Tu lis quoi en ce moment ?

[Lenidem]

Ah ben là, je suis pas d'accord avec Geluck. C'est exigeant, certes, mais qu'est-ce que c'est bon... J'ai lu certains tomes plusieurs fois, et il ne fait aucun doute que je relirai encore l'ensemble. Après, c'est pas du divertissement, certes, mais heureusement que tous les bouquins ne sont pas du pur divertissement.

[Axaca]

Moi je dis, Dumas à l'école!
Non sérieusement, je dis qu'on devrait pas inciter les élevés à lire des œuvres aussi exigeante que l’Assommoir ou Les misérables.

Personnellement, j'ai eu d’excellentissime professeur de Français au collège, qui nous on fait lire des livres beaucoup plus abordables à notre âge, bien plus intéressants. J'ai un excellent souvenir du Chien des Baskervilles, D'Arthur Conan Doyles, La Vague de Todd Strasser, ou encore La mort n'oublie personne de Didier Daeninckx, le livre m'ayant le plus marqué durant ma scolarité.

Au lycée, il y a eu des haut et des bas, j'ai eu pendant près de deux ans une prof très traditionalistes qui ne jurait que par les classique... Le jour ou j'ai eu le malheur de me ramener avec V pour Vendetta, on a eu droit au spectacle: Regarder l’œuvre débilitante et enfantine que lit votre camarade et bla-bla-bla sous littérature venue des ricain, blablabla BD pour les mioches blablabla...
Résultats, on avait étudier Voltaire (uniquement des articles de presse et d'encyclopédie, même pas ce brave Candide. Rhinocéros. RHINOCEROS BORDEL. Genre on envoies des élèves présenter du Ionesco au Bac de Français, sans qu'ils aient jamais entendu parler du théâtre de l'absurde. RHINOCEROS. Et puis comme cette prof était incompétente, on s'est retrouvé avec rien dans les mains, mis à part un vague: Rhinocéros dénonce le nazisme, c'est pas bien le nazisme.... Blablabla. Aucune analyse de méthodologie, rien.
Heureusement (je sais c'est pas bien de dire ça) elle s'est pété le poignet, et à été remplacée par une prof qui à modifié la fin du programme, pour y intégrer Candide, Les fleurs du mal (notamment Albatros, qui est devenue mon poème favori depuis), la Peste, Maupassant... Bref, des œuvres tout aussi porteuses, mais bien plus abordables pour une classes de Scientifiques généralement passablement intéressés par la littérature.

De mon coté, j'en ai profité pour lire La suite des trois mousquetaire, Ray Bradbury avec Farenheit 451, l'Assomoir, les Misérables et j'ai découvert ma bible: Le comte de Monte Cristo. En fait c'est notre remplaçante qui en lisant les notes de mon ancienne prof, a vu que je lisais V Pour Vendetta, et que je lisais pas mal d'autre truc, dont 20 An Après et le Vicomte de Bragelonne. Elle m'a alors dit que si j'aimais Dumas (qui est clairement mon auteur favori pour cette époque) alors je devais absolument lire Le comte de Monte Cristo, qui était surement son meilleur roman.
Bref, j'ai adoré, lu le livre 3 fois en un rien de temps, et je l'ai présenté en supplément au Bac, car elle en avait discuté avec moi, et m'avait aidé à en faire une analyse.

Tout ça pour dire qu'on peut intéresser les élèves, mais en leur portant des livres qu'ils peuvent aborder sans problmes.

[tenma]

Le truc c'est qu'en France on a un gros passé littéraire et visiblement ceux qui décident du programme sont persuadés qu'il est absolument indispensable de se taper les classiques. Alors pourquoi pas, c'est vrai que c'est bien de s'intéresser aux classiques mais le fait est que les dits classiques ne sont plus en phase avec notre époque : le style est différent, les enjeux ne sont plus les mêmes... Et je ne comprendrai jamais qu'on ne réalise pas que certains sont simplement devenus indigestes. Comme Batroux le dit des Misérables, Zola l'histoire est intéressante mais c'est chiant. Jamais il se fait éditer aujourd'hui.
Je sais pas trop à quoi sert mon message en fait, on en a déjà parlé avec Batroux et je suis d'accord avec lui : avant de vouloir faire ingurgiter les classiques, intéressez d'abord les ados à la lecture avec des trucs simples, cools, qui vont pouvoir leur faire ressentir des trucs. La culture pour la culture sans envie, c'est de la masturbation intellectuelle.

Je repense toujours à Geluck qui disait d'À la recherche du temps perdu : "je ne nie pas le génie du type hein, mais qu'est-ce qu'on se fait chier".

Là je partage pas trop ton avis, je trouve que les classiques font partis de la culture générale et ça permet aussi de comprendre les différentes époques, les contextes de l'époques, l'évolution des moeurs etc..

Après, je trouve qu'on doit laisser plus de choix à l'élève, ne pas lui imposer forcement un auteur en particulier, un style ...Perso, j'avais un prof qui était fan du réalisme du 19ème et hyper fan de Balzac. Il nous a fait bouffer du Balzac toute l'année, et ça m'a pendant un temps dégoûté de la lecture...L'année suivante, on devait étudier les auteurs du 18ème et la prof m'a laissé le choix..J'ai d'abord essayé Rousseau qui m'a plus relativement, ensuite, je me suis orienté vers Voltaire, j'ai eu un coup de cœur, et ça m'a donné envie d'en lire d'autres..Et aujourd'hui, j'ai lu beaucoup de classique, ce qui m'empêche pas de lire des romans modernes (j'adore Beigbeider), des policiers (fan absolu d'Harlan Cobben) etc...Après j'ai une grande règle: Ne pas se forcer! Si un livre n'arrive pas à m'intéresser, que je n'accroche pas au bout de 100 pages, je n'insiste pas, je préfère passer au suivant.

[Chocoloutre]

Là je partage pas trop ton avis, je trouve que les classiques font partis de la culture générale et ça permet aussi de comprendre les différentes époques, les contextes de l'époques, l'évolution des moeurs etc..

Après j'ai une grande règle: Ne pas se forcer! Si un livre n'arrive pas à m'intéresser, que je n'accroche pas au bout de 100 pages, je n'insiste pas, je préfère passer au suivant.

En fait si, on est d'accord. Je ne dis pas qu'il ne faut pas s'intéresser aux classiques : au contraire, pour toutes les raisons que tu as cité, c'est une démarche intéressante. Je dis que, souvent, ces livres-là sont durs d'accès et qu'il faut une certaine maturité, une certaine envie, une certaine expérience pour pouvoir les apprécier et qu'à mon avis, les donner à lire à des adultes en devenir qui sont justement en train de construire cette expérience et cette maturité mais qui n'ont pas forcément l'envie puisqu'ils n'ont pas choisi de lire ces livres, c'est une erreur.

Ma phrase était longue mais tout est là. Comme je ne sais pas si c'est très clair, je reformule : je pense qu'il est préférable de donner à lire aux collégiens/lycéens des livres plus modernes, avec un langage plus simple et des intrigues qui vont davantage les toucher (le parfait exemple étant Harry Potter mais ce n'est bien évidemment pas le seul) pour les intéresser à la lecture, leur donner cette envie de lire. Aujourd'hui je ne lis pas parce que je veux me construire une culture : je lis pour retrouver les petits noeuds dans le ventre, la frénésie qui m'a fait dévorer un livre, toutes ces choses que j'ai ressenti en lisant À la croisée des mondes par exemple.
Je pense que c'est ça qu'il faut viser, c'est ça qu'il faut essayer de faire naître chez les élèves. Ça n'empêche pas bien sûr de les sensibiliser aux auteurs classiques, de leur donner des clés et des pistes, les aider à découvrir de nouvelles choses ; mais c'est à mon avis moins important que de leur donner cet amour de la lecture. Et on réussit parfois, mais je pense qu'on le donnerait à beaucoup plus de jeunes en leur faisant lire des choses certes moins nobles, mais qu'ils liront avec plaisir, pas seulement parce qu'ils y ont été obligés.

[Batroux]

Là je partage pas trop ton avis, je trouve que les classiques font partis de la culture générale et ça permet aussi de comprendre les différentes époques, les contextes de l'époques, l'évolution des moeurs etc..

Après j'ai une grande règle: Ne pas se forcer! Si un livre n'arrive pas à m'intéresser, que je n'accroche pas au bout de 100 pages, je n'insiste pas, je préfère passer au suivant.

En fait si, on est d'accord. Je ne dis pas qu'il ne faut pas s'intéresser aux classiques : au contraire, pour toutes les raisons que tu as cité, c'est une démarche intéressante. Je dis que, souvent, ces livres-là sont durs d'accès et qu'il faut une certaine maturité, une certaine envie, une certaine expérience pour pouvoir les apprécier et qu'à mon avis, les donner à lire à des adultes en devenir qui sont justement en train de construire cette expérience et cette maturité mais qui n'ont pas forcément l'envie puisqu'ils n'ont pas choisi de lire ces livres, c'est une erreur.

Ma phrase était longue mais tout est là. Comme je ne sais pas si c'est très clair, je reformule : je pense qu'il est préférable de donner à lire aux collégiens/lycéens des livres plus modernes, avec un langage plus simple et des intrigues qui vont davantage les toucher (le parfait exemple étant Harry Potter mais ce n'est bien évidemment pas le seul) pour les intéresser à la lecture, leur donner cette envie de lire. Aujourd'hui je ne lis pas parce que je veux me construire une culture : je lis pour retrouver les petits noeuds dans le ventre, la frénésie qui m'a fait dévorer un livre, toutes ces choses que j'ai ressenti en lisant À la croisée des mondes par exemple.
Je pense que c'est ça qu'il faut viser, c'est ça qu'il faut essayer de faire naître chez les élèves. Ça n'empêche pas bien sûr de les sensibiliser aux auteurs classiques, de leur donner des clés et des pistes, les aider à découvrir de nouvelles choses ; mais c'est à mon avis moins important que de leur donner cet amour de la lecture. Et on réussit parfois, mais je pense qu'on le donnerait à beaucoup plus de jeunes en leur faisant lire des choses certes moins nobles, mais qu'ils liront avec plaisir, pas seulement parce qu'ils y ont été obligés.

Tu le sais mais je te le dis quand même: Je t'aime.

[tenma]

Là je partage pas trop ton avis, je trouve que les classiques font partis de la culture générale et ça permet aussi de comprendre les différentes époques, les contextes de l'époques, l'évolution des moeurs etc..

Après j'ai une grande règle: Ne pas se forcer! Si un livre n'arrive pas à m'intéresser, que je n'accroche pas au bout de 100 pages, je n'insiste pas, je préfère passer au suivant.

En fait si, on est d'accord. Je ne dis pas qu'il ne faut pas s'intéresser aux classiques : au contraire, pour toutes les raisons que tu as cité, c'est une démarche intéressante. Je dis que, souvent, ces livres-là sont durs d'accès et qu'il faut une certaine maturité, une certaine envie, une certaine expérience pour pouvoir les apprécier et qu'à mon avis, les donner à lire à des adultes en devenir qui sont justement en train de construire cette expérience et cette maturité mais qui n'ont pas forcément l'envie puisqu'ils n'ont pas choisi de lire ces livres, c'est une erreur.

Ma phrase était longue mais tout est là. Comme je ne sais pas si c'est très clair, je reformule : je pense qu'il est préférable de donner à lire aux collégiens/lycéens des livres plus modernes, avec un langage plus simple et des intrigues qui vont davantage les toucher (le parfait exemple étant Harry Potter mais ce n'est bien évidemment pas le seul) pour les intéresser à la lecture, leur donner cette envie de lire. Aujourd'hui je ne lis pas parce que je veux me construire une culture : je lis pour retrouver les petits noeuds dans le ventre, la frénésie qui m'a fait dévorer un livre, toutes ces choses que j'ai ressenti en lisant À la croisée des mondes par exemple.
Je pense que c'est ça qu'il faut viser, c'est ça qu'il faut essayer de faire naître chez les élèves. Ça n'empêche pas bien sûr de les sensibiliser aux auteurs classiques, de leur donner des clés et des pistes, les aider à découvrir de nouvelles choses ; mais c'est à mon avis moins important que de leur donner cet amour de la lecture. Et on réussit parfois, mais je pense qu'on le donnerait à beaucoup plus de jeunes en leur faisant lire des choses certes moins nobles, mais qu'ils liront avec plaisir, pas seulement parce qu'ils y ont été obligés.

Oui tu as raison, je comprend ce que tu veux dire, mais le risque, selon moi, c'est que si tu fais lire du Harry Potter, certes le collégien va apprendre à aimer lire, mais après ces lectures on va dire "facile", fera t il l'effort de lire des classiques moins abordables? Je dirai qu'il faut 80% de classiques, et pour détendre un peu des lectures plus accessibles le reste du temps

[niicfromlozane]

Je pense que ça dépend des élèves.

En matière d'éducation, généraliser, point trop n'en faut. Ca fait plaisir aux adeptes de l'égalité des chances qui sont persuadés qu'on a tous les mêmes chances et que "c'est une question de volonté", mais ces mecs-là, tu vois bien qu'ils n'ont jamais enseigné. Les classiques, c'est tellement loin dans la liste de priorité pour certains élèves que si les mecs lisent une BD, tu sautes deja de joie. En Suisse, c'est 8% des élèves qui ont des difficultés en lecture cursive en fin de scolarité, et très franchement, sans vouloir dénigrer, vous devez certainement être quelques points au-dessus.

C'est pour ça qu'il n'y a pas de programme officiel et qu'on donne aux enseignants la charge de sélectionner les lectures. Après, el souci, c'est que malgré ça, quand tu expliques en salle des maitres que tu lis du Harry Potter, meme si ca marche du tonnerre, t'as un bon tiers de tes collègues qui vont te lancer des regards horrifiés.

Tu sais: ceux qui ne s'occupent pas de "ces classes-là" et à qui ont réserve les "élites".

[Chocoloutre]

Oui tu as raison, je comprend ce que tu veux dire, mais le risque, selon moi, c'est que si tu fais lire du Harry Potter, certes le collégien va apprendre à aimer lire, mais après ces lectures on va dire "facile", fera t il l'effort de lire des classiques moins abordables? Je dirai qu'il faut 80% de classiques, et pour détendre un peu des lectures plus accessibles le reste du temps

C'est une question de point de vue. Je pense préférable qu'il ne lise que du Harry Potter, du Hunger Games ou même du Twilight toute sa vie et rien d'autre, plutôt qu'il ne lise rien du tout parce qu'on l'aura dégoûté de la lecture. Après oui c'est un risque à prendre mais bon, comme je disais, lire les classiques est à mon avis moins indispensable que de lire tout court.
Après il y a des classiques très abordables, Les liaisons dangereuses par exemple et d'autres sûrement.

[Joka]

Les classiques ne doivent pas forcément nous rebuter, il y a des moyens de faire en sorte d'intéresser les gens à cette littérature d'une autre époque (via une adaptation voire par les conseils d'une tierce personne qui sait rendre l'utile à l'agréable). Certains auteurs disposent peut-être d'un style accessible, mais passé ce cap je reste persuadé qu'on est susceptible de trouver notre bonheur. Aujourd'hui, moi, je lis - pour la première fois - du Harry Potter et j'adore tout simplement. Et je sais qu'une fois que j'aurai terminé cette saga, je continuerai dans cette même lancée en lisant ce genre de livres beaucoup plus accessibles - que ce soit via les thèmes abordés ou sur la forme - parce que je me sens m’épanouir.

Joka: si tu veux des fanfics de HP, j'en connais des pas mal, je peux te filer les liens si tu veux.

J'aimerais beaucoup s'il te plait ! Par contre, je dois t'avertir que les Fanfictions "romances", c'est pas trop ma tasse de thé. ^^' Si tu as quelque chose sur les fondateurs de Poudlard, je suis preneur à 200 % !

[Nosferatu]

Joka: Beh pour commencer, tu peux te faire celle là, que j'avais adoré à l'époque (et qu'il faut que je relise, parce que j'en ai plus trop de souvenir), qui est également un what if, sacrément bien écrit (mais vraiment bien bien écrit quoi), et dans laquelle le thème des fondateurs est abordé. Malgré le titre qui peut sembler équivoque, c'est pas un lemon (j'aime pas non plus les lemon d'ailleurs). C'est une fic en 2 parties: https://www.fanfiction.net/s/2211674/1/Les_Secrets_dHermione https://www.fanfiction.net/s/2299475/1/Les-Secrets-d-Hermione-2

[Joka]

Merci beaucoup, Nosferatu ! En effet, le synopsis est vraiment alléchant (Salazar Serpentard, rien qu'avec sa mention, je suis déjà comblé), sans compter que je peux directement la lire en parallèle de mon tome six d'après l'auteur, c’est juste nickel ! =)

[Antarka]

J ai un peu repris ma mode des "ces romans dont l adaptation cinéma est vachement plus celebre que l original".

J ai donc lu "Les dents de la mer".

J ai pas trouvé ça terrible. Assez plat, le requin reste sympa, moins impressionnant que dans le film. J avoue que 20 ans de recul et connaissances wikipedia sur ces squales ont induit une baisse de tolerance à l instar de ce requin (qui se comporte pas du tout comme un vrai requin). Et les differences entre ces 2 histoires sont insuffisantes pour que je redecouvre vraiment l oeuvre (meme s il y en a des differences)

ce roman rejoint Alien, Jurassic Park et Blade Runner dans ces romans que j ai moins aimé que leur film.

[niicfromlozane]

Je suis ok pour Alien et BR, mais j ai largement préféré la version de Crichton pour JP. En meme temps, je l ai lu avant de voir el film et j'avais 11 ans, ça change sûrement la donne…

Et puis, t'as pas aimé Fondation, c'est bien la preuve que tes goûts littéraires… (troll spotted )

Pour les Dents de la Mer, je savais même pas que c'était un bouquin…

[Axaca]

Perso je me relis les Harry Potter, et en anglais cette fois. Punaise la claque! J'ai l'impression que le traduction française a perdu énormément de chose, notamment sur les mot inventés par JK Rowling, et sur l'humour aussi.

[Antarka]

J ai lu "Le meilleur des monde" d Haldous Huxley.

Bon c est un vieux roman, années 30 quoi, presentant une société futuriste très modifiée, un roman d anticipation rétro quoi.

Le parallèle avec 1984 semble facile et pourtant ce roman (plus vieux que 1984) est très different, de meme que la société qu il décrit. 1984 restait très manichéen (société en place = bullshit), celui ci l est vachement moins.

Et sans spoiler, pas mal de themes m ont fit reflechir, notamment celui de la sexualité enseignée aux ados, et la critique de là société puritaine pré-castes.

Un roman vraiment très interessant, et pas si vieillot que ça.