Coucou les loulous, c'est le kouki qui est de retour avec un chapitre !
et un résumé des précédents évènements;
Précedemment, le satellite se révèle être un véritable piège mortel. Dan et Prince sont séparés d'Ikary et Esharotto, et Prince est le seul capable de protéger son frère d'un Xénomorphe. Par chance, celui-ci reprend conscience, avec quelque chose de réveillé en lui et se débarrasse de la créature dans un état second. Peu après, une horde de Xénomorphes les oblige à fuir le satellite, mais non sans un petit trésor: un échantillon d'un liquide noir, responsable de l'état de Dan.
Chapitre 7 :
Liens fraternels.Depuis plusieurs années, la patrouille de l’espace avait été impuissante face aux multiples menaces qui avaient fait trembler la galaxie. Surtout depuis que les Saiyens avaient intégré l’entreprise de Freeza en tant que mercenaires indépendants, les chances des planètes en guerre avec le tyran s'étaient amenuisées à grande vitesse. Puis, Freeza, Coola et Cold avaient mystérieusement disparu, tandis que le reste de l’univers était envahi par une race prédatrice : les Xénomorphes.
Les premières planètes furent rasées en quelques semaines, si bien que l’alerte générale fut donnée aussi bien au sein de l’empire que de la patrouille galactique. Sans les tyrans du froid, les Saiyens parvinrent à s’emparer de l’empire qui jadis leur appartenait. À leur tête, le roi Végeta se lança dans une folle conquête, et rien ne semblait pouvoir l'arrêter.
En effet, lors des premiers combats, l'avantage avait rapidement tourné en faveur de ses guerriers et de leur transformation dévastatrice en gorille géant. Les planètes conquises par les xénomorphes tombaient les unes après les autres et les territoires saiyens s'étendaient de plus en plus.
Puis, petit-à-petit, la tendance s'était inversée. C'est que les saiyens étaient puissants, mais peu nombreux, alors que les xénomorphes semblaient voir leurs rangs renforcés en permanence. Qui plus est, chaque saiyen capturé donnait lieu à l'apparition d'abominations particulièrement difficiles à abattre et il sembla rapidement clair qu'ils tiraient leurs forces des ennemis vaincus.
Bientôt, de conquérants, les guerriers de Vegeta en vinrent à se replier et il fallu l'intervention in extremis d'un être à la puissance incommensurable pour éviter une déroute totale et sauver la planète-mère des saiyens…
* * *
Kongey Dong était le responsable de la défense du complexe scientifique de la planète S.O.L, ou les plus grands savants de la patrouille étaient affairés à découvrir des armes chimiques ou biologiques pour enrayer la menace xénomorphe. Concentré à éplucher les dossiers de la bleusaille, il entendit à peine qu'on toquait à la porte en acier de son bureau.
- Permissions d’entrer ?
- Permission accordée.
La porte de métal s’ouvrit dans un grincement insupportable à l’oreille du Gorille humanoïde, laissant paraître un jeune homme à la queue de singe et aux cheveux hirsutes lui arrivant aux épaules. Il était assez grand, 1 mètre 85, lui donnant le numéro 2 au sein de la patrouille galactique, qui classait ses membres selon leur taille. Contrairement à la plupart d'entre eux, il ne portait qu’un misérable caleçon avec un Oozaru dessiné dessus, laissant la grande majorité de son corps à l’air libre.
- Que me vaut l’honneur de ta visite, Cumber ?
- Vieux singe, pas de ça avec moi….
- Bien, ça fait un long moment que tu attendais ce moment…
- Comment va mon frère ? demanda-t-il en s'asseyant, sans attendre qu'on l'y invite.
Cumber souleva ses jambes, les posant sur le bureau de son supérieur qui ne s’en formalisa pas. Après tout, un barbare reste un barbare, même si on l’élève depuis plus de dix ans.
- Très bien, à vrai dire, il est étonnant de voir votre ressemblance malgré le fait que vous ne soyez pas du même sang.
- Oh, tu sais, le sens de la famille chez les Saiyens… Peut être que je suis le fils du frère de son père, ou une connerie de ce genre.
- Si tu veux qu’on te prête une capsule…
- Je ne compte pas le faire pour l’instant.
Le Gorille haussa un sourcil sans aucune trace de poil. Au vu du lien qui unissait les deux Garçons, il aurait cru qu’il prenne la première capsule pour le récupérer.
- Comment ?
- J’ai des affaires nettement plus importantes à régler avant, et surtout, je doute franchement que son niveau soit suffisant pour être mêlé à ces affaires.
- Je vois… l’affaire Kyuri ?
- Ouais… Je préfère garder mon frère loin de ça pour l’instant, Kyuri est bien trop dangereuse pour que je le mêle a ça.
- Bien, je suppose que tu n’as rien d’autre à me dire.
- En effet, vieux singe, je voulais simplement savoir s'il avait survécu à sa première mission. Je vais me reposer dans mes quartier. Si tu me cherche, tu sais où me trouver.
Sans aucune réponse, la porte se referma derrière l’adolescent. À côté de la porte était adossé un humanoïde de petite taille, au corps en majorité bleu, malgré quelques plaques tirant vers le violet. Ses yeux jaunes occupaient l'essentiel de sa tête blanche et ne dégageaient aucune émotion lorsqu'il demanda :
- Alors ?
- Alors mon frère est de retour sur la planète Végeta, Jaco.
- Tout va bien, alors. Il n'y a pas d'endroit plus sûr.
- Oui, oui… Sûrement…
* * *
- Je le vire, je ne veux pas de lui dans l’équipe. Il est naze et a failli nous faire crever.
- Comment ?
Nappa soupira. Ikary n’avait jamais su se retenir pour déverser des insultes et des vulgarités, et encore moins pour lâcher ses quatre vérités. Ce qui était normal, vu qu'elle avait grandi dans un monde de guerre où la subtilité et le langage soutenu étaient loin d’être les principales qualités nécessaires. Résultat ? Une armée royale constituée de bouseux, de malade mentaux, de la basse classe, loin du raffinement de la haute classe.
Loin de l’environnement du jeune Dan, qui avait grandi auprès d’un peuple pacifique pour qui les arts martiaux étaient un moyen de purifier son corps. Un Saiyen niais avec des idéaux de fillette. Ça faisait un peu tache, il devait bien l'admettre. Cependant, leurs effectifs ne leur permettaient pas de faire la fine bouche.
- Ecoute-moi Ikary, ce gamin, c’est normal qu’il ne gère pas pour sa première mission ! le défendit Escharotto. Ce n’est pas une raison pour le virer à la moindre erreur !
- Ce n’est même pas quelqu’un de digne d’être appelé Saiyen ; il a crié en appelant sa mère au décollage du vaisseau, répliqua la commandante.
- Du coup, je dois assister a votre guéguère encore longtemps ? s'enquit Nappa en tirant une bouffée d'un cigare avant de recracher la fumée avec nonchalance.
Ikary fit mine de ne rien avoir entendu. Elle fixa sa subordonnée qui osait lui rendre son regard dans un défi silencieux. Elle lui tenir tête pour la première fois, et pour un minable sans avenir. Un petit rictus froid apparu sur son faciès.
- Bien, j’accèderai à ta requête et le garderai dans l’équipe…
- Merci, Ikary, tu…
- À une seule condition, la coupa-t-elle.
Escharotto haussa un sourcille. Elle aurait dû s’attendre à ce qu’Ikary ne sois pas aussi clémente. Elle ne l’avait jamais été et il aurait été surprenant qu’elle le soit pour la première fois avec un minable de la plèbe. Ce n'était pas son style.
- Dans un mois, je l’affronterai dans un défi. S’il arrive à survivre, il pourra rester avec nous.
- Mais… c’est impossible !!!
Ikary était a un tout autre niveau que Dan. Non seulement sa puissance n'avait rien à voir, mais elle avait beaucoup plus d'expérience. Il ne savait pas maitriser sa force, elle l’avait remarqué durant la mission du satellite, son Ki fluctuait énormément, alors qu’elle était une guerrière d'élite, dotée de techniques redoutables. Lui n’était même pas capable de crée un kikoha digne de ce nom.
Ils avaient grandit dans un environnement complètement opposé.
Ikary était particulièrement satisfaite de son effet.
- Alors tu abandonne ? Ricana-t-elle. Un choix judic…
- J’accepte de l’entrainer. Dans un mois, tu verras, il te tiendra tête.
La capitaine resta sans voix un instant, puis s'esclaffa :
- Ha ! Ha ! Je me réjouis de voir ça ! Maintenant, tu peux disposer, j'ai encore à parler avec le Commandant Nappa, et si tu veux vraiment que ce morpion ait la moindre chance de survivre à mon premier coup, tu as intérêt à t'y mettre de suite.
- Bien, je vous laisse.
Esharotto s'apprêtait à sortir quand sa supérieure l'admonesta une dernière fois :
- Mais ne te fais pas d'illusion, après le premier coup, il y en aura un second. Puis, tout sera fini !
La subordonnée ne releva pas. Elle sortit sans entendre Ikary déclarer à Nappa :
- Bien Commandant, je voulais vous parler d’un liquide étrange que le Gokiburi a ramené du satellite…
Mais elle était déjà plongée dans ses pensées tandis qu'elle se dirigeait vers le quartier des orphelins.
Elle avait vécu ça elle aussi ; se retrouver seule sur une planète lointaine, son caractère revêche l'opposant aux autochtones ; mais grâce à des pouvoirs psychiques, ils avaient pu apaiser ses colères et elle avait finalement connu une famille aimante à laquelle on l'avait arrachée pour la plonger dans l'horreur d'une guerre injuste.
Oui, elle avait connu une famille aimante, elle aussi, qu'elle avait perdue à cause de sa faiblesse. L’attaque des premiers Xénomorphes, la mort de ceux qu'elle aimait, sa survie miraculeuse. Et si Dan ne pouvait pas gagner en puissance, il subrait le même sort qu’elle. Il devait devenir fort pour protéger les siens.
* * *
Dans la chambre assignée au jeune homme, celui-ci regardait le plafond. Il s’en voulait pour sa faiblesse. Il n’avait servi à rien. Pire, il avait même été un poids. Dans le lit situé sous le sien, Prince sortit papier et crayon, puis il commença à gribouiller un message. Il ne pouvait pas savoir s’il y avait un micro ou une caméra, mais il devait parler de ce qu’il avait vu lorsque Dan était rentré en contact avec le liquide noir.
- Hé, gamin !
- Prince ?
- Tiens ça.
- Quoi ?
- Lis ça, et chut.
Le sérieux de Prince étonnait Dan. Le Gokiburi n’était capable de sérieux qu’en cas d’urgence. En lisant la lettre, le saiyan était partagé entre plusieurs sentiments, dont la surprise et la peur. Il ne se souvenait que de peu de chose après le contact avec le liquide noir, dont la vision d’une créature à la peau noire, sans orbite, qui dégageait une aura de danger imminent mais aussi…. Un lien étrange, ténu…
Au moment où il allait répondre à son frère, la porte de leur chambre s’ouvrit.
- Salut Dan, salut cafard ! lança une voix enjouée.
- Mademoiselle Escharotto ? s'étonna Dan.
- Gamine ?
- Tiens, c’est mademoiselle, maintenant ! T’es vraiment chou, mais appel moi Escharotto, ou Escha, suffira, hein ?
- Pas de problème mad….Escha.
La jeune fille était loin d’être aussi froide que sa chef. Sans demander la permission, elle sauta jusqu’au lit au dessus, sans surprise pour Prince. Il avait vu tant de bizarreries depuis que sa mère lui avait appris, il y avait plus de dix ans, qu’il allait avoir un petit frère…
- Alors comment ça va depuis le satellite ? Ça fait quoi de voir un Alien ?
- J’en viens à me demander si je suis fait pour ça. Je ne suis ni fort, ni assez courageux pour vaincre ces créatures. Je sais qu’elles font du mal, qu’elles provoquent des morts partout dans l’univers, c’est pour ça que j’ai accepté…
- Écoute, je vais te raconter quelque chose ; tu savais que si tu avais vécu sur cette planète avant la venue de ces saloperies, tu serais un guerrier très fort ?
Dan, surpris, lui lança un regard interrogatif. Depuis sa venue sur Vegeta, personne n’avait manqué de lui rappeler à quel point il était le niveau zéro sur cette planète.
- Ta puissance est à peu près ce à quoi une basse classe peut aspirer de mieux, juste avant qu’il ne puisse avoir le grade de moyen classe. Mais depuis les événements dus aux xénos, le niveau a un peu monté.
- Reste que je n’ai pas eu le courage de faire face à ça.
- Moi aussi j’ai été basse classe, et crois-moi, au début, ce n’est pas facile. J’avais été sur une planète lointaine, appelé Allia.
- Ils étaient… sympathiques ?
- Pour la majorité oui. Ils étaient très sympathiques mais ça ne les a pas sauvés…
- De quoi ?
Le visage de la jeune fille devint amère, emprunt de colère, voir de haine. Les souvenirs de cris, de pleurs, de son père adoptif dont il ne restait guère de dépouille pour l’enterrer dignement.
- À ton avis, murmura-t-elle en détournant le regard.
- … Je suis…
- Tu n’as pas à l’être, mais dis-toi une chose. Moi aussi, à l’époque, je n’avais pas le courage d’affronter ça, mais il vaut mieux se préparer le plus tôt possible pour être prêts à protéger tes proches. Donc écoute-moi, Ikary veux te virer.
- Je la comprends, je n’ai servi à rien.
- Mais j’ai pu obtenir une chance pour te garder.
- Comment ?
Elle souffla un moment, se préparant à lui balancer la nouvelle de but en blanc.
- Dans un mois, tu dois l’affronter, et lui tenir-tête.
- MAIS C’EST IMPOSSIBLE !!!
- Dis moi, Dan, pourquoi es-tu venu ici ? Alors que tu avais une vie paisible ?
- …. Pour connaître mes vrais parents… j’aime ma mère adoptive, mais… je veux savoir.
- Bien, mets-toi en tête que ce but risque d’être compromis si tu ne deviens pas plus fort. Montre à Ikary que tu es un vrai saiyen. Affronte-la et tiens-lui.
- J’en suis capable ?
Elle posa sa main sur sa tête.
- Avec l’entrainement que je vais te faire subir, dans un mois, tu vas lui faire ravaler son arrogance a coup de tatanes dans la gueule !