par Foenidis le Sam Août 08, 2009 22:29
Toujours heureuse de faire plaisir...
Installez vous confortablement, n'oubliez pas la boisson très fraîche et le ventilo... attention... les écrans vont surchauffer !
Déclic !... ACTE III
Une lueur de détermination traversa le regard turquoise de la jeune femme en même temps qu'elle projeta son genou droit avec toute la force dont elle était capable… les hommes, qu'ils soient Saïyan ou Terrien, guerrier ou non, avaient tous le même point faible !
Mais si le genou avait bien atteint la serviette, la faisant même chuter mollement de son perchoir, il ne parvint jamais jusqu'à sa cible… une main ferme avait arrêté net son élan… gardant la jambe de la jeune femme stoppée dans son mouvement.
C'est dans le regard noir du Saïyan qu'un éclair passa maintenant… écartant lentement la cuisse suspendue, il poursuivit son avancée… faisant glisser une hampe insolemment dressée contre l'intimité humide et involontairement offerte de son agresseur féminin.
Bulma ne sut tout d'abord trop comment réagir à cette intrusion impudique… puis elle essaya de le repousser de toutes ses forces, de frapper ce torse plus ferme qu'un roc, gifla violemment le mur de ce visage impassible en criant d'abord… cri qui s'étouffa vite en murmure :
"Ca va pas ?!! Dégage !! Je plaisantais… tu, tu ne peux pas…"
Mais elle eut beau faire, gesticuler, protester, frapper… impossible d'entraver son inexorable progression… impossible d'opposer la moindre résistance à ce roc insensible et puissant…
Bientôt il fut tout contre elle… elle sentait ce corps ferme de guerrier tout contre sa peau… elle sentait cette partie si rigide de lui reposer sur toute la longueur de son entrecuisse… un long corps étranger cylindrique qui avait écarté les portes secrètes de sa féminité pour s'imposer avec arrogance contre ce qu'elle avait de plus intime.
Il ne bougeait plus… elle pouvait entendre son souffle calme et profond contre son oreille alors qu'elle haletait d'angoisse, de désarroi… de désir retenu aussi…
C'était étrange un calme pareil… un désaxé aurait respiré bruyamment, par saccades… traduisant ainsi la frénésie impérieuse de ses pulsions incontrôlées… non ?....
Une voix tout aussi calme la fit sursauter…
"Le Prince des Saïyens paie toujours ses dettes…"
Avant qu'elle ne puisse répondre, d'un bref mouvement du bassin, il avait d'abord un peu reculé… pour mieux l'investir lentement tout en parlant avec une sérénité olympienne :
"Et je sens que tu coules d'impatience de recevoir mon obole…"
Elle crut d'abord sentir son cœur exploser quand elle réalisa la réalité de cette intrusion pour laquelle elle n'avait pas manifesté son accord… puis elle aurait voulu crier, hurler… hurler son indignation… à moins que ce ne soit son plaisir !
La surprise étouffa ce hurlement avant qu'il ne sorte de sa gorge.
Parce que cette lente offensive était un délice, parce que c'est ce que son corps réclamait à grands cris depuis tout à l'heure… parce que même s'il s'imposait en elle, il le faisait avec une indéniable délicatesse… elle avait craint un assaut brutal et douloureux… il lui offrait le plaisir d'un glissement lent et jouissif…
L'unique jambe qui la soutenait se dérobait tandis qu'elle sentait sa volonté fondre sous le déferlement sensuel qui l'envahissait lentement… Elle se raccrocha instinctivement à cette nuque solide toute proche d'elle, elle sentit une main la soutenir fermement en agrippant sa fesse tremblante.
Presque entièrement en elle, il paracheva sa progression par un petit coup de rein brusque qui arracha à l'objet de sa conquête un petit cri de surprise, à moins que cela ne soit un gémissement de plaisir.
Elle ne savait pas, elle ne savait plus… conquise… elle l'était sans aucun doute… physiquement… physiologiquement… étourdie par la surprise, le désir, le plaisir, elle avait laissé aller son front contre l'épaule de l'homme dont elle sentait battre le cœur en elle…
Elle avait un peu honte de s'être laissée surprendre ainsi, de l'avoir laissé la prendre de telle façon… mais le plaisir était bel et bien là… et maintenant ?...
Maintenant… il ne bougeait plus, ne parlait plus… monument immobile à la gloire de sa virilité triomphante qui restait fichée en elle…
Le temps paraissait s'être arrêté… il ne bougeait toujours pas.
Elle releva la tête pour le regarder… quand elle accrocha son regard, ce fut pour y lire une drôle d'expression… quelque chose de vaguement rieur sous la mine sérieuse qu'il s'appliquait pourtant à afficher.
Une vibration la fit encore sursauter… pourtant, il n'avait pas bougé… c'était le solide prolongement de lui qui l'emplissait qu'il venait de secouer d'un spasme, délicieuse sensation.
Une sensation qui la détendit… elle venait de comprendre…
Il n'était ni brutal ni indélicat… il était simplement joueur… et attendait de savoir si elle était prête à continuer ou non…
Quelle idiote ! Après tout, c'était bien elle qui avait commencé… en le défiant d'abord… en ne sachant pas mieux dissimuler l'effet qu'il lui faisait ensuite… si elle n'avait pas paniqué comme ça, elle ne se retrouverait pas ainsi à sa merci… c'est elle qui aurait pu prendre l'initiative, le désarçonner… mais il n'était pas trop tard pour bien faire…
S'accrochant à son cou, elle avait sauté pour le ceinturer de ses deux jambes… l'instant d'après, la petite robe d'été et ce qui restait de sa lingerie tombaient au sol. Lui avait glissé ses mains sous ses fesses pour l'aider à se maintenir plaquée au mieux contre son corps solide.
Dans cette position, elle le sentait plus profondément enfoncé en elle encore… elle se mit à faire des petits mouvements de bassin qui lui faisaient sentir la caresse douce de l'extrémité arrondie et lisse appuyée contre son fond brûlant, elle éprouvait aussi la rigidité souple de la hampe qui avait investi l'étroit couloir de sa féminité.
Chaque mouvement déclenchait une onde merveilleuse qui irradiait du plus profond d'elle avant de la faire frissonner jusqu'à la racine des cheveux…
Elle sourit… un sourire de triomphe ! Elle venait de réussir à lui arracher un petit grognement de gorge… un son rauque et mâle de plaisir profond qui lui arracha un nouveau frisson.
L'étrange quiproquo avait fait place à un accord parfait de leurs deux corps, de leur désir respectif, de leurs plaisirs partagés…
Avec aisance, comme si elle pesait moins qu'une plume, il se mit en marche vers la couche improvisée… et chaque pas résonnait en elle comme une vibration divine.
Il s'agenouillait maintenant dans l'intention de la déposer sur le lit de serviette… pas question de le laisser reprendre le commandement…elle tenait à lui faire comprendre qu'elle ne serait pas son jouet !
Empoignant l'arrière de ses étranges cheveux d'une main, repoussant l'épaule opposée de l'autre, elle lui imprima un mouvement de rotation.
Il comprit ce qu'elle voulait, et, docile, se laissa rouler sur le côté, puis sur le dos, non sans l'entraîner dans son mouvement.
Elle était maintenant assise à califourchon sur lui… empalée sur un attribut viril qui lui semblait plus rigide encore.
Le conquérant s'offrait à elle.
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.