L'Union Sacrée

Synopsis :
Depuis le débarquement de l'impitoyable Raditz jusqu'au retour du légendaire Madara Uchiha, le monde des ninjas n'a pas fini d'être le théâtre de guerres à grande échelle. Naruto Uzumaki, berceau du pouvoir du Renard qui l'a dépossédé de tout, trouvera-t-il son salut à travers un soutien inattendu ?
Et la sombre réalité derrière tous ces liens viendra frapper ces peuples séparés par les étoiles...







– Son... Gokū...
– Uchiha... Madara... !

Cette incroyable rencontre marquait leur renaissance. La confrontation des Shinobi et des Saiya-jin trouvait ici tout son sens.

Le symbolique face à face recommençait...

Car ils se faisaient face. Son Gokū, debout devant le trône sur lequel se tenait encore assis Madara Uchiha, savait que ce dernier représentait son plus dangereux ennemi. Tous deux vêtus de leur tenue guerrière, ils affichaient cette même aura de puissance dominatrice. Leurs cheveux noirs en bataille vibraient à un rythme qui les liait. Car cette rencontre était forgée par la destinée, depuis la nuit des temps...

Protégé par le puissant corps du guerrier reposait la silhouette étendue du ninja héro de la dernière guerre de sa civilisation. Ses cheveux blonds recouvraient partiellement ses pupilles bleues dilatées, et ses joues présentaient les marques caractéristiques que tous lui connaissaient.

- Tu ne toucheras pas à Naruto... ! menaça Gokū.

Non loin du siège royal sur lequel se tenait l'indétrônable Madara, une autre silhouette, debout à la droite de son nouveau mentor, observait le corps étendu de son ancien ami, ses yeux écarlates scintillant dans l'obscurité de cette immense pièce : ce garçon, bercé par les ténèbres qu'il avait choisis, était Sasuke Uchiha.

Ressemblant à un immense hall décoré des couleurs d'un clan disparu aux motifs de cercles concentriques, cette salle retrouvait à son tour une deuxième vie bien funeste, devenue quartier général de l'organisation la plus terrible de l'histoire Shinobi : l'Akatsuki.

Encerclé par trois autres individus menaçants vêtus de capes aux nuages aussi rouges que les Sharingan, Son Gokū était ainsi le dernier rempart pour le jeune Naruto inconscient à ses pieds.

- Le Saiya-jin... qui protège le Shinobi ? remarqua l'entité bi-colore la plus mystérieuse de la planète, dissimulée derrière l'Uchiha à l'armure ancestrale qui faisait face au combattant.

Sa remarque, aussi provocante qu'intriguée, lui valut pour réponse le bref regard enflammé du guerrier. En cet instant, le contraste de Zetsu s'accentua à l'extrême. Sa moitié blanche sembla fondre comme la neige, terrorisée par ce que pouvait représenter la seule idée d'être la cible de Son Gokū ; sa demi-face, plus pâle que jamais, se dissimula derrière la longue crinière virevoltante de calme de Madara. Personne ne vit ainsi l'autre moitié de l'entité, cette face plus noire que la nuit aux traits défigurés par un sourire carnassier.

- Le Saiya-jin... au cœur pur... conclut alors la voix de Zetsu – plus grave, plus mystérieuse.

Cette remarque sembla résonner en écho à travers toute la pièce, telle une brise glaciale s'imposant à travers l’œil du cyclone. Et un profond silence, inattendu, marqua brièvement cette assemblée de criminels.

Cela ne pouvait forcément pas durer et, sans grande surprise, le plus jeune d'entre eux, à la chevelure blonde soigneusement coiffée, s'avança alors d'un pas vers le redoutable combattant seul contre tous.

- Imbécile, grogna aussitôt le plus célèbre et le plus dangereux des marionnettistes, Sasori du Sable Rouge, les iris grand ouverts sous la tempête naissante de puissance qui les enveloppait littéralement. Regarde autour de toi...

Deidara haussa les sourcils, surpris. Puis sa vision balaya l'immense pièce jusqu'à se poser sur son dernier partenaire, le monstre du brouillard, communément appelé Bijū sans queue en référence à son Chakra digne d'un démon. Mais l'arme tranchante de l'homme-requin Kisame, à présent aussi ronde qu'un poisson-lune, ne tenait plus sur son épaule. L'une des sept plus célèbres épées du monde Shinobi – Samehada –, connue pour sa vorace capacité d'absorption du Chakra, s'inclinait, totalement rassasiée par les seuls soubresauts de puissance calculée émanant du Saiya-jin au centre de la pièce.

Le jeune Deidara tourna son regard en direction de Sasori, lequel fixait une autre zone, et il fut brusquement parcouru d'un frisson de stupeur. Un autre individu se trouvait à l'entrée de la pièce, dissimulé dans l'ombre. Sa silhouette partiellement humaine se heurtait à l'apparence menaçante du batracien dont il affichait le pouvoir.

Prêt à bondir, le terrible homme-crapaud ayant totalement échappé aux sens de Deidara ne laisserait passer aucune ouverture... Car il n'y avait aucun doute : il était le Shinobi allié du Saiya-jin protégeant son disciple.

- Ne sous-estime... jamais... un Sannin... ! reprit Sasori, d'un sang-froid remarquable, désireux de rappeler sa place à son partenaire inexpérimenté.

Deidara jeta un coup d’œil en biais à son mentor, pourtant bien conscient du dégoût porté par le marionnettiste à l'égard d'un autre de ces ninjas légendaires – le non regretté Orochimaru – qui fut, autrefois, le partenaire de Sasori avant lui au sein de l'Akatsuki. Pour que même le plus célèbre déserteur du Pays du Vent reconnût la dangerosité d'un homme, Deidara se devait de ravaler sa fierté. Sa vie en dépendait. Hidan l'avait perdue ainsi, après tout.

En dépit de leur avantage numérique, le moindre faux pas pouvait tourner en leur désavantage face à un Shinobi de ce calibre.
Pourtant, même le grand Jiraiya, bien que parfaitement sur ses gardes, semblait tenu en respect par l'opposition centrale qui naissait de cette rencontre totalement inattendue.

Le regard de Deidara se posa une nouvelle fois sur leur leader, aux côtés duquel brillaient toujours les pupilles écarlates de son arrogant disciple. Aussi désagréablement belle cette vue des Uchiha pouvait-elle inspirer à l'artiste, ce dernier ressentait un encore plus profond dégoût à l'idée de voir en ce chef le seul à même de faire trembler le monstre d'un autre monde.

Car Son Gokū était littéralement parcouru de frissons, son regard ne quittant plus le visage calme aux paupières encore closes de l'Uchiha légendaire.

- Je suppose... que tu ne nous laisseras pas partir si facilement... murmura alors le guerrier.

Étrangement, en dépit de la situation désespérée qui se lisait sur sa face tendue, de micro-expressions semblaient trahir une forme d'excitation décalée. C'était comme si le Saiya-jin, mû par ses plus profonds instincts, voyait en ce danger extrême une dose d’adrénaline anormalement bienvenue.

Pour autant, la menace qui planait sur lui et sur Naruto restait parfaitement réelle, aussi palpable que l'imperturbable puissance qui se dégageait par flux maîtrisés de son corps endurci par l'expérience des combats.

- Partir, déjà ? répliqua Madara, dont les paupières closes ne semblaient pourtant pas l'empêcher de fixer toute la scène.

Il poussa un bref soupir teinté d'une déception non feinte. Sans même rouvrir ses yeux, il tourna brièvement son visage en direction du corps étendu de Naruto. La pression dans la pièce s'accentuait à l'extrême. Le message, bien que totalement muet, restait sans équivoque.

- Visiblement, ça ne sera pas aussi simple, conclut le Saiya-jin, dents serrées, tempes en sueur, focalisant son regard sur son redoutable ennemi.

Naruto avait beau se trouver aux pieds de Son Gokū, ce dernier ne pourrait assurément pas le sortir de là sans combattre. Cette fois, il n'y avait plus aucun doute possible...

Le sourire carnassier de Kisame s'étira légèrement tandis que semblait se figer cette scène d'où le moindre mouvement pouvait déclencher un cataclysme.

Sasori fronça les sourcils, ressentant parfaitement l'invisible et omniprésente opposition énergétique qui parsemait toute la salle.

Jiraiya, assurant les arrières du puissant Saiya-jin parfaitement digne de sa race, ne pouvait que s'inquiéter de la dangerosité affolante de son adversaire.

Durant leur confrontation avec Minato et les Uchiha réincarnés, Madara avait fini mortellement blessé. La description faite par le Yondaime Hokage à Tsunade démontrait d'ailleurs l'exploit totalement fou d'une telle défaite, et la petite fille d'Hashirama, aux compétences médicales inégalées dans le monde entier, en avait conclu que les probabilités de guérison de leur ennemi étaient proches du néant.

Mais forcément, lorsque l'on parlait de Madara Uchiha, l'ennemi suprême du Shodaime Hokage à une époque d'où il n'aurait jamais dû revenir, les probabilités devenaient caduques. Jiraiya, dans son état actuel aux sens amplifiés, ressentait plus que jamais la dramatique réalité dissimulée derrière cette guérison miraculeuse.

Le terrifiant co-fondateur de la dernière ère Shinobi n'avait pas seulement retrouvé la pleine puissance de son apogée – celle qu'il avait du temps de sa confrontation contre le Shodaime Hokage – ou plus récemment, contre Minato et les réincarnés qui avaient tenté de l'arrêter. En cet instant, le Sannin lui-même en était persuadé : Madara Uchiha était plus puissant que jamais, aussi terrifiante cette idée pût-elle s'avérer.

* C'est ce que je craignais... analysa l'ermite, ses sens dopés à l'extrême focalisés sur le Shinobi le plus craint de l'Histoire. *

Sa proximité avec le redoutable Uchiha confirmait fatalement la sombre hypothèse des Sannin quant à cette anormale régénération. Une capacité aussi unique aurait pu être le fruit de l'utilisation du puissant sceau Uzumaki que possédait Tsunade, à l'origine de la technique médicale ultime connue sous le nom de Byakugō. Mais cette technique nécessitait la présence d'un sceau, et elle était également terriblement coûteuse. Si l'utiliser en si peu de temps tenait de l'exploit doublé d'une énergie vitale absurde, cela n'avait également que peu de sens car le contre-coup de son utilisation restait désastreux.

Mais il existait également un autre Shinobi capable d'un tel exploit – sans contre-coup – parmi les ancêtres de la plus célèbre ninja médecin. Et il s'agissait précisément du seul ayant jamais tenu en respect le grand Madara...

* D'une façon ou d'une autre, réalisait Jiraiya, il a réussi à l'acquérir... *

Il déglutit à la seule idée représentée par cette indomptable puissance ajoutée à celle déjà connue de ce monstre.

* ... le mode Sennin... ! *

- Très bien, reprit alors Madara, coupant court aux pensées sinistres du Sannin.

Se relevant de son siège, il laissa se dessiner un léger sourire sur ses lèvres.

- Montre-le moi... poursuivit-il d'une voix pleine d'une curiosité menaçante à l'adresse du Saiya-jin. Je veux connaître ce pouvoir... issu d'un autre monde.

Il y avait en effet un message beaucoup plus agressif dans la posture de Gokū – lequel n'avait pourtant pas bougé d'un pouce. Les sens accrus de Jiraiya ne le trompaient pas, bien qu'aucun Shinobi normal n'aurait pu percevoir cette infime – mais décisive – variation de l'énergie émanant du guerrier. Il semblait néanmoins qu'elle n'avait pas échappé à Madara.

En dépit de la sueur recouvrant le visage concentré de Son Gokū, il ne put s'empêcher de sourire à son tour. Acceptant mutuellement cette reconnaissance tacite, les deux plus forts poursuivirent leur échange silencieux.

Au même instant, les trois membres de l'Akatsuki entourant Gokū et Naruto reculèrent d'un pas, aussi instinctif que respectueux.
Sasuke hésita. Il devinait une ouverture dans la détermination du Saiya-jin à combattre Madara uniquement. Son regard se focalisa sur le corps de Naruto.

Le plus jeune des Uchiha fit étonnamment un pas en avant, ses Mangekyô Sharingan brillant d'un éclat enragé dans les ténèbres derrière Madara.

- Les enfants téméraires, déclara alors le maître des lieux, sont toujours les premiers à mourir...

Son timbre légèrement provocateur pétillait de menace. Sasuke ouvrit grand les Sharingan en réalisant à qui s'adressait cette réflexion.

La chevelure noire allongée du jeune Uchiha trahit aussitôt un frisson avant même que son visage ne se décomposât tandis que le regard brûlant de Gokū l’effleurait imperceptiblement. Le Chakra libéré par le Saiya-jin se manifestait à présent sous la forme d'une pression mortelle.

Il fallait se rendre à l'évidence sans se laisser aller à l'impulsion vaine : Sasuke n'était simplement pas de taille. Son Gokū dominait maintenant totalement la scène par son énergie guerrière menaçante.

Et la réaction fascinée de Madara semblait confirmer cette impression de dangerosité irréelle. Le Shinobi et le Saiya-jin se faisaient face dans un silence assourdissant.

Ce n'était pourtant pas ce qui avait totalement tué dans l’œuf toute l'impulsivité de Sasuke. Sans même lui avoir accordé la moindre parcelle d'attention, la réplique assassine de Madara à son égard ne laissait aucune incertitude. Et tous les membres de l'Akatsuki assistaient, estomaqués, à cette unique et implacable interaction entre les derniers porteurs des légendaires Sharingan.

Si Sasuke dernier faisait un pas de plus, le Saiya-jin serait le cadet de ses soucis.

Abaissant sombrement son visage, le dernier héritier du redoutable Mangekyô Sharingan donnait soudainement l'impression de retrouver sa place d'enfant inexpérimenté.

Il y eut alors un soubresaut de puissance pure dont l'épicentre était Son Gokū. Le sol se fissura tandis que tout l'édifice dans lequel ils se tenaient se mettait à trembler en laissant s'écrouler de la poussière qui n'atteignit pas le sol, se contentant de léviter autour du guerrier.

Gokū s'était simplement abaissé sur ses appuis, ses jambes à présent davantage écartées annonçant l'imminence de ses évidentes intentions...

À ce signal d'alarme terrifiant, Madara répondit.

- Peu importe ton sang... analysa-t-il, relevant sa main gantée pour attraper un des débris toujours plus nombreux qui s'écroulaient du plafond fissuré par la rage hurlante du Saiya-jin. C'est exactement comme avec lui... Hashirama... !

Au rythme tremblant de sa voix prononçant ce dernier mot, les paupières de l'Uchiha légendaire se relevaient lentement, dévoilant fatalement l'excitation qui s'amplifiait à travers elles. Gokū fronça les sourcils, craignant de voir le terrible œil qu'elles pouvaient contenir. Bien qu'inexpérimenté à la combattre, il restait parfaitement au fait de la dangerosité d'une telle pupille.

Les iris de Madara brillèrent alors dans la pièce. Mais tous les témoins de la scène ne purent s'empêcher d'afficher la surprise face à ce qui se dévoila soudain...

C'était le Sharingan. Il s'agissait de la pupille des Uchiha sous sa forme la plus classique.

Il n'y avait aucun doute à avoir quant à la puissance des célèbres Dōjutsu du clan redouté. Mais, en comparaison du réel potentiel de l'ennemi historique du Shodaime Hokage, le pouvoir du simple Sharingan semblait bien modeste.

Madara pouvait-il avoir perdu de sa superbe ? Cela s'avérait improbable, en dépit de ses pouvoirs mis en sommeil lors de sa renaissance, fruit de la malédiction de Pain sur le Saiya-jin ayant auparavant défié son monde. Mais pour Jiraiya, dont les sens étaient affinés à l'extrême, il n'y avait aucun doute quant à la puissance retrouvée de l'aïeul des Uchiha.

Que pouvait donc signifier ce simple Sharingan ? Madara pouvait-il volontairement se retenir face à Son Gokū ? Cela n'avait aucun sens. Il venait clairement de le comparer à son légendaire rival. Il ne s'agissait assurément pas d'une flatterie anodine.

L'utilisation du simple Sharingan n'était donc ni une faiblesse, ni un affront d'excès d'arrogance. Un bien sombre pressentiment habitait Jiraiya...

Mais toutes pensées furent aussitôt balayées au rythme des cheveux de Gokū qui se trouvaient soudainement soulevés par un nouveau souffle de puissance autrement plus intense tandis que ses bras se déplaçaient vers son flanc droit.

Cela commençait.



Lorsque les mains de Son Gokū se placèrent en arrière, tous les criminels ressentirent clairement la puissance énergétique condensée qui s'en dégageait.

Jiraiya, quant à lui, perçut enfin un changement dans la posture de Madara. Celui-ci, à présent plus sérieux, semblait concentré. Il préparait une contre-attaque... Mais ses yeux n'avaient pas changé...

Le visage de Madara s'étirait, défiguré par cette folie qui lui rappelait tant son ancienne vie. Abaissé sur ses appuis, l'Uchiha d'un autre âge affichait une posture anormalement identique à celle du guerrier d'un autre monde.



L'énergie pure de Son Gokū se concentrait à un stade suffisant pour se transformer en un éclat brillant, lequel étincelait à travers toute la pièce. Pour Sasuke, il n'y avait aucun doute : une telle technicité dans l'usage du Chakra lui rappelait étrangement l'orbe tourbillonnant de son rival à ses pieds...

Pourtant, si l'intense lumière contenue dans la paume de Gokū semblait illuminer le palais, elle n'était pas la seule. Une autre lueur, similaire, se créait entre les mains de Madara Uchiha.

Jiraiya serra les dents, réalisant fatalement ce qui se jouait à travers cette opposition. Il comprenait maintenant parfaitement la raison de Madara d'utiliser son Sharingan.

Et Gokū l'avait sans doute devinée aussi, instinctivement.



Les membres de l'Akatsuki se cachèrent le visage de leurs avant-bras, balayés par le double souffle continu de puissance qui émanait des deux combattants de la pièce. Les murs craquaient, agonisant sous l'intense hurlement énergétique de cette confrontation sur-humaine.

Cette fois, plus personne ne doutait ni de l'incroyable technique de Son Gokū, ni de sa surnaturelle copie par Madara Uchiha.

Jiraiya aurait pu tenter d'interrompre Son Gokū. Mais il comprenait bien ce que le guerrier avait sans doute déjà deviné, inconsciemment. Madara allait, le temps de cette action, devoir combattre le Saiya-jin en utilisant l'arme de ce dernier. Ainsi, si dévoiler son plus bel atout avait un terrible prix, c'était également la plus forte chance de protéger Naruto dans cette situation désespérée.



Cette fois, le double éclat gagnant fortement en intensité ne laissa plus aucun doute à personne. Gokū lui-même percevait malgré lui la vraie dangerosité de cet œil qu'il n'avait jamais combattu, tandis que s'imposait l'inéluctable vérité derrière son utilisation par le Shinobi resurgi du passé. Car tel était l'un des pouvoirs les plus redoutés du Sharingan.

Et tandis que Gokū entamait son dernier cri du cœur par un « HA ! » que tout le monde attendait et craignait plus que tout – l'aboutissement ultime de sa plus belle signature –, il devint évident, aux yeux de tous, que son adversaire partageait précisément la même intention...

En dépit de tout ce que cela pouvait générer, l'unique espoir de sauver Naruto restait de laisser Son Gokū exprimer sa pleine puissance – même si cela impliquait une nouvelle réalité terrifiante du plus grand génie des Shinobi : Madara Uchiha avait copié le Kamehame... !



Et c'est dans une simultanéité parfaite que s'élancèrent l'un contre l'autre les rayons extraordinaires, fruits d'une technicité qui n'avait rien à envier aux meilleurs Ninjutsu de ce monde... dont il s'ajoutait en cet instant historique dans le répertoire.

Tandis que le jet d'énergie pure se libérait des mains de Madara, les motifs de son œil de se transformèrent pour finalement dévoiler la vraie nature de son Mangekyō Sharingan. Laissant s’évacuer le sombre pouvoir des Uchiha, c'est un rayon de ténèbres qui frappa l'éclat brillant de Gokū.

Sous cette magnifique opposition au sommet du monde semblait trembler la terre elle-même. L'intensité déchaînée de cette confrontation ultime laissait hurler son pouvoir dans un vacarme si assourdissant que personne n'entendit le son sourd d'une chute.

La sphère tombée du trône de Madara, reflétant l'insupportable opposition contrastée de lumière et de ténèbres qui baignait toute la zone, fut néanmoins suivie des yeux de tous les spectateurs tandis qu'elle roulait à travers la pièce, passant sous le double rayon en parfaite symbiose des deux combattants. Poursuivant sa route, la boule de cristal aux quatre étoiles vint se positionner contre le corps inconscient de Naruto...

Le t-shirt de ce dernier se suréleva sous le souffle indirect de l'opposition décisive qui se jouait à ses côtés, dévoilant la marque du sceau apposé sur son ventre...



Dans cette dimension de ténèbres qui habitaient le jeune Uzumaki se dessinaient, à travers les barreaux d'une cage obscure, les effrayants iris rougeoyants du titanesque démon ancestral, témoin indirect de ce qui se déchaînait au-dehors.

* Comment... pensa l'impitoyable créature, ancestral ennemi de l'humanité. Comment en est-on arrivé là... ? *

Pour en avoir la réponse, il fallait revenir quelques temps en arrière...



La pupille du démon Renard à neuf queues avait traversé les âges. La haine primitive de l'entité mythique fascinait toutes les civilisations autant qu'elles les terrifiait. Créature la plus puissante de son monde, la Bête ne savait se réjouir d'aucun affront.

Pourtant, en ces temps de troubles, l'insurpassable Kyūbi avait été forcé de reconnaître la valeur de trois individus.

Il y avait tout d'abord eu Raditz, l'envahisseur Saiya-jin, dont la puissance et la fourberie avaient su le hisser à la hauteur du Renard. Détruisant le monde Shinobi autant qu'il s'y adaptait, l'impitoyable guerrier avait finalement goûté à sa défaite, non sous les griffes du furieux démon, mais par le cœur de son hôte détesté, Naruto Uzumaki.

Mais le guerrier vaincu laissait derrière lui s'échapper une menace renaissante. Les Shinobi du monde entier ne pouvaient fêter pleinement leur victoire contre l'envahisseur ayant mis à terre toutes leurs nations. Ce danger, tenu en respect par le légendaire Yondaime Hokage, ne venait d'aucune autre planète, mais d'un autre temps. Madara Uchiha était de retour. Et cela ravivait en Kyūbi une haine primitive encore plus fondée que pour n'importe quelle autre créature. Plus que tous les autres humains dont il se détachait autant par la puissance que par son cœur noirci, le légendaire co-fondateur du système Shinobi avait autrefois humilié le démon. Et à travers ses actes, il avait initié l'insupportable affront de l'utilisation du pouvoir des Bijū.

Il y avait enfin un troisième individu qui avait marqué l'esprit du Renard. Et celui-ci venait justement de rejoindre le monde des Shinobi... D'ailleurs, il portait le même nom que l'un des frères aux quatre queues du démon : Son Gokū.

Tandis que les pensées de Kyūbi se focalisaient sur cette dernière rencontre d'exception, ses bulles bouillonnant de rage sauvage semblèrent retrouver davantage d’apaisement.

Quant aux ténèbres qui obscurcissaient les barreaux de la cage, ils s'illuminèrent... un peu trop étrangement...

Ouvrant grand ses pupilles étirées de surprise, le plus puissant des Neuf ne pouvait plus ignorer la manifestation impériale qui s'imposait face à lui, reflétant à travers ses iris rougeoyants une lueur verdoyante irréelle.

D'immenses ailes baignées de lumière s'étiraient majestueusement face aux neuf queues du démon tandis que se dessinait à travers leur éclat les écailles du corps de cette créature apparue de nulle part.

Restant un bref instant bouche-bée, le naturel du Renard le rattrapa au galop tandis que par réflexe il laissait dévoiler ses crocs. Pourtant, cette fois, son air menaçant ne pouvait totalement chasser une certaine dose de stupeur.

Car le démon connaissait cette race.

* Un... dragon ? *

Il n'y avait aucun doute possible. Cette créature reptilienne respirait une magie sans pareille. Et Kyūbi s'était d'ailleurs, à travers les siècles, découvert une forme d'amitié avec un certain dragon de feu appartenant à un autre monde...

* Mais... Ce n'est pas Ignir... *

Là encore, il n'y avait aucun doute. Le défunt dragon qu'il connaissait si bien ne ressemblait vraiment pas à cet immense serpent ailé.

Les pupilles du démon pétillèrent de haine à la pensée du seul autre individu de cette espèce qu’il eût connu. Mais les écailles brillant d’un éclat vert ne correspondaient assurément pas aux sombres ailes du désespoir de l’infâme dragon concerné.

Celui face à lui semblait même appartenir à une autre race. Sans doute cela venait-il de la signature unique de son Chakra qui, à la manière de l’énergie de Kyūbi par rapport à celle d’un simple renard, résonnait d’une vibration différente...

– Qui es-tu ? interrogea finalement le démon, partiellement tenu en respect par cette apparition mystique.

Alors, la gueule du Renard s'étira d'une stupeur innommable. Par-delà même cette apparition totalement surnaturelle venait de s'imposer en lui un reflet étincelant et familier dans les yeux de la créature : des cercles concentriques.

* Impossible... ! C'est... *

– Shenron... répondit le dragon aux Rinnegan.

Oh putain

Wouah, on a un gros, gros time skip là, Madara vs Goku, Madara qui copie le Kaméhaméha, Goku qui est clairement beaucoup plus fort que Radditz à son apogée...

C'est un super chapitre, je peux pas faire de théories ça fait trop longtemps que j'ai pas lu les chapitres précédents mais assurément un bon début

Quel plaisir kurama de te relire enfin , je pensais justement à toi dernièrement.

En tout cas tu nous reviens avec une suite follement badass.
Et puis ce cotée intro directement quelque temps plus tard pour avoir la fin avec .... revenons en arrière pour comprendre j’aime beaucoups .
En fait avec cette introduction tu promets une suite épique et un début de putin je veux savoir .


On ne m’ôtera pas que l’on peux sans soucis greffer un sharingan sur un saiyen mdr .


Par contre petite liberté de modification sur le sheron? Ou papy divin a manipuler ce dernier pour en arrivée au beau bordel que l’on a actuellement. ? Et visiblement si on parle de kurama légèrement apaisé, j’en déduis qu’il a récupérer sont plein potentiel avec son autre moitié .

Bon retour parmi la section,

Bien content de voir la suite de Saya Jin vs Shinobis.

Le premier chapitre de cette fic "Ki &Chakra" nous plonge directement dans le bain. Tellement de questions !
Goku qui s'est abbicoché avec Naruto et Jiraya,
Madara, au somment de sa forme. Comme je le pensais Goku est arrivé moins fort que Radditz sur le monde Shinobi.
Shenron? qu'est ce qu'il vient faire là?

J'avais espéré, contre tout espoir, un retour d'outre tombe de Radditz. Mais vu qu'on ne parle plus de lui, il semble bel et bien décedé.

Bref, vivement la suite

goget a écrit:Oh putain

Wouah, on a un gros, gros time skip là, Madara vs Goku, Madara qui copie le Kaméhaméha, Goku qui est clairement beaucoup plus fort que Radditz à son apogée...

C'est un super chapitre, je peux pas faire de théories ça fait trop longtemps que j'ai pas lu les chapitres précédents mais assurément un bon début

Merci beaucoup pour ce retour goget !
Difficile effectivement de faire des théories, même en ayant lu récemment SvS le chapitre apporte un lot d'infos nouvelles assez violent.
Mais elles trouveront leurs explications rapidement...

biskus a écrit:Quel plaisir kurama de te relire enfin , je pensais justement à toi dernièrement.

Merci beaucoup biskus ; je suis ravi de te relire également en commentaire !

En tout cas tu nous reviens avec une suite follement badass.
Et puis ce cotée intro directement quelque temps plus tard pour avoir la fin avec .... revenons en arrière pour comprendre j’aime beaucoups .
En fait avec cette introduction tu promets une suite épique et un début de putin je veux savoir .

Et quand on sait quels autres événements sont prévus dans un avenir proche de la fin de SvS, le bordel n'en sera que plus jouissif !

On ne m’ôtera pas que l’on peux sans soucis greffer un sharingan sur un saiyen mdr .

Techniquement... c'est indéniable !

Par contre petite liberté de modification sur le sheron? Ou papy divin a manipuler ce dernier pour en arrivée au beau bordel que l’on a actuellement. ?

Promis, je ne me permettrais aucune liberté de modification qui ne soit pas expliquée ! Bien sûr, le postulat de départ du crossover permettant de croiser les univers de Naruto et DB (et d'autres...) est la seule liberté que je m'octroie, par contre toute autre différence doit trouver son explication. Donc Shenron, qui n'a effectivement pas le Rinnegan dans l'histoire originale, a bien une raison de l'avoir ici. Et cette raison trouvera d'ailleurs une explication très prochainement.

Et visiblement si on parle de kurama légèrement apaisé, j’en déduis qu’il a récupérer sont plein potentiel avec son autre moitié .

Kurama a effectivement récupéré son plein potentiel avec son autre moitié. En fait, c'est issu du combat contre Raditz et du "cadeau" de Minato à son fils. Par contre, l’apaisement du démon s'explique surtout par l'apparition divine d'un dragon sacré porteur des Rinnegan. Ne t'attends donc pas à un Kurama bien docile : il n'a aucune empathie pour les humains, il les déteste.

xela26 a écrit:Bon retour parmi la section,

Merci à toi, et ravi de t'y voir toujours actif !

Bien content de voir la suite de Saya Jin vs Shinobis.

Le premier chapitre de cette fic "Ki &Chakra" nous plonge directement dans le bain. Tellement de questions !

Yes, c'est normal !

Goku qui s'est abbicoché avec Naruto et Jiraya,

De quoi s'interroger effectivement sur ce lien qui s'est créé...

Madara, au somment de sa forme. Comme je le pensais Goku est arrivé moins fort que Radditz sur le monde Shinobi.

Si seulement un Scouter pouvait apparaître...

Shenron? qu'est ce qu'il vient faire là?

Quelques réponses dès le prochain chapitre !

J'avais espéré, contre tout espoir, un retour d'outre tombe de Radditz. Mais vu qu'on ne parle plus de lui, il semble bel et bien décedé.

Qui sait si nous le reverrons, dans ce monde ou dans l'autre... ?

Bref, vivement la suite

Merci pour ton encouragement ! Tu m'avais aidé à lancer ma première fic, te revoilà pour ma deuxième, j'apprécie vraiment...
Et il me tarde de me mettre à jour dans ta fic.

J'ai eu une frayeur après quelques mois, je me suis demandé si t'avais vraiment l'intention de continuer T-T

Mais plus je lisais la scène finale de Radditz dans SVS plus je me disais "non obligé ça appelle une suite". Cette fin tenait bien debout sur deux jambes, mais elle laissait clairement entendre une volonté d'en raconter plus

Ce n'était donc qu'une question de temps

Ravi que tu reviennes honorer la section de ton inspiration !

Je me demande si je vais pas ouvrir un petit fichier bloc-note dans lequel je vais noter les événements et détails "notables" des chapitres au fur et à mesure, afin de ne pas me perdre dans mes futures théories

Je ne sais pas où on se situe exactement, temporellement, mais Goku aura bien besoin de l'appui de Jiraiya s'il n'a pas eu le temps de s'adapter aux affrontements shinobi contrairement à Radditz (le passage chez Minato avec Ichigo compte-t-il comme une expérience des combats Shinobi ? D'ailleurs je crois me souvenir maintenant que Goku avait à un moment donné utilisé du chakra ou une technique mêlant un peu d'art Shinobi) mais là où c'est intéressant, c'est qu'autant Madara a son genie et sa formidable faculté d'adaptation, autant on est exactement dans le même cas avec Goku (ça m'étonnerait mm pas de le voir copier un sharingan xD si réellement à l'origine de la vie il n'y a que les trois éléments primordiaux (c'était bien 3 non ?) détaillés par le vieux Rikudo dans un chapitre (j'ai plus le numéro du chapitre en tête) alors théoriquement, tout peu se copier) donc cet affrontement promet de belles étincelles !
Je pense qu'il sera interrompu, même si je ne sais pas par qui ou quoi

Je me demande aussi si Kaguya fait partie de ton Lore, si elle va intervenir et comment

En tout cas Kaguya est à l'origine de beaucoup de déception s'agissant de la fin du manga, mais toi je te fais confiance quoi qu'il en soit

Moi quand je lis Shenron je pense direct à Orochimaru, tu as codé cet automatisme dans mon cerveau

Et du coup quand je lis Shenron et Rinnegan, mon cerveau bug

Mais c'est très intriguant !

Un excellent chapitre comme d'habitude, tu nous reviens au top de ta forme, avec une accroche bien sentie

Madara n'est pas intéressé par les yeux de Sasuke ?

Vivement la suite !

omurah a écrit:J'ai eu une frayeur après quelques mois, je me suis demandé si t'avais vraiment l'intention de continuer T-T

Mais plus je lisais la scène finale de Radditz dans SVS plus je me disais "non obligé ça appelle une suite". Cette fin tenait bien debout sur deux jambes, mais elle laissait clairement entendre une volonté d'en raconter plus

Ce n'était donc qu'une question de temps

Ravi que tu reviennes honorer la section de ton inspiration !

Tout l'honneur est pour moi ; ce sont des commentaires comme celui-ci qui me donnent l'inspiration et l'envie de raconter cette suite.

Je me demande si je vais pas ouvrir un petit fichier bloc-note dans lequel je vais noter les événements et détails "notables" des chapitres au fur et à mesure, afin de ne pas me perdre dans mes futures théories

Je ne sais pas où on se situe exactement, temporellement, mais Goku aura bien besoin de l'appui de Jiraiya s'il n'a pas eu le temps de s'adapter aux affrontements shinobi contrairement à Radditz (le passage chez Minato avec Ichigo compte-t-il comme une expérience des combats Shinobi ? D'ailleurs je crois me souvenir maintenant que Goku avait à un moment donné utilisé du chakra ou une technique mêlant un peu d'art Shinobi) mais là où c'est intéressant, c'est qu'autant Madara a son genie et sa formidable faculté d'adaptation, autant on est exactement dans le même cas avec Goku (ça m'étonnerait mm pas de le voir copier un sharingan xD si réellement à l'origine de la vie il n'y a que les trois éléments primordiaux (c'était bien 3 non ?) détaillés par le vieux Rikudo dans un chapitre (j'ai plus le numéro du chapitre en tête) alors théoriquement, tout peu se copier) donc cet affrontement promet de belles étincelles !

Effectivement, en terme de génie de combat, Madara et Gokû sont tous les deux à part... et assez comparables !
De là voir Gokû copier le Sharingan, ça serait... surprenant ! Pas exclu, vu qu'on parle de Gokû. Mais le Sharingan représente précisément une de ces 3 énergies que tu mentionnes, sous sa forme la plus pure. Il s'agit du Yin, ou énergie spirituelle, hérité par les Uchiha à travers les générations. Ce Yin libéré par une émotion intense à travers le cerveau des Uchiha, traversant le nerf optique, révélant le Sharingan, s'associant au Ninjutsu (flammes... noires, etc.), générant du Genjutsu, des techniques d'espace-temps, ou même se manifestant directement sous forme énergétique (Susano'o)... Mais attends, Susano'Ôzaru ?!
(merde, je théorise sur ma propre fic )

Je pense qu'il sera interrompu, même si je ne sais pas par qui ou quoi

Commencerais-tu à trop me connaître ?
Si tu dis vrai, va falloir que je redouble d'efforts pour me renouveler.

Je me demande aussi si Kaguya fait partie de ton Lore, si elle va intervenir et comment

En tout cas Kaguya est à l'origine de beaucoup de déception s'agissant de la fin du manga, mais toi je te fais confiance quoi qu'il en soit

J'admets faire partie des déçus de l'arc Kaguya. Et pourtant, en soi, le personnage ne me dérangeait pas. C'est plutôt le fait qu'elle apparaisse un peu comme un cheveu sur la soupe.
J'aurais beaucoup plus apprécié cet arc si le personnage de Kaguya avait été sous-entendu depuis longtemps, de façon subtile, en parallèle de l'intrigue politique, pour que son apparition sonne comme une conclusion logique.

Par contre, pour te répondre, voici une citation de Zetsu noir... qui a réussi à rendre Raditz mal à l'aise.

Shinobi vs Saiya-jin a écrit:– Qui es-tu, à la fin ? insista Raditz.
– L'enfant... du cauchemar...

Ou alors, je te renvoie au chapitre 1 de cette fic pour d'autres éléments de réponse... Oups, il n'est pas encore sorti ?

Moi quand je lis Shenron je pense direct à Orochimaru, tu as codé cet automatisme dans mon cerveau

C'est un honneur.
Cela dit, en parlant d'Orochimaru... T'as raison d'y penser.

Et du coup quand je lis Shenron et Rinnegan, mon cerveau bug

Mais c'est très intriguant !

Espérons que la suite te plaira ! On change un peu d'atmosphère à présent...

Un excellent chapitre comme d'habitude, tu nous reviens au top de ta forme, avec une accroche bien sentie

Merci !

Madara n'est pas intéressé par les yeux de Sasuke ?

Sachant qu'il possède déjà l'éternel Mangekyô Sharingan (grâce à son frère), les yeux de Sasuke ne lui apporteraient probablement rien ; vu ce qu'il vise maintenant, le corps de Naruto lui serait peut-être même plus profitable !

Vivement la suite !

Ravi de te revoir par ici !

Prochain chapitre, on retrouve un Saiya-jin (presque) oublié...

L’aura émanant de la majestueuse entité face au démon Renard à neuf queues ne dégageait assurément aucune malice. Néanmoins, celui-ci sentait – ou savait – que le reptile mystique ne visait pas l’usage d’une conversation habituelle.

– Que me veux-tu, Dragon ? interrogea-t-il dans un murmure grondant qui résonna à travers tout l'espace.
– Ton nom est Kurama... déclara alors Shenron d'une voix grave, posée.

La face du Kyūbi se contracta de stupeur. Il semblait que personne ne l'avait plus nommé ainsi depuis la nuit des temps. Peut-être cet âge précédait-il même sa haine. Le silence du Renard permit ainsi au dragon de poursuivre ses paroles d'une puissance inégalée.

– Tu es l’être le plus proche de Ōtsutsuki Hagoromo, le Rikudō Sennin.

Ces seuls mots suffirent à totalement transformer l’expression de malice dessinée depuis des siècles sur le terrifiant visage du démon. En cet instant unique, le Chakra du Renard sembla changer sa danse.

Déglutissant avec peine – chose parfaitement inimaginable pour quiconque aurait eu le malheureux miracle de croiser les crocs de la créature la plus puissante de son monde et d'y survivre – Kyūbi laissa sa fourrure hérissée dégager ses intenses vibrations énergétiques à travers des tremblements incontrôlés mais nécessaires. L’émotion était trop forte, même pour lui.

Le temps, à l’écoulement incertain, acheva toutefois fatalement son œuvre tandis que Kurama relevait la tête pour fixer le monstre habité des yeux qu'il connaissait tant.

– Le vieil homme... Tu le connais ?

Devant le silence lourd de sens de la divine entité, les neuf queues agitées du démon Renard semblèrent se dresser d’un même mouvement.

– C’est... lui qui t’envoie... ?! conclut le Kyūbi.
– En effet, répondit alors le dragon sacré, dont la voix venait de se transformer en celle, familière, d’un vieil homme à la sagesse légendaire.

Et soudain, comme pour ôter tout doute dans cette scène irréelle, ce qui était apparu comme un reflet illusoire aux yeux du démon brilla de plus belle : les pupilles du dragon sacré se parsemèrent d'une aura encore plus mystique. Dévoilant des iris aux cercles concentriques enveloppant l'intégralité de son regard, l'insondable entité brilla d'une clarté renouvelée, signature du divin Rikudō Sennin.

Et le titan démon, comme ôté de sa force, s'écroula, tombant à genoux face au dragon possesseur des Rinnegan reflétant l'âme de l'être le plus vénérable qui fût. Parcouru de tremblements, le Renard jugea bon de rester assis face au seul individu ayant toujours eu son plus profond respect : son père.

En cet instant coupé de tout, même l'insurpassable démon invulnérable, divinisé et craint depuis des décennies par les civilisations qui se succédaient, dévoilait toute sa faiblesse face à celui dont l'aura éternelle s'imposait à travers le dragon sacré.

– V... Vieil homme... balbutia-t-il d'un timbre étrangement plus aigu, plus tremblant, peinant même à dissimuler des émotions qu'aucun homme ne lui connaissait.
– Je suis désolé, Kurama, fit alors le dragon, dont la voix ne laissait plus aucun doute aux oreilles du Renard, en dépit des siècles écoulés.

Tandis qu'il parlait, le dragon rapetissait, se transformait, prenait peu à peu l'image de celui qui s'exprimait à travers lui. Par-delà les Rinnegan, les cornes du reptile se transformaient à présent en deux excroissances surplombant la silhouette humanoïde de l'homme à l'origine de tout.

À présent insignifiant face à l'immense fauve, ce seul individu prenait pourtant tout l'espace. C'était comme si son énergie enveloppait tout, jusque dans les ténèbres de l'entité du chaos.

Le Rikudō Sennin poussa un soupir, observant d'un regard visiblement attristé la pupille du démon que tous craignaient.

– Il semblerait que la haine t’ait transformé...

Le regard du démon s'assombrit, ses yeux s'abaissant un instant contre les barreaux de sa cage.

– Les humains... ne sont plus dignes de vous.
– Tu as tort, répondit aussitôt le Rikudō Sennin.

Il s'approcha de l'immense cage contenant le monstre, marchant calmement en direction de l'obscurité qu'il illuminait par sa seule présence.

– Après tout, reprit-il, je dois ma venue ici... à des humains.
– ... ?
– Krillin, Tenshinhan, énuméra alors l'être le plus vénérable qui fût, Yajiro...
– FERMEZ-LA ! rugit soudain le Kyūbi, tous ses poils hérissés, retrouvant étrangement ce reflet démoniaque que tous lui connaissaient.

Et le Rikudō Sennin obéit. Il se tut et abaissa sombrement la tête sous les crocs libérés de la Bête enragée. Cette image aurait hanté les âmes des plus redoutables armées du monde Shinobi.

Ce qui déchirait la face du Sage des Six Chemins n'était cependant pas la peur, mais la peine.

Cette attitude de soumission sembla accroître les sentiments déchaînés du fauve qui le surplombait.

– RELEVEZ LA TÊTE ! ordonna le démon. NE VOUS ABAISSEZ PLUS JAMAIS AINSI !

Le Rikudō Sennin s'exécuta. Mais lorsque les yeux aux cercles concentriques croisèrent les pupilles étirées du démon, ce dernier sembla brutalement réaliser son comportement. Honteux, ce fut au tour de Kyūbi d'abaisser la tête, ses crocs se dévoilant davantage par dégoût de lui-même que par sa rage habituelle.

– M'abaisser ? répéta alors Hagoromo. Kurama, il semblerait... que tu ne sois pas en mesure de reconnaître en chaque humain la valeur qu'il mérite.

Il poussa un profond soupir et tourna alors son regard dans un recoin jusqu'alors obscur de l'immense hall de ténèbres illuminés. Une silhouette étendue s'y dessinait : celle d'un jeune garçon aux cheveux blonds ébouriffés.

– Mais je suppose... qu'il est encore trop tôt pour cela ? reprit alors Hagoromo, observant d'un air pensif le jeune Naruto étendu, inconscient.

Tout en s'asseyant calmement à même l'air au sein duquel il lévitait nonchalamment, le Rikudō Sennin ne put s'empêcher d'afficher un étrange sourire.

– Il me rappelle Ashura, avoua-t-il, reportant son regard en direction du fauve. Vous étiez si proches, lui et toi.

Kyūbi grimaça mais ne répondit pas. Le Rikudō Sennin continuait de focaliser son attention sur la silhouette lointaine étendue dans cet espace coupé de tout. Une étrange lueur semblait animer le corps sans vie du Jinchūriki.

Une autre forme se tenait là, au dessus de lui. C'était une femme, abaissée devant le jeune garçon. Elle semblait trop concentrée pour accorder quelque importance que ce fût à la scène irréelle qui se manifestait à travers l'aïeul de tous les Shinobi, comme si elle s'en trouvait spirituellement coupée.

– L'amour d'une mère... murmura Hagoromo, pensif.

Un profond silence s'imposa à travers cette seule scène.

– Que... Que faîtes-vous ici ? reprit alors Kyūbi. Comment... ?

Visiblement perdu dans ses pensées, le Rikudō Sennin s'accorda quelques secondes supplémentaires avant de reporter son attention sur le Bijû.

– Oserais-je poursuivre la discussion qui m'a presque fait finir sous tes crocs ? reprit le Rikudō Sennin, dont le regard brilla d'un éclat étincelant de complicité.

L'expression de Kyūbi se renfrogna de honte. Sa face étirée balbutia quelques paroles indistinctes de déni et d'exagération. Cela généra chez son interlocuteur un profond fou-rire amusé. Il ne s'y dégageait aucune malice. En cet instant, le vieil homme riait aux éclats avec la pureté d'un enfant. Kyūbi resta sans voix, son visage s'adoucissant devant l'hilarité presque incontrôlée de son père symbolique. L'esquisse d'une étrange grimace sembla même s'inviter imperceptiblement sur la face du titan. Mais le monstre se tendit davantage, comme pour compenser. Et le rire du Rikudō Sennin finit de résonner dans le cœur de ce monde épuré.

– À propos des humains que j'ai cités plus tôt, reprit-il alors, j'ajouterais simplement qu'ils sont... les alliés de Son Gokū.

Cette fois, une réaction de surprise s'invita dans la pupille du Renard, générant un nouveau – mais plus subtil – sourire taquin du vieil homme face à lui.

– Ah, celui-là ne t'a pas laissé indifférent, n'est-ce pas ?
– Comment... ? balbutia le monstre.
– J'admets qu'il ne s'agit pas... vraiment d'un humain, reprit alors Hagoromo. Mais tu l'as déjà senti, n'est-ce pas ?

Kurama resta silencieux, stupéfait. Le regard d'Hagoromo se tourna alors une nouvelle fois en direction des Uzumaki.

– Après tout, il existe un lien...

Et soudain, il se mit à briller, clairement.

– Oh... J'oubliais : mon temps est compté...
– Votre temps... est compté ?
– Tu fais bien de me reprendre, poursuivit le légendaire ermite. Ici, le temps est une notion bien abstraite. Nous parlerons plutôt d’information. Comme tu le sais, je ne suis plus de ce monde. Cela limite fortement mon interaction avec votre plan d’existence... Grâce à notre ami Shenron, j’ai pu faire un vœu... Oh... pour être exact, il s’agit de mon deuxième vœu. J’admets m’être autorisé une petite dérogation divine en accordant à ce dragon tout son potentiel. Sans cela, j’aurais été limité à mon premier vœu.
– Votre premier vœu ?
– Je vous ai envoyé un petit cadeau... Mais je crois que... une partie de toi le sait déjà ?
– Ma moitié Yin... Le Shinigami... Le Yondaime Hokage... C’était vous ?
– Entre autres, ajouta le vieil homme, dont la voix sembla étrangement gagner en malice assumée à la manière de celle d’un enfant fier de sa bêtise.

Il se reprit d’un bref raclement de gorge.

– Mon deuxième vœu était donc de communiquer avec toi, car cela m’est le plus simple. Après tout, de tous les êtres vivant de cet Univers, tu es, incontestablement... celui dont je suis le plus lié.

Un étrange éclat parcourut la pupille effrayante de Kyūbi, comme un reflet humide qui n’aurait jamais trouvé sa place en d’autres circonstances.

– Kurama... reprit le Rikudō Sennin, dont la voix se fit soudainement plus grave. Je sais que tu as d’autres préoccupations actuellement. Mais... Tiens-toi prêt.
– ... ?
– L’Univers... s’apprête à vivre un bouleversement important. La révolution du Chakra... est en marche.
– La révolution du Chakra ? répéta la créature qui en était née. Qu'attendez-vous de moi ?
– Quand le moment viendra... répliqua le Rikudō Sennin... J'aimerais que tu deviennes... le pilier qui supporte les peuples séparés par les étoiles.

Kurama fronça les sourcils tandis que se dissipait dans une lumière éclatante le majestueux dragon sacré porteur du message divin.

– Prenez soin de vous, vieil homme...

Sur cette dernière pensée bienveillante, le regard du Renard retrouva sa légendaire noirceur tandis que ses paupières le replongeaient dans son digne sommeil.



– Veuillez excuser cette interruption, reprit alors la voix du sage Hagoromo.

Face à la légendaire pupille du Rikudō Sennin se trouvait debout, figé dans une expression de pure malice, un homme que rien jusqu'alors n'avait su défaire dans ses plans, pas même la mort. Face au mythique Sage des Six Chemins se tenait un être que tout aurait fait craindre.

Assimilation réciproque des deux entités les plus malfaisantes de leurs mondes respectifs, Orochimaru, le traître de Konoha, et Zeref, l'ennemi de Fairy Tail, s'étaient liés en un corps abject dévoilant une dangerosité suffisante pour avoir mis à terre le monde baigné par la dernière lumière de Shenron.



– Mon petit prince...

La voix semblait résonner dans le vide intersidéral, telle une onde divine outrepassant les limites de la matière pour s'imposer sur l'Univers.

Seul vestige au milieu de cette immensité indescriptible, un petit vaisseau évoluait, renfermant une terrible puissance qu'il était inutile de présenter : un Saiya-jin.
Et de cette race si redoutée, l'occupant du vaisseau en était sans l'once d'un doute le plus dangereux ambassadeur.

Le temps semblait figé dans ces dimensions astronomiques. Pourtant, l'esprit du guerrier était plus éveillé que jamais. Une voix l'avait sorti de son sommeil ; venait-elle de son rêve ? C'était le plus évident. Il se trouvait à des années-lumière de toute planète, la seule atmosphère pouvant porter une voix restant confinée dans le petit espace de son vaisseau.

Sorti de sa stase, le Saiya-jin rassembla néanmoins ses esprits. Analysant son tableau de bord, il remarquait que son arrivée sur le monde qu'il visait ne tarderait plus. Le système solaire se rapprochait, la lumière de l'étoile associée se détachant peu à peu de tous les autres innombrables points parsemant l'espace...

– C'est donc toi... qui parcourt ce territoire... reprit soudain la voix fantomatique, ramenant à l'étrange réalité le guerrier à peine éveillé.

Une telle intervention, dans une telle configuration, loin de toute vie possible, aurait terrorisé n'importe qui d'autre. Mais le prince des Saiya-jin, isolé au milieu de l'espace, voyait au contraire dans cette situation parfaitement inconnue une forme d'intérêt potentiellement divertissant.

Peu importait la menace, le phénomène ou la situation. Peu importait la chance. Ces notions n'avaient aucune importance quand ils se trouvaient confrontés à ce qui les dépassait. Le prince des Saiya-jin dominait toute opposition, quelle que soit sa nature.

Car personne – fût-il détenteur d'une quelconque capacité absurde – ne pouvait s'en prendre au prince des Saiya-jin.

– C'est parfait, conclut celui-ci, un sourire meurtrier se dessinant sur sa face.

Rien n'aurait finalement pu faire davantage plaisir au maître de tous les Saiya-jin que d'être la cible d'une quelconque attaque inédite. Et si, au même titre que cette voix, sa démonstration de force pouvait ainsi résonner à travers l'Univers, cela serait encore mieux. Après tout, il avait aussi l'honneur de son peuple à rétablir.

– Vas-tu donc te montrer ? interrogea finalement le guerrier suprême. Ou préfères-tu que je te tue à l'aveugle ?

Il serra les dents, tapotant son Scouter avec agacement.

– Bon sang... grommela-t-il, voulant visiblement s'épargner la peine de chercher dans le vide sidéral la présence de cet individu provocateur.
– Une technologie aussi primitive... reprit alors la voix, plus mystérieuse que jamais. Penses-tu sincèrement... qu'elle puisse sonder... un dieu... ?

Comme en réaction contradictoire avec les propos de cet étrange individu, la valeur se stabilisa subitement. Mais rien ne concordait.

Il était parfaitement absurde qu'un être affichant seulement cinq unités de puissance ne pût se trouver à des années-lumière de toute chose en défiant le prince des Saiya-jin en personne.

Il était tout aussi abscons d'imaginer quelqu'un juste dans le dos de Vegeta, comme le prétendait son Scouter, puisque le pod dans lequel il se trouvait ne laissait aucun siège derrière son dossier, ni même la moindre place. Pourtant, le guerrier ressentait bien cette étrange présence dans son dos, comme si un individu se trouvait nonchalamment assis dans cet espace inexistant, juste derrière lui.

Pire : il ressentait étonnamment le regard de l'individu, plus pénétrant encore que tout ce que son omniprésence apparente ne laissait suggérer.

À travers l'énergie absurde de l'entité s'imposait dans l'esprit de Vegeta l'image réminiscente de deux iris blancs.

En fait, il réalisait que tout cela lui semblait anormalement familier. Telle était finalement la raison de sa goutte de sueur, laquelle ne pouvait évidemment pas venir de la peur. Des sentiments contradictoires, instinctifs, le sortaient de son indifférence.

Le « petit prince » avait compris.

– Je te connais... murmura Vegeta, un peu plus concerné.
– Oh... Il se souvient...

Mais il lui était en fait impossible d'oublier. Tout Saiya-jin qu'il était, et particulièrement par sa position avancée, il ne pouvait simplement pas ignorer l'existence mystique de cette race, étrangement liée à la sienne. Ressentant malgré lui ce regard insondable à la pâleur spectrale, ses lèvres remuèrent en dévoilant le nom divin de ce peuple.

– Ōtsutsuki... reprit le guerrier, dont la sueur se mêlait à un mystérieux sourire de défiance. Momoshiki... !

Libération de potentiel sur Shenron, je crois que tu es le premier sur terre à y penser Kurama !
Bon Niic avait théorisé un truc du genre dans sa fic, mais sur la forme c'est assez différent
En tout cas j'ai beaucoup aimé l'idée, bravo !

Plus globalement, j'ai beaucoup aimé l'échange entre Hagoromo et Kurama, ça se laissait dévorer avec gourmandise, il n'y avait pas de remplissage et l'ambiance ainsi que les informations passent comme une lettre à la poste !

Quand le moment viendra... répliqua le Rikudō Sennin... J'aimerais que tu deviennes... le pilier qui supporte les peuples séparés par les étoiles.

La puissance scénaristique de cette phrase !!

Très intrigante aussi la scène regroupant Hagoromo et Ororef (Zero, Orochimaru, on l'appelle un peu comme on veut, par commodité je pense que je dirai souvent juste Orochimaru) car cette scène, et c'est toute la magie de la chose, ressemblait à... une photographie, et je pense que ça a été fait à... dessin, pour laisser le champ libre à l'interprétation

A en juger par les mots d'Hagoromo, je dirais (et je me trompe probablement mais bon) que ce dernier n'a pas l'intention (ou la capacité) de s'immiscer dans les affaires d'Orochimaru qu'il a juste... utilisé, temporairement... soit il a utilisé Oro (qui aurait donc déjà "absorbé" (?) Shenron) soit il a damé le pion à ce dernier au moment de l'invocation du dragon (je ne sais plus où Oro en était dans SvS avec les DB) mais étant donné qu'Oro s'intéresse moins aux voeux qu'à Shenron, au final je ne suis pas sûr qu'il ressorte perdant des événements (vu l'upgrade d'Hagoromo)

Bref, hâte d'en savoir plus !

La fin est intrigante, je suis très curieux de voir comment tu vas la traduire dans les chapitres suivants

Et pour rester sur celui-ci, excellent chapitre comme d'habitude, et les musiques collaient parfaitement ^^

Pareil, Shenron au potentiel libéré (Ultimate Shenron ? ) je m'y attendais pas, mais je remarque que pour toi un Shenron au potentiel libéré sous Kami est plus faible qu'un Shenron créé par Dende

Curieux de voir ce qui s'est passé sur Terre, Hagoromo s'est fait aidé par Krilin & co mais on sait pas si c'est dans un sens figuré (ils l'ont aidé sans le savoir en gagnant du temps contre Zéro puis se sont fait voler leurs vœux comme des tanches) ou propre (ils savent qu'il était là et ont sciemment abandonné leurs vœux)

J'avais oublié que Kushina était aussi dans le bide de Naruto tiens, il va s'en sortir du coup

Et Vegeta ne pourra pas se battre dans l'espace, donc il va devoir supporter cette voix tout le voyage

omurah a écrit:Libération de potentiel sur Shenron, je crois que tu es le premier sur terre à y penser Kurama !
Bon Niic avait théorisé un truc du genre dans sa fic, mais sur la forme c'est assez différent
En tout cas j'ai beaucoup aimé l'idée, bravo !

Merci !

Plus globalement, j'ai beaucoup aimé l'échange entre Hagoromo et Kurama, ça se laissait dévorer avec gourmandise, il n'y avait pas de remplissage et l'ambiance ainsi que les informations passent comme une lettre à la poste !

J'espérais justement générer une ambiance particulière. La relation entre Kurama et Hagoromo n'est pas vraiment exploitée dans l'histoire originale, et je pense qu'il y a beaucoup à en faire. J'aime l'idée d'un Rikudô Sennin jouant le rôle de père spirituel pour le démon en crise d'adolescence.

Quand le moment viendra... répliqua le Rikudō Sennin... J'aimerais que tu deviennes... le pilier qui supporte les peuples séparés par les étoiles.

La puissance scénaristique de cette phrase !!

Très intrigante aussi la scène regroupant Hagoromo et Ororef (Zero, Orochimaru, on l'appelle un peu comme on veut, par commodité je pense que je dirai souvent juste Orochimaru) car cette scène, et c'est toute la magie de la chose, ressemblait à... une photographie, et je pense que ça a été fait à... dessin, pour laisser le champ libre à l'interprétation

Précisément !
D'ailleurs, de ce côté là, va y avoir du lourd...

A en juger par les mots d'Hagoromo, je dirais (et je me trompe probablement mais bon) que ce dernier n'a pas l'intention (ou la capacité) de s'immiscer dans les affaires d'Orochimaru qu'il a juste... utilisé, temporairement... soit il a utilisé Oro (qui aurait donc déjà "absorbé" (?) Shenron) soit il a damé le pion à ce dernier au moment de l'invocation du dragon (je ne sais plus où Oro en était dans SvS avec les DB) mais étant donné qu'Oro s'intéresse moins aux voeux qu'à Shenron, au final je ne suis pas sûr qu'il ressorte perdant des événements (vu l'upgrade d'Hagoromo)

Les intentions d'Oro sont d'ailleurs encore assez obscures, mais il se pourrait même que l'apparition du Rikudô Sennin soit un (im?)prévu encore plus intéressant pour lui sur certains aspects...

Bref, hâte d'en savoir plus !

La fin est intrigante, je suis très curieux de voir comment tu vas la traduire dans les chapitres suivants

Et pour rester sur celui-ci, excellent chapitre comme d'habitude, et les musiques collaient parfaitement ^^

Saiya-jin et Ôtsutsuki, la rencontre des sang-pur...
Merci pour ton com !

goget a écrit:Pareil, Shenron au potentiel libéré (Ultimate Shenron ? ) je m'y attendais pas, mais je remarque que pour toi un Shenron au potentiel libéré sous Kami est plus faible qu'un Shenron créé par Dende

Curieux de voir ce qui s'est passé sur Terre, Hagoromo s'est fait aidé par Krilin & co mais on sait pas si c'est dans un sens figuré (ils l'ont aidé sans le savoir en gagnant du temps contre Zéro puis se sont fait voler leurs vœux comme des tanches) ou propre (ils savent qu'il était là et ont sciemment abandonné leurs vœux)

On ne peut exclure une aide indirecte : Hagoromo aurait alors misé sur leur incompétence... mais si c'était le cas, mieux vaudrait que ça n'arrive pas aux oreilles de Kurama, sinon ça ne ferait que le conforter sur son avis concernant les humains. Et à ce rythme, Kurama pourrait même rejoindre la team Zamasu #Plan0mortel.

quote][J'avais oublié que Kushina était aussi dans le bide de Naruto tiens, il va s'en sortir du coup[/quote]Possible, à condition qu'il se fasse pas buter trop rapidement !
Enfin, normalement c'est bon, j'évite de tuer trop de persos dans ma fic... Si l'on exclue, évidemment, 99% du monde Shinobi et la totalité du monde de Gokû à l'exception d'une poignée de résistants.
#Plan0mortel

Et Vegeta ne pourra pas se battre dans l'espace, donc il va devoir supporter cette voix tout le voyage

Quelques nuits blanches en perspective ? Souhaitons-lui d'arriver rapidement à destination. Cela dit, je n'en dirais pas autant pour les mondes qu'il vise...
#Plan0mortel

Pour la première fois depuis bien longtemps, il humait l'air. Ses yeux, encore clos, laissaient à ses autres sens la joie de savourer la renaissance de son corps.

Étendu contre la terre fraîche, le jeune Son Gokū se tenait à présent assis dans l'herbe, le regard levé vers les cieux. En dépit du bienfait procuré par l'idée d'être vivant, il ne pouvait s'empêcher de de sentir à l'étroit dans son corps qu'il estimait bien rouillé. Peut-être s'agissait-il du douloureux prix d'une renaissance – celle-là même qui pouvait expliquer les premiers pleurs d'un nouveau-né.

Comme en réaction à cette idée, Gokū se leva et effectua, presque machinalement, quelques mobilisations articulaires, à la manière d'un début d'échauffement. Son esprit, parfaitement renforcé, devait se réhabituer à ce corps qu'il avait laissé loin derrière. Un bon entraînement serait des plus profitables.
Et c'est, par pure évidence, que Gokū se concentra sur ses sens pour tenter de localiser la tour Karin et le palais de Kami. Qui de mieux que ces individus pour l'aider dans sa tâche ?

Mais à peine eut-il entamé une telle visualisation qu'il s'immobilisa. Fermant les yeux un instant, Son Gokū laissa finalement apparaître un sourire sur son visage.

– Le Tenkaishi Budokai n'est pas le seul lieu où rencontrer de puissants combattants...

Car il l'avait senti. Un individu se tenait à proximité, dissimulé dans l'ombre, plus silencieux que chaque brin d'herbe épousant les mouvements souples du guerrier. Celui qui l'observait ne cherchait même pas à se cacher, son Ki se laissant clairement distinguer par un contrôle impeccable.

Il n'y avait aucun doute : un combattant d'un niveau extrême se tenait là.

Fronçant les sourcils, Gokū ne se mit toutefois pas en garde. Il ne ressentait rien de maléfique chez cet homme qui ne semblait pas chercher le combat. Pourtant, le savoir caché le mettait mal à l'aise.

Après un léger sautillement souple, Gokū utilisa l'élasticité retrouvée de ses muscles pour se diriger rapidement vers ce nouvel individu. En une fraction de seconde, il s'immobilisa juste devant lui.

Surpris par sa propre rapidité qu'il n'aurait pas soupçonnée étant donné son corps à peine retrouvé, Gokū fit alors face à ce jeune homme aux longs cheveux bruns qui lui faisait face, affichant un sang-froid imperturbable.

– Tu lui ressembles... murmura ce dernier.
– Je ressemble à qui ?
– ... Raditz...
– Raditz ? répéta Gokū, surpris, pensif.

Il marqua un bref instant de silence avant de reprendre.

– Je ne le connais pas.

Il fronça les sourcils, observant plus attentivement les yeux de celui qui le fixait. Ils étaient visiblement éteints.

– Mais... tu es aveugle... !

De toute évidence, cette « ressemblance » entre Son Gokū et un certain Raditz n'avait rien de visuel. Qui que fût cet homme, il dévoilait déjà des capacités de lecture du Ki totalement hors du commun.

– Tu... as été entraîné par Kami ? conclut logiquement Gokū, presque surpris par sa propre perspicacité.

L'autre ne montra aucune réaction face à cette supposition, ce que le guerrier prit comme une réponse négative. De toute évidence, « Kami » lui parlait tout autant que « Raditz » pour Gokū.

– Tu devrais t'habiller, reprit alors son interlocuteur aveugle.

Gokū abaissa son regard pour observer son corps encore totalement nu. Cela ne choquait forcément pas celui qui ne pouvait voir, mais le guerrier revenu de l'autre monde ne pouvait s'empêcher d'être admiratif par son observation.

– Je devrais récupérer mon Gi, marmonna Gokū, mais je risque de ne pas passer inaperçu...

Il fronça les sourcils.

– Piccolo ! s'exclama-t-il soudain, comprenant d'où venait cette prudence instinctive. Il... domine toujours le monde ?

L'autre ne répondit pas, mais dévoila un air intrigué. Gokū ne pouvait s'empêcher de rester vraiment interrogatif concernant la nature de cet homme qui, de toute évidence, semblait totalement échapper à la soumission démoniaque du terrible Piccolo, lequel trônait pourtant sur le monde entier du temps où Gokū avait été tué.

Une année s'était écoulée depuis sa mort. Les choses avaient forcément changé. Mais cet individu bouleversait totalement les certitudes de Gokū. Quelque chose ne collait pas.

– Tu peux porter ceci, en attendant, reprit alors l'aveugle, tendant un vêtement à Gokū.

Celui-ci le saisit et l'observa brièvement. La cape était noire, parsemée de nuages écarlates.

– Trop classe !
– Tu ne passerais pourtant pas inaperçu avec ça non plus...

Il tendit alors une nouvelle cape, aux teintes plus sobres, à Gokū. De toute évidence, il ne lui avait volontairement pas fourni son vêtement le plus discret. Le guerrier, après un regard intrigué, se changea pour cette tenue moins visible.

– C'est assez étrange, remarqua Gokū, analysant l'homme avec curiosité. Vous êtes aveugle, vous ne réagissez pas quand je parle de Piccolo mais vous vous souciez de l'apparence d'un simple vêtement noir avec un peu de rouge ?

Le visage de marbre de son partenaire se figea un bref instant, avant de laisser ses lèvres se détendre en un fin sourire énigmatique.

– C'est donc vrai...
– De quoi ? interrogea Gokū.
– L'Akatsuki... Elle t'est étrangère...
– La quoi ?
– ... car tu es nouveau sur ce monde.

Cette remarque aurait sans doute généré une réaction de choc chez n'importe qui. Mais étrangement, le guerrier apparu nu sur un monde inconnu se contenta d'un soupir.

– Je comprends mieux... murmura alors Son Gokū. J'avais des doutes, moi aussi...

Son interlocuteur resta muet, attendant visiblement la suite de la réaction du guerrier.

– Le contrôle de ton Ki... est d'un niveau incroyable, poursuivit Son Gokū, analysant celui dont le regard ôté de sa vue semblait toutefois lui répondre avec autant de profondeur.

Il resta un bref instant silencieux.

– J'ai l'impression d'être face à... lui.

Il marqua une pause, laissant le silence s'installer entre les deux hommes. Ce face à face muet permit à Gokū de pousser l'analyse bien plus loin. Le bandeau frontal que portait l'homme lui était bien connu, bien que le sien fût barré.

Il n'y avait plus aucun doute possible : il se trouvait sur le monde de Minato Namikaze, celui qui, dans l'au-delà – ou cette étrange dimension qui s'en rapprochait –, lui avait enseigné le Ninjutsu.

Pour le guerrier, le mystère restait néanmoins complet concernant son apparition sur cette terre. S'il ne se trompait pas, cela coïncidait bien avec le retour des Dragon Ball, inutilisées depuis peu avant sa mort face à Piccolo, un an auparavant. S'il se doutait que ses amis pourraient le faire ressusciter, il ne comprenait pas sa présence sur ce monde. Il y avait néanmoins forcément une raison...



Krilin ouvrait lentement les paupières. Sa vision trouble se focalisait sur ce qui se trouvait juste devant ses yeux : ses mains. Tandis qu'elles gagnaient en netteté, il devinait peu à peu qu'un arrière plan se dessinait en même temps que sa mémoire incertaine se reconstruisait lentement.

Il se souvenait vaguement d'un décor bien plus sombre. Sa première intuition logique lui indiqua qu'il se trouvait au Paradis. Il était donc mort.

Le décor qui se faisait plus précis maintenant lui confirma sa première hypothèse. Il se trouvait bien au Paradis.

Mais il n'était pas mort. Il s'agissait du Paradis de sa propre planète : la palais de Kami.

Krilin fronça les sourcils. Ses souvenirs refaisaient peu à peu surface, déballant avec eux les émotions puissantes qui les accompagnaient. Quel que fût le Paradis dans lequel il se trouvait, la dernière fois que ses yeux étaient ouverts, il se trouvait en Enfer. Sa planète tout entière était en proie à l'Apocalypse, apportée par le Démon le plus terrible qu'il n'eût jamais connu.

Comment tout pouvait-il être si radicalement opposé ?

Son regard se focalisant sur l'arrière plan, il remarquait une série de silhouettes, assises devant lui. Plissant les yeux, il se concentra pour reconnaître celui qui se trouvait directement dans son champ visuel.

Les longs cheveux noirs de l'individu lui disaient vaguement quelque chose. Sa face pâle, dangereusement familière, généra sur tout son épiderme une série de frissons avant même que l'esprit de Krilin n'eût compris de qui il s'agissait. Il croisa alors son regard.

Il le regretta aussitôt.



Les pupilles en forme de fentes générèrent en lui un hurlement étouffé. Tétanisé par l’œil du Démon qui le fixait, l'organisme tout entier du guerrier de la Terre sembla pris d'une décharge électrique si puissante qu'elle le ramena brutalement à la réalité. Ses sensations et ses émotions refirent surface au rythme foudroyant de tous ses souvenirs réveillés par cette seule vision.

Suite à la mort de Son Gokū, Piccolo, l'héritier du terrifiant Daimaō, avait pris le pouvoir, imposant sa tyrannie au monde entier. Mais le vrai Démon se laissait attendre. Tous les peuples du monde découvrirent avec horreur l'arrivée du Mal, lequel apportait avec lui un Virus qui contamina presque l'intégralité de la population.

Son nom était Ororef. En quelques semaines, Krilin se découvrit l'un des seuls survivants dans un monde cauchemardesque à l'image de cette calamité. Seuls face aux démons, les « guerriers Z », ultime espoir de tout ce qu'ils chérissaient, s'unirent. Même Piccolo, l'ennemi juré des autres terriens, prêta ses forces, ainsi que celles du jeune Son Gohan. Redoublant de ressources, ils tentèrent de faire front. Mais la menace absolue représentée par Ororef dépassait l'entendement.

C'était comme si la destinée lui souriait.

Il ne restait qu'un seul espoir pour contrer cette menace indescriptible : Son Gokū. Ils devaient utiliser Shenron, le dragon sacré, pour ramener à la vie le seul qui pouvait défier la destinée – ce même dragon sacré qui intéressait tant Ororef...

Le combat final s'était imposé. Toutes les stratégies mises en place, Ororef avait su les contrer. Il avait même réussi à ramener parmi ses troupes – en plus de ses fidèles soldats et de l'humanité devenue démoniaque – le si redouté Piccolo Daimaō. Mais les « guerriers Z » avaient fait front, sans relâche, au prix de tous les risques et de sacrifices, dévoilant des ressources cachées dans le seul et unique but de vaincre le démon.

Pourtant, ce mince filet d'espoir s'était subitement envolé à l'instant où Ororef avait dévoilé son pouvoir dissimulé. Dominant la nature elle-même, il avait montré une forme réduisant presque à néant toute possibilité de le contrer, plaquant au sol tous les plus puissants combattants en imposant le gouffre qui les séparait.
Dans une ultime tentative inattendue de tous, Yajirobe avait surmonté sa couardise. Utilisant l'eau sacrée de ce monde, il était parvenu à contrer les forces démoniaques du terrible Ororef.

Mais ce dernier avait alors, l'espace d'un instant presque indescriptible, montré la vraie nature de son pouvoir. Il s'agissait d'une forme ailée qui n'avait plus rien d'humain, transcendant absolument toute conception de réussite.

En cet instant, Ororef avait gagné. Toute autre hypothèse était absurde.

Pourtant, ils se trouvaient là. Après l'Enfer, ils se trouvaient au Paradis.

Ce premier contraste, perturbant, n'enlevait rien au second.

La silhouette face à Krilin, c'était justement lui : Ororef.

Le jeune guerrier ne parvenait plus à hurler ni même fuir ou combattre. Pourtant, toutes ses forces étaient mystérieusement revenues. Mais le traumatisme représentait par cette abomination lui ôtait toute énergie.

C'était finalement pire que la mort. Ils avaient perdu. Et leur terrible adversaire se trouvait là, à les narguer par sa seule présence en ce lieu divin rempli de symboles.
Avoir anéanti sa population ne suffisait pas. Ororef trônait à présent sur ce monde.

Krilin s'en voulait terriblement. Jamais il n'avait tant maudit sa faiblesse. Mais c'était trop tard. Ils n'avaient eu aucune chance dès le départ et à présent tout était clos. Le combat était fini.

Son Gokū n'avait jamais pu être ramené. Mais c'était sans doute une bonne chose, finalement. Jamais ils n'auraient imaginé l'envahisseur si redoutable. Son Gokū lui-même n'aurait sans doute pas pu le vaincre.

Krilin hurla de nouveau dans le vide, incapable d'émettre le moindre son. Peut-être s'agissait-il aussi de ses tympans, qui peinaient à se réveiller, ou qui ne pouvaient plus supporter cette réalité au-delà des sens. Car un autre homme hurlait également de rage, le son de sa colère ne parvenant qu'à peine aux oreilles du guerrier.

Ce dernier le reconnut. Il s'agissait du bras droit de leur ennemi, le Shinobi terriblement redoutable : Kimimaro. Le jeune homme, aux capacités surhumaines, semblait possédé. Krilin ne comprenait pas, ne cherchait pas à comprendre. Il le voyait se transformer, utiliser sa si terrible marque maudite, afficher son plein potentiel. Et le jeune combattant de se souvenir de la mort de l'un de ses plus vieux amis, Yamcha, tué des mains du terrifiant Shinobi durant leur précédent combat.

Il voyait à présent Kimimaro utiliser les os de son corps, prêt à lancer son attaque la plus puissante. Au premier abord, il semblait le viser. Mais c'était finalement sur sa gauche que se dirigeaient les yeux meurtriers du terrible Shinobi.

Alors que l'esprit de Krilin commençait à s'interroger sur le comportement anormal du plus fidèle allié d'Ororef, la voix reptilienne de ce dernier le ramena brutalement à la réalité.

– Kimimaro.

Ce seul murmure, résonnant à travers tout le paradis jusque dans les entrailles du guerrier, estompa aussitôt la rage infinie de Kimimaro en même temps que sa marque maudite. Le cœur de Krilin fit un bond tandis qu'un nouvel éclair de lucidité s'emparait de lui.

– Tu n'as pas la moindre chance, ajouta alors Ororef.

Et Krilin prit meilleure mesure de la réalité dans laquelle il se trouvait à l'instant où se dévoila, à travers la pupille étirée du Démon immortel, l'esquisse du malaise.
Kimimaro ne l'avait pas manqué non plus, et son visage afficha alors la peur à la vue de son maître qu'il n'aurait jamais cru voir afficher l'ombre de la prudence face à quiconque.

– Sage décision.

À l'entente de cette nouvelle voix, tout bascula. Ce n'était pas Ororef. C'était même, peut-être, tout l'opposé.

Krilin ouvrit grand les yeux, fixant l'homme qui venait de s'exprimer.

Sur cette table ronde, il se trouvait séparé de lui de trois personnes. Krillin reconnut d'abord la plus imposante stature qui se trouvait juste à sa gauche. Il s'agissait de Kami, le dieu de la Terre.

Mais celui qui venait de lui parler se trouvait encore à côté.

* Mister... Popo... ? pensa Krillin, abasourdi. *

Car c'était bien Mister Popo, du moins en première apparence.

À droite de Krillin, sur cette table ronde, Tenshinhan, tout autant choqué que son partenaire – sans doute dans ce même état de réveil récent –, remarquait néanmoins quelques changements étranges chez l'assistant de Kami, parmi lesquels une signature énergétique insaisissable ou des yeux aux cercles concentriques.
De toute évidence, en cet instant mystique, Popo n'était pas que Popo.

À leur vue s'imposa alors, en lieu et place de Popo, l'image d'un homme possédant ce même regard infiniment calculateur, dont les cornes parsemant son front s'apparentaient à des auréoles dominant son être prestement vêtu d'une longue cape blanche décorée de cercles et de magatamas sacrés.

– Rikudō Sennin... murmura soudain Kami, en sueur.

Krilin fronça les sourcils, comprenant logiquement que ce « Rikudō Sennin » semblait être l'entité mystique qui parlait à travers Popo et qui, sans l'ombre d'un doute, représentait fatalement l'origine de la succession absurde d'événements depuis la perte de tout espoir.

Une table ronde était disposée au cœur du jardin, sa surface décorée du légendaire Tajitu, symbole de la relation Yin-Yang. L'apparition d'une telle structure ne donnait guère lieu à grand nombre de questionnements tant la configuration globale en générait.

– Cette table rassemble les places de l'ensemble des survivants de ce monde, reprit alors Rikudō Popo, assis sur l'une des 23 chaises.

Son regard balaya alors l'assemblée.

Surplombant un monde apocalyptique, une réunion au sommet impliquait des êtres que rien n'aurait pu imaginer voir réunis autour d'une table : Piccolo Daimaō, Kimimaro, Karin, Jūgo, Suigetsu, Haku, Piccolo Junior, Son Gohan, Chichi, Gyūmaō, Mūten Rōshi, Hercule Satan, Bulma, Tenshinhan, Krilin, Yajirobe, Karin – bis, Kami, le divin Ōtsutsuki Hagoromo et le démoniaque Ororef.

– Bien, reprit alors simplement le Rikudō Sennin. Commençons.



– AAAH ! s'exclama soudain Gokū, générant une curieuse expression de surprise sur le visage de marbre de l'aveugle. Chichi va me tuer !
– ... ?
– Je ferais mieux de rentrer rapidement sur mon monde... !
– Ton monde ? répéta l'aveugle, intéressé. Tu saurais le retrouver ?

Gokū fronça les sourcils, puis il ferma les yeux. Et il se concentra, tentant de focaliser les Ki familiers de ses amis. Tandis qu'il laissait ce sixième sens s'étendre autour de lui, il ressentit de plus en plus intensément ceux des habitants de cette planète. Il s'y trouvait, de toute évidence, de très puissants individus qui n'avaient rien à envier à ceux de sa planète natale.

Mais tandis qu'il poursuivait son analyse, étendant davantage encore sa perception, il réalisait que la précision de ses sens diminuait en contrepartie. Il devait pourtant se concentrer davantage. S'il parvenait à « voir » suffisamment loin, peut-être pourrait-il au moins localiser ses amis...

Alors il poursuivit sa tâche laborieuse, sous l'attention silencieuse de son partenaire intrigué. Des gouttes de sueur parsemaient la face du Saiya-jin.

Au prix d'un effort considérable, il jura alors ressentir quelque chose, dans le ciel. Pointant du doigt dans cette direction, il parvint à capter l'attention de son interlocuteur.

– Par là-bas ! s'exclama-t-il. C'est... ?
– ... La Lune, répondit alors ce dernier, d'un ton suffisamment assuré pour ne laisser planer aucun doute en dépit de son regard éteint et du ciel diurne masquant totalement l'astre satellite de la planète.

Gokū resta un bref instant pantois, avant de s'écrouler sur le sol.

– Bon sang... lâcha-t-il dans un souffle épuisé, réalisant l'incroyable gouffre séparant sa perception avec ce qu'il visait.

À peine atteindre la Lune quand on visait les étoiles lui faisait prendre la mesure incomparable que représentait l'anormal éloignement de ses amis. Son esprit peinait même à en concevoir la réalité. C'était comme s'ils se trouvaient dans une toute autre dimension, totalement coupée de la sienne ; même au sortir du Shinigami et de la mort, Son Gokū semblait plus éloigné des siens que jamais.

Son interlocuteur, quant à lui, fronçait les sourcils, visiblement perdu dans ses pensées, son regard éteint tourné vers la Lune invisible.

– Bah... répliqua finalement Gokū en se grattant la tête. Pour être honnête, j'ai aucune idée de comment retrouver mon monde.

Une goutte de sueur fit inexorablement son apparition sur le front de l'aveugle au calme absolu.

– Il y a forcément un moyen, reprit alors le Saiya-jin, plus déterminé.

Son interlocuteur resta silencieux quelques secondes, se contentant de l'analyser avec plus d'intensité qu'aucun œil ne saurait le faire.

– Il y a toujours un moyen, finit-il par répondre.

Puis il tourna les talons et commença à marcher. Le guerrier le fixa avec surprise tandis qu'il s'éloignait davantage...

Et il s'arrêta.

– Suis-moi, Son Gokū.

L'interpellé fronça les sourcils. Il voyait en cet homme un bien étrange partenaire, mais son instinct le poussait à la confiance.

Après tout, le monde des ninjas avait beau lui être étranger, il sentait une aura particulière chez cet énigmatique personnage. Il n'y avait plus aucun doute à ce sujet.

– Quel est ton nom ? interrogea alors le Saiya-jin.
– Uchiha Itachi, répondit le Shinobi.

Et le duo nouvellement créé – fort heureusement pas sous les couleurs écarlates d'une quelconque organisation obscure – s'éloigna dans le silence apaisant de l'aube d'une nouvelle ère...



L'atmosphère entourant les deux êtres dans cette rencontre seulement partiellement physique s'exprimait, intense, invisible. Le si redouté prince des Saiya-jin, destructeur de mondes, observait de son regard calculateur la présence spirituelle du porteur des iris blancs. Ce dernier, calmement assis dans un espace impossible, répondait d'une expression similaire. Au respect mutuel né du défi généré par cette rencontre au milieu du vide intersidéral se mêlait paradoxalement le dégoût respectif de ces races ancestrales.

– Tu as bien grandi, mon petit prince... susurra alors Momoshiki, non sans une pointe de moquerie.

Mais Vegeta ne répondit d'abord pas, sans toutefois feindre l'ignorance. Au contraire, pour la première fois depuis un temps inconnu de sa mémoire, le plus puissant guerrier Saiya-jin retrouvait une forme d'intérêt dans une rencontre obscure.

Alors le sourire mauvais de Vegeta s'étendit.

– Ma puissance serait donc parvenue jusqu'aux Ōtsutsuki...

Momoshiki haussa ses sourcils inexistants, ses yeux perçants fixant avec plus d'intensité encore le regard dévastateur du prince des Saiya-jin.

– La puissance, hein... répéta l'odieux dieu. Votre race primitive n'a-t-elle donc pas évolué ?

Mais Vegeta ignora cette réplique.

– Que me vaut donc... l'honneur... d'une telle visite ?

Allant droit au but, le Saiya-jin coupait court à toute discussion. En cela, le décalage culturel entre les deux se marquait fortement. Mais même face à un dieu – prétendu ou non –, Vegeta ne perdait rien de son identité qu'il imposait en dépit de tout.

Alors Momoshiki, esquissant un infime soupire, se laissa volontairement emporter dans la danse.

– Nous recherchons... l'une des nôtres.
– ... ?
– Ōtsutsuki... Kaguya.

Vegeta resta silencieux quelques secondes. Son intuition lui laissait deviner que l'entité visée devait représenter quelque chose d'important, pour capter l'attention de son propre peuple.

– Et en quoi c'est mon problème ? répliqua alors Vegeta, retrouvant rapidement son naturel.

Pourtant, ce dédain apparent ne pouvait masquer le seul fait rarissime que le prince des Saiya-jin acceptait la discussion, dévoilant implicitement ce que pouvait représenter le peuple concerné, même à ses yeux.

– La présence d'un Ōtsutsuki... répondit Momoshiki, dont le visage devenait plus sérieux. Cela génère des perturbations.
– ...
– Et force est de constater que les Saiya-jin, en dépit de tout ce qu'ils représentent... ont un instinct inégalé pour... retrouver ces perturbations.

Vegeta leva un sourcil, intrigué.

– Je vois... Tu penses donc que celle que tu cherches pourrait se trouver sur un des deux mondes que je vise ?
– Tu es perspicace.

Le regard de Vegeta se fronça légèrement, mais un sourire contradictoire s'étirait sur ses lèvres.

– Intéressant... reconnut-il. Finalement, il se pourrait que ce coin de la galaxie dissimule un peu plus qu'une simple besogne de Basse Classe...

Ayant une pensée pour Raditz, Vegeta lui accorda même le luxe d'un peu plus de reconnaissance. Après tout, si son associé avait vraiment eu le malheur de tomber sur une planète habitée par une Ōtsutsuki, tenir une année entière relevait de l'exploit pour son rang.

Néanmoins, l'éventail de planètes possibles restait large. Ce coin de la galaxie abritait une concentration élevée de mondes habitables.

Un rictus de Momoshiki résonna alors dans l'esprit du Saiya-jin, un rire à en faire froid dans le dos...

– Parfait, reprit Vegeta, loin de se démonter. Supposons que je tombe sur cette... Kaguya.

Il marqua une pause, jouant avec son Scouter qu'il devinait être l'une des sources de cette étrange communication mentale avec Momoshiki.

– Ça ne fait rien, si je la tue ? Ou je devrais commencer par toi ?

Pour toute réponse, Momosiki doubla son rictus d'un éclat de rire plus assumé. Vegeta attendit patiemment, loin de se démonter, son sourire de menace s'étirant face à cette réaction du « dieu ». Cet échange d'intimidation ne s'éternisa cependant pas, car l'Ōtsutsuki sembla rapidement s'en lasser.

– Tu ferais un excellent réceptacle, conclut-il alors, plus menaçant que jamais.
– Hmpf... cracha Vegeta, avant de rapidement se reprendre pour répondre du tac au tac. Tu reconnais donc ma supériorité ?

Momoshiki resta un bref instant sans voix. Il aurait semblé qu'un nouveau rictus pût trouver sa place en cet instant, mais il n'y eut rien. Puis le regard pâle de l'Ōtsutsuki, bien qu'amusé, se plissa légèrement.

– Oui... avoua-t-il mystérieusement. Tu es spécial, pour ta race primitive.

Vegeta haussa les sourcils, sans trop manifester sa surprise face à une telle reconnaissance inattendue.

– Après tout, reprit Momoshiki, toi aussi, tu es son descendant... Mes yeux ne me trompent pas... Tu as hérité de son potentiel...

Vegeta ne pouvait dévoiler totalement son intérêt. Pourtant, sa curiosité venait d'être piquée au vif. Le fait qu'une entité ancestrale reconnaisse sa puissance et fasse mention de son potentiel spécial ne pouvait réellement le laisser indifférent.

– Mais de quoi tu parles ? interrogea-t-il d'une voix agacée.
– Tu l'ignores... car votre histoire est entachée de batailles futiles... au point même d'effacer l'existence de celui qui fonda jusqu'aux plus grandes légendes de votre... Non... De nos deux peuples.
– ...
– ... Ōtsutsuki... poursuivit alors Momoshi. Yamoshi...
– ... ?
– ... Le Super Saiya-jin God.

Ok là tu commences très fort, Rikudo est donc un lointain parent des Saiyans ici.

D'ailleurs j'ai été un peu déçu, quand Goku a pointé la lune, j'ai cru que c'était parce qu'il avait senti l'immense chakra de Toneri, et qu'ils allaient avoir une "discussion" avec leurs ki.

Intrigué par Ororef, je me demande ce qu'il s'est passé avec Shenron et s'il a vraiment réussi à l'absorber

Coucou kurama, sincèrement me voilà rassurée d’enfin voir le chapitre . Je m’inquiétais 🥰.

L’interaction goku itachi prêtais à sourire car c’est typiquement ce que goku aurait eu comme réaction . J’ai vraiment hâte de voir ce qui va ressortir de cette « réunion » au sommet au palais de kami .
Oo une origine commune entre otsusuki et saiyens via yamochi???? Totalement inattendu du coup je pensais à un truc .... l’idée est elle venue du film avec thales? Car si on fait le parallèle , il va sur des planètes plante une graine , son arbre pousse absorbé les ressource de la terre génère des fruits et rend le mangeur plus fort . Et d’autant plus que cette manière de faire est quasi identique à celle décrite dans le manga boruto sur la manière de vivre des otsusuki et leur arbre à chakra .

Donc une bonne surprise qui peut être très surprenant mais à peu près cohérent si on tient compte de ses deux élément.
Par contre si j’ai bien suivit ororef a subit une évolution supplémentaire grâce à sheron?

Pense à réactiver ton post Biskus, si un simple edit ne te convient pas

Kurama si tu passes par la, dis nous si le projet est abandonnée s’il te plaît .

Désolé pour le "léger" retard...

biskus a écrit:Kurama si tu passes par la, dis nous si le projet est abandonnée s’il te plaît .

goget a écrit:Ok là tu commences très fort, Rikudo est donc un lointain parent des Saiyans ici.

Yep, entre autres !
Et du même coup, certains clans ont potentiellement un micro fragment de sang Saiya-jin de Yamoshi dans les veines. Et pour peu qu'un certain Kakarot descende de Yamoshi...

Bon, après, faut voir les périodes de temps dans tout ça. Et faut garder en tête que potentiellement, les humains et les Saiyans ont aussi du sang en commun - y'a quand même des similitudes et une capacité d'hybridation fertile (à moins que Gohan ait secrètement trompé Videl avec Kefla).

D'ailleurs j'ai été un peu déçu, quand Goku a pointé la lune, j'ai cru que c'était parce qu'il avait senti l'immense chakra de Toneri, et qu'ils allaient avoir une "discussion" avec leurs ki.

Pour être honnête, ce coup de la Lune est un petit clin d'oeil au jeune gardien de la Lune, et pas une hallucination de Gokû.
Mais Toneri reste un cas vraiment particulier. En fait, déjà il a un Chakra vraiment spécial, pas forcément détectable y compris pour les senseurs - ce qui peut d'ailleurs interroger sur le cas de Gokû. Ensuite, Toneri a l'âge de Naruto, donc en l'occurrence, il est encore très jeune, et Naruto n'est pas passé par là pour lui retourner le cerveau. Donc pas sûr que Toneri serait très enclin à la discussion avec Gokû.

Intrigué par Ororef, je me demande ce qu'il s'est passé avec Shenron et s'il a vraiment réussi à l'absorber

Muarf.
Ororef est un cas vraiment spécial !

biskus a écrit:Coucou kurama, sincèrement me voilà rassurée d’enfin voir le chapitre . Je m’inquiétais 🥰.

Hello biskus, ravi de te retrouver ! Désolé pour cet intervalle anormalement long, j'ai encore du mal à me remettre dans un rythme optimal. Les 150 chapitres en mode 1/semaine de SvS c'était quand même un sacré défi.

L’interaction goku itachi prêtais à sourire car c’est typiquement ce que goku aurait eu comme réaction . J’ai vraiment hâte de voir ce qui va ressortir de cette « réunion » au sommet au palais de kami .
Oo une origine commune entre otsusuki et saiyens via yamochi???? Totalement inattendu du coup je pensais à un truc .... l’idée est elle venue du film avec thales? Car si on fait le parallèle , il va sur des planètes plante une graine , son arbre pousse absorbé les ressource de la terre génère des fruits et rend le mangeur plus fort . Et d’autant plus que cette manière de faire est quasi identique à celle décrite dans le manga boruto sur la manière de vivre des otsusuki et leur arbre à chakra .

Excellente remarque ! En fait, je n'y ai pensé qu'après coup, donc ce n'est pas ce qui a inspiré l'idée (ou alors inconsciemment), mais ça n'empêche que du coup c'est fortement lié ! En fait, certains liens auxquels on ne pense pas peuvent se révéler. Un autre exemple, c'est entre Ororef et Moro, dont certains points sont finalement assez proches alors que de base j'avais fait Ororef avant la sortie de l'arc Moro. Dans la veine de Naruto, je pense également aux deux chapitres les plus récents qui peuvent refléter ce qu'Hagoromo a dit à Kurama : "J'aimerais que tu deviennes... le pilier qui supporte les peuples séparés par les étoiles.". Pour l'instant, rien de révélé si ce n'est que Kurama semble être en capacité de représenter quelque chose de plus, et au final ça rejoint étrangement certains événements récents qui sont apparus dans les derniers chapitres de Boruto, pourtant sortis après. Tout ça pour dire qu'il y a beaucoup de symboles et de lieux communs donc forcément, de nombreux liens peuvent se créer ! C'est d'ailleurs là dessus que j'essaye d'optimiser mon écriture du crossover, car il y a BEAUCOUP à exploiter encore.

Donc une bonne surprise qui peut être très surprenant mais à peu près cohérent si on tient compte de ses deux élément.
Par contre si j’ai bien suivit ororef a subit une évolution supplémentaire grâce à sheron?

C'est possible ! Cela dit, l'intervention d'Hagoromo a annulé autre chose. Ororef est vraiment à part, tout ce qui l'entoure est encore mystérieux.
D'ailleurs, ça devrait contribuer à introduire la tournure que va prendre la suite de cette interactions entre fictions.