Akumetsu a écrit:J'aime bien. Par contre je ne comprends pas comment Kakarotto peut se vanter de tenir tete a Cooler alors que tu dis qu'il n'a que 30.000 unités.
Normalement il connait exactement sa propre puissance et doit estimer celle de Cooler à celle de Freezer (il ne doit pas savoir qu'il possède une 5 force). En toute logique, il ne peut donc dire qu'il peut le vaincre.
Kakarotto parle de Cold, que j'ai supposé connue comme vraiment puissant mais quand même moins que Freezer. Ensuite, kakarotto se sent franchement puissant maintenant (30000 unités pour 500 quelques semaines avant Namek) même s'il est encore très faible pour un vegeta ou un cold. et les erreurs de calcul arrive au plus grand, surtout par excès d'orgueil (vegeta s'était cru le super saiyen contre freezer final alors qu'il en été très très loin), notre kakarotto fait juste le mariole... pour le moment...
Chapitre 6: Assaut
Sacré spectacle! Se disait Vegeta. Il en avait beaucoup vu dans sa vie, mais là, c'était quand même quelque chose! Il se trouvait sur un promontoire, à quelques centaines de mètres au dessus du sol d'une cuvette rocheuse entourée par une muraille de montagnes formant un cercle presque parfait. Il semblait évident que la vallée était artificielle, car les falaise intérieures semblait presque taillés au laser tant elles étaient lisse… Rien de bien agréable à voir cependant, une pluie acide constante sur de la pierraille brune et ocre à perte de vue, comme sur toute cette planète, Eridan… le camp de l'armée de l'empereur saiyen avait été installé derrière la montagne ou le seigneur se trouvait maintenant, à l'extérieur de la cuvette sur un espèce de plateau relativement grand. C'était une position assez peu stratégique, mais il aurait été suicidaire de camper en face de cette monstruosité. Car ce qui était le plus remarquable sur cette planète, c'était la gigantesque forteresse au centre exact de sa muraille naturelle. Si la vallée mesurait certainement dans les soixante ou soixante dix kilomètres de diamètres, la forteresse devait atteindre les trente kilomètres de larges pour au bas mot un kilomètre et demi ou deux de haut… Décidément, Cold s'était bâti un nid parfait, solide et difficile d'accès, avec une vue parfaitement dégagée sur les environs, afin de parer aux surprises.
- Seigneur Vegeta. Dit une voix dans le dos de l'homme qui se retourna.
Il s'agissait de Rey, un membre de son équipe spéciale. Membre de l'espèce des Shilds, il devait faire la moitié de la taille de son seigneur et portait l'armure classique sans épaulettes du Commando Impérial, le CI, successeur du défunt commando Ginue. Il avançait plus lentement qu'a l'ordinaire, et la pigmentation rouge de sa peau semblait encore plus prononcée que de coutume. "Bien sur", se dit Vegeta, les Shilds n'étaient pas de très fortes constitutions, et la gravité importante de cette planète n'était certainement pas facile à supporter pour lui. L'empereur, quand à lui n'éprouvait aucune gène. Il était même plutôt à son aise ici. "Comme à la maison" pensa-t-il. La gravité devait être équivalente à celle de Vegeta. Un poil plus forte peut être… il cessa cependant de ruminer et écouta son soldat parler:
- L'état major est réuni au camp, seigneur, les généraux Nappa, Kakarotto et Raditz vous attende pour le briefing.
- Très bien. Retourne avec ton équipe et tenez vous prêts, vous recevrez bientôt vos ordres.
- À vos ordres, majesté. Fit le petit soldat en se retournant pour prendre congé.
- Et Rey?
- Oui seigneur?
- Averti Yron que je veux sa présence à la réunion.
- Bien seigneur.
Et il repartit, aussi rapidement que possible, s'envolant pour emprunter l'unique voie d'accès au camp depuis ce perchoir, une sorte de petite crevasse à peine assez grande pour que trois soldat s'y tienne cote à cote. Encore un problème de plus… Enfin, la guerre, c'était la guerre. Bien qu'il ne l'aurait jamais admis tout haut, il était plutôt content de revoir ses frères de race, même ce casse pied de Kakarotto. La dernière fois c'était… quand déjà? Ah… l'attentat. Cette fameuse journée ou il avait failli tout perdre par excès de confiance. Quand ils en avaient été averti, les trois saiyens s'étaient rués au chevet de leur prince pour voir la situation d'eux mêmes. Quelques jours plus tard, la ville ruisselait du sang des conspirateurs que le Dr Serax, fort coopératif après la correction administrée par son nouveau maître, avait gentiment identifié. Puis chacun était reparti sur un des fronts de la guerre, sauf Raditz qui était resté gérer les affaires courantes sur Vegeta Prime. Car l'empereur avait semble-t-il été très marqué par cette "altercation". Personne ne savait exactement pourquoi, mais Vegeta était parti lui-même au combat sur le front, ou il avait très rapidement gagner le respect de toutes ses troupes par delà la galaxie, et la crainte de toutes les troupes adverses. Au bout d'environ quatre mois, il avait fini par obtenir le renseignement qu'il voulait: l'emplacement de la cachette de Cold. Et maintenant, il était là, contemplant cette planque qui allait devenir la dernière demeure d'un homme qui avait vécu bien assez longtemps.
À son arrivé au camp, il resta quelques instants suspendu en l'air, observant l'activité à quelques dizaines de mètres du sol. Un camp fort rudimentaire, il fallait l'avouer. Sur cinq bons kilomètres carrés s'alignaient de petits cubes de métaux ocres, les baraquements des soldats, camouflés au yeux pas trop inquisiteurs qui passeraient par ici. Car une investigation un peu plus poussé aurait rapidement identifié le camouflage primaire… Mais au moins les satellites de défenses qui auraient échappé à l'armée impériale ne risquaient pas d'envoyer un faisceau laser sur un milliers de petits cubes blancs parfaitement alignés. Entre ses cubes vaquaient à diverses taches les soldats du détachement de l'armée présent sur la planète. Au moins mille hommes, et dix milles autres sur le point d'arriver depuis les planètes alliés les plus proches. Et un commando de cinq élites… Et trois généraux saiyens surpuissants… Et un super saiyen. Ce dernier sourit intérieurement en songeant à la puissance destructrice rassemblée sur ce plateau. Comment pourraient-ils échouer? Son sourire mental fut remplacé par un poing furieux. Encore de l'arrogance mal placé! Il n'y avait plus de place pour la vanité ou l'orgueil dans son nouveau rôle de chef. La victoire était une possibilité, à lui d'en faire une certitude. Il plana jusqu'au cube de commandement qui n'était pas différent des autres en apparence (afin d'éviter de marquer "cible prioritaire, contient les chefs de l'armée" en cas d'attaque surprise), salué au passage par tout les soldats qui l'apercevait. Enfin, il atterrit et entra dans l'étroit bâtiment, presque remplit d'équipement. La présence de quatre personnes, dont deux colosses comblait encore plus l'espace. Le gabarit de l'empereur arriva néanmoins à se glisser dans la pièce sans pour autant que tous ne meurent étouffés. D'un bref signe de tête, il salua ses hommes avec un sourire presque imperceptible. Yron ne réagit pas, mais les trois saiyens connaissaient leur prince comme personne… il était content de les voir. Sans plus de cérémonie, tous approchèrent de la table holographique au centre de la pièce, et attendirent. L'empereur donna le signal:
- Allons-y, voyons la situation.
Yron s'avança très légèrement et s'éclaircit la voix. Il entama son rapport en enfonçant un bouton, faisant apparaître une copie à l'échelle de la cuvette et ses environs:
- Les premiers rapports de notre infiltrée nous donne les informations suivantes: la forteresse est extrêmement bien protégée. Au moins huit cents soldats et un nombre indéterminé de synthétiques de combat (il afficha une représentation d'un humanoïde de couleur argenté, sans la moindre pilosité, ce qui rappela au prince saiyen quelques funestes souvenirs). Ils sont faciles à stocker, et notre agent n'a pas pu voir toutes les installations, nous ne savons donc pas de quelle quantité de troupe Cold dispose vraiment, cependant, nous sommes certains qu'il est là, avec ces meilleures troupes et peut être son meilleur homme.
Un petit groupes de non-humain apparut sur la table. Des cinq créatures, quatre étaient auréolés de rouge. Nappa grogna en observant le seul alien non coloré au milieu du groupe, de taille moyenne avec une petite corne frontale, au dessus d'yeux parfaitement bleus. Il ne put se retenir:
- Taris! Cet enfoiré a failli m'avoir sur Cold 12! Il est pour moi!
- Nappa… dit Vegeta, semblant soudainement rendre son ex-garde du corps muet.
- Désolé Vegeta.
- Continue, Yron.
- Bien. Hormis les troupes, les installations sont à la pointe de la technologie de combat, canon laser et autres joyeusetés, mais le plus embêtant, c'est ça.
Il afficha une vue rapprochée de la forteresse, puis montra une demi sphère qui l'encerclait entièrement:
- Ce bouclier énergétique est un des plus puissants que j'ai jamais vu, il faudrait une sacrée puissance pour le faire sauter.
L'empereur du Yiti s'autorisa un sourire sur de lui:
- Je m'en charge.
- Majesté, ce bouclier est vraiment solide, je ne suis pas sur que même vous…
- Yron. Tu m'as donné ton avis sur la question. J'ai ma petite idée concernant la façon de détruire ce bouclier. Ensuite?
Le géant blanc prit quelques secondes, puis continua:
- Ensuite, il nous faudra éliminer la résistance locale, et bien sur, il y a Cold. Nous comptons sur vous en ce qui le concerne, seigneur.
- Bien sur. J'attends ce moment depuis des mois… Parfait, tu peux te retirer Yron, tiens le CI prêt au combat, nous attaquerons bientôt.
- À vos ordres.
Et il sortit. Après un instant de silence, Raditz prit la parole:
- Vegeta, il y a une chose que je ne comprends pas. Si tu es sur de pouvoir faire sauter ce bouclier, pourquoi ne pas raser la ville en même temps? Ça nous épargnerait des pertes…
- Tu as entendu Yron, la pointe de la technologie de l'empire Cold se trouve la dedans, il faut prendre tout ce qui peut nous être utile. De plus, ça fera une formidable base de combat une fois à nous. Pourquoi construire sur des années ce que l'on peut avoir en une fois et dès maintenant.
- D'accord. Je vois.
- Je compte sur vous pour coordonner l'attaque parfaitement. Nous serons en infériorité numérique et nous n'avons aucune idée de quels sortes d'armes ils disposent. Frappez vite et fort, pas de prisonnier sauf chez le personnel scientifique. Si l'un de vous aperçoit Cold, il me contacte sur le champ.
- Compris.
- Bien.
- D'accord.
- Allons-y, sonnez le rassemblement, et commencez à faire traverser les troupes vers la cuvette. Quand tout le monde sera de l'autre coté, on attaque.
Et tous sortirent. Moins de deux heures plus tard, mille soldats flottaient avec plus ou moins de facilité à l'orée de la cuvette, prêt du sol lisse. Depuis le promontoire, végéta observait ses hommes avec fierté. Au loin, le bouclier d'énergie était visible sous la pluie battante, semblant lancer un défi à son futur conquérant. Ce dernier s'éleva encore au dessus du promontoire, s'avança un peu et stoppa. Il se transforma alors en super saiyen, sous les acclamations et cris guerrier divers lancés par ses hommes devant cette vision qui leur remontait le moral. Lentement, le guerrier doré leva un bras vers la cité fortifiée, et ouvrit grand la main. L'énergie commença à pulser de tout son corps en une onde de force brute grisante. Il était temps qu'il montre à tous les fruits de toutes ses batailles et de son entraînement acharné:
- Big bang Attack!
Tel un météore d'un bleu céleste, une énorme boule d'énergie partit de la main royale. Tout les membres de l'armée pourvue de cheveux les sentirent se hérisser sous l'effrayante puissance de l'assaut, qu'ils auraient cru capable d'annihiler la planète d'un coup, ce qui était probablement le cas d'ailleurs. À l'impact, un petit soleil sembla illuminer la région entière. Puis ce fut le son qui manqua rendre sourd plus d'un homme. Et enfin, le souffle écrasa plusieurs soldats contre la falaise et en fit tomber de nombreux autres. Quand le calme revint, le bouclier n'était plus, et ses anciens contours semblaient s'être creusés de plusieurs mètres. La cité avait l'air intacte.
- À l'attaque! Hurla Vegeta, qui reçu en écho des centaines de cris de guerre tandis que mille hommes et femmes fonçaient au combat pour la gloire de leur invincible seigneur.
Vegeta les regarda partir, et, avant de leur emboîter le pas, laissa échapper deux mots:
- Ça commence…