allez hop, la suite.
comme j'ai repris le boulot, le rythme va sans doute ralentir. mais je vais quand même essayer d'être constant, au moins jusqu'à la fin de l'arc Buu.
- chapitre 115 : Baddack contre VégétaVégéta et Baddack se confrontaient du regard.
Puis sans signe avant-coureur, ils frappèrent, tout en parant l’attaque de l’autre.
Les échanges de coups suivants ne portèrent pas plus.
— Ils ne se battent pas. Pas encore. Ils se jaugent, dit Kakarotto.
— Il… Il faut vite éliminer Babidi. Je crains le pire, ajouta Kaioshin.
Ils s’éloignèrent, accompagnés des protestations de Nappa. Végéta resta droit, alors que Baddack était en garde.
— Voilà, ils sont partis. Tu vas pouvoir arrêter de te retenir.
Il attaqua.
Baddack évita le poing, et riposta d’un coup de pied, qui fut évité aussi. Végéta était déjà passé derrière, envoyant son pied dans le dos du doyen des saiyans, qui se baissa et lança son poing en plein dans la figure de l’autre, qui contra en frappant aussi.
Les deux poings se heurtèrent, provoquant une onde de choc qui réduisit les rochers alentour en poussière.
Les deux combattants rompirent le contact, et Végéta envoya une attaque.
— Big bang !
Concentrant son énergie dans son poing, Baddack la retourna à l’envoyeur.
Il reçut un coup de poing par la gauche.
Sans perdre le mouvement de sa contre-attaque, il plaça sa main droite en défense sur sa gauche.
Le coup le frappa par la droite.
Projeté vers le sol, il ricocha et se reprit de justesse avant que les pieds du prince ne l’enfoncent dans la roche.
Attaque dans le dos.
Il se tourna pour parer, mais reçu un coup en plein visage, et se retrouva au sol, sur le dos.
Végéta lui enfonça le pied dans le ventre.
— Sans tes visions, tu n’es rien.
Baddack voulu lui attraper la cheville, mais il était déjà loin.
— Tu n’es pas contrôlé, pas vrai.
Le prince eut un grand sourire.
— Juste ce qu’il faut.
Puis il disparut en hyper vitesse.
Coup de pied dans la nuque.
Baddack mit son avant-bras en protection, mais reçu un coup de genou dans le ventre qui le plia en deux.
Végéta attrapa ses cheveux et leva le poing pour frapper.
— Tu vas connaître la colère d’un vrai saiyan !
Pour toute réponse, il reçut un uppercut au menton quand Baddack lui lâcha le genou, dont il avait paré le coup.
— Tu oublies que je suis aussi un saiyan !
Coup de poing par la droite.
Il frappa à gauche, et toucha Végéta en plein torse.
— Comment ? Fit ce dernier dans un souffle.
— Je ne pouvais pas détecter les autres esclaves parce qu’ils sont contrôlés. C’est ce que tu as voulu faire, c’est ça ? Être juste assez sous la coupe du sorcier pour perturber mes sens ? T’es tombé bien bas.
Le prince envoya une énorme attaque d’énergie que le doyen évita par un roulé-boulé par-dessus, tout en tourbillonnant vers son adversaire, puis il se déplia d’un coup, pour frapper Végéta au visage, avec les deux pieds, ce qui l’éjecta au loin.
Baddack se prépara à la prochaine attaque, mais celle-ci le prit au dépourvu, quand Le prince sortit du sol pour lui asséner un coup de poing ascendant.
— Je voulais aussi plus de force. Et surtout, redevenir celui que j’étais, le saiyan sans amis, sans famille, sans pitié, pour enfin pouvoir me battre de nouveau à fond.
Baddack fit une pirouette pour frapper Végéta au menton avec le coup de pied.
— Parce que tu pouvais pas avant ? Conneries, personne t’a jamais retenu !
Végéta l’attrapa par la jambe et le jeta vers le sol.
— Bien sûr que si ! Je n’ai jamais eu besoin d’avoir des gens qui comptent pour moi ! Je voulais faire comme Kakarotto, mais c’était une erreur !
Il n’évita pas le crochet du droit de Baddack.
— T’y crois même pas toi-même, te fous pas de ma gueule ! On se bat bien mieux si on a quelqu’un à protéger !
Végéta frappa aussi d’un crochet.
— Non ! Je suis un saiyan ! Je n’ai qu’un but dans la vie ! Frapper jusqu’à ce que ça casse !
Les deux adversaires reculèrent de quelques pas.
— Ah oui ? Et c’est moi que tu veux convaincre ?...
Ils foncèrent l’un vers l’autre, chacun mettant toute sa puissance, tous son poids et toute sa rage dans son poing.
Ils se frappèrent simultanément au visage.
Le double impact engendra une telle onde de choc qu’elle ravagea le paysage autour des deux combattants et continua sans perdre de sa puissance, pour des centaines de kilomètres.
— ...ou toi-même ?
La planète était agréable. Un peu plus de la moitié de sa surface était composée de mers peu profondes entre de petits continents sans relief, et parsemées de nombreuses iles. Des organismes monocellulaires, ainsi que quelques rares créatures plus complexes, nageaient paresseusement dans les eaux calmes, alors que les premières plantes colonisaient les plages de sable rouge.
Cet état de fait aurait pu durer des milliards d’années, mais la planète subissait un désastre sans précédent.
Un désastre qui faisait trembler le sol, un désastre qui soulevait des vagues d’une hauteur jamais connue, un désastre qui dispersait de la poussière sur la surface entière, un désastre qui réveillait de vieux volcans assoupis.
Un combat entre deux super saiyans.
Une pluie de kikohas, lancée par les deux adversaires, avait soulevé un nuage de poussière terrible, en un instant balayé par une explosion plus importante.
Végéta et Baddack se faisaient face, à une cinquantaine de mètres du sol, se tournant autour, s’observant, prêt à attaquer à la moindre faille chez l’autre.
Au-dessous, la terre tremblait. Un rocher roula. Le bruit qu’il fit fut le signal du départ.
Les deux saiyans foncèrent l’un sur l’autre.
Végéta se prit un coup de coude dans le visage. Il riposta par un coup de pied dans les côtes.
Baddack frappa le crane de son adversaire, ses deux poings en marteau.
Végéta s’enfonça dans le sol.
Il ressortit aussitôt et donna un coup de genou au ventre de Baddack.
Coup de poing contre coup de poing.
Coup de pied contre coup de pied.
Plus de ruse.
Plus de technique.
Le combat était désormais un combat de puissances brutes, ravageant la planète.
Les coups résonnaient et fissuraient les plaques tectoniques, éveillant d’anciens volcans éteints, ensevelis sous des kilomètres de roche, alors que les attaques de ki creusaient à la surface des tranchées allant jusqu’à l’horizon.
À l’épicentre de tout ça, les deux saiyans donnaient tout ce qu’ils avaient.
Végéta évita un kikoha à bout portant, et répliqua en tirant un laser digital que Baddack bloqua avec la paume de la main avant de répliquer d’un direct au menton.
Végéta recula mais réussit à attraper le bras de son adversaire, et à le projeter violemment au sol.
Puis le prince, avec deux doigts, créa un demi-anneau d’énergie pure qu’il lui envoya autour du cou.
Baddack essaya de se libérer, mais l’anneau était trop bien ancré dans l’assise rocheuse, il n’aurait pas le temps d’éviter Végéta, qui fonçait sur lui à pleine vitesse, poings en avant.
Il tenta de casser la pierre à coups de coudes, mais c’était trop tard.
Il dressa les jambes pour bloquer les poings de Végéta. Ça le stoppa un instant, avant qu’un craquement sourd se fit entendre. Baddack serra les dents, et attrapa un caillou qu’il réduisit en poussière, avant de la jeter à la face du prince, tout en lançant une boule d’énergie.
Végéta hurla et Baddack eut juste le temps de casser le sol pour éviter le coup, qui créa un cratère.
Baddack avait été éjecté par le choc. Il regarda sa jambe droite, tordue selon un angle anormal.
Plus loin, Végéta se relevait. Du sang coulait de ses yeux. Il semblait être en train de tenter de faire le point, cherchant Baddack.
Celui-ci ne put empêcher un cri de douleur quand il se redressa le tibia. Puis il chercha autour de son cou, mais ne trouva rien.
Végéta, les yeux plissés, le regarda et montra quelque chose. Une petite bourse de cuir.
— C’est ça que tu cherches ?
Baddack le regarda, inquiet, mais le prince se contenta de la jeter au loin.
Puis il se redressa et concentra son énergie, les bras écartés.
Baddack s’envola vers l’arrière et créa une boule d’énergie dans sa main droite, qu’il lança.
— Final Soul Canon !
L’attaque toucha Végéta de plein fouet. L’explosion ravagea le paysage encore plus qu’il ne l’était, créant un immense nuage de poussière.
L’aura de Végéta, intacte, le dissipa rapidement. Il hurla.
— Final Crash !
Baddack savait qu’il n’avait aucune chance d’éviter cette attaque.
Se posant, il reporta tout son poids sur sa jambe intacte, il enveloppa son poing d’énergie et lui fonça dessus.
— Solar Phalanx !
Le choc des énergies produit une explosion terrible, encore pire que la précédente.
— Ha ha ha ! Fit Végéta.
Mais Baddack traversa l’explosion, le poing toujours en avant, et frappa au ventre le prince qui s’encastra dans ce qui restait d’une falaise, à plusieurs centaines de mètres de là.
Le doyen des saiyans lui donna un autre coup de poing. Et un autre. Et encore un autre. Il commença à le rouer de coups en hyper-vitesse, en en donnant des centaines par secondes.
— raaaaaAAAAH !
Il s’arrêta, épuisé. Les muscles de ses bras lui semblaient en feu. Nombres de ses veines avaient éclaté sous l’effort, et ses bras étaient en sang.
Il resta pendant une minute, le souffle court, à regarder Végéta, toujours à moitié enseveli sous les pierres.
Sans avertissement, Végéta se redressa d’un coup et tira un kikoha sur Baddack qui eut juste le temps de répliquer par une attaque similaire.
L’explosion l’aveugla, alors il tira une deuxième boule d’énergie au jugé, mais le prince avait déjà sauté. Il tenait une roche de plusieurs tonnes dans chaque main, et frappa Baddack avec, de part et d’autre simultanément.
Groggy, l’ainé des saiyans ne put rien faire pour contrer le poing de Végéta, chargé d’énergie. Il le prit en pleine tête.
Et s’effondra, perdant sa transformation. Inconscient.
Végéta se posa devant lui. Il était en sang et haletait.
Il tomba à genoux, assis sur ses talons. Il eut un léger sourire et ses cheveux redevinrent noirs.
— J’ai gagné.
Il s’évanouit à son tour.
La douleur réveilla Baddack. Végéta le soulevait, le bras passé sous son épaule.
Le ciel grondait, la terre tremblait. Des vents violents s’étaient levés, chargés d’embruns et de cendre.
— Qu’est-ce qui se passe ?
— La planète va exploser. Je vais t’emmener à la porte.
— Tu sais où elle est ?
— Plus ou moins.
— T’aurais pas dû jeter les senzus.
— Mmh.
Végéta s’envola, portant Baddack. Autour d’eux, des fontaines de lave jaillissaient.
— Pourquoi ?
— Pourquoi quoi ?
— Pourquoi tu voulais te battre contre moi ? T’as jamais eu besoin d’excuse pour ça.
— J’étais jaloux.
— Jaloux ? De moi ?
— De Kakarotto.
Baddack regarda Végéta, totalement perplexe.
— Hein ? Comment ça ?
Végéta éluda la question.
— Tu sais que Freezer contrôlait mentalement les races conquises grâce à des machines ?
— Raditz m’en avait parlé, mais…
— Pourquoi les Saiyans ne lui obéissaient pas, d’après toi ?
— Parce qu’on était des brutes ? Écoute, j’en ai rien à…
— Pourquoi tu n’as jamais défié le roi pour prendre sa place ?
— Mais qu’est-ce que tu…
— Réponds !
— Parce que c’était le roi, j’avais pas à le défier.
— Alors qu’avant lui, la seule loi qu’on connaissait, c’était celle du plus fort ?
— Il nous a unifié contre les tsufuls…
Mais alors qu’il disait ça, Baddack commençait à sentir les incohérences.
— … grâce à la technologie de Freezer, qui voulait juste celle des tsufuls.
— Oui. Mais mon père, faute d’être le plus fort, était malin. Il a réussi à pirater les machines, et à faire que les saiyans n’obéissent qu’à lui, pas à Freezer.
— Alors, ça veut dire que…
— Oui. Sans lui, notre peuple serait encore en vie.
— Et Freezer maitre de la galaxie. C’est pas mieux que la mort.
— Peut-être. Mais il a tué notre peuple avec son égoïsme. Et pour lui, je n’étais qu’un outil pour assoir son pouvoir…
Baddack le regarda, préférant garder le silence. Végéta semblait souffrir à l’idée de continuer à parler. Ils volèrent encore une minute avant qu’il ne reprenne.
— ...Je suis jaloux de Kakarotto… Parce que j’aurais préféré avoir un père comme le sien.
Baddack le regarda, les yeux écarquillés avant d’éclater de rire, puis de gémir de douleur à cause de ses côtes cassées.
— Je t’interdis de te moquer !
— Je me moque pas, je suis même content, Végéta.
Le prince lui lança un regard noir.
— Tu n’as pas intérêt à répéter à qui que ce soit que…
— Que t’es un type bien ? Tout le monde le sait déjà, imbécile.
Végéta grogna avant de descendre.
— Voilà la trappe. On ferait mieux de se dépêcher avant que la planète ne saute.
Ils se retrouvèrent rapidement dans la dernière salle du vaisseau.
— Qu’est-ce que c’est que ça ? Fit Végéta.
Malgré son épuisement, Baddack sentait les énergies démentes qui s’affrontaient au-dessus.
— L’une, ça doit être ce Buu qui s’est réveillé. Mais l’autre…
Végéta opina.
— Bordel. Depuis quand ce gamin est aussi fort ?
À suivre...>>>