Je viens de finir
A Danse With Dragons (le dernier tome de
A Song of Ice and Fire :
Game of Thrones, quoi). On en reparlera dans le topic adéquat, mais je suis un peu surpris par certaines idées, certaines divergences avec la série. Je trouve ce tome globalement moins prenant que les précédents. Typiquement, les fins de chapitres me semblaient souvent plus "molles" que celles percutantes auxquelles on était habitué.
Après cette brique, je comptais faire une pause dans ma lecture de romans, mais c'était sans compter des cadeaux d'anniversaire en retard... En général, je suis pas super emballé quand on m'offre un bouquin, vu que j'ai toujours du stock. Mais quand on connaît mes goûts, c'est différent.
Une amie m'a offert
Beren and Lúthien, la version originale illustrée par Alan Lee. Rien que pour la beauté de l'objet, c'est fou. Apparemment, il s'agit d'une version enrichie et remaniée de l'histoire présentée dans le
Silmarillion, à une époque où Christopher Tolkien n'avait pas encore remis la main sur tous les manuscrits de son père. À mon avis, la plus belle et la plus émouvante histoire de l'ensemble (sur laquelle j'avais réalisé un travail quand j'étais à l'unif ; travail bâclé, hélas, que j'ai toujours voulu remanier et dont je commence tout doucement à comprendre que je ne le referai jamais). Un film ou une série (voire une longue saison d'une série) centré sur ce couple fonctionnerait, je pense. Et pour une fois chez Tolkien, on a une femme, une belle princesse elfe, qui plus est, qui joue les demoiselles en détresse... au début. Puis dès que son chevalier servant se fait emprisonner, elle s'évade de sa tour, le libère à coups d'enchantements, puis fait au moins les trois quarts du boulot, et l'accompagne carrément jusque chez Morgoth, qu'elle ensorcelle - excusez du peu. Et c'est elle qui fait fléchir la mort elle-même (en gros) afin de récupérer son amant (Eurydice qui ramène Orphée d'entre les morts, et qui n'échoue pas) et qui, la première parmi les elfes, renoncera à son immortalité par amour pour un homme. C'est elle, l'héroïne. Beren, tout parfait qu'il soit, n'est que son faire-valoir. D'ailleurs j'ai nommé ma filleule Lúthien (pour son troisième prénom qu'on n'utilise jamais, hein).
Pourtant, je n'ai pas encore commencé ce livre. Parce qu'on m'a offert le Graal d'Antarka :
La Horde du Contrevent. Il m'attendait ce matin dans mon casier au boulot, j'ai même pas eu à le chercher. Je viens seulement de finir le premier chapitre, et pour le moment je suis sous le charme. Déjà, j'aime les mélanges de genres un peu louches. Et rien que la première page est une perle.
Curieux de voir vers où ça va aller.