Personnellement, je m'inquiète actuellement bien plus de l'état mental de la population. Quand je vois le nombre de jeunes qui parlent d'envie de mourir ou autre, cela me glace le sang. D'autant que les maladies psychiques, cela met du temps à "guérir". Et c'est pas parce que les mesures seront levées que magiquement, tous ceux qui auront vu leurs maladies psychiques empirer ou qui ont développé une maladie psychique à cause des différentes mesures anti-covid, vont magiquement être complètement guéris de ces problèmes. Plus ces mesures dureront, plus les effets seront durables, dispersés au sein de la population et tenaces. Et je suis persuadé que tout cela a eu un impact sur l'espérance de vie générale de la population.
Et là, je parle des pays dits développés, j'imagine allégrement toutes les personnes qui vont mourir de la pauvreté (impossibilité de se nourrir suffisamment par exemple) dans les pays avec moins de ressources. D'ailleurs, dans certaines pays, cela a commencé.
C'est horrible de dire ça, mais oui, il va sans doute falloir à un moment accepter que les personnes de plus de 80 ans, quand ils ont le covid, ben, on les hospitalise pas. Et on se concentre sur la population jeune qui est vulnérable pour raisons de diabètes, maladies cardiovasculaires ou autres.
On se comporte un peu comme si la vie sociale et la santé psychique, c'est secondaire. Mais non, non. On meurt de manque de contacts sociaux comme un peut mourir de faim. Certes, cela prend plus de temps, mais cela prend aussi plus de temps de mourir de faim que de mourir de soif. Pas pour autant que se priver de nourriture pendant trois mois, ce soit la super idée du siècle.