par Foenidis le Mer Juil 29, 2009 0:45
Avertissement !
Cette histoire pouvant être classifiée dans un registre "érotique" est réservée aux plus de 16 ans.
J'ai peine à le croire... mais bon, je l'ai dis, je l'ai écrit... j'assume !
Alors voilà la première fic... je ne publierais la seconde que si vous en avez vraiment envie... je ne veux pas imposer deux fois quelque chose qui ne vous plairait pas !
Rassurez-vous, m'étant appliquée à mettre toute l'élégance dont ma plume est capable, vous ne lirez rien de vulgaire (enfin j'espère...).
Histoire relativement courte en trois actes seulement... démarrage en douceur... mais montée en température garantie au fil des pages.
Nuit de noces... ACTE I
Sangoku referma la porte de bois sculptée avec précaution, avec une infinie lenteur… comme pour retarder l'instant où il devrait se retrouver seul face à la nouvelle mariée.
En fait oui, il en éprouvait l’envie… besoin même de retarder l'instant à venir, celui où il devrait se retourner et affronter… quoi ?... C'était justement ça le problème, il n'en avait aucune idée !
Sa main se crispa sur la poignée, il se corrigea, il ne fallait pas qu'il la brise… a moins… peut-être que ce serait un bon prétexte pour…
Il entendit derrière lui un lourd bruit de froufrous froissés…
Non ! Il ne fallait sans doute mieux pas… il revit les regards appuyés, les sourires convenus, le clin d'œil rieur de Krilin, les yeux plissé et soudain complices de Tortue Géniale, le signe d'encouragement de Bulma, presque maternel… et puis Gyumao écrasant une larme émue en esquissant un petit signe timide de la main quand Chichi l'avait entraîné loin de la noce bruyante, de ces amis joviaux, du buffet encore bien garni …
Chichi…, que voulait donc dire cette drôle d'expression, comme une lumière sur son visage, juste en passant la porte de la chambre ?…
Il ne le savait pas… mais il eut par contre l'intime certitude qu'il n'avait pas le droit de gâcher cet instant… tous comptaient apparemment sur lui, il n'avait pas le droit de les décevoir !
Il était vraiment ridicule de paniquer ainsi ! Qu'y avait-il de si terrible à affronter ?... Chichi ? Ses éclats de caractère, s'ils l'embarrassaient parfois, ne le dérangeaient pas plus que cela.
Maintenant décidé, il finit enfin de fermer la porte avant de se retourner… stupéfait, il resta un instant béat… contemplant le décor lourdement chargé de tentures de velours cramoisi, envahi d'une écœurante multitude de cœurs ivoires et rouges, le tout vacillant sous la lumière dorée de centaines de bougies qui embaumaient l'air d'une odeur à la fois entêtante et parfumée…
Et là, au milieu de ce foisonnement de drapés et de pompons, d'ombres et de lumière… Chichi !
Eclatante, radieuse… fièrement dressée au milieu de la meringue éclatante de sa robe de mariée qui gisait affalée à terre autour d'elle.
Ses yeux noirs brillaient d'un éclat qu'il ne leur connaissait pas tandis qu'un sourire un peu carnassier laissait largement voir les perles brillantes de ses dents.
D'un geste lent, mesuré, elle souligna l'échancrure de son décolleté, le galbe de sa taille fine, l'arrondi prometteur de ses hanches mis en valeur par le drôle de sous-vêtement blanc cousu de dentelle rouge que l'on aurait pu croire moulé sur elle tant il épousait sa féminité triomphante.
Comme Sangoku semblait statufié, une expression un peu idiote figeant son visage… elle lui fit comprendre, d'un geste un peu agacé des deux mains, que lui aussi devait se dévêtir.
Comme réveillé, électrisé, par la mimique d'impatience qu'elle avait eue… il se mit à se défaire fébrilement de sa veste… puis tandis que ce premier vêtement heurtait le mur un peu plus violemment qu'il ne l'aurait voulu, il faut bien le dire, il entreprit de s'attaquer à ce satané nœud de cravate !
Saloperie de nœud de cravate, cette invention diabolique qui lui avait écrasé la glotte toute la journée… à plusieurs reprises il avait vainement essayé de se libérer de son impitoyable étreinte… mais les mains expertes de Bulma avaient si parfaitement verrouillées cette saleté qu'il avait fini par y renoncer.
Chichi venait de croiser les bras, mauvais signe !… Bon, allez… aux grands maux les grands remèdes… d'un coup sec, il arracha brutalement le lien récalcitrant dont la soie céda sans plus de résistance… un sourire de victoire un peu contraint sur le visage, il laissa enfin tomber l'objet de torture à ses pieds.
Ce petit instant de triomphe ne dura guère… il fut vite effacé par l'impatience de Chichi enjambant le monticule froufroutant qui formait une sorte de piédestal immaculé à ses pieds… l'instant suivant, elle finissait de défaire la multitude de petits boutons qui fermaient le gilet de son empoté d'époux qui la regarda faire en n'osant plus bouger ne serait-ce qu'un cil.
Ses petites mains agiles eurent tôt fait d'avoir également raison de la chemise moite qui collait à la peau du jeune homme que l'anxiété faisait transpirer.
Etonné, il la vit fermer les yeux, elle semblait jouir de l'odeur chaude que son corps musclé exhalait… puis, il sentit l'effleurement léger d'une main fine effleurer son torse, soulignant avec impudeur le relief de ses pectoraux rebondis, de son abdomen aux muscles fermement travaillés…
Une impudeur intimidante, effrayante presque… à moins que ce ne soit cet étrange bouillonnement intérieur qui brûla soudainement les joues et le bas du ventre du Saïyan… quoi que ce fût… ce fut assez fort pour que le guerrier, d'ordinaire si plein de courage, recule brusquement d'un pas…
Un instant marqué par la surprise, le visage de la jeune femme s'illumina brusquement d'un sourire mi-narquois, mi-coquin… décochant une œillade de défi au fuyard, elle fit brusquement demi-tour.
Arrivé au pied de l'imposant lit à baldaquins, elle commença à se déchausser lascivement avant de poser un pied sur le couvre lit écarlate.
Ses mains décrivirent une sorte d'arabesque aérienne avant de faire sauter une à une, d'un geste appuyé et précis, les agrafes qui liaient son bas blanc aux jarretières de sa guêpière.
Ensuite, lentement, sous le regard toujours ébahi du seul témoin de son effeuillage, elle fit rouler par petit coups mesurés la fine toile de soie sur la peau lisse de sa jambe… et quelle jambe !
Goku se rendit compte qu'il n'avait jamais remarqué combien ce pied cambré était petit et délicat, la grâce de l'attache souple de cette cheville fine, le galbé délicat de ce mollet finement musclé… ni la noblesse de cette longue cuisse qui ne semblait pas vouloir finir avant de mourir sous la naissance ferme d'une fesse habilement mise en valeur par l'ourlet de dentelle de la guêpière blanche et rouge.
Vraiment, il faisait une chaleur insupportable dans cette petite chambre pensa-t-il en regardant avec envie le monticule informe de la robe blanche dont les reliefs lui faisaient penser à l'image rafraîchissante d'un iceberg…
De la glace ! Il aurait vraiment aimé pouvoir éteindre le drôle d'incendie qui lui dévorait maintenant les veines dans une montagne de glace !....
Reposant sa jambe enfin dénudée au sol, la jeune mariée pencha la tête de côté en pivotant… offrant à son époux les courbes harmonieuses d'un dos et d'une nuque parfaite tout en lui désignant d'un coup d'œil la partie inférieure de l'anatomie de Sangoku.
Ah oui ! Lui aussi devait enlever le bas… qu'il était bête !
C'est fébrilement encore, maladroitement toujours, qu'il s'exécuta… ne pouvant détacher son regard des gestes de la jeune femme qui retirait son autre bas, gestes dont la grâce et la précision contrastaient singulièrement avec les sautillements lourds que le piège enchevêtré de son pantalon lui imposa !
Dernière édition par
Foenidis le Jeu Juil 30, 2009 22:21, édité 1 fois.
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.