par vicabouc le Mar Sep 29, 2020 19:49
Le temps passe...
Dix ans. Merci à tous pour votre fidélité et désolé pour l'irrégularité des parutions.
Pour me faire pardonner et puisque je n'ai rien prévu de spécial pour les dix ans, voici ce que j'ai écrit pour le moment, en espérant que je complète ce chapitre un jour ou l'autre.
Chapitre 37 : réécriture
Partie 2 : début d’une longue journée
Zen Oh se tenait devant le sanctuaire de Tim, une immense sphère contenant une lumière dorée.
- Tim ? Oh Tim.
L’immortel ne lui répondit pas.
- Tim, je n’ai pas oublié. Même si le temps a été remonté et effacé, tu dois tenir ta promesse.
Une goutte de sueur apparut sur la sphère.
- Qu’est-ce que tu veux ? Demanda l’immortel.
Monsieur Popo commençait toujours sa journée avec l’entretien du palais : jardinage, nettoyage et dépoussiérage. Il passait d’un pièce à l’autre avec son balai. Bien évidemment, il aurait pu aller plus vite en utilisant la magie mais faire le ménage le détendait. Il perdit sa sérénité quand il passa dans la pièce contenant les dragon balls : elles avaient disparues.
Au paradis des combattants, dans le domaine réservé aux héros de la voie lactée, Muten Roshi était dans le grenier d’un bâtiment. A quatre pattes, il avançait avec précaution, de planche en planche, en évitant d’y mettre trop de poids pour éviter les grincements.
Il avait récupéré un corps rajeuni, d’une cinquantaine d’années, lors de son admission au paradis. Il aurait être plus jeune mais un corps sans douleurs chroniques et ne fatiguant pas au moindre effort lui suffisait. Et puis, être un senior lui donnait un certain charme.
Il avait retrouvé ses élèves et à sa plus grande joie, son maître Mutaïto.
Apparemment, la puissance ne comptait pas comme critère. La maîtrise de son art et l’usage altruiste de ce dernier était plus important aux yeux des kaios.
Goku s’était mis en tête de le mettre à niveau des autres guerriers du domaine. Une intention louable certes mais il n’était plus habitué à un tel niveau d’effort.
S’il voulait garder le moral, il lui fallait quelque chose pour égayer son quotidien d’homme. Il était ici pour cette raison, au grenier du bain des femmes.
Il allait être enfin récompensé d’une préparation de longue haleine. Pendant les heures de fermeture, il avait étudié le plancher pour apprendre l’itinéraire faisant le moins de bruit en adoptant la bonne posture.
Il sourit quand il vit proche la discrète fente qu’il avait crée.
Il se demanda qui prenait son bain matinal en ce moment : Prune ? L’héroïne qui avait connue une fin tragique après une vaine résistance contre Freezer, la pauvre petite avait été trahie par un de ses proches, une ordure nommé Zabon.
- Si elle n’est pas transformée, ce sera du bonbon pour les yeux.
Peut être une de ces femmes aux oreilles pointues, les elfes, il se satisferait même de cette femme musclée à quatre bras qui avait tout de même une poitrine généreuse.
Avec un sourire pervers, il rapprocha son visage de la fente puis… Il disparut.
Sur Terre, Panty observait Shenron, dubitative.
- Je ne savais pas que j’avais le droit à un second vœux.
- Toi ! Cria une voix derrière elle.
- Super, voilà le vieux grincheux… Dit la femme en reconnaissant la voix du vieux namek. Peu importe, j’ai eu ce que je voulais. Je te laisse le second souhait, cadeau de la maison. Dit-elle en s’envolant.
Piccolo se posa. Bouche bée, il regarda Panty s’éloigner comme si de rien n’était.
- Qu’est-ce qu’elle a demandée ?
Muten Roshi était à quatre pattes dans sa maison sur Terre.
- Mais ? Mais ? Non ! Pourquoi maintenant ? Je ne pouvais pas revenir cinq minutes plus tard ?
Dendé observait la Terre, rejoint rapidement par Piccolo.
- Alors ? Demanda l’aîné des namek.
- Tout ceux qui sont morts par la faute de Panty ont été ressuscités, que ce soit de sa main ou celles de ses hommes.
Les nameks se turent. Ils avaient senti deux présences s’approcher. Panty se posa, suivi par Alphonse qui semblait furieux.
- Jeune fille, vous savez quoi faire.
- Désolée… Je ne le ferais plus. Dit la femme d’un ton narquois et insolent.
Panty se retourna pour partir et vit les traits du majordome s’étaient durcis.
- Je veux des excuses sincères.
- Tu sais que je suis plus forte que toi. Tu ne peux pas me retenir.
- Des excuses, maintenant !
La femme resta brièvement immobile puis se retourna vers les nameks.
- Pardonnez moi. Je n’aurais peut être pas du…
Alphonse s’éclaircit bruyamment la gorge.
- Je n’aurais sûrement pas du prendre les dragon balls sans votre permission. Je les ai utilisé pour réparer le mal que j’ai causé.
Sans attendre une réponse des nameks, Panty se retourna.
- C’est un début mais on s’en contentera pour l’instant. Dit Alphonse en soupirant.
La femme partit sans un mot.
- Elle m’épuise, et pourtant, ça se passe mieux que je l’espérais. Avoua le majordome.
Sur Irul, au quartier général de la garde d’Irul, un jeune officier réprimandait sèchement Lichti.
- Les deux bras cassés, des côtes fêlées, plusieurs dents perdues et la mâchoire brisée !
La saiyenne semblait indifférente aux réprimandes.
- Ce type profitait de son statut pour entretenir un réseau de prostitution, pire d’esclavage. Répondit la saiyenne
- C’est un diplomate ! Tu as provoqué un incident diplomatique qui va gâcher les relations commerciales avec…
- En quoi c’est ton problème ? Tu n’es qu’un gratte papier au service administration. Répondit Lichti.
- Je serais ton supérieur quand mon père sera à la retraite, c’est à dire bientôt. Considère tes jours en tant que garde comptés. Je ne tolérais pas des subordonnés qui disparaissent sans prévenir. Dit il en jetant un coup d’oeil à Alathorn. Je ne comprend pas pourquoi on a permis à un singe d’intégrer…
L’officier couina, la saiyenne venait de le soulever de terre en le tenant par le cou.
- Hé ! Calme toi. Intervint aussitôt Alathorn.
- Juste une question fils à papa, qui va m’empêcher de te démolir ?
- Moi. Dit fermement Alathorn en posant sa main sur l’épaule de la saiyenne. Lâche le, maintenant.
Lichti jeta l’officier par terre puis s’en alla. Le jeune irulien se releva en tremblant. Il retrouva petit à petit son assurance et lança un regard noir vers Alathorn.
- Vous trois… Je m’assurerai que vous ayez des ennuis jusqu’au cou. Quand je serais commandant…
- Tu ne le seras pas. J’ai déjà choisi mon successeur : Alathorn. Dit une voix derrière lui.
- Mais papa… Balbutia le jeune homme.
- J’espérais que tu mûrirais en travaillant mais tu te comportes comme si cet endroit t’appartenait. Je pensais qu’en te mettant à l’écart à l’administration, tu comprendrais que ton attitude devait changer mais tu refuses d’apprendre. Alathorn, je suis désolé de t’apprendre que tu es promu de cette façon mais mon idiot de fils avait besoin d’une leçon. A ce propos, pourrais tu gérer Lichti ?
L’irulien hocha la tête. Il alla rattraper la saiyenne mais le commandant l’interrompit.
- Qu’est-ce qu’il lui est arrivée ? Elle n’aurait jamais agi comme ça avant.
- Elle… a subi quelque chose d’éprouvant pour l’esprit.
- Éprouvant, c’est un euphémisme… Elle semble constamment sur les nerfs. Elle n’est pas en état de travailler. Fais lui comprendre ce fait.
Alathorn courut et rattrapa Lichti.
- Foutu gosse pourri gâté… J’ai quoi comme patrouille aujourd’hui ? Marmonna la saiyenne.
- Il ne t’embêtera plus. Je viens d’apprendre que je serais le prochain commandant.
- Oh super ! J’espère que le petit con était présent quand t’as appris ça. J’aurais aimé voir sa tête.
- Lichti, le commandant m’a chargé de prendre des mesures à propos de ton comportement récent.
- Ok, ce sera un blâme ?
Alathorn réfléchit. Lichti détestait rester inactive. Elle avait probablement repris si tôt le travail pour cette raison. Il devait donc la contraindre à se reposer.
- Tu es suspendue de tes fonctions pour trois mois.
-Sale con !
L’irulien recula. Il avait été frappé au visage. Il regarda Lichti, il lut du regret dans l’expression de la saiyenne.
- Bien… Ce sera cinq mois au lieu de trois… Tu t’es calmé ou faut il que je rajoute encore deux mois ?
- Désolée… Je vais me changer et rentrer.
Sans un autre mot, Lichti alla au vestiaire. Arrivée las-bas, elle observa ses mains tremblantes. Elle allait de frustration en frustration ces derniers temps. Elle respira bruyamment pour se retenir de fracasser tous les casiers de la salle.