Login {l Wrote}:C’est donc bien un problème de moyens hospitaliers. Le coronavirus n’est qu’un révélateur. Et la crise économique qui risque de suivre va faire beaucoup de morts, bien plus que le coronavirus.
Entre autres.
L'épidémie est due au fait qu'on se mette chaque fois davantage au contact du monde sauvage et de zoozones peuplées de virus qui au gré des contacts arrivent plus ou moins à exploiter le corps humain (on a coutume de dire qu'on a 99% de notre patrimoine génétique en commun avec les chimpanzés, m'enfin on a +70% avec tout les vertébrés en fait, 60% avec une mouche, 90% avec n'importe quel autre mammifères même la souris et ça on l'oublie). En multipliant les contacts entre ou avec animaux "sauvages" on accroît les possibilités de mutation et de contagion.
L'ampleur de la pandémie est plutôt une conséquence du néolibéralisme et de la mondialisation.
La mauvaise gestion de l'épidémie est effectivement due en partie a un manque de moyens hospitaliers. Et aux choix politiques en général aussi, notamment (et c'est la que je suis en désaccord avec l'article de San) le fait de privilégier un système économique défaillant et dangereux à la vie des humains en général. Système économique qui tue bien plus que le Virus et aura des conséquences a moyen terme qui nous feront repenser avec nostalgie a la crise actuelle.
M'enfin... Clairement, une épidémie de ce niveau, on l'aurait, sur le papier, mieux géré y'a 15-20 ans. Parce qu'il y avait davantage de soignants et davantage de lits (on a perdu en gros 20% en 20 ans en potentiel d'hospitalisation). Et moins de pathologies invalidantes (n'ayant rien a voir avec l'épidémie) a côté, paradoxalement, dues en grande partie au vieillissement de la population et a la stagnation voire la baisse de l'espérance de vie médiane en bonne santé (pour les retraites tu es encore jeune et capable a 65 voire 67 ans, mais pas pour la santé). On aurait sans doute eu, en proportion de la population, moins de cas graves aussi (parce qu'il y avait moins d'ashmatique, de vieux, d'obèses, de diabétiques et etc, et une pollution atmosphérique moins forte).
Après de la a dire qu'on aurait pu se passer de confinement... Choix politique la. On aurait eu plus de marges avant la saturation des hôpitaux c'est une certitude. Est-ce qu'on aurait pu gérer 2-3 fois le nombre de patients en état grave qu'on a actuellement (ce qui a priori aurait été le cas sans confinement) je ne le pense pas néanmoins, ça se compte plutôt en dizaines de %, et pas moults de dizaines de %.
Donc : j'sais pas. Avec des Si on peut refaire le monde. C'est actuellement trop tard pour que les tests aient une véritable efficacité (a moins de tester toute la population) mais au tout début c'est clair que ça aurait pu servir.
Bref, de mauvais choix politiques aggravés par un manque de moyens hospitaliers, c'est sur. Avec plus de moyens mais d'encore plus mauvais choix, ça aurait pas été mieux. Le manque de moyens dans le soin est donc comme tu dis UN problème mais pas LE problème. LE problème, c'est notre modèle économique et social.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.