Recrue Des Sens

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Votre avis sur "Recrue Des Sens"

J'aime beaucoup ! L'histoire est originale et intrigante, continues !
1
25%
Je lis, tu titilles ma curiosité. Je vais continuer à la suivre !
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J'ai lu, mais j'ai vite arrêté. L'univers est trop décalé de ce qu'on voit d'habitude. Il ne s'y passe pas grand chose.
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Je lis, mais je n'aime pas trop commenter.
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Je lis, mais j'attends que l'histoire avance pour donner mon avis.
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Les oc's sont intéressants, j'ai envie d'en apprendre plus sur eux.
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Les oc's manquent de charisme et de profondeur.
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J'aime bien les fanfics où il y a plus de développement concernant les personnages et pas trop de fight. Ça change de ce qu'on voit d'habitude !
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Cette histoire manque vraiment de fight...
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J'aime beaucoup ce que tu développes autour des Zen'ō et des Anges !
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Le développement des Zen'ō et des Anges n'est pas intéressant... Je veux autre chose !
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Je veux voir autre chose dans cette histoire !
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Lyne le Sam Jan 26, 2019 20:43

Oméga a écrit:Intéressant comme capacité, mais potentiellement très dangereux.
Bon chapitre une fois de plus en tout cas !


Oui, en effet! À manier avec... grande précaution :D
Merci beaucoup!!! ^^

EDIT:

Comme j'avais du temps à perdre (entre les pauses d'écriture) j'ai voulu dessiner le personnage de Zenia! Bon je ne suis pas une experte en dessin, j'ai d'ailleurs pris des modèles pour les yeux et la coupe. Ouais, parce qu'il y avait un gros décalage entre ce que j'imaginais et ce que je pouvais concrètement faire alors...

Je posterai sans doute un dessin d'elle en entier quand j'aurais la motivation ainsi que Jaya :P

:

Spoiler
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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

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Re: Recrue Des Sens

Messagepar xela26 le Ven Fév 01, 2019 18:37

Salut Lyne,

Bien content de te voir de retour sur une nouvelle histoire. Histoire qui avance bien vite avec ce grand nombre de chapitres publiés, ce qui n'est pas plus mal au final, au contraire.
Comme tu l'as dit, c'est plutôt risqué les fics basées sur DBS.
Bon, concernant ta fic, ça commence bien. Un des mes doutes en lisant, c'est que tu incorpores trop d'éléments de ta précédente fic sur Buu et que ça ne facilite pas trop l'immersion pour les lecteurs qui ne l'auraient pas lu. De ce que j'ai lu, tu as rappelé ce qu'on avait besoin de savoir sur le monde vergassien et tu as évité cet éceuil.
Le style est bon, quelques fautes d'inattention peut-être dans les premiers chapitre mais qui disparaissent par la suite.
Le contexte est bien posé. ça se passe après le tournoi du pouvoir. les ennemis sont rondement introduits. Reste à dévoiler la suite !
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Lyne le Ven Fév 01, 2019 20:00

xela26 a écrit:Salut Lyne,

Bien content de te voir de retour sur une nouvelle histoire. Histoire qui avance bien vite avec ce grand nombre de chapitres publiés, ce qui n'est pas plus mal au final, au contraire.


Hello Xela! Bienvenue sur ce topic!
Oui, en vrai j’essaye de maintenir un certain nombre de chapitres d’avance afin de publiée régulièrement et surtout, de ne pas me retrouver à court de chapitres. J’avais déja utilisé cette méthode pour ma précédente histoire. Et cela avait plutôt bien fonctionné.Donc, j’ai repris le même fonctionnement.

Comme tu l'as dit, c'est plutôt risqué les fics basées sur DBS.

Je crois qu’avec l’histoire sur bout, on peut décidément dire que j’aime prendre des risques, aha!
Mais qui sait ça peut bien porter ses fruits! :p

Bon, concernant ta fic, ça commence bien. Un des mes doutes en lisant, c'est que tu incorpores trop d'éléments de ta précédente fic sur Buu et que ça ne facilite pas trop l'immersion pour les lecteurs qui ne l'auraient pas lu. De ce que j'ai lu, tu as rappelé ce qu'on avait besoin de savoir sur le monde vergassien et tu as évité cet éceuil.
Le style est bon, quelques fautes d'inattention peut-être dans les premiers chapitre mais qui disparaissent par la suite.

Oui, j’ai fait exprès de rappeler certaines choses sur le monde Vergassien. Mais pour ne pas trop perturber le lecteur qui n’aurait pas lu ma précédente fic sur Buu, je vais m’en tenir aux choses les plus essentielles pour l’imtroduction de cette race dans cette histoire. Et surtout pour ne pas trop tout mélanger, par rapport à l’autre récit ^^

Le contexte est bien posé. ça se passe après le tournoi du pouvoir. les ennemis sont rondement introduits. Reste à dévoiler la suite !

Les nouveaux personnes aont souvent délicats à inteoduire, alors je suis contente que le vin prenne, pour l’instant en tout cas!

Merci beaucoup pour ces remarques! ^^

M
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Lyne le Lun Fév 04, 2019 12:23

Hello tout le monde ! J'espère que vous allez bien !

Voici le chapitre 6! Un peu plus long que les précédents. J'espère que vous l'apprécierez :)

Bonne lecture à tous !!
______________________________________________________________________________


Chapitre 6
Souvenirs



... .Vergas, Capitale Sud, siège du palais royal. …


Un léger soupir s’échappa des lèvres d’Eylee alors qu’elle fixait les deux penderies face à elle. D’un bref mouvement de l’index droit, elle décrocha une tenue de chacune des armoires et les fit léviter jusqu’à elle. Son regard fit l’aller-retour entre la robe azuréenne évasée à fines bretelles parée d'une ceinture dorée à sa gauche et une tunique rose à longues manches aux bordures dorées avec pantalon noir à sa droite. Les secondes défilèrent sans qu’Eylee ne parvienne à faire le moindre choix. Jaya allait bientôt succéder à son père, cet anniversaire serait donc son dernier en tant que princesse du royaume Vergassien. Elle ne devait pas se tromper...

La Djinn bleu examina attentivement les habits qu’elle avait sélectionnés, quand une grimace se fraya un chemin sur son visage. Un soupir d’exaspération lui échappa des lèvres alors qu’elle faisait disparaître les vêtements d’un claquement de doigts. Ces tenues étaient trop classiques ! Il fallait quelque chose de plus original pour cette fête. Une tenue plus… tape à l'œil ! Après tout, il fallait bien marquer le coup, non ? La Majin s’éloigna un instant des penderies de sa maîtresse avant de se mettre à faire les cent pas dans la chambre.

Alors qu’elle méditait sur le choix de la tenue idéale pour son amie, une lumière blanche jaillit derrière elle. Eylee se retourna. Le Grand Prêtre se tenait face à elle.

—…qu’est-ce que… commença la démone, perplexe.

Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’elle vit le corps inanimé de Jaya apparaître sur le sol à côté du Grand Prêtre.

— Jaya ! s’exclama Eylee, en se précipitant auprès de sa maîtresse. Que s’est-il passé ? Que lui avez-vous fait ?

— Elle est seulement évanouie, ne vous inquiétez pas.

Eylee fronça les arcades sourcilières. Puis sans quitter le Daishinkan du regard, elle claqua des doigts. Une fraction de seconde plus tard, Jaya fut téléportée dans les draps de son lit.

— Je réitère ma première question : que s’est-il passé ?

— Elle s’est évanouie peu après avoir utilisé son pouvoir d’émission, répondit l’Ange d’un air impassible, les mains jointes derrière le dos.

— Depuis combien de temps elle-elle inconsciente ?

— Si je me base sur les concepts temporels de votre univers, environ deux Piks.

Les yeux de la Majin s’écarquillèrent légèrement. L’ombre d’une grimace passa sur ses lèvres tandis qu’elle jetait un regard furtif en direction du lit où reposait son amie. Elle allait devoir la surveiller…

— À votre réaction, ça n’a pas l’air d’être la première fois que ça se produit, fit remarquer le Grand Prêtre.

— Non, en effet...

Eylee planta un regard noir sur l'Ange qui ne semblait pas réagir plus que ça. Les yeux de la Djinn s’animèrent d’une lueur étrange alors qu’elle fixait le Daishinkan d’un air scrutateur. Ses pupilles s’éclaircirent de façon infinitésimale tandis qu’elle tentait de lire son esprit. Le Grand Prêtre ferma les yeux et esquissa un sourire amusé.

— Je vous félicite, cela a failli fonctionner. Vous êtes redoutable ! Les magiciens que j’ai pu rencontrer n’ont même pas essayé de croiser mon regard. Mais vous, vous avez eu assez de cran pou tenter de lire mon esprit…

— Vous apparaissez avec le corps inanimé de ma maîtresse. Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais rester là à ne rien faire ? Je fais simplement mon travail.

— Bien sûr. Mais vous n’êtes pas la seule à posséder de tels pouvoirs, je me trompe ?

— Nous sommes plusieurs en effet. Nous possédons tous les mêmes pouvoirs de base. Mais nous n’avons pas les mêmes qualifications. Certains se sont davantage spécialisés dans la protection physique ou psychique, là où d’autres ont préféré étendre leur habilité au domaine médical.

Le Grand Prêtre observa la Djinn bleu avec attention. L’univers 7 possédait des êtres tous plus fascinants les uns que les autres. Et les Vergassiens ne faisaient pas exception à cette règle. Bien au contraire… Leur niveau de magie était très élevé. Beaucoup plus qu’il ne l’avait imaginé. Et après cette récente visite sur cette planète, ainsi que la petite démonstration de cette Majin, il pouvait dire - et ce, sans contestation aucune -. qu’ils étaient les magiciens les plus puissants de tous les univers. Enfin, avec des êtres tels que les Majins créés par Tayrun, Tayrun lui-même, sa famille ou encore Jaya, cela n’avait rien d’étonnant. D’ailleurs en pensant à elle…

Le Daishinkan quitta un instant Eylee du regard pour reporter son attention sur la Vergassienne allongée sur le lit.

Le pouvoir d’émission… D’aussi loin qu’il se souvenait, il n’y avait qu’une personne - et ce, tous univers confondus -, qui détenait un pouvoir aussi puissant. Mais il la croyait morte depuis longtemps… L’Ange fronça les sourcils. S’il s’était longuement interrogé sur cette Magicienne, ainsi que la curieuse attraction qu’elle exerçait sur les souverains suprêmes, il n’avait désormais plus aucun doute concernant sa réelle identité.

Elle était donc en vie…

Et manifestement, ses pouvoirs étaient encore plus puissants qu'autrefois. Ce n'était cependant pas ce qui le surprenait le plus. Son énergie commençait à changer, il le percevait très nettement. Elle était différente de celle qu’il avait perçue sur Terre, quelques jours auparavant. Beaucoup plus puissante… Le Daishinkan cligna des yeux, déconcerté.

— Que se passe-t-il ?

— Rien, laissez donc cela, répondit l’Ange. Je dois vous quitter à présent.

— Merci de l’avoir ramenée, en vie.

Le Grand Prêtre acquiesça d’un léger hochement de tête, puis disparut dans une lumière blanche.




Image






...


.......................


...................................................

— Zenia, tu viens jouer avec moi ? appela une petite voix.

La dénommée quitta un instant son livre du regard et observa son interlocuteur qui venait d'apparaître dans sa chambre. Un petit garçon à la peau violette et bleue, arborant une combinaison jaune sous une robe violette aux bordures dorées, la fixait de ses yeux noirs :

— Chouchou, il faut que j’étudie... Plus tard, si tu veux.
— Non, maintenant ! S’il te plaît Zenia… implora le garçonnet en agrippant fermement sa robe alors qu’une moue s’étalait sur son visage.
— Bon, d’accord !

Zenia esquissa un sourire, se leva, puis posa son manuel décrivant les peuples de l’univers 1 sur le fauteuil de velours bleu sur lequel elle était assise. La jeune femme arborait une chevelure violette aux reflets bleus, arrangée en haut chignon légèrement décoiffé avec une petite frange qui retombait sur son visage.

Une longue tresse descendait du côté droit de son visage et un diadème serre-tête orné de deux petites flèches collées l'une au-dessus de l'autre – pointe en bas pour la première et pointe en haut pour la deuxième -, habillait élégamment son front. Zenia saisit la main du petit garçon, puis quitta la chambre par téléportation avant de se rendre dans une grande salle remplie de jeux en tous genres. La jeune femme observa l'enfant se précipiter au milieu de la pièce au ciel bleu étoilé, éclairée par trois faisceaux de lumière blanche.

Elle était vêtue d’une robe bustier blanche légèrement évasée, munie d’une ceinture dorée marquant sa taille dissimulée sous un long cardigan prune sans manches aux bordures dorées. La jeune femme fixa le petit garçon qui se rapprochait d'elle tout en lui adressant un sourire rayonnant. Elle avait l’impression d’être une géante lorsqu’elle était à côté de lui... Il fallait dire que du haut de son 1m68, elle était plutôt grande, comparé à lui. Moins que sa mère cependant, car cette dernière dépassait largement cette taille.

— À quoi veux-tu jouer ?
— Je veux jouer à saute cube ! répondit Zeno, tout excité.
— D’accord, d’accord !

D’un clignement des yeux, Zenia fit apparaître un gros cube de Katch sur lequel le garçonnet bondit avec enthousiasme. Le cube se transforma vite en parcours d’escaliers montant et descendant à mesure qu'il le franchissait. Il adorait ce jeu et il s’amusait comme un fou ! Tant, et si bien, qu’il se mit à sauter de pus en plus rapidement, obligeant Zenia à accélérer la cadence.

— Oui, encore ! Encore ! s’exclama l'enfant en bondissant sur un nouveau cube.
— Zeno, ne va pas si vite ! avertit la jeune femme qui avait de plus en plus de mal à suivre le rythme.
— Allez, Zenia ! Plus vite ! Plus vite ! Encore ! ria-t-il.
— S'il te plaît...

Mais le garçon ne semblait pas l’entendre. Zenia recula doucement tout en focalisant son attention sur l’enfant. Hélas, ce dernier sauta si rapidement qu’elle n’eut pas le temps de créer un nouveau cube pour le rattraper.

Il chuta.

Sans réfléchir, et d'un geste purement instinctif, Zenia balança son bras droit, - main tendue à plat -, en direction du petit garçon. Une fraction de seconde plus tard, un cube apparut. Malheureusement, pas assez bas, car le métal heurta de plein fouet la tête de l’enfant qui s’écroula sur le sol, inerte.

Horrifiée, Zenia se précipita vers lui.

— Zeno ! Zeno, est-ce que tu m’entends ? Réponds ! supplia la jeune femme en bougeant légèrement le corps du petit garçon.

Une petite silhouette masculine à la peau bleue et aux cheveux blancs, habillé d’un pantalon et d’une tunique bleu pétrole apparut subitement à ses côtés.

— Daiki ! Je… je ne l’ai pas fait exprès ! Il jouait et… et sa tête a heurté le métal !

L’homme s’accroupit sans un mot, puis porta son attention sur le petit garçon allongé par terre. D’un bref mouvement de la main droite, il fit apparaître un sceptre jaune et bleu foncé composé d’une orbe noire entourée d’un anneau bleu et l’orienta au-dessus du garçonnet. Une fraction de seconde plus tard, une lumière blanche enveloppa le corps de l’enfant avant de s’estomper.

— Tout va bien, il est hors de danger, annonça-t-il à l’intention de la jeune fille aux yeux améthyste.
— Je suis désolée… Je suis désolée… s’exclama Zenia au bord des larmes.
— Princesse ! Ne vous inquiétez pas, il est seulement endormi, rassura l’homme aux cheveux blancs.

Deux nouvelles silhouettes surgirent brusquement quelques mètres face à eux. Un homme et une femme.

— Mon garçon ! s’écria cette dernière en se précipiter auprès de l’enfant. Zenia, qu’as-tu fait ? ajouta-t-elle.

La femme affichait une peau azurine et des yeux noirs. Elle serra le petit garçon dans ses bras et lança un regard effaré en direction de Zenia.

— Zenia, combien de fois devrais-je te dire de faire attention avec tes pouvoirs !
— Je suis désolée… C'était un accident !
— Votre Majesté, il serait judicieux que la princesse apprenne davantage à canaliser ses pouvoirs, intervint l’homme qui était resté en retrait.

Il affichait une silhouette beaucoup plus grande que celle de Daiki Tout comme lui, il dévoilait de magnifiques yeux lavande, ses cheveux étaient blancs et il possédait un anneau bleu scintillant derrière la tête. À la différence de Daiki qui le portait autour du cou. Il était habillé d’une robe marron à longues manches lisérées de jaune sur laquelle étaient gravées des formes géométriques et d'une ceinture rouge.

— Excellente idée, Daishin ! approuva la reine. Daiki tu t’en occuperas ! Veilles à ce que Zenia ait la parfaite maîtrise de ses pouvoirs ! ajouta-t-elle en se retournant pour rejoindre l'homme, l'enfant toujours dans ses bras.

Sa chevelure blanche était si longue qu'elle traînait presque par terre.

L'ange acquiesça d’un léger hochement de la tête.

— Bien, votre altesse…





…………


……………………………


Son visage tourna d’un quart vers la gauche tandis qu’elle émergeait peu à peu de son sommeil. Jaya tenta d’ouvrir les yeux, mais ses paupières, résolument lourdes, ne parvenaient pas à se soulever. Elle somnolait. Son esprit était embrumé. Elle se sentait flotter comme sur un nuage, perdue dans l’immensité du ciel. Lorsque après plusieurs tentatives infructueuses, elle réussit -non péniblement - à ouvrir les yeux, elle découvrit le plafond lavande de sa chambre. La Vergassienne se redressa lentement, péniblement. Elle s’efforça de garder les yeux ouverts avant d'observer ce petit cocon familier qui était le sien. Une grimace lui déforma subitement le visage lorsqu’elle sentit une violente migraine marteler son crâne à tempo régulier.

La jeune femme se plaqua les mains contre le visage et ferma les yeux pour tenter d’apaiser la douleur, en vain. La migraine s’estompa quelques secondes plus tard. Jaya prit une lente et profonde inspiration, puis rouvrit les yeux. Bon sang ! Combien de temps était-elle restée inconsciente cette fois ? La jeune femme leva le regard lorsqu’une image holographique s’imposa subitement à elle, dévoilant le calendrier de la semaine. Ses yeux s’arrondirent telles des soucoupes lorsqu’elle se remémora le jour où elle avait rendu visite aux rois Zeno. Cinq jours ? Elle était restée inconsciente cinq jours ? La Vergassienne se laissa retomber sur son lit, effarée.

Bien qu’avec le temps elle s’était habituée à se retrouver dans cet état après avoir utilisé ce pouvoir, les réveils n’en demeuraient pas moins difficiles à gérer. Et tout de même, cinq jours… Elle avait fait fort cette fois-ci ! Encore heureux qu’elle ne soit pas tombée malade comme ce fut le cas à plusieurs reprises. Elle allait devoir se montrer plus vigilante. Mais comment ? Cette capacité était si capricieuse…

La première chose que l’on remarquait lorsqu’on franchissait le seuil de la chambre, c’était sa grande porte fenêtre aux rideaux violets et aux voilages mauves, située dans l’angle droit, orientée plein est. Un grand lit baroque en acier noir, habillé par des draps roses et gris autour de deux tables de chevets, trônait fièrement face à deux tapis – mauve pâle et gris -, au milieu d'un mur aubergine, lequel était séparé par une fenêtre ovale qui apportait la luminosité manquante à la pièce assombrie le restant de la journée.

À un mètre de l’une des tables de chevet, dans l’angle gauche de la chambre, se dressait une petite commode grise et blanche sur laquelle était déposées des bougies blanches, roses et violettes devant un petit récipient en verre contenant plusieurs galets de pierres d’Améthyste et de quartz rose. Près de la fenêtre, dans l’angle droit de la pièce, à côté d’une commode, un bureau de bois blanc et beige accompagné d’un fauteuil faisait face au mur blanc. Un léger sourire passa sur les lèvres de Jaya alors qu'elle contemplait le grand tableau accroché au-dessus du bureau. Des orchidées roses et blanches aux côtés de galets gris... Rien de tel pour apporter une ambiance cocooning à n'importe quel lieu.

Jaya quitta son lit, puis s’orienta en direction de la salle de bain qui se trouvait à côté des armoires penderies situées quelques mètres à droite de la porte de la chambre. D’un bref mouvement de la main droite, elle fit s’ouvrir les robinets de la baignoire située à sa gauche, s'attacha grossièrement les cheveux en chignon avant de se dévêtir et de s’installer dans la baignoire. L’ombre d’un sourire passa sur ses lèvres alors qu’elle respirait avec plaisir le parfum d’amande des huiles qui imprégnaient peu à peu chaque parcelle de son corps.

Après plusieurs minutes, elle sortit de la baignoire, se sécha, s’habilla, puis laissa retomber ses cheveux dans son dos avant de quitter la salle de bain. Elle s’orienta en direction de la table de chevet située à gauche de son lit, ouvrit le tiroir et sortit une petite chaînette argentée qu’elle accrocha à son poignet gauche.

— Je suis ravi de vous voir enfin debout, raisonna une voix familière derrière elle.

Jaya fit volte face. Debout, mains jointes dans le dos, le Grand Prêtre se tenait face à elle.

— Pardonnez-moi, je ne voulais pas vous effrayer, ajouta-t-il, avec un léger sourire.

— Non, ce n’est rien… Que faites-vous ici ?

— Je suis là, ces Majestés Zeno réclament votre présence. Ils ont beaucoup apprécié vos jeux ainsi que votre musique et souhaitent que vous veniez le plus rapidement possible au palais, annonça l’Ange d’un ton calme.

Jaya cligna des yeux, interloquée. Les rois la demandaient malgré ce qui s’était passé ? Ils devaient vraiment avoir aimé leur séance pour vouloir la revoir. Était-ce réellement une bonne idée ? Rien n’était moins sûr. Pourtant, elle ne pouvait décemment pas refuser la requête des souverains suprêmes… Que devait-elle faire ? Sa raison tendait à accepter sans se poser de questions, mais son esprit doutait encore. Elle savait qu’elle ne maîtrisait pas totalement son pouvoir d’émission. Qu’adviendrait-il si par malheur elle venait à reperdre le contrôle ? Les probabilités étaient certes minces, mais tout de même ! Elle préférait ne pas y songer…

— Vous n’avez pas à vous inquiéter, je suis certain que tout se passera bien, s’exclama le Grand Prêtre qui avait deviné son inquiétude.

« Ouais, ça vaudrait mieux pour moi… » pensa la jeune femme pour elle-même.

— Êtes-vous prête ? Il vaut mieux ne pas faire attendre ces majestés.

— Euh… oui.

— Bien, alors, placez votre main sur mon dos !

La jeune femme s’exécuta, puis ils disparurent.



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— Jaya !! s’exclamèrent les Zeno en chœur tout en quittant leur trône pour voler dans sa direction.

— Bonjour !

— Tu m’as manqué ! fit le Zeno du présent tout en serrant fortement la jeune femme contre lui.

— Oui, tu m’as beaucoup manqué ! renchérit son double.

— Dis, pourquoi tu n’es pas venue plus tôt ? s'enquit le roi du présent.

— Euh… J’ai eu un empêchement, répondit Jaya, un peu mal à l’aise.

— Oh…

Les images de l’accident lui revinrent comme un boomerang en plein visage. Jaya considéra un instant les deux petits rois, interloquée. À ses yeux, - et avec ce qu’elle avait fait -, n’importe quel être un minimum censé aurait automatiquement eu de la défiance à son égard. Elle l’aurait d’ailleurs parfaitement compris. Elle-même se serait méfiée après un tel incident. En revanche, ce qu’elle avait du mal à comprendre, c’était : Pourquoi n’en était-il pas de même pour les rois suprêmes… Alors que la jeune femme tentait de résoudre ce curieux phénomène, elle sentit la main du souverain du futur serrer la sienne.

— Alors, tu viens jouer avec moi ? demanda-t-il avec des yeux implorants et une voix pleine d’espoir.

Jaya cligna des yeux et fixa le petit être face à elle. D’aussi loin qu’elle se souvenait, elle n’avait jamais rencontré personne qui semblait si heureux de la revoir qu’eux. Une telle réaction la toucha. Ils étaient si adorables, comment pouvait-elle refuser ? La Vergassienne balaya ses craintes de son esprit, puis répondit en souriant à son tour :

— Bien sûr, p’tits loups, je suis là pour ça !

— Super ! Allons jouer !

— Oui, allons jouer, allons jouer ! acheva le roi du présent tout en tirant la magicienne par la main.

Son double fit de même. Jaya jeta un rapide coup d’œil en direction du Grand Prêtre. Elle eut juste le temps d’apercevoir un sourire se tisser sur ses lèvres avant de disparaître, entraînée par les deux petits rois...

_________________________________
Note:
Katch:Métal résistant, mais moins que le Katchin.
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Oméga le Mar Fév 05, 2019 17:27

Salutations,
Sympathique ce chapitre, en plus d'avoir une longueur plus élevée que les précédents.
Plus les chapitres passent, et plus je m'attache à ta fanfiction, et ce bien qu'il y est des OC's !
Au plaisir,
De retour pour vous jouer un mauvais tour !

Recommandation(s):
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Lyne le Mar Fév 05, 2019 18:06

Oméga a écrit:Salutations,
Sympathique ce chapitre, en plus d'avoir une longueur plus élevée que les précédents.
Plus les chapitres passent, et plus je m'attache à ta fanfiction, et ce bien qu'il y est des OC's !
Au plaisir,


Eh bien je suis ravie de lire ça! Vraiment ! C’est un beau compliment ! Merci beaucouup! J’espère que le récit de plait toujours autant et qu’il en sera de même pour la suite! ^^
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Ananas le Mar Fév 05, 2019 18:16

Ce que j'aime particulièrement dans cette fic, et ce chapitre en particulier, c'est que tu prends le temps de la mise en place, de la description, ce qui fait qu'on suit ça un peu comme un feuilleton (sans côté péjoratif hein :mrgreen: )

Je suis curieux de voir où tout ça va nous mener
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Lyne le Lun Fév 11, 2019 21:33

Ananas a écrit:Ce que j'aime particulièrement dans cette fic, et ce chapitre en particulier, c'est que tu prends le temps de la mise en place, de la description, ce qui fait qu'on suit ça un peu comme un feuilleton (sans côté péjoratif hein :mrgreen: )

Je suis curieux de voir où tout ça va nous mener


Un feuilleton ! J’adore! Effectivement, c’est un peu comme ça que je le perçois! Après c’est vrai que ça peut paraître long, trop peut-être... mais c’est à mon sens essentiel pour bien intégrer le récit. J’aime tout en cas bien prendre mon temps pour poser les choses :D merci beaucoup pour ces retours qui sont très précieux! 😊
Ça m’aide pour la suite!^
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Lyne le Sam Fév 16, 2019 13:24

Salut tout le monde! J'espère que vous allez tous bien ^^

Voici le chapitre 7! Un grand merci à Ananas pour ses corrections !

Bonne lecture à tous :' )

____________________________________________________________________________
Chapitre 7
Vision


Le soleil déclinait peu à peu, dardant ses derniers rayons dans le ciel dégradé d’orange de la capitale. Si la fête était à l’honneur au sein de la citée, l’ambiance était paisible au palais royal. Le roi présidait un important conseil tandis que les gardes et les serviteurs s’affairaient à leurs tâches habituelles. Oui, tout était parfaitement calme... Jusqu’à ce qu’un bruit de pas vienne troubler le silence cérémonieux qui s’était installé depuis quelques heures.

Eylee évoluait dans les couloirs d’un pas décidé, faisant claquer ses talons sur le sol en marbre beige. Tout en poursuivant sa marche, ses yeux balayèrent rapidement les quelques tableaux suspendus aux murs jaune pâle sur lesquels figuraient divers paysages de la planète, puis achevèrent leur ascension sur les torches enflammées orange pâle accrochées aux différents piliers marrons qui soutenaient le haut plafond.

Le visage azurin de la Djinn s’illumina subitement lorsqu’un doux arôme vint lui chatouiller les narines. De la crème brûlée ! Ils devaient probablement s’atteler en cuisine à la confection des déserts. Un filet de salive s’écoula de la lèvre inférieure de la Majin à cette pensée. L’odeur qui imprégnait désormais les lieux lui donna horriblement faim. Mais ce n’était pas l’heure de la pause. Elle devait se rendre à la salle du trône !

Eylee accéléra le pas et dévia dans le couloir qui se trouvait à sa droite. Son regard croisa celui des quatre Gardes Majins postés à l’entrée d’une immense porte de pierre jaune fermée. À en juger par leur sourire, ils avaient eux aussi détecté le délicat parfum de crème brûlée émanant des cuisines.

Une sensation d’oppression envahissait son corps à mesure qu’elle se rapprochait d’eux. Le roi et sa sœur étaient inquiets, elle le percevait clairement. Cette sensation se faisait encore plus forte alors qu’elle parvenait enfin à hauteur de ses collègues.

— J’ai fait aussi vite que j’ai pu, que se passe-t-il Gsuus ?

— Je ne sais pas, répondit le démon brun à la question de la jeune femme. Mais hâte-toi ! Ils t’attendent.

La démone bleu s’exécuta et pénétra dans la salle du trône.

— Ah, Eylee, tu es là ! Jaya n’est pas avec toi, rassure-moi, s’enquit le Vergassien.

Tayrun était un homme de grande taille. Il affichait une peau beige, ses cheveux étaient bruns et ses yeux possédaient deux variantes de vert : Vert pomme et vert foncé. On pouvait également distinguer deux traces argentées en forme de demi-cercle qui partaient du dessous de l’œil jusqu'au dessus du menton de chaque côtés de son visage. Sa tenue était composée d’un long gilet marron à manches courtes et col montant lui descendant en dessous des genoux, une chemise grise, une cravate marron, un pantalon en cuir et des bottes noires à lacets.

— Non, elle se repose dans sa chambre. Que se passe-t-il ? interrogea la Majin.

— Nous avons toutes les raisons de croire, que Daikonn est revenu, répondit Kera qui se tenait à la droite du roi.

— Pardon ? Vous… vous en êtes sûrs ?

— L’une de nos espionnes a repéré deux de ses sbires lorsqu’elle raccompagnait un élève en provenance de l’univers 2, expliqua Tayrun.

— Sans oublier celui qui a été vu dans l’univers 9, renchérit la Vergassienne.

— … et s’ils sont là-bas, Daikonn ne doit pas être bien loin, souffla Eylee à demi-mots. Reste à savoir où… Et pourquoi là-bas ?

— Je l’ignore, répondit le souverain. Mais le connaissant, je ne pense pas qu’il se soit réfugié dans l’un de ces univers. Il ne prendrait pas le risque de se faire débusquer aussi facilement après des années d’errance.

— Jaya est-elle au courant ? questionna Eylee, la voix légèrement éraillée.

— Non. Et il ne faut rien lui dire tant que nous n’aurons pas mis la main sur lui, trancha le roi en plantant son regard vert dans celui d'Eylee.

À première vue, Tayrun affichait un visage relativement jeune. Pas plus d'une quarantaine d'années. En apparence. Malgré ses nombreux siècles au compteur, son corps semblait s'être comme "figé" dans le temps. Fait étonnant que de nombreux Vergassiens ne parvenaient pas à expliquer. Mais personne n'avait osé poser de question. Et cela arrangeait bien Tayrun. Cette jeunesse éternelle cachait en réalité une histoire de famille bien sombre qu'il préférait oublier...

— Tayrun, elle le saura tôt ou tard… souligna Kera.

— Kera, le plus tard sera le mieux. Elle a déjà suffisamment été perturbée comme ça. De plus elle aura d’autres choses à se soucier étant donné que j’ai décidé d’avancer la cérémonie de son couronnement.

— Comment ?! lâcha Eylee, choquée.

— Aurais-tu perdu la raison ? renchérit Kera. Comment peux-tu envisager une chose pareille ? C’est beaucoup trop tôt !

— Nous n’avons pas le choix. Toi et moi savons qu’elle doit me succéder. Et ce, avant que Daikonn n’essaie de s’emparer du trône.




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… .Vergas, à l’école de magie. …



Vergas.


Une étoile située dans la galaxie Est. Un monde qui vit sa population diminuer très sensiblement en raison des nombreuses guerres dont il avait été la cible au fil des millénaires. Malgré cela, il comptait aujourd’hui pas moins de dix milliards d’habitants.

Cette planète faisait l’objet de beaucoup de controverse au sein des peuples de l’univers qui la connaissait. Si, parmi eux, certains appréciaient à leur juste valeur leur culture, leurs desserts savoureux et leurs paysages féeriques, d’autres déploraient le comportement condescendant et peu avenant des Vergassiens. Cette attitude peu hospitalière s’expliquait par les nombreuses attaques dont ils avaient été témoin par le passé, renforçant peu à peu leur aversion à l’égard des autres peuplades de l’univers.

Gohan quitta un bref instant son ouvrage d’Histoire du regard pour jeter un coup d’œil furtif autour de lui. Il avait rencontré de nombreuses personnes depuis son intégration à l’école de magie. Les propos du livre étaient on ne peut plus vrais. Les Vergassiens apparaissaient pour la plupart très réservés et peu loquaces, en particulier lorsqu’ils se trouvaient en présence d’étrangers. Il avait d'ailleurs pu le constater à plusieurs reprises. Fort heureusement, une certaine minorité semblait échapper à cette règle, à son plus grand soulagement.

Enfin, si Vergas semblait en proie à de nombreux paradoxes aux yeux des peuples de l’univers, il y avait cependant un sujet sur lequel tous étaient unanimes :

Leur magie.

Sa réputation n’était plus à faire. Les Vergassiens avaient atteint un potentiel magique des plus hauts à travers les siècles. Sans contestation, le plus puissant de l’univers 7. Peut-être même, des autres univers. Leur niveau d’excellence en matière d’enseignement et d’apprentissage faisait l’objet de nombreux éloges. Tant et si bien, que certains habitants d’autres univers – possédant eux-mêmes des capacités magiques -, venaient étudier sur cette planète afin de les perfectionner.

Bien sûr, le choix des élèves provenant d’autres planètes de leur univers ainsi que des autres, était soumis à maintes règles, comme le nombre très restreint d’étudiants qui se limitait à seulement dix par siècles.

Un bruit de cloche raisonna subitement dans la salle, annonçant la fin des cours. Gohan ferma son bouquin d’Histoire, rassembla ses affaires et s’arrêta un instant pour laisser passer la horde d’élèves qui se bousculaient hors de la pièce pour se précipiter à l’extérieur. Gohan quitta finalement la salle, un petit sourire aux lèvres, puis arpenta les quelques mètres qui le séparaient de la grille magique de la cours extérieure. Dehors, le soleil jaune entamait lentement son ascension descendante dans un ciel jaune teinté d'orange dépourvu de nuage.

— Hey, Gohan ! Tu viens avec nous au Cool’s pub ? s’enquit une voix masculine derrière lui.

Le métis se retourna pour faire face à son interlocuteur.

Un élève à peine plus âgé que lui. Il arborait une silhouette corpulente et mesurait 1m75. Il affichait une peau beige foncé, des cheveux noirs et ses yeux possédaient deux variantes de vert ; l'un de couleur sapin et l’autre opaline. Deux traces argentées en forme de demi-cercle partant du dessous de l’œil jusqu'au dessus du menton marquaient son visage.

— Non, désolé Meyak. Je dois filer, nous avons des invités ce soir. Une prochaine fois, peut-être.

— D’accord. Alors, bonne soirée ! acheva le Vergassien avant de disparaître.

Gohan s’apprêtait à quitter la cour quand une aura rouge l’enserra subitement. Un flash surgit brusquement dans son esprit, suivit d’une pluie d’images qui défila sous ses yeux avant de s’arrêter sur une silhouette étrangère…


Grande et longiligne, la femme affichait une peau bleu pâle, des yeux lavande et des cheveux blancs noués en haut chignon coiffés d'une longue frange qui lui recouvrait le côté gauche du visage. Sa tenue était composée d’une robe violet foncé à longues manches lisérées de jaune sur laquelle étaient gravées des formes géométriques et d'une ceinture bleu azur marquant sa taille. Elle portait des chaussures blanches à talon, des collants de la même couleur que sa robe, ainsi qu'un anneau gris et noir autour du cou.

Gohan fronça les sourcils. Qui était cette femme ? Elle ressemblait étrangement à un Ange… Mais il ne l’avait encore jamais vue auparavant. La femme aux yeux lavande changea subitement d’apparence sous les yeux médusés du Saiyan. Gohan tenta de se concentrer pour mieux visualiser sa nouvelle silhouette, mais l’image était devenue bien trop floue pour qu’il puisse la distinguer.

La jeune femme orienta sa main droite, main tendue à plat en direction d’un homme aux cheveux rouges, tandis qu’un halo de lumière noire en jaillissait, avant d’animer le corps de ce dernier, le plaquant violemment au sol. Une femme d’une quarantaine d’années aux cheveux blonds voulut lui porter secours, mais une puissante décharge électrique la stoppa net dans son élan. Elle s’écroula à son tour, inconsciente, sous le regard pantois des autres personnes autour d’elle.

— Les mortels sont si fragiles… Le choix va donc être simple pour vous ; soumettez-vous à notre volonté, ou mourrez. À vous de choisir !


L’image devint de plus en plus floue, jusqu’à disparaître complètement de l’esprit du métis, provoquant un soubresaut. Le fils de Gokû écarquilla les yeux, alors qu’un frisson lui parcourait l’échine. Il secoua la tête, complètement désarçonné.

— Gohan, tu es prêt ? raisonna une voix féminine derrière lui.

Encore sous le choc, le métis ne répondit pas.

— Gohan ? insista la femme.

Le fils de Gokû reprit rapidement ses esprit, puis fit volte face et aperçut le visage souriant de Kera qui se tenait face à lui.

— Oui, oui !

La Vergassienne s’approcha du métis, posa délicatement sa main sur son épaule, puis le téléporta à son domicile, sur Terre.

— Voilà, nous y sommes ! Je viendrai te chercher jeudi matin ! annonça Kera.

— Très bien, merci Kera. Et bonne soirée !

— Je t’en prie ! Au revoir !

Le métis regarda la Magicienne s’en aller, un petit sourire aux lèvres. Bientôt, il n’aurait plus à dépendre d’elle ou de quiconque pour se rendre sur Vergas, car dans quelques mois, il serait lui aussi en mesure de maîtriser cette téléportation. Du moins, il l’espérait. Le chemin était encore long. Mais il était confiant…



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Gohan pénétra dans sa demeure, puis déposa ses affaires de cours. Lorsqu’il pénétra dans le salon, il fut accueillit par le visage rayonnant de sa fille qui quitta son parc en volant pour venir se blottir dans ses bras. Le métis déposa un tendre baiser sur le front de la fillette qui répondit par un large sourire.

— Je suis content de te voir ma puce ! Tu as été sage avec maman ?

— Ghiii ! lâcha l’enfant en levant les bras en l’air.

Gohan observa sa fille d’un air attendri quand une douce odeur émanant de la cuisine vint lui chatouiller les narines. C’était du poulet ! Du poulet grillé dont le parfum se répandait à présent dans le salon. L’estomac du Saiyan se mit à gargouiller, comme pour répondre à cet « appel ». Pourvu que son beau-père ne tarde pas trop, il avait une faim de loup !

— Salut Gohan ! Ta journée s’est bien passée ? interrogea Videl qui venait d’entrer dans le salon.

— Très bien, oui ! Et la tienne ?

— Oui, on a passé toute l’après-midi au parc avec Pan. Elle a adoré la balançoire. J’ai presque fini de préparer le dîner, mon père ne devrait plus tarder…

— Tu es un amour… Je peux t’aider à faire quelque chose ?

— Oui, ça m’arrangerait si tu pouvais mettre la table !

— D’accord !

Gohan posa la fillette dans son parc, puis se mit immédiatement à la tâche. Il posa le dernier bol sur la table, puis observa un instant sa femme faire l’aller-retour entre la cuisine et la salle à manger. Videl était toujours aussi belle et pétillante que lors de leur première rencontre. Rien n’avait changé. Et ils s’aimaient toujours comme au premier jour… Videl était une parfaite épouse. Une mère aimante et attentive aux besoins de son enfant. Tout allait pour le mieux. Ou presque…

En observant sa femme, Gohan ne pu s’empêcher d’avoir des remords. Il était déjà peu présent à la maison à cause de ses études sur Terre. Mais avec celles qu’il suivait sur Vergas, cela n’irait certainement pas en s’arrangeant. Allait-elle réellement accepter cette situation à long terme ? Il l'ignorait. Lui-même ne trouvait pas de réponse à cette question pourtant importante. Oh, il aimait ce qu'il faisait. Que cela soit sur Vergas, ou sur Terre. Mais il ne voulait pas que cette situation empiète sur son couple et sa vie de famille. Il aimait beaucoup trop sa femme et sa fille pour laisser une chose pareille se produire.

Pourtant, il avait le sentiment de ressembler de plus en plus à son père. À la différence près qu'il était lui accaparé par ses études. C'était tout bonnement inconcevable ! Il fallait qu'il trouve une solution. Mais laquelle ? Il ne savait quoi faire.




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— Tu sais Gohan, j’ai beaucoup réfléchi, déclara subitement Videl en posant son verre d’eau sur la table. Je trouve que tu travailles beaucoup trop !

Les yeux du jeune homme s’écarquillèrent légèrement. Il fixa sa femme, ses baguettes à la main droite.

— Je pense que tu devrais arrêter les études sur Terre pour te consacrer à celles que tu suis sur Vergas !

— Quoi ? Tu veux que j’abandonne mes études sur Terre ? répéta Gohan incrédule.

— Tu ne peux pas tout faire en même temps. Tu pourras toujours les reprendre plus tard, si tu en as envie ! Et puis, je te trouve bien plus épanouis lorsque tu rentres de tes cours de Vergas que ceux que tu as à l’académie….

— Ah bon, tu trouves ? Je n’avais pas fait attention à ça…

— Moi si. Et je te le dis !

— Je suis entièrement d’accord avec Videl, Gohan ! intervint Mr.Satan. Je trouve aussi que cela te convient bien mieux… Il faut que tu continues dans cette voie ! Et puis ne t’inquiète pas pour l’argent, ce n’est vraiment pas un problème, tu sais !

— Oui, d’accord mais… fit le métis un peu gêné. Si vous le dites…

— Et puis comme ça on aura un peu plus de temps à passer ensemble ! C’est aussi une très bonne chose, tu ne crois pas ? renchérit Videl en souriant.

— Oui, bien sûr ! C’est vrai que ça m’avais manqué…

— Bon, je vais nous apporter le dessert ! s’exclama Videl en se levant de table.

— Chouette ! Chouette ! lâcha Majin Buu, d’un air enjoué. Mais c’est quoi que tu as fait ?

— Un gâteau au chocolat ! sourit la jeune femme.

La jeune mère de famille quitta la table pour s’orienter en direction de la cuisine et revint quelques instants plus tard avec un plateau contenant le plat de poulet et un gros gâteau au chocolat qu’elle avait fait l’après-midi-même.

— Gohan ? Tu veux une part de gâteau ? interrogea Videl.

Aucune réponse ne lui parvint.

— Gohan ? insista la fille de Satan.

Mais le guerrier ne semblait pas l’entendre. Ses yeux s’étaient perdus dans le vague et son esprit fut subitement hanté par la scène qu’il avait vu quelques heures plus tôt. Que s’était-il passé ? Et qui était cette étrange jeune femme ? Avait-il eu une vision ? Ou avait-il simplement rêvé ? Bien que la première option lui semblait dérisoire, la seconde l’était encore plus. Le jeune père de famille fronça les sourcils alors que le doute persistait dans son esprit. Ce qu’il avait vu le plongeait dans un profond malaise. Et il ne pouvait s’empêcher d’avoir un très mauvais pressentiment...



Un petit bonus

Comme j'avais du temps à perdre (entre les pauses d'écriture) j'ai voulu dessiner le personnage de Zenia! Bon je ne suis pas une experte en dessin mais je suis assez satisfaite du résultat tout même.
Je posterai sans doute un dessin d'elle en entier quand j'aurais la motivation. J'en ferai de même pour Jaya et les autres oc's si j'en ai le courage x3

:

Spoiler
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Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

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[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

Premier Arc : Terminé
Second Arc : Terminé
Troisième Arc: [Synopsis des chapitres en cours]
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar xela26 le Mer Fév 20, 2019 3:54

Commentaire tardif.
Donc Gohan a des visions. J'avais cru un moment que Videl allait proposer à Gohan que la famille emménage sur Vargas, comme ça plus de soucis de distance !
Sinon concernant l'histoire, j'ai mes petites supputations mais j'attends la suite ( Pour ne pas dire trop de bêtises :mrgreen: )

Et j'ai enfin compris le jeu de mot du titre( j'avais pas vu avant :mrgreen: :mrgreen: )
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Lyne le Mer Fév 20, 2019 13:25

Coucou Xela! :D
xela26 a écrit:Donc Gohan a des visions. J'avais cru un moment que Videl allait proposer à Gohan que la famille emménage sur Vargas, comme ça plus de soucis de distance !


Ah? Ouais en effet, ça aurait pu ! ça pourrait même être une idée pour la suite. Mais vu que cela fait que quelques mois qu'il étudie là-bas, cette proposition était sans doute un peu prématurée. Et la question serait de savoir ce qu'elle, elle ferait là-bas :D

Sinon concernant l'histoire, j'ai mes petites supputations mais j'attends la suite ( Pour ne pas dire trop de bêtises :mrgreen: )

J'aime les suppositions ! Dis toujours :)

Et j'ai enfin compris le jeu de mot du titre( j'avais pas vu avant :mrgreen: :mrgreen: )

Aha ! Alors ? Alors ? :3
Buu : La quête d'un nouveau destin !
Nouvelle version !

Image
[center]Buu est brusquement aspiré dans un univers parallèle au sien où des rencontres inattendues feront basculer sa vie…

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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Lyne le Dim Mars 03, 2019 17:05

Hello tout le monde!! J'espère que vous allez bien!

Voici le chapitre 8! Merci à Ananas pour ses corrections !
J'espère qu'il vous plaira!
Bonne lecture à tous ^^


____________________________________________________________________________

Chapitre 8
L’anniversaire


... .Sur Vergas, au palais royal. ...




— Je ne sortirai pas d’ici dans cette tenue !

— Jaya, s’il te plaît, tout le monde t’attend !

Un soupir d’exaspération s’échappa des lèvres d’Eylee alors qu’elle faisait les cent pas devant la porte de la chambre de sa maîtresse. Plusieurs minutes s’étaient écoulées. Et Jaya n’avait pas daigné se montrer. La Djinn bleu s'arrêta net, croisa les bras, puis frappa de son index droit sur son bras gauche.

— Jaya, qu’est-ce que tu fais ? Il est l’heure !

— Peux-tu me dire ce qui t’a pris de me choisir ces vêtements ?

— Ils sont très bien, allez, sors d’ici maintenant !

La Vergassienne soupira, puis s’exécuta.

— Tu es magnifique ! s’exclama la Djinn, les yeux pétillants.

— Tu aurais tout de même pu t’abstenir avec les ailes…

— Non, cela fait partie de ton costume, allez, hâtons-nous !

Les deux jeunes femmes évoluèrent dans le long couloir avant de s’arrêter face à une grande porte argentée, d’où on pouvait entendre une certaine agitation. Eylee leva la main droite et la posa sur l’une des poignées avant d’ouvrir la porte. Jaya prit une petite inspiration. Il était temps d’entrer dans l’arène…

Beerus se baladait tranquillement dans la pièce, parmi les invités, les mains jointes dans le dos, Whis à ses côtés. Cela faisait de nombreuses années qu’il n’avait pas remit les pieds sur cette planète. Encore moins dans ce palais. Le dieu observa un instant son environnement tout en poursuivant sa marche.

Cette salle de bal n’avait guère changé depuis sa dernière visite. Toujours aussi spacieuse. Et sa décoration... d'une sobriété presque ennuyeuse. La seule chose qui apportait un tant soit peu de charme au lieu était cette longue et large frise blanche et noire avec des ronds entrelacés noirs, peinte sur le sol de marbre beige qui menait aux deux grands escaliers situés au fond de la pièce. Quelques tableaux étaient accrochés ici et là, mais ils n’avaient pas grand intérêt.

— Je ne m’attendais pas à ça, lâcha subitement le dieu en s’arrêtant net.

— Oui, Tayrun a vraiment misé sur la simplicité pour cette fête, fit remarquer Whis, presque déçu. Enfin, heureusement que la décoration des tables rattrape un peu l’affaire, ajouta-t-il en désignant les quelques ornements qui habillaient élégamment les tables disposées un peu partout dans la pièce.

— Mouais. Des rubans et des pots de fleurs, on peut faire mieux ! répliqua le Hakaishin, pas convaincu. Et pourquoi sont-ils tous déguisés ?

— Je l’ignore. Mais c’est peut-être parce qu’ils le sont que le roi a préféré ne pas trop charger la décoration, suggéra l’Ange.

— Peut-être.

— Beerus ! Bonjour ! Que fais-tu ici ? raisonna une voix féminine derrière lui.

Le dieu chat se retourna pour faire face à son interlocutrice. C’était Jaya.

— Bonjour Jaya. C’est ton père qui m’a invité. Et comme j’avais l’intention de vous rendre une petite visite, j’ai accepté son invitation.

— Vous êtes venus pour déguster nos pâtisseries ? s’enquit Eylee. J’ose espérer que vous ne ferez pas sauter la planète...

— Si elles sont aussi bonnes que celles que vous avez apportées sur Terre, je ferai peut-être une exception... Cela dépendra de vos plats.

— Je vois...

— Quoiqu’il en soit, ça me fait plaisir de vous voir tous les deux, nota Jaya en souriant.

— Tout le plaisir est pour nous ! répondit Whis.

Beerus considéra un instant la Vergassienne. Jaya était vêtue d’une longue robe bleu ciel à col en « v » et aux bretelles garnies de strass dorés et légèrement évasée. Elle portait une large ceinture dorée et pailletée qui lui marquait la taille et des ballerines blanches à petits talons au bout pointu. Une large manchette couleur acier habillait élégamment son poignet gauche et une auréole argentée accrochée par un fil invisible cousu à l’arrière de sa robe se dressait derrière sa tête.

— Qu’est ce que c’est que cette tenue ?

— Oh, ça ? C’est Eylee qui a eut l’idée. Allez savoir pourquoi…

— Vous ne la trouvez pas craquante en ange ? lâcha la Djinn, un large sourire aux lèvres.

— C’est… surprenant ! fit le Hakaishin.

— Oui, les mortels font décidément preuve d'une imagination débordante… fit remarquer Whis, amusé.

Jaya sourit, quelque peu embarrassée. Eylee… Elle la retenait !



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Deux heures s’étaient écoulées et la fête battait son plein. Les convives étaient nombreux, mais Jaya veillait soigneusement à passer du temps avec chacun d’entre eux. Eylee, quant à elle, était restée en compagnie de Whis et de Beerus, elle semblait animer une passionnante discussion autour de la confection de leurs différents plats. Un sourire enthousiaste se dessina sur les lèvres de Jaya alors qu’elle balayait l’assemblée du regard.

Plus de trois heures s’étaient écoulées et aucun invité n’avait montré un quelconque signe d’ennui. Elle était ravie ! La Princesse tourna la tête et aperçut son père à l’autre bout de la pièce. Ce dernier interrompit un instant sa discussion pour adresser un sourire chaleureux à sa fille.

— C’est vraiment une fête réussie ! raisonna une voix masculine derrière elle.

Jaya tourna la tête. Gohan se tenait face à elle.

— Merci ! Oui, je suis contente de voir que tout le monde s’amuse. Cela me fait vraiment plaisir ! souligna la magicienne. Et… je constate que Videl et toi avez aussi joué le jeu ! ajouta-t-elle en désignant le costume de justicier que le métis et sa femme arboraient fièrement.

— Oui, ah, ah ! Nous ne savions pas trop quoi mettre alors…

— En tout cas, vous êtes très élégants ! Et Pan est adorable dans son costume de lapin ! Je suis heureuse que vous ayez pu venir. La fête n’aurait pas été la même sans vous…

— Merci c’est gentil. Nous aussi on est contents d’être ici !

— Jaya, puis-je te parler un instant ? intervint Whis en s’approchant des deux amis.

— Oui, bien sûr. Excuse-moi, fit-elle poliment à l’intention du fils de Gokû avant de s’éloigner un peu plus loin avec l’ange.

— Je t’écoute.

— J’ai appris que tu avais passé une nuit au palais des rois Zeno. Est-ce que tout va bien ?

— Oui, bien sûr, pourquoi cette question ?

— En es-tu sûre ? N’y a-t-il, vraiment rien dont tu voudrais me parler ? Comme… l’incident avec le roi Zeno du présent, par exemple ? As-tu la moindre idée de ce que tu fais ?

— Que veux-tu dire ?

— Ce qui s’est passé est loin d’être anodin. Tu as beaucoup de chance qu’il ne se soit pas mis en colère. Les conséquences auraient pu être désastreuses. Pas seulement pour toi, mais pour notre univers.

— Oui, je le sais. Je suis sincèrement désolée, je n’ai jamais voulu une telle chose…

— J’espère que tu comprends qu’il vaut mieux à présent que tu évites de les revoir ?

— J’entends bien ce que tu dis, Whis. Je t’assure que je n’ai rien demandé. D’ailleurs, je vois difficilement comment cela peut être envisageable dans la mesure où ils réclament régulièrement ma présence.

— Je vois. Dans ce cas, je ne peux que vivement te conseiller d’éviter d’utiliser tes pouvoirs devant ses majesté Zeno. Surtout ceux que tu ne maîtrises pas…

— Je ferai attention, c’est promis !




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— Chers amis, je vous demande quelques instants d’attention ! déclara Tayrun. Comme vous le savez sans doute, ma fille, Jaya, fête son dernier anniversaire en tant que Princesse du royaume Vergassien. Et comme il est de coutume dans la famille royale depuis plusieurs siècles, nous avons fait appel à Rana, l’oracle, afin qu’elle prédise l’avenir de la future reine, pour ce jour si particulier. Rana, je te laisse la parole… acheva le roi alors qu’une jeune femme aux cheveux blonds bouclés se levait de sa chaise.

— Alors, Jaya ! Que vois-je pour vous…?

L’oracle fixa la Princesse et observa un instant de concentration puis se connecta aux vibrations de Jaya tandis que tous les regards se fixaient sur elle.

— Je vois… un brillant avenir. Mais aussi quelqu’un qui cherche à le compromettre. Je vois… deux personnes en vous, mais vous ne les connaissez pas encore. Deux vies parallèles. Vous êtes le centre d’intérêt de plusieurs personnes ! Je vois... un homme. Un homme puissant, très puissant. Vous serez confrontée à un dilemme. Je vois… un bonheur à retrouver. D’anciennes connaissances que n’avez pas vues depuis longtemps...

Un silence cérémonieux s’installa peu à peu dans la salle alors que Rana sortait de sa transe, désorientée. La jeune femme aux cheveux blonds prit place sur la chaise derrière elle pour reprendre ses esprits. Jaya fixa l'oracle, désarçonnée. Elle ne savait ni comment réagir, ni si elle devait croire aux prédictions de Rana. Mais c'était une femme particulièrement respectée sur la planète.

La justesse de ses messages avait achevé de convaincre les personnes les plus sceptiques à travers les siècles. Et elle ne pouvait que reconnaître qu'elle s'était surpassée cette fois-ci ! Elle avait été bavarde. Peut-être un peu trop. Ou... pas assez. Jaya cligna des yeux, alors qu'une pluie de regard s'abattait sur elle.

La tension et l'excitation étaient palpables. Et le temps, comme... suspendu. Des chuchotements raisonnèrent peu à peu autour de la Vergassienne. Les pronostics allaient bon train. Tous connaissaient la réputation de Rana. Et tous étaient impatients de connaître la suite des événements de la vie de la princesse. Ces murmures, ces gloussements et tous ces visages braqués sur elle, prêts à scruter la moindre de ses réactions, plongèrent Jaya dans un profond malaise.

Elle n'aimait pas être ainsi le centre d'intérêt. Eylee le comprit instantanément. Elle se racla la gorge et se plaça au centre de la salle à côté de sa maîtresse en soutien, suivit de Tayrun. Les yeux du roi se posèrent sur chacun des invités, faisant taire immédiatement les derniers chuchotements qui s'étaient élevés dans la pièce.

— Merci Rana pour ces prédictions ! Chers amis, à présent je vous invite à déguster ce magnifique gâteau ! annonça-t-il en désignant le gâteau que les cuisiniers Majins étaient en train d’installer sur l’une des tables.

Une pièce montée de quatre étages, garnie de fruits, de crème, de glace et d'une pointe de miel. Sans conteste, l’un des desserts préférés de Jaya ! Mais pas seulement… Eylee ne put retenir un petit filet de bave qui coula le long de sa lèvre inférieure, déclenchant un léger fou rire à Jaya qui plaça sa main droite devant sa bouche pour tenter de dissimuler le sourire imbécile qui s’étalait peu à peu sur son visage.

— Alors, est-ce que tout se passe bien ? Les plats sont-ils à votre goût ?

— Je dois avouer que je suis agréablement surpris, fit Beerus à la question de Jaya qui venait dans sa direction. Mais dis-moi une chose : est-ce que tous vos plats sont sucrés salés ou c’est juste pour cette fête ?

— Non, ils le sont tous, de façon plus ou moins prononcée je dirais... Mais je conçois que cela puisse ne pas plaire à tout le monde. Il faut en général un petit laps de temps aux étrangers pour s’habituer à notre cuisine.

— En effet, c’est assez particulier. Et les mélanges sont pour le moins surprenants, souligna Whis en dégustant une sorte de petit muffin. Cette mousse de viande me fait beaucoup penser à l’animal que l’on nomme « poulet » sur Terre, mais en beaucoup plus épicé. D’ailleurs, il se marie parfaitement avec ce coulis de fruits ! C’est un vrai régal !

— Je suis ravie que cela vous plaise ! C’est l’un de mes apéritifs préféré ! confia la Vergassienne.

Gohan s’apprêtait à rejoindre sa femme au buffet des desserts quand une aura rouge l’enserra subitement. Un flash surgit brusquement dans son esprit, suivit d’une flopée d’images qui défila sous ses yeux avant de s’arrêter sur une silhouette familière.

Jaya.

Elle n’était pas seule. Un homme était avec elle.

— Cela suffit, j’en ai assez entendu ! s’exclama Jaya furieuse.

Elle pivota d’un quart de tour à gauche pour contourner l’homme qu’elle cherchait à fuir, mais ce dernier la stoppa dans son élan en saisissant fermement son avant-bras droit pour la faire reculer et l’obliger à le regarder… Le Daishinkan orienta sa main droite tendue à plat en direction du visage de la Vergassienne alors qu’une lumière blanche en jaillissait. Aveuglée, Jaya ferma les yeux avant de s’écrouler au sol, inconsciente.

— Je suis désolé, mais tu ne m’as pas laissé pas le choix...


L’image disparut complètement de l’esprit du métis, lui provoquant un soubresaut. Le fils de Gokû écarquilla les yeux, alors qu’un frisson lui parcourait l’échine. Il cligna des yeux et observa son environnement, quelque peu désorienté.

— Gohan, ça va ? interrogea Videl, une grande assiette remplie de pâtisseries à la main droite.

— Euh… Oui, oui, ça va…

Le métis tourna la tête et regarda Jaya quitter discrètement la pièce.




Image





L’ombre d’un sourire se tissa sur les lèvres de Jaya tandis qu’elle inspirait à pleins poumons l’air frais et vivifiant du jardin arrière du palais. Au loin, le soleil cédait peu à peu sa place à l’obscurité de la nuit et à une lune orangée. Jaya retira ses ballerines et les plaça à sa gauche avant d’enfoncer légèrement ses pieds dans l’herbe encore tiède. Une brise légère s’éleva et joua avec sa frange qui brouilla rapidement sa vision. La Princesse la replaça derrière son oreille gauche, puis s’étira.

— La reine de la fête qui s’évade de sa propre réception, voilà qui n’est pas banal.

Jaya tourna la tête. Ses yeux s’écarquillèrent de surprise lorsqu’elle aperçut le Daishinkan qui se tenait debout, mains jointes dans le dos, à quelques mètres d’elle.

— Oh, euh, oui, j’avais besoin de prendre un peu l’air. Que faites-vous ici ?

— Je suis venu pour vous remettre un présent de la part de ces majestés Zeno.

— Un présent ?

— En effet. Ils m’ont chargé de vous dire qu’ils appréciaient énormément votre présence et ils tenaient à vous souhaiter un heureux anniversaire ! expliqua le Grand Prêtre en remettant un petit paquet allongé muni d’un ruban violet.

Jaya fixa l’ange, quelque peu décontenancée. L’attitude des souverains suprêmes devenait de plus en plus étrange…

— Merci beaucoup, fit-elle, embarrassée, ne sachant pas quoi répondre d’autre.

Ses doigts fins ôtèrent délicatement le ruban violet, ainsi que le papier qui recouvrait la boîte, puis soulevèrent le couvercle de cette dernière. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement à la vue de l’objet. C’était un bracelet en chaîne couleur acier, incrusté d’une petite perle en cristal de roche, une clef et une maison. Une maisonnette qui ressemblait beaucoup à la demeure des petits rois. Pourquoi lui avaient-ils offert un bracelet ? La magicienne fixa l’objet, incrédule. Cette histoire était louche. Très louche.

— C’est très joli ! dit-elle en esquissant un petit sourire.

— Puis-je vous le mettre ?

— Euh, oui… bien sûr.

Comme si elle pouvait seulement refuser…

Le Daishinkan retira le bracelet de son écrin, puis l’accrocha au poignet droit que lui présentait Jaya. La jeune femme détourna quelque peu le regard. Elle qui pensait avoir atteint le summum de l’embarras avec les révélations de l’oracle Rana, elle se voyait forcée d’admettre que la situation dans laquelle elle se trouvait en cet instant l’était encore plus. Le geste du Grand Prêtre, qui prenait place à ses côtés dans l’herbe, achevait de confirmer cette troublante constatation.

— Alors, dites-moi : pourquoi vous êtes-vous mise à l’écart ? N’étiez-vous pas satisfaite de votre fête ?

— Oh, oui, bien sûr, mais... À vrai dire, je ne suis pas très friande des grandes fêtes. Et encore moins lorsqu’elles sont costumées, confia la Vergassienne.

— Vous n’aimez donc pas vous déguiser ?

— Pas vraiment. Et je n’aurais certainement pas choisi de me vêtir ainsi.

— Pour quelle raison ?

— Je trouve la comparaison un peu trop fantaisiste par rapport à la réalité... Hormis l’auréole, vous êtes plutôt loin de cette image que l’on se fait de vous, les anges.

— Il est vrai que les mortels ont toujours eu tendance à sur-exagérer de par leur imagination. Toutefois, il faut reconnaître que ces vêtements vous siéent à ravir.

— Merci…

La Vergassienne considéra un instant l’homme à ses côtés. Elle hésita un bref instant, puis s’exclama :

— Puis-je me permettre une question ?

— Je vous écoute.

— Les Anges sont-ils tous vos enfants ?

— Oui, absolument. Je les ai eus de ma première épouse. Les dix premiers, du moins.

— Les dix premiers ? répéta Jaya incrédule.

— Oui, j’ai été marié deux fois en tout. Malheureusement, ma deuxième femme n’a pas pu me donner d’enfant.

— Pour quelle raison ?

— Les Anges sont forts, Jaya. Très forts. Le corps d’une mortelle n’est pas assez résistant pour supporter une telle puissance. Ma dernière épouse en a hélas, fait les frais. Elle est morte peu de temps après la naissance.

— Et l’enfant ?

— Il n’a pas survécu.

— Je... je suis désolée…

— Ce n’est rien.

Jaya observa un instant d’absence. Non que sa tête ne se soit égarée dans les nuages, mais elle se posait des questions. Des questions au sujet du Daishinkan. Dix enfants… c’était beaucoup ! Bien que, manifestement pas insurmontable. Même pour des êtres Cosmiques. Mais tout de même… Et comment avait-il eu ces deux derniers enfants si sa seconde femme n’avait pas pu les lui donner ? Jaya fronça légèrement les sourcils alors qu’une myriade d’interrogations envahissait son esprit. Une partie d’elle ne put réprimer les étranges pensées qui déferlaient dans son esprit, bien malgré elle.

— La naissance des Anges est différente de celle des êtres Terrestres et Extraterrestres, déclara le Grand Prêtre qui avait décelé les nombreuses interrogations de la jeune femme. Tout comme leur création, ajouta-t-il d’un air amusé.

— Oui, je m’en doute... Votre manière de procréer doit sûrement ressembler à celle de nos Majins, conclut la jeune femme.

— On peut effectivement le voir de cette manière. Sauf que nous engendrons en mélangeant nos énergies. Contrairement à vos Djinns qui fusionnent leur unique cellule respective. Cela étant, cela ne nous empêche nullement d’avoir des rapports sexuels, souligna l’Ange.

Les yeux de la Vergassienne s’écarquillèrent de façon infinitésimale. Donc, ils avaient eux aussi des relations intimes… Elle en ignorait la raison, mais cette simple idée la mettait quelque peu mal à l’aise. Elle ne s’attendait pas à de telles révélations. Encore moins d’avoir ce genre de conversation avec un homme tel que lui.

— Je vous ai choquée ? fit le Grand Prêtre d’un air amusé.

— Oh, non, non ! Pas du tout ! Votre première épouse était aussi une mortelle ?

— Non, une déesse... Qui a malheureusement disparu depuis de nombreux siècles.

— Pardon, je ne voulais pas me montrer indiscrète…

— Ne vous en faites pas pour cela. D’ailleurs, mes recherches n’ont finalement pas été veines, puisque je l’ai retrouvée.

— C’est formidable ! Je suis certaine que vos enfants seront heureux de la revoir après tout ce temps. Après tout, c’est important, une maman...

— En effet. Bien, je dois vous quitter. J’ai été ravi de cette conversation. Bon anniversaire, Jaya, acheva l’Ange en déposant un baiser sur la main droite de la jeune femme.

Puis, il disparut dans une lumière blanche.

_________________________________
NOTE: Le passage de l’oracle fait référence à la scène de la voyante dans le film « Arlette »
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Lyne le Lun Mars 11, 2019 18:27

Hello tout le monde!! J'espère que vous allez bien :D
Voici le chapitre 9! Plus court, cette fois-ci, mais le prochain sera plus long et dynamique !
J'espère néanmoins que ce chapitre vous plaira !

Merci à Ananas pour son aide et ses corrections.
Bonne lecture à tous ^^

______________________________________________________________

Chapitre 9
Révélations

… .Vergas. …




Suspendue en lévitation à cinquante centimètres de son lit, les paupières closes, Jaya pratiquait une méditation en position du lotus. Les rideaux gris et mauves virevoltaient lentement au gré du vent, répandant un air frais qui contrastait avec la douce chaleur des premiers rayons du soleil. La porte de la chambre s’ouvrit doucement, laissant apparaître la silhouette d’Eylee. La Gardienne pénétra silencieusement dans la chambre tout en observant la jeune femme, un sourire aux lèvres.

Elle était ravie de constater que Jaya suivait ses conseils à la lettre. La méditation était un excellent moyen pour elle de parvenir à maîtriser ses émotions - et par conséquent -, son pouvoir d’émission.

— Jaya ?

Aucune réponse ne se manifesta.

— Jaya ? insista la Majin.

Surprise, la Vergassienne sursauta et ouvrit brusquement les yeux avant de tomber lourdement sur son lit.

— Mais ça ne va pas la tête ?! Tu es complètement givrée !

Les yeux de la jeune femme s’arrondirent telles des soucoupes à l’instant où sa meilleure amie se changea en statue de glace. Elle laissa échapper un soupir tandis qu’elle lui rendait sa forme d’un bref mouvement de la main droite.

— … tu viens de me geler là ou j’ai rêvé ?

Un sourire crispé se tissa sur les lèvres de Jaya en guise de réponse.

— Jaya !

— Ce n’est pas de ma faute ! C’est toi qui m’as fait peur ! Je suis désolée Eylee…

— Je croyais que tu devais apprendre à maîtriser davantage ce pouvoir…

— C’est ce que j’étais en train de faire, figure-toi ! Du moins, c’est ce que j’essayais de faire… rectifia la Vergassienne, d’un ton las.

— Que je résume : Alors il y a deux mois, tu as transformé le palais des rois suprêmes en palais de glace, car tu avais trop chaud. Il y a trois semaines tu as manqué de tuer un Vergassien en lui disant qu’il n’avait pas de cœur. Et là, tu me changes en statue de glace… Ça sera quoi la prochaine fois ?

La princesse détourna le regard, honteuse. Décidément, ce pouvoir commençait à prendre beaucoup trop d'ampleur à son goût.

— Pour le palais de glace et le Vergassien, j'en parlais au figuré ! tenta de se défendre la jeune femme.

— Plutôt réaliste comme figure, tu ne trouves pas ? fit remarquer la Djinn bleue tout en croisant les bras.

— Mais qu’est-ce que je peux y faire ? Ça se déclenche comme ça, sans prévenir et sans que je le veuille réellement ! C’est déjà un miracle que j’arrive à annuler son effet alors qu’il y a à peine deux ans, c'était impensable…

— C’est sûr. Mais il va falloir que tu travailles encore plus !

— Oui, je suis au courant…

— Tu vas y arriver, j'ai confiance !

— Princesse ? s’éleva subitement une voix masculine derrière la porte.

— Tu peux entrer Gluus ! s’exclama Jaya, assise en tailleur sur son lit.

Le Majin s’exécuta.

— Il est l’heure. Sa majesté vous attend pour votre entraînement.

Gluus était un Majin de taille moyenne. Sa peau arborait un magnifique rouge bordeaux et ses yeux étaient noirs avec des pupilles jaunes. Gluus était l’un des serviteurs de Tayrun, ou plus exactement de Jaya. Il affichait une attitude toujours positive et souriante. Rares étaient les fois où il était de mauvaise humeur. Elle ne l’avait d’ailleurs jamais vu ainsi. Il appréciait beaucoup Jaya et c'était d'ailleurs réciproque. De tous les Majins, Gluus était celui avec qui elle s’entendait le mieux. Si on exceptait Eylee, bien sûr.

Elle savait qu’avec lui elle pouvait être elle-même et il savait parfaitement comment la mettre à l’aise. Tout comme Eylee. Ce qui n’était pas toujours le cas avec les autres Majins… La Vergassienne quitta son lit, puis suivit le Djinn hors de la chambre.



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— Ça suffit Jaya, arrête-toi ! s’exclama Tayrun, assis en tailleur face à elle.

La Vergassienne ouvrit brusquement les yeux tandis que l’aura qui l'animait s’estompait.

— Tu n’es pas du tout concentrée.

— Je sais… soupira la jeune femme.

Cela faisait des heures qu’ils étaient assis sur ces rochers, au sommet de cette colline verdoyante. Des heures qu’elle tentait d’appliquer les conseils de son père, en vain. Malgré tous ses efforts et sa bonne volonté, elle ne parvenait pas à ouvrir son corps afin de faire entrer la magie planant tout autour d’elle. Pas plus qu'elle ne parvenait à focaliser son attention sur son pouvoir. Elle n'en pouvait plus de fatigue et son estomac criait famine depuis plus d'une heure...

La jeune femme se redressa, prit une grande inspiration et ferma les yeux tout en dévoilant à nouveau son aura violette. Plusieurs secondes s'écoulèrent et rien ne se produisit.

— Ce n’est pas possible ! lâcha-t-elle en ouvrant fixement les yeux en direction du Vergassien aux cheveux bruns.

— Jaya, combien de fois devrais-je le répéter ? Tu dois penser avec ton corps et non avec ton esprit ! C'est ton corps, le réceptacle de cette énergie. C’est lui qui te permet d’activer ce pouvoir.

-—Je le sais. Mais plus j’essaie de diriger mon attention sur lui, moins cela semble fonctionner. C'est comme si quelque chose bloquait et m'empêchait de l’utiliser.

— C'est normal. Ton esprit crée ce blocage et envoi un signal à ton corps qui réagit en auto-défense.

— Dans ce cas, comment ce fait-il que je parvienne à l’utiliser sans m’en apercevoir et sans aucune volonté ?

— Parce que tu lâches prise. Ton mental n’est pas aux commandes, il ne peut donc pas créer de blocage. C’est pour cela que tu arrives à l’employer. Mais c’est à double tranchant, car dans ce cas de figure, il est en lien direct avec tes émotions du moment. Et étant donné que tu ne maîtrises pas encore totalement ces dernières, cela engendre des désagréments que tu ne peux contrôler. Tu dois absolument apprendre à aligner ton corps sur ton esprit. Plus tu t’agiteras et te laisseras submerger par tes pensées, moins tu parviendras à l’utiliser de manière consciente.

— Mais comment l’exploiter volontairement sans passer par le mental, alors que tout se passe au niveau de l’esprit ? C’est impossible !

— Cela restera tel quel si tu te laisses dominer par lui, Jaya. Or, nous sommes justement ici pour que tu apprennes à le dompter.

La princesse baissa légèrement les yeux, dépitée. "Pense avec ton corps, pense avec ton corps..." C'était facile à dire pour lui, il y arrivait parfaitement ! Enfin, pour un Mage de son niveau, cela n'avait rien d'étonnant. Cela faisait des mois qu'elle s'adonnait à cette pratique. Et qu'est-ce que ça donnait ? Rien. Que dalle, le néant ! Qu'est-ce qui clochait chez elle ? Pourquoi ne parvenait-elle pas à mettre ce fichu exercice en pratique ? La théorie n'était pas si compliquée pourtant !

La jeune femme respira un instant le parfum de l’herbe fraîche qui se propageait autour d’elle. Les nuages avaient désormais totalement investi le ciel devenu ainsi subitement gris. Jaya se redressa sur son petit tapis rond en velours violet, puis prit une grande inspiration avant d’entreprendre une nouvelle tentative...

— Bien, détends-toi, concentre-toi. Oublie tes pensées et ouvre ton corps. Laisse-le s’imprégner de la magie qui l’entoure. Ne résiste pas… murmura le Vergassien. Non, non, non ! Stop, arrête tout, reprit-il tandis que l’aura de sa fille disparaissait à nouveau. Tu es complètement dispersée, ça ne va pas du tout ! Il va vraiment falloir que tu y mettes du tien.

— Je, je fais ce que je peux, se défendit Jaya.

— Ce que tu peux, ce n’est pas suffisant ! répliqua Tayrun en plantant un regard sévère sur sa fille.

La réponse tomba comme un couperet sur un pauvre morceau de viande. La Vergassienne détourna le regard, désemparée. Une petite brise s’éleva dans les airs et s'en alla jouer avec sa frange droite.

— Jaya, en tant que dirigeants, nous avons de grandes responsabilités et…

— Je le sais, tu n’as de cesse de me le répéter.

— Pas suffisamment, manifestement. Une fois que tu seras montée sur le trône, tu ne pourras plus te laisser aller à tes émotions. Le comprends-tu ? Les erreurs telles que celles que tu as commises au palais des souverains suprêmes ne te seront plus permises. Tu devras afficher une totale maîtrise de ton pouvoir d’émission et ce, en toutes circonstances.

— J’ai compris.

— À la bonne heure ! Reprenons l’exercice à présent.




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— On dirait que Jaya a beaucoup de mal à contrôler ce pouvoir… nota le Zeno du futur tandis qu’il observait la Vergassienne à travers une image holographique projetée par le Grand Prêtre. Le pouvoir d’émission est vraiment très puissant

— Oui, mais il est surtout très dangereux, fit remarquer son double du présent.

— Vous avez raison, d’autant plus que les effets qu’il a sur son détenteur le sont également, souligna le Daishinkan.

— Ah bon ? lâcha le souverain du présent, incrédule.

Le Grand Prêtre fit disparaître l’image de Jaya projetée par l’orbe holographique qui se trouvait au-dessus de sa main droite, replaça cette dernière à côté de l'autre dans son dos, puis fixa les deux souverains installés sur leur trône, l’un en face de l’autre, seulement séparés par une table carrée en bois.

— Cette capacité s’accroît au fil du temps et à mesure de son utilisation. Si celui qui la possède ne la maîtrise pas de manière consciente, il peut y laisser la vie. Surtout s’il l’emploie trop souvent.

— Tu veux dire que Jaya pourrait mourir ? s’étonna le Zeno du futur.

— Oui.

— Je ne veux pas qu’elle meurt ! protesta le roi du présent en s’agitant sur son trône.

— Pourquoi ? interrogea son double, curieux.

— Je l’aime beaucoup !

— Oh… Plus que Gokû ?

Le souverain suprême du présent s’adossa à son siège, puis croisa les bras avant d’observer un instant de réflexion. Il appréciait Gokû, c’était certain. Il était même un bon ami. Mais il sentait quelque chose de plus avec Jaya. Quelque chose d'encore plus fort...

— C’est différent. Elle me fait penser à ma sœur.

— Tu as une sœur ?! lâcha le roi du futur, stupéfait.

— Oui, pourquoi ? Pas toi ?

— Non...

Le souverain du futur réfléchit un instant. D'aussi loin qu'il se souvenait, il n'avait jamais eu de soeur. Si c'était le cas, il s'en rappellerait sûrement ! À moins qu'elle soit morte avant sa naissance. Ou qu'on lui ait caché son existence...

— Que lui est-il arrivé ? demanda-t-il subitement.

— Elle a disparu… L’énergie de Jaya me rappelle un peu la sienne. Surtout lorsqu’elle chante !

— En effet, leur énergie est similaire. Mais en soi, cela n’a rien d’étonnant, fit remarquer le Grand Prêtre.

— Que veux-tu dire ? fit le Zeno du futur.

— Quelque chose me dit que vous le savez déjà.

— Jaya est Zenia… souffla le souverain du présent, les yeux écarquillés de surprise.
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar xela26 le Lun Mars 18, 2019 2:46

J'avais quelques chapitres de retard, que j'ai rattrapé d'un coup.
Concernant le final, ça c'est une révélation. Mais comment, pourquoi une telle différence entre les deux zénos. leurs mondes étaient identiques jusqu'à a l'arrivée de Zamassu nan? Les deux devraient avoir une soeur nan?
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction

Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
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Re: Recrue Des Sens

Messagepar Lyne le Lun Mars 18, 2019 18:44

xela26 a écrit:Mais comment, pourquoi une telle différence entre les deux zénos. leurs mondes étaient identiques jusqu'à a l'arrivée de Zamassu nan? Les deux devraient avoir une soeur nan?

Zeno du futur a bel et bien une soeur. Ou, plutôt, avait. MAIS... ... ... ! :D
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