
oui, mais là, ce sont deux choses différentes. Avoir une "justice pour tous" est un tel fondement dans notre société qu'elle ne doit pas se soucier d'avoir les fonds. Bien sûr, dans la pratique, il faut bien de la tunasse pour financer la justice. Mais ce que je veux dire, c'est qu'elle est tellement prioritaire sur plein d'autres choses pour lesquelles on trouve de l'argent, qu'aujourd'hui les fonds sont bien là pour "reformer" la justice en lui donnant les moyens de faire appliquer les lois, et notamment celles sur la sécurité.niicfromlozane a écrit:Denax a écrit:La voixde la FranceQuant à la sécurité en France je préfère ne pas me prononcer tant il s agit d un arbre qui cache l incroyable vol organisé par la loi pompidou qui vous a endettés des comme des fous depuis 73. Comme presque toute l Europe.
Et qu on trouve désormais dans le traité de Lisbonne à l article 123 alinéa 2.
Commencez par régler ce souci, et ensuite vous aurez enfin des fonds.
La prison est intrinsèquement lié à la justice. La peur de la prison, c'est la peur que la justice soit appliquée. Bien sûr, il n'existe pas que des peines de prison, heureusement.
Hé oui, "punir les méchants" peut te sembler simple comme concept. C'est pas un concept très compliqué, on est d'accord. Sauf qu'en France, y en a beauuuucoup qui passe entre les mailles du filet et qui ont un sentiment d'impunité.
La soi-disante politique de répression menée depuis 2002 (pour être exacte) n'était qu'une vaste opération de comm. Plein de loi sont sortis sans les moyens de les faire appliquer...
Qu'est-ce qu'un délinquant ? Qu'est-ce qu'un criminel tant qu'on y est ? Sais-tu ce qu'il faut faire pour qu'un juge prononce une peine de prison ferme à ton encontre ? Pas une petite connerie, hein.
Heu... Si, on "obéit" la plupart du temps par "peur" des conséquences. Heureusement, on est pas tout le temps en train d'"obéir" dans notre vie de tous les jours. La plupart de nos actes relève d'une adhésion globale aux valeurs qui permettent à notre société de fonctionner.Zhatan a écrit:La prison est intrinsèquement lié à la justice. La peur de la prison, c'est la peur que la justice soit appliquée. Bien sûr, il n'existe pas que des peines de prison, heureusement.
Mais on n'obéit pas par peur la plupart du temps. Lol. Si quelqu'un laisse tomber son portefeuille sans s'en rendre compte, il est possible que tu lui rendes, non ? Bon enfin peu importe. En tout cas, la prison ce n'est pas la Justice et inversement.
Heuu, je suis pas sûr de te comprendre. Il ne devrait pas y avoir de priorité. La justice est censé s'appliquer à tout le monde, point. A partir du moment où des peines de prison ne s'appliquent pas (notamment dans cet ordre de grandeur), il y a un très gros problème. Et un très gros problème concernant l'un des fondements de notre société, c'est pas rien. "Punir les méchants" paraît tellement simple... Mais c'est souvent pas fait. Donc bon, faut bien le signifier. Ah non, on va passer pour des imbéciles, taisons nous !Zhatan a écrit:Hé oui, "punir les méchants" peut te sembler simple comme concept. C'est pas un concept très compliqué, on est d'accord. Sauf qu'en France, y en a beauuuucoup qui passe entre les mailles du filet et qui ont un sentiment d'impunité.
Oui mais ça veut rien dire. Il y a des priorités sur les "méchants".
Non, le vocable sur la sécurité est rentré dans le débat bien avant, mais on pourrait s'arrêter à 1995 ce qui serait déjà pas mal. En revanche, la "comm" sur l'insécurité grandissante date bien de 2002 (pour être tout à fait exact sans e à la fin, désolé). Cela a même commencé autour de la campagne présidentielle (avec Jospin qui avoua avoir pêché par naïveté sur la question de la sécurité). Et pourtant, les gouvernements Jospin avait vraiment misé à fond sur la prévention. Il leur a manqué la répression (la vraie, pas celle du chiffre qui a suivi avec Sarkozy). Avril 2002 aura vraiment été un tournant malheureux, au final.Zhatan a écrit:La soi-disante politique de répression menée depuis 2002 (pour être exacte) n'était qu'une vaste opération de comm. Plein de loi sont sortis sans les moyens de les faire appliquer...
Le vocable de la sécurité est rentré dans le débat public en 2001 (pour être exact). Les lois sont sorties et ont fait exploser le nombre de détenus, la politique du chiffre est directement issue de cette période, donc bien sûr qu'il y a eu des conséquences.
La délinquance en col blanc est bien abordée : affaires politiques avec l'UMP (campagne de Sarko, campagne de Balladur, Balkany, Lagarde, etc, etc...), le PS (DSK, Guerini, etc, etc...), les différents traders qui ont fait perdre des centaines de millions, les parachutes dorés, etc, etc... (je survole à fond là, parce que y a tellement d'affaires entre celles locales et celles nationales).Zhatan a écrit:Qu'est-ce qu'un délinquant ? Qu'est-ce qu'un criminel tant qu'on y est ? Sais-tu ce qu'il faut faire pour qu'un juge prononce une peine de prison ferme à ton encontre ? Pas une petite connerie, hein.
Bah oui, ce sont des questions qui se posent, la criminalité est très largement une affaire de perception : la délinquance en col blanc n'est jamais abordée par exemple, par contre la violence des catégories populaires... ces accents mis sur telle ou telle délinquance ne sont pas neutres.
Zhatan a écrit: Et non, je ne dis pas qu'il n'y a pas de délinquance populaire, mais que l'on fasse la chasse aux contraventions plutôt qu'aux délits me paraît assez significatif (je caricature un peu, certes). Pardon, mais je pense que la police a mieux à faire que du chiffre sur les routes ou à arrêter toujours les mêmes petites frappes délinquantes qu'on ne peut pas décemment enfermer et qui n'ont donc aucune raison d'arrêter ce qu'elles font. Autre chose à faire que du contrôle au faciès... etc.
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