Hayhôôô !
Repos, soldat !
Tierts a écrit:Un Vice-versa version Freeza/Protagoniste n'était définitivement pas dans ma liste des possibilités.
Pas dans les miens non plus, à l'origine.
Mais ils ont décidé de s'exprimer pour clarifier des points, et tenter d'en arranger d'autres.
Et se clasher.Tierts a écrit:si l'objectif était d'apporter du contexte, du rythme et quelques instants de calme au milieu de la lecture du journal de la protagoniste.
Leurs interventions permettent, il m'a semblé, de comprendre un peu comment les écrits passent facilement du coq à l'âne, genre comment on se retrouve à la fin de l'Entrée 4 en mode super déprime.
Et c'est amusant que tu parles "d'instants de calme au milieu de la lecture" car j'avais plutôt le sentiment que ça dynamisait, de mon côté... X'D
Comme dit dans mon message précédent, je suis actuellement incapable de supprimer les trois chapitres façon journal intime pour les remplacer par un récit plus classique, avec les événements qui s'enchaînent chronologiquement, et je crois que j'ai enfin trouvé pourquoi, donc j'en profite : le plus important à mes yeux étaient les réflexions diverses sur la situation, l'évolution -tentative ? ^^'- de la vision, de la pensée de la réincarnée.
Donc j'aurais pu le faire de façon classique, sauf que ç'aurait été bien plus long et fastidieux pour vous. Je sais qu'on ne dirait pas, mais présentée sous forme de journal, sa pensée est plus succincte et condensée. Si, si, je te promets.
Et les scènes de vie, qui gagnent en effet à être vues de façon "réelle" plutôt que racontées, permettent de changer un peu d'ambiance. Je suis vraiment contente d'avoir trouvé un moyen de les raconter de façon plus directe qu'en récit rapporté dans le journal, c'était un des points qui me faisaient regretter la première version.
Tierts a écrit:(genre, tellement bon que tu travailles pour Pixar, au hasard)
Forcément, comme tu ne connais que ça, tu ne mentionnes que
Vice-versa comme tu ne connais que ceci dans ce style, mais pour ma part ma vision du phénomène est plus dans l'esprit de
Réincarnée dans un jeu d'otome en tant que méchante avec que des drapeaux de défaite (désolée pour cette traduction un peu boiteuse, mais on comprend mieux pourquoi le manga en français s'appelle juste Otome Game...) où Catarina, la protagoniste principale, a des mini Catarina dans sa tête, avec des détails pour différencier les différents caractères.
En fait, c'est cette vision qui se rapproche le plus de ce qui se passe dans ma tête. C'est bien plus ça. Pixar, ils ont rien compris à mon cerveau. Et encore, vous avez la version soft.Bon ! Sur ce, arrêtons de couper les cheveux en quatre (dans le sens de la longueur, évidemment), et... Oh, un dernier point ?
Tierts a écrit:(Ah si, petite question, dans la liste que Protagoniste fait des potentielles raisons pour être réincarnée en Freeza, à quoi correspondent les chiffres ?)
Comme je suis la Grande Méchante, je ne dirai pas, et te laisserai deviner !
En vrai, tu vas comprendre en 2 minutes, j'en suis sûre.Après le chapitre, sous spoiler, un petit lexique avec images ! N'hésitez pas à aller voir !!Question : QUI a eu le courage de cliquer sur les liens de chansons ??
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-4-
Deux heures plus tard, la porte de la chambre de Freeza se rouvrit. Elle glissa son baluchon sous son lit et se laissa tomber dessus. Les rendez-vous. Que serait-elle devenue, durant ces longs mois, sans eux ?
Elle reprit son carnet et grimaça. Elle se demandait si ce passage n’était pas redondant, au final. Trop tard. Et puis de toute façon, qui allait lire tout ça, en dehors d’elle ?
Entrée 6 a écrit:Allez, j’essaie de reprendre l’entrée 4, sur les sentiments.
Angoisse : Ne me regarde pas comme ça, Fangirl ! Je n’y suis pour rien !J’ai aussi essayé de voir s’il y avait une sorte de résonnance quand je tentais de me rappeler ce que c’est qu’aimer. Bon, vu que je n’ai jamais réussi moi-même à savoir, ce n’est pas facile… Mais il n’y a eu aucun écho à ce niveau-là. L’amour tel qu’il est décrit dans les histoires, la chose équilibrée et non l’obsession passionnelle d’une personne, je n’ai jamais connu. J’en suis incapable. De toute façon, je suis sûre à 99.9% qu’il n’y a pas de ça en lui. Ça nous fait un second point commun. Je vais le rajouter à l’entrée 2. "Aimer ? C’est quoi ?"
Ironie : Quand je pense qu’on est obligés de se taper une seconde fois ce sujet alors que ça pouvait être bouclé en quelques lignes à l’entrée 4 !
Raison : Oh, Ironie, quel déplaisir de te revoir. Tu t’en vas quand ?Après, même si j’ai la capacité à tomber amoureuse digne d’une brique, j’ai l’attachement envers mes parents, amis, collègues… D’accord, ce n’est pas l’amour des Love Stories, mais c’est déjà pas mal. Je ne suis pas qu’une cause perdue. Et j’ai la sympathie facile pour les inconnus… Qui en profitent très souvent, je sais que j’ai pigeon écrit sur le front. J’ai tenté de voir s’il y avait une résonance à ce niveau-là. Ça a été tout sauf concluant. (Et je ne parle pas de la mention du pigeon, bien évidemment…) Même en pensant à Cold. Freeza respecte son père, il a pour lui un sentiment proche de l’attachement, mais… Dans la limite de ce qu’il peut lui apporter.
Raison : Franchement, tu ne trouves pas ça intéressant, Ironie ? Personne dans notre univers ne sait réellement comment fonctionnent ces êtres, dans leurs têtes ! Nous, on a la possibilité d’avoir un semblant de début de réponse ! Ce sont des recherches de l’ordre du Bien de l’Humanité ! De l’Univers, même ! Non ?
Ironie : Oh, oui, tu as raison. Etudier des informations parcellaires et pas super fiables à travers le prisme de ta vision des choses, pour le bien de personne, c’est primordial.
Raison semblait tout penaud.
Raison : Mais ce n’est pas pour personne, c’est pour… Euh…
Ironie : Les gens de notre univers d’origine ? Dis-moi juste comment tu vas leur transmettre ?
Raison : Mais… Ici aussi…
Ironie : Oui, Freeza et Cold ne sont pas les derniers représentants de leur race, hein. Après tout, cela pourrait aussi servir pour le frangin sorti d’une OAV, Kuura. Dont on n’est même pas sûrs de l’existence, ni même de croiser sa route un jour. Et sachant que Freeza, c’est nous, et qu’il ne réagira donc plus jamais comme avant… Ouiii, je suis tout à fait d’accord, c’est capital.
Rouge, Raison laissa tout de même la lecture défiler, tandis que Fangirl et Angoisse se regardaient en haussant les épaules.Si Cold venait à perdre sa valeur sur le moyen terme, il s’en débarrasserait. Il en serait très contrarié, et en tirerait une profonde rancœur envers la personne qui aurait mis son géniteur dans cette délicate situation, mais il finirait par s’en débarrasser. Freeza va quand même chercher à être sûr que sur le moyen terme il n’y aurait pas moyen de rentrer dans ses bénéfices, s’il venait à devoir choisir entre le tuer ou faire en sorte de redorer son blason. Par contre, autant il y a une chance sur du moyen terme, autant c’est mort pour le long terme. Dans les deux sens du terme. C’est horrible, toutes ces répétitions. Même avec la tentative de jeu de mots.
Cependant, je me demande… Cette vision, elle correspond au Frifri pré Namek. Cette mémoire corporelle ne semble pas prendre en compte sa rencontre avec Gokû. Serait-ce à cause de la disparition de l’âme d’origine ? Il n’y aurait pas eu de mise à jour parce que j’ai pris sa place ?
En tout cas, ce dont je suis sûre, c’est qu’il était impossible aux yeux de Frizou que des êtres comme eux se retrouvent dépassés, impuissants, ou je ne sais… Il était tellement certain de l’immuabilité de leur suprématie…
Raison : Oui, je sais ce que tu vas dire, Ironie, pas besoin d’être dans le corps de Freeza pour le deviner !
Ironie : Pour une fois que je comptais garder le silence…Pour le coup… Si Freeza avait toujours été Freeza, quel aurait été son point de vue actuel ? Quelle vision de sa race, quelle qu’elle soit, ou au moins de sa famille ?
Raison : Je suis sûr que c’était quand même intéressant…
Ironie : Si pour toi lourd
signifie intéressant
, je suis d’accord.Entrée 7 a écrit:Cela fait déjà 4 mois que j’ai commencé ces notes, et j’ai oublié de mentionner que, contrairement au moi dans ma fic, je peux contrôler l’énergie !!
Grâce aux souvenirs de ce corps, je sais créer des boules d’énergie et voler.
Bon, voler, dans un vaisseau, c’est vite limité. J’ai hâte d’essayer sur une planète !
En fait, le système est plutôt simple : il suffit de
Pour le faire, je
Il faut juste
Ah. Me voilà bien coincée.
Je suis dans l’incapacité d’expliquer comment je fais. Ça m’aurait pourtant aidée, pour l’écriture mentale de la suite de ma fic qui ne verra désormais jamais le jour.
Raison : Allez, on se fait un replay des séquences, parce que des victoires comme ça, ça n’arrive pas tous les jours !!
Angoisse se pencha vers Fangirl.
Angoisse : Il ne chercherait pas à noyer le poisson, là ?Pour voler, il faut d’abord apprendre à contrôler sa puissance.
Assise sur son lit, dans sa chambre, elle se remémorait le passage où Son Gohan apprenait à Videl et Son Goten à voler.
« Haaaan… Est-ce-que je vais survivre jusque-là ? Si je meurs, faites que cette fois-ci je sois un animal qui pourra assister aux moments-clefs, je vous prie… Bon, donc Gohan, face à Videl et Goten, leur dit qu’il faut savoir, à la base, manipuler le ki, ou l’énergie, ou la force, peu importe, c’est à peu près du pareil au même. Là, Goten fait une démonstration de kikoha à Videl qui ne comprend pas, et se fait gentiment mais fermement mettre à l’écart par son frère. Et là, c’est la partie la plus intéressante : Gohan etVidel, en tête-à-tête… Pas encore amoureux, non. Il lui explique comment faire… Hum. Je crois que c’était au mieux très évasif, au pire pas dit… Par contre, Videl, pour pratiquer, se concentrait en tenant ses mains l’une face à l’autre. »
Elle prit la même pose et se concentra. La théorie sur l’énergie du corps lui était un peu familière, comme elle avait eu sa phase occultisme, dans sa vie précédente, et s’était un peu renseignée sur quelques manières d’employer sa force telles que le magnétisme, le pendule, la lecture des cartes de tarot… Qui n’avaient jamais rien données. Elle n’avait pas cessé d’y croire, elle avait juste cessé de penser qu’elle avait un potentiel au-dessus de la normale.
Par contre, dans ce corps-ci, le doute n’était plus permis. Il fallait juste trouver la bonne combinaison pour ouvrir la serrure et accéder aux richesses dans le coffre.
Elle eut vaguement conscience d’un bruit de porte qui s’ouvrait.
« M… Maître Freeza !! A-Arrêtez, je vous en prie !! »
Elle ouvrit les yeux et tourna la tête vers le soldat qui était entré, tremblant.
« Oui ? C’est à quel sujet ? »
Il tendit un doigt tremblotant vers elle. « C-ça, maître Freeza… Il ne faut pas… Autant d’énergie… Le vaisseau, il risquerait de…
-Hein ? » En même temps qu’elle tournait son regard vers ses mains, elle prit conscience d’une sorte de chaleur qui semblait picoter à leur niveau.
« Oh !! » Dans sa surprise, elle serra ses poings en les écartant ; la boule d’énergie qui les englobait jusque-là éclata en fins rayons qui fusèrent dans tous les sens, criblant la pièce de trous.
Le vaisseau passa en alerte rouge.
Cinq minutes plus tard, elle se faisait passer un savon par Cold, pendant que des soldats en masque de scaphandre travaillaient pour colmater toutes les fuites.
Les fois suivantes, elle recommença en gardant les yeux ouverts, et put contrôler un peu le phénomène, pour sa plus grande joie.
« A partir de là, je présume qu’il faut diriger son énergie vers le bas pour… »
Un choc à la tête l’interrompit. Elle n‘avait pas fini de réfléchir qu’elle s’était propulsée au plafond.
Retombée en suivant sur sa couche, elle se frotta le crâne. « Aïe… Même si je n’ai pas mal. Bon, ben, je crois que c’est comme ça, oui, qu’il faut faire… L’inné et l’acquis du corps, encore… »
Je viens de passer 10 minutes à réfléchir comment décrire ça. Sauf que je viens de réaliser que c’est comme tenter de décrire comment on cligne des yeux, ou qu’on fait bouger son bras. Pour bouger son bras, on a conscience de faire bouger ses muscles, quand on y réfléchit, mais même ainsi, c’est tellement loin de la vérité et restrictif qu’une personne n’ayant jamais bougé… Ok, mon exemple est nul. Expliquer comment on entend à une personne qui n’a jamais entendu quoi que ce soit de sa vie et qui vient d’être appareillée ?
Ironie : Il y a le renard, il y a le loup, et il y a les comparaisons de Raison.
Raison : On dit ‘le relou’, dans la blague !!
Ironie : Oui, c’est ce que je disais…
Fangirl et Angoisse pouffèrent de rire sous le regard assassin de leur chef.De toute façon, ça fait clairement partie des "innés acquis" grâce à la mémoire de ce corps, car dès que je tente de réfléchir au processus, je me rate. Note : quand je pourrai profiter d’un vaste ciel, profiter du vol sans réfléchir à comment voler. Plus facile à dire qu’à faire.
Ironie : Oh, pas si difficile que ça, en fait… Suffira d’assommer Raison.Note 2 : Et je n’utilise pas la salle d’entraînement. J’aimerais beaucoup, mais comme je ne sais pas me battre, moi, et que je ne suis pas sûre de réussir à me synchroniser avec les souvenirs, que prendre le temps de le faire, ça risque de mettre trop de temps, et donc de paraître bizarre et donc dangereux, et qu’enfin, de toute façon, personne n’a envie de venir m’aider…
Je me l’accorde, ça fait très arguments de "pas envie", et il y a un peu de ça. Punaise, on dirait un gamin qui rechigne à faire ses devoirs. Il y a aussi un peu de ça. Beaucoup, peut-être même.
Entrée 8 a écrit:Je suis retournée plusieurs fois écouter les musiciens.
J’aime bien ce qu’ils font. Ça fait un peu tribal. Comme ce groupe que je venais de découvrir un peu avant de mourir, The Hu. Une sorte de hard rock (?) mongol.
Il y en a un qui a une voix très grave et profonde, c’est limite hypnotique.
Les regards se tournèrent vers Ironie.
Ironie : On sait tous ce qui va arriver, hein ? Bon, ben, salut !
Le visage de Juke-box se referma et il entama une reprise du groupe cité.
Angoisse échangea un regard inquiet avec Fangirl.
Angoisse : Raison ? Tu ne veux pas qu’on saute le passage suivant ?
Raison : Non, pourquoi ?C’est assez monocorde, très rythmé, et avec peu d’instruments, vu qu’ils ont fait avec ce qu’ils ont pu trouver.
J’aimerais trouver le moyen de me rapprocher d’eux.
Je chante de plus en plus, seule dans ma chambre. Déjà avant, je n’arrêtais pas, vu que le moindre mot peut lancer le jukebox dans ma tête. Genre voir une peluche de crocodile au boulot, et hop ! C’est parti pour Monsieur Crocrodile chanté par Gotainer.
Raison : … D’accord, j’avais oublié. Ma faute.
La voix du chanteur français s’élevait désormais dans la salle.Je sifflote aussi. Et fredonne. Et ça, je ne peux pas m’en empêcher dans les couloirs. C’est plus fort que moi. Je sais que personne ne dit rien, mais j’ai déjà surpris des regards… Etonnés. Bon, le mot est faible, mais j’ai flemme de chercher mieux. Ou sinon, allez, hop : ils sont plutôt… Surlecultés. J’adore ce mot.
Ça m’est arrivé de le faire en présence de Cold. Une seule fois. En voyant sa tête, j’ai été vaccinée.
Pourtant, je sais que je chantonne assez juste, donc même si ce n’est pas l’idéal, ce n’est pas la casserole innommable. Non, c’est juste qu’un représentant de leur auguste race n’a pas à s’abaisser à des activités d’esclaves.
Précision : quand je dis que j’aimerais trouver un moyen de me rapprocher d’eux, je parle d’un moyen valable, pas débile. Faute de mieux, je suis en train de terminer des préparatifs pour ce fameux plan foireux. Heureusement que le ridicule ne tue pas. … Du moins, j’espère que ce sera aussi le cas ici, comme dans mon univers d’origine. Sans Cold, tout serait tellement plus facile.
‘Tain, dans quoi je me suis lancée… Ça va être une catastrophe. Je le sais, alors pourquoi je persiste ? Je n’en peux tellement plus, de la solitude…
Juke-box :
Quoi qu’il vous paraisse, Doux et pacifique, Evitez de partager ses petits jeux nautiques…Entrée 9 a écrit:En me relisant, je me dis qu’il y a un point sur les sentiments à développer : l’obsession.
Fangirl : Ça, tu en connais un rayon ! Vu que c’est la quatrième fois qu’on revient sur le sujet des sentiments…
Raison : Même pas vrai ! Et en plus tous les aspects n’ont pas été étudiés ! Et pis d’abord, arrête de faire ton Ironie !Quand j’ai tenté la résonance émotionnelle je n’ai rien eu de probant pour l’amour, en dehors d’une forme d’amour… Plutôt autoglorification, je pense ? Bref l’égocentrisme, oui, et je l’ai déjà écrit. Et j’ai repensé aux fois où j’ai cru aimer, et qui n’étaient que de stupides obsessions qui tournaient à l’obnubilation.
Là, j’ai eu une réponse immédiate et sans équivoque. D’ailleurs, la quête des Dragon Balls pour acquérir l’immortalité en est le plus récent exemple.
Freeza aime réaliser ses désirs.
Posséder l’univers.
Obtenir l’immortalité.
Entrer en possession des Dragon Balls.
Juke-box :
Dans sa crique, Monsieur Crocodile…Quand il peut réussir à l’avoir par sa force et son pouvoir, ça ne reste qu’une obsession. L’univers. Être l’être Suprême. C’est à sa portée, c’est son but, il n’en démordra pas.
L’immortalité, c’est à la fois le moyen de réaliser son rêve ci-dessus et un rêve à part entière. Un instrument et une fin en soi. Mais ça n’était une chimère après laquelle il courait en vain, s’accrochant à la moindre rumeur. En fait, il y a du but croisé : l’immortalité pour obtenir tout l’univers, et posséder tout l’univers dans le but d’apprendre toutes les légendes d’immortalité.
Parce que la conquête d’un monde ne se fait pas par un jeu de loterie.
Juke-box : jingle du Loto
Tout le monde soupira de soulagement.
Fangirl : Je n’en pouvais plus…
Angoisse : J’étais sur le point de faire une crise…
Raison : Haaaa, et maintenant le silence… Quel bonheur, cette musique ne lui reste pas plus que ça…Des soldats sont envoyés en infiltration pour découvrir les richesses potentielles d’un monde, sa valeur marchande, et sa valeur culturelle. Et plus il y aura de légendes sur la vie et la mort, et surtout sur le fait de surpasser la mort, plus les habitants auront des chances de finir en esclavage et non annihilés.
Et c’est là qu’arrivent les Dragon Balls. Plus qu’une légende. Une réalité tangible. Un véritable puits à souhaits. Une lampe d’Aladdin en sept fragments, Génie inclus. Le SEUL moyen de parvenir à ses fins.
Juke-box : Prince Aliiiii, ouiiii, c’est bien luiiiii, Ali Ababouaaa…
Général : Oh noooon…Et là, l’obsession vire à l’obnubilation.
Ce n’est plus un feu qui brûle en son cœur et guide chacun de ses pas. Là, c’est la fournaise qui tourmente chaque instant, qui occupe chacune des pensées, à s’en réveiller la nuit, à en rêver. Le besoin est tel que tant que l’objet du désir n’est pas obtenu, la souffrance pourtant uniquement mentale en est aussi physique.
Comme quand j’ai fait mon achat compulsif du EID chez Iplehouse, en fin 2008.
Fangirl se tourna vers Raison, des étoiles dans les yeux.
Fangirl : Dis, dis, si on s’en sort, on essaiera de ravoir des poupées ?? Tu crois qu’on arrivera à trouver des mecs avec un corps style Super Héros du EID ? Ou n’importe quel autre modèle, hein, ils étaient tous trop beaux, avec leurs pectoraux d’Apollon et leurs abdos à croquer ! On les customisera en Trunks !!
Raison se couvrit le visage d’une main.
Raison : On verra ça en temps voulu.J’ai passé les trois mois de sa conception à brûler du désir de l’avoir enfin entre mes mains, sans savoir quel personnage il allait incarner, la panique d’avoir passé une telle commande aussi onéreuse, surtout sur un coup de tête, la peur de regretter l’achat une fois la commande reçue, et encore et toujours l’excitation à l’idée de l’avoir. Haaaa… C’est un souvenir de bonheur/malaise qui m’a suivi dans cette vie… J’en ressens encore les affres… Tout comme Freeza en a ressenti à l’idée de voir son rêve d’immortalité se concrétiser. Vraiment, quasiment les mêmes sentiments, l’impatience, la fébrilité, une inquiétude malgré tout qu’il ne voulait pas écouter quant au fait que des événements pouvaient survenir et briser son espoir, et la peur que les informations soient fausses, quelque chose comme cela…
Veinard, Freeza. Tu n’as souffert qu’un mois, toi, je crois.
Entrée 10 a écrit:Je ne sais pas si je dois être soulagée ou désespérée.
Mon plan débile a fonctionné.
J’ai réussi à me fabriquer un déguisement, qui me couvre intégralement, et un masque.
Et à partir de là, je me suis rendue plusieurs fois dans la zone reculée du vaisseau quand ils n’étaient pas là pour essayer leurs instruments de fortune et chanter.
Et évidemment, ce qui devait arriver arriva : j’ai été découverte.
Fangirl : Et c’est reparti pour une vidéo-souveniiiir !Elle était arrivée dans la zone reculée du vaisseau où elle venait régulièrement écouter des soldats jouer de la musique. Comme d’habitude à cette heure-ci, elle était vide, comme ils étaient tous de quart, mais contrairement aux autres fois où elle s’était glissée en douce à leur insu, elle était venue plus tard, et ils n’allaient pas tarder à débaucher. Elle devait prendre une bonne fois pour toute son courage à deux mains et se confronter à eux.
Elle sortit de son baluchon un body intégral dans lequel elle avait fait un trou pour sa queue et l’enfila. Elle chaussa les seules bottes dans lesquelles ses pieds arrivaient à rentrer, trouvées dans les réserves ; elles avaient appartenu à un patshee, créature qui lui avait fait penser à un éléphant, quand elle avait effectué une recherche. Il avait dû être aussi grand que Cold, et était mort depuis plus de dix ans. Comme quoi, le ménage était bien fait, visiblement… Elle attacha un cordon au niveau des chevilles, pour que les chaussures ne glissent pas inopinément - elle avait la bonne largeur de pieds, mais ses jambes n’étaient pas des poteaux, comme celles du patshee.
Puis elle posa sur son visage un bandana avec des trous pour les yeux, inspiré du
Masque de Zorro, et le noua derrière son crâne en se demandant une fois de plus si ça allait tenir correctement, ou s’il n’aurait pas mieux valu faire un bandeau sur le visage ET un bandana sur le crâne. La question allait être réglée à l’usage…
Elle enfila après cela une paire de gants, pour masquer sa main à la bancheur si caractéristique et aux ongles reconnaissables entre tous, ainsi que la main factice, si peu discrète elle aussi. A ce stade, elle avait presque tout son corps de masqué, entre le justaucorps couvrant des poignets aux chevilles et les accessoires. Il ne restait plus que la queue, délatrice en puissance, et le bas du visage.
Elle tira de son sac le dernier élément et, d’un geste ample, le posa sur ses épaules. Après l’avoir noué aux épaules, elle rabattit une capuche sur sa tête, créant ainsi des ombres suffisantes -du moins, l’espérait-elle- pour la camoufler ; elle tira sur la longue toile de la cape pour attraper une pointe. La couture à la main n’était pas son fort. Déjà avant de mourir, elle débutait à peine en couture… Heureusement, le peu de connaissances acquises lui avait permis de réussir à bidouiller une pince dans le dos, qui donnait un surplus de tissu entre les omoplates. D’habitude, le tout était circulaire, mais là, elle était restée sur un carré, et avait façonné l’angle de façon à pouvoir y caler le bout de sa queue. Ainsi cette dernière allait pouvoir bouger sans se dévoiler.
Ainsi équipée, elle prit place devant un instrument à percussion rappelant un glockenspiel. C’était pratique, car il n’y avait pas besoin de technique particulière pour obtenir une note juste. Et elle passa les dix minutes qui suivirent à se décider sur ce qu’elle allait tenter de jouer. Comme à chaque fois. Les choix rapides n’étaient pas son point fort.
Cela faisait cinq bonnes minutes qu’en désespoir de cause elle s’était une fois de plus rabattue sur
la petite musique cristalline de la partie ‘création de musique’ de Mario Paint, lorsqu’un ramdam se fit entendre à l’entrée du recoin.
« Non mais ho ? T’es qui, toi ?
-Comment t’oses venir tripoter nos affaires ?? »
Elle laissa aux arrivants l’initiative. L’homme qui l’attrapa par le col pour la tirer sans ménagement avait un crâne qui lui faisait systématiquement penser au corps d’un poulpe, le côté mou en moins. Mais la comparaison s’arrêtait là, car il n’avait ni tentacules ni yeux globuleux sur les côtés du crâne. Par contre, sa peau tachetée violette était en faveur de la comparaison…
N’opposant aucune résistance, elle se retrouva jetée au sol assez brutalement, ce qui l’agaça quelque peu. Elle n’avait quasiment plus mal, dans ce corps, mais tout de même…
« Pis c’est quoi, cette tenue, franchement ? Allez, montre-nous ton joli minois… »
Le groupe éclata d’un rire gras tandis que le plus costaud du groupe approchait sa main pour retirer la cape. Sa large bouche crapaudine était surplombée d’yeux larges et enfoncés, les narines, deux fentes, perdues dans le repli entre les deux zones citées. Il arborait une courte tignasse verte en pagaille, plutôt assortie à sa couleur de peau vert turquoise.
A la grimace qu’il fit quand une main gantée se saisit de son poignet, elle se dit qu’elle avait mis trop de force dans sa main mécanique.
« Je vous saurai gré de ne pas chercher à voir ce qui se cache sous cette mante, messieurs… »
Ils reculèrent tous de deux pas, clairement mal à l’aise. Elle se releva.
« Je suis navrée d’avoir investi votre havre secret, mais vos prestations m’ont tiré de mon repos et ont éveillé en moi l’envie de me joindre à vous…
-On a joué si fort, qu’il a pu nous entendre ? »
Elle préféra ignorer le murmure pas très discret et reprit : « L’envie de me joindre à vous pour partager avec vous ces moments de communion musicale. Je ne suis pas très douée, j’espère que vous saurez faire preuve de patience à mon encontre. Je suis le Fantôme Masqué, j’espère que nous saurons nous entendre. »
Et elle attendit, leur laissant l’opportunité de réagir.
Ils avaient tous les cinq perdu trois tons de couleur. Certains tremblaient.
L’individu à la peau vert pâle se jeta à genoux et se frappa le front au sol, limite hystérique, couvrant la surface de ses épais cheveux vert anglais, tel un tapis. « M-maître Freeza ! Je vous en prie ! Nous… Nous ne savions pas !! Veuillez nous pardonner !! Grâce !! » Son cri étira tellement le bas de son visage que sa fine toison autour de sa bouche devint aussi ovale que cette dernière.
Tête de poulpe regarda ses compagnons en souriant, les larmes aux yeux. « Je suis mort… » Son sourire se transforma en grimace tandis que les larmes se mettaient à couler. Nul n’osait plus bouger, sauf pour s’agenouiller dans l’attente du châtiment.
Elle ne put retenir son soupir de lassitude, ce qui eut pour effet de les faire se tasser un peu plus sur eux-mêmes. Elle avait à peine commencé qu’elle se sentait déjà fatiguée.
« Booon, comment dire… ? Je pense qu’il y a méprise… Vous semblez me prendre pour un autre. Je vous le redis, je suis le Fantôme Masqué.
-Mais… Votre voix, Seigneur… ? »
Oh non. Elle avait pensé à tout, sauf à sa voix. Quelle andouille !
« Ma voix… Euh… Elle est assez commune, croyez-moi ! On m’a déjà confondu avec d’autres personnes, de mon vivant ! Mais je vous assure que je ne suis personne dont vous ayez à avoir peur ! »
Ils décollèrent leurs fronts du sol et échangèrent des regards, ne sachant visiblement pas sur quel pied danser.
« Et puis… Vous, là ! » Le premier homme, le visage trempé, sursauta avec un petit cri et se tassa de nouveau sur lui-même. « Oui, vous ! Si j’avais été Freeza, vous croyez que vous seriez encore en vie à l’heure qu’il est ?? Hein ? »
Des murmures décontenancés s’élevèrent.
« C’est vrai que…
-En temps normal… »
Le pleureur se frappa de nouveau le front au sol. « Merci pour votre clémence ! Croyez-moi, je m’en veux terriblement de vous avoir bousculé, tout à l’heure ! Je vous présente toutes mes excuses ! »
Elle s’agenouilla devant lui et posa une main sur son épaule.
« Allons, relevez-vous… Je vous remercie pour ces excuses, et je les accepte. Après, je suis en partie fautive… Ce n’est jamais plaisant de voir un étranger toucher à ses affaires. Je vous présente à mon tour mes plus humbles excuses. »
Les murmures reprirent de plus belle, à coups de ‘le seigneur Freeza ne dirait jamais de choses comme ça’, ‘le seigneur Freeza n’agirait jamais comme ça’, et autres ‘mais j’ai entendu dire que depuis qu’il a frôlé la mort, le seigneur Freeza était devenu un peu bizarre’.
L’envie de leur crier dessus un ‘je ne suis PAS Freeza, lâchez-moi avec ça’ lui monta à la gorge, mais elle ravala ses mots.
Le soldat le plus grand, violet de peau et sans rien d’autre sur le crâne que deux antennes à la Namek, se releva un peu, intimidé. « Mais alors… Qui êtes-vous ?
-Je vous l’ai dit : je suis le Fantôme Masqué.
-Mais… On connaît tout le monde, dans ce vaisseau, et… Et excusez-moi, mais en dehors de maître Freeza…
-Parce que vous pensez que Freeza s’habillerait ainsi ?
-Euh… Non, en effet… Mais votre voix…
-J’ai la voix que je peux, et c’est pas de ma faute si elle lui ressemble !
-Euh… Mais on ne vous a jamais vu dans le vaisseau, et on connaît tout le monde…
-Normal ! Je vous l’ai dit, je suis un fantôme ! Je suis un des sept mystères du vaisseau ! Il y a bien sept mystères, dans le vaisseau, non ? »
A voir leurs têtes, non.
« Mais si ! Il y a forcément sept mystères dans ce vaisseau ! Il y a toujours Sept Mystères, dans tous les lieux ! Ce vaisseau ne peut pas faire exception ! »
Le raisonnement derrière cette affirmation était simple : l’univers de
Dragon Ball a été rattaché à son univers d’origine via Akira Toriyama. Pourquoi lui, en particulier ? Parce qu’il est japonais, et qu’une grosse partie de cet univers comporte un nombre non négligeable de points communs avec le Japon. Et au Japon, les histoires de Sept Mystères, c’est un grand classique. Ils adorent faire des histoires dessus, comme dans par exemple le manga
Toilet Bound Hanako. Donc il doit y avoir ici aussi des histoires de Sept Mystères ! Elle trépigna intérieurement, frustrée de voir son raisonnement mis si vite à mal.
« Mais si, voyons ! Il n’y a pas des histoires de casiers qui s’ouvrent tout seuls, sans qu’on sache pourquoi ? De miroirs avec une trace qui fait penser à une personne torturée, apparue d’un coup et impossible à enlever ?? D’un couloir à éviter à certaines heures pour ne pas entendre de gémissements lugubres qui apportent le malheur à ceux qui ont le malheur de les entendre ??? »
Ils se regardèrent, indécis.
Le dernier individu se frotta le bas de son visage imberbe, songeur. Avec sa peau blanc cassé, le fait qu’il n’ait pas de pilosité à ce niveau rappelait fortement les coquilles d’œufs… « Je crois que j’ai déjà entendu des histoires comme ça, sur le vaisseau où j’étais avant en fonction… Par contre, je ne suis ici que depuis trois ans, alors je n’en sais pas plus… » Il termina sa prise de parole en passant machinalement a main dans la petite tignasse noire en pointe qui ornait le haut de son crâne, telle une crête. C’était le plus terrien du groupe, même s’il n’en était pas un.
« Ah, maintenant que j’y pense… Il n’y avait pas la base Freeza 44, qui était maudite ?
-Mais non, il n’y a jamais eu de base 44 ! Ni de 4, ce chiffre porte malheur !
-Mais si, il y a une base 4, j’y ai déjà été en retour de mission… »
Elle les regarda se mettre soudainement à débattre de faits jamais vérifiés et d’autres rumeurs étranges durant quelques minutes, un soulagement indescriptible en elle. Jusqu’où sa chance allait-elle pouvoir la mener ?
La conversation se termina sur un « Après tout, s’il y a tout ça, il doit bien aussi y avoir les Sept Mystères, hein… ? » et le groupe lui fit de nouveau face.
Tête de crapaud s’avança un peu. « Mais alors, monsieur le fantôme, vous voulez quoi ?
-Je voudrais juste pouvoir venir vous écouter, et peut-être même essayer de participer un peu… Je ne sais jouer de rien, je sais un peu chanter, même si ce n’est pas toujours juste, j’espère que vous saurez vous montrer patients avec moi… »
Elle n’eut qu’un parterre de sourires face à elle.
« Mais pas de soucis ! Les nouvelles recrues sont toujours les bienvenues !
-Sans rancune, pour tout à l’heure, hein ? On voulait pas vous bousculer, mais on a déjà eu des zigotos qui sont venus pour tout casser, alors… Ça rend méfiants…
-Ne vous inquiétez pas, je comprends tout à fait, » le rassura-t-elle. « Je vous l’ai dit, moi-même, je n’aimerais pas voir des étranger s’incruster dans les endroits que je me suis appropriée… »
Cette journée se termina avec la découverte et l’apprentissage des étranges instruments bricolés avec les moyens du bord, dans une ambiance chaleureuse qu’elle n’avait pas connu depuis longtemps.
[...] et ça n’a pas été facile le jour où je les croyais déjà arrivés, et qu’ils m’ont surprise…
Fangirl : Vidéo suivante ! Ouiii !!Elle venait d’enfiler son body lorsqu’un bruit de pas se fit entendre derrière elle. Elle tourna vivement la tête, et découvrit tête de crapaud, à l’arrêt, médusé.
« Sionnaire ? Quelque chose ne va p… » Le grand violet s’arrêta lui aussi, atterré. Un coup dans son dos le fit avancer de deux pas. La panique le prit immédiatement à la gorge, et il se plaqua contre le mur, comme si la foudre allait s’abattre sur lui dans l’instant.
« Eh, Jerzé, ça va pas de t’arrê… » Le pousseur, tête de calamar, se figea, les yeux exorbités, la bouche béante.
« Sionnaire, Jerzé, Deesk… Bonjour… » Elle tenta un sourire, ils manquèrent de faire une crise cardiaque. « Il y a une explication logique, que je peux vous fournir…
-Bah alors, les gars ? Vous faites quoi ? »
Elle fit volte-face, et se retrouva nez à nez avec les deux derniers. Ou plutôt les deux premiers, puisqu’ils étaient arrivés à l’heure, eux, et étaient à l’origine des bruits familiers qui lui avaient fait croire que, comme à chaque fois, tout le monde était déjà rassemblé.
« Je crois que la situation vient de se compliquer encore un peu… Bonjour Tiké, bonjour, Ritoir…
-Jerzé, pince-moi. Je crois que je vis un cauchemar. »
Elle n’osait plus bouger. Eux non plus, en fait, mais pas pour les mêmes raisons.
« Maître Freeza a dit : fermez les yeux ! »
La peur instinctive les fit obéir sans chercher à sourciller.
Elle se dépêcha de finir de se changer.
« Merci de votre passage, maître Freeza ! »
Elle se deplaça très vite vers le groupe qui obstruait la sortie. « Mais de rien, Fantôme Masqué ! C’était un plaisir que de te revoir ! »
Elle reprit sa place originelle. « Le plaisir était partagé, maître Freeza ! »
Elle se replaça vers le groupe. « Ho, ho, ho… Allons, allons. Pas de ça entre nous. Sur ce, je vous laisse… »
Elle revint à sa place. « Au revoir, maître Freeza ! »
Elle souffla un peu, compta jusqu’à dix. « C’est bon, les gars, il est parti, vous pouvez rouvrir les yeux. »
Ils obéirent avec prudence ; à voir leurs têtes, il était difficile d’imaginer que sa comédie avait dupé qui que ce fut…
« M… Maî… »
Elle l’interrompit d’un sifflement bref. « Je suis le Fantôme Masqué.
-Mais… Maîtr…
-Je suis le Fantôme Masqué.
-Mais… On a bien vu que…
-Que je suis le Fantôme Masqué. Et j’ai une nouvelle chanson à voir avec vous. »
Ils se rendirent tous, mal à l’aise, dans leur coin secret. Au bout d’une heure, ils s’étaient tous suffisamment détendus pour jouer ce qu’elle leur fredonnait.
[…] Je ne suis pas sûre d’avoir levé tous les soupçons, mais ils sont redevenus comme avant, c’est l’essentiel.
Entrée 11 a écrit:Je viens de faire un rêve bien débile.
Raison : Attention ! C’est le chapitre sur le rêve débile !Pitié, faites que ce ne soit qu’un rêve, pas une info lâchée par la mémoire de ce corps dans un moment où j’étais incapable de traiter l’information.
Fangirl : Mais, Chef, on n’a toujours pas l’assurance que c’était juste un rêve…
Raison : On va rester sur l’idée que c’était un rêve. Parce que sinon…
Tous les Frizzys frissonnèrent d’horreur.Freeza serait mort en fille.
Qu’on les appelle démons du froid -appellation tout à fait impropre vu qu’ils ne viennent absolument pas du Makai, c’est vraiment de l’ordre du surnom-, Nihiliens ou Frozens -oui, bon, d’accord, ça, c’est le nom qu’on leur avait donné, avec mes amis, il y a vingt ans de cela, et ce n’est ni meilleur ni moins bon qu’un autre, je le reconnais-, selon mon rêve, ils seraient hermaphrodites.
Les trois premières formes dans lesquelles on a pu voir Freeza, ce sont des formes mâles, et la dernière une forme femelle. Ils peuvent donc changer de sexe dans leur vie.
Et… Beurk. Là, j’espère sincèrement avoir fait un amalgame en rêve avec ma tortue lubrique.
Fangirl : Chef ! J’en profite pour caler une photo de Charlie ?L’appareil reproducteur des tortues se présente ainsi : la tortue mâle a une queue plus longue que la tortue femelle, on appelle ça le cloaque. (Dans les deux cas, mâle et femelle, ça s’appelle ainsi, hein.) C’est par là qu’ils font aussi leurs besoins, accessoirement. Elle a la forme d’une nouille… La conchiglie, je crois ? Ou d’un coquillage (le vernis, je crois ?), et au-dessous ça se rabat vers l’intérieur… C’est un peu comme ça, le cloaque d’une tortue. Et quand la tortue mâle (qui a le ventre creux contrairement aux femelles qui ont le ventre plat, mais en fait on s’en fiche, ici) grimpe sur une femelle, son pénis sort par là, long et fin, pour atteindre le cloaque plus court de la femelle.
Raison : Surtout pas, malheureuse ! La seule photo qu’on va dégoter en relisant ce chapitre, c’est une où il a sorti l’attirail !!
Fangirl : Genre cette fois où on le tenait devant nous pour le ramener à son parc, et qu’il a tout sorti pour nous pisser dessus ?
Raison : Genre. Gros plan sur l’attirail à l’appui.
Fangirl : D’accoooord ! On s’abstieeent !Et plaf ! Ça fait des Chocapic. (En plus la femelle peut garder le sperme du mâle en elle et se retrouver à être fécondée même si elle n’a croisé personne les six derniers mois. Oui, ça non plus, ça n’a rien à voir avec mon histoire, mais je viens de m’en rappeler et je trouve ça toujours aussi balèze.)
Quel rapport entre une tortue et mon corps ? Dans les trois premières formes, Frifri a une queue dont le bout est de couleur différente et avec une forme en quelque sorte individuelle, contrairement à la dernière, où elle est unie, d’un bloc.
Et donc la terminaison de la queue de couleur différente serait leur organe reproducteur.
Fangirl : Un peu comme l’organe des humains, non ? Je crois qu’il a le bout aussi d’une couleur…
Raison : Fangirl…
Fangirl : Oui ?
Raison : Est-ce-que tu pourrais juste te taire, s’teuplé ?En dessin (manga et animé) impossible de voir, mais il y aurait sur le dessous une fente très serrée, un repli très peu marqué qui s’écarterait sous l’excitation pour laisser passer l’essentiel. (Et pas les excréments, contrairement à la tortue.)
Évidemment, mon corps étant dépourvu d’appendice naturel, je ne peux pas aller vérifier. Et il est hors de question que je m’intéresse à celui de Cold. Encore moins que je pose la question.
En plus, de toute façon, je suis sous la forme où la queue est unie et d’un bloc.
Et les queues bicolores, elles vont où, selon mon rêve ?
Sous la base de la queue unie !
Je me suis heureusement réveillée au moment où, dans mon rêve, je voyais deux de cette race passer à l’acte, chose mille fois plus traumatisante qu’excitante, au point qu’une fois réveillée, j’ai l’image de la reproduction des libellules qui se superpose à leurs ébats. Ce qui est absurde, vu que la… Queue unie n’a aucun accès sur son partenaire.
Juke box : La jolie pe-titeeeeuh libeeeeeluuuulleuuuuh…Je crois.
Je ne veux pas savoir.
Bien malgré moi, je me dois de marquer à l’entrée 2 : "femelle un jour, femelle toujours ?"
Un léger bruit attira son attention, celui de la mise en tension du réseau de communication. La seconde suivante, une voix s’éleva dans les haut-parleurs.
« Arrivée sur la planète Terre dans quatre-vingt-dix minutes. Tout le monde à son poste. »
Ils y étaient presque… Oh, flûte. Elle reprit la lecture du cahier. Elle avait le temps de le terminer ET de profiter de la vue de l’espace de la Terre. ET de s’épargner un peu de comédie auprès de Cold.
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