par XXI le Sam Août 24, 2019 5:26
Merci pour vos réponses, favorables à cette méthode.
Moi aussi, je lui trouve plusieurs avantages. Par exemple un côté plus immersif, mais aussi, l'économie de certaines périphrases qui alourdissent le texte, grâce à l'emploi du pronom "je" (avec lequel je me sens d'ailleurs plus à l'aise, il faut juste surveiller sa fréquence).
Je pense que l'une des difficultés réside dans le choix du point de vue. Dans chaque scène, il faut identifier celui qui sera le plus utile au lecteur.
Et ne pas en changer tous les deux paragraphes, sous peine de rendre la lecture épuisante...
Mais ce qui m'inquiète surtout, car effectivement, je voudrais bien essayer cette méthode, c'est de savoir si l'usage de points de vue occasionnels (ou uniques) frustreraient le lecteur.
Si, par exemple, je veux introduire une scène où l'antagoniste fomente son projet, seul dans une cave sombre, je n'ai pas d'autre choix que d'utiliser son point de vue. Mais lorsqu'il sera en compagnie des 4-5 héros, ces derniers seront toujours prioritaires (c'est du moins mon idée de base : une focalisation sur le ressenti des héros).
Donc, ne serait-il pas frustrant d'avoir le point de vue du méchant sur une dizaine de lignes, et plus jamais par la suite ? Faut-il un minimum d'équilibre entre TOUS LES POINTS DE VUE ?
Dernière question, si vous voulez bien :
Vous terminez un chapitre sous le point de vue de X et vous attaquez le suivant, raconté par Y. Là, l'auteur s'octroie un petit retour en arrière, afin de mieux transmettre les impressions et le ressenti de Y sur les événements du chapitre précédent - quitte à ce que l'histoire avance un peu moins vite. Ça vous déplaît ? Pensez-vous que la narration aurait dû reprendre là où on l'avait laissée ?
Voyez ça comme une enquête de ma part.
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Sinon, j'ai déjà des romans qui utilisent cette méthode, et qui m'y ont familiarisée.
But can he beat Gokû tho ?