Imate a écrit:Honnêtement c'est pas mal du tout, je trouve qu'on est bien dans le ton de la série, Arthur bien tranchant, et Perceval qui fait son Perceval quoi, la chute est bien digne de lui et ses idées de génie ça m'a fait rire.
Franchement sympathique
Oh, ben merci !
Edit : Sur la suggestion d'un ami, j'en ai écrit un autre. Vous inquiétez pas, je compte pas vous spamer, je pose juste ça là.
*Arthur entre dans le laboratoire de Merlin.*
Arthur : "Ah, Elias, je voulais vous voir. Est-ce que vous pouvez faire quelque chose pour le virus qui ravage le pays ?"
Merlin : "Attendez, pourquoi vous lui demandez à lui, c'est moi, normalement, tout ce qui touche aux soins !"
Arthur : "Parce qu'il me faut un truc un peu fulgurant, la maladie se répand à toute vitesse."
Merlin : "Et lui, vous croyez qu'il va être fulgurant ?!"
Elias : "Oh, regardez qui cause !"
Arthur : "Bon, vous avez un truc pour faire disparaître la maladie ?"
Elias : "La faire disparaître ! Non, quand même pas !"
Merlin : "Bravo la fulgurance !"
Arthur : "Et vous, vous pouvez faire quelque chose ?"
Merlin : "C'est délicat, c'est pas une blessure en surface, le virus est profondément ancré dans le corps. Je peux faire quelque chose, mais ça va prendre du temps."
Arthur : "Mais on en a pas, du temps ! Le royaume court à sa perte !"
Merlin : "Eh bien il va bien falloir en trouver. Moi, je peux aller voir les cas les plus graves et réduire les symptomes, ça en fera gagner."
Elias : "C'est ça, allez courir le pays pour soigner des pégus, ça nous fera de l'air."
Arthur : "Excusez-moi, mais ça pourrait nous sortir du pétrin !"
Merlin : "Et toc !"
Arthur : "Mais alors, il vous faudrait combien de temps pour trouver la solution ?"
Merlin : "C'est difficile à dire. J'ai une fiole qui contient le virus pour faire des tests dessus."
Elias : "Une fiole avec le virus ? Celle-là ?!"
Merlin : "Oui, Môssieur Elias de Kelliwic'h ! Ça vous pose un problème ?"
Elias : "Ça fait trois mois que je la vois traîner ici ! Votre fiole, elle est moisie, et les virus dedans, ils sont crevés ! Vous allez rien expérimenter avec ça !"
Merlin : "Ah, ha, ha ! Tout d'un coup, Môssieur est expert en virus !"
Arthur : "Oh, bouclez-là ! Combien. De. Temps ?!"
Merlin : "Disons six mois."
Arthur : "Six mois ?!"
Merlin : "Au bas mot."
*Arthur regarde les deux enchanteurs.*
Arthur : "Pfffffff..."
Elias : "Sinon, je peux pas faire disparaître la maladie, mais j'ai ceci : potion d'immunité, prévient la déclaration de toute maladie exogène. Ça soigne rien, mais ça prévient. Des fois que ça vous intéresserait..."
Arthur : "Mais c'est génial ça ! On pourra au moins endiguer, ce ne sera qu'une question de semaines avant que la maladie disparaisse ! Vous pouviez pas le dire plus tôt ?"
Merlin : "Boh, endiguer, je sais pas ce que ça veut dire, mais prévenir, moi aussi je peux le faire, regardez. *pointe Elias du doigt* Attention, vous allez tomber malade !"
*Elias lève les yeux au ciel.*
Arthur : "Bon, vous en avez beaucoup ?"
Elias : "Je produis rapidement, contrairement à certains. On part sur 20 000 pièces d'or la fiole ?"
Arthur et Merlin : "Quoi ?!"
Merlin : "Oh, l'autre, hé !"
Arthur : "Je vous paye pour être à mon service ! Je vais pas en plus casquer à chaque fois que je vous demande quelque chose !"
Elias : "Vous avez une demande spécifique. Vous payez pas, vous endossez les conséquences. Je profite de mon avantage. C'est pas pour rien qu'on m'appelle..."
Arthur : "...le fourbe, je sais. M'enfin, celle-là, elle est sévère. Vous m'excuserez, mais je vais plutôt demander à celui-là. D'autant qu'à part quand il abandonne son poste pour crapahuter dans la forêt avec les bestioles ou quand il s'essaie à la "médecine", niveau magie blanche, c'est pas un bleu."
Merlin : "Ah !"
Arthur : "Oui, bon, après dès qu'il s'agit de maladie, vous avez tendance à tout foirer."
Elias : "Ah !"
Arthur : "C'est marrant, d'ailleurs, c'est quand vous essayez de soigner des maladies que vous faites vos meilleures potions. Invulnérabilité, invisibilité... Mais ça soigne pas la maladie, et après, vous ne savez plus les refaire."
Merlin : "Je vous l'ai dit, les maladies, c'est plus compliqué que les blessures."
Elias : "Tout est compliqué, avec vous..."
Merlin : "N'empêche que là, c'est à bibi qu'on demande ! Et vos 20 000 pièces d'or, vous pouvez vous les mettre où je pense !"
*Elias saisit la fiole de Merlin.*
Elias : "Et votre fiole moisie de virus, vous savez où vous pouvez vous la mettre ?"
Arthur : "Oooh, mais non ! N'allez pas me le rendre malade !"
Merlin : "Il l'a fait, ce con ! Il m'a fait boire la fiole de virus !"
Arthur : "Moi, je croyais que vous parliez d'un autre orifice, j'avoue que je suis rassuré."
Merlin : "Mais je vais mourir à cause de cet abruti, moi !"
Arthur : "Non, c'est vrai, là, je suis obligé d'intervenir. C'est petit, ce que vous avez fait, Elias."
Merlin : " "C'est petit" ?! Je vais crever, et vous trouvez ça "petit" ?!"
Elias : "Mais ça va, je vous dis que vous risquez rien !"
Merlin : "Ben tiens ! Si je meurs, je vous garanti une malédiction de derrière les fagots !"
Elias : "Ouh, j'ai peur ! De toute façon, sur le point que vous êtes de partir sur le terrain, vous l'auriez attrapé dans tous les cas, cette maladie."
Merlin : "Quoi ?!"
Arthur : "Ah, ben ça, c'est le dilemme du soigneur..."
Merlin : "Mais du coup, je fais quoi ? J'y vais ?"
Arthur : "Ben, au point où vous en êtes, vous pouvez..."
*Écran noir, voix de Merlin.* N'empêche ! Si je fais toute cette campagne sans tomber malade, faudra sérieusement se pencher sur le cas de ma fiole moisie de virus crevés.
*coup de trompette final*
Moins astucieux que mon précédent, il me semble, mais y a plus de fions, pour compenser...