Quack le Canard a écrit:Je crois que le cliché qui m'agace le plus, c'est celui du héros qui évite miraculeusement toutes les balles alors qu'un commando entier lui tire dessus à grands renforts de mitraillettes. Le grand classique des films d'action.
Lamantin Furtif a écrit:Bref, ça m'énerve de voir la surpuissance de quelques persos détruire la logique d'un univers.
Foenidis a écrit:La joue ou la jambe, aussi...
Pis après, il enlève la balle et se recoud tout seul, comme un grand, avec de la ficelle à rôti et à peine une petite grimace de dédain > " Y font chier, ces cons ! »
Ayant récemment lu la planche de Berserk où l'on voit Guts charger au travers d'une armée entière (un truc chiadé, ils sont bien dix mille, avec des éléphants et de la cavalerie lourde) sans parvenir à ressentir la moindre anxièté pour lui, je me suis rendu compte qu'on avait clairement atteint ce point, là où on n'avait fait que le frôler durant toute une partie du manga.
Lamantin_Furtif a écrit:Primo : pourquoi se faire chier à envoyer de simples soldats ? Ils ne peuvent même pas ralentir l'ennemi, ni aider leur supérieurs : les brutes s'affrontent toujours entre elles sans faire attention à eux. Ils risquent juste de se faire blesser. Je me suis vraiment posé la question des dizaines de fois devant OP. Qu'est-ce que les grouillots sont censés faire, exactement ? ils se font toujours one-shot ! On a vu tellement de gus éclater le bataillon censé les neutraliser sans verser une goutte de sueur qu'on s'en demande comment les gens ne prennent pas collectivement conscience de l'inutilité de ce genre de manoeuvre.
Lamantin_Furtif a écrit:Secundo : Baser la géopolitique de ce genre d'univers sur la nôtre n'a pas de sens. L'économie, la technologie, les mouvements de troupes, l'aristocratie : tout ceci est complètement insignifiant : tout ce qui compte, c'est la force et la position des surhommes en question, pour qui les contraintes du décor sont assez négligeables.
Lamantin_Furtif a écrit:Et enfin, chose qui n'est pas une incohérence, mais qui demande un travail différent : cela ramène l'enjeu à une dimension très personnelle. Les nations n'ont pus aucune valeur autre que celle de dommage collatéral. Tout doit tourner autours de cette poignée de privilégiés sans contre-pouvoir. Exactement ce qui se passe dans DB, vous noterez. Mais souvent, on cherche à nous faire considérer que les nations ont toujours du pouvoir, chose devenue absurde.
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