Bonjour à tous !
Voilà (enfin) la suite de Survivants ! J'aurai voulu poster ça le 19, jour d'anniversaire de la fanfic mais malheureusement l'IRL s'en est mêlé.
Je fais donc un p'tit résumé du chapitre précédent et je vous laisse lire ça !
Résumé :
Alors que Darack et Gohan sont évacués par Kaïo Shin, Eleria et Vegeta font face à Buu. Le combat inégal tourne en défaveur du duo jusqu'à l'arrivée de Goku. Malheureusement, lors d'un puissant kamehameha, le père de Gohan active un réflexe de survie qui absorbe immédiatement le saiyan.
La pureté d'âme du guerrier entraîne une dissonance au sein de Buu qui se divise en deux forme distinctes : Un Buu Gris et un Buu ayant absorbé Goku.
Le Buu gris tente d'absorber Eleria, sans succès, et créé plûtot un nouveau Buu par inadvertance, Buuleria.
Alors que la situation est critique, Buu Gris, se sachant désavantagé, prend la fuite, suivit de Buuleria, incertaine de sa victoire sur Buuku.
Quant à Dabra, il se cache et attend le bon moment pour partir rejoindre le reste de la Z-team au palais du Tout-puissant pour un élaboré un éventuel plan...
Chapitre 80 : Course à l’absorption
« -Voilà où on en est. Des questions ? »
Piccolo ne s’attendait pas réellement pas à ce qu’une question soit posée, malgré le nombre de personnes présentes. La seule réaction vint de Bulma. La jeune femme s’approcha de Vegeta d’un pas décidé et le gifla violemment. Presque tout le monde fut surpris par cette action, hormis quelques rares personnes, Vegeta compris. Pour lui, cette gifle était là pour le punir d’avoir tenté de tuer Son Goku, d’avoir agi pour ses intérêts avant tout.
« - N’envisage plus jamais de te suicider, c’est compris ?! Plus jamais ! »
Le saiyan fut étonné. Sa mort aurait lavé ses erreurs, ce qui en faisait un élément positif. Prendre ses responsabilités. Il devait savoir.
« -Tu ne m’en veux pas de m’être battu avec Kakarotto ? De m’être laissé posséder par Babidi ?
-Bien sûr que si ! Mais je sais qu’affronter Goku te tenait vraiment à cœur… Au point de sacrifier ta fierté… Mais l’idée même de te suicider c’était idiot ! »
Piccolo ne fit aucune remarque sur le fait que chaque combat effectué contre des ennemis plus puissants s’apparentait le plus souvent à du suicide, nuançant le sacrifice de Vegeta. Il n’en pensa pas moins. Ce fut, à l’étonnement général, Yamcha qui recentra la discussion :
« -On fait quoi maintenant ?
-Je l’ignore…, avoua Piccolo. Vegeta est notre meilleur atout dans l’immédiat, mais… Enfin…
-Même moi je ne fais pas le poids, poursuivit le concerné les poings serrés.
-Alors on va devoir ruser. Je ne vois rien d’autre… Gohan et Darack sont toujours vivants, si on arrive à les contacter on a peut-être une chance de… »
Un craquement interrompit Krillin. Tout le monde se tourna vers Dendé dont le visage passa de la surprise à la gêne d’être soudainement devenu le centre de l’attention à cause d’une erreur. Il avait fissuré le bâton de Dieu terrien.
« -Ex-excusez-moi… C’est la frustration d’être inutile, de ne rien pouvoir faire… de… »
Une main apaisante se posa sur son épaule, celle du vieux maître des tortues.
« - Ne t’en fais pas, nous comprenons. Moi plus que quiconque ici, crois-moi. »
Le namek acquiesça, un léger sourire sur le visage. Le palais vibra alors. À trois reprises. Le responsable fut rapidement désigné par Piccolo.
« - C’est Dabra, il veut rentrer.
-Qu’il entre…, lança Vegeta en soupirant.
-Ce n’est pas si simple, le palais est protégé par un bouclier qui le dissimule, mais qui le protège aussi des démons. Je vais le désactiver le temps nécessaire à son arrivée, expliqua Dendé.
-Tu vas vraiment laisser le roi des démons rentrer ici ? Dans un lieu aussi sacré ? lança Krillin étonné.
-Il ne représente plus une menace, répliqua Piccolo.
-Parle pour toi, moi j’ai fini en statue ! Dis-leur Nappa !
-Il peut entrer, moi ça ne me dérange pas.
-Vraiment ?! s’étonna l’ami de Goku.
-Si on devait tenir rancune pour les erreurs de chacun ici, ni moi, ni Vegeta ne serions là. Et d’après ce que je sais, Piccolo non plus, alors bon.
-D’accord, mais je vais rester sur mes gardes moi.
-T’en fais pas chéri, je te protégerai, rassura C-18 en rapprochant son mari d’elle.
-Moi aussi je te protégerai Papa ! lança Marron dans les bras de sa mère toute joyeuse.
-Ahah, vous êtes adorable vous deux ! répliqua Krillin avant d’embrasser sa femme.
-J’arrive au mauvais moment peut-être ? demanda Dabra, les bras croisés, surplombant tout le monde.
-Absolument pas. Ne sois pas surpris par le ton léger et les réjouissances, nous prenons la situation au sérieux. Ce n’est pas la première fois que notre monde est menacé.
-Hum, soit. »
Le démon atterrit finalement sur les dalles du palais divin, non sans précaution. Les terriens se demandèrent bien ce que craignait le démon alors que Piccolo comprenait très bien que Dabra s’attendait presque à s’embraser en touchant un sol sanctifié. Jusqu’à maintenant, le roi démon était indemne.
« - Bien, avez-vous un plan d’action ? demanda le nouvel arrivant.
-Survivre ? lança Yamcha, ironique.
-C’est un bon objectif, mais ce n’est pas un plan. Et un objectif difficile à réaliser, certains d’entre nous vont mourir ici, si ce n’est presque tout le monde, alors il nous faut quelque chose de concret. »
Ce fut finalement Piccolo qui reprit la parole :
« -Nous devrions récupérer les Dragon Balls, elles…
-Les quoi ?
-Des boules de cristal magique, elles permettent d’exaucer des vœux. Trois vœux pour être exact.
-Alors elles doivent être l’objectif principal, dès que nous les avons, la victoire nous est assurée !
-Pas vraiment… Un vœu a été utilisé, et de ce que j’en ai compris, on ne pourra pas les utiliser avant quatre mois, c’est bien ça ? demanda Yoro.
-Oui, malheureusement, confirma Dendé.
-Tss, quelle malchance. À moins de devenir beaucoup plus fort en un instant la victoire sera difficile à obtenir.
-Mmh… Et la salle de l’esprit et du temps ? énonça Popo.
-Mais oui ! Vegeta et Dabra, si vous y allez ensemble vous avez toutes vos chances ! » s’exclama Krillin.
C-18 ne commenta pas la soudaine joie de son mari, visiblement trop content d’éloigner Dabra des siens, ne serait-ce que temporairement.
« -Tss, peut-être, mais notre écart de puissance est trop grand, ce serait une perte de temps pour moi. De plus, j’y ai passé suffisamment de temps comme ça, répliqua le prince.
-Et Piccolo et Dabra alors ? proposa le terrien.
-Je dois rester ici, je ne peux pas m’absenter. Non, je ne pourrai pas, navré.
-Quelle est donc cette salle ?
-C’est un lieu magique où l’on peut s’entraîner intensivement. Un jour ici équivaut à un an d’entraînement dans cette salle. Les conditions y sont extrêmes, autant physiquement que mentalement.
-Oh, dans ce cas j’ai un partenaire tout désigné… »
Quelques instants plus tard, au Kaïo Shin Kaï…
« - Vous n’y songez pas un seul instant, si ?! Enfin, maître !
-Si Kibito, j’y songe sérieusement. Je l’envisage et je vais même accepter. Kaïo du Nord, vous êtes toujours là ?
-Bien sûr.
-Transmettez à Dabra que j’accepte et que j’arrive sous peu.
-C’est noté !
-Maître non !
-Kibito, il prend aussi des risques. Il va défendre une planète qui n’est pas la sienne, des gens qui ne sont pas les siens, mettre sa vie en péril et moi je devrais fuir ? Je suis un Kaïo Shin, pas un lâche.
-Il risque de vous tuer.
-Je prends le risque.
-Qui va tuer qui ? »
La question de Darack interrompit la discussion. Le guerrier était torse nu, ses muscles saillants couverts de transpiration, portant un pantalon bouffant de Kaïo. Dans sa main droite, la Z-Sword, épée légendaire de ces mêmes Kaïo. Epée décrochée par Gohan au somment d’une fine montagne. Depuis, les deux amis s’entraînaient ensemble, l’un avec la Z-sword, l’autre avec une épée invoquée par Shin et inversement. Jusqu’à maintenant, la Z-Sword avait tenu bon, contrairement aux épées brisées, gisant de part et d’autre sur la plaine.
« -Personne.
-Si ! Kaïo Shin veut revenir sur Terre pour s’entraîner avec Dabra dans la salle de l’esprit du temps ! C’est inconcevable !
-Hein, en quoi ?
-Bien sûr, de simples mortels ne peuvent rien comprendre à cela… Quelle perte de temps…, souffla Kibito, les yeux fermés.
-Comprendre quoi Kibito ? Que tu ne veux pas laisser Shin s’entraîner et devenir plus fort ?! Ce n’est pas à toi de décider pour lui ! C’est toi qui ne comprends rien, l’univers est en danger et tu fais passer tes craintes et tes envies avant le reste ! Alors ta condescendance tu peux te la…
-Doucement Darack, doucement…, calma Gohan en posant une main sur l’épaule de son ami.
-Rah, c’est juste qu’il m’énerve avec ses grands airs ! Bon, passe-moi la Z-Sword, que je m’entraîne encore ! »
Le métis obtempéra et donna l’épée à son ami. Ce dernier ne se fit pas prier et alla un peu plus loin s’entraîner avec l’arme.
« -Kibito, ramène-moi sur Terre.
-Non.
-Pardon ?
-J’ai dit non. Je refuse de vous mettre en danger.
-Kibito, tu as juré de m’aider, je te demande ça en ami.
-J’ai aussi juré de vous protéger contre qui que ce soit. Y compris de vous-même.
-Kibito, ne me force pas la main.
-Je refuse. »
La tension était palpable, Kaïo Shin faisait, pour la première fois depuis des décennies, face à une profonde résistance de la part de son ami. Le dieu prit une grande inspiration et expira encore plus longuement.
« - Kibito, en tant que Kaïo Shin, je t’ordonne de me conduire sur Terre immédiatement !
-…
-Je ne me répéterai pas. »
Le ki du dieu l’enveloppa dans un bleu turquoise. La menace devenait sérieuse.
« - Très bien, qu’il en soit ainsi.
-Merci.
-Je ne nécessite pas de remerciements. J’obéis juste. »
Sur ces mots, Kibito posa une main sur l’épaule du Kaïo et l’emmena au palais du Tout-Puissant. Quelques instants plus tard, il réapparut seul, et visiblement en colère.
« -N’en veut pas trop à Kaïo Shin. Il n’a pas le choix.
-C’est à moi que j’en veux terrien. J’ai fait l’affront de désobéir à celui que j’ai promis de servir. J’ai déshonoré ma fonction en laissant des émotions troubler mon jugement. J’ai terriblement honte de mon comportement et si mon maître n’avait pas besoin de moi, je me trancherais la main en signe de pénitence. »
Sans laisser à Gohan le temps de répondre, Kibito s’en alla, vociférant à voix basse contre lui-même. Ce fut Darack qui rompit le silence qui s’installait progressivement.
« -Aïe !
-Tu vas bien ?
-M’suis coupé !
-Montre. Oh, en effet, toute la paume… Va voir Kibito…
-Mouais… J’ai la poisse avec les épées, tiens, attrape ! »
Gohan rattrapa de justesse l’épée divine, non sans se faire emporter par son poids.
« - Dès que je reviens, on va s’entraîner, moi à mains nues et toi avec l’épée, on va voir si la lame est solide ! »
Le fils de Goku acquiesça avant de sous-peser l’épée. Il devenait plus fort, il le sentait, mais serait-ce suffisant contre Buu ?
« - Ils sont dans la SET, c’est bon, annonça Krillin, les mains dans les poches.
-La SET ? répéta Piccolo en haussant un sourcil.
-La Salle de l’Esprit et du Temps si tu préfères, moi et Yamcha préférons ce diminutif. Dites, on ne devrait pas contacter Ten Shin Han par hasard ?
-Aucun moyen de le faire… Sauf si quelqu’un a le numéro de Lunch, pour peu qu’elle ait un portable. »
Personne ne répondit, car personne n’en eut le temps. La seconde suivante apparut Buuku, deux doigts sur le front, l’air de rien.
« - Bonjour à tous, désolé d’arriver comme ça ! »
Tout le monde se mit immédiatement en garde, déployant leur ki, leur transformation en super saiyan ou leur Kaïoken. La tension allait croissante, de Vegeta, prêt à se battre sérieusement, en passant par Piccolo qui échafaudait déjà mille plans pour finir sur les terriens qui sentaient la mort venir à grands pas.
« -Comment est-il entré ?! s’étonna Krillin.
-La… la magie n’a pas d’effets sur lui ! s’écria Dendé, perdu.
-Oh du calme, du calme, je suis venu aider ! Vraiment ! Je suis pas un ennemi !
-Ben voyons tu…
-Goku ? »
Le silence se fit. Chichi, silencieuse jusqu’alors s’approcha de la créature rose. Tremblante, mais déterminée, plongeant ses yeux dans ces pupilles roses surnaturelles.
« -Non désolé, je ne suis pas Goku. Pas vraiment. Il est dans mon corps et…
-Rends-le-moi.
-P-pardon ?
-Rends-le-moi immédiatement !
-Deux sec… »
Une gifle frappa le visage de la créature qui ne bougea pas d’un iota. Si la terrienne s’était davantage fait mal que sa cible physiquement parlant, les dégâts moraux étaient autrement plus fort chez Buuku.
« - Rends-moi mon mari espèce de monstre ! Rends-le-moi immédiatement !
-Chichi arrête ! »
Bulma et Videl ceinturèrent la mère de Gohan qu’elles ramenèrent en arrière alors que des larmes apparaissaient au bord de ses yeux.
« -Rends-moi mon mari ! Un jour, il n’était là que pendant un jour, assassin ! Rends… »
Finalement, ce fut Piccolo qui intervint, il assomma Chichi, bien plus pour protéger la vie de la veuve que pour d’autres raisons. Des protestations fusèrent, mais le namek les ignora. Il avait bien pris le temps d’observer la réaction du démon. Les paroles de la mère ne l’avaient pas laissé indifférent.
« -Que veux-tu ?
-Vous aider. Buuleria est dangereuse, expliqua calmement Buuku, reprenant peu à peu sa contenance.
-Pas comme toi, j’imagine, lança Nappa, les bras croisés.
-Je suis plus calme et plus réfléchi. »
Piccolo et Vegeta notèrent mentalement que cela renforçait sa dangerosité à défaut de l’atténuer.
« -Très bien. Je vais t’intégrer à mon plan.
-C’est une plaisanterie ?! s’exclamèrent Krillin et Nappa d’une seule voix.
-Je le sens pas…, marmonna Yamcha, dépité.
-Quel plan ? demanda Buuku, curieux.
-Suis-moi, je vais t’expliquer ça seul à seul.
-Pourquoi, tu as peur que tes alliés t’entendent ou tu veux juste m’isoler du groupe ? »
Piccolo laissa transparaître un agacement feint, puis il se retourna, laissant sa cape voleter autour de lui dans une action parfaitement calculée avant de darder un regard noir qui ne l’était pas moins.
« - Tu es capable de franchir la barrière magique pour nous rejoindre sans difficulté, j’estime que les deux autres en sont également capables. Je préfère m’éloigner, là où l’on a moins de chance de nous entendre. Mais si tu mets déjà autant d’effort à compromettre mes plans et, par extension, à t’opposer à nous, peut-être que je devrais te considérer en ennemi. »
La créature rose se redressa, visiblement tendue suite au défi du namek qui affichait un sourire impassible. Buuku n’était pas en position de force, et il le savait, d’où ce rictus provocateur.
« - Désolé, je suis un peu méfiant, j’ai peur de me faire attaquer ici, je prends un risque. Mais c’est bon, je te suis. »
Le namek acquiesça et ce fut une fois que le duo disparut hors de vue que Vegeta s’autorisa un sourire.
« -Tss, le futé… Je vais voir les enfants je reviens. »
Sans rien ajouter, le prince des saiyans s’envola discrètement vers l’arrière du palais. Alors que tout le monde discutait, Bulma sursauta, elle parla à voix haute un instant puis hocha la tête avant de saisir son portable pour écrire un long message destiné à elle-même.
« -Euh, ça va Bulma ?
-Pas maintenant Krillin, c’est important. »
Le terrien haussa les épaules. Le seul point rassurant était qu’il n’avait pas l’impression d’être le seul à ne rien comprendre à la situation.
«-Aaaaaah on s’ennuie ! »
La quatrième plainte de Trunks fut royalement ignorée par tout son entourage. Tout ce que l’enfant trouva à faire était de regarder les mosaïques couvrant le plafond de la coupole, allongé sur un lit, les mains derrière la tête. Plus loin, sur un autre lit, Bra et Goten jouaient à pierre feuille ciseau. Les cris de victoire de cette dernière indiquèrent qu’elle avait gagné cette manche. Ce fut Séléa qui s’approcha du métis, occupé à bâiller.
« -Combien de temps ? »
Le fils de Vegeta regarda la montre accrochée à son poignet et lut :
« -Quarante minutes.
-Rah, c’est tout ?!
-Oui.
-Pff. »
Déçue, la jeune fille alla s’asseoir contre un mur, une jambe pliée contre elle. Cela faisait quarante minutes qu’ils étaient enfermés dans cette pièce dédiée à la méditation. Conçue pour Piccolo, cette dernière isolait tous ses occupants du monde extérieur, les coupant du ki et de toute information relative à ce dernier. Le namek avait bien précisé que toutes les deux heures, quelqu’un viendrait les voir, et qu’en attendant ils pouvaient méditer. La crainte d’une sévère punition assurée par Vegeta, Nappa et Piccolo les avait dissuadés de désobéir, sans faciliter l’attente.
« -On peut même pas s’entraîner en plus ! continua Trunks.
-Pff, râleur, se moqua Bra.
-Peut-être, mais je m’ennuie.
-T’as qu’à faire un pierre feuille ciseau avec Séléa alors.
-Pourquoi faire ? Il est nul à ce jeu.
-Quoi ? Je gagne toujours !
-Ah oui, ben viens donc a… »
Un nouvel arrivant coupa net la discussion.
« -Trunks ? J’ai besoin de toi, fit Vegeta.
-C’est vrai ?! s’enflamma le garçon, trop content de rompre le terrible ennui.
-Oui.
-Attend, tu vas pas encore m’assommer si ? suspecta l’enfant aux cheveux lavande, encore vexé.
-Non, mais tu dois être attentif. »
Vegeta posa un genou à terre. Les autres enfants s’approchèrent curieux. Conscient que cela ne servait à rien de les repousser, tant qu’ils ne posaient pas de questions, le prince des saiyans les mit dans la confidence…
Buuku se plaça au bord du palais, scrutant les nuages en contrebas. Il devait attendre Vegeta, apparemment. Et l’attente, elle était plus agréable à l’écart, bien loin des regards curieux et des messes basses qu’il n’entendait que trop bien. Il se raidit quand il fut traité de monstre par Chichi. Il sourit quand Nappa évoqua une attaque-surprise. Il soupira quand Yamcha et Krillin avouèrent que leur vieil ami leur manquait terriblement. Enfin, après des minutes interminables, Piccolo vint à ses côtés.
« -Buuleria et le Buu gris sont introuvables.
-Oui, je sais. Leur ki apparaissent et disparaissent par intermittence.
-Tu ne peux pas les détecter ?
-Non, comment le pourrai-je ?
-Eh bien, vous êtes de la même espèce alors je me demandais juste si c’était possible. »
Buuku se tourna vers le namek, l’air blasé.
« -Peux-tu sentir la présence de Dendé autrement que par le ki ? On ne fait pas parti d’un esprit de ruche !
-Doucement, je posais juste la question, j’ignore de quoi tu es capable et puisque les deux autres viennent de toi à l’origine, j’étais curieux. Je ne pensais pas te vexer.
-Mmh, ça ne fait rien. Dis-moi, les enfants sont en sûreté ?
-Oui.
-Où ?
-Je ne te le dirais pas. »
Buuku reporta son attention sur les nuages plus bas.
« -Tu n’as rien à craindre de moi. Vraiment.
-Peut-être, ou peut-être pas. Mais j’ai toutes les raisons de craindre Buuleria. Si elle t’absorbe, elle peut obtenir tes souvenirs et les enfants seront en danger.
-Je ne me ferai pas absorber.
-Tu n’en sais rien et moi non plus.
-C’est vrai. Mais crois-moi, si elle m’absorbe, tu n’auras plus à t’en faire pour les enfants. Ni pour rien d’autre. Toi, comme toutes les créatures de cette planète. »
Le visage de Piccolo s’assombrit jusqu’au moment où Vegeta signala sa présence en tapant dans le dos de Buuku.
« -Je suis prêt ! On peut y aller ! »
Buuku fut étonné de la soudaine proximité du saiyan, mais fit de son mieux pour rester impassible. Il se contenta de hocher la tête…
Vegeta. Piccolo. Buuku. Tous les trois hauts dans le ciel en direction de la Capsule Corp. Le vol était silencieux, ce qui était autant dû à la méfiance qui régnait que par la disposition du groupe. Devant se trouvait Piccolo, qui ouvrait la voie et imposait un rythme bien en deçà de ce que pouvait supporter le groupe, sous prétexte de jouer la furtivité. Derrière se trouvait Vegeta, fermant le vol et sur ses gardes. Enfin, au centre Buuku, qui, s’il n’était pas en froid avec les deux guerriers, aurait l’impression d’être escorté plutôt qu’encadrer.
Lorsque la ville fut à portée de vue, Piccolo ralentit et leva un bras, intimant au reste du groupe d’en faire autant.
« -On y est. Restez là, je pars devant. »
Les deux autres guerriers acquiescèrent et le namek atterrit dans l’objectif d’emprunter la voie terrestre plutôt que la voie aérienne.
« -Une fois le radar entre vos mains, vous savez qu’il ne servira à rien ? demanda Buuku, curieux.
-On a un plan.
-Piccolo à un plan et tu obéis.
-Comme toi.
-Oui, comme moi. J’espère qu’il ne se fera pas absorber. Enfin, ça n’a pas d’importance. »
Un vent glacial souffla. Instinctivement, Vegeta se mit en garde.
« -Ah ? Pourquoi ça ?
-Parce que je vais t’absorber, Vegeta.
-Un faux combat pour attirer l’attention de Buuleria, voilà ce qu’il faut. Si tu m’absorbes, elle ne viendra pas, tu seras trop fort.
-C’est vrai, mais, je n’ai pas le choix. Si elle absorbe Piccolo, elle risque d’être tentée de détruire la planète. Je ne prendrai pas ce risque. Je suis désolé Vegeta, mais je n’ai pas le choix.
-Alors, tout ce cirque, au palais, toutes ces déclarations, c’était une mise en scène ?
-Oui et non. Crois-moi, je fais pas ça par envie, je dois le faire. Je veux protéger ce monde et ma famille, même si je dois t’abattre. »
Un sourire se dessina sur le visage du prince.
« -Ta famille ? À qui je parle, Buu ou Kakarotto ?
-Je… Non, c’est pas ce que je voulais dire… Je…
-Tu rien du tout. Y a plus de l’autre idiot en toi que tu veux bien l’admettre.
-La ferme !
-Ce n’est pas une critique, j’aurai ma revanche comme ça. Et puis, tu es plus impitoyable, ce qui ne me déplaît pas. Tu veux m’abattre ? Vas-y, approche ! »
Mais Buuku n’approcha pas, il se mit en garde et reprit calmement la parole.
« -Tu n’as aucune chance, Goku a plus de puissance que toi et tu le sais. Alors à nous deux, tu as déjà perdu.
-Oui, je le sais. Mais lui et moi on a un point commun que tu connais déjà.
-…
-On n’a pas peur de se battre contre plus fort que soi. »
La créature rose se jeta en avant dans une frappe bloquée par un Vegeta qui se transforma en super saiyan 2 en un instant.
« - C’est tout, tu te retiens ? Tu es beaucoup plus fort que ça, allez ! »
Buuku serra les dents et poursuivit sur un coup de pied fouetté que son adversaire para à nouveau. Vegeta voulut contre-attaquer, mais la jambe s’enroula autour de son bras.
« -M-merde !
-C’est fini. »
Le membre rose se liquéfia et recouvrit lentement le prince des saiyans. Ce dernier jura et tira une série de kikohas dorés qui, pour la plupart, allèrent se perdre au loin.
« - Arrête de résister, c’est bientôt fini. »
Mais Vegeta résista, dans un grand sourire. La seconde suivante, les kikohas précédemment tirés revinrent frapper Buuku dans le dos dans une pluie d’explosions successives. Au même instant, le saiyan déploya son ki avec intensité, se débarrassant de la mélasse rose qui essayait de l’assimiler. Puis, il mit une distance respectable entre lui et son adversaire. Ce dernier tordit son cou pour regarder dans son dos où il trouva, comme anticipé, un kikoha rouge.
« -Tu… Quand est-ce que tu m’as collé ça ici ?
-Ma tape dans le dos, dans le palais.
-Bien pensé, mais ça ne te ressemble pas… »
Buuku se reforma avant d’entamer des étirements inutiles.
« -Si je ne peux pas t’absorber d’office, peut-être que je vais devoir t’affaiblir un peu d’abord, qu’est-ce que tu en penses ?
-J’en pense que tu ne m’auras pas. Ni moi, ni personne d’autre.
-On verra. »
Vegeta se mit en garde, les poings serrés, prêt à se défendre sérieusement. Si son adversaire l’avait vraiment voulu, il aurait pu lui mettre une pression bien supérieure et l’absorber rapidement. Mais comme Piccolo et lui s’en doutaient, Buuku était déchiré entre un comportement vicieux et cruel inné, et le caractère de guerrier fier et honnête de Goku. Ceci était sans doute la seule raison pour laquelle le prince n’avait pas encore perdu ce combat…
Piccolo se posa à l’entrée de la Capsule Corp. Seuls les voitures et les rares passants troublaient le calme aux alentours. Sans se retourner et les bras croisés, il prit la parole.
« -Ça fait longtemps que tu es là ? »
Émergeant d’une fissure dans le trottoir, Buuleria apparut, amusée.
« -Quelques heures, j’avais anticipé la venue de quelqu’un ici. Je ne m’attendais pas à ce que ce quelqu’un soit toi, Piccolo. Mais ce n’est pas plus mal. Dis-moi, comment tu as fait pour me détecter ? Je suis curieuse.
-J’ai senti ta présence, tu n’es pas aussi discrète que tu ne l’imagines.
-Hmph. »
Le namek se garda bien de révéler que jamais les Brief n’auraient permis que les alentours de la Capsule Corp. puissent être en désordre. Même une fissure sur le trottoir n’aurait été tolérée, car cela signifierait que l’une des machines chargées de l’entretien de la propriété et de ses environs soit défectueuse. Ce qui était impensable pour le scientifique.
Une seule déduction était possible, Buuleria était déjà là.
Contre toute attente, un sifflement retentit derrière le duo, surprenant Buuleria et crispant Piccolo. Un passant éméché, qui trouvait visiblement le corps de Buuleria à son goût, s’était senti obligé de le signaler de manière très subtile. La concernée se retourna, tout sourire.
« - Wo… wow… très… très sexy… sexy le ma-maquiage !
-Oh, merci ! »
Après ces deux mots, la créature grise fit exploser le crâne du passant d’un unique kikoha.
« - Mais c’est pas du maquillage, connard. »
Après ce meurtre, Buuleria reporta son attention vers sa cible qui n’était déjà plus là. Piccolo avait ouvert la porte en tapant le digicode.
« -Je rêve, pff… Bon, allez, la chasse au namek est ouverte. »
(N’empêche, j’aurais dû entendre le digicode faire du bruit.)
Pour vérifier ses dires, Buuleria appuya sur une touche et un bip en émana. La créature en conclut qu’elle était plus distraite qu’elle ne l’avait d’abord cru.
Piccolo s’enfonça dans la résidence des Brief, dévalant des escaliers, sprintant dans des couloirs presque aussi démesurés que les richesses de cette famille de scientifiques et d’ingénieurs. Pendant un instant, un bref instant, il espéra avoir semé Buuleria, mais cela ne dura pas.
« - Tu sais que j’ai vécu ici des années, alors maintenant explique-moi comme tu t’imaginais pouvoir m’échapper, hmm ? »
La créature l’attendait en plein milieu d’un couloir, les bras croisés, la tête penchée sur le côté, faussement curieuse. Le namek fit immédiatement volte-face, dérapant un instant sur le carrelage et poursuivit sa fuite, cette fois dans une aura mêlant le bleu et le blanc. Il eut tout juste le temps de parcourir un peu plus d’une centaine de mètres qu’au croisement de deux couloirs, une main grise saisit son bras gauche.
« -Attrapé ! J’ai gagné ! »
Piccolo ne prit même pas la peine de se tourner vers Buuleria, de regarder son sourire à la fois vicieux et victorieux. Il sectionna purement et simplement son bras. La seconde suivante, il créa un trou dans le sol à l’aide d’un kikoha et s’y engouffra.
« - Tss, un vrai lézard celui-là. » souffla Buuleria en agitant le membre sectionné.
Le namek continua de courir, cette fois dans des couloirs blancs éclairés tout le long par des néons et entrecoupé de sas déjà ouvert, non sans faire pousser un nouveau bras. Si un inconnu se rendait dans un tel endroit, il s’imaginerait être dans un laboratoire scientifique confidentiel abritant des technologies aux capacités démesurées. Et il aurait raison.
Alors qu’il allait atteindre un sas qui, contrairement aux autres, était fermé, quelque chose le frappa dans le dos. Piccolo roula sur le sol et se rétablit rapidement. Très vite, il comprit deux choses. Ce qui l’avait frappé dans le dos était son propre bras lancé par la créature grise. La seconde était que la créature grise en question, au bout d’un couloir d’une trentaine de mètres, n’avait plus envie de jouer. La chasse touchait à sa fin.
« -Je te rends ce qui t’appartient, commença Buuleria en avisant le membre au sol.
-Trop aimable.
-Je sais. Allez, c’était marrant les neuf premières secondes, mais maintenant, j’en ai ma dose. Soit tu te laisses absorber bien gentiment, soit…
-Soit je résiste avec bravoure ?
-Désespérément aurait été plus juste, mais ça fera l’affaire. »
Ce fut au tour de Piccolo de sourire. Un sourire que n’apprécia pas son adversaire. Dans la seconde qui suivit, il fit un trou dans le mur à sa gauche à l’aide d’un nouveau kikoha.
« - Oh, par pitié…, lança Buuleria en levant les yeux au ciel, anticipant une nouvelle course-poursuite.
-Désolé, mais je ne suis plus Dieu, commença Piccolo alors que derrière le sas s’ouvrit, je n’ai plus de pitié à accorder. »
Le namek disparut dans l’ouverture qu’il avait créé. Ce fut à ce moment précis que Buuleria vit ce qui se trouvait derrière le sas. Un canon, un puissant canon fixé au sol, parcourut de câbles bleus luminescents sur un ensemble gris clair, déjà chargé comme l’indiqué les soubresauts qui le secouait. Aux commandes, le Dr Brief. Ce dernier tira une bouffée sur sa cigarette électronique avant de l’utiliser pour appuyer sur un gros bouton rouge.
« -M… »
Buuleria n’eut pas le temps de finir son juron qu’un rayon se déplaçant à la vitesse de la lumière, et chargé en plasma, la frappa de plein fouet, déchiquetant son corps, séparant nettement son torse de ses jambes. La créature grise chuta sur le sol et se reforma, puis elle leva la tête qui fut désintégrée par un tir plus léger. La guerrière se releva plus rapidement, se reconstitua, furieuse, et lança un kikoha rose à cette arme qui causait tant de dégâts. À sa grande surprise, un bouclier apparut autour du canon et absorba l’attaque.
La surprise fut totale, mais pas suffisante pour l’empêcher d’esquiver un nouveau tir. D’un bond, Buuleria franchit presque la distance qui la séparait du canon. Presque. Elle passa devant le trou créé par sa précédente cible. Et cette dernière, contre toute attente, l’attendait de pied ferme. Non pas avec un kikoha chargé ou le poing levé, non, loin de là. Piccolo tenait entre ses mains un canon semblable à celui du Docteur Brief. Une version portable qu’aucun humain lambda, aussi musclé soit-il, n’aurait pu porter. Malheureusement pour Buuleria, le canon était chargé et son utilisateur n’était pas un humain lambda. Ni un humain tout court.
Le tir de plasma bleu faucha la créature grise qui s’écrasa lourdement contre le mur sans le traverser puisqu’aucune pièce au couloir ne se trouvait derrière. Piccolo aurait beaucoup aimé tirer une seconde fois, mais malgré les câbles qui alimentait son canon à des réservoirs de plasma, Buuleria se relevant bien avant, enragée. Les yeux rouge sang striés de vert. Piccolo lança un dernier ordre mental. Le sas se referma. Piccolo prit la fuite, traversant directement le plafond. Et une détonation retentit, emportant tout avec elle. À son épicentre, une Buuleria furieuse comme jamais…
Vegeta rampa sur le sol, sur l’herbe, aux abords d’une forêt longeant la capitale de l’Ouest. Buuku se posa derrière lui, calme.
« - Tu as perdu, tu ne peux pas me battre, abandonne, tu n’as plus de ki. »
Vegeta ne répondit pas. Buuku soupira, comprenant que son adversaire n’abandonnerait jamais. Alors, il se pencha en avant pour le saisir. Le prince se retourna soudainement et tira une vague d’énergie à bout portant, avec bien plus de force que ce qu’il ne devrait avoir. Buuku fut repoussé, blessé, et surpris. Quand son ennemi se releva, sa tenue déchirée, couverte de sang séché, mais sans blessures apparentes, il comprit.
« -Tu as pris un senzu… »
Un constat simple, mais lourd de sens. Vegeta se mit debout et acquiesça lentement avant de se mettre en garde.
« - J’étais prêt à tout sacrifier, tout et tout le monde. Mais pas ma fierté, jamais. Et où ma fierté m’a amené jusqu’à maintenant ? Près de la fin du monde, deux fois. Alors j’ai sacrifié mon orgueil, j’ai promis à Bulma que je ne mourrais pas et je vais tenir cette promesse !
-Tu ne mourras pas Vegeta… Tu vas faire parti de moi, senzu ou non ! »
Buuku chargea son adversaire, alors qu’une explosion retentit au loin, coupant net la créature rose dans son élan et attirant son attention.
« -Buuleria, elle est ici…
-Évidemment, répliqua Vegeta dans un sourire.
-Tu… » commença Buuku en tournant son visage pour tomber directement sur une paume tendue dans sa direction.
Alors Buuku comprit. Il comprit qu’en venant au palais de Kami, il n’avait pas pris l’initiative en prenant ses adversaires par surprise. Il n’avait compromis aucun plan. Il avait offert l’initiative et il allait en payer le prix. Il avait ajouté un handicap à sa situation. Et peut-être qu’inconsciemment c’était ce qu’il recherchait, de la difficulté.
« -Big Bang »
Malheureusement pour lui, ses réflexions furent interrompues par une explosion en plein visage…
Piccolo se releva des décombres fumants, ses épaulières brisées, son turban disparu et ses épaulières cassées retenant une cape trouée tenant désormais plus du vieux drap sale. Le namek se sépara de son équipement abîmé et examina ses bras blessés, déjà en voie de guérison. Rien de grave à signaler sur son corps. Le père de Bulma n’avait certainement pas été aussi chanceux. Une main grise jaillit soudainement de la fumée et alla l’écraser un peu plus loin, contre la façade d’un immeuble faisant face à la Capsule Corp. Puis le bras gris se rétracta alors que Piccolo s’écrasait sur le sol, la trachée à moitié broyée. Quelques secondes plus tard, Buuleria apparut devant lui, les bras croisés.
« - Tout ça pour ça, satisfait ? »
Le namek ne répondit rien, il plongea ses yeux dans ceux de son adversaire.
« -Tu croyais quoi, hein ? Je connaissais l’endroit et le plasma. Je te connais toi aussi et vos p’tites histoires. C’est terminé pour toi. »
Dans un grand sourire, Piccolo matérialisa un vase à ses pieds. Puis il lança un regard amusé à son ennemie avant de lui répondre.
« - Oh que non, tu ne sais pas tout, Eleria. »
Une veine apparut sur le front de la créature. Cette dernière arma son poing.
« -C’est Buuleria, pas Ele…
-Mâfuba ! »
Prise de court et en colère, la créature ne réagit pas suffisamment vite et fut happée par un tourbillon vert. Elle essaya bien de nager à contre-courant, de déployer son ki, mais rien ne fonctionna. Elle fut emportée, guidée par les mains du namek concentré. Il la dirigea avec une grande maîtrise et l’enferma dans le vase qu’il ferma immédiatement à l’aide d’un bouchon qu’il fit apparaître. Puis, Piccolo sortit un papier de sa ceinture, où était dessiné un sceau, qu’il apposa sur le vase. Enfin, quand il constata que son plan avait fonctionné, le namek s’autorisa un soupir de soulagement et se relâcha enfin. Jusqu’à ce qu’une explosion non loin ne lui rappelle que sa tâche n’était pas finie…
Vegeta était adossé aux restes d’un arbre carbonisé. Buuku atterrit face à lui, formant un cratère. Le prince porta son gant droit à sa bouche, mais son ennemi le saisit bien avant.
« -C’est terminé. »
Vegeta serra les dents et expédia son genou dans le ventre du monstre rose qui ne broncha pas. Alors que ce dernier se liquéfiait pour l’absorber, un rayon en spirale frappa de plein fouet Buuku qui recula et se reforma.
« - Piccolo, déjà de retour ? Alors, Buuleria…
-Capturée, et tu es le suivant.
-Capturé ? Comment tu… Oooh, le Mâfuba ! C’est bien joué ça ! Mais ça ne suffira pas, pas contre moi. Je connais cette technique et je peux la contrer facilement.
-Bien sûr, mais il y a un truc que tu ne sais pas. »
Buuku se mit immédiatement en garde, s’attendant à une attaque des deux adversaires qui lui faisait face. Piccolo sortit une capsule de sa ceinture. Le guerrier remarqua que son ombre s’étendait vers l’avant une demi-seconde avant qu’il ne sente la chaleur de la boule de ki qui lui fondait dessus. En temps normal, une telle stratégie aurait fonctionné, mais Buu avait assimilé un guerrier, vétéran d’un grand nombre de batailles, aux réflexes aiguisés.
Profitant de sa souplesse, Buuku plaça sa paume dans son dos et bloqua le tir.
Piccolo ouvrit la capsule et la jeta sur Buuku comme on jette une grenade. Car après tout, c’était bien ce qu’elle était, une grenade. Une grenade de plasma surchargé. Ce que n’anticipa pas la créature rose.
L’explosion fut intense, mais son rayon très restreint, parfait dans la situation actuelle. Le corps de Buuku était à moitié fondu, durement frappé. Piccolo tendit alors les mains. Mais il ne visa pas Buuku, ou du moins, pas exactement. Pendant tout le temps où il avait senti la créature se battre, il n’avait pas senti une seule aura comme il l’avait senti avec Buuleria. Ce n’était pas un être unique, mais deux êtres qui ensemble formait une seule aura. Goku n’était pas un noyau, juste un ajout. Alors, le namek visa là où l’aura de son ami était la plus forte. La différence aurait été imperceptible pour n’importe qui d’autre, à peine visible même. Mais Piccolo n’était pas n’importe qui.
« -Mâfuba ! »
Le rayon vert traversa le corps de Buu et en éjecta Son Goku, inconscient. Il était ballotté dans le tourbillon vert et fut ramené au groupe par main de maître. Vegeta réceptionna son rival tout en croquant un senzu. Piccolo, essoufflé, une main sur le torse, regarda Buu changer de nouveau. Devenir ventripotent, malhabile, reprendre une apparence presque inoffensive. Le namek lança un message mental à Nappa au loin tout en levant son pouce. Ça avait marché.
Vegeta n’attendit pas et fit avaler de force un senzu au guerrier inconscient. Il en proposa aussi un au stratège qui avait conçu ce plan, mais ce dernier déclina. Il n’en aurait pas besoin.
« - Kof… kof kof kof… »
Le père de Gohan, prit d’une quinte de toux, se redressa une main sur le torse.
« - Où je… Où je suis ?
-De retour parmi les vivants, Son Goku. Enfin, si on peut dire ça…, répliqua Piccolo en avisant l’auréole doré sur la tête du saiyan.
-Ahah oui…
-Buuuuuuu… »
L’ennemi était encore debout, d’un rose pâle, visiblement hébété, perdu.
« - Allez, il est temps de lui faire la peau ! s’exclama Vegeta en se redressant.
-Non attend, il n’est pas si méchant ! Je pense qu’il était mal guidé, son aura n’est plus si malveillante !
-Tu te fous de moi Kakarotto ? Il faut le tuer maintenant, puis s’occuper d’Eleria !
-Eleria ? Qu’est-ce qu’elle a ? »
Piccolo se retourna pour prendre la parole. Mais il ne la prit jamais. À sa ceinture, fermement accrochée, le vase se fissura. Puis explosa. Buuleria en jaillit à la surprise générale. Elle se tourna vers le namek, dans une rage non dissimulée. Piccolo n’eut pas le temps de faire un seul geste qu’un sifflement strident retentit des lèvres de la créature grise. Par réflexe, le namek boucha ses oreilles de ses mains, laissant à son ennemi tout le loisir de lui sauter dessus pour l’absorber.
Vegeta et Goku voulurent réagir, mais Buuleria dégagea une explosion de ki dévastatrice, repoussant les deux saiyans en un instant, ainsi qu’un Buu désemparé. Le temps de se remettre de l’attaque-surprise, c’était trop tard. Buuleria avait absorbé Piccolo. Le seul changement notable dans sa tenue fut une combinaison bleue recouverte par le haut du namek. En termes de ki, il était évident qu’elle était devenue la créature la plus puissante de la planète.
Goku se transforma en super saiyan de niveau 3 en un instant, dans une grimace de douleur, et chargea tête la première la guerrière qui bloqua sa frappe d’une seule main, non sans reculer. Le tout dans un sourire carnassier inquiétant. L’échange de coups reprit de plus belle. Buu et Vegeta étaient face à face, démunis.
L’affrontement ne tournait pas en faveur du saiyan qui s’écrasa lourdement sur le sol, formant un cratère autour de son corps. Il s’éjecta de sa position à l’aide d’un kikoha pour éviter un barrage de tirs dévastateur. Vegeta savait que son rival ne l’emporterait pas. Il lança alors un regard un Buu. Il n’avait pas le choix…
Goku dévia deux frappes, répliqua d’un coup de genou bloqué. Buuleria saisit fermement la jambe du saiyan dans l’intention d’absorber ce dernier. Mais le guerrier avait de la ressource. Il envoya sa deuxième jambe dans le visage de son adversaire. Cette dernière, malgré un visage déformé, sourit. L’absorption se poursuivait. Alors Goku déploya son ki dans une explosion terrifiante, faite d’aura dorée et d’éclairs. Buuleria recula, de nouveau. Elle savait qu’elle obtiendrai satisfaction, tôt au tard. Ou du moins elle le crut jusqu’à ce qu’un poing ganté de blanc ne la frappe en plein visage.
Elle recula de nouveau, arma sa prochaine attaque, mais s’arrêta. Ce n’était pas Vegeta. Pas entièrement. Seuls les yeux verts trahissaient l’identité de son adversaire.
« -Il t’a… Absorbé ?!
-Oui. »
Le manque d’explication et le visage impassible de son nouvel ennemi enragea encore plus la créature grise.
« - Mais comment ?! Il était plus faible que toi !
-Disons que je n’ai pas résisté.
-C’était délibéré ?! Espèce de…. Raaaaah ! Enfoiréééé ! »
Buuleria déploya son ki dans une tempête qui secoua la ville, la région, Goku, l’atmosphère même. Mais pas la créature rose.
« -Tu n’as qu’à m’appeler Buugeta.
-Crève !
-A toi l’honneur. »
Buugeta envoya son poing dans le ventre de son ennemi à une vitesse terrifiante. Buuleria n’eut pas le temps de se mettre en garde.
« -Sa… sale enfoiré ! Tu ne m’auras pas, je suis plus forte que toi !
-Oui, un peu plus, à ton plein potentiel. Mais Piccolo t’as bien affaibli. »
Sur ces mots, Buugeta infligea un terrible uppercut à son adversaire qui se redressa plus brutalement qu’elle ne l’aurait souhaité. Étonnement, elle esquiva le coup de pied fouetté qui suivit en se baissant avant de répliquer par un Buster Wave. La vague d’énergie enveloppa entièrement Vegeta qui réapparut, indemne, un Big Bang au bout de la paume. Une attaque qui avait servi de bouclier. Il envoya le reste sur son adversaire qui la dévia d’un revers.
« -Tss ! Je te connais Vegeta, tu ne m’auras pas !
-Je te connais aussi, imbécile. Et je vais te tuer.
-Essaye donc ! »
Un corps à corps s’engagea alors, les deux camps s’affrontaient à armes égales jusqu’à ce que Buugeta ne déstabilise Buuleria grâce à un coup de tête. Il en profita pour la matraquer de coups. Les frappes pleuvaient, tordant le corps de la guerrière après chaque impact. Cette dernière ne trouva du répit que dans le Kaïkosen qu’elle tira à bout portant, électrifiant Buugeta pendant un instant. Goku apparut alors devant elle et l’envoya contre le sol d’une frappe descendante formée de ses deux poings.
L’atterrissage fut brutal. La créature grise ne se releva pas tout de suite. Quand elle le fit, elle était pantelante, visiblement fatiguée. Devant elle, ses deux adversaires se posèrent.
« -Recrache Eleria et on pourra négocier. »
Tout ce que cracha la concernée fut un mélange de salive et de sang aux pieds de Vegeta.
« -Crève… Héhéhéhé, hahahaha !
-Tu as perdu la tête ?
-Hein ? Oh, non, pas du tout. En fait c’est drôle parce que je devrais te remercier, Kakarotto, vraiment ! C’est très généreux de ta part !
-Remercier, de quoi ? demanda le guerrier, inquiet, mais sur ses gardes.
-Mais de ça ! » répliqua Buuleria en plaçant deux doigts sur son front.
Les visages des deux guerriers furent déformés par la surprise, un instant avant qu’ils ne fondent sur leur cible. Mais cette dernière se volatilisa.
Dans la forêt, un plus loin, Nappa observait le combat, inquiet. Jusqu’à maintenant, Piccolo avait guidé tout le monde par télépathie, élaborant un plan redoutable qui avait marché. Ou presque. La libération de Buuleria était un mystère pour le guerrier chauve comme pour le reste des terriens. Puis soudainement, elle disparut. Et Nappa entendit une voix dans son dos.
« -Coucou toi, tu permets que je t’emprunte de l’énergie ? »
Le père de Séléa eut tout juste le temps de se retourner pour saisir à deux mains un bras qu’il intercepta de justesse, à quelques centimètres de son visage, et ce malgré le Shinen.
« -Allez, sois gentil, ne résiste pas !
-Nappa, on arrive ! clama Krillin, accompagné par Yamcha.
-Dégagez les faibles ! »
Eleria dispersa les deux terriens à l’aide de quelques kikohas. Puis quelque chose la percuta contre le flanc gauche. Une attaque puissante, concentrée, qu’elle reconnut alors qu’elle s’écrasait au sol. Un Kikoho.
« -Ten Shin Han ?! » s’étonna Krillin.
Le concerné hocha la tête, les mains en position. Puis il tira une seconde fois, plaquant sa cible au sol. Buugeta et Goku arrivèrent rapidement sur place. Ten Shin Han cessa de faire feu, mais Buuleria avait déjà disparu.
« -Merde, la saleté ! »
Le juron de Nappa ne reçut aucune réponse. Le plan n’avait pas fonctionné comme prévu. Ils avaient certes récupéré Son Goku, mais ils avaient perdu Piccolo au profit de Buuleria. Le triclope expliqua qu’il avait suivit le groupe comme demandé par Piccolo, à distance, caché. Tromper ses alliés pour mieux tromper ses ennemis avait été le mot d’ordre.
« -Tout n’est pas perdu, je peux vous apprendre la fusion Métamol ! On a une chance de…
-Pas… le temps… dégagez… »
Le groupe se tourna vers Buugeta, à terre, une main sur le sol.
« -Vegeta, tu…
-Dégage, Kakarotto, dégagez tous ! Avant que je vous absorbe ! Maintenant !
-On peut t’ai…
-FOUTEZ-MOI LE CAMPS !!! »
Par sa force de volonté, et un mental d’acier, Vegeta avait tenu bon. Il avait même pris le contrôle du corps de Buu, pour un temps. Le temps du combat. Mais le démon revenait à la charge et sa victoire était inéluctable, comme l’indiquait des yeux qui tournaient au rose. Tous les terriens et Nappa s’enfuirent. Mais ce fut Goku qui disparut le plus rapidement, sans même le vouloir.
Le père de Gohan sursauta lorsqu’il apparut dans un lieu qu’il connaissait bien. Il sursauta une seconde fois lorsqu’il entendit son nom :
« -GOOOOOKUUUUUU !!! »
Le concerné se retourna pour faire face à un Enma furieux, debout derrière son bureau, ce qui était excessivement rare.
« -Tu es retard, trèèèèès en retard ! Je veux des explications !
-Ce n’est pas ma fau…
-SILENCE !!!
-Mais, c’est…
-J’ai dit SILENCE !!! »
Goku se raidit et acquiesça vivement, crispé. Enfin, le juge du paradis se laissa tomber sur sa chaise, faisant vibrer la pièce, posa son coude sur son bureau et son menton sur son poing.
« -Tu es gravement en retard et c’est inacceptable ! Tu resteras ici et seras jugé par les Kaïo ! Tu as l’interdiction formelle d’aller où que ce soit ! Est-ce clair ?!
-O-oui, mais…
-Va t’asseoir ! »
Abattu, Son Goku s’installa seul sur un banc. La situation était grave, mais s’il ne se pliait pas aux ordre d’Enma, il risquait d’être sévèrement puni. Il ne pouvait pas se le permettre s’il voulait venir en aide à ses amis. Alors il patienta, seul, à attendre en espérant ne pas pouvoir agir trop tard…
Trunks arriva le premier au palais de Kami. Le radar à Dragon Balls en main. Il avait suivi le plan de Piccolo, il était parti le premier, en rase-mottes, récupérer le radar chez son grand-père et avait quitté le lieu à la première occasion. Oui, il avait obéi, à contrecœur.
Il se posa, des larmes plein les yeux. Trunks avait senti l’aura de son père fondre dans celle de Buu et il savait ce que cela voulait dire. Il ne vit même pas sa mère arriver, il entendit sa voix sans rien comprendre. Il restait immobile, tendu, les poings serrés, en colère, impuissants face à tous ses malheurs.
Le reste du groupe arriva un peu plus tard avec un bilan lourd. L’abattement général ne fit que grandir. Seul Krillin songea à ce qu’avait évoqué Goku. La fusion Métamol. Avec rien de mieux à faire, il se lança sur cette piste. Il s’approcha de Dendé, penché au-dessus du vide. Ce dernier prit la parole avant le petit terrien, avec un ton rempli de crainte :
« -Je crois qu’on a un nouveau gros problème… »
Il y a quelques minutes…
Un craquement. Une mastication. Un morceau avalé. Gris finissait les bonbons qu’il avait créé par magie. Bien qu’impressionnante, elle était assez rudimentaire et il aurait bien besoin d’absorber le Buu rose pour retrouver ses pleins pouvoirs. Sans ça, il devait lancer des sorts au compte goûte, avec des effets de zone limités. Tout ça pour grappiller un peu de ki en espérant prendre l’avantage sur ses doubles. Un procédé long, fastidieux même, qui l’agaçait déjà.
« -Alors, on a un p’tit creux ? »
Curieux, le concerné se tourna vers la voix, sans arrêter de manger pour autant.
« -Ouais, c’est à toi que je parle, l’anorexique ! »
Ce dernier, impassible, lança un éclair depuis son appendice frontal sur l’humain. À son grand étonnement, son adversaire esquiva le tir. Il était le premier humain à y parvenir.
« -Holà, doucement ! Pourquoi tant de haine ? »
Buu gris se tourna vers le terrien et se mit à le détailler. Il s’agissait d’un homme de taille moyenne, portant un manteau de cuir sur un t-shirt gris, des cheveux noir coupé court, un jean presque neuf et des chaussures en tissu. Il était d’une banalité affligeante, un passe-partout. Si ce n’était deux doigts manquants à sa main droite, l’auriculaire et l’annulaire. Ainsi qu’un étrange bouton rouge sur ses paumes.
« -Tu parles pas hein ? T’as pas l’air bien malin en même temps. »
Buu gris répliqua par un sourire et chargea dans un rugissement de démon. Le terrien se mit en garde, mais le premier coup de poing l’envoya valser, droit dans un immeuble qu’il traversa de part en part avant de terminer dans un parking, sur le toit d’un 4x4 qui s’effondra sous l’impact.
« -Ouch… »
La créature grise saisit la jambe de l’humain et le fracassa contre une autre voiture, une décapotable rouge antigrav qui fut réduite à l’état d’épave.
Autant par peur que par nécessiter, le terrien tira un kikoha à bout portant sur le visage du démon gris. Sans effet. Ce dernier, toujours tout sourire, ouvrit grand la bouche et tira une puissante vague d’énergie. Ce fut au tour du terrien d’afficher un rictus. Il pointa ses deux paumes vers la vague d’énergie et l’absorba sous le regard médusé de son adversaire.
C-23 se releva alors, se sentant plus puissant que jamais.
« -Bordel, ça fait du bien ! Allez, tire encore ! »
Bien que personne ne sut s’il avait compris la demande, le Buu gris lança un kikoha rose sur son ennemi. Ce dernier l’absorba. La créature pencha la tête sur le côté, observant son ennemi. C-23 prit cette fois l’initiative, il frappa de toutes ses forces le ventre du monstre et entreprit d’absorber son ki en plaçant ses mains sur la tête du démon gris.
À chaque seconde qui passait, le cyborg gagnait en puissance et jubilait alors que son ennemi paniquait toujours plus en perdant ses forces. Buu gris lança un premier couinement inquiet et frappa, mais il était trop tard, le rapport de force s’était inversé. C-23 prit même bien soin de saisir l’appendice avant que ce dernier ne lui jette un rayon magique.
« -Si tu savais depuis combien de temps j’attends ce moment ! Je vais pouvoir devenir plus puissant que ces saloperies de saiyans ! Devenir le maître de cette planète ! Je devrais te remercier d’ailleurs ! Allez, donne-moi tout et après, fais-moi le plaisir de crever ! »
Buu gris lança un sourire mauvais en guise de réponse. La seconde qui suivit, avant que le cyborg ne puisse réagir, le démon gris se liquéfia et recouvrit le corps de son adversaire. Ce dernier essaya de se dégager par la force brute, par des tirs de kikohas, des vagues d’énergie, mais rien ne put le sauver. Par sa nature de cyborg, il ne pouvait dégager une explosion d’aura salvatrice. Alors, lentement mais sûrement, Buu gris l’assimila, l’enveloppant entièrement, étouffant un cri de rage et de terreur. La masse grise informe s’agita avant de prendre une nouvelle apparence.
Un nouveau Buu gris émergea dont les changements physiques étaient minimes. Il était moins maigre, un peu plus musclé et une veste en cuir sur les épaules. Mais le changement le plus important, celui qui lui tira un sourire carnassier, était les absorbeurs de ki placé sur ses paumes…