Super Green Ranger a écrit:Mouais, mais je ne vois pas où tu veux en venir
Ben euh je peux pas être plus explicite là.
Super Green Ranger a écrit:Mouais, mais je ne vois pas où tu veux en venir
Inikisha a écrit:Super Green Ranger a écrit:Mouais, mais je ne vois pas où tu veux en venir
Ben euh je peux pas être plus explicite là.
Inikisha a écrit:Non non, il est aussi journaliste. Enfin techniquement les Hollywood Girls sont aussi des actrices, hein.
Super Green Ranger a écrit:Inikisha a écrit:Super Green Ranger a écrit:Mouais, mais je ne vois pas où tu veux en venir
Ben euh je peux pas être plus explicite là.
Tu fais référence à toi, à moi, ou en général ?
C'est très bien, mais ce n'est pas parce qu'on respecte les intérêts individuels, qu'on renonce à une forme plus générale de socialisation, à une forme d'appartenance. Qui a le droit de décider que tel aspect ne pourra jamais changer ? À partir du moment où un groupe de personnes se trouvent lésés par un système en place, pourquoi refuser de changer ce système, par pur principe, alors que changer ce système ne nuirait pas aux autres individus ? Bien sûr, tu pourras me rétorquer que toi, tu penses que certains changements apportés par les différentes formes d'égalitarisme (comme tu les appelles, je me rends compte que j'ai pris ton vocabulaire, mais je sais pas si on peut réellement résumer les différents changements sociaux à un tel terme, mais soit, ce n'est que du vocabulaire, au final, on verra si plus tard, il y aura besoin de revenir là-dessus) sont forcément mauvais, parce qu'ils ne correspondent pas au système déjà en place. Sachant que ces changements n'empêchent pourtant pas l'application du vieux système, qui se voit simplement plus étendu, mais pas éliminé. Au nom de quoi, toi ou moi ou n'importe qui, a le droit de décider que tel changement est forcément mauvais, par pur principe (ce terme est souligné pour une raison) ? Pour argumenter en défaveur d'un changement, il faut invoquer quelque chose de concret, une vraie conséquence logique, et pas juste « cela a toujours fonctionné ainsi, et c'est très bien ». Tu me dis que cela pourrais provoquer ceci ou cela, en suivant ta propre logique, mais quand je te réponds par des contre-exemples, tu dis que c'est « différent ». Et c'est tout. Enfin, je résume beaucoup, mais au final, on ne va jamais plus loin qu'une simple impression qu'il faut protéger telle ou telle tradition au point d'empêcher une nouvelle tradition de s'y ajouter (et non de la supprimer), sans vraiment expliquer cela autrement que par ce qui sonne énormément comme un « parce que ».SGR a écrit:Les intérêts particuliers, les aspirations de l'individu, l'accomplissement de soi blabla tout ça c'est bien, mais ce n'est pas possible si on n'a pas de structure derrière soi. On fait partie d'un peuple, ce peuple par son héritage nous donne des droits, des libertés, nous défend contre les autres éventuellement (armée). On est lié juridiquement à un Etat qui nous protège. S'il n'y avait qu'une société d'individus, tout ça ne serait pas possible. J'aime bien être indépendant, lire, regarder et étudier ce que je veux, mais malgré tout, je suis rien sans tout cet héritage derrière.
C'est pas une guerre. Sincèrement, je te comprends pas. La culture française a déjà disparue plusieurs fois. Et pourtant, elle est toujours là. Je te l'ai déjà dit : Il y a plus de différences entre un Français d'aujourd'hui et un Français du XIIIe siècle qu'un Français d'aujourd'hui et un Saoudien d'aujourd'hui. Tu crois vraiment que c'est possible d'arriver à une situation où la culture disparaîtrait ? Non, quoi que l'on fasse, la culture existera toujours. Mais c'est une culture qui change sans arrêt, peu importe que cela soit par des influences extérieures ou non. Tu me donnes l'impression de vouloir protéger un fantôme que tu as concrétisé dans ton esprit. Je veux dire, ta volonté d'empêcher la culture française telle que tu connais aujourd'hui de changer ou de vouloir que celle-ci se dirige uniquement dans un certain sens, est aussi vaine que celle de quelqu'un qui penserait la même chose au XIIIe.SGR a écrit:Le problème c'est qu'aujourd'hui, on tend à tout relativiser et on ne met plus sa culture hiérarchiquement au-dessus des autres. Ainsi on n'a plus la conscience de cette culture, de cette structure derrière soi. Ce qui pourrait engendrer à terme la disparition de cette culture, en la niant. A côté de cela, d'autres peuples ont conscience de leur culture. Face à eux, nous nous retrouverons désarmés.
Le rôle de la mère n'est pas dévalorisé. J'admets en revanche qu'une femme sans carrière est dévalorisée. Mais je peux t'assurer qu'une femme sans enfants, c'est toujours perçu très bizarrement, et cela reste un besoin courant chez les femmes.SGR a écrit:En ne faisant plus de distinction entre le féminin et le masculin, on cache le rôle de la femme dans le destin d'une société, qui est essentiel. Le rôle de mère est dévalorisé, vu comme un état de soumission. On préfère maintenant une femme qui poursuit avant tout ses intérêts personnels. Oui, je pense que l'homme et la femme sont inégaux devant l'enfant. Certaines études disent que pendant la grossesse, un certain lien se crée. Si on incite les femmes à privilégier de plus en plus leurs carrières, cela peut créer des problèmes. Comprenons nous bien, elles peuvent faire carrière, mais il faut savoir qu'elles auront plus de difficultés à le faire, car il y a les enfants à côté. Le père joue aussi un rôle chez les enfants, mais il est différent, et je pense qu'il n'est pas seulement déterminé par le social, contrairement à ce que dit la théorie du genre. Privilégier son intérêt personnel, sans regarder le peuple derrière nous, peut créer de problèmes. Il est prouvé qu'un enfant où une mère est absente au foyer a plus de chance de se tourner dans la délinquance. Et surtout, les femmes ne font plus beaucoup d'enfants, ce qui fait que notre peuple commence à disparaître. On peut très bien être féministe mais demander un droit à la différence. C'est pas la peine de toujours aller dans l'universalisme, pour faire de la femme une deuxième homme, ou si ça ne marche, faire de l'homme une deuxième femme.
Vu le nombre de femmes qui ont réussi dans le monde scientifique, oui, c'est clairement nawak de chez nawak de penser que les facultés mathématiques soient génétiquement moins bonnes chez les femmes. On sait que le cerveau et les capacités sont aussi développés selon notre éducation sociale. Si on a appris à raisonner de telle ou telle façon dès l'enfance, il est évident que des régions du cerveau se développent plus ou moins bien. Même pour ce qui est de la langue apprise, on a constaté que cela influençait le fonctionnement du cerveau.SGR a écrit:De même, les femmes ne seraient pas aussi fortes que les hommes dans les raisonnement abstraits et notamment dans les mathématiques. Ne criez pas, il y a des études qui ont été faites (peut-être contestables), même par des femmes.
Peut-être. Mais ne devrait-on pas essayer toujours d'aller vers le mieux ? Trouver des catégorisations plus justes ? Moins restreignantes (c'est pas le terme que je voulais utiliser, mais là, cela me revient pas). Toi, tu veux absolument conserver les catégories actuelles. Sincèrement, est-ce que changer notre façon de voir la société est plus impossible que d'aller sur la Lune?SGR a écrit:Même si la théorie du genre est appliquée et réussie en totalité, qu'est-ce que ça changera ? Le problème sera juste déporté autre part. On créera d'autres catégories. L'universalisme, l'égalitarisme, ne restent malgré tout que des croyances.
En quoi la majorité se retrouve affaiblie ? C'est quoi ce raisonnement étrange ? La majorité a toujours le droit de faire ce qu'elle veut. Et c'est pas une question de satisfaire des caprices. Franchement qui est le plus capricieux ? M. Y qui par exemple demande à pouvoir épouser la personne qu'il aime ? Ou Mme X qui veut l'en empêcher, alors que le fait que M. Y le fasse, n'empêche absolument pas Mme X d'en faire de même ? Je trouve quand même assez grave que tu considères que le fait de reconnaître la diversité fait nécessairement perdre ses repères à la majorité. C'est un peu comme si la majorité se construisait dans la domination et l'exclusion de ce qui est différent. Tu trouves pas que tu donnes quand même une image assez dégueulasse de la majorité ? Un Français ne peut donc être heureux que s'il se sent supérieur à un Arabe ? Un hétérosexuel ne peut donc être heureux que s'il se sent supérieur à un homosexuel ? Ou les premiers de chaque proposition ne pourraient être heureux que s'ils ont des droits supérieurs par rapport aux derniers de chaque proposition ? Franchement, je trouve que tu donnes de la nature humaine, une vision pas simplement égoïste, mais carrément hostile et avec une volonté d'écrasement de l'autre.SGR a écrit:L'égalitarisme nous amène à satisfaire tous les caprices de ceux qui se réclament différents, qui finalement se placent eux-mêmes dans des catégories, alors qu'ici, on semble tant détester les catégories. D'un côté il y a une majorité qui est affaiblie, dont on tend à lui retirer son identité et ses repères, et de l'autre, des minorités qui sont fortes de leurs identités.
Je veux bien que copier-coller un système d'une autre culture à la nôtre ne marcherait pas. Mais si c'est possible ailleurs, alors des variations dans la nôtre est parfaitement possible.
Et ce n'est pas arbitraire... -_-' Ces gens existent, et leur existence ne nuit à personne. Leur donner les mêmes droits ne nuit à personne non plus.
Et il y a une nette différence entre développer ses propres codes en adéquation avec sa culture, ses convictions, etc. Et la mettre comme "supérieure".
Ben, écoute, le mariage homosexuel marchera exactement comme le mariage hétérosexuel. On ne peut même pas distinguer cela par la reproduction, vu que l'adoption et les PMA (que je ne défends ni ne récuse dans ce débat) existent déjà. Le complexe d'Oedipe? Les enfants de familles monoparentales s'en sortent très bien, merci beaucoup (ils ressentent éventuellement le manque d'un deuxième parent, parce qu'ils se comparent aux autres, je ne parle évidemment pas des cas d'abandons ou de décès quand l'enfant est déjà suffisamment grand). Et des familles homoparentales existent déjà (il leur manque juste la stabilité de l'officialisation), et elles vont bien aussi. Le complexe d'Oedipe n'existe même pas dans certaines cultures. Comme je l'ai déjà dit, le divorce avec son partage des biens, la garde des enfants, la reconstitution familiale, la pension alimentaire, etc. introduisait bien plus de nouveautés.Super Green Ranger a écrit:Pour prendre l'exemple du mariage homosexuel encore... Tu ne trouves pas que c'est arbitraire de qualifier cela simplement comme une variation ?Je veux bien que copier-coller un système d'une autre culture à la nôtre ne marcherait pas. Mais si c'est possible ailleurs, alors des variations dans la nôtre est parfaitement possible.
Attention! Je ne peux pas critiquer les gens qui ont envie d'avoir un enfant biologique. Mais je trouverais dégueulasse qu'ils se considèrent comme une "vraie" famille, tout en le déniant à des familles adoptives. Et en quoi cela ne correspond pas à la réalité? T'es en train de me dire que les gens nécessitent nécessairement un sentiment de supériorité par rapport à ce qui n'est pas comme eux, lorsqu'ils sont dans la majorité? Et qu'il faudrait encourager ce sentiment? Comment ça se fait qu'il y ait pourtant un nombre de gens non négligeable qui ne ressentent pas cela?Super Green Ranger a écrit:Tu as simplement une vision des choses trop éprise de justice qui ne correspond pas toujours à la réalité. Par exemple, je sais que tu détestes qu'on fasse une différence entre les relations résultant du lien de sang et du lien du coeur. Tu ne supportes pas qu'on fasse parfois ces distinctions, car ça porte trop atteinte à ton idéal de justice. Pour toi, construire un modèle majoritaire (ce qui a été toujours le cas, on peut pas faire autrement...), tu vois ça déjà comme la pire des choses, comme une dictature insupportable. Car tu verrais avant tout les injustices crées, sans voir les avantages, qui sont de loin supérieurs.Et ce n'est pas arbitraire... -_-' Ces gens existent, et leur existence ne nuit à personne. Leur donner les mêmes droits ne nuit à personne non plus.
On n'est pas en guerre contre les autres cultures.Super Green Ranger a écrit:Prenons un exemple. Tu es agressé et ça ne peut se finir que par la mort entre l'un de vous deux. Ne va tu pas hiérarchiquement te placer au-dessus de ton agresseur, en choisissant de le tuer plutôt qu'il te tue. Pour autant, te considères*-tu dans l'absolu comme supérieur à ton adversaire ? C'est pareil avec la culture, c'est une sorte d'instinct de survie. Toi, tu es un peu la naïf gentil qui ne fait de distinctions sur rien, car c'est plus juste (je caricature). C'est noble, ce sont des bonnes attentions, mais en pratique, c'est pas toujours la meilleure chose à faire.Et il y a une nette différence entre développer ses propres codes en adéquation avec sa culture, ses convictions, etc. Et la mettre comme "supérieure".
Cela dit, ce n'était pas de ça dont je parlais. Ce que je voulais dire, c'est qu'on ne fera pas le mariage homosexuel comme chez les Samos (d'ailleurs, je ne le souhaite pas, car j'aime pas spécialement leur système familiale, qui a des problèmes différents du nôtre, mais qui sont là tout de même), mais qu'on peut parfaitement avoir notre propre forme de mariage homosexuel.
Mais je trouverais dégueulasse qu'ils se considèrent comme une "vraie" famille, tout en le déniant à des familles adoptives.
On n'est pas en guerre contre les autres cultures.
Quoi? °.°Super Green Ranger a écrit:Peut-être, mais un mariage homosexuel qui cache derrière la théorie du genre, ce qui ne me plaît guère !Cela dit, ce n'était pas de ça dont je parlais. Ce que je voulais dire, c'est qu'on ne fera pas le mariage homosexuel comme chez les Samos (d'ailleurs, je ne le souhaite pas, car j'aime pas spécialement leur système familiale, qui a des problèmes différents du nôtre, mais qui sont là tout de même), mais qu'on peut parfaitement avoir notre propre forme de mariage homosexuel.
Est-ce que je trouverais dégueulasse qu'un parent aime moins un enfant dont il découvrirait qu'il n'est pas lié à lui biologiquement? Oui. Le temps qu'il a passé avec lui est toujours réel. Les sentiments qu'ils ont eu, également. Que cela change du genre au lendemain me semble inconcevable. Que quelqu'un ne se sente pas capable d'adopter en revanche, je m'en fiche royalement. C'est son droit. Ensuite, chaque relation parent-enfant est différente. Tant qu'on ne dit pas "c'est pas vraiment ton enfant/parent" ou qu'il n'y ait pas l'idée qu'une relation est supérieure à l'autre, je m'en contrefous également.Super Green Ranger a écrit:Non, je pense que tu trouves ça dégueulasse qu'on fasse une distinction entre un enfant adopté et un enfant naturel, que le lien puisse être différent avec les parents. C'est pas nécessairement un lien supérieur, mais simplement un lien... différent, d'une autre nature. Pas la peine de tout classer dans les catégories « supérieur » et « inférieur ». En fait, c'est un peu ça le problème des égalitaristes. C'est que dans beaucoup de situation, ils se permettent de juger sur ce qui est supérieur et ce qui est inférieur. Donc selon leurs critères, par exemple, le rôle traditionnel de la femme serait inférieur à celui de l'homme. Pareil ici, tu ne veux pas que le lien biologique entre en compte dans la relation (sans pour autant qu'on récuse ou qu'on exclue un enfant adopté), parce que tu jugerais que le lien parent/enfant naturel serait supérieur, le biologique créant une injustice.Mais je trouverais dégueulasse qu'ils se considèrent comme une "vraie" famille, tout en le déniant à des familles adoptives.
Super Green Ranger a écrit:Si, en quelque sorte on est en guerre contre les autres cultures. Chacun veut la survie et la préservation de la sienne. La rencontre entre deux cultures engendre automatiquement ce genre de problématiques.On n'est pas en guerre contre les autres cultures.
San999 a écrit:Quoi? °.°Super Green Ranger a écrit:Peut-être, mais un mariage homosexuel qui cache derrière la théorie du genre, ce qui ne me plaît guère !Cela dit, ce n'était pas de ça dont je parlais. Ce que je voulais dire, c'est qu'on ne fera pas le mariage homosexuel comme chez les Samos (d'ailleurs, je ne le souhaite pas, car j'aime pas spécialement leur système familiale, qui a des problèmes différents du nôtre, mais qui sont là tout de même), mais qu'on peut parfaitement avoir notre propre forme de mariage homosexuel.
Est-ce que je trouverais dégueulasse qu'un parent aime moins un enfant dont il découvrirait qu'il n'est pas lié à lui biologiquement? Oui. Le temps qu'il a passé avec lui est toujours réel. Les sentiments qu'ils ont eu, également. Que cela change du genre au lendemain me semble inconcevable. Que quelqu'un ne se sente pas capable d'adopter en revanche, je m'en fiche royalement. C'est son droit. Ensuite, chaque relation parent-enfant est différente. Tant qu'on ne dit pas "c'est pas vraiment ton enfant/parent" ou qu'il n'y ait pas l'idée qu'une relation est supérieure à l'autre, je m'en contrefous également.
Oulah! Je vois même pas comment répondre à ça. Tiens! À la place je t'offre une profiteroles.
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