large vague d’énergie écarlate émergea de la ligne, fauchant les soldats et la partie de la ville se trouvant sur son passage. Quand le vent soulevé par l’attaque finit de disperser la fumée, l’Officier vît sans surprise que la zone de la cité touchée par son rayon s’était transformée en une zone vierge et fumante. Il ne restait plus la moindre trace des soldats qui n’étaient maintenant plus que poussière. Un constat qui n’émeut pas l’Officier, loin de là. Cette technique était sa signature spéciale qu’il laissait aux derniers insurgés d’un monde quelconque lorsque ceux-ci avaient eu la malchance d’échapper au massacre perpétré par ses troupes de choc. Une de ses activités favorites.
Et puis même si ces soldats et feu les habitants de cette ville eurent été des humains, tous ceux qui se montraient indignes de la noble Terre ne méritaient pas de fouler son sol, fût-elle une Terre alternative.

Un petit bruit alerta l’Officier. Il effectua un kiaï qui détruisit un mur mitoyen et laissa à découvert un groupe de quatre survivants. Un homme accompagné d’une aniwoman-chien ainsi que d’un garçon et d’un petit animan. Ceux-ci tremblèrent de peur quand l’Officier se rapprocha lentement d’eux. Instinctivement, l’homme se mît devant les trois autres. L’Officier esquissa une nouvelle grimace de dégoût bien plus marquée que la précédente.

— Non seulement tu es prêt à mourir pour protéger des animans, mais tu as osé copuler avec “ça”. Répugnant. Blasphématoire. Cette Terre est non seulement remplie d’indignes mais aussi de traîtres à leur race.

L’homme au mohawk tendit son index et une mince lueur apparut, effrayant davantage la petite famille qui se doutait que sa dernière heure arrivé.

— D’après la loi impériale ta peine pour ces crimes auraient été la lapidation à vie, mais étant donné qu’il n’y a pas de tourmenteur, je ne vais pas souiller mes mains divines pour un misérable traître de l’humanité. Une exécution rapide suffira donc. Remercie ma bonté ainsi que mon impatience.

Sans aucune sommation, l’Officier envoya son kikoha qui, à sa grande surprise lui fût renvoyé aussitôt. Un simple balayage de la main permit au petit homme sang-nez d’éjecter le kikoha à l’autre bout de la ville où elle y provoqua une petite explosion. L’Officier avisa les trois nouveaux venus ayant protégé la famille. Un être vert avec un turban blanc, une jeune femme blonde, celle qui a renvoyé son attaque, et un jeune homme aux cheveux noirs. L’Officier reconnu l’enturbanné comme un namek et quant aux deux jeunes, C-21 lui avait appris qu’ils étaient des hybrides humain-saïyens. L’Officier serra une nouvelle fois les dents. Les nameks et les saïyens faisaient partie des races les plus honnis par l’Empire de l’Humanité, ce qui n’était pas rien. En effet, ils étaient parmi les principaux fers de lance de la maudite Alliance Xenos. Une coallition qui s’est jointe au « Démon du Froid », l’ennemi juré de la glorieuse l’Humanité et la plus grande épine au pied de ses dirigeants suprêmes, les primarques, un groupe dont faisait partie l’Officier. Pour ce dernier, le « Démon du Froid » était un cauchemar vivant qui ne l’avait que trop nargué.
Au souvenir de cet être mille fois maudit, le petit homme au mohawk ne put contrôler sa soudaine colère. Une puissante douleur émergea aussitôt de son crâne, forçant l’Officier à presser sa tête pour la supporter, encore une fois. Et comme à l’accoutumée le plus dure vînt aussitôt.

… Exténué par le terrible combat qu’il avait mené depuis quelques dizaines de minutes déjà, le petit primarque sans nez profita de l’accalmie pour reprendre son souffle comme il le pouvait tout en examinant son état. Son corps divin était couvert de blessure et ses vêtements, jadis fastueux et dignes de son rang, étaient en charpie. Une première. Se sentant complètement humilié, il darda le Démon du Froid d’un œil noir. Même s’il était aussi couvert de blessures, le robuste extraterrestre, à la peau nue, grisâtre et parsemée de petits globes violets un peu partout sur son corps, accusait beaucoup moins le coup que l’humain. Conscient de son avantage décisif, il se permit un sourire triomphal qui ulcéra le primarque plus que de raison.

— Allez-y monsieur le yallabatanga, vous l’avez presque ! Cria une voix d’enfant

Le Démon du Froid se tourna légèrement pour croiser le regard de trois petits xenos aux habits miteux. Il leur accorda un sourire rassurant tout en levant son pouce.

— Ne vous inquiétez pas, une fois que j’en aurais finis avec lui, on va délivrer vos parents et les autres prisonniers.

Tremblant littéralement de rage, le primarque serra tellement ses poings que du sang en coula.

— S… Sale vermine… Pauvre erreur de la nature… T.. Tu crois pouvoir me battre, moi qui suis au summum de la tout puissante Humanité ?

— Hé, hé ! En tout cas c’est bien parti pour, monstre, répondit le Démon du Froid tout en se tournant vers son adversaire avant de se remettre en garde…


— E... Enfer, ça recommence, se plaignit l’Officier tremblant à la surprise de Séléa, Junior et Piccolo qui se demandaient ce qui lui arrivait.

L’homme au mohawk sortit alors une de ses fioles de sa ceinture qu’il porta d’une main tremblante jusqu’à sa bouche. Une fois son contenu avalé, la douleur cessa au même titre que les tremblements et que des résurgences du passé. Tandis que l’Officier reprenait son souffle, Junior décida de ne pas attendre qu’il se remette complètement et engagea la conversation.

— Même si ton look est complètement différent de l’autre, tu es toi aussi une version alternative de Krilin venant d’une autre dimension et à en voir ce carnage, tu m’as l’air aussi hostile que le premier qui nous a attaqué.

L’Officier grogna tout en accordant un de ses regards les plus hostiles à Junior.

— Autant mettre les choses au clair dès maintenant macaque, il est vrai que je suis le sosie de votre ami Krilin, au point d’avoir la même voix que lui, mais d’un point de vue génétique je le suis en tout point supérieur. Mes gènes, créés par le plus grand génie de l’univers, sont beaucoup plus performants et me donnent des aptitudes allant bien au-delà de la portée de n’importe quelle être humain. Je suis le primarque Seth, leader de la onzième légion d’Astare, les Whites Sun, et, à ce titre, un des leaders suprêmes de l’Armée de l’Humanité qui ne répondent que devant notre maître éternel, le tout-puissant Empereur Céleste, loué soit son nom.

— Seth… Le Primarque de la onzième légion ?

— Tout à fait, macaque, et dernier adversaire auquel vous aurez à faire face. Soyez-en honorés, ce n’est pas tous les jours qu’un vulgaire xenos et deux hybrides saïyens ont le privilège de guerroyer contre un primarque et de mourir de sa main.

L’attitude de cet autre Krilin commençait à taper sur le système des trois Z-fighters. Jamais ils n’avaient eu à faire à quelqu’un d’aussi suffisant et désagréable. Ce qui représentait beaucoup pour Piccolo qui en avait connu des êtres antipathiques ayant une très haute opinion d’eux-mêmes. Le fils de Raditz prit cependant sur lui-même afin de faire avancer la conversation. Il fallait recueillir le maximum d’infirmation pour entamer la confrontation dans les meilleures conditions. Plus particulièrement il était intrigué par le terme qu’il a utilisé pour désigner Piccolo.

— Qu’entends-tu par xenos ?

— Hum ! Il est vrai que j’avais oublié que vous étiez des terriens de cet univers. En utilisant le terme “xenos”, je qualifie là les races non-humaines peuplant les autres planètes de l’univers.

L’évidente répulsion affichée par Seth en donnant cette description n’avait échappé à personne, et surtout pas à Séléa qui prit la parole :

— À ta tête t’as pas l’air de les porter dans ton cœur.

— En effet, femelle. Dans le but de réaliser le destin de l’Empire de l’Humanité, qui est de régner sans partage et éternellement sur l’Univers, nous, les humains, devons-nous débarrasser de ces nuisibles de xenos qui polluent les planètes habitables de leur présence. C’est pour cela que nous, terriens, avons effectué la Grande Croisade, pour purger nos terres promises de cette souillure.

Un voile d’indignation marqua les traits de Séléa qui ne tarda pas à répondre :

— Monstre !! Vous n’avez pas le droit ! En exterminant ces gens, ça fais de vous des voleurs et des assassins !

— Pff ! Comme-ci les états d’âmes d’une hybride avaient une quelconque valeur. Sache macaque, qu’en éliminant les xénos, nous ne faisons que confirmer que la race humaine est le pinacle de l’évolution et que la civilisation terrienne est la seule qui est digne et intemporelle. Nous sommes l’avenir.

— Vraiment ? Fît Piccolo avec une pointe d’ironie. Si c’était le cas, pourquoi es-tu là à suivre les ordres d’un homme que tu connais à peine au lieu de servir ton empire bien aimé dans ton univers ? Je parie que vos conquêtes ne se passent pas aussi bien que tu le prétends et que vous avez, d’une façon ou d’une autre, besoin de C-21 pour vous tirer de ce mauvais pas. En clair la « fameuse civilisation terrienne » est tout sauf infaillible.

Les yeux flamboyant de colère de Seth dardèrent un Piccolo goguenard. Ce namek était aussi impertinent que ses congénères dans son univers.

— Comment oses-tu parler à un des généraux du tout-puissant Empereur Céleste de la sorte, sale déchet de xénos ? Je vais de ce pas te faire regretter ton insolence.

L’Officier s’approcha l’air menaçant vers les trois z-fighters qui se préparaient d’emblée à l’accueillir comme il se doit.

— De toutes les manières, même si tu m'avais témoigné le respect qui était dû à ma divine personne je ne vous aurais nullement épargnés, toi et les deux hybrides. Les crimes de vos deux espèces envers l’Humanité vous absout de toute preuve de clémence de ma part. Préparez-vous à saigner.

— Ah ouais ?… fît Séléa tout en s’approchant avant de se transformer en super saîyanne. Ça tombe bien, je ne comptais pas te ménager. Ton empire me débecte autant que l’enflure que tu es.

Junior s’approcha tout en se transformant à son tour.

— Moi non plus je n’irais pas de main morte. Tu verras bien assez tôt ce que les « hybrides savent faire.

La hardiesse des deux jeunes saïyens amusa Seth qui se permit un rire cristallin avant de répondre.

— De vrais petits héros. C-21 m’a aussi prévenu à quel point les êtres de cette planète aimaient jouer aux justiciers, que ça soit vous, les humains ou le plus frêle des animans. Ridicule. C’est pour cela que ce monde va tomber sous son égide. La faiblesse est tolérée et même encouragée sous toutes ses formes, en permettant à toutes les vermines du monde de prospérer et de procréer.

— Si je comprends bien, non seulement vous exterminer les autres races extraterrestres, mais ton propre peuple est à peine plus protégé de sa propre folie, résuma Piccolo.

— Sache xenos que chez moi, nous terriens, ne nous embarrassons pas de notion fallacieuse telle que la compassion, la piété filiale ou la solidarité. Seuls les aptitudes, la richesse et le statut comptent. Ainsi chaque humain prouve chaque jours sa valeur au sein de notre société et seuls les plus dignes ont droit aux plus hauts privilèges. Quant aux autres, le bas peuple, ils survivent et éliminent tous leurs concurrents et supérieurs jusqu’à ce qu’ils fassent partie des plus méritants de notre société. Si ils n'ont pas les qualités, la chance ou les relations pour s'élever dans la hierarchie ils se contentent d'une vie misérable et servent sans rechigner ceux qui appartiennent aux plus hautes castes. Des hommes tels que moi, Seth, Primarque de la onzième légion et chef-d’œuvre vivant de l’Humanité. Voilà l'un des préceptes du « Mal Absolu » dicté par notre Empereur et régissant notre civilisation terrienne.

D’un geste de la main, Seth réajusta sa cape afin d’être plus à l’aise avant de poursuivre.

— Quant à vous, immondes créatures, vous comprendrez bien assez-tôt l’erreur que vous avez commise en me défiant, car la mort, que vous appellerez de tous vos vœux, sera longue et douloureuse. J’y veillerais, au nom de l’Empereur Céleste.

***

Le ciel de couleur verte émeraude, voilà la première chose qui avait frappé Baddack lorsqu’il s’était téléporté en ville. La deuxième était la ville en elle-même, qui semblait être issu d’un mauvais rêve. Les immeubles en ruine étaient étrangement distordus, et les rues abandonnées et sévèrement abîmés étaient marquées par des bosses en forme de vagues qui n’auraient jamais dû se trouver là. C’étaient comme-ci quelque chose avait plié l’environnement de la ville par endroit de façon complètement chaotique.
La troisième chose que remarqua Baddack était cette atmosphère malsaine planant dans l’air. Le m’chawi. Une sensation que le saïyan avait déjà ressenti, quoique pas avec autant d’intensité.
Lorsque le père de Kakarotto se tourna vers la force qui lui avait servi à se téléporter, il vît la quatrième chose : un homme assis en tailleur dans les airs. Vêtu de son ensemble gris foncé et de sa cape à capuche violette, il fixait l’horizon verdi avec une intense béatitude.

— Chikulu, finit par dire Baddack.

Le susnommé étira son sourire avant de se tourner vers le saïyan.

—Aaah ! L'homme à la cicatrice ! Tu ne vas sûrement pas donné crédit à mes dires mais je suis ravi de te revoir, fît le Sorcier d’une voix caverneuse mais qui ressemblait un peu à celle d’Upa.

— Je ne pourrais en dire autant de mon côté. Alors dis-moi, comment C-21 a réussi à te faire venir ici ? Je vois mal ce qu’il pourrait t’apporter d’intéressant. À moins que, comme tu l’as mentionné, tu n’as pas pu délivrer tes maîtres là, les Démons.

— Malheureusement non. Même si je suis arrivé à tous vous tuer dans mon plan d’existence, vous aviez eu le temps de détruire les clés qui m’auraient permis de libérer mes maîtres. Ainsi, le paradis de m’chawi auquel j’aspirais n’a pas pu prendre forme. J’ai bien sûr essayé de les libérer par mes propres moyens, mais toutes mes tentatives se sont soldées par des échecs et mes maîtres, les tout-puissants Mashaatan, les Dieux-Démons, ne peuvent toujours pas entrer au sein de mon plan d’existence. Heureusement pour moi, le destin m’a souris et m’a envoyé cet être appelé C-21. En échange de ma collaboration, il m’a promis de me permettre de voyager à travers les plans d’existence pour retrouver les clés nécessaires à la libération de mes maîtres.

— Je vois, malheureusement tu n’auras jamais le plaisir de rentrer chez toi. J’ai le regret de t’apprendre que tu vas mourir ici et aujourd’hui.

— Hé, hé ! Je vois que tu es toujours aussi confiant. Avant que tu ne te fasses de faux espoirs, laisse-moi te rappeler qu’il a fallu que vous soyez plusieurs pour pouvoir rivaliser avec moi. Tu penses sincèrement m’arrêter tout seul ?

— De l’eau à coulé sous les ponts depuis notre affrontement. Aujourd’hui je suis d’un tout autre niveau et laisse-moi te prévenir que tes petits sorts ne marcheront plus maintenant.

— Vraiment ? Laisse-moi t’apprendre que lorsque tu m’as affronté je n’étais pas habitué au contrôle de ce corps et que ma magie en était diminuée, mais maintenant…

Chikulu récita avec célérité une formule dans une langue inconnue tout en tournant sa main en direction de la ville. Aussitôt le sol se fissura autour de Baddack avant qu’une dizaine de créature n’émerge du sol tout en poussant des cris bestiaux. C’étaient des humanoïdes à la peau verte d’environs deux mètres avec le dos voûté et pourvu de dents et de griffes acérées. Leur visage, pourvus de deux fentes à la place du nez, était marqué par des yeux verts sans pupilles qui fixaient, d’un air prédateur, le saïyan qui déduisit, à la bave dégoulinant de leur mâchoire, que ces créature ne lui voulait pas du bien.

— Alors, fît Chikulu. Tu penses pouvoir faire face à tous ces adversaires malgré tes progrès ?

— Peuh ! Ce ne sont pas quelques créatures de foire qui vont m’arrêter. Crois-moi, j’ai déjà vu et combattu des créatures plus hideuses et impressionnantes que ça.

— Tss ! Moi qui pensais que tu aurais apprécié ma magie à sa juste valeur, je suis déçu. Ressens plutôt le nishati de mes nouvelles créatures.

En effet, le grand-père de Pan avait déjà estimé la force de ces créatures. Malgré leur aspect grotesque et bestial elles toutes pourvues d’une formidable aura, de quoi inquiéter Freezer sous sa première forme. Il n’y avait pas à dire, le sorcier avait amélioré son affaire. Si c’était là le minimum que ses pouvoirs lui permettaient de faire, il n’osait imaginer ce qu’il lui préparerait pour la suite.

— Je vois à ta tête que tu as été un peu plus attentif. Ha, ha, ha ! Très bien, maintenant prépare-toi guerrier à la cicatrice. Prépare-toi à goûter à la pleine intensité du m’chawi du grand Chikulu, représentant ultime des Mashaatans au sein de ce monde.
Dernière édition par broly97 le Sam Oct 07, 2017 11:45, édité 4 fois.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar omurah le Ven Juin 09, 2017 11:17

Il me reste 6000 mots à lire mais jusqu'ici c'est vraiment excellent :D

Sauf quelques menus égarements de forme, mais j'y reviendrai :p
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Ven Juin 09, 2017 17:16

Salut omurah :) ! Tu m'en vois ravi d'avoir aimé le chapitre. J'ai bien conscience qu'il a été long, très long, peut-être (surement) trop long. Pour le prochain je vais essayer de le fair ele moins long que possible.
Pour les quelqes pépins de formes, je penses savoir c'est lesquels. En tout cas merci pour la remarque.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar omurah le Sam Juin 10, 2017 21:11

C'est pas dérangeant le moins du monde, la longueur ^^ (perso j'utilise tes "***" pour arrêter ma lecture et la reprendre quand je le sens 8D)

Au point où j'en suis, et si je dois lister les passages que j'ai appréciés jusqu'ici (j'ai pas encore fini de lire, j'en suis à la partie avec le Dément) :

- L'effort descriptif est notable, l'immersion n'en est que renforcée.
- Le Gore et le côté anxiogène de certaines scènes est vraiment choquant, pour le coup grosse réussite
- L'échange Chikulu/C-21, très bien écrit, le dialogue est poignant.
- Le début d'échange entre Ryack/Tenshinhan, intense et prometteur.
- Le fait que les alliés de C-21 se distinguent bien entre eux (ce qui se voit d'ailleurs à chaque introduction de scène, où le niveau de violence et de chaos diffère en fonction du personnage, et c'était très bien vu ça). Certes ils ont peu ou prou tous en point commun d'être crapuleux (à quelques exceptions près qu'on pourrait plutôt qualifier de chaotique neutre) mais ça va, on les différencie bien dans leur style, donc je ne peux que t'encourager dans cette voie ^^. Et même les ressemblance qu'il peut y avoir je les aime bien, genre le fait qu'il y ait deux Chaozu, deux Tenshinhan, deux Yamcha ou encore deux membres différents du Syndicat du Crime (Chaoz et Krilin) parmi les alliés de C-21.
- La fourberie du Leader du Syndicat, qui est actuellement mon personnage préféré de toute la fic xD ; et le coup des doigts tendus vers Nappa et Radditz c'est très bien trouvé.
- Les Chaozu ont l'air d'envoyer du bois, j'ai hâte de voir leurs combats *-*
- La partie avec Upa et les deux métis, se lit d'une traîte.

Ps : tu as laissé ça traîner dans le texte : [hurler est un peu fort là, alors j’ai remplacé] ;)
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Dim Juin 11, 2017 23:28

@ réponse pour omurah
Spoiler
C'est pas dérangeant le moins du monde, la longueur ^^ (perso j'utilise tes "***" pour arrêter ma lecture et la reprendre quand je le sens 8D)


Ah cool ! c'est justement pour cela que j'ai mis les ***, afin que le sleteurs fassent une pause car 35 pages de présentations et de descriptions je peux comprendre que le lecteur moyen ne puisse pas lire tout d'une traite.

L'effort descriptif est notable, l'immersion n'en est que renforcée.
- Le Gore et le côté anxiogène de certaines scènes est vraiment choquant, pour le coup grosse réussite
- Le fait que les alliés de C-21 se distinguent bien entre eux (ce qui se voit d'ailleurs à chaque introduction de scène, où le niveau de violence et de chaos diffère en fonction du personnage, et c'était très bien vu ça). Certes ils ont peu ou prou tous en point commun d'être crapuleux (à quelques exceptions près qu'on pourrait plutôt qualifier de chaotique neutre) mais ça va, on les différencie bien dans leur style, donc je ne peux que t'encourager dans cette voie ^^. Et même les ressemblance qu'il peut y avoir je les aime bien, genre le fait qu'il y ait deux Chaozu, deux Tenshinhan, deux Yamcha ou encore deux membres différents du Syndicat du Crime (Chaoz et Krilin) parmi les alliés de C-21.


Ouf ! Si t'es pas trop gentil avec moi, mission accompli dans une certaine mesure. Je me suis fixé comme objectif de faire un chapitre de présentation de dix persos j'ai bien fais en sorte de ne pas faire le même schémas et de varier un peu le tout. Notamment sur la façon que je laisserais fuité les informations sur tel perso. En effet, n'étant pas les mêmes, ils ne vont pas tous livrer les infos de la même façon. Certains comme l'Ecclésiaste parlerons sans aucun gênes et d'autres comme le Prisonnier seront plus sec et intime. Le seul gros point en commun dans ces présentations que je voulais c'est que chaque antagonistes aient le dernier mot pour un effet (réussi ?) de mise en scène.
Pour le fait que C-21 ait apporté deux homologues maléfiques ( pour Masadu et l'Ecclésiaste je dirais antagonistes) et bien c'est non seulement pour des raisons d eparité mais c'était bien plus facile à gérer que si j'avais accordé à l'un d'entre eux un homologue de plus ou de moins. Dans ma tête c'étais plus simple un nombre rond :D .


-L'échange Chikulu/C-21, très bien écrit, le dialogue est poignant.
- Le début d'échange entre Ryack/Tenshinhan, intense et prometteur.
La fourberie du Leader du Syndicat, qui est actuellement mon personnage préféré de toute la fic xD ; et le coup des doigts tendus vers Nappa et Radditz c'est très bien trouvé.
- Les Chaozu ont l'air d'envoyer du bois, j'ai hâte de voir leurs combats *-*
- La partie avec Upa et les deux métis, se lit d'une traîte.


-Eh oui C-21 n'est pas du genre à se faire marcher sur le spieds et Chikulu pas le genre à se faire rouler, j'y tenais pas mal à ce dialogue :mrgreen:

-Content que tu ais apprécié cet échage Ryack/ Prisonnier. Je ne voulais pas en faire trop pour cette partie et je ne voulais pas trop en dire sur ce Tenshinhan là pour l'instant. J'avais donc peur qu'il soit vraiment trop court et quelconque.

-Extrêmment ravi que tu apprécie le Leader du Syndicat auquel j'adore écrire les dialogues et les scènes d'actions :D . Je dois tout de même remercier mes deux correcteurs (Rebel et Tonay donc) car sa scène d'introduction au chapitre 7 et 8 aurait été de bien moins bonne facture.

J'espère aussi que je vais te (vous ?) faire apprécié les combats de ces Chaozu malfaisants. Depuis que j'ai commencé ma fic principale (DBOM, quelqu'un s'en rapelle ? :lol: ) j'avais toujours eu pour projet de redorer le blason de notre petit ami tout blanc, en lui retirant cette vission de petit homme chétif et toujours en détresse. Là j'ai envi que ce soit lui le chasseur (le Médium) et le prédateur (le Dément).

Aaaah ! Ravi que tu ais apprécié la partie avec Masadu, Gohan et Trunks :mrgreen: . C'est sûrement la partie que j'avais le plus envie qu'elle soit réussie. J'aimais bien faire ces petits changements de vocabulaire que le Guerrier Illyassaï apporte. Il me tarde d'écrire un chapitre spécial sur son monde (dans mon top 3 des 10 univers).

Ps : tu as laissé ça traîner dans le texte : [hurler est un peu fort là, alors j’ai remplacé] ;)


Et merde ! Bon je cherche toujours et quand je trouverais, j'éliminerais


Pour vous vous retrouver je repload la liste de sunivers de chaque protagonistes et antagonistes.

Univers

Spoiler
Univers 0 : Univers du cross-over (Survivant-Paternité)

Résidents :
Famille de Baddack (Baddack, Kakarotto, Son Goku,...), Famille de Ryack (Ryack, Eléria, Darack,...) Ami de Kakarotto (Krilin, Yamcha, Upa, Tenshinhan...), C-21.

Histoire :

Dans cette univers, Baddack et l'un de ses meilleurs ami, Ryack, ont pu s'enfuir de la planète Végéta avec leurs enfantsjuste avant qu'elle ne soit exploser par Freezer.
Sur Terre, Baddacka laissé Son Gohan (le vieux) élevé Kakarotto qui a exactement la même personnalité que le Son Goku du manga et a vécu une histoire très légèrement différente. L'une de ces légère différences est que Kakarotto et Chichi ont donné à leur fils premier né (l'homologue de Son Gohan dans le manga), le prénom qu'avait donné jadis le grand père adoptif du saïyan, Son Goku.
Finalement les deux familles se sont réunis sur Namek et ont combattu Freezer. Ce dernier a été tué par Baddack sur Namek lorsque ce dernier s'est tranformé en super saïyan (suite à la mort de Kakarotto, ressucité quelques mois plus tard par les DB des nameks).
La z-team a ensuite affronté les ennemis habituels (Coola, Cell, Buu...) et quelques ennemis inédits (un homme s'appelant Chikulu et C-21)

Fiches des personnages :

Chikulu : Pas grand chose n'est sût de ce personnage, mais il semble avoir pris le contrôle du corps d'Upa a un moment donné.

C-21 : Antagoniste principal de la fic.


Univers 1 : Univers de l'Androïde

Résidents :

l'Androïde (Yamcha), Son Gohan (du futur), Trunks (du futur)

Histoire :

L'histoire de cet univers est pratiquement semblable à celle de l'univers 12,14 ou 15 de DBM, à la différence près que Son Goku et les z-fighters sont arrivés, pour une raison ou pour un autre, à vivre pratiquement les mêmes aventures sans Yamcha. En effet, au lieu d'être dans le désert ave cPlume, il a suivit le chemin d'un petit délinquant qui a finis par e mené dans le labo de Gero à la place des jumeaux.
Ainsi, une fois que Son Goku soit mort de sa maladie au coeur (suite au combat avec les démons du froid), et qu'il est raté son attaque initial, le Dr Gero a activé Yamcha qui l'a tué aussitôt avant d'éliminer les z-fighters, sauf Gohan et Trunk qui ont put survivre.

A noter que dans cet univers, Bulma n'a pas construit de machine à remonter dans le temps. Soit parce qu'elle n'avait pas eu l'idée, ou elle n'en avait pas eu les ressources.
Cell n'existe pas dans cet univers.

Fiche des personnages :

l'Androïde : Homologue de Yamcha qui s'est retrouvé cybernétisé par le docteur Gero.Même si il n'était pas un tendre avant sa cybernétisation, ce Yamcha est devenu après coupcarrément sadique, sans scrupule et misanthrope, et a détruit son monde sans vergogne et sans remord.

Son Gohan : Même personnalité que le Mirai Gohan originel, à part qu'il a toujours son bras gauche et qu'il est plus puisssant (presque niveau C-17 et C-18 du présent)

Trunks : Le même que le Miraï Trunks originel hormis qu'il est pluspuissant (presque niveau C-17 et C-18 du présent)


Univers 2 : le Prisonnier

PPas beaucoup n'est connu sur cette univers mais Tenshinhan a une dent contre les nameks qui ne semblent pas très aaltruistes

Personnages : Le Prisonnier (Tenshinhan) ; les nameks


Univers 3 : Univers du Syndicat

Résident :Krilin (le Leader du Syndicat) Upa, Yamcha, Chaozu, Tenshinhan, C-21, Maïa (version adulte), Cole (version adulte), Truns (fils de Yamcha) Bra (fille de Yamcha), Son Goku/Kakarotto (décédé), le fils de Katast (décédé)...

Histoire : Cette univers est un dark universe 9.En effet, Krilin, Tenshinhan, Upa, Chaozu et Yamcha sont des combattants cruels et sans scrupules qui se sont alliés afin de prendre possesion de la Terre et de défendre leur intérêts communs face à leurs divers ennemis via leur groupe qu'ils ont appelé le Syndicat. Ils ont ainsi affronté les démons du froids, un certain super saïyan, les cyborgs, des nameks et bien d'autres. A noter que cet univers n'est pas une espèce de monde miroir? En effet, que ce soit les membres du Syndicat ou leur ennemi, ils ont tous été des êtres sans pitiés et cruels. Aucun héro n'a emmergé de ce monde, ou n'a pas vécu très longtemps.


Univers 4 : le Dément

Résident : Chaozu (le Dément)

Histoire : Dans ce monde, Chaozu est pour une raison ou pour une autre devenu un horrible tueur de masse et à passé son temps à tué tous le shabitants de la Terre.


Univers 5 : Univers du Sorcier

Résidents : Chikulu (Le Sorcier), les membres de la z-team (décédés), Upa (son âme a été anhillé)

Histoire : Chikulu, un sorcier des temps anciens a pris possesion du corps d'Upa afind e faire venir des démons sur Terre. La z-team a bien entendu essayé d el'arrêté mais n'a pas fais le poid et les membres y sont passé. Ils ont quand même pu détruire les clés quia urait permis à Chikulu de faire venir ses maîtres démons, les Mashaatans. Au grand dam du sorcier.


Univers 6 : Univers du Syndicat (2)/ le Médium

Résidents : Les mêmes personnages que l'univers 3.

Histoire la même que l'univers 3


Univers 7 : Univers de Seth l'Officier/Primarque

Résidents : l'Officier et des êtres s'appelant les Primarques, l'Empereur Céleste, le Démon du Froid, les saïyens, les nameks

Histoire : Dans cette univers, les terriens sont des êtres maléfiques, cupides et racistes qui se sont fixés pour objectifs de purger toutes le splanètes d el'Univers de la présence des races non-humaines (qu'ils appellent xenos). Les terriens sont entre autres dirigés par un groupe de combattants aux capacités surhumaines appelé les Primarques qui dirigent toute l'armée terrienne. Seth (un sosie de Krilin) fais partie de ce groupe. Ces derniers ne répondent que devant l' Empereur Céleste le mystérieux leader de la ciilisation terrienne. Les projets des terriens sont néanmoins contrecarrer par plusiers ennemis. Notamment une alliance xénos (incluant les nameks et les saïyens), mais surtout un être s'appelant le "Démon du Froid" qui, d'après les dires de Seth, est le pire ennemi de l'humanité.


Univers 8 : Univers de Masadu, le Guerrier Illyassaï

Résidents : Masadu , les Illyassaïs, le Waamunganoo , Chikulu et ses compagnons sorciers (décédés depuis 3000 ans), le Dernier Illyassaï (décédés de vieillesse il y a longtemps)
Histoire : Dans cette univers un guerrier nommé le "Dernier Illyassaï" a tué, il y a 3000 ans, Chikulu et ses camarades sorciers. A notre époque actuelle une organisation appelée le Wamuunganoo ( pseudo fusion de deux termes swahili, soient "kubwa=grande et muungano=alliance), la Fédération des peuples terriens, dirige la planètes Terre (que ses résidents appellent Nyumbani).A notre période actuelle, le Wamuungano a depuis longtemps entrepris la conquête spatiale (elle a colonisé plusieurs mondes)


Univers 9 : Univers de l'Ecclésiaste

Résident :Le Collectif et les bioroïdes qu'elle a crée, dont l'Eclésiaste (sosie de Yamcha), les ennemis du Collectif, le Précurseur (décédé depuis plusieurs siècles)

Histoire : Dans cet univers un homme a supprimé voila quelques siècles les émotions et le libre arbitre de ses pairs avant de connecter leur esprit pour qu'ils puissent former le Collectif. Une entité de type "Esprit Ruche" qui n'est vouée qu'à la quête du savoir et de la préservation de la race humaine (c-a-d elle). Dans ce but, elle a décidé d'exterminé les autres peuples d ela galaxie afin qu'il n'y ait aucun risque pour que ce qu'elle appelle le Calme et la Tranquilité ne soit troublée. Toutefois, elle est en difficultés à cause d'un groupe d'ennemis inconnu.


Univers 10 :le Conquérant

Résidents : le Conquérant (sosie de Tenshinhan, les Terranides, la Traitresse et sa fille, la Fédération Galactique, les saïyens

Histoire : Dans cette univers ll'humanité a été éradiquée voilà des siècles à cause d'un évènements appelé la Grande Catastrophe. A sa place à emmergé une race de guerrier surpuissant appelé les Terranydes qui ont rebaptisés la Terre en Terra. Ils ont ensuite entrepris une longue conqupete des quatre galaxies? Toutefois cette conquete semble prendre du plomb dans l''aile à cause d'une certaine Traitrese terranydes et sa fille qui ont nottament encourager une révolte chez les terranydes.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Sam Sep 30, 2017 1:54

Salut tout le monde ! Me revoilà in the game.

Du fait de nombreuses raisons (nottament logistiques et académiques) la publication du chapitre 10 se fait attendre. D'ailleurs il est encore en relecture final, mais l'excuse étant qu'il est un tantinet long (66 pages !). De ce fait j'ai prévu de le séparer en cinq parties afin qu'ils soient plus digeste. Afin de faire patienter ceux qui attendent la suite, je poste aujourd'hui la partie 1 en guise d'amuse gueule. Les quatres prochaines parties sont en cours de relecture mais vont venir sous peu.

Encore une fois je remercie Rebel'O Conner et Tonay pour leur conseils et le temps qu'ils ont pris pour relire le chapitre ainsi que les conseils et autres remarques qu'ils m'ont donnés :).

Bonne lecture !


Précedemment dans DB Zteam war

Après avoir capturer Krilin, Tenshinhan, Chaozu, Yamcha et Upa, au barbe et au nez de tous, C-21 à "inviter" la z-team a rejoindre ces assocciés afin de les défier en duel. Associés qui se sont révéler être les doubles des cinq z-fighter enlevé par le cyborg. Ainsi nous avons :

Baddack défie Chikulu (le Sorcier)
Kakarotto se confronte à l'Androide (homologue de Yamcha)
Végéta est au prise avec le Dément (homologue de Chaozu)
Ryack affronte le Prisonnier (homologue de Tenshinhan)
Marron, Raditz et Nappa font équipe contre le Leader du Syndicat (homologue de Krilin)
Goku a affaire au Médium (homologue de Chaozu)
Piccolo, Séléa et Junior s'occupent de Seth (l'Officier/ le Primarque)
Eléria et Darack vont se battre en duo face à l'Ecclésiaste (homologue de Yamcha)
Trunks et Gohan vont jouter avec Masadu (le Guerrier Illyassaï) (homologue d'Upa)
Natchi va faire face aux Conquérant (homologue de Tenshinhan

Est-ce que nos héros vont arriver à déjouer le plan de C-21 et sauver leur amis ? Rien n'en moins sûr



DRAGON BALL Z-TEAM WAR !



Chapitre 10 : Tour d'horizon (partie 1)


Spoiler
!! ZTV ALERTE INFO !!

"Mesdames et messieurs, ce matin dix heures, heure de la Capitale du Centre, une dizaine de grandes villes à travers le monde ont été la cible d'attaques aussi soudaines que destructrices. Ont été visés,
Foster city, Ginger Town, Yellow city , Nicky Town, Polisas City, Pepper Town, Purple city, Randosel Town, Yahoy et la Capitale de l'Ouest. Toutes ont été partiellement ou presque complètement détruites. Si le bilan reste encore à établir, les autorités estiment que le nombre des victimes se chiffre déjà en centaines de milliers et le coût des dégâts s'élève à des milliers de milliards de zénis. La nature et la raison de ces attaques sont encore inconnues, mais d'après les informations dont nous disposons, nous n'avons pas affaire à une force armée ennemie, mais à des assaillants en nombre réduit. Les autorités supposent que c'est le fait de terroristes équipés de nouvelles armes au potentiel destructeur extrêmement vaste. Des troupes de l'armée royale et les forces de polices locales ont été envoyés dans les agglomérations concernées, mais nous n'avons plus eu de nouvelles d'elles depuis une quinzaine de minutes. Il semble toutefois que les présumés terroristes soient encore dans les villes qu'ils viennent d'attaquer. Seraient-ils retenus par nos forces de l'ordre ou est-ce pour une autre raison qui nous échappe ? Cela reste encore un mystère. Dès que possible nous vous informerons de la situation sur place. Les autorités rappellent que si pour une quelconque raison vous vous rendez à Foster city, Ginger Town, Yellow City, Nicky Town, Polisas City, Pepper Town, Purple city, Randosel Town, Yahoy et dans la Capitale de l'Ouest, il vous est vivement conseillé de rebrousser chemin. L'armée royale est d'ailleurs en train de dresser des barrages le long des axes routiers menant à ces villes. Il vous sera donc… Attendez ! On m'informe que le roi Médor IV va nous faire une allocution. Nous lui donnons l'antenne.


Le plateau représentant le présentateur de ZTV laissa place au roi de la Terre, un animan chien aux oreilles pointues et munis de lunettes. Assis sur son bureau, il arborait des traits graves et solennels si caractéristiques d'un chef d'état lors de crises majeures.

"Citoyennse et citoyens de ce monde, l'heure est grave…"

Tout en admirant la pitoyable tentative du souverain de la Terre pour rassurer ses citoyens, grâce à l'un de ses écrans virtuels flottant, C-21 se restaurait au sein de sa salle principale. Le cyborg se servit un verre de vin pour accompagner son plat : le plus succulent des faux filets accompagné des meilleures frites faites maison qu'il n'a jamais mangé. Un menu qu'il avait commandé la veille dans un célèbre restaurant d'une Terre parallèle où la cuisine était devenue l'art et le sport ultra-dominant dans le monde entier. Cela allait tellement loin que cuisiner était devenu un acte quasi religieux. Les habitants de cette Terre respectaient ainsi la nourriture plus que tout, de sa conception à l'état de graine, d'œuf ou d'embryon jusqu'à la manière de déguster le plat. La pratique consistant à envoyer chaque enfant ayant l'âge de marcher et de parler dans une ferme aux conditions spartiates s'était même généralisée au-delà de toutes différences. Résultat des courses, malgré un léger retard technologique par rapport à l'univers d'origine de C-21, le nombre de guerre dans ce monde avait été quasi nul, les soucis de pollutions de sols et de l'air étaient négligeables, la santé des terriens de cet univers était bien meilleure, et le cyborg pouvait manger parmi les meilleurs plats du multivers. Un plaisir qui nécessitait quatre ou cinq conditions, car, outre l'argent, un certain nombre de rituels étaient nécessaires pour pouvoir commander des plats sur cette Terre parallèle. Le nombre et la teneur des rituels variant en fonction de la réputation du restaurant et de la complexité du plat. Toutefois, pour célébrer l'avènement de son futur sacre, C-21 estimait que c'était un plaisir qui en valait largement toute ces petites besognes.

Aaaah ! Le plaisir, avec un grand P, tel était le moteur de l'homme et C-21 ne faisait pas exception.
Que ce soit la jouissance d'effectuer une nouvelle découverte scientifique, d'apprécier un morceau
de musique, de se complaire dans la compétition face à un sérieux rival dans un jeu de société quelconque, ou tout simplement de contempler un paysage magnifique, le cyborg trouvait nombre de choses pouvant le divertir et bien peu qui le désintéressait vraiment. Le coït faisait partie de la dernière catégorie.

En effet, la copulation était, pour le cyborg, l'expression physique d'une complicité plus ou moins profonde, cultivée et harmonieuse entre deux ou plusieurs êtres. En tant que tel c'était un plaisir d'autant plus intense qu'il était partagé avec son, sa ou ses partenaires, aussi bien sur le plan physique que sur le plan émotionnel. Autrement dit, il fallait partager son intimité avec autrui pour en retirer le maximum de plaisir. Cela signifiait également de mettre à bas ses faiblesses, se rendant émotionnellement vulnérable au passage. Un prix que le cyborg à la carnation noire, qui ne jurait que par la puissance et par l'excellence, ne voulait surtout pas payer. De plus il était conscient d'être trop égoïste et suffisant pour qu'une femelle digne de ce nom soit motivée à donner le meilleur d'elle même sur la durée. En résumé, les deux partis, surtout lui, perdraient au change. Pour ne rien arranger l'acte avait perdu de son utilité biologique à ses yeux. Le cyborg avait en effet trouvé quelques moyens pour échapper à la mort jusqu'à ce que la vie le lasse, donc pas besoin d'investir sur des descendants indignes pour transmettre ses gènes. Ce sera lui, C-21, jusqu'à la fin. En gros le plaisir charnel était un investissement qui ne valait vraiment pas la peine qu'il s'y attarde. Car au fond, la vie n'était que ça, une série d'investissements plus ou moins réfléchies et intuitives.

Un investissement qui était censé nous amener où in-fine ?

Même une intelligence supérieure comme le cyborg numéro 21 n'en était pas vraiment sûre. Tout au long de sa vie, assez longue, il avait établi nombre de théories sur le sujet. De la plus basique à la plus pointue, en passant par la plus farfelue. Des théories qui avaient de grandes chances de n'être que partiellement vrai, tout au plus. Sa préférée était étrangement la plus simple : la Vie, et tout ce qui en découlait, n'était simplement qu'un phénomène, n'ayant pas plus d'importance qu'une simple combustion, qui n'avait d'autres buts que de se manifester et de perdurer quand certaines conditions étaient réunies et de disparaître quand lesdites conditions n'étaient plus présentes. Aucune volonté divine. Aucune destinée grandiose. Juste le simple fait d'exister pendant un temps plus ou moins long et de disparaître. Et cela allait parfaitement aux cyborgs aux locks qui appréciaient la liberté que tout cela signifiait pour les espèces vivantes dans leurs ensembles vis-à-vis de leur existence.

Après que ses robots sphères volants aient débarrassé ses couverts et son assiette désormais vide, C21 mît de côté toutes ses considérations existentielles. Il avisa avec satisfaction l'immense écran montrant chacun de ses associés affrontés leurs adversaires respectifs. Comme prévu, les batailles avaient déjà commencé et, bien qu'il était prématuré de faire un pronostic sur l'issue des combats, le cyborg était confiant quant aux chances de victoire de ses associés. Quant à leurs chances de survie, c'était une autre histoire. L'héritier de Gero avait bon espoir qu'elles soient assez élevées pour ne récompenser que deux ou trois survivants dans le lot. Tant pis pour les projets de ceux qui vont trépasser au combat. De toute façon, ce n'est pas comme-ci leurs chefs respectifs pourront vérifier si oui ou non l'opération s'était bien déroulée.

Le scientifique maléfique tourna son siège vers ses cinq captifs.

-Très bien, il est maintenant temps de réveiller nos invités.

Le cyborg appuya sur un bouton de son siège et un gaz se répandit à l'intérieur des tubes de verres. Le temps qu'il se mette davantage à l'aise que ses prisonniers remuèrent la tête avant d'ouvrir leurs yeux avec difficultés.
Une fois leur vue complètement retrouvée, Yamcha, Krilin, Chaozu, Upa et Tenshinhan eurent la surprise de leur vie lorsqu'ils virent leur geôlier, qui ne se gêna pas pour s'amuser allègrement de l'expression de ses pires ennemis. La surprise des cinq guerriers s'accentua quand ils tournèrent leur tête pour s'apercevoir de leurs présences respectives. Comprenant enfin qu'ils s'étaient tous fais capturer, les cinq z-fighters avisèrent le cyborg avec une totale stupeur.

-Haaaa ! Bonjour mes chers ennemis tant détestés, commença le cyborg d'un ton faussement amical. J'espère que vous vous êtes bien reposé car les heures qui vont suivre vont vous paraître longues et insoutenables, du moins je l'espère de tout mon cœur.

-C… C-21 ?! Fît Krilin qui n'en revenait toujours pas. Comment ça se peut ?! Nous t'avons t…

-Tué ! Ha, ha, ha ! Mais je suis bien là, mon cher Krilin. Certes plus aussi complet que lors de notre dernière rencontre -il mît en évidence son bras mécanique tout en manipulant ses doigts-, mais je te l'assure plus en forme et plus puissant que jamais.

-Mais comment as-tu pu survivre à notre attaque ? Demanda Tenshinhan. Nous t'avions envoyé dans l'espace. Tu n'avais aucun moyen de survivre et encore moins de te reconstruire.

-Il est vrai que suite à votre attaque j'ai subi de sérieux dommages, mais mon corps de cyborg et ma haine sans limite envers vous m'ont aidé à survivre, jusqu'à ce que je reçoive une aide providentielle.

-Une aide providentielle ? Mais quel genre de taré aurait bien pu venir t’aider ? Demanda férocement Yamcha.

C-21 leur raconta rapidement comment Hilios, l'intelligence intemporelle, l'avait ramené à sa base pour le soigner, et comment il avait annihilé sa conscience quand l'entité artificielle avait tenté de s'implanter dans son corps.

-… Et voilà comment je me suis retrouvé plus en forme que jamais, et en possession de la base et du laboratoire le plus sophistiqué qui vous sera donnée de voir. Vous n'imaginez pas la quantité de savoir que cette stupide machine m'a léguée en essayant de s'approprier mon corps. J'ai maintenant les ressources pour réaliser cent fois mes objectifs, en cent fois moins de temps, et en cent fois mieux. D'une certaine façon je devrais vous remercier, mais je préfère me contenter de la bonne vieille vengeance.

-Tu veux te venger ? Tu comptes donc nous exécuter ici et maintenant ? Demanda Upa pour faire durer la discussion alors qu’il essayait de se libérer de ses liens.

-Pas du tout, ce serait trop facile et trop prématuré. Vois-tu avec les ressources à ma disposition, j'aurais aisément pu neutraliser vos amis saïyens et nameks avec mes équipements avant de vous écraser directement par la force. Seulement, cette solution ne me convenait pas. Vous méritez mille fois pire pour avoir ruiné le travail de toute une vie. Non, aujourd'hui je vais faire en sorte que vous perdiez tous : votre image, vos familles, vos amis, votre fierté et, seulement après tout cela, vous perdrez votre vie.

Pour appuyer ses propos, le cyborg invita, d'un geste de la main, ses ennemis à regarder l'immense écran représentant les combats qu'effectuaient leurs amis contre les doubles d'outre-univers du quintet. Abasourdi, les cinq combattants terriens restèrent sans voix, jusqu'au moment où Upa vît l'écran montrant Baddack entouré d'une vingtaine de créature et d'un autre lui-même habillé avec des vêtements sombres. Un être qu'il a reconnu de suite car ayant été le témoin direct de tout ce que le Sorcier avait fait avec son propre corps jadis. Le sang d'Upa ne fît alors qu'un tour.

-LUI ICI ! Tu es fou ?! Tu as ressuscité Chikulu et tu lui as donné un corps semblable au mien ! As-tu une idée de ce que cet homme est capable de faire ?!

-Oh que oui mon cher Upa. Mais rassures-toi, le Chikulu que vous avez affronté jadis est tout ce qu'il y a de plus mort.

-Comment ? Mais alors qui-est-ce que je vois en face de Baddack ?

-Chikulu.

-Quoi ?! Mais tu viens de me dire qu'il est toujours mort. Je ne comprends plus rien.

Le cyborg éclata de rire de longues secondes durant, se délectant de la confusion qu'il lisait chez Upa et les autres. Finalement, il cessa son esclaffement avant de daigner répondre.

-Voyez-vous, mes chers ennemis, durant mon exil dans l'espace j'ai réfléchi au meilleur moyen de vous faire payer mon humiliation. J'ai bien sûr eu l'idée de fabriquer des répliques de vous-même afin de vous tuer, mais j'ai rapidement eu une idée bien plus brillante : pourquoi fabriquer ce que je peux déjà obtenir ? Connaissez-vous la théorie des Terres parallèles ?

Krilin et les autres se regardèrent de longue seconde l'air confus, jusqu'à ce qu'Upa réponde.

-En gros, il s'agit du fait qu'une infinité d'univers, semblable au nôtre, existe dans le tissu de la réalité. Cependant un ou plusieurs évènements ont fait que l'histoire de chacun de ces univers a divergé par rapport au nôtre à un moment donné dans le temps. En conséquence, la situation dans chacun de ces univers est plus ou moins différente par rapport à la nôtre suivant l'origine, temporelle et spatiale, du ou des évènements ayant causé la divergence. J'ai tout bon ?

La réponse d'Upa laissa pantois ses amis et C-21 qui ne s'attendaient pas à ça. Gêné et agacé par l'évidente surprise affichée par ses quatre amis et par l'homme bionique, le père de Cole s'expliqua :

-Eh bien quoi ?! Ce n'est pas étonnant que je connaisse ce genre de chose. Il arrivait que Gohan me raconte ces machins de bande dessinée durant nos entraînements, et Maïa n'arrête pas de parler ses livres de science fictions à table quand elle afini de les lire. À force, tu finis par apprendre deux ou trois choses !

Déçu et un peu honteux que son effet soit gâché, le cyborg se ressaisit néanmoins et décida de poursuivre l'air de rien.

-Ahem ! Bien que la définition soit grossière, c'est plus ou moins ça. Eh bien, laissez-moi vous dire que cette théorie est vraie et que les adversaires des saïyans en sont les preuves vivantes.

-Donc si je comprends bien, tu as fait venir des doubles de nous-mêmes de Terres parallèles pour tuer nos amis, résuma Chaozu. C'est ça ta vengeance ?

-Hé, hé ! Exactement Chaozu c'est cela. Vous serez condamné à succomber en sachant que la dernière chose qu'auront vue vos proches, et des millions d'innocents, sera vos visage se délectant de leur trépas. Quelle meilleure vengeance pourrais-je imaginer ?

-Quel plan ridicule alors, critiqua Tenshinhan. Même si on est plus fort qu'avant, Kakarotto et les autres saïyens restent largement plus puissant que nous. Nos alter-egos que tu as fait venir n'auront aucune chance.

-Ça c'est toi qui le dis, mon cher trois-yeux. Ne prenez pas votre parcours pour une référence. J'ai écumé des milliers d'univers et vu un nombre incroyables de choses, que vous n'imaginez même pas, pour les trouver. Je vous saurais gré de ne pas les sous-estimer.

Le cyborg se rapprocha de l'écran montrant Chikulu et Baddack et le fixa tout en croisant ses bras.

-Aujourd'hui vous assisterez au début d'une nouvelle ère pour la Terre : l'ère de C-21 ! Et alors, mes années d'obscur labeur, et de douloureuses frustrations vont bientôt connaître un dénouement heureux !

-Je crois que c'est peine perdu, le contredit Krilin. Quand bien même tu as amené des doubles qui soient cent fois plus puissants que nous, je suis certains que Kakarotto et nos amis parviendront à mettre un terme à toute cette folie.

Le cyborg se tourna pour aviser, d'un sourire féroce, l'être qu'il détestait le plus au monde.

-La seule fin que j'entrevois pour Kakarotto et les autres saïyens c'est la fin de leurs propres jours ! Et vous, mes chers ennemis, vous serez aux premières loges pour voir ça. Ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha !


***


Purple City: Baddack vs Chikulu (le Sorcier)


Encerclés par des dizaines de créatures affamées, Baddack étaient plus en alerte que jamais, et il y avait de quoi. Les démons humanoïdes sveltes d'1m70 à la peau verte et nue qui l'entouraient, notablement appelés assambosans, émettaient des grognements frénétiques et les filets de bave dégoulinant de leurs crocs acérés les rendaient plus menaçants encore. Le saïyan était tout de même surpris que ces dernières ne se soient toujours pas jetées sur lui. Il avisa alors Chikulu qui arborait toujours son petit sourire assuré.

-Alors guerrier à la cicatrice, tu dis que tu es venue m'abattre. Seulement est-ce que tu mérites vraiment que je prenne la peine de prendre part à la bataille ?

-Renvoi tes monstres de foire et descend de ton perchoir. On verra si je suis digne de t'affronter.

- Il est vrai qu'un duel serait le moyen le plus rapide pour régler notre différent. Mais pourquoi hâter les choses ? Distrayons-nous encore un peu.

Les mains du Sorcier s'illuminèrent de vert, avant qu'il ne les tende vers le haut. De violentes secousses se firent alors ressentir et le saïyan remarqua que la ville s'élevait dans les airs à mesure qu'elle s'éclatait en plusieurs morceaux de formes et de dimensions diverses. Une fois élevée à quelques centaines de mètres au-dessus du sol, la cité s'était morcelée en plusieurs milliers de plateformes. Ces dernières formaient un immense archipel d'îlots d'asphaltes et de terres flottant à travers les cieux. Chikulu tourna sa main droite vers l'horizon et la majorité des morceaux de la ville s'éloignèrent à l'horizon et s'agglutinèrent en longueur pour former une immense tour. Flottant dans les airs, au même titre que les plates-formes, cette dernière semblait mesurer six cents mètres de hauteur, au bas mot. Chikulu bougea son autre main et les centaines de plateformes restantes s'alignèrent de telle façon qu'elles formaient un sentier scabreux et clairsemé vers la base de la tour. Son œuvre terminée, le serviteur des Dieux Démons se téléporta dans une gerbe de flammes vertes.
Devinant que le Sorcier se trouvait au sommet de la haute structure, le saïyan tenta de le suivre en s'envolant. Lorsqu'il déploya son aura, il constata avec surprise qu'il ne lui était pas possible de s'élever dans les airs. Ce fût à ce moment qu'il entendit la voix de Chikulu tonner à travers les cieux.

-Ha, ha, ha, ha ! L'endroit où nous nous trouvons et l'air que nous respirons sont imprégnés de mon m'chawi. C'est donc moi qui fais la loi en ces lieux ! En conséquence, attends-toi à quelques petites surprises. La première d'entre-elles étant qu'il ne t'est plus possible d'utiliser ton nishati afin de voler dans les airs. Et n'essaye même pas d'apparaître comme tu l'as fait pour me rejoindre. Je sais que tu as besoin de ressentir mon propre nishati pour cela. Il me suffit donc de le dissimuler, tout en manipulant mon m'chawi. La seule voie pour me rejoindre reste donc ce sentier que j'ai tracé. Que la bonne fortune soit avec toi. Tu en auras besoin lors de ta traversée, car je sens que tes souffrances à venir seront jubilatoires, pour moi tout du moins.Allez-y mes jolies !


À peine le guerrier au bandeau rouge avait-il eu le temps de pester que les asambosans créé par Chikulu se jetèrent sur lui. Il esquiva à grande peine les attaques des premières créatures, avant de se transformer sans attendre en super saïyan. Tels des animaux enragés, les asambosans repartirent à l'assaut et l'assaillirent sans répit. Cherchant à planter leurs crocs et leurs griffes dans la peau du combattant qui, à force d'esquives, pût se frayer un chemin à travers cette déferlante de lames acérées. Baddack gagna ainsi un court moment de répit salvateur pour engager sa contre-attaque. Frappant nuques, crânes et estomacs, le saïyan tua à l'aide de coups bien sentis la moitié des créations du Sorcier. Quelques esquives supplémentaires lui permirent de s'éloigner assez loin pour bombarder l'autre moitié d'une vague énergétique. Vague qui désintégra tous les démons qui eurent le malheur de se retrouver sur son passage. Alors que le super-guerrier pensait le travail fini, il constata qu'un ultime asambosan avait été plus rapide et plus chanceux que ses congénères et avait pu esquiver l'attaque. Guidée par sa soif de sang la bête se jeta sur sa proie. Proie qui devînt prédateur au moment où elle lui attrapa le cou en hypervitesse avant de plaquer son ventre au sol sans une once de douceur. Baddack posa sa botte sur le dos du démon et, d'un coup sec, tira des deux mains la tête de l'asambosan qui, dans une gerbe de sang violette, fût arraché du reste de son corps.

Tout en jetant négligemment la tête de la créature, Baddack avisa le chemin qui lui restait à parcourir. Évidemment, Chikulu avait disposé les plateformes de telle sorte qu'il devait parcourir une bonne centaine de kilomètres avant d'atteindre la tour. Qui sait quel danger ce fou lui avait préparé ? Malheureusement, il n'avait pas vraiment le choix. Dans l'impossibilité de voler et de se téléporter près de son adversaire, il devait suivre le chemin qu'il avait tracé pour lui, ce qui était à n'en pas douter la voie la plus périlleuse.

Le saïyan mît ses doutes de côté et sauta le plus rapidement possible de plateforme en plateforme afin de ne pas laisser le temps au Sorcier de lui envoyer de mauvaises surprises.

-Mais pourquoi es-tu si pressé ? Notre petite distraction ne fait que commencer !

Baddack, qui s'apprêtait à sauter vers une autre plateforme, vit avec stupeur le chemin s'éloigner d'un coup. Le prochain bout de sentier était maintenant à plus d'un kilomètre de sa position.

-Pff ! Et alors ? Je peux parfaitement sauter cette distance.

Alors que le saïyan prenait l'élan nécessaire, un portail apparut de nulle part devant lui, crachant un grand rocher imprégné d'une aura verte qui fonça à une vitesse folle vers lui. Loin d'être impressionné, le super-guerrier se prépara à repousser le projectile du poing. Après tout ce n'était pas comme-ci il n'était pas capable de soulever aisément plus de 100 fois le poids d'un objet de cette dimension.


…Lorsque le projectile fut à sa portée, Baddack le frappa avec force, provoquant une gigantesque explosion qui fît vibrer la Terre à un kilomètre à la ronde. Éjecté à cause du souffle, le super saïyan atterrit la tête la première sur une plate-forme située assez loin de l'explosion pour ne pas avoir été affecté. Grièvement blessé et le souffle court, le saïyan tenta de se relever, mais une sourde douleur de son côté droit lui fît comprendre que ce ne serait pas possible dans l'immédiat. Le saïyan tourna son regard pour voir avec stupeur que son avant-bras avait été littéralement éclaté par l'explosion.

-P… Putain de…



-MERDE ! Cria le super saïyan qui interrompit l'exécution de son coup de poing.

Il effectua un grand pas vers la gauche, esquivant ainsi le projectile qui pulvérisa sans difficulté la moitié de la grande plateforme où il se trouvait, avant de s'écraser dans l'horizon, provoquant alors une terrible explosion qui fît chanceler le père de Kakarotto.
Le super-guerrier eut à peine le temps de reprendre ses esprits que la voix du Sorcier se fit de nouveau entendre

-Alors que penses-tu de ma surprise ?! Explosive, non ? Et maintenant, que ferais-tu si j'en lâchais une flopée de la sorte?

-Une flop…

Le guerrier saïyan vît alors une bonne dizaine de portail s'ouvrirent.

-Ho, ho !

Une cascade de rocher, semblable au premier, jaillirent des portails, tous en direction du père de Raditz.

-Bordel ! Là il va falloir jouer le tout pour le tout.

Après un rapide calcul, le saïyan effectua un long saut vers le premier rocher sur laquelle il prit appuie pour sauter vers un deuxième. Couplant rapidité et précision, le super guerrier sauta de projectile en projectile, effectuant de temps à autre de prodigieuses figures acrobatiques dont il ne se serait jamais cru capable. Mais une poussée d'adrénaline et une détermination à toute épreuve étaient d'excellents moteurs pour réaliser des miracles. Grâce à cette méthode peu orthodoxe, Baddack parvint peu à peu à franchir la distance qui le séparait du reste du sentier et pût finalement s'y poser au moment où une gargantuesque explosion, provoqué par la chute des rochers ensorcelés, fût ressentie sur l'ensemble de la planète. Ce fût non sans raison que le père de Raditz pensa qu'il avait échappé belle.

-Bravo, bravo ! Tu viens de nous offrir d'incroyables prouesses acrobatiques. Félicitations homme à la cicatrice !

-Descends de ton perchoir Chikulu, et viens te battre comme un vrai guerrier ! Cria Baddack en direction de la tour à l'horizon.

-Un vrai guerrier ? Ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha, ha ! Sache, mon bon ami, que je n'ai jamais raffolé des combats équitables. Je trouve qu'ils sont nettement plus captivants lorsque je les contrôle entièrement. Mais je sens que tu es bien seul. Je vais t'offrir un peu de compagnie.


Des asambosans, semblable à ceux que Baddack avait tué précédemment, émergèrent à partir de portails verts créés par Chikulu, avant d'encercler le saïyan.

-Tu te répètes sorcier. Si tu penses que ces choses vont me ralentir, tu es encore plus stupide que je ne le pensais.

-Erreur, mon cher. Ils ne sont là que pour le soutien.

-Le soutien ?

Tout à coup un nouveau portail, bien plus grand que les précédents, apparut en face du super saïyan, dévoilant alors un nouveau monstre. Et quel monstre ! C'était une immense créature bipède avec une tête et un puissant torse de gorille à la peau pelée et grisâtre. La partie inférieure de son corps était semblable à celle d'un immense bovidé de 3 mètres se tenant debout sur ses pattes arrière. Il portait un pagne marron masquant ses hanches et ses immenses poignets étaient couverts de bracelets faits d'un alliage grisâtre. De sa main droite, il brandissait une massue de métal noir qui semblait aussi redoutable qu'immense. Ses pupilles couleur boue, illuminées de la lueur verte émeraude du m'chawi, ainsi que ses féroces grognements ne laissaient transparaître qu'une débordante soif de sang et de meurtre qu'il allait tenter d'étancher en tuant le saïyan.

-Peut-être que le Chikulu de votre monde en a déjà utilisé, mais dans le doute je préfère effectuer les présentations. Baddack, je te présente l'Azuth. Fie-toi à son apparence, il est aussi grand que redoutable. Mon cher Azuth, voilà ton déjeuner. Bon appétit.


Tout en poussant un cri pour signifier son contentement, la bête dégagea par inadvertance une aura verdâtre, obligeant les asambosans à planter leurs griffes au sol et Baddack à se cramponner un peu plus au sol pour éviter de se faire éjecter au loin par la bourrasque qui en résultat. Le saïyan fît un rapide et terrible constat. La puissance de la créature était pratiquement égale à la sienne. De plus il faisait confiance à Chikulu pour l'avoir renforcé davantage avec sa magie.

Un nouvel hurlement de l'Azuth sonna le gong de départ de la nouvelle phase de combat. Un combat qui faillit prendre une tournure décisive lorsque le golgoth abattit sa massue sur Baddack qui l'esquiva d'un cheveu. Le brutal contact entre l'arme faite d'obscur métal et la plateforme fît trembler cette dernière, à la grande frayeur du saïyan. Malgré son gabarit ce monstre était étonnamment véloce, sans compter sa force brute. Chikulu ne l'avait que trop bien renforcé. Si le Sorcier avait d'autres tours de la sorte, cela n'allait pas être facile de l'atteindre et encore moins de la battre.

Le saïyan avait à peine posé pied-à-terre qu'une dizaine d'asambosans l'assaillirent de toute part. D'un rapide enchaînement des poings, le super-guerrier envoya valser quatre de ses ennemis. Il bloqua l'attaque d'un cinquième, en saisissant son avant-bras, avant de le projeter vers deux de ses congénères. Il esquiva les attaques successives des trois derniers assaillants qui se firent vaporiser par le saïyan, ce dernier ayant pu trouver un espace dégagé pour les aligner avec une seule vague d'énergie.
Sentant un autre danger arrivé, Baddack tourna son regard et eu tout juste le temps de mettre ses bras en croix lorsque la massue de l'Azuth l'emporta, d'un coup latéral. Les pieds de l'ami de Ryack raclèrent le sol sur plusieurs mètres avant de s'arrêter. Le saïyan profita de sa seconde de répit pour secouer ses bras endoloris avant qu'il ne soit de nouveau forcé de bondir pour éviter de se faire piétiner par le sabot du colosse, lequel tenta aussitôt un troisième coup de massue, encore une fois esquiver par le saïyan grâce à un salvateur flip-flap.
Tout en se relevant, Baddack pensa aussitôt à tenter une contre-attaque. Une tentative aussitôt étouffée dans l'œuf lorsqu'un des asambosans vint s'agripper à son bras droit, à son grand agacement. Le super saïyan allait se débarrasser de la créature lorsqu'un de ses semblables s'accrocha au second bras. Il fut suivi d'un troisième, puis d'un quatrième, ainsi de suite jusqu'à ce que tous les démons vinrent s'agglutiner sur le super guerrier, jouant de leurs poids et de leurs forces pour entraver les mouvements de Baddack qui fût même forcer de mettre un genou à terre, afin de mieux résister à la pression.

Sollicitant la force de l'ensemble de ses muscles tremblant pour ne pas céder, Baddack remarqua qu'une ombre vînt obscurcir sa vision. En relevant la tête il constata que l'Azuth l'avait déjà rejoint, ses deux mains portant sa massue haute vers le ciel. Le temps lui était plus que compter.
Alors que le colosse commença à enclencher son attaque, les poings de Baddack s'illuminèrent et s'ouvrirent pour laisser dégager deux explosions de ki, lesquelles vaporisèrent l'ensemble des asambosans. Aussitôt libre de ses mouvements, Baddack attrapa la massue descendante à pleine main, avant d'être forcé de plier en partie ses jambes sous le poids de l'attaque, s'enfonçant de quelques centimètres sous le sol sévèrement déformé.
Malgré la différence significative entre leurs deux gabarits, la force brute de l'Azuth et celle du saïyan étaient sensiblement équivalentes. Ce ne fût alors pas sans un certain effort qu'ils mobilisèrent l'ensemble de leurs ressources pour faire pencher la balance de leur côté respectif.

Assurant au mieux sa respiration grâce de lourds reniflements, l'Azuth poussait son arme de toutes ses forces afin d'écraser l'ennemi de son maître.
Grinçant plus que jamais ses dents, le saïyan contractait l'ensemble de ses muscles tremblants et baigner de sueur pour ne pas se faire écrabouiller.
Ainsi, le duel de force s'équilibra, faisant pencher le point de contact d'un côté puis lentement de l'autre. Une situation qui ne dura pas.

Puisant petit à petit dans les limites de sa première transformation, Baddack leva lentement l'arme du monstre à la surprise de ce dernier. Une fois pleinement redressé, le saïyan concentra son énergie sur ses deux mains qui s'illuminèrent d'une lueur blanche.

-S… So… Gnhh ! Solar Phalanx ! Hurla Baddack tout en abattant son poing droit sur la massue.

Complètement dépassé par la puissance du punch, l'Azuth ne pût empêcher sa propre massue de le cogner au visage, le faisant chanceler dans le processus. Maintenant libre de ses mouvements, et ses poings toujours illuminés par le Solar Phalanx, Baddack était fin prêt pour amorcer l'exécution :

D’une impulsion, il chargea vers le genou gauche de l'Azuth, qu'il gratifia d'un coup de poing en pleine articulation. Dans un hurlement bestial le colosse s'agenouilla. Souffrant et en colère, il tenta de saisir le saïyan avec sa main libre.

D’une roulade sur la droite, Baddack esquiva la poigne de son ennemi. Ennemi qu’il avait désormais face à lui. Toujours avec la même main, le golgoth lança son poing pour écraser le guerrier de l'espace.

Le saïyan esquiva la frappe d’un bond, se positionnant 2 mètres au-dessus de la bête. L'Azuth attaqua aussitôt avec sa massue d’un coup vertical pour accomplir ce qu’il n’avait pu faire avec son poing.

Un léger kiaï permit à Baddack d'effectuer une rapide rotation sur lui-même afin de prendre l’élan nécessaire pour repousser, de son poing droit, la massue de la bête. Cette dernière fût tellement déstabiliser, qu'elle en perdit presque l'équilibre.

À l'aide de son autre poing, le saïyan écrasa, dans une chute à pleine vitesse, son troisième Solar Phalanx sur le crâne de la créature. L'Azuth n’eut pas le temps de pousser un grognement de douleur qu’il s’écrasa avec fracas sur la plate-forme, mordant la poussière dans tous les sens du terme. Sonné pour le coup, il ne se rendit même pas compte que son arme venait de lui échapper.

Le super-guerrier se rua aussitôt vers la masse qu'il releva assez maladroitement des deux mains avant de l'abattre vers son propriétaire qui peinait à se remettre du choc. Les quelques centimètres qui séparait sa tête, qu’il venait de relever, du sol furent réduit à néant par une frappe dévastatrice.

Baddack réitéra l'opération une seconde fois, levant la masse avec cette fois plus d’assurance pour écraser une cible qui prenait appui sur ses bras tremblant. À nouveau le choc manqua d’assommer la créature. À nouveau, le crâne subit une attaque qui manqua de le fendre.

Puis le super saïyan frappa une troisième fois, et la bête n’eut même plus la force de réagir.

Puis une quatrième fois, fracturant davantage le crâne de la créature.

Tout en poussant un râle d'agonie l'Azuth tenta de rassembler ses dernières forces pour se relever, son instinct de survie lui ordonnant de se défendre coûte que coûte.

Mais un cinquième coup le replanta aussitôt au sol, réduisant à néant tous ses espoirs. Enfin, vint la sixième frappe, synonyme de coup de grâce. L’extrémité de l'arme traversa la boîte crânienne de son ancien propriétaire dans un craquement sinistre, réduisant son cerveau à l'état de bouillie grisâtre d’où s'écoulait un liquide noir jouant le rôle de sang.
Le sort de l’Azuth avait été scellé.

Débarrassé de ses encombrants opposants, le super saïyan se permit de reprendre son souffle tout en se frottant les mains.

-Félicitations, mon cher guerrier à la cicatrice ! J'avais alimenté cet Azuth afin que ses capacités surpassent les tiennes à l'époque de notre affrontement. Tu t'es bien amélioré depuis. Tu as bien mérité de reprendre ton chemin.


Le sentier de plateformes se remit alors en place tout seul.

-Maintenant va, et essayes encore de venir jusqu'à moi, je t'en prie ! J'ai encore nombre de sorts à expérimenter et une pléthore de créatures à invoquer, et tu es la personne idéale pour cela. Je t'en donne ma parole guerrier à la cicatrice, ton périple ainsi que le cauchemar que je t'ai préparé ne font que commencer, ha, ha, ha, ha, ha, ha !


Lorsque Chikulu eut fini de retransmettre, Baddack adressa un regard hostile à la tour.

-Rigole tant que tu le peux, sorcier, tu riras moins une fois mort, murmura Baddack avant de reprendre son périple.


***


-Hum ! Ce sorcier est plus puissant que je ne l'avais cru, remarqua C-21 pensif.

-Tu as eu tort de l'amener ici, ajouta Upa l'air sévère. Cet homme te trahira à l'instant même où il aura ce qu'il voudra.

-Oh ! Ne t'inquiètes pas pour moi, mon cher Upa, avant de venir dans son univers j'ai pris mes précautions et je me suis assuré qu'il aurait davantage besoin de moi libre que contraint.

Le cyborg se retourna pour de nouveau faire face à ses prisonniers.

-Savez-vous que l'univers de Chikulu est celui qui le plus proche du nôtre parmi nos invités ? À ma grande surprise, je n'en aie pas trouvé tant que ça qui ait suivi le même parcours que le nôtre. En fait, il serait plus précis de dire que je n'ai pas trouvé une grande quantité d'univers ayant suivi le même schéma que le nôtre. À savoir : Kakarotto, auparavant venu sur Terre enfant, qui est l'élément déclencheur à la formation de votre petit groupe. Groupe qui s'étoffe au fil des aventures au cours desquels vous êtes les "défenseurs de la Terre" contre les "vilains" comme moi. Ce type d'univers représente moins de 1% des univers que j'ai visité. Cela n'est pas si étonnant cela dis, les circonstances ayant amené à tous ces événements sont assez extraordinaires de leur propre droit.

Le cyborg fît apparaître son écran virtuel de sa main mécanique et tapa sur quelques touches. Des dizaines de nouveaux écrans virtuels apparurent devant le quintet. Dans quelques-uns d'entre eux, pas plus d'une demi-douzaine, l'ensemble de la bande était réunis pour organiser un de leurs repas annuel dans la joie et la bonne humeur.
Les autres écrans montraient la même scène en train de se jouer, mais il manquait toujours une partie du groupe. Que ce soit un ou plusieurs membres de la famille Son, Végéta et sa famille, celle de Ryack, et même les cinq guerriers humains. Ces derniers constatèrent que quelques-uns d'entre eux, sinon la totalité du quintet, étaient absents dans plus de la moitié des écrans, avec leurs familles respectives bien sûr.
On trouvait même certains univers où leur groupes étaient composés de membres totalement inédits. Qu'ils soient humains, saïyans, nameks ou même d'une autre race. C'était le cas dans quelques écrans montrant la famille Son et Brief avec un saïyan pourvu des boucles d'oreilles des Kaïoshins. Dans d'autres la bande mangeait avec deux saïyannes non identifiées. Elles étaient accompagnées de quatre extraterrestres qui étaient de la même race que Bojack mais qui semblaient être beaucoup plus sympathiques et sociables.

-Comme vous le voyez, la composition de votre groupe a différé selon les univers, bien que son rôle reste inchangé. Maintenant dans 20,27% de ces univers si semblables aux nôtres que j'ai repérés, votre groupe s'en est tiré. Parfois complètement intact, comme vous venez de le voir, mais le plus souvent vous y avez laissé des plumes.

Un nouveau clic du cyborg et d'autres écrans vinrent s'ajouter aux premiers pour montrer d'autres scènes. Seul ou à plusieurs, les membres de la bande se recueillaient devant des stèles funéraires, se laissant plus ou moins aller à l'émotion. Le quintet humain put lire plusieurs fois les noms de leurs amis et mêmes souvent le leur, suivant l'univers visionné, sur des monuments funéraires qui se résumaient parfois une simple croix en bois.
Ils ne savaient pas trop pourquoi, mais la plupart d'entre eux avaient notamment retenu un univers où Trunks et Bulma étaient assis en face de huit tombes qui avaient semblent-ils été établi depuis une vingtaine d'années pour la plupart. S'y trouvait, une première tombe, la plus ancienne, avec le nom de Son Goku gravé dessus, d'autres portant les noms de quatre d'entre eux, une sixième marquée Piccolo, une septème pour Végéta, et la dernière, beaucoup plus récente, portant Son Gohan comme épitaphe.

-Malheureusement pour vous, dans les 79,73% d'univers qui restent j'ai l'immense joie de vous apprendre que vous vous êtes tous fais tuer à un moment ou à un autre. Hé, hé, hé !


Une nouvelle flopée d'écrans, bien plus nombreux que les deux premiers groupes réunis, apparurent, montrant des anciens ennemis de la z-team en pleine action.
Dans nombre d'entre eux, ils virent Freezer, l'air hautain, accueillit en empereur par les terriens qui se prosternèrent à son passage.
Dans d'autres, Cell s'amusait à regarder ses Junior, qui avaient bien grandi, saccager une planète tout en massacrant sa population.
Et puis dans un troisième groupe d'écran, des peuples extraterrestres de toutes sortes s'empressaient de livrer quelqu'un des leurs à Buu qui absorbait le tribut qui lui était offert sans autre formes de procès.
Bien sûr la majorité des autres écrans montraient le reste de leurs ennemis savourer les fruits apportés par leur victoire sur la bande, mais étrangement c'étaient ceux représentant Freezer, Buu et Cell qui revenaient un peu plus souvent.

-J'ai même vu certains univers où mon père et moi régnons en maître sur Terre après s'être vengé de
Kakarotto, précisa le cyborg tout en indiquant du doigt quelques écrans le montrant lui et le docteur Gero observant, l'air triomphant, leur armée de cyborg humain embarquer en rang dans des dizaines de vaisseaux destinés à partir vers les étoiles. Il va sans dire que ce ne sont que quelques exemples des victoires de mes homologues sur votre petite équipe. D'autres moi-même se sont par exemple débarrassés de vous cinq lors de notre premier affrontement avant d'exécuter les saïyens affaiblis.

- Et pourquoi tu n'as pas demandé de l'aide à tes jumeaux qui ont triomphé de nous au lieu de chercher des doubles maléfiques de nous-mêmes ? Demanda Chaozu.

-J'y ai pensé, mais l'idée ne me plaisait pas. Figurez-vous que je ne me fais pas du tout confiance.

-Non, sans blague ?! Pensèrent en même temps les cinq prisonniers.

-Il est plus que certain que mes doubles vont me trahir, soit en essayant de me tuer, soit en tentant de me voler soit, et c'est le scénario plus probable, en faisant les deux à la fois. Je le sais, parce que c'est ce que je ferais. Personnellement, si j'étais à leur place, je choisirais de me paralyser à vie et de m'exiler dans un monde hostile sans possibilité de retour, le tout en riant à gorge déployée. Je trouverais ça plus jouissif, mais ce n'est une question de goût. D'autres moi-même envisageraient sûrement une sentence plus lente, bien que tout aussi violente.

-Je vois que tes homologues et toi-même vous n'avez pas beaucoup d'égards entre vous, rétorqua Yamcha. Pourquoi ça ne me surprend pas ?

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Soupira le cyborg aux locks, l'air blasé. Je n'ai jamais eu la fibre fraternelle, et ce ne serait pas la première fois que je fais ce genre de coups à ceux qui se prétendent être mes semblables. Quand bien même ils ont exactement le même code génétique et le même phénotype que moi. Mais je m'égare, reprenons plutôt.

C-21 profita de cette brève pause pour effectuer des manipulations sur son bras mécanique, et l'ensemble des écrans virtuels s'évanouirent. Même si l'homme à la peau noire en aurait besoin dans les minutes qui suivront ils ne lui étaient pas nécessaires pour l'instant. Il voulait que ses prisonniers écoutent ce qu'il avait à dire sans distraction.

-De toute façon, si certains de mes homologues avaient pu y arriver, pourquoi pas moi ? Je suis ainsi revenu à mon idée d'origine et j'ai commencé à me mettre en quête de vos jumeaux belliqueux. À mon grand étonnement, cette recherche fût extrêmement aisée, à tel point que j'ai vraiment eu l'embarras du choix quant aux candidats valables. Vous n'imaginez pas le nombre de vos alter egos qui sont devenus des criminels et des êtres sans scrupules. C'était fascinant à voir. Dans des milliers d'univers, vous avez soit été maléfiques et impitoyables de nature, soit vous avez fini par le devenir afin de survivre à une situation hostile ainsi que pour vous élever dans la société, voire la conquérir. En faisant le ratio des univers où vous existez, seul un petit pourcentage de vos doubles sont ce que je pourrais appeler des "bonnes personnes animées par des motivations altruistes".

L'information de C-21 stupéfia les cinq prisonniers. Eux qui avaient risqué leur vie pour défendre les habitants de la Terre de manière désintéressée, voilà que leur pire ennemi leur apprenait qu'ils avaient fait exactement l'inverse dans des milliers de mondes. C'était impossible ! Inconcevable ! C21 devait sûrement mentir. Enfin… peut-être pas.
Tenshinhan et Chaozu avaient bien conscience que sans Kakarotto et Tortue Géniale, ils auraient pût suivre les traces de Taopaïpaï et devenir des tueurs à gages sans pitié.
Yamcha se rappela la période où il avait été un voleur de grand chemin. Certes, il s'était toujours interdit de tuer ses victimes mais en d'autres circonstances, l'absence de Plume par exemple, n'aurait-il pas été tenté d'en faire plus ?
Krilin, qui aujourd'hui était maintenant fier et sûr de lui, avait été une tout autre personne lorsqu'il se faisait persécuter constamment au temple d'Orin. Persécutions qui l'avaient rendu prompt à la mesquinerie. Nul doute qu'il aurait été tout à fait réceptif aux enseignements d'une mauvaise personne.
Même s'il n'avait jamais été tenté par le mal au cours de sa vie, Upa se rappelait que s'il avait admiré la force et la générosité de Kakarotto il avait conscience de cette petite partie de lui-même qui avait été jalouse et envieuse de la puissance du saïyan. Dans ces autres univers, n'auraient-ils pas cédé aux sirènes de ces émotions, devenant ainsi l'un des êtres qu'il s'était juré de combattre ?

C-21 se tourna et agrandit l'écran montrant Kakarotto se battre contre un homologue de Yamcha et l'autre dévoilant un deuxième Chaozu faisant face à Végéta.

-Parmi ces innombrables univers où vous avez "mal" tourné, il y a souvent eu un ou plusieurs évènements particuliers qui vous avaient tellement secoué que vous êtes tombé dans une vie de crimes et de meurtres, et dans d'autres disons que vous êtes devenus des crapules presque indépendamment de votre volonté. Ce fût le cas pour ce Chaozu et ce Yamcha. À ce que j'ai compris, le premier est devenu un tueur de masse psychopathe suite à un terrible traumatisme d'enfance. Quant à l'autre, il a été capturé par mon père adoptif, afin d'être transformé en un cyborg implacable et sans pitié. Une opération qui a un peu trop bien réussi, aux dépens de mon père. Les deux ont éliminé tous leurs adversaires et ont fait de leur Terre respective un véritable enfer. Leur folie à dramatiquement fait chuter la population de la Terre de quelques milliards à seulement quelques dizaines de millier de survivants qui vivent constamment dans la terreur.

Complètement dégoutté de savoir qu'il avait pratiquement purgé la population d'une planète, Yamcha fixa le cyborg avec une fureur renouvelée.

-Tu connais les crimes infâmes de ces deux monstres, et tu les as quand même apportés chez nous ?

-Oui, répondit le cyborg sans aucune gêne. Ils avaient toutes les qualifications nécessaires pour moi. Malgré un manque évident de formation au combat, les pouvoirs de ce Chaozu sont incroyablement développés, beaucoup plus que ceux de notre cher ami ici présent. J'ai théorisé que c'est son traumatisme, et l'absence de barrière éthique qui en a découlé, qui a augmenté ses pouvoirs de façon exponentielle. Quant à ce Yamcha, je le voulais pour tester mon tout nouveau prototype d'alimentation d'énergie, le réacteur Oméga. Je dois avouer avoir beaucoup trop négligé mes travaux sur mes réacteurs nouvel génération, trop absorbé que j'étais par mes recherches à travers le multivers. Son combat contre Kakarotto va me livrer de précieuses données.

-Quoi ?! Espèces de malade ! Des centaines de personnes sont mortes parce que tu voulais juste testé une de tes inventions.

-Faible prix à payer pour la connaissance. Et si mes estimations sont bonnes, un saïyan viendra bientôt rejoindre le rang des victimes.

à suivre...
Dernière édition par broly97 le Dim Oct 22, 2017 21:53, édité 2 fois.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar omurah le Dim Oct 01, 2017 21:37

Très intense comme combat, on se serait cru dans God of War :) (et je jure, crois-le ou non, que j'ai écrit ce commentaire avant de voir que tu avais mis des musiques de God of War)
Bien pensé aussi, le coup du chemin de croix de Baddack !

-J'y ai pensé, mais l'idée ne me plaisait pas. Figurez-vous que je ne me fais pas du tout confiance.

Juste énorme ce passage :lol:

Bien sympa aussi le passage où les terriens réfléchissent à comment ils auraient pu mal tourner ^^

Intéressant cette histoire de réacteur Omega, il ne me semble pas en avoir déjà entendu parler, à moins que je souffre d'un déficit de mémoire... En tout cas, c'était un chapitre égal aux précédents, voire plus intense étant donné qu'il ne s'attarde que sur deux scènes, ce qui évite la dispersion et permet de cristaliser les émotions et la concentration du lecteur avec brio ^^
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Lun Oct 02, 2017 23:03

Très intense comme combat, on se serait cru dans God of War :) (et je jure, crois-le ou non, que j'ai écrit ce commentaire avant de voir que tu avais mis des musiques de God of War)
Bien pensé aussi, le coup du chemin de croix de Baddack !


Content que tu ais apprécié cette première parie de chapitre :) . Merci encor epour le commentaire, ce truc de faire comme un beat em all à la GoW je voulais le faire depuis longtemps :) . Je suis de ceux qui aiment les récits épiques vidéoludiques à la GoW, à la Devil May Cry ou même dans la série des Arkhams, ou le protagonistes est seul contre des vagues d'ennemis succesifs et avec l'antagonistes qui le nargue tout au long de son parcours. Etant donné que GoW est le meilleur pour ça je me suis reposé sur les phases de combat de ce jeu.



-J'y ai pensé, mais l'idée ne me plaisait pas. Figurez-vous que je ne me fais pas du tout confiance.

Juste énorme ce passage :lol:


Eh oui, on a beau dire, mais je ne penses pas qu'un méchant serais réglo avec un double d'outre-univers qui sais comment il pense :) . Je penses que ce serais très risqué.


Bien sympa aussi le passage où les terriens réfléchissent à comment ils auraient pu mal tourner ^^


Merci, dans le fond je penses que Krilin, Yamcha, Chaozu et Tenshinhan (Upa il y a moins de chance mais j'ai décidé de l'inclure tout de même) ont eu beaucoup de chances de rencontrer Goku, sinon cela aurait pu mal finir pour eux et peut-être même pour la Terre. D'ou le fait que j'ai pris pour partis pris qu'ils soient en quelques sortes des exceptions dans un multivers remplis de leurs alter égo belliqueux.

Intéressant cette histoire de réacteur Omega, il ne me semble pas en avoir déjà entendu parler, à moins que je souffre d'un déficit de mémoire


Non, non. Je te rassures tu es tout à fais normal, je n'ai jusque là pas fais référence à cet objet, du moins pas dans ce topic. En effet cet invention de C-21 est utilisé par son alter ego de ma partie du topic DBM vs Fanfic,
(IEn route pour le Deuxième tour), afin d'alimenter ses armures de combat. En fait le C-21 de ma partie DBM vs Fanfic, avait eu l'intention de faire la même chose que le C-21 de Zteam War, mais il a très tôt choisi d'abandonner ses recherches sur le multivers pour développer le réacteur Oméga qu'il a finaliser quelques années avant les évènements compté sur DBM vs Fanfic.

Spoiler
La différence fondamentale étant que le C-21 de DBM vs Fanfic a eu à faire à une z-team réduite qui n'est composée que des terriens (Krilin, Upa, Yamcha, Chaozu et Tenshinhan, ainsi que leur enfants) qui est une bonne version du Syndicat. Ainsi il avait estimé que ses recherches sur le réacteur Oméga seraient beaucoup plus rentable pour abbatre ses ennemis. Il a été comblé du résultats au delà de ses espérances et voulait faire mordre la poussière à ses ennemis lors du tournois multiverse,
mais entretemps les z-fighters sont allé dans une certaines dimension et ont rencontré une certaine personne qui les a très bien entrainé. Il aura donc beaucoup de mal.


PS : Quand j'avais évoqué l'attaque des doubles maléfiques d'outre-univers dans DBM vs Fanfic je voulais utiliser cette idée pour DBOM à la base mais pour ce que j'ai prévu pour cette fic, ça n'ira pas.
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Re: Dragon Ball : Z-team war

Messagepar broly97 le Sam Oct 07, 2017 11:44

Resalut tout le monde ! Voilà la deuxième partie du dixième chapitre. Pas grand chose à dire, à part bonne lecture. Et je remercie bien sûr Rebel (Paternité) et Tonay (Survivant) pour leur relecture et leurs conseils :) .


DRAGON BALL Z-TEAM WAR !

Chapitre 10 : Tour d'horizon (Partie 2)

Spoiler
Ginger Town: L’Androïde vs Kakarotto


Après avoir encaissé un direct de son adversaire, Kakarotto, coiffé des cheveux dorés des super saïyens, effectua quelques flip-flap arrière pour s’éloigner. Au moment où il mit un terme à sa reculade, qu’il se déplaça aussitôt en hyper-vitesse, évitant de se faire frapper par l’Androïde qui l’avait rejoint quelques microsecondes trop tard. L’homologue maléfique de Yamcha reçut dans la foulée un formidable coup de coude de la part du saïyan sur sa joue droite.

À la suite d’un saut périlleux arrière forcé, ce dernier se réceptionna sur ses deux pieds. Ce fût pile à ce moment qu’il acheva de rassembler l’énergie nécessaire à sa prochaine attaque. Le bras aussitôt tendu en direction du saïyan, le cyborg laissa échapper sa vague déferlante rouge sang de sa paume, épelant machinalement le nom de son attaque comme pour porter un funeste message à l’encontre de son opposant.

— S.S Deadly Wave !

Tandis que la lueur écarlate se reflétait toujours plus intensément sur ses rétines couleur émeraude, Kakarotto, qui s’était douté de la manœuvre, avait déjà rassemblé le ki nécessaire pour lancer sa technique fétiche de ses deux mains. Chose qu’il effectua dans l’instant, hurlant au passage le nom de son attaque bleu azur, comme pour répondre avec assurance au mortel défi de son ennemi.

— Kaméhaméha !

L’éclat résultant du choc entre les deux vagues d’énergie illumina d’une lueur blanche le quartier servant désormais d’arène improvisée. Une arêne qui trembla d’autant plus fort que le point de contact entre les deux vagues laissait s'échapper toujours plus d’énergie résiduelle dans la nature, alimentant davantage les secousses à travers la cité. Se rapprochant puis s’éloignant successivement de chacun des deux lanceurs, le point de contact entre le Kaméhaméha et le SS Deadly Wave constituait autant une menace pour Kakarotto que pour l'Androïde, qui ne cessaient de faire déverser leur ki à travers leur vague respective. Finalement, le frère de Raditz parvint à trouver la force de se concentrer davantage, et finit par pousser peu à peu la vague rouge vers son propriétaire. Comprenant qu’il ne gagnerait pas cette manche, l’Androïde cessa d’alimenter son attaque pour se protéger en plaçant ses deux bras en croix, juste au moment où l’attaque énergétique le frappa de plein fouet.

Expulser quelques dizaines de mètres plus loin, l’Androïde atterrit de tout son poids sur une pile de gravats, donnant une belle occasion à Kakarotto qui bondit vers son adversaire pour profiter de son avantage. Arrivé à une vingtaine de pas de son objectif, le super guerrier fût surprit lorsque le cyborg se releva subitement avant de lancer une nuée de kikoha de sa main gauche. De toute évidence il n'avait pas souffert de sa déconvenue.
Déstabiliser pour le coup, Kakarotto parvint tout de même à repousser les kikohas tout en poursuivant sa progression. Progression à l’issue de laquelle il reçut un formidable uppercut de l’Androïde.
Se réceptionnant tête en bas grâce à ses mains puis se redressant grâce à une impulsion des bras un peu plus loin en arrière, Kakarotto continua de s’éloigner de son adversaire via de grands sauts. Craignant de perdre de vue le saïyan et désireux de poursuivre le corps à corps, l’Androïde suivit ses traces à l’aide de sauts tout aussi impressionnants.

C’était la réaction que Kakarotto attendait.

Arrivé au pied d’un immeuble, n’ayant pas trop souffert de l’attaque initiale du cyborg, Kakarotto entreprit son ascension, volant perpendiculairement à la surface de la bâtisse et le regard fixé vers son adversaire qui le talonnait. Le super saïyan envoya à son tour une flopée de boules d’énergie jaunâtre vers l’Androïde, qui les repoussa successivement du tranchant de ses deux mains. Le combattant aux pupilles vertes augmenta d’un coup la fréquence de son attaque, finissant par faucher et repousser le double de Yamcha vers le bas grâce aux derniers kikohas.
D’une impulsion ultra-rapide, le super guerrier fonça, telle une comète, vers son opposant afin de profiter de son avantage durement gagné. Brandissant de nouveau son poing destiné à l'ennemi juré de son fils d'outre-univers.

C’était sans connaître la résistance de l’Androïde.

Ce dernier feint jusqu’au dernier moment d’avoir été sonné par l’attaque avant de se déplacer en hyper-vitesse, n’offrant que le vide au poing du père de Gohan. Désagréablement surpris, le guerrier à la tenue orange le fût davantage quand son crâne fût rudement cogné par le coude de l’Androïde, qui était réapparut l’instant d’après, accélérant de fait la descente du défenseur de la Terre.

La résistance et les réflexes sur développés de Kakarotto lui permirent de se remettre assez vite pour qu’il se réceptionne, tel un félin, sur ses deux mains et deux pieds. Il eut à peine le temps de souffler qu’il fût contraint d’effectuer un saut vrillé, évitant de se faire écrabouiller par le poing du cyborg qui gratifia une fois encore le sol d’un cratère à son point de son atterrissage.
Constatant que sa cible l’avait encore échappé, l’Androïde bondit pour sortir du trou fraichement créé. Il constata alors que le saïyan s’était déjà mis en garde. Amusé, l’homologue de Yamcha l’imita.

Profitant de l’accalmie pour alimenter son corps de son aura dorée, brillant une nouvelle fois de mille feux, le super saïyan fît un premier constat de l’échange qui, il devait l’avouer, nécessitait son entière concentration. Le double cybernétisé de Yamcha était d’un tout autre niveau que les créations du Dr Gero de son monde. Le fils de Baddack estimait même qu’il était presque au niveau de Cell avant son suicide raté, c’était dire.
Le silence qui suivit la fin de cette première phase de combat dura quelques secondes durant avant que le tueur de masse n’engage le dialogue.

— Eh bien, tu dépasses de très loin les estimations du vieux, finit par avouer l’Androïde, le sourire aux lèvres. Sans les modifs de C-21, je n’aurais pas pu poser le plus petit doigt sur toi.

— Toi aussi tu es plus coriace que ce que je croyais. J’apprécie ça, et je trouve dommage que tu sois un tel monstre. Enfin bon, je ne vais pas m’attarder, mes amis prisonniers de C-21 ont besoin de mon aide.
Tout en réajustant une mèche de cheveux lui gênant la vue, l’Androïde étira encore son sourire goguenard.

— Je vois le genre. Tu me prends pour du menu fretin, hein ? J’imagine donc qu’il t’en reste encore largement sous la pédale. Eh bien, tu sais quoi, l’ami ?…

Le souffle de Kakarotto fût brusquement coupé au moment où le poing du cyborg s’écrasa sur son torse à une vitesse phénoménale.

-… Je suis aussi très loin de t’avoir montré l’ensemble de mes nouvelles capacités.

Le cyborg enchaîna avec une claque sur la joue du super guerrier, envoyé sans autre forme de procès sur une file de voitures à moitié cabossées. À l’impact avec le malheureux, les véhicules s’encastrèrent successivement entre eux, froissant leur carrosserie dans le processus, avant de glisser à toute vitesse vers une boutique dans laquelle elles s’écrasèrent avec le saïyan. Les fondations lâchèrent d’un coup et l’enseigne s'écroula en quelques secondes.
Kakarotto émergea presque aussitôt des gravats pour rejoindre l’Androïde dans l'instant, ce dernier n’ayant toujours pas changé de pose. Le coup de pied envoyé par le saïyan ne trouva qu’une image rémanente du cyborg. Ce dernier réapparu de suite sur le flanc de Kakarotto, lui infligeant une nouvelle claque dans le processus, toujours sans modifier sa pose de départ.

Le père de Goku effectua un certain nombre de ricochets sur la route bitumeuse avant de pouvoir se redresser pour effectuer un déplacement hyper rapide. Le tueur aux cicatrices leva son avant-bras juste à temps pour intercepter le coup de pied fouetté de son adversaire. Sans changer de pied d’appui, le super guerrier enchaîna avec un balayage, esquivé par l’Androïde d’un saut périlleux arrière. Saut qu’il interrompit en plaquant ses deux mains au sol. En position du poirier, l’Androïde contre attaqua avec un coup de pied fouetté, cueillant violemment la joue de Kakarotto.
Retourné au sens figuré comme au sens propre par la riposte de son opposant, Kakarotto ne se laissa pas décourager et chargea le double de Yamcha pour la troisième fois consécutive. Une nouvelle joute avec l’assassin, tout juste redresser grâce à une poussée de ses bras, commença alors.

Dix secondes et un peu plus de six cents attaques échangées suffirent au grand-père de Pan pour comprendre qu’il avait le dessous. Même si le saïyan sentait qu’il avait légèrement le dessus sur le plan de la technique pure, cet avantage n’était pas assez conséquent pour qu’il compense la différence de vélocité entre lui et le cyborg qui avait, semble-t-il, mis les bouchées double.
Finalement l’inéluctable se produisit, et un crochet du droit suivit d’un uppercut du cyborg envoyèrent Kakarotto à travers un centre commercial où il pulvérisa un des escalators qui eut la tâche ingrate d’arrêter sa course.

Pas peu fier de sa performance, l’Androïde entra tranquillement dans le bâtiment, convaincu de son évidente supériorité sur le saïyan, n’imaginant même pas que celui qu’il appelait Son Goku pouvait avoir les ressources nécessaires pour le résister. Comment cela aurait-il pût être autrement après plus de vingt ans de règne sans partage dans son propre monde sans résistance sérieuse ?

Il était donc à cent lieues de s'imaginer ce que le fils de Baddack préparait pour lui.

Le cyborg eut tout juste le temps de pénétrer dans le hall d’accueil que les débris de l’escalator furent repoussés aux quatre coins de la pièce par un formidable éclat doré qui l’aveugla brièvement. Une fois qu’il pût regarder sans risque ce qu’il avait devant lui, il constata sans trop de surprise que le père de Son Gohan s’était relevé. L’être bionique fût cependant plus étonné par les quelques changements ayant fait leur apparition chez le guerrier de l’espace. Outre ses cheveux, qui étaient plus dressés et dorés qu’auparavant, son aura était en permanence traversée par des éclairs bleus à sa surface. Même si l’Androïde était bien incapable de jauger un adversaire en se fiant à l'énergie qu'il dégageait, il ne faisait aucun doute pour lui que cette drôle de forme de super saïyan était largement plus redoutable que celle qu’il avait l’habitude d’affronter. Restait à voir jusqu’à quel point elle l’était vraiment.

Son Kakarotto fît craquer l’articulation de son cou, avant de s’adresser au cyborg maléfique.

— Comme je te l’ai dit, il va falloir que j’abrège notre combat au plus vite.

À peine l’Androïde avait-il entendu le dernier mot du super saïyan de niveau deux, qu’il reçut sa botte en plein visage, initiant un formidable recul aérien à travers les structures de la ville.
Bien que surpris par la vélocité de son opposant, l’homme aux cicatrices finit par se remettre du coup et arrêta de suite son vol non consenti dans les airs. Il eut tout juste le temps de pester sur son manque de prudence qu’il fût de nouveau frappé par le poing du super saïyan, le faisant reprendre sa folle course à travers la cité.

Presque 700 mètres et un centième de seconde plus tard, Kakarotto avait déjà rejoint son adversaire. Son poing levé et paré à lui infliger une troisième attaque. Une intention condamnée à le rester, suite à la disparition du cyborg dans un grésillement. Pris de court, le saïyan le fût davantage lorsqu’il se vît gratifier un sévère coup de genou sur le dos, l’envoyant s’étaler sans douceur sur le sol qui se déforma avec fracas.
Alimenté par sa nouvelle transformation, Kakarotto se releva rapidement. Il tourna son regard en direction de l’homologue de Yamcha, juste à temps pour s’apercevoir qu’une boule d’énergie rouge n’était plus qu’à quelques mètres de sa personne.

Au moment où sa technique toucha le sol, l’Androïde apprécia la beauté de l’explosion qui en résulta. De crainte de tuer trop d’humains d’un coup, il n’avait plus utilisé ce genre d’attaque depuis des années. Cela l’avait manqué de ne plus ressentir cette magnifique jouissance qui s’offrait à lui lorsqu’il admirait la désolation provoquée par le souffle ravageur et la chaleur destructrice de ses boules tueuses. L’Androïde dût néanmoins interrompre cet instant de plaisir quand il s’aperçut de la présence du père de Gohan quelques mètres devant lui. Hormis quelques traces de poussière, ce dernier n'arborait aucune trace de dommage. Content que son nouveau jouet ne se soit pas fait avoir aussi rapidement, l’Androïde lui adressa un rictus prédateur.

— Eh bien, eh bien ! Je ne sais pas à quoi tu carbures pour avoir les petits éclairs là, mais, depuis qu’ils sont apparus, ton punch est passé de faiblard à potable, railla l’homologue maléfique de Yamcha.

Un peu piqué à vif par la remarque, Son Kakarotto choisit de répondre par un rire légèrement moqueur.

— Toi non plus, tu n’es pas mal. Je dois dire que tu m’as surpris tout à l’heure, avec ta vitesse de déplacement qui est passé du stade limace au stade tortue, fît malicieusement le saïyan.

Sans cesser d’arborer son sourire, le cyborg haussa un sourcil pour signifier sa surprise.

— Tien donc, un sens de la répartie ? Cela ne faisait pas partie des données que le vieux m’avait laissées sur toi. T’es pas aussi boy-scout que ce à quoi que je m’attendais.

— J’imagine qu’avec cette histoire d’univers parallèle je ne sois pas exactement comme mon double de chez toi.

—Peut-être, mais franchement je n’en ai rien à cirer pour tout te dire, Son Goku.

— C’est Son Kakarotto.

— Rien à battre de ça aussi, fit l’Androïde tout en se débarrassant de son blouson bleu sans manche afin d’être plus à l’aise, mettant entièrement à découvert son débardeur noir. Prêt pour le second round ?

— Je n’attends que ça, assura Kakarotto tout en se mettant en garde. J’en profiterais d’ailleurs pour te faire mémoriser mon prénom.

— Dans ce cas viens donc et essaye de me l’enfoncer dans le crâne, Son-Go-ku.


***

Pepper Town : Le Dément vs Végéta


La garde levée et l’esprit en alerte, Végéta observa la trentaine de poupée-cadavres créé par l’autre Chaozu se maintenir difficilement debout. À voir leur aspect pathétique, ces abominations ne semblaient pas être un grand danger pour quiconque ayant reçu un minimum d’entraînement décent, et encore moins pour le prince de la race des saïyans. Cependant, ledit prince avait fait assez d’erreurs par le passé pour ne plus sous-estimer ses adversaires, quelque soit son allure.

— Kri, ki, ki, ki ! C’est parti ! Fit le Dément tout en mettant en branle ses capacités psychiques pour diriger ses marionnettes.

Aussitôt, la première poupée fondit vers le prince impressionné pour le coup. Non pas par le fait que cette chose puisse suffisamment bouger pour lancer une attaque mais par sa vélocité aux antipodes de son apparence des plus grotesques.
D’un déplacement en hyper-vitesse, le super guerrier évita de se faire transpercer par la lame, faisant office de bras, du cadavre ambulant. Il enchaina par un coup de coude qui fît valser le cadavre sur un groupe de ses semblables lesquels furent envoyés au loin.

Ce premier assaut fût bientôt suivi d’une multitude d’autres de la part des créations du Dément. Contrôlées par les pouvoirs de leur créateur, ces dernières se jetèrent sans temps mort sur le prince des saïyan afin de le submerger puis de l’éviscérer. Passant successivement de l’esquive à la contre-attaque, le mari de Bulma mobilisa l’ensemble de ses capacités afin de gagner les quelques instants de répit nécessaire pour repousser les assaillants.
Près d’une minute plus tard, l’évidence parut claire au super saïyan : le rythme d’attaque toujours plus croissant de ces choses aura, tôt ou tard, raison de lui en l’état. Il décida alors d’essayer une autre tactique. Une tactique bien plus radicale.

Après avoir repoussé un dernier assaillant, il sauta tout droit dans le ciel, assez haut pour avoir une vue d’ensemble sur les poupées-cadavres.

— Parfait ! Pensa Végéta tout en tendant ses mains illuminées de jaunes vers le sol.

Une demi-seconde de concentration de la part du saiyan, et une grêle de kikoha tomba sur ses ennemis, lesquels furent achevés par le souffle des explosions successives.

Alors que les morceaux de chair volaient ou brûlaient et que la ferraille fondait sous l’effet des explosions causées par les boules d’énergies, le Dément admirait le spectacle du sommet de son perchoir. Un spectacle qu’il appréciait au plus haut point.
Contrairement à tous ses précédents compagnons de jeu, ce type aux cheveux jaunes était un excellent joueur. Sûrement le meilleur auquel il n’avait jamais fait face. À tel point que le petit homme blanc ressentit une chose qu’il n’avait plus éprouvée depuis bien longtemps, l’exaltation dans sa forme la plus pure. Celle-ci laissa alors place à l’inspiration.
Le Dément fît converger une petite plaque de métal qu’il fixa contre son dos, ses pouvoirs psychiques la maintenant collés à lui. Un effort mental supplémentaire et une nouvelle tripotée de morceaux métalliques volèrent vers la plaque où ils commencèrent à s’accumuler pour former de nouvelles structures sortis tout droit de l’esprit dérangé de l’autre Chaozu.


Après une bonne vingtaine de secondes, Végéta cessa enfin son bombardement. Il attendit que la fumée soulevée ne se dissipe et constata sans surprise qu’il ne restait plus rien des marionnettes du tueur fou. Sentant désormais l’aura du Dément à l’intérieur du nuage de fumée, le prince décida de le rejoindre et se posa au sol. D’un mouvement du bras, il éloigna la purée de pois lui bouchant la vue afin d’avoir son adversaire droit dans les yeux et ce qu’il vît alors le laissa sans voix.

L’autre Chaozu était bien là, devant lui, mais son dos était maintenant la base de six longs appendices ressemblant à de grandes pattes d’araignées composées d’un nombre impressionnant de pièces de métal et autres matériaux de natures divers fixé psychiquement entre eux. Au même titre que ses poupées, l’ensemble donnait à ce Chaozu un aspect certes grotesque mais indéniablement menaçant. L’horrible sourire qu’il accorda au super saïyan renforça cette impression.

Se rapprochant du prince à l’aide de ses deux « pattes inférieures », qui cliquetaient à chaque nouveau pas, le Dément leva les quatre autres jusqu’à les brandir bien en évidence une fois arrivé à un peu plus de trois mètres de sa cible. Une cible qui ne se laissa pas impressionner et se permit même de répondre à l’horrible grimace qu’était le sourire de Dément par une expression d’amusement.

— Eh bien, tu m’as l’air d’être du genre artiste zélé toi, non ?

— Kri, ki, ki, ki, ki ! Nan, j'suis plutôt du style joueur qui se lasse vite. Du coup on arrête le jeu de la poupée, trop ennuyeux. Que dirais-tu de jouer à chat ?

L’absurde proposition provoqua un bref rire narquois chez Végéta.

— Comme tu veux. Je sens que l’on va bien se marrer à savoir qu’est-ce qui gagnera entre un chat et un dragon.

Si cela était encore possible la réplique de Végéta fît prendre une expression encore plus macabre au Dément qui fît légèrement plier les deux pattes servant à ses déplacements.

— Kri, ki, ki, ki ! Tu sais, ça dépend…

Pulvérisant le béton dans le processus, le Dément bondit à une vitesse hallucinante vers Végéta qui pût s’effacer de la charge d’extrême justesse. Un picotement au niveau de l’abdomen attira alors son attention. Du sang coulait à partir de deux entailles, heureusement très légère. Le prince était néanmoins conscient que s’il avait réagi un instant trop tard, la partie droite de son torse aurait été arraché.
Comment quelques bouts de métaux étaient-ils capables de blesser la peau pourtant renforcée au ki d’un super saïyan de haut rang comme lui ? C’était à n’y rien comprendre.
À peine la première goutte de sueur commençait-elle à perler sur le front du combattant aux cheveux dorés, qu’il sentit la présence de son ennemi juste derrière lui, provoquant la coulée de la seconde goutte.

-… ça dépend de la soif du chat, et moi j’ai très soif de jeu, lui susurra le petit homme tout en lançant deux de ses pattes.

D’une impulsion réflexe, Végéta se propulsa une dizaine de mètre plus loin, se préservant de justesse de l’attaque du Dément, contrairement à l’allée désormais marquée par un large trou suite à l’impact des deux pointes métalliques.
Par prudence, le prince s’éloigna plus loin grâce à un deuxième saut pour se poser vingt mètres plus loin. La seule chose qu’il ne pût réprimer lorsqu’il avisa le tueur fou fût sa propre surprise. Malgré le peu d’esthétique qu’ils lui offraient, ces espèces de patte métalliques conféraient à ce malade une vélocité bien plus élevé que celle de ses poupées. Ça n’allait pas être aussi simple qu’il l’avait prévu au premier abord.

Le Dément utilisa la lévitation pour s’extraire du trou avant de poser ses deux pattes inférieures au sol. Tout en savourant le bruit de métal émanant du frottement des lames de ses quatre autres pattes, il se délecta de la stupéfaction de son adversaire. Si tout se passait bien ce visage ne serait plus que peur et terreur, et à ce moment-là viendra le meilleur moment du jeu. Le moment où s’y ajoutera la douleur quand il le soulagera petit à petit de ses membres puis de ses organes. Oh oui ! Il en salivait d’avance, surtout lorsqu’il s’agissait d’un camarade de jeu aussi prometteur que ce type aux cheveux jaunes.

— Kri, ki, ki, ki ! Allez p'tit dragon, prêt ou pas, J’ARRIVE !!

En un clin d’œil, Le Dément arriva à hauteur de sa cible qui dût multiplier les déplacements pour éviter de se faire embrocher par les pattes métalliques. Bien sûr, le prince avait tenté de trouver une occasion pour utiliser des kikohas ou s’éloigner, mais le tueur fou manipulait ses appendices artificiels de telle sorte qu’ils lui barraient toute porte de sortie ou l’empêchaient de tendre son bras vers lui sous peine d’ablation immédiate.

— Kri, ki, ki, ki, ki, ki ! Vas-y danse ! Danse p'tit dragon ! C’est super marrant comme ça !!

Finalement, vint un moment où Végéta fut trop lent et le plat d’un des membres métalliques l’envoya racler le sol une vingtaine de mètres plus loin. Lorsque le saïyan voulu se relever, il constata que son adversaire était déjà à sa hauteur, son visage dévoilant une hideuse fresque d’enthousiasme extrême et ses six pattes prêtes à le découper en rondelles.

— CHAT !!! Cria le Dément tout en lançant ses appendices.

— Je ne crois pas, rétorqua Végéta alors qu’un premier éclair bleu circulait à travers ses cheveux dorés.

Une puissante explosion lumineuse repoussa le Dément, qui pût se remettre bon an mal an sur patte. Lorsqu’il posa le regard sur son camarade de jeu, s’était pour le découvrir recouvert d’une nouvelle aura couleur or d’où claquaient des éclairs. Il était aussi pourvu de cheveux encore plus hérissés qu’il y a quelques secondes. L’homologue de Chaozu était, grâce à ses sens, plus que certain qu’il était cent fois plus dangereux qu’avant.

— Cette fois les enfantillages sont terminés, annonça fermement le super saïyan de niveau deux.

Le Dément resta presque une trentaine de secondes à admirer son adversaire avant d’afficher son macabre rictus de nouveau.

— T’as raison p'tit dragon. Maintenant le vrai jeu va commencer !!


***


— Alors qu’en dites-vous, messieurs ? Demanda C-21 tout en reportant son attention vers ses prisonniers.

— Et tu veux que l’on te dise quoi ? Bravo ? Remarqua Yamcha avec une pointe d'agacement.

— Ce serait la moindre des choses, après toutes ces années d’efforts. Mais je ne vous en demanderais pas tant. Poursuivons plutôt notre petit tour d’horizon.

L’écran montrant Ryack aux prises avec le Tenshinhan au vêtement gris s’agrandit. Pour l’instant, le combat semblait plus ou moins équilibré.

— Si la majorité de vos doubles d’outre-univers ont pris ce que l’on peut appeler une « mauvaise voie
», le reste des peuples de l’Univers ne sont pas en reste. L’un des meilleurs exemples est le peuple de Piccolo, les nameks. Si dans notre univers ils sont peu nombreux et plutôt pacifiques, ce n'est pas le cas partout.

C-21 fît apparaître des centaines de nouveaux écrans qui montrèrent chacun une scène au quintet qui en crut difficilement leurs yeux.

Nombre d’écrans dévoilaient des légions de guerriers nameks bombarder, le sourire aux lèvres, une ville extraterrestre de leurs attaques énergétiques.
D’autres montraient des citadins apeurés et sans défenses fuir vainement pour éviter de se faire déchiqueter par leur agresseurs nameks qui usaient de leurs griffes pour massacrer, avec un plaisir non dissimulé, adultes, enfants et vieillards sans distinction.
Dans le troisième groupe d’écrans de longues files de prisonniers de races diverses avançaient l’air abattu et misérable vers d’immense vaisseau, ressemblant à la “maison” du fils de Katats de leur univers. La cadence de leur pas était assurée par des nameks flottant au-dessus d’eux et qui envoyaient à l’occasion des arcs électriques de leurs antennes pour motiver les plus lents à accélérer. Un quatrième groupe mettait en exergue des savants nameks exposer fièrement d’hideuses créatures plus ou moins marquées de difformités à leurs congénères fascinés. À voir les expressions tristes et pleines de souffrances des “bêtes”, les prisonniers du cyborg devinèrent avec horreur que les innocents étaient les victimes de terribles mutations.
Le dernier groupe d’écran laissaient voir des dizaines de milliers de nameks, tous élégamment vêtus et assis dans un colisée, admirer avec extase l’un de leur semblables démembrer un lutteur d’une autre race, forçant ce dernier à hurler toujours plus fort de douleur, provoquant l’hilarité ou l’acclamation des spectateurs. À l’évidence, le guerrier namek mettait un point d’honneur à soigner l’exécution afin que l’agonie du pauvre hère soit la plus longue et la plus horrible possible, au grand bonheur du public.

Il était clair que dans l’ensemble de ces univers, les nameks avaient élevé le sadisme, la cruauté et la souffrance au rang d’art sacré.
Les scènes jetèrent un froid chez les cinq guerriers, notamment chez Tenshinhan, Krilin, Chaozu et Yamcha qui avaient l’impression de voir agir des semblables du roi démon Piccolo plutôt que ceux de Dendé.

C-21 profita du silence pour reprendre la parole.

— Peu agréable n’est-ce pas ? Et encore tout ce que je viens de vous montrer n’est qu’un modeste échantillon de ce que ce peuple peut faire. Par exemple, dans pas mal d’univers les nameks enlèvent des peuples afin de se nourrir de leurs énergies vitales dans le but de prolonger leur vie. Je préfère m’abstenir de montrer les divers processus qu’ils ont trouvés pour accomplir cela, je vous garantis que ce n’est pas très beau à voir.

Upa, qui avait repris un semblant d’esprit, se tourna l’air sombre vers son geôlier.

— Et alors ? En quoi tout ça à avoir avec l’adversaire de Ryack ?

— Eh bien, comme tous les peuples que vous avez vu dans ces univers, la Terre de ce Tenshinhan a été victime d’une invasion namek, et a été rapidement conquise. Là-bas, les terriens n’ont que trois choix : la mort, l’esclavage ou une vie de cobaye. Le troisième cas fût le destin de ce Tenshinhan qui a subi d’innombrables sévices et expériences, jusqu’à ce que je le libère.

— Je t’aurais peut-être félicité pour le geste s’il n’avait pas été motivé par sa participation à ton projet de vengeance délirant.

— Je suis un homme d’affaires, mon cher Krilin. En tant que tel je ne fais jamais rien gratuitement. Et puis ce Tenshinhan m’a donné trois bonnes raisons de penser qu’il sera un bon investissement pour moi et mes projets.

— Ah ouais, lesquelles ?

— Premièrement, avant l’invasion namek, il était un tueur à gage implacable et sans morale. Deuxièmement, il n’est animé que par la vengeance envers ses anciens geôliers, donc facilement manipulable. Et troisièmement, les expériences nameks ne l’ont pas… vraiment laissé indemne, loin de là.


***


Yahoï : Le Prisonnier vs Ryack


Poing contre poing.

Kikoha contre kikoha.

Jambe contre jambe.

Vague déferlante contre vague déferlante.


Ryack et le Prisonnier s’échangeaient depuis plusieurs minutes déjà une succession d’attaques de toute nature sans présenter le moindre signe de fatigue ou de défaillance. Une confrontation qu’ils étendaient sans le savoir à travers l’ensemble de la cité.

Détruisant au passage tous les murs et obstacles ayant le malheur de se faire frapper par leur poing. Maltraitant le sol de plus en plus marqué par des trous et autres cratères, naissant des tentatives manqués et autres maladresse de la paire.
Carbonisant ou faisant fondre ce qui restait des biens matériels de l’agglomération à coups d’attaques énergétiques particulièrement redoutables.

Une première phase de combat se prolongeant quelques mètres au-dessus d’un parc qui, après avoir joué le rôle de surface de combat pour les deux protagonistes, ressemblait davantage à une zone de guerre rudement marquée par un terrible bombardement.

Esquivant d’un cheveu le poing de l’homologue de Tenshinhan, Ryack en profita pour prendre un peu de distance et lui envoyer quelques kikohas. Grâce aux tranchants de ses deux mains, le Prisonnier repoussa les projectiles du super saïyan tout en se rapprochant de ce dernier. Une fois à portée d’attaque, le Prisonnier lança son poing.

Une attaque qui ne rencontra qu’une image rémanente.

Son troisième œil permis au tueur d’outre-univers de suivre les déplacements du stratège et de se préparer suffisamment pour bloquer le coup de pied du super guerrier grâce à son avant-bras. Le Prisonnier en profita pour saisir la jambe du combattant aux cheveux dorés, et le projeta avec force contre le sol. Une position qui plaçait clairement le grand-père de Koran dans une position fort inconfortable. Cela, les deux combattants le savaient, en particulier le criminel d’outre-univers qui avait fait des pieds et des mains pour se créer une ouverture comme celle-ci. Sans attendre le triclople prit davantage d’altitude et abattit un déluge de feu sur le père de Darack. Les kikohas étaient sur le point de toucher Ryack au moment où il posa deux de ses doigts sur son front.

Croyant son ennemi prit dans les explosions provoquées par son pilonnage, le Prisonnier eut la surprise de recevoir un redoutable coup de genou, lequel mît la solidité de son dos à rude épreuve. Le super saïyan enchaîna avec un coup des deux poings joints derrière le crâne du triclope, le faisant amorcer une descente qui se finit avec fracas dans l’un des cratères creusés par ses propres projectiles de ki.

Arborant un visage interdit Ryack descendit lentement pour se poser à proximité du trou dans lequel son ennemi finissait de se relever. Le terrien d’outre-univers bondit pour se poser en face de son opposant avant d’engager la conversation.

— Je ne sais pas à quoi est due ta transformation qui te rend tout blond, mais elle t’a aussi rendu super puissant. Il semble que ça va être serré entre toi et moi.

Le rescapé de Végéta resta muet quelques secondes durant avant de daigner répondre.

-"Ça va être serré" tu dis… Je ne crois pas.

Tenshinhan eut à peine le temps d’écarquiller les yeux qu’il ne vît plus son adversaire.

— Que ! Mais où est…?

— Derrière.

Le triclope sursauta avant d’envoyer un coup de pied retourné vers le saïyan qui le bloqua avec facilité. L’humain enchaîna alors les offensives au corps mais, contrairement à l’échange précédent, elles étaient clairement captées avec facilité par le super guerrier. Voyant qu'il n'aurait pas l'avantage lors d'un combat rapproché, Tenshinhan décida de changer d’approche.
Il interrompit ses tentatives pour prendre de l’altitude tout en visant Ryack. Une boule d’énergie orange s’échappa de sa main, fusant vers sa cible qui se contenta de se mettre en biais, le bras replié et les doigts tendus et serrés.

— DAAAH ! Cria le super guerrier tout en repoussant le kikoha du tranchant de sa main gantée, le renvoyant vers son lanceur.

Complètement effaré, l’ennemi des nameks faillit ne pas esquiver sa propre attaque qui se perdit haut dans le ciel.

Le regard du triclope resta fixé vers l’horizon où son attaque avait été renvoyée, avant de se tourner vers le super saîyan qui le dévisageait toujours en contrebas.

— Tu vois ? Seule la moitié de ma puissance dans mon état actuel suffirait à te faire mordre la poussière.

— Co… Comment as-tu acquis une telle force ?

— Tout ce que je peux te dire, c’est que je l’ai obtenue à force d’entraînement. Le reste, tu n’as pas besoin de le savoir. Bon à voir ta tête tu m’as sans doute tout montré. Dans ce cas je vais mettre tout de suite un terme à ce combat.

Le combattant aux trois yeux resta quelques secondes interdit. Pour sa part, il avait obtenu ses capacités au prix d'atroces souffrances, dût aux innombrables expériences de ces timbrés de nameks. Des capacités allant bien au-delà des limites physiques humaines, et qui pourtant étaient allègrement surpassées par la puissance de cet extraterrestre aux cheveux doré et à à la combinaison noire. Pour le moment tout du moins, car si le Prisonnier pouvait accorder une chose à ses suppliciés c’est qu’ils n’avaient pas fait leur boulot à moitié et le blondinet allait y faire l’amère expérience.

Ainsi, c’est avec un sourire prédateur aux lèvres que Tenshinhan se posa lentement en face de Ryack , qui se demandait à quoi était dû cette nouvelle expression, emplie de confiance, de la part de son opposant. Sans donner plus de précision, le triclope serra les poings et se raidit au poing de faire apparaître des veines sur son front.

— Ainsi ta force est naturelle. Difficile à croire, elle est tellement énorme que l’homme que je suis ne t’arrive pas à la cheville. Toutefois là où l’homme à échouer…

Ryack constata de suite que l’aura de son adversaire commença à monter. D’abord lentement puis de plus en plus rapidement à mesure que d’autres changements beaucoup plus radicaux commençaient à apparaître chez le triclope, au grand étonnement du saïyan dont la surprise se renforça davantage.

-… la bête va réussir.

La carnation de l’adversaire du saïyan vira du beige clair au vert foncé à mesure que les pores de sa peau se changeaient en écailles. Ses muscles et membres triplaient de volume, tandis que sa taille augmentait petit à petit. De seconde en seconde, ses dents s’épaississaient et se développaient en crocs acérés, au même titre que les ongles de ses doigts et de ses orteils qui s’étaient allongés en redoutables griffes. Le fond de ses trois yeux passa du blanc au jaune et ses pupilles devinrent semblables à ceux d’un reptile.
Lorsque cette transformation inattendue s’acheva, Ryack pût alors en admirer le résultat, non sans avoir écarquillé ses yeux.

L’homologue de Tenshinhan était devenu un véritable colosse reptilien de plus de deux mètres de haut et pourvu de muscles qui semblaient aussi impressionnants qu’efficaces. Ceux-ci saillaient plus que jamais ses vêtements qui n’avaient pas souffert du changement, car extensibles. Les regards prédateurs que ses trois yeux reptiliens lui lançaient, et la bave dégoulinante de son immense gueule, garnie de longues dents pointus, en disaient long sur le destin qu’il réservait au saïyan si l’affrontement finissait par tourner en sa faveur. Pour ne rien arranger, la créature qu’était devenue le Prisonnier n’était pas seulement monstrueuse par sa forme mais aussi par sa puissance de combat qui avait atteint des sommets. Sommets qui ne cessaient de grimper au grand dam du père de Darack, plus si tranquille que ça désormais.

— Alors boucle d’or, toujours convaincu que je ne suis plus du niveau ? Demanda le Prisonnier d’une voix désormais beaucoup plus caverneuse qui allait bien avec sa nouvelle allure bestiale. À voir ta tête je parie que oui, ou au moins ça commence à venir. Dans le doute, une petite démonstration s’impose.

L’image du guerrier lézard, positionné à cinq mètres de sa personne, était encore présente sur la rétine de Ryack quand son monstrueux poing frappa sa joue droite.
Poing qui déforma brièvement la surface lisse de sa peau aussitôt marquée de vagues concentriques s’étalant à travers l’ensemble du côté droit de son visage. L’énergie résiduelle de l’attaque se convertit l’instant d’après en une pression telle qu'elle fît craquer le sol derrière le saïyan sur une large zone. Zone qui se craquela, avant de voler en éclat lorsque le monstre finit son mouvement, achevant de transférer l’énergie cinétique de son attaque vers le saïyan. Ce dernier en ressentit aussitôt les effets lorsque sa joue se décolla enfin du poing du reptile, entamant alors un fulgurant vol plané.

Voltigeant dans un premier temps juste au-dessus du sol, le saïyan finit par perdre assez de vitesse à mi-parcours pour continuer sa course en ricochant un nombre incalculable de fois sur le sol, avant de s’y rouler sur plusieurs centaines de mètres pour finir son voyage en rasant le bitume sur son menton dans les derniers mètres. Mètres à l’issue desquelles il pût enfin s’immobiliser, s’étalant lourdement face contre terre.

En tout cet incroyable voyage a duré 2,613 secondes. Un voyage aussi bref que douloureux car, outre le poing du monstre, Ryack avait, au cours de ses 4657 mètres de parcours, traversé pas moins de 45 constructions de la cité, qu’il a marqué de larges trous, percuté pas moins de 56 voitures – toutes découpées en deux, et s’est pris 31 lampadaires qui furent arrachés du sol à l'impact.

Il n’aurait alors été étonnant pour personne que le super guerrier prenne quelques instants supplémentaires pour se remettre un tant soit peu de cette expérience.
Toussant lourdement au début.
Rassemblant ses forces pour commencer à se redresser, tout en tremblotant.
Trébuchant dans un premier temps, avant de se reprendre sur le coude de justesse.
Se relevant petit à petit. D’abord sur les coudes, puis sur les genoux et enfin sur ses deux jambes qui assurèrent leurs appuis après avoir quelques peu tremblé.

S'étant redressé à force de volonté, le saïyan se décida d'entamer sa contre-attaque. Puisant dans son orgueil, alimenté par la frustration grandissante d’avoir été bourlingué de la sorte par un vulgaire inconnu. Certes, un inconnu avec une force démesurée, mais l’offense n’en était pas moins grande. Ainsi, le premier pas fût entamé. Il fût bientôt suivit par un deuxième, puis un troisième et de quelques autres qui se comptèrent jusqu’au dix-huitième, à l’issue duquel Ryack assura son élan avant de s'envoler avec fracas.

Arborant une expression vengeresse, le grand père de Koran amorça son voyage retour. Une traversée encore plus brève que le parcours aller, mais surtout plus destructrice. Plus que jamais galvanisé par son aura dorée, le super guerrier pulvérisa ou rejeta aux quatre vents tout obstacle ayant eu le malheur de se trouver sur son chemin. Prenant de plus en plus de vitesse le saïyan concentra surtout de plus en plus d’énergie sur son poing droit destiné à frapper sa cible. Cible qui fût en vue quelques fractions de secondes après son envol, et qui était déjà préparé à le recevoir tout en arborant déjà un air arrogant. Le genre d'air suffisant qui avait le don d'énerver l'ami de Baddack.

Ryack décida alors de révéler une dernière surprise pour l'homme reptile.

À une dizaine de mètres de l’impact, des éclairs d’un bleu électrique crépitèrent soudainement autour de l’aura du super guerrier. Un détail que Tenshinhan avait à peine eu le temps d’appréhender lorsque le punch de son adversaire s’écrasa avec panache sur sa joue gauche. Un coup porté beaucoup plus rapidement et surtout beaucoup plus lourdement que prévu, forçant le lézard à entamer à son tour un envol vers l’arrière.

Une extraordinaire reculade au cours de laquelle le triclope creusa bien malgré lui une large tranchée à travers la moitié de la ville, soulevant une quantité phénoménale de gravas et de poussière et faisant s’effondrer de solides bâtisses lors de son passage. Des destructions que Ryack, désormais sous sa forme de super saïyan de niveau deux, eut toute l’aise d’apprécier tout en se redressant.


Trois secondes après que le stratège eut constaté la chute d'un treizième immeuble, qu’un grand projectile s’écrasa juste devant lui, lui bouchant la vue. Ce fût sans surprise que le père de Darack constata qu’il s’agissait du Prisonnier. Le lézard passa de la position accroupie à la position debout, dominant clairement le saïyan grâce à sa taille supérieure. Un premier coup d'œil du super guerrier lui permis de constater, que le triclope écaillé s’était sorti indemne de sa contre-attaque, si l'on exceptait les quelques traces de poussières quasi-imperceptibles sur ses vêtements grisâtres. Ryack constata néanmoins que la joue qu'il avait frappé était marqué par des drôles de veines trépidantes activement avant de s’évanouir peu à peu. Elles laissèrent place aux écailles habituelles du reptile dans le processus. De toute évidence il était pourvu une capacité de régénération. Le guerrier de la planète Végéta était tout de même assez étonné. Même s’il n’avait pas mis toute sa puissance dans cette attaque, il s’était attendu à ce que son ennemi soit plus affecté que cela. À moins qu’il ne le cache très bien son jeu ce qui étonnerait le co-leader de la z-team.

Pas ébranlé le moins du monde le Prisonnier étira un rictus condescendant à son adversaire.

— Ton attaque m’a picoté… un petit peu.

-… Pareil pour ton coup de poing de tout à l’heure. Je l’ai senti… un tout petit peu, mentit le super guerrier même s’il était conscient que cela aurait été le cas s’il avait pris son deuxième niveau depuis le début.

— Hé, hé, hé ! Tu m’en diras tant. En tout cas, il semble que tu sois un dur à cuire, toi. Qu’importe, car toute viande devient comestible une fois qu’on l’a quelques peu attendri au préalable, acheva le Prisonnier tout en se pourléchant les babines.

Le guerrier aux yeux émeraudes renforça son aura parsemée d’éclair tout en répondant par un féroce sourire de défi.

— T’as tout à fait raison mon gros. Je vais donc me faire plaisir de te démolir, car j’ai une grosse envie de m’offrir du lézard rôti ce soir.

à suivre
Dernière édition par broly97 le Jeu Fév 01, 2018 22:35, édité 1 fois.
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