Alors, je suis d’accord. La question de l’impact sur les plus jeunes mérite bien évidemment d’être étudiée. J’ai juste rien vu jusqu’à aujourd’hui, à part sur des jeunes qui souffraient déjà de troubles psy. Je crois qu’il y a quelque chose en cours (en fait, je viens de vérifier, il y a bien une étude en cours).
L’impact, on sait que tout le monde ou presque est moralement impacté par la crise sanitaire. Mais à quel point ? Là, je n’obtiens pas de réponse claire.
D’autre part, vous ne prenez pas en compte qu’avec l’explosion des contaminations dont je suis convaincu que l’école joue un rôle énorme malgré le déni de Blanquer, il y a des mises en quarantaine de nombreux enfants. Ce qui est bien pire que le confinement, je peux vous l’assurer.
@Antarka,
Je pensais pas aux étudiants mais aux élèves mineurs. Les étudiants, c’est un vrai gros problème parce qu’il y a la galère pour se nourrir en plus de l’isolement pour certains dans des chambres de bonne. Je mets pas sur le même plan les élèves des établissements scolaires qui vivent chez leurs parents et les étudiants.
Lalilalo a écrit: En plus, je comprends pas trop l'argument. On disait qu'un confinement strict et long serait destructeur pour les enfants et tu viens dire que les enfants que tu as croisé étaient contents après l'annonce d'un confinement court et pas trop contraignant.
Je suis passé trop rapidement sur ça. D’abord sur la durée, entre 1 mois et 2 mois, on pouvait tabler sur un entre deux. On sait que le confinement "strict" de mars 2020 a eu des effets positifs contre la propagation du virus. Derrière, on a eu un retour quasi normal à la vie, même s’il fallait continuer les gestes barrières et éviter les contacts avec les personnes vulnérables. J’ai pu aller au restaurant et j’aurais pu aller au cinéma. Il y en a même qui ont abusé et ont fait la fiesta.
J’ai mis "strict" entre guillemets parce qu’en réalité dès les premiers jours du mois de mai, avant la fin du confinement, de nombreux gosses jouaient avec leurs amis dehors (en plus de jouer en réseau avec leurs amis à fortnite pendant tout le confinement).
J’affirme pas que l’impact d’un tel confinement sur les jeunes est anodin, mais qu’on est loin d’un truc intenable qui les plonge dans une souffrance sans nom. Je fais une généralité à partir de ce que j’ai observé, lu et entendu de manière générale et pas à partir d’une infime partie de la population.
Enfin, je rappelle qu’on a eu entre le 1er novembre et le 1er janvier une augmentation quasiment de 30 000 décès alors que le second confinement était beaucoup moins strict que le premier. Et si on est un peu honnête, j’avais même pas l’impression que c’était un confinement lorsque je mettais la tête dehors.
Donc les spécialistes savaient que le nombre de décès allait empirer et c’est exactement ce qui s’est passé. En gros, depuis le 1er novembre, on passe de 37 000 décès (plateau des 30 k depuis mai) à 65000 au 1er janvier puis 86000 le 1er mars. En 6 mois, quasiment deux fois fois plus qu’en 9 mois.