Hello les jeunes.
Ben voilà, Noël, tout ça, c'est les vacances ou presque et voici une nouvelle partie.
@Tenma: ben je ne sais pas trop quoi dire. Si ce n'est qu'après avoir lu ton com', ben, j me suis posé devant la fic et j'ai tartiné des heures durant, tellement ça m'a fait plaisir. Merci, je suis ravi que ça te plaise!
@Xela: alors j'ai pris un peu de temps pour essayer d'y réfléchir. En fait, la partie ci-dessous est prête depuis 4-5 jours, et du coup, ben, j'ai attendu un peu. Finalement, je sais que je peux pondre un chapitre en trois heures et en être content, comme ça peut me prendre deux semaines pour faire une simple scène.
Du coup, je vais suivre mon instinct, et simplement veiller à ne plus trop rapprocher des parties, on va voir ce que ça donne.
A part ça, tu noteras que trois de mes parties correspondent peu ou prou en nombre de caractères à ce que représentent un chapitre de la plupart des fics qu on peut lire ici (mes parties, c'est 5-7 pages Words, les chapitres usuels font plutot une vingtaine…) Donc, même avec 2-3 parties de "retard", j'ai pas le sentiment que ce soit excessivement long à rattraper. Mais si c'est psychologiquement démotivant, c'est effectivement pas top.
Bref, merci pour tes remarques constructives, encore une fois!
Chapitre quatrième – Tempus fugit
Partie V – Le Vice
Son Gokù regardait son fils évoluer contre Vegetà.
Ou plutôt : il observait chaque mouvement de Vegetà tandis qu'il massacrait son fils.
Et il se sentait entier. Le défi. La maîtrise. L'entrainement. Tout cela l'habitait, pénétrait son corps et son esprit pour lui procurer du plaisir. L'adrénaline des coups était une drogue…
Son objectif n'était pas de devenir plus fort que Freezèr ou Vegetà. Il cherchait simplement à donner le meilleur de lui-même. « De fait », avait dit un jour Tòrtue géniale à Kàrine, « Il est libre d'évoluer librement et pleinement. Il ne place aucune limite, aucun seuil. Je pense que c'est ce qui lui permet de les repousser sans cesse. »
Grâce à Vegetà, il était devenu plus puissant que tout ce qu'il aurait pu imaginer. Plus fort que ce qu'il avait accompli avec Kaiò, le Tòut-Puissant, Kàrine ou Tòrtue géniale…
Ses maîtres précédents étaient trop tournés vers l'adversaire et l'environnement dans leur approche du combat. Le prince des saiyans lui offrait maintenant tout un nouveau spectre de travail de la puissance qui se focalisait sur lui-même. Et il progressait à une vitesse folle !
Ces huit derniers mois, il avait travaillé sans relâche sur les bases. La précision. La conscience de son corps. Et à force d'acharnement et de rigueur, il voyait enfin où il allait.
Oui.
Bientôt, il serait plus fort que Vegetà !
Le prince effectua un mouvement de toupie qui lui permit d'éviter le coup désespéré de Gohàn, de lui tourner autour et de lui lancer son coude en plein visage dans un angle impossible.
Le jeune métis eut le temps de le voir venir, mais en aucun cas de l'éviter. En fait, il ne put même pas esquisser le moindre mouvement que le coup l'envoyait déjà voler vers le sol. Il ne put se rétablir assez tôt pour éviter l'impact et creusa un épais sillon sur plusieurs mètres avant de s'immobiliser face contre terre.
Vegetà se posa à côté de lui, les bras croisés. Il n'avait pas la moindre trace de coup. Gohàn se relevait péniblement, à quatre pattes, en suffoquant.
— Comme je le pensais, tu es complètement inutile. Je n'ai même pas utilisé le KaioKen, et tu ne parviens pas à me toucher. Tu déploies parfois un grand pouvoir, mais n'importe comment. A notre niveau, c'est éliminatoire. Dorénavant, débrouille-toi seul pour progresser…
Son Gohàn détestait Vegetà autant qu'il appréciait Nappà. Il avait beau être immensément puissant, sa suffisance et son mépris le rendaient insupportable aux yeux du jeune garçon.
Cherchant du soutien, il se tourna dans la direction de son père, qui s'approchait d'eux, mais il fut incapable de saisir son regard. Gokù restait fixé sur Vegetà.
— Au niveau du mouvement, rien à dire, lança-t-il quand il fut à portée de voix. Par contre, je pense qu'il est encore possible d'améliorer ton punch, notamment au niveau des enchainements.
Enfin, le héros de la terre se tourna vers son fils :
— Tu t'es bien battu, Gohàn, mais maintenant, il faut qu'on passe aux choses sérieuses. Va soigner tes blessures et préparer le repas pendant que Vegetà et moi nous… Tiens ?! Déjà ?
Les trois saiyans avaient senti l'aura de Nappà qui se rapprochait désormais à très grande vitesse.
— Oui, c'est étrange, d'habitude, il reste toujours plus longtemps lorsqu'il va la voir… railla Vegetà.
Mais ni Gokù, ni Gohàn ne perçut le sarcasme. Aucun des deux n'avait compris que les expéditions toujours plus fréquentes et prolongées de Nappà à la Capsule Corp pouvaient ne pas être motivées que par l'accès à de nouvelles technologies… Mais Vegetà s'en moquait. En effet, le géant saiyan multipliait les idées brillantes pour prétexter correctement ses escapades. Après les nouvelles armures de combat, il y avait eu les tenues lourdes d'entrainement, les brouilleurs de scouters et maintenant sa dernière idée : une salle de gravité. Et comme de toute manière, ni lui ni Gohàn n'avaient le niveau pour Freezèr, il avait réfréné son envie de s'imposer et laissé faire ; autant stimuler sa créativité.
Gokù arracha le prince à ses pensées :
— Bon, le temps qu'il arrive, on peut quand même se battre un moment ! J'ai envie d'essayer un truc. Tu es chaud ?
Carnets de Mr Popo, n°10730
Cette puissance indescriptible qui file vers nous à une vitesse vertigineuse hante mon esprit. Le Vice m'attaque et je dois déployer une importante quantité d'énergie pour lui résister. Sentir cette présence qui s'approche inexorablement pour nous mener vers une mort certaine est épuisant pour l'esprit. Je ne parviens plus à m'en détacher.
Cela nuit également au soutien que j'essaye d'apporter aux humains. Je tente de leur transmettre de l'énergie, mais la détresse est telle et les prières si nombreuses que je n'entends plus que celles qui nomment Dieu, comme autant de cris par dessus le tumulte. Alors je m'applique à pacifier le cœur des survivants. Mais la douleur est si dense et se propage à une vitesse telle que je perds du terrain de jour en jour.
L'absence du Tòut-Puissant ne pourra plus durer longtemps. Bientôt, j'irai le chercher…
Au-dessus d'une prairie infinie, deux silhouettes se détachaient dans le ciel rose. Il s'en dégageait comme une douce quiétude. Elles lévitaient en position du lotus, à quelques mètres du sol. Soudain, après une éternité, trois paupières s'ouvrirent sur un seul visage.
— Est-ce que tu perçois toi aussi cette sensation, Yamchà ?
Le guerrier aux cicatrices quitta lui aussi sa méditation pour regarder Tèn Shin Han dans les yeux.
— Oui. C'est évident. C'est tout autour de nous.
— Il faut que l'on règle ça. Je ne peux plus faire semblant de rien. Ce différent gêne notre entrainement.
— Je suis d'accord. Et je dois dire qu'un peu d'exercice me fera le plus grand bien.
Ils se firent face, se saluèrent respectueusement en s'inclinant, puis Tèn Shin Han dit :
— Cette fois, si tu te laisses faire, je te tue !
Et il s'élança.
Yamchà para le premier coup des avant-bras. Les poings de son adversaire s'y abattirent furieusement. Il y eut un choc et les deux adversaires se dévisagèrent durement durant un instant. La colère brilla dans leurs yeux. Puis une pluie de coups s'ensuivit, mais aucun des deux adversaires ne prenait l'avantage.
Tèn Shin Han hurla entre deux coups :
— Sans ton choix stupide, Chaozù serait encore en vie.
Yamchà continuait de parer avec conviction. Il lança à son tour :
— Si tu n'avais pas réagi aussi bêtement, Krilìn serait là avec nous !
Tèn Shin Han flancha. Yamchà plaça un coup. Puis un second. Son adversaire effectua un mouvement de recul. Yamcha se prépara à le suivre mais s'arrêta envoyant son rival baisser les yeux. Il dit enfin d'une voix tremblante :
— Je… Je suis désolé Yamchà. Jusqu'ici, je n'avais pas vu les choses comme ça.
Un long silence s'ensuivit sur la plaine sans vent. Le triclope poursuivit :
— Je ne sais pas ce qui m'a pris. La peur, la déception, peut-être. Cette sensation lourde sur mon cœur. Je me rends compte que je n'arrivais pas à supporter mon impuissance ! Je ne te pardonne pas ton choix, Yamchà. Mais je tiens à m'excuser de ma réaction. Ce n'est pas parce que tu avais commis une erreur que je devais à mon tour perdre les pédales.
— Ce n'est pas ta faute, Tèn Shin Han. Nous étions tous sous pression. Des erreurs ont été commises.
— On en fait tous.
— Oui.
Yamchà pensa à Bulmà. Sans elle, il arpenterait sans doute encore aujourd'hui les plaines désertiques du plateau central, à détrousser les voyageurs. A infliger la douleur, la peine et la misère. Son amour l'avait sauvé. Il fallait qu'il lui parle.
Après un léger temps où les deux humains se firent face sur la plaine, ils conclurent en chœur :
— Nous avons tous notre part de Vice.
Une voix se fit alors entendre dans leur tête :
• Je suis ravi que vous ayez pris ce chemin.
— Toùt-Puissant ? C'est vous ? demanda Tèn Shin Han.
• Oui. Je suis moi-même encore en pleine méditation. Mais savoir que nous pourrons compter sur vous le moment venu me réconforte et me donne l'espoir. Le risque était grand de vous emmener dans cette salle, mais vous possédez désormais un niveau d'empathie et de conscience propre qui vous a permis de faire un choix pleinement. Je m'en réjouis, car vous ne pouvez que sortir grandis de cette épreuve. Il est maintenant temps pour vous de tracer votre propre route.
— Mais, comment ? Que voulez-vous dire ? Nous ne pouvons pas partir maintenant ! Le véritable entrainement n'a même pas commencé ! s'exclama Yamchà.
• Votre entrainement ici est terminé. Vous n'en avez simplement pas encore conscience. Je ne puis interrompre ma méditation plus longtemps. Je vous rejoindrai bientôt, lorsque j'aurai moi aussi trouvé la conscience et l'équilibre. En attendant, je vous confie la Terre.
Les deux humains s'observèrent en coin, circonspects
— On profite encore de l'endroit pour faire quelques mouvements, avant de sortir ?
— D'accord, mais en toute amitié.
— Tu rêves !
À nouveau, ils s'élancèrent l'un sur l'autre. Un sourire aux lèvres.
Carnets de Mr Popo, n°10731
Yamchà et Tèn Shin Han ont finalement quitté la Salle de l'Amour et du Vice.
Leur esprit a changé de manière étonnante. Ils ont visiblement affronté leur passé de bandit et d'assassin. Vécu la rédemption, la colère, la joie…
Ils sont plus sereins. Physiquement, ils ont peu changé, mais depuis leur sortie, leur puissance est elle aussi en train de croître de manière exponentielle. Du peu que j'ai saisi des arcanes divins, il semblerait qu'ils soient désormais à même de percevoir, concentrer et utiliser l'énergie qui les entoure. Je n'arrive plus à l'évaluer correctement. Si le Tòut-Puissant et surtout Piccolò suivent le même genre d'entrainement, alors tout espoir n'est pas perdu.
Tèn Shin Han m'a immédiatement prêté main forte pour essayer de soulager la misère terrienne. Il surveille aussi les saiyans, qui avaient quelque peu échappé à mon attention. Quant à Yamchà…
Encore une fois, Piccolò se focalisa sur Gohàn et sur cet Amour malsain qui lui rongeait le cœur.
Encore une fois, il tenta d'accepter ce sentiment.
Et encore une fois, il finit par laisser exploser sa rage. Des kikohas zébrèrent le rose du ciel et brûlèrent l'herbe dans toutes les directions. Il lança un cri féroce, puis une énorme explosion, dont le démon se trouvait être l'épicentre, secoua tout le paysage.
Lorsque le calme fut revenu, plusieurs minutes plus tard, le Toùt-Puissant s'approcha d'un Piccolò à bout de force.
— C'était très impressionnant.
Son double releva l'ironie. Tout en continuant de chercher son souffle, il répliqua :
— Va te faire voir ! Ça fait je ne sais combien de temps qu'on est là, et ma puissance n'a pas augmenté d'un iota. Exploiter l'Amour était une idée idiote, j'ai été bien naïf de te croire. Les saiyans pouvaient faire mieux que ça avant même qu'on ne vienne ici…
— Tu pourrais bien être étonné. Le seul problème, c'est que tu restes obnubilé par ta puissance. Si seulement tu pouvais…
— … Si seulement je pouvais quoi ? Accepter l'Amour ? Et pourquoi est-ce que toi, tu n'accepterais pas le Vice, plutôt ?
— Mais c'est ce que je fais.
Le Toùt-Puissant baissa le regard. Piccolò ne répondit rien. Il ne s'attendait pas à cette réponse.
— Bientôt, je serai déchu de mon statut divin… Mais si c'est ce qu'il faut pour sauver la Terre. Pour assumer la Charge… Alors je suis prêt à en payer le prix.
Piccolò resta bouche bée. Tout focalisé qu'il était sur sa propre progression, il n'avait jamais vraiment cherché à savoir ce que le Toùt-Puissant espérait. Ainsi, lui aussi tentait de se rapprocher de son état originel… Encore une fois, ce fut le Dieu de la terre qui poursuivit.
— Le Vice et L'Amour sont d'origine différentes. Le Vice est présent partout. Il est l'état naturel de l'univers, la fondation sur laquelle il a été construit. L'univers se bat, se tord, change. Pour ce faire, il a besoin du Vice qui est un puissant moteur de changement. Sans le Vice, l'univers n'existerait tout simplement pas. L'Amour est l'arme des êtres vivants pour échapper à la condition de mortel et écarter le Vice. Je le sens au fond de toi, qui cherche à éclore. Qui cherche à réaliser la paix avec ton corps et ton esprit. Je le sens qui cherche à repousser le Vice.
Piccolò imprima cette lourde révélation. Ainsi, en quelques sortes, l'élève de Dieu avait-il dû se séparer de sa condition de mortel pour accéder au statut divin… Il avait alors incarné la spiritualité-même, l'Amour divin et inconditionnel, alors que lui, le démon, était la plus pure émanation de la Réalité. Du Réel. Du Vice.
Pourquoi ne lui en parlait-il que maintenant ?
Parce que s'il avait compris plus tôt la profondeur des enjeux… Oui. Bien sûr. Malgré tout ce qu'il avait vu en Yunzabit, Piccolò avait toujours espéré doubler le Toùt-Puissant et les terriens. Devenir leur champion ? Les beaux discours sur leur origine ? Il n'y avait jamais cru. Il cherchait avant tout la puissance !
Mais si ce que Dieu disait était vrai, alors… La source-même de son nouveau pouvoir résidait dans son acceptation du bien. Il n'y avait aucun moyen de jouer un double-jeu.
— …Tu m'as piégé… siffla le démon.
Kàmi baissa le regard :
— Je comprends que tu puisses penser ça…
Il regarda son double droit dans les yeux avant de poursuivre :
— Mais en réalité, tu t'es piégé toi-même.
À cet instant, Piccolò saisit une lueur nouvelle dans le regard du Toùt-Puissant. Une lueur de plaisir ! Le vieux fou prenait plaisir à l'avoir ainsi manipulé ! Piccolò fulminait.
Sur ce, le Toùt-Puissant se retourna et entreprit de s'éloigner. Le démon hurla :
— Attends ! Où est-ce que tu vas ?
Kàmi ne se retourna pas et répondit sans laisser transparaître aucune émotion :
— Je retourne assumer la Charge. Mon absence n'a que trop duré. Tu peux désormais terminer l'entrainement seul. Comme les deux humains, tu es désormais libre de choisir ta voie.
— Vraiment ?
— Vraiment. Je suis désolée Yamchà. On a essayé.
Bulmà referma la porte. Yamchà tourna les talons.
Il ne s'envola pas. Il marcha jusqu'à ce qu'une ruelle lui permît d'être hors de vue, puis s'arrêta appuyé contre un mur et expira longuement, bruyamment et longtemps.
Les épisodes s'enchainaient dans sa tête. Des images de Bulmà. Des phrases se pressaient dans son crâne, martelant des “si j'avais…”, des “j'aurais dû…” et des “pourquoi ?”. Il eut envie, besoin de frapper dans quelque chose. Il se tourna pour faire face au mur et leva le poing.
Yamchà sentit le monde vibrer autour de lui. La colère sourde qui grondait en lui, qui remontait de son ventre dans sa gorge sèche et serrée, cette colère lui échappa d'un coup sec. Sa gorge s'ouvrit en grand tandis qu'il aspirait la vie et remplissait ses poumons. Le monde retrouva des couleurs. Il sentit le Vice en lui quitter son cœur et parcourir son corps, se fixer dans ses membres et contracter ses muscles. Il se redressa.
Les images de Bulmà se firent tendres. Presque nostalgiques. Les repères du temps n'avaient plus court. Yamchà vit la toile de l'univers se tisser devant lui. Il sut que le monde attendait le meilleur de lui-même. Il le devait à Bulmà. Pour tout ce qu'elle lui avait apporté.
Il avait changé. Il n'avait pas envie d'aller tester ses talents de séducteurs auprès d'une autre femme. Il n'avait pas besoin de posséder physiquement celle qu'il aimait. Non. Il allait simplement l'aimer, avec toute la sincérité que lui inspirait ce sentiment.
Et pendant un instant qui lui sembla infini, Yamchà connut la plénitude.
Dans le camp des saiyans, il était un seul et unique moment de la journée où la tension redescendait et où le combat n'était plus au centre de toutes les attentions : le repas du soir. C'était en général Nappà et Gohàn qui s'en occupaient, et aujourd'hui ne faisait pas exception.
Comme souvent, le géant saiyan contait à Gokù et son fils d'anciennes légendes de leur peuple tandis qu'ils mangeaient. C'était un véritable puits de science. Même Vegetà souriait par moment, ou apportait une précision quand la mémoire de son compagnon lui faisait défaut. Au milieu de la violence constante qu'était devenu leur quotidien, ces moments autour du feu faisaient figure d'une oasis de culture.
Si Son Gokù voyait là une belle occasion de se détendre, ces histoires fascinaient Son Gòhan. Après un an du mutisme de Piccolò, il retrouvait enfin, pendant l'heure que durait le repas, un peu de la quiétude qu'il avait connue autrefois.
Mais ce soir-là, Vegetà n'était pas d'humeur. Quand Nappà entreprit de conter la légende de la reine qui avait fédéré les anciennes tribus, il se leva et s'éloigna du campement.
Ils avaient progressé. Certes. Et cette nouvelle salle de gravité allait certainement beaucoup les aider pendant le peu de temps qu'il leur restait.
Mais face à Freezer et son commando, leur puissance serait-elle suffisante ?
[i Dans quelques mois, Freezer va venir sur Terre chercher les Dragon Ball. Quand je reviendrai, je veux que tu m'offres sa tête.[/i]
Vegetà trembla.
La tête de Freezèr…
La puissance de son double était surhumaine. Il était le super saiyan. Cela signifiait également qu'il l'était, lui aussi. Mais aujourd'hui, Freezèr était encore trop fort.
Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il ne le tue pas lui-même ? Pourquoi est-ce qu'il me torture ? Ça n'a aucun sens…
Depuis bientôt un an, chaque soir, ou presque, Vegetà se posait ces questions, sans y trouver une amorce de réponse. Et à chaque fois, la haine qu'il vouait à son double augmentait. Il l'avait obligé à épargner les terriens et à combattre l'être le plus puissant de la galaxie. Il l'avait entrainé pour finalement le laisser pour mort.
Vegetà ravala sa colère et s'en nourrit.
Oui…
Un jour, il le tuerait de ses mains…
++
Niic