par Foenidis le Jeu Juin 12, 2014 18:22
Salagir SSJ5 étant indépendant de la fic, chacun a toujours eu le loisir de le lire ou non, ou de revenir le lire seul plus tard.
Allez, hop !
Pour faire plaisir à Monsieur Panda, je lui ai pondu vite fait bien fait une petite fin alternative pour la mort de Bulma.
Bulma s'extirpa enfin du trou, la mine radieuse. Elle avait réussi !
L'esprit léger, elle se délecta de la douceur qui régnait sur le plateau. Le soleil animait de ses plus beaux atours le soir, l'avenir se montrait un peu plus souriant.
La capsule contenant la servante et les précieux trophées en main, elle ne put retenir un hoquet de surprise en voyant les jumeaux surgir de l'ombre de la carcasse du robot.
Un brin agacée de voir son instant de plénitude gâché de la sorte, elle se morigéna pour se reconstituer une contenance de circonstance.
— Ah, vous êtes là ? Bonne nouvelle, j'ai tout ce qu'il me faut, bientôt, une petite merveille fendra la ciel pour votre plus grand plaisir ! lança-t-elle sur un ton aussi artificiel que son sourire.
Le duo maléfique avança vers la scientifique sans mot dire.
Tout en ne lâchant pas son regard des yeux, C17 s'empara de la capsule. Il la soupesa, sembla l'examiner un instant, la secoua près de son oreille avant de la passer à sa sœur. La blonde émit un bref grognement de dédain avant de subitement écraser le précieux objet entre son pouce et son index.
Le cœur de Bulma s'arrêta littéralement un instant de battre.
Elle avait encore les yeux grand écarquillés quand le diabolique cyborg transperça l'organe qui la faisait tant souffrir d'un tir aussi fin que le fil d'un scalpel ; manière de souligner l'extrême fragilité de sa cible, sans doute.
Bulma tomba à genoux, survivant juste l'instant de voir deux regards à l'éternel parfum de sarcasme la dévisager avec une évidente, une répugnante délectation pendant sa brève agonie.
Trunks, Vegeta, Goku, tant d'amis, d'innocents perdus... le ciel même finit par se déliter dans le bleu métallique d'iris déshumanisés avant de fondre dans un dernier regret.
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.