Alright !
Bien content de voir les intrigues de tout le monde se "percuter" aussi rapidement après l'introduction de Givre et Cooler. J'avoue qu'à froid, je me demandais un peu ce qui se passait, mais là on est bien (pour moi) avec le petit rappel au début qui va bien.
Sans trop de surprise, j'ai plutôt bien aimé ce chapitre qui est essentiellement de la discussion, ça se lit vite et bien. Givre est plutôt agréable, quoique je le trouve un peu trop "détaché de tout" par moment, mais sa conversation avec Buuleria était très sympa par exemple. Je trouve la capacité qu'il a à lire dans le ki très violente et très pratique, je pense que ça va frustrer beaucoup de ses interlocuteurs. Dans l'ensemble, tout ça forme une intrigue bien amusante à suivre et, si je ne doute pas qu'on va le revoir, j'espère que ce sera assez rapidement !
Dabuura par contre, je suis assez surpris de son calme face à la générale. J'ai peut-être oublié une partie du caractère de Dabra dans ta fic ou de Dabuura lui-même, mais je m'attendais à ce qu'il soit vachement plus ferme avec de simples humains. Cela dit, si c'est pour avoir des interactions comme ça, cela ne me dérange pas.
Je sens qu'on arrive bientôt au moment où l'intrigue autour de cette ville sous la domination de Buu va exploser. Je crois qu'on y a passé bien assez de temps et qu'il est grand temps que les choses se complexifient ! xD
Tu as amené beaucoup de regards sur la Terre pendant ton arc Buu, je suis curieux de voir comment tout le monde va interagir avec.. eh bien tous les autres !
Survivants
Re: Survivants
par Tierts le Dim Nov 10, 2024 19:40
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.
Tome 3 En cours - 1 Chapitre toutes les deux semaines - Prochain chapitre semaine du 18/08/2025
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.
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Tierts - Nihilien Légendaire
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Re: Survivants
par Tonay le Ven Nov 15, 2024 11:46
Bien content de voir les intrigues de tout le monde se "percuter" aussi rapidement après l'introduction de Givre et Cooler. J'avoue qu'à froid, je me demandais un peu ce qui se passait, mais là on est bien (pour moi) avec le petit rappel au début qui va bien.
Même si j'avance à pas de loup, je ne veux pas que ça traîne trop pour autant.
Bon bah, y aura un p'tit rappel au début de chaque chapitre maintenant, ça à l'air de bien servir x)
Sans trop de surprise, j'ai plutôt bien aimé ce chapitre qui est essentiellement de la discussion, ça se lit vite et bien. Givre est plutôt agréable, quoique je le trouve un peu trop "détaché de tout" par moment,
Un détachement naturel pour quelqu'un qui a déjà tellement vécu x)
mais sa conversation avec Buuleria était très sympa par exemple.
Merci !
Je trouve la capacité qu'il a à lire dans le ki très violente et très pratique, je pense que ça va frustrer beaucoup de ses interlocuteurs. Dans l'ensemble, tout ça forme une intrigue bien amusante à suivre et, si je ne doute pas qu'on va le revoir, j'espère que ce sera assez rapidement !
Oh que oui, entre ça et son flegme, ça risque de taper sur certains nerfs
Qui sait ? x)
Dabuura par contre, je suis assez surpris de son calme face à la générale.
Ah, ce n'est pas juste qu'il est calme, c'est qu'il s'en contrefout presque
Pour lui, elle n'est rien, il a juste la "politesse" de rencontrer le général pour éviter de semer la discorde au sein du dôme, et c'est tout x)J'ai peut-être oublié une partie du caractère de Dabra dans ta fic ou de Dabuura lui-même, mais je m'attendais à ce qu'il soit vachement plus ferme avec de simples humains. Cela dit, si c'est pour avoir des interactions comme ça, cela ne me dérange pas.
Oui, un peu plus ferme, mais surtout calme et posé, on ne connaît que Dabra sous le pouvoir de Babidi et même si ce dernier décuple le sale caractère d'une personne par la marque Majin, ici il en est libéré.
Bon ben je suis rassuré si les interactions passent bien x)
Je sens qu'on arrive bientôt au moment où l'intrigue autour de cette ville sous la domination de Buu va exploser. Je crois qu'on y a passé bien assez de temps et qu'il est grand temps que les choses se complexifient ! xD
Oh, t'en fait pas, ça va venir, d'une seconde à l'autre tous les pions sont presque en place
Tu as amené beaucoup de regards sur la Terre pendant ton arc Buu, je suis curieux de voir comment tout le monde va interagir avec.. eh bien tous les autres !
Oh, mais ça va être un festival des plus complets ! Et encore, on a pas fini !
Au passage, merci pour ton retour Tierts !
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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Tonay - Messages: 980
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Re: Survivants
par Tonay le Dim Déc 15, 2024 14:15
Mesdames et messieurs, comme convenu, la suite ! Mais avant de débuter la lecture, un p'tit rappel des chapitres précedents s'imposent :
Rappel :
Précédement, après avoir fui la Terre, les terriens et derniers saiyans se sont réfugiés sur Exen afin de panser leurs plaies et se préparer à un inévitable affrontement face aux multiples Buus. Ils ont été récemment rejoins par Goku, Gohan et Darack après que ces derniers se soient débarrassés de l'invasion démoniaque au paradis. Pendant ce temps, Givre s'est rendu sur Terre à la recherche de nameks disparus. N'étant pas parvenu à les découvrir, et après avoir échangé avec Buuleria et découvert l'existence de Dragon Ball terrienne, il part enquêter sur Exen.
Sur Terre, la méfiance reste omniprésente entre Dabuura et les trois autres transformés majeurs : Buuleria, Buucolo et Buudel. Après une attaque du paradis et des menaces de la part des terriens, la tension monte d'un nouveau cran au sein de la bulle rose.
« -Voilà, comme ça, c’est parfait ! », complimenta Krillin, les bras croisés.
Et en effet, le mouvement de ki était idéal, se dirigeant avec grâce entre les différents obstacles avant d’atteindre le récipient ouvert. Ce dernier engloutit l’énergie et se referma automatiquement. Yamcha se redressa à peine en sueur. Diriger du ki était déjà une épreuve en soi, mais le faire slalomer entre plusieurs piliers s’avérer d’autant plus fatiguant.
« -Honnêtement, ce n’est pas si difficile, avec le sôkidan j’ai déjà l’habitude de diriger du ki en l’air.
-C’est vrai, mais le mafûba demande un peu plus de précision, ce doit être un peu différent quand même, non ?, ajouta le guerrier nain.
-C’est plus lourd, confirma Yamcha en massant ses poignets.
-Plus lourd et ça consomme pas mal de ki. » ajouta Ten Shin Han.
Les trois terriens se regardèrent, avant d’observer les différents pots verrouillés.
« -Elle est lointaine l’époque où ça pouvait nous tuer à l’usage, souffla Krillin.
-Très lointaine. À cette époque, c’était Piccolo le plus grand danger. Maintenant… Maintenant ça n’a plus rien à voir, ajouta le triclope.
-Je ne sais même pas si le mafûba suffira, soupira Yamcha.
-On n’a pas que le mafûba, on peut compter sur d’autres techniques. »
Comme pour confirmer les dires de Krillin, une explosion eut lieu à l’autre bout de la salle. À son origine se trouvait une petite guerrière, portant un pantalon bouffant blanc, des chaussons de combats et un gilet noir court. Un gilet noir sans manches au rembourrage orange qui longeait la bordure des épaules ainsi que les contours de la nuque. Quant à ses cheveux, ils étaient longs, tombant un peu en dessous de ses épaules, d’une base bleue se terminant par un blond lumineux. Ce déchaînement de ki s’accompagna d’un cri de joie.
« -Je crois qu’il y a un duo qui a enfin réussi, et du deuxième coup, annonça Krillin.
-Sacrée puissance… », constata Yamcha, surpris.
La guerrière faisait des bonds, frappant le vide, jubilant de cette nouvelle force nouvelle. À ses côtés se trouvait un autre guerrier, bien moins joyeux. Bien moins vif également. Et pour cause, il était clairement en surpoids.
« -C’pas juste… Pourquoi ça marche avec elle et pas avec moi ?!, se plaignit la fusion ratée.
-Trunks, tu as trop arqué tes jambes lors de la fusion, ce qui a contraint Goten à compenser, déséquilibrant vos positions, expliqua Goku.
-Parce que je suis meilleure, c’est tout !, lança la jeune guerrière tout sourire en sautillant sur place.
-T’es meilleure rien du tout !
-Tu parles, je vais te botter les fesses !
-Les enfants…, commença Gohan.
-On va voir ça ! »
La fusion ratée chargea la fusion réussie. Et sans surprise, elle se fit littéralement botter les fesses, l’envoyant s’écraser de pleine face contre un mur.
« -Ahahah, je te l’avais dit !
-Huuurrrrh…, lâcha dans un râle étouffé la fusion de Goten et Trunks, la tête encastrée dans la paroi.
-Impressionnant SéléaBra !, félicita Goku.
-SéléaBra ? C’est pas mon nom ça ! Je m’appelle… hum… euuuuh… Ah, oui ! Bréa pour Bra et Séléa !
-Alors impressionnant Bréa !
-Merci, merci ! Avec cette nouvelle force, je pourrai…
-Mieux défendre tout le monde sur Exen, coupa net Gohan.
-…oui. Aussi…, grommela la fusion ayant soif d’action.
-J’fveux une revanfe…, fit la fusion ratée en s’approchant, le nez en sang et des dents manquantes.
-Quand ta fusion sera réussie, tu y es presque !, ajouta Goku.
-Ou alors, je peux lui botter les fesses encore une fois… », proposa Bréa, tout sourire.
Les terriens échangèrent des regards mi-amusés, mi-fatigués.
« -Après, ça reste des enfants… », tempéra Krillin en souriant, une main derrière la tête.
Gohan restait les bras croisés, observant le ballet aérien haut dans le dôme. Les exeniens avaient augmenté la taille de la salle à un niveau exceptionnel, si bien qu’il était envisageable de se lancer dans un duel en plein air sans presque aucune restriction. Bréa avait donc tout le temps qu’elle voulait pour s’habituer à son nouveau corps, tout en affrontant Goku. Ce dernier, en super saiyan, tenait bon contre une guerrière sans transformation dont la puissance lui était légèrement supérieure. Mais l’expérience faisait ici toute la différence, au point de faire arme égale.
« -C’est du gâchis de ne pas les laisser se battre avec nous, lâcha Vegeta, bras croisés.
-C’est amusant que tu dises ça. »
Le prince jeta un regard en biais au métis.
« -C’est-à-dire ?
-Je pensais que tu voudrais réparer ton erreur toi-même, fit Gohan sur un ton plus froid qu’il ne l’aurait voulu.
-C’est ce que je fais déjà, répliqua le guerrier sur un ton égal.
-Alors apprend la fusion métamol, à défaut de t’en servir. »
Le prince observa son interlocuteur de haut en bas. L’analysant, toujours dans la même posture.
« -Tu as changé. » conclut Vegeta, reportant son attention sur l’affrontement.
Le métis ne répondit rien. Pourtant, il voulait dire quelque chose. Il voulait réfuter l’affirmation du prince. Lui affirmer qu’il n’avait pas changé. Mais ce serait un mensonge, et il le saurait tous les deux.
« -Arrêve de bouver !, grommela Bulma, un tournevis dans la bouche.
-Dé…désolé… ça chatouille beaucoup… beaucoup trooooop, ahahahah », s’agita C-22, gigotant dans tous les sens alors que ses bras étaient ouverts, les câbles à l’air libre.
Installer sur une table d’opération sous des lumières vives, C-22 avait toutes les peines du monde à rester immobile. D’ordinaire, les opérations de maintenance de son corps avaient pour mauvaise habitude de la fatiguer, voire d’êtres douloureuses. Là, les modifications subies chatouillaient ses nerfs, étouffant les pics de douleurs survenant ici et là.
« -Essaye de résister, tu ne me facilites pas la tâche ! », râla clairement Bulma, son tournevis désormais dans la main droite.
Après de longues minutes de travail, toujours aussi difficile, Bulma put refermer les bras en appliquant une peau synthétique. Travailler avec outils exenniens s’avérait plus simple que prévu. Certains avaient même pris part à la maintenance des cyborgs. Pourtant, la scientifique ne pouvait s’empêcher de remarquer un certain amusement dans leur regard. Le même amusement qu’un adulte a pour la construction branlante et archaïque de son enfant.
« -Avoue-le, tu t’es vengée pour la gifle, lança C-22 en s’habillant, reprenant difficilement son souffle.
-Hein ? Oh, non. Non, pas du tout. Pas encore. Pas avec ça en tout cas.
-…c’est-à-dire ? », demanda la cyborg, soudainement méfiante.
Pour toute réponse Bulma agita un outil ressemblant à une clé à molette dotée de trois pointes dorées, un outil que C-22 ne reconnaissait pas. Toutefois, l’arc électrique qui circulait à ses trois extrémités représentait une menace suffisante.
« -Oh, ne fait pas cette tête. Je réserve ça à Yamcha !
-Qu’est-ce que tu me réserves, au juste ?, fit le nouvel arrivant en rentrant dans la salle.
-Un grand coup de taser, répondit Bulma en agitant son outil.
-Je ne pense pas que ça ne me fera grand-chose.
-Oh, mais ça dépend où je l’utilise !
-Charmant, lâcha l’ancien bandit dans un sourire aussi amusé qu'inquiet.
-J’ai besoin de lui entier, Bulma, contesta C-22 en enlaçant son conjoint.
-Je sais, je sais… bon je vais me rabattre sur le plan B.
-Plan B qui est ?, demanda le terrien en enlaçant sa partenaire.
-Il consiste à reprogrammer C-22 pour qu’elle t’étrangle dans ton sommeil. »
Les deux amoureux lancèrent un regard surpris à la terrienne avant de progressivement interrompre leur étreinte.
« -Euhm…, commença C-22, mal à l’aise.
-Ce n’est pas à l’ordre du jour. Par contre, j’ai amélioré tes bras C-22, avec l’aide des exeniens ici présents.
-Ce fut un plaisir, répliqua l’un des scientifiques, tout sourire.
-Merci à vous. Et pour ce qui est de C-17 et de C-18 ?, demanda la cyborg, curieuse.
-Juste une maintenance, j’ai à peine amélioré leurs capacités. C-17 a juste fait une demande un peu spéciale.
-Ah ? Qui est ?
-Disons qu’il aime les pistolets. »
Alors que la discussion se poursuivait, un écran s’alluma, révélant Goku, ou du moins une partie de son visage tant le cadrage était approximatif.
« -Salut Bulma ! Juste pour te dire que je prends Bra et Séléa dans la Salle de l’esprit et du temps pour les entraîner, et pour entraîner Bréa aussi !
-Saluuuuuut mamaaaaaan !, lança Bra dont on n’apercevait que la main.
-Salut ma puce, amuse-toi bien avec tonton Goku et Séléa !
-Ouiiii, merciiiii !
-On revient demain ! Bye ! »
Sur ces mots, le message prit fin et l’écran s’éteignit. Alors que Bulma rangeait ses outils, elle put entendre C-22 demander confuse :
« -C’est qui Bréa ? »
« -Général Kantou, vous devez voir ça. »
Le général exénien se tourna vers l’opérateur qui lui faisait signe dans la salle de commande. Il s’en approcha, notant mentalement que bien des sièges étaient vides. Beaucoup de machines remplaçaient désormais le personnel. Toutefois, certains d’entre eux aimaient beaucoup trop leur métier pour laisser leur place à la technologie, à l’instar de celui qui l’appelait.
« -Je vous écoute. »
Le concerné pointa du doigt un petit bip lumineux sur un écran. Le général regarda le secteur concerné. Ce dernier était étonnement lointain.
« -Il s’agit d’un vaisseau. En soi ce n’est pas bizarre, surtout à une telle distance. Mais…
-Mais vous ne me faites pas déplacer pour rien, n’est-ce pas ? », sourit le général.
Sourire rendu avec un hochement de tête.
« -Effectivement. C’est un bip fantôme. J’ai fouillé dans notre historique récent et j’ai remarqué que ce vaisseau a été détecté il y a de cela environ six heures. Par contre, il avait la manie de s’arrêter par endroit pendant une dizaine de minutes avant de repartir en voyage. Comme si…
-Comme s’il cherchait quelque chose ?
-Tout à fait. J’ai donc suivi son activité et c’était assez régulier. Une heure de voyage, un arrêt court. Une heure de voyage un autre arrêt, et cetera… Par contre, cet arrêt, il dure depuis quelques heures. J’ai donc fait mes recherches sur ce vaisseau et je peux dire qu’il est ancien.
-Ancien ?
-Très ancien. Trop ancien. »
Le général échangea un regard lourd de sens avec l’opérateur avant de reporter son attention sur l’écran.
« -Je vois. Ce vaisseau n’est pas composé de matière organique ?
-Non. Rien qui ne laisserait penser à ce « Buu » dont nous ont parlé les rescapés de la Terre. Ce n’est pas un vaisseau terrien non plus, bien trop ancien pour cela, les terriens n’existaient probablement pas lors de sa conception. Par contre… j’ai retracé son itinéraire…
-Laissez-moi deviner. Il vient de la Terre.
-Avec 84,77% de chance.
-Aucune autre information ? Concernant le ki notamment ?
-Ce vaisseau est doté d’un système furtif. Un système assez performant pour laisser nos appareils dans le doute. Ce bip fantôme est une fausse trace laisser sur un radar pour laisser croire qu’il est immobile, ou qu’il se déplace très lentement. C’est assez commun pour un vaisseau de ralentir, même sur plusieurs heures, que ce soit pour éviter un champ d’astéroïde ou pour effectuer une brève période de maintenance. Mais tout ce qui entoure ce vaisseau n’a rien de commun. Avec un système furtif aussi élaboré, je ne peux normalement pas recevoir la moindre information concernant son équipage.
-Mais ?
-Mais j’ai affiné les différents scans faits concernant le vaisseau. Notamment les scans concernant le ki et la chaleur corporelle. À plusieurs moments, l’un de ses occupants à quitter le vaisseau, sûrement pour se repérer. En reconstituant les traces de son ki et le peu chaleur corporelle émise, j’ai pu créer un semblant d’image schématique. Disons que c’est assez important pour que vous consultiez le résultat. »
L’image créée s’afficha sur l’écran. Kantou plissa les yeux avant de se redresser et de croiser les bras. Il n’aimait pas ce qu’il voyait.
« -Qu’est-ce qu’un éeinnien vient faire par ici ?
-Aucune idée mon général. Mais je ne serai pas étonné que ça ait un rapport avec nos réfugiés. »
Dabuura tapotait sur son trône du bout des doigts. Puis il se raidit. Il tapota de nouveau et il se raidit de plus belle. Il souffla longuement, se redressa, s’étira légèrement et se mit en marche. Pendant ce temps, caché, Buucolo observait. Le roi agissait étrangement ces derniers jours, bien avant son face-à-face avec le général le matin même. Il était parfois pris de soubresauts, tremblotant avant d’agir comme si tout allait bien. Ces crises très brèves n’arrivaient que quand il était seul. Il semblait éteint, ailleurs, complètement déconnecté.
Le reste du temps, il paraissait lui-même. Aussi normal qu’un démon pouvait l’être. Heureusement pour Piccolo, l’immense salle du trône ne manquait pas de coins d’ombre où se faire discret. Il se demanda plus d’une fois s’il n’avait pas été repéré. Mais rien. Rien pour le moment. Alors il guettait, en silence, son ki étouffé au maximum.
Il avait déjà interrogé d’autres transformés, essayant de recoller les morceaux. Notamment l’assaut contre le palais divin. Tout était vague pour lui, comme un rêve que l’on regardait à travers une vitre fumée. Beaucoup de transformés avaient participé à ce combat, pourtant ils ne les voyaient nulle part. Sauf un. Un qu’il avait un peu malmené, mais qui avait craché le morceau. L’assaut n’était pas un ordre direct, reçu de la bouche à l’oreille. Non, il s’agissait d’une intime conviction, d’un besoin uni. Comme un esprit de ruche.
Piccolo détestait ça. Son propre esprit était-il compromis ? Il avait pris sur lui de procéder à l’espionnage. Buuleria était plus puissante que lui et son intellect se rapprochait du sien, Buudel, de loin plus faible, avait une autorité certaine sur les humains. Lui, il n’était pas juste discret, il était sacrifiable. Sa perte serait la moins lourde. Mettre les deux guerrières dans la confidence risquait de faire d’elles des cibles de choix s’il venait à être capturé. Ou absorbé.
Alors, à défaut de mieux, il espionnait le roi, essayant de déceler quelque chose dans son comportement qui pourrait servir d’indice, qui lui permettrait de comprendre la situation. Mais surtout, un indice qui lui indiquerait si Dabuura était réellement de leur côté. Hormis d’étranges soubresauts et quelques paroles murmurées, rien de bien intéressant ne se produisait. Un comportement suspect qui ne l’aidait pas réellement à trancher.
Sans signe avant-coureur, Dabuura se leva enfin, droit comme un « I », avant de sortir de la salle du trône avec détermination. Sur son chemin, il salua plusieurs transformés, que ce soit de la main, par un sourire ou un hochement de tête. Puis il s’engagea dans d’autres couloirs, ceux qu’il n’empruntait jamais en temps normal. Il tourna brusquement sur sa gauche et descendit des escaliers dans l’obscurité, s’enfonçant dans les sous-sols du bâtiment. Puis, il emprunta un nouveau couloir qui allait dans une direction bien précise. Une direction que Buucolo reconnut. L’hôpital.
La filature dura de longues minutes. Plus d’une fois Dabuura jeta un regard méfiant derrière lui, méfiant. Plus d’une fois Buucolo échappa de justesse aux yeux inquisiteurs. Enfin, ils arrivèrent devant une porte métallique renforcée. Dabuura se retourna pour prononcer un ordre des plus simples :
« -Suis-moi, Buucolo. »
Sur ces mots, il disparut dans la pièce. Le concerné resta figé. Il avait été repéré. Depuis combien de temps ? Impossible de savoir. Il hésita à suivre sa cible ou à rebrousser chemin. Ce pouvait être un piège. Finalement, le namek transformé se résigna. Il entra dans la pièce et tomba face à Dabuura.
« Je craignais que tu ne fasses demi-tour.
-Crainte justifiée. Comment as-tu su que c’était moi ? »
Le démon sourit.
« -Par déduction. Je me savais suivi par quelqu’un qui sait parfaitement cacher son ki. Ce ne pouvait être que Buudel, Buuleria ou toi. Et comme tu es le plus discret…
-De la chance, en somme.
-Je préfère déduction. Suis-moi, je vais te montrer quelque chose. »
Dabuura se remit en marche et emprunta un escalier qui descendait toujours plus bas, suivit par Buucolo qui imposait une distance de sécurité suffisante. Il refusait d’être pris de court. Enfin, ils atteignirent une grande pièce blanche, quasi immaculée. Une pièce à la fonction médicale évidente où se trouvait une multitude de lits. Et sur ces lits, des transformés endormit, raccordés par des câbles et autres tuyaux à des machines. Seuls quelques-uns étaient debout, en blouse blanche, prenant des notes.
« -Qu’est-ce que ça veut dire…, murmura Buucolo.
-Certains d’entre eux ont perdu connaissance dès leur transformation, d’autres se sont portés volontaires.
-Volontaires pour quoi ?! »
Les médecins tournèrent leur tête vers celui qui perturbait le calme des lieux où seuls les bips réguliers des machines retentissaient.
« -Volontaire pour nous aider à trouver un moyen de contrecarrer cette transformation. »
Buucolo resta interdit. Son interlocuteur semblait honnête, pour autant toute cette situation lui paraissait des plus improbables.
« -…
-Je suis en plein contrôle de ce corps. Pour l'instant.
-Tu résistes, n’est-ce pas ? »
Un sourire étira les lèvres du démon.
« -Absolument, l’originel essaye de refaire surface. Il l’avait partiellement le contrôle lorsqu’il m’a absorbé, un moment où nos deux volontés se sont mélangées. Mais il a sous-estimé la Corruption et j’ai repris le dessus. »
Buucolo arqua ce qui aurait pu être un sourcil. Dabuura détailla ses explications :
« La corruption provient du Makaï, il s’agit d’un élément aussi dangereux qu’instable. Quand on y est peu préparé, il peut s’avérer dévastateur. L’originel, ne s’y attendait pas. Pire, il l'a sous-estimé. La Corruption a agi comme un poison et il a dû lutter de toutes ses forces pour la repousser, pendant ce temps, j’ai réussi à me dissocier de lui et à prendre l’ascendant.
-Quand ?
-Entre l’assaut sur le palais du Tout-Puissant et notre arrivée dans la capitale du Nord.
-Je vois, je comprends mieux… ajouta Buucolo, saisissant l’étrange comportement de son interlocuteur. Par contre, cette Corruption, c’est… »
Dabuura leva la main, stoppant son interlocuteur.
« -Je ne veux pas revenir dessus. La Corruption… on ne l’emploie pas à la légère. Jamais. Je pensais détruire l’originel avec. Au moins, je l’ai handicapé pour un temps. Je ne compte pas l’utiliser de nouveau et je ne veux pas en parler davantage. S’il parvient à la maîtriser… »
Si Dabuura en avait été physiquement capable, il aurait frissonné. Buucolo le comprit sans mal, ce qui ne l’empêcha pas de continuer :
« -… cette corruption… c’est l’essence même du Makaï, n’est-ce pas ?
-…
-Hmph. J’ai ma réponse. J’ai une dernière question pour toi. Pourquoi me dire tout ça ?
-Pourquoi pas, je ne risque rien, n’est-ce pas ? » répliqua le concerné, tout sourire.
Buucolo se raidit, ce sourire ne se voulait en rien engageant, pourtant il n’était pas menaçant non plus.
« En toute franchise, j’affronte tout en solitaire depuis plusieurs jours, car j’ignore si je peux vous faire confiance, à toi comme à Buuleria ou Buudel.
-Voyez-vous ça…, lâcha le namek transformé avec un sourire narquois, décroisant ses bras.
-Je présume que c’était réciproque.
-Je confirme que ça l’est toujours.
-Évidemment… Ma plus grande crainte est que vous soyez en réalité partiellement contrôlé par l’originel pendant que je me démène à lui résister. »
Buucolo ne laissa rien paraître, mais la situation semblait prendre un peu plus de sens. Dabuura avait toujours pris des mesures pour ne pas finir acculé par eux et jusqu’à maintenant il avait évité toute agression à leur encontre. Ce semblant de guerre froide s’expliquait tout simplement.
« -Cela fait beaucoup d’aveux en très peu de temps… Et si on passait directement à l’étape où il est bien trop dangereux de me laisser en vie ? »
Un sourire étira les traits de Dabuura.
« -Non. Cette étape n’a pas lieu d’être. Comme tu t’en es peut-être rendu compte, il t’est impossible de te dédoubler. Il en va de même pour moi. Enfin, en parti… Nous sommes tous prisonniers de nos formes. Et si j’ai bien compris quelque chose ces derniers jours, c’est l’absence d’hostilité à mon égard.
-Pas de notre part.
-Bien sûr. La plupart des gens ici me craignent, me respectent et, ou, m’apprécient. Je me suis demandé si c’était parce que j’étais en partie l’originel. Mais non, il en va de même pour vous. Vous êtes libre d’agir comme bon vous semble. Et moi également.
-Tu ne me dis pas tout ça sans arrière-pensée, n’est-ce pas ?
-…non. Les scientifiques ont fait une découverte… dérangeante. Nous sommes… indivisibles. Ce que nous portons… ce rose… C’est un parasite avec lequel nous fusionnons progressivement. Il essaye de vivre tout en nous dévorant, sans nous tuer. Mais il va nous tuer, c’est inévitable. Pour le moment il fait partie de nous, avant que l'on ne fasse partie de lui. Nous sommes condamnés. »
Buucolo grimaça. Il avait l’intime conviction que Dabuura disait la vérité.
« -Une solution ?
-Peut-être. La magie ne donnant rien, la technologie demeure la meilleure option pour l’instant.
-Et le ki ? » proposa Buucolo.
Le démon secoua la tête.
« -À chaque fois que je l’emploi, je sens l’originel essayer de reprendre le contrôle. Je l’ai très bien senti pendant l’assaut du paradis, j’ai manqué de lâcher prise. Sans compter que…
-Qu’utiliser le ki aggrave notre état ?
-Tout à fait, acquiesça Dabuura. Le parasite gagne en force. Notre corps est pratiquement immunisé à la magie, à l’exception de quelques techniques. Il n’y a que la technologie qui a l’air de marcher sur nous.
-Qu’est-ce que tu entends par technologie ? » demanda Buucolo, suspicieux.
Dabuura croisa les bras, son regard affiné, concentré, comme s’il essayait de trouver des mots simples pour faire comprendre un concept complexe à un enfant. Non sans une pointe d’agacement.
« -C’est simple pourtant. La chimie, la science… La technologie ! C’est comme ça que l’on désigne cette branche au makaï !
-Très bien, très bien… tempéra Buucolo, et cette… Technologie… Pourrait nous débarrasser de ce problème ?
-Oui, elle a permis d’identifier ce parasite. Si on ne parvient pas à s’en débarrasser, nous serons condamnés à rester ainsi pour l’éternité.
-Que peut-on faire dans ce cas ? »
Dabuura fit un signe de la tête et Buucolo le suivit à l’extérieur.
« -On a besoin d’un personnel plus performant. Les médecins et scientifiques présents ne sont pas assez… qualifiés.
-Et donc, à qui penses-tu ?
-…
-… »
L’échange de regard perdura pendant quelques secondes. Quelques très longues secondes. Puis, Buucolo comprit, les yeux s’arrondissant à peine.
« -Non, contesta le namek transformé.
-Si.
-C’est une très mauvaise idée.
-C’est notre seul choix.
-Ils ne vont pas se laisser faire.
-On doit agir immédiatement. Au plus vite. Le temps joue contre nous à tous les niveaux. Le paradis nous a accordé un répit inespéré.
-Si on agit, il risque de répliquer.
-Si on n’agit pas, ils répliqueront aussi. »
Un silence lourd s’installa progressivement. Un silence pénible, douloureux, celui d’un choix crucial à faire, forcé par la situation.
« -Et si on laisse le parasite l’emporter ? » tenta Buucolo.
Il s’attendait à un regard outré par une telle suggestion, une telle insulte à l’honneur guerrier. Il reçut au contraire un regard entendu, plein d’une compassion triste. Un regard que l’on porte à une personne qui a procédé au même cheminement pragmatique que soi. Et qui allait se heurter au même problème.
« -Si le parasite l’emporte, il risque d’emporter le libre arbitre avec lui. Et si ça arrive, c’est…, commença le namek transformé.
-C’est la fin. Oui, je sais. »
Buucolo n’avait pas oublié. Lorsqu’ils avaient affronté les trois Buu, tout s’était déroulé sur le fil. Ils avaient passé leur temps au bord de la défaite, et la Terre au bord de l’annihilation. Le retour d’un seul Buu uni ayant accumulé la puissance d’autant de guerriers signerait la fin de leur monde. Si ce n’était la fin de l’univers tout entier.
« -Par contre, pour ton plan, il faut être en mesure de les localiser. Même si j’ai quelques idées sur l'endroit ils peuvent se trouver, je n’ai aucun moyen de le vérifier.
-J’en ai bien conscience. Toutefois, je devrai être en mesure d’en explorer au moins une… »
***
Le retour dans la salle du trône fut des plus silencieux. Buucolo ne cessait de réfléchir à ce que Dabuura lui avait révélé. Bien sûr, il devait bien admettre que son plan n’était pas sans mérite. Mais il avait du mal à l’approuver. Il avait besoin de réfléchir à tête reposée. Quant au roi, il était revenu sur son trône et Buucolo s’était adossé contre un pilier, pensif. Il remarqua une soudaine agitation et il ne lui fallut pas longtemps pour en comprendre l’origine : le roi allait prendre la parole.
Le namek transformé remarqua Buudel, dans un coin de la salle, soucieuse, avant de chercher Buuleria des yeux. Elle n’était nulle part.
« -Mes chers amis… »
Buucolo cessa immédiatement d’écouter. Il n’avait aucune envie de s’intéresser à ce discours. Toutefois, il resta sur place. Buuleria avait de plus grandes chances de venir ici qu’ailleurs. Alors, il patienta de longues minutes. Enfin il la vit. Il lui fit signe. Elle le lui rendit, le regard brillant, le visage tendu. Elle était en détresse. Buucolo fit un pas. Il ne sut pourquoi, mais ce fut à ce moment précis qu’il donna de l’attention au discours de son « roi ».
-… et c’est pour toutes ces raisons que je me vois dans l’obligation de proposer un confinement complet et temporaire qui ne souffrira d’aucune exception. »
Des contestations fusèrent ici et là, et alors que Dabuura y répondait, Buuleria se rapprocha de Buucolo.
« -Y a un démon du froid qui a survolé notre planète. »
Buucolo lui adressa un regard interloqué, les sourcils froncés.
« -Il était seul ?
-Étonnement, oui. Pas d’armée. Juste lui.
-Il cherchait quoi ?
-À ton avis ? », lâcha Buuleria, lassée.
(Les Dragon Balls, évidemment…), songea le namek transformé.
« -Tss, encore et toujours. Il est encore là ?
-Parti. Sûrement pour Exen, répondit la transformée en hochant les épaules.
-C’est embêtant. Mais s’il est du niveau de la famille de Cold, il ne représente pas un danger.
-Justement, non. Il est très différent.
-Sur quels points ?
-Tous. Mais c’est ce qu’il m’a dit qui m’a perturbé. Il a dit qu’on est en train de mourir.
-Vraiment ?
-… tu n’as pas l’air surpris…, fit la guerrière, méfiante.
-Hier, je l’aurai été. Aujourd’hui, moins.
-Tu as découvert quelque chose ? »
Buucolo songea à mettre Buuleria dans la confidence, mais c’était bien trop tôt. Il avait besoin d’un peu de temps pour mieux appréhender la situation.
« -Disons que mes informations valident les tiennent. Désolé de ne pas être plus précis.
-Hmm, très bien. »
Buuleria n’insista pas. De toute façon, le roi avait terminé son discours et une partie de la foule se dispersait déjà, certains plus contrariés que d’autres.
« Par contre, s’il pense que je vais me soumettre à son confinement, il peut rêver.
-Je n’approuve pas, mais l’alternative n’est pas réjouissante.
-Je suis malheureusement d’accord, confirma Buudel en s’approchant, si on continue de sortir, on ne donnera pas un bon exemple. On doit rester, ne serait-ce que pour surveiller la situation et contenir ceux qui voudraient partir. »
Le regard que Buudel reçu de la part de Buuleria la poussa à rajouter :
« Je n’aime pas ça non plus.
-Moi ce qui me dérange c’est eux, commença Buuleria en désignant quelques transformés avant de se concentrer sur une transformée en particulier, surtout elle.
-Pourquoi ?, demanda Buudel.
-Parce qu’ils sont déjà fidèles à Dabuura. Soit ce dernier est d’un charisme exceptionnel…, débuta Buucolo.
-…soit il a encore un peu d’influence sur nous et nous manipule, termina Buuleria. »
Buudel frissonna à cette idée et à son implication…
***
Quelques pas dans un couloir où le blanc du plâtre se mélangeait à un blanc organique. Des pas rageurs, furieux. Il avait participé à l’assaut contre cette espèce de bol géant flottant. Il avait participé à la capture d’une cible de choix : Videl, la fille d’Hercule Satan ! Et qu’avait-il eu en récompense ? Rien ! Le groupe qui a attaqué avait en bonne partie disparu, seuls quelques membres demeuraient. Sûrement parti mener d’autres missions commandos. Lui, il était mis de côté, oublié. Pire, confiné !
Ce confinement, il s’en serait bien passé. Son changement d’apparence avait été une bénédiction pour lui, l’ancien criminel emprisonné il y a peu de temps. Une libération ! Le confinement, il s’y était plié, dans un premier temps. Il ne voulait pas se faire remarquer, surtout par Buudel. Dans le pire des cas, il aurait tout simplement affirmé qu’il n’avait fait qu’obéir aux ordres. Tout ce qu’il avait à faire, c’était de prendre son mal en patience. Mais plus maintenant, il en avait plus qu’assez.
Sans compter que l’un des transformés les plus puissants l’avait bien secoué dans sa quête d’informations. Il était hors de question pour lui de rester, il n’avait pas envie de servir de cible ou de subir un nouvel interrogatoire.
« -Buusser ? »
Le concerné se retourna, les sourcils froncés.
« -Faut voir. Qui le demande ?
-Une vieille connaissance. Hein, Messer ? »
Le transformé se raidit. Son nom, son vrai nom.
« -Tu fais erreur.
-Non, je ne crois pas non, répliqua le nouveau venu avec un grand sourire.
-Je crois bien, si. »
Il essayait de se faire menaçant, mais son cœur battait à toute vitesse sous l’adrénaline. Buusser n’aimait pas ça du tout. Il détailla son interlocuteur. Hormis le pantalon blanc bouffant, il avait une chemise bleue, une bonne musculature et des cheveux roses coiffés en arrière.
« -Je t’ai reconnu depuis un bout de temps, et maintenant que tu t’es éloigné on va pouvoir s’expliquer.
-On n’a rien à se dire.
-Arrête de fuir. Toi, t’as gardé la même sale tête, le même regard vicieux avec le marcel blanc du p’tit prisonnier. Tu n’as même pas pris la peine de te changer. »
Bussel se mit en garde.
« -Et toi t’es qui, hein ?! Un flic ?!
-Précisément. L’agent qui t’as foutu en prison.
-… et tu comptes faire quoi ? Me remettre en taule ?, pouffa le criminel.
-Non, j’crois pas. T’as échappé à l’exécution pour de la perpet’, mais on sait tous les deux que t’es un taré fini. T’as buté deux familles, j’te laisserai pas en buter une troisième. Je vais te faire la peau.
-Ben vient alors ! On verra comment… »
Une balle en pleine tête coupa net Busser dans son élan avant que son adversaire ne se jette sur lui pour le plaquer au sol.
« -Les flingues, ça ne nous tue pas, mais ça surprend toujours, hein ?!
-Enf… »
Un coup de poing en plein visage lui déforma la bouche et lui coupa la parole de plus belle. L’ex-policier matraqua sa cible sans une once de pitié. Les coups pleuvaient avec force, jusqu’à ce qu’un crochet du droit ne le décroche pour l’envoyer dans le mur. Le policier se releva et se mit en garde.
« -Tu te bats toujours comme un flic… Quel esprit étriqué ! »
Sur ces mots Busser liquéfia son corps, se transformant en une vague rose tentaculaire qui saisit le policier. La lutte reprit, à l’avantage du criminel. Les deux transformés roulèrent sur le sol, chacun essayant de prendre l’ascendant sur l’autre. Malgré son ingéniosité, Busser perdait. Son adversaire s’était déjà adapté. Un adversaire plus puissant et mieux entraîné au combat. Alors il paniqua, la peur prit le dessus. Et un réflexe se déclencha.
Son corps s’étira et enveloppa sa cible qui se débattit de plus belle. Les kikohas fusèrent en même temps que les coups. Inutile. Le policier disparut. Busser se reforma. Il avait absorbé sa cible. Quelque chose remonta dans sa gorge. Après plusieurs haut-le-cœur, sa mâchoire telle une gueule béante et il cracha quelque chose. Non, pas quelque chose, quelqu’un. Son ennemi.
« -Uuuuh… », râla l’homme sur le sol, sonné.
Buusser avait du mal à le croire. Il avait réussi là où Dabuura lui-même avait échoué. Il avait annulé la transformation. Devant lui gisait un humain affaibli, inerte. Vivant, à première vue. Lui, il était en pleine forme. Il se sentait encore plus puissant, et pour cause, son ki se déploya avec force. Il avait trouvé un moyen de gagner en force rapidement. Seul problème : le témoin.
Buusser tendit sa paume en avant et, dans un sourire sadique, ouvrit le feu. Le corps de l’homme fut instantanément désintégré, non sans provoquer un mélange de soulagement, de satisfaction et de plaisir au meurtrier. Il entendit d’autres personnes arriver, certainement à cause des bruits de luttes. Des curieux. Des proies.
Il allait devenir puissant, bien plus puissant. Et enfin, il allait prendre le pouvoir.
Nappa avança avec méfiance dans l’abysse. L’obscurité ambiante et la roche à perte de vue donner à l’endroit un aspect de désolation approprié. D’après ses informations, Freezer devrait être dans le coin, et il avait quelques comptes à régler avec lui. Notamment au sujet de sa mort sur Namek.
Or, tout ce qu’il remarquait, c’était une lueur malsaine au loin. Une lueur fluctuante. Le guerrier s’avança dans cette direction, sur ses gardes, s’attendant à tout…
Rappel :
Précédement, après avoir fui la Terre, les terriens et derniers saiyans se sont réfugiés sur Exen afin de panser leurs plaies et se préparer à un inévitable affrontement face aux multiples Buus. Ils ont été récemment rejoins par Goku, Gohan et Darack après que ces derniers se soient débarrassés de l'invasion démoniaque au paradis. Pendant ce temps, Givre s'est rendu sur Terre à la recherche de nameks disparus. N'étant pas parvenu à les découvrir, et après avoir échangé avec Buuleria et découvert l'existence de Dragon Ball terrienne, il part enquêter sur Exen.
Sur Terre, la méfiance reste omniprésente entre Dabuura et les trois autres transformés majeurs : Buuleria, Buucolo et Buudel. Après une attaque du paradis et des menaces de la part des terriens, la tension monte d'un nouveau cran au sein de la bulle rose.
Chapitre 97 : Se préparer au pire
« -Voilà, comme ça, c’est parfait ! », complimenta Krillin, les bras croisés.
Et en effet, le mouvement de ki était idéal, se dirigeant avec grâce entre les différents obstacles avant d’atteindre le récipient ouvert. Ce dernier engloutit l’énergie et se referma automatiquement. Yamcha se redressa à peine en sueur. Diriger du ki était déjà une épreuve en soi, mais le faire slalomer entre plusieurs piliers s’avérer d’autant plus fatiguant.
« -Honnêtement, ce n’est pas si difficile, avec le sôkidan j’ai déjà l’habitude de diriger du ki en l’air.
-C’est vrai, mais le mafûba demande un peu plus de précision, ce doit être un peu différent quand même, non ?, ajouta le guerrier nain.
-C’est plus lourd, confirma Yamcha en massant ses poignets.
-Plus lourd et ça consomme pas mal de ki. » ajouta Ten Shin Han.
Les trois terriens se regardèrent, avant d’observer les différents pots verrouillés.
« -Elle est lointaine l’époque où ça pouvait nous tuer à l’usage, souffla Krillin.
-Très lointaine. À cette époque, c’était Piccolo le plus grand danger. Maintenant… Maintenant ça n’a plus rien à voir, ajouta le triclope.
-Je ne sais même pas si le mafûba suffira, soupira Yamcha.
-On n’a pas que le mafûba, on peut compter sur d’autres techniques. »
Comme pour confirmer les dires de Krillin, une explosion eut lieu à l’autre bout de la salle. À son origine se trouvait une petite guerrière, portant un pantalon bouffant blanc, des chaussons de combats et un gilet noir court. Un gilet noir sans manches au rembourrage orange qui longeait la bordure des épaules ainsi que les contours de la nuque. Quant à ses cheveux, ils étaient longs, tombant un peu en dessous de ses épaules, d’une base bleue se terminant par un blond lumineux. Ce déchaînement de ki s’accompagna d’un cri de joie.
« -Je crois qu’il y a un duo qui a enfin réussi, et du deuxième coup, annonça Krillin.
-Sacrée puissance… », constata Yamcha, surpris.
La guerrière faisait des bonds, frappant le vide, jubilant de cette nouvelle force nouvelle. À ses côtés se trouvait un autre guerrier, bien moins joyeux. Bien moins vif également. Et pour cause, il était clairement en surpoids.
« -C’pas juste… Pourquoi ça marche avec elle et pas avec moi ?!, se plaignit la fusion ratée.
-Trunks, tu as trop arqué tes jambes lors de la fusion, ce qui a contraint Goten à compenser, déséquilibrant vos positions, expliqua Goku.
-Parce que je suis meilleure, c’est tout !, lança la jeune guerrière tout sourire en sautillant sur place.
-T’es meilleure rien du tout !
-Tu parles, je vais te botter les fesses !
-Les enfants…, commença Gohan.
-On va voir ça ! »
La fusion ratée chargea la fusion réussie. Et sans surprise, elle se fit littéralement botter les fesses, l’envoyant s’écraser de pleine face contre un mur.
« -Ahahah, je te l’avais dit !
-Huuurrrrh…, lâcha dans un râle étouffé la fusion de Goten et Trunks, la tête encastrée dans la paroi.
-Impressionnant SéléaBra !, félicita Goku.
-SéléaBra ? C’est pas mon nom ça ! Je m’appelle… hum… euuuuh… Ah, oui ! Bréa pour Bra et Séléa !
-Alors impressionnant Bréa !
-Merci, merci ! Avec cette nouvelle force, je pourrai…
-Mieux défendre tout le monde sur Exen, coupa net Gohan.
-…oui. Aussi…, grommela la fusion ayant soif d’action.
-J’fveux une revanfe…, fit la fusion ratée en s’approchant, le nez en sang et des dents manquantes.
-Quand ta fusion sera réussie, tu y es presque !, ajouta Goku.
-Ou alors, je peux lui botter les fesses encore une fois… », proposa Bréa, tout sourire.
Les terriens échangèrent des regards mi-amusés, mi-fatigués.
« -Après, ça reste des enfants… », tempéra Krillin en souriant, une main derrière la tête.
***
Gohan restait les bras croisés, observant le ballet aérien haut dans le dôme. Les exeniens avaient augmenté la taille de la salle à un niveau exceptionnel, si bien qu’il était envisageable de se lancer dans un duel en plein air sans presque aucune restriction. Bréa avait donc tout le temps qu’elle voulait pour s’habituer à son nouveau corps, tout en affrontant Goku. Ce dernier, en super saiyan, tenait bon contre une guerrière sans transformation dont la puissance lui était légèrement supérieure. Mais l’expérience faisait ici toute la différence, au point de faire arme égale.
« -C’est du gâchis de ne pas les laisser se battre avec nous, lâcha Vegeta, bras croisés.
-C’est amusant que tu dises ça. »
Le prince jeta un regard en biais au métis.
« -C’est-à-dire ?
-Je pensais que tu voudrais réparer ton erreur toi-même, fit Gohan sur un ton plus froid qu’il ne l’aurait voulu.
-C’est ce que je fais déjà, répliqua le guerrier sur un ton égal.
-Alors apprend la fusion métamol, à défaut de t’en servir. »
Le prince observa son interlocuteur de haut en bas. L’analysant, toujours dans la même posture.
« -Tu as changé. » conclut Vegeta, reportant son attention sur l’affrontement.
Le métis ne répondit rien. Pourtant, il voulait dire quelque chose. Il voulait réfuter l’affirmation du prince. Lui affirmer qu’il n’avait pas changé. Mais ce serait un mensonge, et il le saurait tous les deux.
***
« -Arrêve de bouver !, grommela Bulma, un tournevis dans la bouche.
-Dé…désolé… ça chatouille beaucoup… beaucoup trooooop, ahahahah », s’agita C-22, gigotant dans tous les sens alors que ses bras étaient ouverts, les câbles à l’air libre.
Installer sur une table d’opération sous des lumières vives, C-22 avait toutes les peines du monde à rester immobile. D’ordinaire, les opérations de maintenance de son corps avaient pour mauvaise habitude de la fatiguer, voire d’êtres douloureuses. Là, les modifications subies chatouillaient ses nerfs, étouffant les pics de douleurs survenant ici et là.
« -Essaye de résister, tu ne me facilites pas la tâche ! », râla clairement Bulma, son tournevis désormais dans la main droite.
Après de longues minutes de travail, toujours aussi difficile, Bulma put refermer les bras en appliquant une peau synthétique. Travailler avec outils exenniens s’avérait plus simple que prévu. Certains avaient même pris part à la maintenance des cyborgs. Pourtant, la scientifique ne pouvait s’empêcher de remarquer un certain amusement dans leur regard. Le même amusement qu’un adulte a pour la construction branlante et archaïque de son enfant.
« -Avoue-le, tu t’es vengée pour la gifle, lança C-22 en s’habillant, reprenant difficilement son souffle.
-Hein ? Oh, non. Non, pas du tout. Pas encore. Pas avec ça en tout cas.
-…c’est-à-dire ? », demanda la cyborg, soudainement méfiante.
Pour toute réponse Bulma agita un outil ressemblant à une clé à molette dotée de trois pointes dorées, un outil que C-22 ne reconnaissait pas. Toutefois, l’arc électrique qui circulait à ses trois extrémités représentait une menace suffisante.
« -Oh, ne fait pas cette tête. Je réserve ça à Yamcha !
-Qu’est-ce que tu me réserves, au juste ?, fit le nouvel arrivant en rentrant dans la salle.
-Un grand coup de taser, répondit Bulma en agitant son outil.
-Je ne pense pas que ça ne me fera grand-chose.
-Oh, mais ça dépend où je l’utilise !
-Charmant, lâcha l’ancien bandit dans un sourire aussi amusé qu'inquiet.
-J’ai besoin de lui entier, Bulma, contesta C-22 en enlaçant son conjoint.
-Je sais, je sais… bon je vais me rabattre sur le plan B.
-Plan B qui est ?, demanda le terrien en enlaçant sa partenaire.
-Il consiste à reprogrammer C-22 pour qu’elle t’étrangle dans ton sommeil. »
Les deux amoureux lancèrent un regard surpris à la terrienne avant de progressivement interrompre leur étreinte.
« -Euhm…, commença C-22, mal à l’aise.
-Ce n’est pas à l’ordre du jour. Par contre, j’ai amélioré tes bras C-22, avec l’aide des exeniens ici présents.
-Ce fut un plaisir, répliqua l’un des scientifiques, tout sourire.
-Merci à vous. Et pour ce qui est de C-17 et de C-18 ?, demanda la cyborg, curieuse.
-Juste une maintenance, j’ai à peine amélioré leurs capacités. C-17 a juste fait une demande un peu spéciale.
-Ah ? Qui est ?
-Disons qu’il aime les pistolets. »
Alors que la discussion se poursuivait, un écran s’alluma, révélant Goku, ou du moins une partie de son visage tant le cadrage était approximatif.
« -Salut Bulma ! Juste pour te dire que je prends Bra et Séléa dans la Salle de l’esprit et du temps pour les entraîner, et pour entraîner Bréa aussi !
-Saluuuuuut mamaaaaaan !, lança Bra dont on n’apercevait que la main.
-Salut ma puce, amuse-toi bien avec tonton Goku et Séléa !
-Ouiiii, merciiiii !
-On revient demain ! Bye ! »
Sur ces mots, le message prit fin et l’écran s’éteignit. Alors que Bulma rangeait ses outils, elle put entendre C-22 demander confuse :
« -C’est qui Bréa ? »
***
« -Général Kantou, vous devez voir ça. »
Le général exénien se tourna vers l’opérateur qui lui faisait signe dans la salle de commande. Il s’en approcha, notant mentalement que bien des sièges étaient vides. Beaucoup de machines remplaçaient désormais le personnel. Toutefois, certains d’entre eux aimaient beaucoup trop leur métier pour laisser leur place à la technologie, à l’instar de celui qui l’appelait.
« -Je vous écoute. »
Le concerné pointa du doigt un petit bip lumineux sur un écran. Le général regarda le secteur concerné. Ce dernier était étonnement lointain.
« -Il s’agit d’un vaisseau. En soi ce n’est pas bizarre, surtout à une telle distance. Mais…
-Mais vous ne me faites pas déplacer pour rien, n’est-ce pas ? », sourit le général.
Sourire rendu avec un hochement de tête.
« -Effectivement. C’est un bip fantôme. J’ai fouillé dans notre historique récent et j’ai remarqué que ce vaisseau a été détecté il y a de cela environ six heures. Par contre, il avait la manie de s’arrêter par endroit pendant une dizaine de minutes avant de repartir en voyage. Comme si…
-Comme s’il cherchait quelque chose ?
-Tout à fait. J’ai donc suivi son activité et c’était assez régulier. Une heure de voyage, un arrêt court. Une heure de voyage un autre arrêt, et cetera… Par contre, cet arrêt, il dure depuis quelques heures. J’ai donc fait mes recherches sur ce vaisseau et je peux dire qu’il est ancien.
-Ancien ?
-Très ancien. Trop ancien. »
Le général échangea un regard lourd de sens avec l’opérateur avant de reporter son attention sur l’écran.
« -Je vois. Ce vaisseau n’est pas composé de matière organique ?
-Non. Rien qui ne laisserait penser à ce « Buu » dont nous ont parlé les rescapés de la Terre. Ce n’est pas un vaisseau terrien non plus, bien trop ancien pour cela, les terriens n’existaient probablement pas lors de sa conception. Par contre… j’ai retracé son itinéraire…
-Laissez-moi deviner. Il vient de la Terre.
-Avec 84,77% de chance.
-Aucune autre information ? Concernant le ki notamment ?
-Ce vaisseau est doté d’un système furtif. Un système assez performant pour laisser nos appareils dans le doute. Ce bip fantôme est une fausse trace laisser sur un radar pour laisser croire qu’il est immobile, ou qu’il se déplace très lentement. C’est assez commun pour un vaisseau de ralentir, même sur plusieurs heures, que ce soit pour éviter un champ d’astéroïde ou pour effectuer une brève période de maintenance. Mais tout ce qui entoure ce vaisseau n’a rien de commun. Avec un système furtif aussi élaboré, je ne peux normalement pas recevoir la moindre information concernant son équipage.
-Mais ?
-Mais j’ai affiné les différents scans faits concernant le vaisseau. Notamment les scans concernant le ki et la chaleur corporelle. À plusieurs moments, l’un de ses occupants à quitter le vaisseau, sûrement pour se repérer. En reconstituant les traces de son ki et le peu chaleur corporelle émise, j’ai pu créer un semblant d’image schématique. Disons que c’est assez important pour que vous consultiez le résultat. »
L’image créée s’afficha sur l’écran. Kantou plissa les yeux avant de se redresser et de croiser les bras. Il n’aimait pas ce qu’il voyait.
« -Qu’est-ce qu’un éeinnien vient faire par ici ?
-Aucune idée mon général. Mais je ne serai pas étonné que ça ait un rapport avec nos réfugiés. »
***
Dabuura tapotait sur son trône du bout des doigts. Puis il se raidit. Il tapota de nouveau et il se raidit de plus belle. Il souffla longuement, se redressa, s’étira légèrement et se mit en marche. Pendant ce temps, caché, Buucolo observait. Le roi agissait étrangement ces derniers jours, bien avant son face-à-face avec le général le matin même. Il était parfois pris de soubresauts, tremblotant avant d’agir comme si tout allait bien. Ces crises très brèves n’arrivaient que quand il était seul. Il semblait éteint, ailleurs, complètement déconnecté.
Le reste du temps, il paraissait lui-même. Aussi normal qu’un démon pouvait l’être. Heureusement pour Piccolo, l’immense salle du trône ne manquait pas de coins d’ombre où se faire discret. Il se demanda plus d’une fois s’il n’avait pas été repéré. Mais rien. Rien pour le moment. Alors il guettait, en silence, son ki étouffé au maximum.
Il avait déjà interrogé d’autres transformés, essayant de recoller les morceaux. Notamment l’assaut contre le palais divin. Tout était vague pour lui, comme un rêve que l’on regardait à travers une vitre fumée. Beaucoup de transformés avaient participé à ce combat, pourtant ils ne les voyaient nulle part. Sauf un. Un qu’il avait un peu malmené, mais qui avait craché le morceau. L’assaut n’était pas un ordre direct, reçu de la bouche à l’oreille. Non, il s’agissait d’une intime conviction, d’un besoin uni. Comme un esprit de ruche.
Piccolo détestait ça. Son propre esprit était-il compromis ? Il avait pris sur lui de procéder à l’espionnage. Buuleria était plus puissante que lui et son intellect se rapprochait du sien, Buudel, de loin plus faible, avait une autorité certaine sur les humains. Lui, il n’était pas juste discret, il était sacrifiable. Sa perte serait la moins lourde. Mettre les deux guerrières dans la confidence risquait de faire d’elles des cibles de choix s’il venait à être capturé. Ou absorbé.
Alors, à défaut de mieux, il espionnait le roi, essayant de déceler quelque chose dans son comportement qui pourrait servir d’indice, qui lui permettrait de comprendre la situation. Mais surtout, un indice qui lui indiquerait si Dabuura était réellement de leur côté. Hormis d’étranges soubresauts et quelques paroles murmurées, rien de bien intéressant ne se produisait. Un comportement suspect qui ne l’aidait pas réellement à trancher.
Sans signe avant-coureur, Dabuura se leva enfin, droit comme un « I », avant de sortir de la salle du trône avec détermination. Sur son chemin, il salua plusieurs transformés, que ce soit de la main, par un sourire ou un hochement de tête. Puis il s’engagea dans d’autres couloirs, ceux qu’il n’empruntait jamais en temps normal. Il tourna brusquement sur sa gauche et descendit des escaliers dans l’obscurité, s’enfonçant dans les sous-sols du bâtiment. Puis, il emprunta un nouveau couloir qui allait dans une direction bien précise. Une direction que Buucolo reconnut. L’hôpital.
La filature dura de longues minutes. Plus d’une fois Dabuura jeta un regard méfiant derrière lui, méfiant. Plus d’une fois Buucolo échappa de justesse aux yeux inquisiteurs. Enfin, ils arrivèrent devant une porte métallique renforcée. Dabuura se retourna pour prononcer un ordre des plus simples :
« -Suis-moi, Buucolo. »
Sur ces mots, il disparut dans la pièce. Le concerné resta figé. Il avait été repéré. Depuis combien de temps ? Impossible de savoir. Il hésita à suivre sa cible ou à rebrousser chemin. Ce pouvait être un piège. Finalement, le namek transformé se résigna. Il entra dans la pièce et tomba face à Dabuura.
« Je craignais que tu ne fasses demi-tour.
-Crainte justifiée. Comment as-tu su que c’était moi ? »
Le démon sourit.
« -Par déduction. Je me savais suivi par quelqu’un qui sait parfaitement cacher son ki. Ce ne pouvait être que Buudel, Buuleria ou toi. Et comme tu es le plus discret…
-De la chance, en somme.
-Je préfère déduction. Suis-moi, je vais te montrer quelque chose. »
Dabuura se remit en marche et emprunta un escalier qui descendait toujours plus bas, suivit par Buucolo qui imposait une distance de sécurité suffisante. Il refusait d’être pris de court. Enfin, ils atteignirent une grande pièce blanche, quasi immaculée. Une pièce à la fonction médicale évidente où se trouvait une multitude de lits. Et sur ces lits, des transformés endormit, raccordés par des câbles et autres tuyaux à des machines. Seuls quelques-uns étaient debout, en blouse blanche, prenant des notes.
« -Qu’est-ce que ça veut dire…, murmura Buucolo.
-Certains d’entre eux ont perdu connaissance dès leur transformation, d’autres se sont portés volontaires.
-Volontaires pour quoi ?! »
Les médecins tournèrent leur tête vers celui qui perturbait le calme des lieux où seuls les bips réguliers des machines retentissaient.
« -Volontaire pour nous aider à trouver un moyen de contrecarrer cette transformation. »
Buucolo resta interdit. Son interlocuteur semblait honnête, pour autant toute cette situation lui paraissait des plus improbables.
« -…
-Je suis en plein contrôle de ce corps. Pour l'instant.
-Tu résistes, n’est-ce pas ? »
Un sourire étira les lèvres du démon.
« -Absolument, l’originel essaye de refaire surface. Il l’avait partiellement le contrôle lorsqu’il m’a absorbé, un moment où nos deux volontés se sont mélangées. Mais il a sous-estimé la Corruption et j’ai repris le dessus. »
Buucolo arqua ce qui aurait pu être un sourcil. Dabuura détailla ses explications :
« La corruption provient du Makaï, il s’agit d’un élément aussi dangereux qu’instable. Quand on y est peu préparé, il peut s’avérer dévastateur. L’originel, ne s’y attendait pas. Pire, il l'a sous-estimé. La Corruption a agi comme un poison et il a dû lutter de toutes ses forces pour la repousser, pendant ce temps, j’ai réussi à me dissocier de lui et à prendre l’ascendant.
-Quand ?
-Entre l’assaut sur le palais du Tout-Puissant et notre arrivée dans la capitale du Nord.
-Je vois, je comprends mieux… ajouta Buucolo, saisissant l’étrange comportement de son interlocuteur. Par contre, cette Corruption, c’est… »
Dabuura leva la main, stoppant son interlocuteur.
« -Je ne veux pas revenir dessus. La Corruption… on ne l’emploie pas à la légère. Jamais. Je pensais détruire l’originel avec. Au moins, je l’ai handicapé pour un temps. Je ne compte pas l’utiliser de nouveau et je ne veux pas en parler davantage. S’il parvient à la maîtriser… »
Si Dabuura en avait été physiquement capable, il aurait frissonné. Buucolo le comprit sans mal, ce qui ne l’empêcha pas de continuer :
« -… cette corruption… c’est l’essence même du Makaï, n’est-ce pas ?
-…
-Hmph. J’ai ma réponse. J’ai une dernière question pour toi. Pourquoi me dire tout ça ?
-Pourquoi pas, je ne risque rien, n’est-ce pas ? » répliqua le concerné, tout sourire.
Buucolo se raidit, ce sourire ne se voulait en rien engageant, pourtant il n’était pas menaçant non plus.
« En toute franchise, j’affronte tout en solitaire depuis plusieurs jours, car j’ignore si je peux vous faire confiance, à toi comme à Buuleria ou Buudel.
-Voyez-vous ça…, lâcha le namek transformé avec un sourire narquois, décroisant ses bras.
-Je présume que c’était réciproque.
-Je confirme que ça l’est toujours.
-Évidemment… Ma plus grande crainte est que vous soyez en réalité partiellement contrôlé par l’originel pendant que je me démène à lui résister. »
Buucolo ne laissa rien paraître, mais la situation semblait prendre un peu plus de sens. Dabuura avait toujours pris des mesures pour ne pas finir acculé par eux et jusqu’à maintenant il avait évité toute agression à leur encontre. Ce semblant de guerre froide s’expliquait tout simplement.
« -Cela fait beaucoup d’aveux en très peu de temps… Et si on passait directement à l’étape où il est bien trop dangereux de me laisser en vie ? »
Un sourire étira les traits de Dabuura.
« -Non. Cette étape n’a pas lieu d’être. Comme tu t’en es peut-être rendu compte, il t’est impossible de te dédoubler. Il en va de même pour moi. Enfin, en parti… Nous sommes tous prisonniers de nos formes. Et si j’ai bien compris quelque chose ces derniers jours, c’est l’absence d’hostilité à mon égard.
-Pas de notre part.
-Bien sûr. La plupart des gens ici me craignent, me respectent et, ou, m’apprécient. Je me suis demandé si c’était parce que j’étais en partie l’originel. Mais non, il en va de même pour vous. Vous êtes libre d’agir comme bon vous semble. Et moi également.
-Tu ne me dis pas tout ça sans arrière-pensée, n’est-ce pas ?
-…non. Les scientifiques ont fait une découverte… dérangeante. Nous sommes… indivisibles. Ce que nous portons… ce rose… C’est un parasite avec lequel nous fusionnons progressivement. Il essaye de vivre tout en nous dévorant, sans nous tuer. Mais il va nous tuer, c’est inévitable. Pour le moment il fait partie de nous, avant que l'on ne fasse partie de lui. Nous sommes condamnés. »
Buucolo grimaça. Il avait l’intime conviction que Dabuura disait la vérité.
« -Une solution ?
-Peut-être. La magie ne donnant rien, la technologie demeure la meilleure option pour l’instant.
-Et le ki ? » proposa Buucolo.
Le démon secoua la tête.
« -À chaque fois que je l’emploi, je sens l’originel essayer de reprendre le contrôle. Je l’ai très bien senti pendant l’assaut du paradis, j’ai manqué de lâcher prise. Sans compter que…
-Qu’utiliser le ki aggrave notre état ?
-Tout à fait, acquiesça Dabuura. Le parasite gagne en force. Notre corps est pratiquement immunisé à la magie, à l’exception de quelques techniques. Il n’y a que la technologie qui a l’air de marcher sur nous.
-Qu’est-ce que tu entends par technologie ? » demanda Buucolo, suspicieux.
Dabuura croisa les bras, son regard affiné, concentré, comme s’il essayait de trouver des mots simples pour faire comprendre un concept complexe à un enfant. Non sans une pointe d’agacement.
« -C’est simple pourtant. La chimie, la science… La technologie ! C’est comme ça que l’on désigne cette branche au makaï !
-Très bien, très bien… tempéra Buucolo, et cette… Technologie… Pourrait nous débarrasser de ce problème ?
-Oui, elle a permis d’identifier ce parasite. Si on ne parvient pas à s’en débarrasser, nous serons condamnés à rester ainsi pour l’éternité.
-Que peut-on faire dans ce cas ? »
Dabuura fit un signe de la tête et Buucolo le suivit à l’extérieur.
« -On a besoin d’un personnel plus performant. Les médecins et scientifiques présents ne sont pas assez… qualifiés.
-Et donc, à qui penses-tu ?
-…
-… »
L’échange de regard perdura pendant quelques secondes. Quelques très longues secondes. Puis, Buucolo comprit, les yeux s’arrondissant à peine.
« -Non, contesta le namek transformé.
-Si.
-C’est une très mauvaise idée.
-C’est notre seul choix.
-Ils ne vont pas se laisser faire.
-On doit agir immédiatement. Au plus vite. Le temps joue contre nous à tous les niveaux. Le paradis nous a accordé un répit inespéré.
-Si on agit, il risque de répliquer.
-Si on n’agit pas, ils répliqueront aussi. »
Un silence lourd s’installa progressivement. Un silence pénible, douloureux, celui d’un choix crucial à faire, forcé par la situation.
« -Et si on laisse le parasite l’emporter ? » tenta Buucolo.
Il s’attendait à un regard outré par une telle suggestion, une telle insulte à l’honneur guerrier. Il reçut au contraire un regard entendu, plein d’une compassion triste. Un regard que l’on porte à une personne qui a procédé au même cheminement pragmatique que soi. Et qui allait se heurter au même problème.
« -Si le parasite l’emporte, il risque d’emporter le libre arbitre avec lui. Et si ça arrive, c’est…, commença le namek transformé.
-C’est la fin. Oui, je sais. »
Buucolo n’avait pas oublié. Lorsqu’ils avaient affronté les trois Buu, tout s’était déroulé sur le fil. Ils avaient passé leur temps au bord de la défaite, et la Terre au bord de l’annihilation. Le retour d’un seul Buu uni ayant accumulé la puissance d’autant de guerriers signerait la fin de leur monde. Si ce n’était la fin de l’univers tout entier.
« -Par contre, pour ton plan, il faut être en mesure de les localiser. Même si j’ai quelques idées sur l'endroit ils peuvent se trouver, je n’ai aucun moyen de le vérifier.
-J’en ai bien conscience. Toutefois, je devrai être en mesure d’en explorer au moins une… »
***
Le retour dans la salle du trône fut des plus silencieux. Buucolo ne cessait de réfléchir à ce que Dabuura lui avait révélé. Bien sûr, il devait bien admettre que son plan n’était pas sans mérite. Mais il avait du mal à l’approuver. Il avait besoin de réfléchir à tête reposée. Quant au roi, il était revenu sur son trône et Buucolo s’était adossé contre un pilier, pensif. Il remarqua une soudaine agitation et il ne lui fallut pas longtemps pour en comprendre l’origine : le roi allait prendre la parole.
Le namek transformé remarqua Buudel, dans un coin de la salle, soucieuse, avant de chercher Buuleria des yeux. Elle n’était nulle part.
« -Mes chers amis… »
Buucolo cessa immédiatement d’écouter. Il n’avait aucune envie de s’intéresser à ce discours. Toutefois, il resta sur place. Buuleria avait de plus grandes chances de venir ici qu’ailleurs. Alors, il patienta de longues minutes. Enfin il la vit. Il lui fit signe. Elle le lui rendit, le regard brillant, le visage tendu. Elle était en détresse. Buucolo fit un pas. Il ne sut pourquoi, mais ce fut à ce moment précis qu’il donna de l’attention au discours de son « roi ».
-… et c’est pour toutes ces raisons que je me vois dans l’obligation de proposer un confinement complet et temporaire qui ne souffrira d’aucune exception. »
Des contestations fusèrent ici et là, et alors que Dabuura y répondait, Buuleria se rapprocha de Buucolo.
« -Y a un démon du froid qui a survolé notre planète. »
Buucolo lui adressa un regard interloqué, les sourcils froncés.
« -Il était seul ?
-Étonnement, oui. Pas d’armée. Juste lui.
-Il cherchait quoi ?
-À ton avis ? », lâcha Buuleria, lassée.
(Les Dragon Balls, évidemment…), songea le namek transformé.
« -Tss, encore et toujours. Il est encore là ?
-Parti. Sûrement pour Exen, répondit la transformée en hochant les épaules.
-C’est embêtant. Mais s’il est du niveau de la famille de Cold, il ne représente pas un danger.
-Justement, non. Il est très différent.
-Sur quels points ?
-Tous. Mais c’est ce qu’il m’a dit qui m’a perturbé. Il a dit qu’on est en train de mourir.
-Vraiment ?
-… tu n’as pas l’air surpris…, fit la guerrière, méfiante.
-Hier, je l’aurai été. Aujourd’hui, moins.
-Tu as découvert quelque chose ? »
Buucolo songea à mettre Buuleria dans la confidence, mais c’était bien trop tôt. Il avait besoin d’un peu de temps pour mieux appréhender la situation.
« -Disons que mes informations valident les tiennent. Désolé de ne pas être plus précis.
-Hmm, très bien. »
Buuleria n’insista pas. De toute façon, le roi avait terminé son discours et une partie de la foule se dispersait déjà, certains plus contrariés que d’autres.
« Par contre, s’il pense que je vais me soumettre à son confinement, il peut rêver.
-Je n’approuve pas, mais l’alternative n’est pas réjouissante.
-Je suis malheureusement d’accord, confirma Buudel en s’approchant, si on continue de sortir, on ne donnera pas un bon exemple. On doit rester, ne serait-ce que pour surveiller la situation et contenir ceux qui voudraient partir. »
Le regard que Buudel reçu de la part de Buuleria la poussa à rajouter :
« Je n’aime pas ça non plus.
-Moi ce qui me dérange c’est eux, commença Buuleria en désignant quelques transformés avant de se concentrer sur une transformée en particulier, surtout elle.
-Pourquoi ?, demanda Buudel.
-Parce qu’ils sont déjà fidèles à Dabuura. Soit ce dernier est d’un charisme exceptionnel…, débuta Buucolo.
-…soit il a encore un peu d’influence sur nous et nous manipule, termina Buuleria. »
Buudel frissonna à cette idée et à son implication…
***
Quelques pas dans un couloir où le blanc du plâtre se mélangeait à un blanc organique. Des pas rageurs, furieux. Il avait participé à l’assaut contre cette espèce de bol géant flottant. Il avait participé à la capture d’une cible de choix : Videl, la fille d’Hercule Satan ! Et qu’avait-il eu en récompense ? Rien ! Le groupe qui a attaqué avait en bonne partie disparu, seuls quelques membres demeuraient. Sûrement parti mener d’autres missions commandos. Lui, il était mis de côté, oublié. Pire, confiné !
Ce confinement, il s’en serait bien passé. Son changement d’apparence avait été une bénédiction pour lui, l’ancien criminel emprisonné il y a peu de temps. Une libération ! Le confinement, il s’y était plié, dans un premier temps. Il ne voulait pas se faire remarquer, surtout par Buudel. Dans le pire des cas, il aurait tout simplement affirmé qu’il n’avait fait qu’obéir aux ordres. Tout ce qu’il avait à faire, c’était de prendre son mal en patience. Mais plus maintenant, il en avait plus qu’assez.
Sans compter que l’un des transformés les plus puissants l’avait bien secoué dans sa quête d’informations. Il était hors de question pour lui de rester, il n’avait pas envie de servir de cible ou de subir un nouvel interrogatoire.
« -Buusser ? »
Le concerné se retourna, les sourcils froncés.
« -Faut voir. Qui le demande ?
-Une vieille connaissance. Hein, Messer ? »
Le transformé se raidit. Son nom, son vrai nom.
« -Tu fais erreur.
-Non, je ne crois pas non, répliqua le nouveau venu avec un grand sourire.
-Je crois bien, si. »
Il essayait de se faire menaçant, mais son cœur battait à toute vitesse sous l’adrénaline. Buusser n’aimait pas ça du tout. Il détailla son interlocuteur. Hormis le pantalon blanc bouffant, il avait une chemise bleue, une bonne musculature et des cheveux roses coiffés en arrière.
« -Je t’ai reconnu depuis un bout de temps, et maintenant que tu t’es éloigné on va pouvoir s’expliquer.
-On n’a rien à se dire.
-Arrête de fuir. Toi, t’as gardé la même sale tête, le même regard vicieux avec le marcel blanc du p’tit prisonnier. Tu n’as même pas pris la peine de te changer. »
Bussel se mit en garde.
« -Et toi t’es qui, hein ?! Un flic ?!
-Précisément. L’agent qui t’as foutu en prison.
-… et tu comptes faire quoi ? Me remettre en taule ?, pouffa le criminel.
-Non, j’crois pas. T’as échappé à l’exécution pour de la perpet’, mais on sait tous les deux que t’es un taré fini. T’as buté deux familles, j’te laisserai pas en buter une troisième. Je vais te faire la peau.
-Ben vient alors ! On verra comment… »
Une balle en pleine tête coupa net Busser dans son élan avant que son adversaire ne se jette sur lui pour le plaquer au sol.
« -Les flingues, ça ne nous tue pas, mais ça surprend toujours, hein ?!
-Enf… »
Un coup de poing en plein visage lui déforma la bouche et lui coupa la parole de plus belle. L’ex-policier matraqua sa cible sans une once de pitié. Les coups pleuvaient avec force, jusqu’à ce qu’un crochet du droit ne le décroche pour l’envoyer dans le mur. Le policier se releva et se mit en garde.
« -Tu te bats toujours comme un flic… Quel esprit étriqué ! »
Sur ces mots Busser liquéfia son corps, se transformant en une vague rose tentaculaire qui saisit le policier. La lutte reprit, à l’avantage du criminel. Les deux transformés roulèrent sur le sol, chacun essayant de prendre l’ascendant sur l’autre. Malgré son ingéniosité, Busser perdait. Son adversaire s’était déjà adapté. Un adversaire plus puissant et mieux entraîné au combat. Alors il paniqua, la peur prit le dessus. Et un réflexe se déclencha.
Son corps s’étira et enveloppa sa cible qui se débattit de plus belle. Les kikohas fusèrent en même temps que les coups. Inutile. Le policier disparut. Busser se reforma. Il avait absorbé sa cible. Quelque chose remonta dans sa gorge. Après plusieurs haut-le-cœur, sa mâchoire telle une gueule béante et il cracha quelque chose. Non, pas quelque chose, quelqu’un. Son ennemi.
« -Uuuuh… », râla l’homme sur le sol, sonné.
Buusser avait du mal à le croire. Il avait réussi là où Dabuura lui-même avait échoué. Il avait annulé la transformation. Devant lui gisait un humain affaibli, inerte. Vivant, à première vue. Lui, il était en pleine forme. Il se sentait encore plus puissant, et pour cause, son ki se déploya avec force. Il avait trouvé un moyen de gagner en force rapidement. Seul problème : le témoin.
Buusser tendit sa paume en avant et, dans un sourire sadique, ouvrit le feu. Le corps de l’homme fut instantanément désintégré, non sans provoquer un mélange de soulagement, de satisfaction et de plaisir au meurtrier. Il entendit d’autres personnes arriver, certainement à cause des bruits de luttes. Des curieux. Des proies.
Il allait devenir puissant, bien plus puissant. Et enfin, il allait prendre le pouvoir.
***
Nappa avança avec méfiance dans l’abysse. L’obscurité ambiante et la roche à perte de vue donner à l’endroit un aspect de désolation approprié. D’après ses informations, Freezer devrait être dans le coin, et il avait quelques comptes à régler avec lui. Notamment au sujet de sa mort sur Namek.
Or, tout ce qu’il remarquait, c’était une lueur malsaine au loin. Une lueur fluctuante. Le guerrier s’avança dans cette direction, sur ses gardes, s’attendant à tout…
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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Tonay - Messages: 980
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- Localisation: Pommé dans l'Oeil de la terreur...
Re: Survivants
par Tierts le Dim Déc 22, 2024 13:09
Un bon petit chapitre ! Tout ça évolue comme on pouvait l'espérer avec Givre qui approche doucement d'Exen mais qui se fait repérer avant cette fois (logique considérant les exeniens)
Peu de choses à dire sur Bréa et Gotenks mais c'est toujours agréable d'avoir ces interactions entre les personnages pour introduire les nouveaux enjeux avant les futurs combats. Les scènes avec les enfants mais aussi celle entre Bulma et C22 sont très appréciables.
La situation sur Terre est toujours aussi bordélique, mais on s'amuse bien à suivre tout ce beau monde. Notamment Dabra, que j'ai l'impression que tu aimes beaucoup, et qui a ici un assez beau rôle. Les multiples interrogations des contaminés, les différents enjeux autour de leur "problème" et d'un possible retour de Buu créent une ambiance assez intéressante et amusante.
Je ne sais pas encore ce que tu cherche à faire avec ce Buusser, qui me paraît assez peu menaçant comparé à des monstres comme Dabuura ou Buuleria, mais sait-on jamais, ce sera dans tous les cas intéressant !
En tout cas, on sent que tu t'amuses avec cette invasion des Buu, c'est plaisant à lire ! Hâte de voir la suite ^^
Peu de choses à dire sur Bréa et Gotenks mais c'est toujours agréable d'avoir ces interactions entre les personnages pour introduire les nouveaux enjeux avant les futurs combats. Les scènes avec les enfants mais aussi celle entre Bulma et C22 sont très appréciables.
La situation sur Terre est toujours aussi bordélique, mais on s'amuse bien à suivre tout ce beau monde. Notamment Dabra, que j'ai l'impression que tu aimes beaucoup, et qui a ici un assez beau rôle. Les multiples interrogations des contaminés, les différents enjeux autour de leur "problème" et d'un possible retour de Buu créent une ambiance assez intéressante et amusante.
Je ne sais pas encore ce que tu cherche à faire avec ce Buusser, qui me paraît assez peu menaçant comparé à des monstres comme Dabuura ou Buuleria, mais sait-on jamais, ce sera dans tous les cas intéressant !
En tout cas, on sent que tu t'amuses avec cette invasion des Buu, c'est plaisant à lire ! Hâte de voir la suite ^^
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.
Tome 3 En cours - 1 Chapitre toutes les deux semaines - Prochain chapitre semaine du 18/08/2025
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.
Tome 3 En cours - 1 Chapitre toutes les deux semaines - Prochain chapitre semaine du 18/08/2025
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Tierts - Nihilien Légendaire
- Messages: 1523
- Inscription: Jeu Oct 07, 2010 20:18
Re: Survivants
par xela26 le Jeu Jan 16, 2025 0:59
Salut Tonay,
Petit commentaire rapide après plusieurs lecteurs des derniers chapitres dans l'ombre.
Comme Tierts je suis bien hypé par ce qu'il se passe avec le cocon-Buu sur Terre. Buuser va à mon avis devenir une menace et même mettre à mal les plans de Buucolo et Buu-Dabra.
Bravo et vivement la suite !
Petit commentaire rapide après plusieurs lecteurs des derniers chapitres dans l'ombre.
Comme Tierts je suis bien hypé par ce qu'il se passe avec le cocon-Buu sur Terre. Buuser va à mon avis devenir une menace et même mettre à mal les plans de Buucolo et Buu-Dabra.
Bravo et vivement la suite !
Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
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abandonnée
- xela26
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- Inscription: Lun Oct 03, 2011 20:57
Re: Survivants
par Tonay le Jeu Jan 16, 2025 20:13
Entre les fêtes, le travail et la maladie, il m'aura fallu une éternité pour te répondreTierts , mais me voici ! Réponse en spoiler :
Réponse à Tierts :
Réponse à xela :
Réponse à Tierts :
Spoiler
Réponse à xela :
Spoiler
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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Tonay - Messages: 980
- Inscription: Mar Oct 11, 2011 11:25
- Localisation: Pommé dans l'Oeil de la terreur...
Re: Survivants
par Tonay le Mar Fév 04, 2025 23:49
Comme certains ont dû le remarquer, je n'ai rien poster en janvier malgré l'objectif d'un chapitre par mois. Malheureusement, entre un travail qui me prend de plus en plus de temps et le fait que je n'ai plus de chapitre d'avance, maintenir ce rythme va s'avérer plus difficile que prévu.
Quoi qu'il en soit, j'ai quand même apporté la suite ! Tout d'abord résumé :
Alors que Nappa se rapproche des abysses, Bibidi semble orchestrer une évasion en compagnie de Cell, Freezer, Cold, du Docteur Gero ainsi que de son propre fils, Babidi.
Sur Terre, Dabuura a débuté un confinement au sein du dôme rose, néanmoins, un certain Busser en a profité pour absorber d'autres congénères afin de se renforcer.
Quant à Givre, il se rapproche toujours plus d'Exen alors que Métal Cooler se rapproche de la Terre...
Et sur ce, bonne lecture !
Nappa s’avança entre les rochers avec prudence. Quelque chose d’anormal se déroulait dans les abysses, et il avait besoin de savoir quoi. La lueur lointaine gagnait avec force et le saiyan hésita à contacter ses supérieurs. Il fit rapidement une croix dessus, sa curiosité l’emportant sur la prudence. II prit de la hauteur et observa en contrebas ce qu’il se passait. Il n’eut aucun mal à reconnaître le groupe réuni en cachette.
Cell et quatre de ses rejetons, le docteur Gero, Babidi, mais surtout Freezer et son père, Cold. Une dernière personne était présente, un inconnu, bien que son apparence trahît le fait qu’il était de la même espèce que Babidi. Si ce n’était un parent direct. Entre toutes ces personnes trônait une sphère brillante sur un piédestal mécanique. Impatient et sûr de lui, Nappa alla à leur rencontre…
« -Tout est prêt, sorcier ?, demanda Cold, les bras croisés.
-Tout, oui, comme prévu. Et vous, êtes-vous prêt ?
-Évidemment, j’ai déjà passé trop de temps dans cet endroit, vociféra Freezer entre ses dents.
-… »
Bibidi dut faire de grands efforts pour ne pas lâcher une réplique acerbe. Son interlocuteur n’avait passé qu'à peine plus d'une décennie dans les abîmes, lui des millions d’années, et il osait se plaindre. Le rejeton de Cold n’avait pas eu le temps de souffrir d’autre chose que d’ennui. Lui… Lui il avait perdu ses espoirs, ses aspirations, ses ambitions, sa santé mentale, morceau par morceau. Avant de tout récupérer sur des millions d’années. Et maintenant, il était proche du but. Terriblement proche.
« -Que devons-nous faire, au juste ?, questionna Cell méfiant.
-Avant de te répondre, savez-vous pourquoi vous êtes privé de vos pouvoirs ?
-Parce… qu’on est mort ? », hasarda l’un des Cell jr.
Ce dernier reçu un regard de mépris de la part de son père. Il interpréta cela comme le fait qu’il avait osé prendre la parole sans autorisation et baissa naturellement les yeux. Ce qui n’était pas tout à fait le cas.
« -Tss, bien sûr que non, sinon les soldats du paradis n’auraient aucune force, répliqua Freezer, moqueur.
-Ceci est lié à nos âmes, n’est-ce pas ?, débuta Gero, en pleine réflexion, ignorant les autres.
-Tout à fait, confirma Bibidi. Nous sommes à la fois liés et séparés de nos âmes. Elles ne sont plus là. C'est la raison de notre immortalité.
-Où sont-elles dans ce cas ?, interrogea Cold.
-Là. »
Bibidi pointa son index au-dessus de lui. Un long silence s’installa, troubler par l’insolence Freezer.
« -Oh oh oh oh, dans le plafond donc ? Tu as perdu l’esprit sorcier !
-Pas dans le plafond, dans la barrière qui enveloppe le paradis, répliqua Babidi, provoquant un sourire chez son père.
-Précisément. Cette même barrière qui nous empêche de fuir et qui nous empêche également d’utiliser notre puissance. Cela revient à s’affronter soi-même.
-En somme… Nous sommes paralysés par notre propre force. Je présume que nous devons nous surpasser pour l’emporter. » tenta Cell.
Bibidi se tourna vers la créature et acquiesça.
« -Absolument. Vos entraînements dans la bulle n’avaient pas pour unique fonction de vous rendre plus forts. Ils avaient surtout pour but de vous rendre supérieur à vos anciennes versions. Il faut au moins ça pour percer le voile qui nous sépare de l’autre côté. C’était l’un des critères.
-J’ai une objection. Si notre ki nous empêche de fuir, qu’est-ce qui nous prouve que le ki des autres condamnés ne va pas faire de même ?, demanda Cold, méfiant.
-C’est là où j’interviens. La magie que j’ai accumulée va nous permettre d’éloigner tous les ki indésirables, bien qu’en temps normal, ils ne sont pas censés être une gêne.
-Je présume que ce processus est nécessaire pour que l’on récupère nos âmes ? questionna Freezer
-Tout à fait, si vous ne nous récupérez pas vos âmes, vous serez immédiatement réabsorbé dans l’autre monde. La seule chose qui peut éviter cela, c’est la marque du paradis, ou plus communément appeler, l’auréole. Mais cette dernière implique une surveillance de nous geôliers, et nous ne voulons pas de ça. Donc, à défaut, nous allons tenter un passage en force. Placez-vous tous autour de l’orbe au centre. »
Ils obéirent tous, bien que certains jetèrent un regard plus ou moins suspicieux au sorcier, notamment Cell. Ce dernier s’assura que Babidi était à sa portée, il ferait un très bon otage si la situation venait à dégénérer.
« -Bien, commençons. »
Le madoshi fit signe à son fils et les deux êtres malveillants débutèrent leur incantation. La sphère se mit à vibrer, accumulant de la magie depuis les sorciers et du ki depuis son socle. L’incantation continua pendant de longues minutes au terme desquelles les deux sorciers s’empressèrent d’atteindre l’orbe. Cette dernière se mit à vibrer avant d’émettre une lumière aveuglante qui s’estompa légèrement.
« -Voilà, nous y som-
-Qu’est-ce que c’est que cirque ?! On tente une évasion ?! »
Tous ceux qui le purent se tournèrent vers la voix qui venait de s’élever. Cell fut le premier à s’exprimer :
« -Nappa ?! Ah, pendant un instant j’ai cru qu’il s’agissait de quelqu’un d’important !
-Rigole la sauterelle, tu rigoleras moins quand je t’aurais arraché les ailes. »
Sur ces mots, le guerrier saiyan déploya son ki dans une explosion dorée, au grand dam de Freezer.
« -Un de plus ? C’est une plaisanterie ?!
-Tss, décidément, n’importe qui peut devenir un super saiyan…, commenta Cell.
-Vous êtes mignons à vous tenir la main comme ça, mais vous allez vous séparer maintenant. Bien gentiment.
-Sinon ?, demanda Cold froidement.
-Sinon je vous sépare moi-même. » répondit Nappa, tout sourire.
Le saiyan fit un pas. Au deuxième, il posa un genou à terre et une main sur sa tête. Le monde tournait autour de lui, flou et instable. Il lui fallut un bref instant pour découvrir l’origine de son mal : la petite créature jaune, inconnue et rachitique. Ses doigts griffus étaient tendus dans sa direction, de la transpiration coulait sur son visage.
« -Tenez cette maudite sphère, je le retiens autant que possible !
-Père ! J…
-Toi aussi Babidi, tenez-la fermement… Gnnn… on part à tout moment ! »
(Partir ?!)
Nappa força sur ses membres refusant d’être paralysé. Un pas après l’autre en direction de Bibidi. Un ultime effort pour atteindre sa cible malgré la pression croissante qui l’écrasait lourdement. Il y était presque, si proche du but. Il le touchait du bout des doigts.
« -Maintenant, on grrrk… »
La phrase mourut dans la gorge du sorcier alors que Nappa lui écrasait la trachée de sa main massive.
« -Vous. N’irez. Nul. Part ! », grogna le saiyan entre ses dents.
Un ultime flash enveloppa la zone et le groupe tout entier s’envola dans le ciel. La barrière, autrefois invisible, apparaissait désormais, étincelante de puissance. À l’exception d’un seul endroit. Un endroit composé de moins d’âmes qu’ailleurs. Un point faible. Bibidi, le souffle court, dirigea le flux dans cette direction. La poigne se resserra avec force. Il devait absolument se débarrasser du guerrier qui lui enserrait la gorge. Alors il déploya un simple sort d’impact, un sort puissant et efficace. Si efficace que Nappa libéra sa proie un court instant.
Bibidi aurait dû s’en réjouir, mais à la place il entama une chute libre, séparé du reste du groupe, non sans lâcher un cri de désespoir mêlé à la rage. Il attira inévitablement l’attention des autres condamnés dont le regard d’effroi trahissait leur crainte que leur évasion ne soit avortée. Mais le flux poursuivit son chemin et, pour une raison inexplicable, Nappa fut placé en tête, emporté avec plus de force que les autres personnes du groupe.
Alors que le sorcier percutait lourdement le sol avec son dos, le flux percuta la barrière du paradis à pleine puissance. Cette dernière craqua comme les vertèbres Bibidi avant de se tordre lentement, mais sûrement, vers l’extérieur. Enfin, elle céda dans une explosion lumineuse avec le bruit d’un million de vitres qui volent simultanément en éclats. Le groupe la traversa et alla se perdre dans le firmament sous le regard du sorcier au sol, le souffle court.
Après un vacarme assourdissant, le calme le plus étouffant qui soit revint prendre ses droits. Bibidi, au sol, contemplait son œuvre en silence. Silence perturbé par des bruits de pas des plus légers. L’un après l’autre, s’arrêtant au niveau du sorcier.
« -Je présume que c’est une réussite. »
Bibidi afficha un sourire si éclatant qu’il en était terrifiant.
« -Une réussite absolument parfaite ! »
Reprendre son souffle. Le corps brûle. Il brûle partout à l’extérieur. Partout à la fois. Reprendre son souffle. Reprendre son souffle. Reprendre son souffle. Reprendre son souffle ! Une bouffée d’air. Le corps brûle de l’intérieur. Vue trouble. Tousse. Se met péniblement sur le côté. Crache. Bave. Tousse encore. Respire péniblement. Souffre… Vue trouble... Vue sombre… Perte de connaissance… Chant d’oiseau…
« -Nous sommes… vivants ? » commença Freezer, surpris.
Cold ne répondit pas immédiatement, il regarda plutôt au-dessus de sa tête, puis au-dessus de celle de son fils. Pas d'auréole. Enfin, il prit la parole.
« -Nous sommes vivants. Mais où ?
-Sur Terre. » lâcha Cell, savourant l’instant.
Un ciel bleu azur parsemé de nuages blancs. Un seul soleil. Une mer d’un bleu profond. Tous ces éléments indiquaient à Cell qu’il était bien sur Terre. Mais surtout, il ressentait des ki trop familiers pour qu’ils soient ailleurs. Des ki de terriens. Oui, il était de retour là où il avait connu la défaite. Là où ils avaient tous connu la défaite. La question de Bibidi et son sourire avaient désormais bien plus de sens. Le fait qu'il tous mort au même avait certainement jouer un rôle quant à leur destination.
« Le petit futé. »
Le guerrier jeta un regard autour de lui. Bibidi était absent. Avait-il échoué à s’échapper des enfers ? Il ne voyait pas Nappa non plus. Tant pis, il le tuerait une autre fois. Freezer et Cold était bien là. Ses enfants également, de même que Babidi. Babidi les bras derrière le dos, sûr de lui. Babidi, se réjouissant de sa résurrection, s’éloignait lentement. Trop lentement.
Cell le saisit par la gorge avant que le sorcier ne puisse réagir.
« -Alors comme ça, on peut prendre le contrôle de ceux qui ont le cœur mauvais, hein ? Alors, dis-moi petit sorcier, quand est-ce que tu pensais prendre le contrôle de mon esprit ?
-Grrrrk… grrrrrk…
-Exactement. Jamais. »
Sur ces mots et d’un seul coup de poing, Cell explosa la tête du sorcier et laissa son corps chuter mollement en direction de la mer. La créature retira le sang de sa main d’un mouvement brusque alors que Freezer prenait la parole.
« -Quel dommage, je voulais le faire moi-même !
-Je n’en doute pas. Bien Freezer, Cold, je présume que notre accord tient toujours, n’est-ce pas ?
-Bien sûr, dans un an nous aurons réuni les meilleurs guerriers de chaque planète pour un tournoi digne de ce nom. Chaque planète incapable de nous fournir des candidats acceptables sera à ta merci. Ainsi, tu ne manqueras jamais d’adversaires et tu pourras semer la terreur comme bon te semble.
-Et vous aurez l’obéissance absolue de vos sujets. Vous n’aurez rien à craindre de moi, tant que je suis diverti. »
Cold acquiesça avec un léger sourire. Il se retourna pour partir avant de changer d’avis et de faire volte-face :
« La Terre va-t-elle te suffire pendant un an ? »
Ce fut au tour de Cell de sourire.
« -Il vaudrait mieux pour elle et ses habitants. »
Le roi n’attendit pas plus longtemps et s’envola, suivit de près par son fils. Cell était une menace, pour peu qu’il se tienne tranquille pendant un an, ce dont il doutait, ils auraient le temps de trouver un moyen de l’éliminer. Cold savait particulièrement que ce genre de monstre était impossible à contenter indéfiniment. Après tout, il en avait eu suffisamment dans ses rangs pour le savoir…
Cell ne relâcha pas son sourire un seul instant. Il savait pertinemment que les deux démons du froid feraient de leur mieux pour essayer de le tuer. Il n’en espérait pas moins. Il doutait qu’ils soient un jour à la hauteur, mais les surprises étaient toujours possibles, il en avait fait l’amère expérience. Mais pour le moment, il avait à faire sur Terre.
Ses enfants s’agitaient autour de lui, profitant de leur vie retrouvée. Lui, il s’étira, savourant le craquement de ses articulations avant de faire brièvement exploser son ki, se moquant d’attirer l’attention. Qu’il était bon d’être de retour. Enfin, il se tourna en direction de Gero. Mais ce dernier avait déjà disparu.
« -Évidemment…, soupira l’être parfait.
-Il est parti par là ! » piailla l’un de ses fils.
Le scientifique avait certainement rejoint l’un de ses labos secondaires. Un labo qu’il avait ajouté à la mémoire du guerrier aux multiples auras.
« -Allons lui rendre une petite visite ! »
Les Cell jr. s’empressèrent de couiner de joie avant de suivre leur géniteur.
«- Une brèche… nous avons une brèche dans le paradis ! »
Le cri retentit dans le bureau d’Enma. Un cri d’alarme qui coupa net le juge dans son travail. Ce dernier se leva, un brasier dansant dans ses pupilles :
« -QUI ?! QUI A OSÉ ?!
-N-n-nous l’ignorons ! Nous procédons à des recherches !
-QUELLE STRATE ?!
-L-la…, l’employé déglutit péniblement, La cinquième ! »
Les yeux d’Enma s’arrondirent sous le choc. Des fuyards parmi les abysses, parmi les pires êtres qui remplissaient les enfers. L’urgence était réelle, surtout après les événements récents.
« -JE VEUX UN RAPPORT DÉTAILLÉ DANS L’HEURE !
-Oui monsieur ! »
Tous les employés s’agitèrent dans tous les sens en quête d’information alors que leur chef était dans ses pensées. Il était impossible de quitter les abysses. Impossible sans le concours d’un être provenant du paradis, ou affilié à celui-ci d’une manière ou d’une autre. En somme, un potentiel traître était présent ou libre et il devait le démasquer…
De la poussière. De la poussière absolument partout, ajoutée à une odeur de renfermé tenace, dérangeante ainsi qu’une légère odeur de métal. Heureusement, très peu de rouille, et ce malgré l’humidité. Le vieux scientifique avança lentement, ne laissant que des traces de pas sur la poussière. Ce laboratoire n’était pas son laboratoire favori, mais il ferait l’affaire. Le favori étant certainement réduit à l’état de cendre.
Le bon côté de cette résurrection forcée était le temps. Il devait se remettre à jour, collecter des informations et des ressources sans se faire remarquer. Et dans la mesure où il n’avait plus de cyborgs sur lesquels effectuer la moindre maintenance, ils n’allaient pas drainer son temps comme ses ressources. Il allait pouvoir se focaliser sur un autre plan : changer de corps. Conserver son corps actuel, le corps robotique, l’avait plongé dans les abysses, mais une fois sorti, les affres du temps avaient repris leur cours.
Changer de corps, quitte à en créer un nouveau, n’allait pas être si pénible que cela, mais procéder à un tel transfert serait loin d’être facile. Transférer sa personnalité, son esprit, dans un nouveau corps synthétique semblait être la meilleure option. L'âme existait, il en avait eu la confirmation, il ne restait plus qu'à trouver un moyen de la manipuler.
« -Bien, bien, bien… » marmonna Gero pour lui-même.
Le vieux scientifique enleva la poussière de l’un des panneaux de contrôles d’un revers avant d’appuyer sur quelques boutons. Un vrombissement léger se fit entendre. Le générateur se remettait en marche et dans quelques instants les lampes brilleraient de nouveau. Mais surtout, de petits robots allaient s’occuper du ménage, faire disparaître la poussière afin de lui restituer un laboratoire digne de ce nom. Pendant ce temps il devait réfléchir. Par où commencer ?
Déjà, un bruit à l’extérieur se fit entendre. Léger. Très léger. Le silence. Gero se raidit, prêt au combat. Enfin, quelqu’un se manifesta en toquant le plus naturellement à la grande porte en métal. Trois coups secs. Trois coups parfaits. Gero soupira, appuya sur un bouton et la porte s’ouvrit. Quelques secondes plus tard, Cell s’arrêta devant lui.
« -Évidemment, tu connais l’emplacement de ce laboratoire…
-Évidemment, confirma la créature verte en tapotant sa tête avec deux de ses doigts. Grâce à vous.
-Et que me vaut cette visite Cell ? Je pensais que tu serais occupé à terroriser des terriens ou plus simplement à te venger de ceux qui ont causé ta mort.
-Je n’ai pas changé d’avis, mais avant ça, j’aimerais éclaircir un point.
-Point qui est ?, interrogea Gero qui savait pertinemment de quoi parlait sa création.
-Apparemment, je ne suis pas parfait, répondit Cell avec un grand sourire qui valait toutes les menaces du monde.
-Tu ne l’es pas, confirma Gero, sans se démonter.
-Ah bon ? Intéressant, lâcha Cell en croisant les bras, son regard de prédateur luisant dans la pénombre.
-Si tu étais parfait, tu n’aurais pas échoué. » répliqua Gero sans sourciller.
Le regard de Cell gagna en brillance, mais un sourire vint éclairer son visage.
« -Soit, Cell décroisa les bras, donc ma quête de perfection, la raison de mon existence est vouée à l’échec. Vous m’avez donc menti depuis ma naissance, Docteur Gero. »
Gero savait que derrière cette détente se cachaient en réalité les derniers instants qu’il lui restait avant une éventuelle mise à mort. Mais il n’avait pas peur, car il disposait de quelque chose dont Cell avait besoin : des connaissances.
« -Sais-tu pourquoi je t’ai créé, Cell ?
-Pour tuer Son Goku. Sur ce point, je me suis acquitté de ma tâche.
-Tant que les Dragon Ball existent, ta tâche n’est pas accomplie. Goku peut revenir à tout moment.
-Il est mort. Je ne ressens pas son ki. Ou il est ailleurs. Qu’importe, si c’est le cas, je le tuerai encore.
-Tu n'as pas échoué par manque de puissance, tu as échoué dans tes méthodes. Ton tournoi tout droit sorti de ton égo est aux antipodes de ton objectif.
-Et qu’aurai-je dû faire, l’assassiner ? demanda la créature sur un ton narquois.
-Précisément. »
Le visage de Cell se ferma. Il n’aimait pas cette réponse.
« Mais en te nourrissant d’ADN saiyan et de démon du froid, tu as acquis leur égo démesuré. Je l’avais anticipé. De ce fait il te fallait devenir si puissant que la méthode n’importe plus, que ta victoire soit absolue en toute circonstance.
-C’est ce que la perfection était censée m’offrir.
-C’est ce qu’elle va t’offrir. Malheureusement, je ne disposais plus des moyens d’accélérer ta croissance et… dans la crainte que la quête de la perfection ne t’obsède plus que l’accomplissement de ton objectif, j’ai préféré employer une demi-vérité. »
Cell aurait souhaité contester ces propos, mais il ne pouvait pas donner tort à son créateur.
« Pour être tout à franc avec toi, après l’absorption de C-17 et C-18, ta puissance aurait dû s’avérer amplement suffisante pour assurer ta victoire.
-Elle l’était… presque. Il y a eu quelques événements inattendus.
-Je n’en doute pas… J’aurais également pu attendre que tu atteignes ta pleine maturité, mais le temps n’était pas en ma faveur. Mon estimation la plus optimiste évoquait plusieurs siècles. De plus, quelque soit mon nouveau corps, mon cerveau n’est pas éternel et même si...
-… plusieurs siècles ? », répéta le guerrier vert, circonspect.
Il en fallait beaucoup pour perturber la créature de Gero, et ce dernier venait d’y parvenir. Sa révélation avait si bien marché que même la lueur prédatrice dans ses yeux s’était éteinte. Intérieurement, le scientifique sourit.
« -Plusieurs siècles, au bas mot, pour atteindre naturellement tes pleines capacités. Alors, à la place, j’ai opté pour l’absorption des jumeaux. Ces derniers étant trop incontrôlables, je ne voulais pas que mon investissement ne disparaisse dans le néant.
-Tss, dans ce cas, je…
-Non, j’ai fait mes calculs, il en faut au moins quatre pour que tu atteignes ton plein potentiel. Si ce n’est plus. Entre ça et les années de gestation dans la cuve, tu n’étais plus une option viable à court terme. Le long terme n’étant pas envisageable pour moi, tu es devenu une solution de secours. Utiliser l’ADN de la famille de ce Freezer s’est avéré… contre-productif sur certains points.
-…
-Des questions ?
-Tu parles trop, vieillard. Je suis parfait.
-Tes enfants sont tous jeunes. Le démon Piccolo était capable de donner naissance à des adultes prêts au combat. Tu ne…
-J’en ai assez entendu. »
Sur ces mots, Cell sortit du laboratoire et s’envola haut dans le ciel. Il se demanda s’il était réellement aussi parfait que ce qu’il imaginait. Aussi puissant et abouti qu’il pouvait l’être. Les mots résonnèrent dans son esprit. Devait-il encore absorber les cyborgs. Le devait-il réellement ? Ne serait-ce pas un aveu de faiblesse ?
Le guerrier ferma les yeux avant de sourire. Il était parfait. D’une puissance écrasante, il pourrait toujours progresser plus tard, il en avait le temps. Le guerrier se posa. Il voulait au moins vérifier quelque chose immédiatement. Il concentra son ki et se redressa, droit, fier. Ce qui restait de son appendice s’écarta comme lors du Cell Game. Mais cette fois, il n’essayait pas de se concentrer sur la puissance, il visait l’âge. Il imposa sa volonté à son organisme. Et l’organisme répondit.
Un Cell junior nouveau-né tomba sur le sol avant de se redresser lentement. Dans un craquement il se mit debout avant de s’étirer. Le père se retourna, face à sa progéniture avant de sourire. Le Cell junior était rouge et bien plus grand que ses grands frères. Pas aussi grand que son père, mais dans un entre deux des plus appréciables. Ce dernier jeta un regard à Cell, un regard de défi. Cell, d’abord surpris, lui rendit son regard, paré à engager le combat.
Son fils détourna les yeux, visiblement vexé de ne pas être plus puissant que son propre père. Ce dernier s’amusa d’un tel comportement. Il était définitivement unique.
La créature repensa aux mots de son créateur. La perfection… Il pourrait l’atteindre naturellement. Dans le pire des cas, il absorberait des cyborgs, quitte à ressusciter C-17 et C-18. Mais avant ça, il allait s’occuper des terriens. D’ailleurs, personne n’était encore venu à sa rencontre, pas même Gohan. La créature se demanda si son pire ennemi était déjà mort. Il espérait que non, il voulait le tuer de ses propres mains...
Buusser, essoufflé, avait du mal à comprendre comment il s’était retrouvé dans cette situation. En l'espace de quelques heures, il avait absorbé plusieurs transformés, désintégré leurs cadavres. Il avait été discret, alors comment Buudel était parvenu à le percer à jour aussi rapidement. Il aurait dû avoir plusieurs semaines devant lui. Son ascension avait à peine commencé qu’il était déjà en difficulté.
Pire, Buudel était accompagnée d’une autre transformée dont il avait oublié le nom, une qui ralliée de plus en plus de personne à sa cause, percevant leur roi comme un sauveur du genre humain. La source de la prochaine glorieuse évolution.
Son nom… Son nom… Buuna ! Buuna la pénible ! Il n’avait pas réussi à prendre l’ascendant sur elle à cause de Buudel, autrement plus forte, mais moins que lui, de peu. Sans oublier que sa maîtrise plus avancée du ki le mettait à mal.
« -Vous… faites… erreur, lâcha Buusser, essayant de passer pour plus faible qu’il ne l’était.
-Je crois pas, non. Ton ki est anormal, bien trop puissant, tu as absorbé d’autres personnes, je l’ai senti, répliqua Buuna.
-On t’arrête, ajouta Buudel.
-Vous allez faire quoi ? Me tuer ? »
Buudel voulut répliquer, mais Buuna la devança.
« -C’est une option oui.
-Hey !, contesta Buudel.
-Si tu veux laisser un tueur en liberté, ça te regarde, moi, je suis plus partante pour une exécution.
-Désolé, pas intéressé ! »
Sur ces mots, Buusser fondit à pleine vitesse sur Buudel, la percutant avec suffisamment de force pour la repousser au loin. Profitant de la surprise, il saisit Buuna à la bouche dans l’intention de l’absorber.
« -Alors, tu voulais me tuer ? À toi l’honneur !
-Hmpf ?
-Tu di… »
Un kikoha à bout portant arracha la tête de Buuser. Sa proie était plus faible que lui, mais elle maîtrisait étonnamment bien son ki. Perdre la tête était gênant, et ralentissait l’absorption, mais il n’en avait que faire. Jusqu’au moment où deux pieds le percutèrent en pleines côtes. Buudel revenait à la charge.
« -Va chercher de l’aide, je le retiens !
-Kof… kof… », toussa Buuna en guise de réponse.
Buuser se rétablit d’une roulade. Il n’y avait pas de ki à proximité. Et pour cause, il avait dévoré la plupart des résidents dans cette partie de la ville. Ce qui avait contribué à le trahir allait jouer en sa faveur. Absorber Buudel lui donnerait une force nouvelle qui ne serait pas de trop.
Le combat reprit de plus belle. L’expérience de Buudel au combat comme à la manipulation du ki lui donna l’avantage, jusqu’au moment où le ki supérieur de son adversaire inversa la balance. Ce dernier n’essayait plus de cacher ses forces, il déploya toute sa puissance et plaqua la guerrière contre un mur avec un sourire mauvais.
« -Je te tiens ! »
Déjà il recouvrait le corps de sa cible, jusqu’à ce qu’une pluie de kikohas ne le coupe dans on élan. Buuser tourna la tête : Buuna persistait.
« Tss, t’es la prochaine ! »
« -Ah bon ? », fit une nouvelle voix.
Buuser se raidit avant de tourner sa tête dans l’autre sens. Buuleria se tenait à côté de lui. La seconde suivante il fut décroché de force de Buudel, puis il traversa une série d’immeubles la tête la première avant de rejoindre le sol à Mach 3. L’impact creusa un impact massif dans un vacarme terrible. En son centre, Buuser. Ce dernier voulut se relever et fuir, mais il n’arrivait plus à bouger. Buuleria atterrit à ses côtés, un pied sur son torse.
« -Tu croyais vraiment être discret, hein ? La prochaine fois, cache mieux ton ki.
-La fer… argh ! »
La guerrière accentua sa pression sur le torse, sur un être humain classique, elle aurait déjà détruit sa cage thoracique et tué, par la même occasion.
« -C’est mignon, tu couines comme un jouet quand j’appuie !
-Salo… argh !
-Reste poli. »
Alors qu’elle maintenait au sol son adversaire, Buuleria sentit de nombreux transformés se réunirent autour d’elle. Certains curieux, d’autres plus inquiets. La combattante décida de faire passer un message des plus clair. Elle déploya son ki dans une bourrasque d’énergie écrasante, repoussant les spectateurs et fissurant les bâtiments les plus proches.
« Voilà un extrait de ma puissance ! Si vous êtes pas fichu de surpasser ça, je vous conseille vivement de vous tenir à carreau ! »
Voyant que le message était passé, Buuleria reporta son attention sur le criminel. Elle le relâcha pour mieux le viser de sa paume.
« Quant à toi, tu…
-Un instant ! »
Dabuura s’approchait en lévitant, les mains dans le dos.
« -Quoi, tu vas m’empêcher de tuer cette merde ?
-Oui et non, commença le roi avant de se tourner vers Buuna. Je t’ai senti te battre. Tu étais bien plus faible que ton adversaire, mais tu n’as pas fui. Une telle bravoure mérite une récompense. »
Sur ces mots, Dabuura tendit sa paume en direction de Buuser, lui arrachant toute sa consistance avant de la transmettre à Buuna, décuplant ses forces. En quelques seconde, le roi avait éliminé un transformé pour en renforcer un autre.
« -Voilà qui est mieux. Buuleria, tu peux…
-Fais-le toi-même. », lâcha la guerrière.
Sur ces mots, elle s’envola. Sur le sol, le corps humain de Buuser gisait, déjà mort, après que son parasite fut arraché.
« -Je vais le faire. »
Buuna s’avança et d’une vague de ki concentrée, elle pulvérisa le cadavre. Enfin, elle se redressa et croisa le regard de Dabuura. Ce dernier le lui rendit, acquiesçant pour approuver son action. De la fierté gonfla le torse de la terrienne.
« -Tu t’es bien débrouillé, complimenta Buuleria, assise sur un fauteuil.
-Pas sans ton intervention. Il est devenu fort… Très fort trop vite. S’il maîtrisait mieux son ki et ne s’était pas mis à absorber tous ceux à proximité, on ne l’aurait peut-être pas remarqué, répondit Buudel.
-Peut-être. Ce qui m’inquiète davantage, c’est ce qu’à fait Dabuura. Il lui a… arraché le « rose » sans forcer. S’il peut faire ça à n’importe qui, alors il peut tuer n’importe lequel d’entre nous.
-Je suis d’accord, mais… »
Buudel fut coupé dans sa phrase par une puissante explosion accompagnée d’une secousse.
« -C’est quoi ce cirque encore ?! » fit Buuleria en se relevant d’un bond.
Dabuura, à peine assit sur son trône, se releva en soupirant lors de la première déflagration. Les terriers venaient de passer à l’attaque. Ils allaient amèrement le regretter…
Le vaisseau de Givre se posa avec douceur sur Exenn suivant les instructions de la tour de contrôle locale. Il s’agissait d’une nouveauté pour le pilote, de mémoire, c’était la première fois que l’on prenait contact avec eux avant même de volontairement révéler sa présence.
« -Ils nous ont repérés. Ils sont forts, avoua Glïde dans un soupir.
-Ce sont des exenniens. », répliqua Givre.
Glïde ne savait pas le moins du monde ce qu’était un exennien, ce qui ne l’empêcha pas d’acquiescer, comme si cette réponse suffisait à elle-même. Toutefois, si Givre connaissait le nom de ce peuple, ce qu'il ne s'agissait pas de n'importe qui dans la galaxie. Une fois le vaisseau pleinement stabilisé, Givre se leva et annonça simplement :
« -Je reviens vite. »
Enfin, il sortit du vaisseau.
Quoi qu'il en soit, j'ai quand même apporté la suite ! Tout d'abord résumé :
Alors que Nappa se rapproche des abysses, Bibidi semble orchestrer une évasion en compagnie de Cell, Freezer, Cold, du Docteur Gero ainsi que de son propre fils, Babidi.
Sur Terre, Dabuura a débuté un confinement au sein du dôme rose, néanmoins, un certain Busser en a profité pour absorber d'autres congénères afin de se renforcer.
Quant à Givre, il se rapproche toujours plus d'Exen alors que Métal Cooler se rapproche de la Terre...
Et sur ce, bonne lecture !
Chapitre 98 : Face à face (partie 1)
Nappa s’avança entre les rochers avec prudence. Quelque chose d’anormal se déroulait dans les abysses, et il avait besoin de savoir quoi. La lueur lointaine gagnait avec force et le saiyan hésita à contacter ses supérieurs. Il fit rapidement une croix dessus, sa curiosité l’emportant sur la prudence. II prit de la hauteur et observa en contrebas ce qu’il se passait. Il n’eut aucun mal à reconnaître le groupe réuni en cachette.
Cell et quatre de ses rejetons, le docteur Gero, Babidi, mais surtout Freezer et son père, Cold. Une dernière personne était présente, un inconnu, bien que son apparence trahît le fait qu’il était de la même espèce que Babidi. Si ce n’était un parent direct. Entre toutes ces personnes trônait une sphère brillante sur un piédestal mécanique. Impatient et sûr de lui, Nappa alla à leur rencontre…
***
« -Tout est prêt, sorcier ?, demanda Cold, les bras croisés.
-Tout, oui, comme prévu. Et vous, êtes-vous prêt ?
-Évidemment, j’ai déjà passé trop de temps dans cet endroit, vociféra Freezer entre ses dents.
-… »
Bibidi dut faire de grands efforts pour ne pas lâcher une réplique acerbe. Son interlocuteur n’avait passé qu'à peine plus d'une décennie dans les abîmes, lui des millions d’années, et il osait se plaindre. Le rejeton de Cold n’avait pas eu le temps de souffrir d’autre chose que d’ennui. Lui… Lui il avait perdu ses espoirs, ses aspirations, ses ambitions, sa santé mentale, morceau par morceau. Avant de tout récupérer sur des millions d’années. Et maintenant, il était proche du but. Terriblement proche.
« -Que devons-nous faire, au juste ?, questionna Cell méfiant.
-Avant de te répondre, savez-vous pourquoi vous êtes privé de vos pouvoirs ?
-Parce… qu’on est mort ? », hasarda l’un des Cell jr.
Ce dernier reçu un regard de mépris de la part de son père. Il interpréta cela comme le fait qu’il avait osé prendre la parole sans autorisation et baissa naturellement les yeux. Ce qui n’était pas tout à fait le cas.
« -Tss, bien sûr que non, sinon les soldats du paradis n’auraient aucune force, répliqua Freezer, moqueur.
-Ceci est lié à nos âmes, n’est-ce pas ?, débuta Gero, en pleine réflexion, ignorant les autres.
-Tout à fait, confirma Bibidi. Nous sommes à la fois liés et séparés de nos âmes. Elles ne sont plus là. C'est la raison de notre immortalité.
-Où sont-elles dans ce cas ?, interrogea Cold.
-Là. »
Bibidi pointa son index au-dessus de lui. Un long silence s’installa, troubler par l’insolence Freezer.
« -Oh oh oh oh, dans le plafond donc ? Tu as perdu l’esprit sorcier !
-Pas dans le plafond, dans la barrière qui enveloppe le paradis, répliqua Babidi, provoquant un sourire chez son père.
-Précisément. Cette même barrière qui nous empêche de fuir et qui nous empêche également d’utiliser notre puissance. Cela revient à s’affronter soi-même.
-En somme… Nous sommes paralysés par notre propre force. Je présume que nous devons nous surpasser pour l’emporter. » tenta Cell.
Bibidi se tourna vers la créature et acquiesça.
« -Absolument. Vos entraînements dans la bulle n’avaient pas pour unique fonction de vous rendre plus forts. Ils avaient surtout pour but de vous rendre supérieur à vos anciennes versions. Il faut au moins ça pour percer le voile qui nous sépare de l’autre côté. C’était l’un des critères.
-J’ai une objection. Si notre ki nous empêche de fuir, qu’est-ce qui nous prouve que le ki des autres condamnés ne va pas faire de même ?, demanda Cold, méfiant.
-C’est là où j’interviens. La magie que j’ai accumulée va nous permettre d’éloigner tous les ki indésirables, bien qu’en temps normal, ils ne sont pas censés être une gêne.
-Je présume que ce processus est nécessaire pour que l’on récupère nos âmes ? questionna Freezer
-Tout à fait, si vous ne nous récupérez pas vos âmes, vous serez immédiatement réabsorbé dans l’autre monde. La seule chose qui peut éviter cela, c’est la marque du paradis, ou plus communément appeler, l’auréole. Mais cette dernière implique une surveillance de nous geôliers, et nous ne voulons pas de ça. Donc, à défaut, nous allons tenter un passage en force. Placez-vous tous autour de l’orbe au centre. »
Ils obéirent tous, bien que certains jetèrent un regard plus ou moins suspicieux au sorcier, notamment Cell. Ce dernier s’assura que Babidi était à sa portée, il ferait un très bon otage si la situation venait à dégénérer.
« -Bien, commençons. »
Le madoshi fit signe à son fils et les deux êtres malveillants débutèrent leur incantation. La sphère se mit à vibrer, accumulant de la magie depuis les sorciers et du ki depuis son socle. L’incantation continua pendant de longues minutes au terme desquelles les deux sorciers s’empressèrent d’atteindre l’orbe. Cette dernière se mit à vibrer avant d’émettre une lumière aveuglante qui s’estompa légèrement.
« -Voilà, nous y som-
-Qu’est-ce que c’est que cirque ?! On tente une évasion ?! »
Tous ceux qui le purent se tournèrent vers la voix qui venait de s’élever. Cell fut le premier à s’exprimer :
« -Nappa ?! Ah, pendant un instant j’ai cru qu’il s’agissait de quelqu’un d’important !
-Rigole la sauterelle, tu rigoleras moins quand je t’aurais arraché les ailes. »
Sur ces mots, le guerrier saiyan déploya son ki dans une explosion dorée, au grand dam de Freezer.
« -Un de plus ? C’est une plaisanterie ?!
-Tss, décidément, n’importe qui peut devenir un super saiyan…, commenta Cell.
-Vous êtes mignons à vous tenir la main comme ça, mais vous allez vous séparer maintenant. Bien gentiment.
-Sinon ?, demanda Cold froidement.
-Sinon je vous sépare moi-même. » répondit Nappa, tout sourire.
Le saiyan fit un pas. Au deuxième, il posa un genou à terre et une main sur sa tête. Le monde tournait autour de lui, flou et instable. Il lui fallut un bref instant pour découvrir l’origine de son mal : la petite créature jaune, inconnue et rachitique. Ses doigts griffus étaient tendus dans sa direction, de la transpiration coulait sur son visage.
« -Tenez cette maudite sphère, je le retiens autant que possible !
-Père ! J…
-Toi aussi Babidi, tenez-la fermement… Gnnn… on part à tout moment ! »
(Partir ?!)
Nappa força sur ses membres refusant d’être paralysé. Un pas après l’autre en direction de Bibidi. Un ultime effort pour atteindre sa cible malgré la pression croissante qui l’écrasait lourdement. Il y était presque, si proche du but. Il le touchait du bout des doigts.
« -Maintenant, on grrrk… »
La phrase mourut dans la gorge du sorcier alors que Nappa lui écrasait la trachée de sa main massive.
« -Vous. N’irez. Nul. Part ! », grogna le saiyan entre ses dents.
Un ultime flash enveloppa la zone et le groupe tout entier s’envola dans le ciel. La barrière, autrefois invisible, apparaissait désormais, étincelante de puissance. À l’exception d’un seul endroit. Un endroit composé de moins d’âmes qu’ailleurs. Un point faible. Bibidi, le souffle court, dirigea le flux dans cette direction. La poigne se resserra avec force. Il devait absolument se débarrasser du guerrier qui lui enserrait la gorge. Alors il déploya un simple sort d’impact, un sort puissant et efficace. Si efficace que Nappa libéra sa proie un court instant.
Bibidi aurait dû s’en réjouir, mais à la place il entama une chute libre, séparé du reste du groupe, non sans lâcher un cri de désespoir mêlé à la rage. Il attira inévitablement l’attention des autres condamnés dont le regard d’effroi trahissait leur crainte que leur évasion ne soit avortée. Mais le flux poursuivit son chemin et, pour une raison inexplicable, Nappa fut placé en tête, emporté avec plus de force que les autres personnes du groupe.
Alors que le sorcier percutait lourdement le sol avec son dos, le flux percuta la barrière du paradis à pleine puissance. Cette dernière craqua comme les vertèbres Bibidi avant de se tordre lentement, mais sûrement, vers l’extérieur. Enfin, elle céda dans une explosion lumineuse avec le bruit d’un million de vitres qui volent simultanément en éclats. Le groupe la traversa et alla se perdre dans le firmament sous le regard du sorcier au sol, le souffle court.
Après un vacarme assourdissant, le calme le plus étouffant qui soit revint prendre ses droits. Bibidi, au sol, contemplait son œuvre en silence. Silence perturbé par des bruits de pas des plus légers. L’un après l’autre, s’arrêtant au niveau du sorcier.
« -Je présume que c’est une réussite. »
Bibidi afficha un sourire si éclatant qu’il en était terrifiant.
« -Une réussite absolument parfaite ! »
***
Reprendre son souffle. Le corps brûle. Il brûle partout à l’extérieur. Partout à la fois. Reprendre son souffle. Reprendre son souffle. Reprendre son souffle. Reprendre son souffle ! Une bouffée d’air. Le corps brûle de l’intérieur. Vue trouble. Tousse. Se met péniblement sur le côté. Crache. Bave. Tousse encore. Respire péniblement. Souffre… Vue trouble... Vue sombre… Perte de connaissance… Chant d’oiseau…
***
« -Nous sommes… vivants ? » commença Freezer, surpris.
Cold ne répondit pas immédiatement, il regarda plutôt au-dessus de sa tête, puis au-dessus de celle de son fils. Pas d'auréole. Enfin, il prit la parole.
« -Nous sommes vivants. Mais où ?
-Sur Terre. » lâcha Cell, savourant l’instant.
Un ciel bleu azur parsemé de nuages blancs. Un seul soleil. Une mer d’un bleu profond. Tous ces éléments indiquaient à Cell qu’il était bien sur Terre. Mais surtout, il ressentait des ki trop familiers pour qu’ils soient ailleurs. Des ki de terriens. Oui, il était de retour là où il avait connu la défaite. Là où ils avaient tous connu la défaite. La question de Bibidi et son sourire avaient désormais bien plus de sens. Le fait qu'il tous mort au même avait certainement jouer un rôle quant à leur destination.
« Le petit futé. »
Le guerrier jeta un regard autour de lui. Bibidi était absent. Avait-il échoué à s’échapper des enfers ? Il ne voyait pas Nappa non plus. Tant pis, il le tuerait une autre fois. Freezer et Cold était bien là. Ses enfants également, de même que Babidi. Babidi les bras derrière le dos, sûr de lui. Babidi, se réjouissant de sa résurrection, s’éloignait lentement. Trop lentement.
Cell le saisit par la gorge avant que le sorcier ne puisse réagir.
« -Alors comme ça, on peut prendre le contrôle de ceux qui ont le cœur mauvais, hein ? Alors, dis-moi petit sorcier, quand est-ce que tu pensais prendre le contrôle de mon esprit ?
-Grrrrk… grrrrrk…
-Exactement. Jamais. »
Sur ces mots et d’un seul coup de poing, Cell explosa la tête du sorcier et laissa son corps chuter mollement en direction de la mer. La créature retira le sang de sa main d’un mouvement brusque alors que Freezer prenait la parole.
« -Quel dommage, je voulais le faire moi-même !
-Je n’en doute pas. Bien Freezer, Cold, je présume que notre accord tient toujours, n’est-ce pas ?
-Bien sûr, dans un an nous aurons réuni les meilleurs guerriers de chaque planète pour un tournoi digne de ce nom. Chaque planète incapable de nous fournir des candidats acceptables sera à ta merci. Ainsi, tu ne manqueras jamais d’adversaires et tu pourras semer la terreur comme bon te semble.
-Et vous aurez l’obéissance absolue de vos sujets. Vous n’aurez rien à craindre de moi, tant que je suis diverti. »
Cold acquiesça avec un léger sourire. Il se retourna pour partir avant de changer d’avis et de faire volte-face :
« La Terre va-t-elle te suffire pendant un an ? »
Ce fut au tour de Cell de sourire.
« -Il vaudrait mieux pour elle et ses habitants. »
Le roi n’attendit pas plus longtemps et s’envola, suivit de près par son fils. Cell était une menace, pour peu qu’il se tienne tranquille pendant un an, ce dont il doutait, ils auraient le temps de trouver un moyen de l’éliminer. Cold savait particulièrement que ce genre de monstre était impossible à contenter indéfiniment. Après tout, il en avait eu suffisamment dans ses rangs pour le savoir…
***
Cell ne relâcha pas son sourire un seul instant. Il savait pertinemment que les deux démons du froid feraient de leur mieux pour essayer de le tuer. Il n’en espérait pas moins. Il doutait qu’ils soient un jour à la hauteur, mais les surprises étaient toujours possibles, il en avait fait l’amère expérience. Mais pour le moment, il avait à faire sur Terre.
Ses enfants s’agitaient autour de lui, profitant de leur vie retrouvée. Lui, il s’étira, savourant le craquement de ses articulations avant de faire brièvement exploser son ki, se moquant d’attirer l’attention. Qu’il était bon d’être de retour. Enfin, il se tourna en direction de Gero. Mais ce dernier avait déjà disparu.
« -Évidemment…, soupira l’être parfait.
-Il est parti par là ! » piailla l’un de ses fils.
Le scientifique avait certainement rejoint l’un de ses labos secondaires. Un labo qu’il avait ajouté à la mémoire du guerrier aux multiples auras.
« -Allons lui rendre une petite visite ! »
Les Cell jr. s’empressèrent de couiner de joie avant de suivre leur géniteur.
***
«- Une brèche… nous avons une brèche dans le paradis ! »
Le cri retentit dans le bureau d’Enma. Un cri d’alarme qui coupa net le juge dans son travail. Ce dernier se leva, un brasier dansant dans ses pupilles :
« -QUI ?! QUI A OSÉ ?!
-N-n-nous l’ignorons ! Nous procédons à des recherches !
-QUELLE STRATE ?!
-L-la…, l’employé déglutit péniblement, La cinquième ! »
Les yeux d’Enma s’arrondirent sous le choc. Des fuyards parmi les abysses, parmi les pires êtres qui remplissaient les enfers. L’urgence était réelle, surtout après les événements récents.
« -JE VEUX UN RAPPORT DÉTAILLÉ DANS L’HEURE !
-Oui monsieur ! »
Tous les employés s’agitèrent dans tous les sens en quête d’information alors que leur chef était dans ses pensées. Il était impossible de quitter les abysses. Impossible sans le concours d’un être provenant du paradis, ou affilié à celui-ci d’une manière ou d’une autre. En somme, un potentiel traître était présent ou libre et il devait le démasquer…
***
De la poussière. De la poussière absolument partout, ajoutée à une odeur de renfermé tenace, dérangeante ainsi qu’une légère odeur de métal. Heureusement, très peu de rouille, et ce malgré l’humidité. Le vieux scientifique avança lentement, ne laissant que des traces de pas sur la poussière. Ce laboratoire n’était pas son laboratoire favori, mais il ferait l’affaire. Le favori étant certainement réduit à l’état de cendre.
Le bon côté de cette résurrection forcée était le temps. Il devait se remettre à jour, collecter des informations et des ressources sans se faire remarquer. Et dans la mesure où il n’avait plus de cyborgs sur lesquels effectuer la moindre maintenance, ils n’allaient pas drainer son temps comme ses ressources. Il allait pouvoir se focaliser sur un autre plan : changer de corps. Conserver son corps actuel, le corps robotique, l’avait plongé dans les abysses, mais une fois sorti, les affres du temps avaient repris leur cours.
Changer de corps, quitte à en créer un nouveau, n’allait pas être si pénible que cela, mais procéder à un tel transfert serait loin d’être facile. Transférer sa personnalité, son esprit, dans un nouveau corps synthétique semblait être la meilleure option. L'âme existait, il en avait eu la confirmation, il ne restait plus qu'à trouver un moyen de la manipuler.
« -Bien, bien, bien… » marmonna Gero pour lui-même.
Le vieux scientifique enleva la poussière de l’un des panneaux de contrôles d’un revers avant d’appuyer sur quelques boutons. Un vrombissement léger se fit entendre. Le générateur se remettait en marche et dans quelques instants les lampes brilleraient de nouveau. Mais surtout, de petits robots allaient s’occuper du ménage, faire disparaître la poussière afin de lui restituer un laboratoire digne de ce nom. Pendant ce temps il devait réfléchir. Par où commencer ?
Déjà, un bruit à l’extérieur se fit entendre. Léger. Très léger. Le silence. Gero se raidit, prêt au combat. Enfin, quelqu’un se manifesta en toquant le plus naturellement à la grande porte en métal. Trois coups secs. Trois coups parfaits. Gero soupira, appuya sur un bouton et la porte s’ouvrit. Quelques secondes plus tard, Cell s’arrêta devant lui.
« -Évidemment, tu connais l’emplacement de ce laboratoire…
-Évidemment, confirma la créature verte en tapotant sa tête avec deux de ses doigts. Grâce à vous.
-Et que me vaut cette visite Cell ? Je pensais que tu serais occupé à terroriser des terriens ou plus simplement à te venger de ceux qui ont causé ta mort.
-Je n’ai pas changé d’avis, mais avant ça, j’aimerais éclaircir un point.
-Point qui est ?, interrogea Gero qui savait pertinemment de quoi parlait sa création.
-Apparemment, je ne suis pas parfait, répondit Cell avec un grand sourire qui valait toutes les menaces du monde.
-Tu ne l’es pas, confirma Gero, sans se démonter.
-Ah bon ? Intéressant, lâcha Cell en croisant les bras, son regard de prédateur luisant dans la pénombre.
-Si tu étais parfait, tu n’aurais pas échoué. » répliqua Gero sans sourciller.
Le regard de Cell gagna en brillance, mais un sourire vint éclairer son visage.
« -Soit, Cell décroisa les bras, donc ma quête de perfection, la raison de mon existence est vouée à l’échec. Vous m’avez donc menti depuis ma naissance, Docteur Gero. »
Gero savait que derrière cette détente se cachaient en réalité les derniers instants qu’il lui restait avant une éventuelle mise à mort. Mais il n’avait pas peur, car il disposait de quelque chose dont Cell avait besoin : des connaissances.
« -Sais-tu pourquoi je t’ai créé, Cell ?
-Pour tuer Son Goku. Sur ce point, je me suis acquitté de ma tâche.
-Tant que les Dragon Ball existent, ta tâche n’est pas accomplie. Goku peut revenir à tout moment.
-Il est mort. Je ne ressens pas son ki. Ou il est ailleurs. Qu’importe, si c’est le cas, je le tuerai encore.
-Tu n'as pas échoué par manque de puissance, tu as échoué dans tes méthodes. Ton tournoi tout droit sorti de ton égo est aux antipodes de ton objectif.
-Et qu’aurai-je dû faire, l’assassiner ? demanda la créature sur un ton narquois.
-Précisément. »
Le visage de Cell se ferma. Il n’aimait pas cette réponse.
« Mais en te nourrissant d’ADN saiyan et de démon du froid, tu as acquis leur égo démesuré. Je l’avais anticipé. De ce fait il te fallait devenir si puissant que la méthode n’importe plus, que ta victoire soit absolue en toute circonstance.
-C’est ce que la perfection était censée m’offrir.
-C’est ce qu’elle va t’offrir. Malheureusement, je ne disposais plus des moyens d’accélérer ta croissance et… dans la crainte que la quête de la perfection ne t’obsède plus que l’accomplissement de ton objectif, j’ai préféré employer une demi-vérité. »
Cell aurait souhaité contester ces propos, mais il ne pouvait pas donner tort à son créateur.
« Pour être tout à franc avec toi, après l’absorption de C-17 et C-18, ta puissance aurait dû s’avérer amplement suffisante pour assurer ta victoire.
-Elle l’était… presque. Il y a eu quelques événements inattendus.
-Je n’en doute pas… J’aurais également pu attendre que tu atteignes ta pleine maturité, mais le temps n’était pas en ma faveur. Mon estimation la plus optimiste évoquait plusieurs siècles. De plus, quelque soit mon nouveau corps, mon cerveau n’est pas éternel et même si...
-… plusieurs siècles ? », répéta le guerrier vert, circonspect.
Il en fallait beaucoup pour perturber la créature de Gero, et ce dernier venait d’y parvenir. Sa révélation avait si bien marché que même la lueur prédatrice dans ses yeux s’était éteinte. Intérieurement, le scientifique sourit.
« -Plusieurs siècles, au bas mot, pour atteindre naturellement tes pleines capacités. Alors, à la place, j’ai opté pour l’absorption des jumeaux. Ces derniers étant trop incontrôlables, je ne voulais pas que mon investissement ne disparaisse dans le néant.
-Tss, dans ce cas, je…
-Non, j’ai fait mes calculs, il en faut au moins quatre pour que tu atteignes ton plein potentiel. Si ce n’est plus. Entre ça et les années de gestation dans la cuve, tu n’étais plus une option viable à court terme. Le long terme n’étant pas envisageable pour moi, tu es devenu une solution de secours. Utiliser l’ADN de la famille de ce Freezer s’est avéré… contre-productif sur certains points.
-…
-Des questions ?
-Tu parles trop, vieillard. Je suis parfait.
-Tes enfants sont tous jeunes. Le démon Piccolo était capable de donner naissance à des adultes prêts au combat. Tu ne…
-J’en ai assez entendu. »
Sur ces mots, Cell sortit du laboratoire et s’envola haut dans le ciel. Il se demanda s’il était réellement aussi parfait que ce qu’il imaginait. Aussi puissant et abouti qu’il pouvait l’être. Les mots résonnèrent dans son esprit. Devait-il encore absorber les cyborgs. Le devait-il réellement ? Ne serait-ce pas un aveu de faiblesse ?
Le guerrier ferma les yeux avant de sourire. Il était parfait. D’une puissance écrasante, il pourrait toujours progresser plus tard, il en avait le temps. Le guerrier se posa. Il voulait au moins vérifier quelque chose immédiatement. Il concentra son ki et se redressa, droit, fier. Ce qui restait de son appendice s’écarta comme lors du Cell Game. Mais cette fois, il n’essayait pas de se concentrer sur la puissance, il visait l’âge. Il imposa sa volonté à son organisme. Et l’organisme répondit.
Un Cell junior nouveau-né tomba sur le sol avant de se redresser lentement. Dans un craquement il se mit debout avant de s’étirer. Le père se retourna, face à sa progéniture avant de sourire. Le Cell junior était rouge et bien plus grand que ses grands frères. Pas aussi grand que son père, mais dans un entre deux des plus appréciables. Ce dernier jeta un regard à Cell, un regard de défi. Cell, d’abord surpris, lui rendit son regard, paré à engager le combat.
Son fils détourna les yeux, visiblement vexé de ne pas être plus puissant que son propre père. Ce dernier s’amusa d’un tel comportement. Il était définitivement unique.
La créature repensa aux mots de son créateur. La perfection… Il pourrait l’atteindre naturellement. Dans le pire des cas, il absorberait des cyborgs, quitte à ressusciter C-17 et C-18. Mais avant ça, il allait s’occuper des terriens. D’ailleurs, personne n’était encore venu à sa rencontre, pas même Gohan. La créature se demanda si son pire ennemi était déjà mort. Il espérait que non, il voulait le tuer de ses propres mains...
***
Buusser, essoufflé, avait du mal à comprendre comment il s’était retrouvé dans cette situation. En l'espace de quelques heures, il avait absorbé plusieurs transformés, désintégré leurs cadavres. Il avait été discret, alors comment Buudel était parvenu à le percer à jour aussi rapidement. Il aurait dû avoir plusieurs semaines devant lui. Son ascension avait à peine commencé qu’il était déjà en difficulté.
Pire, Buudel était accompagnée d’une autre transformée dont il avait oublié le nom, une qui ralliée de plus en plus de personne à sa cause, percevant leur roi comme un sauveur du genre humain. La source de la prochaine glorieuse évolution.
Son nom… Son nom… Buuna ! Buuna la pénible ! Il n’avait pas réussi à prendre l’ascendant sur elle à cause de Buudel, autrement plus forte, mais moins que lui, de peu. Sans oublier que sa maîtrise plus avancée du ki le mettait à mal.
« -Vous… faites… erreur, lâcha Buusser, essayant de passer pour plus faible qu’il ne l’était.
-Je crois pas, non. Ton ki est anormal, bien trop puissant, tu as absorbé d’autres personnes, je l’ai senti, répliqua Buuna.
-On t’arrête, ajouta Buudel.
-Vous allez faire quoi ? Me tuer ? »
Buudel voulut répliquer, mais Buuna la devança.
« -C’est une option oui.
-Hey !, contesta Buudel.
-Si tu veux laisser un tueur en liberté, ça te regarde, moi, je suis plus partante pour une exécution.
-Désolé, pas intéressé ! »
Sur ces mots, Buusser fondit à pleine vitesse sur Buudel, la percutant avec suffisamment de force pour la repousser au loin. Profitant de la surprise, il saisit Buuna à la bouche dans l’intention de l’absorber.
« -Alors, tu voulais me tuer ? À toi l’honneur !
-Hmpf ?
-Tu di… »
Un kikoha à bout portant arracha la tête de Buuser. Sa proie était plus faible que lui, mais elle maîtrisait étonnamment bien son ki. Perdre la tête était gênant, et ralentissait l’absorption, mais il n’en avait que faire. Jusqu’au moment où deux pieds le percutèrent en pleines côtes. Buudel revenait à la charge.
« -Va chercher de l’aide, je le retiens !
-Kof… kof… », toussa Buuna en guise de réponse.
Buuser se rétablit d’une roulade. Il n’y avait pas de ki à proximité. Et pour cause, il avait dévoré la plupart des résidents dans cette partie de la ville. Ce qui avait contribué à le trahir allait jouer en sa faveur. Absorber Buudel lui donnerait une force nouvelle qui ne serait pas de trop.
Le combat reprit de plus belle. L’expérience de Buudel au combat comme à la manipulation du ki lui donna l’avantage, jusqu’au moment où le ki supérieur de son adversaire inversa la balance. Ce dernier n’essayait plus de cacher ses forces, il déploya toute sa puissance et plaqua la guerrière contre un mur avec un sourire mauvais.
« -Je te tiens ! »
Déjà il recouvrait le corps de sa cible, jusqu’à ce qu’une pluie de kikohas ne le coupe dans on élan. Buuser tourna la tête : Buuna persistait.
« Tss, t’es la prochaine ! »
« -Ah bon ? », fit une nouvelle voix.
Buuser se raidit avant de tourner sa tête dans l’autre sens. Buuleria se tenait à côté de lui. La seconde suivante il fut décroché de force de Buudel, puis il traversa une série d’immeubles la tête la première avant de rejoindre le sol à Mach 3. L’impact creusa un impact massif dans un vacarme terrible. En son centre, Buuser. Ce dernier voulut se relever et fuir, mais il n’arrivait plus à bouger. Buuleria atterrit à ses côtés, un pied sur son torse.
« -Tu croyais vraiment être discret, hein ? La prochaine fois, cache mieux ton ki.
-La fer… argh ! »
La guerrière accentua sa pression sur le torse, sur un être humain classique, elle aurait déjà détruit sa cage thoracique et tué, par la même occasion.
« -C’est mignon, tu couines comme un jouet quand j’appuie !
-Salo… argh !
-Reste poli. »
Alors qu’elle maintenait au sol son adversaire, Buuleria sentit de nombreux transformés se réunirent autour d’elle. Certains curieux, d’autres plus inquiets. La combattante décida de faire passer un message des plus clair. Elle déploya son ki dans une bourrasque d’énergie écrasante, repoussant les spectateurs et fissurant les bâtiments les plus proches.
« Voilà un extrait de ma puissance ! Si vous êtes pas fichu de surpasser ça, je vous conseille vivement de vous tenir à carreau ! »
Voyant que le message était passé, Buuleria reporta son attention sur le criminel. Elle le relâcha pour mieux le viser de sa paume.
« Quant à toi, tu…
-Un instant ! »
Dabuura s’approchait en lévitant, les mains dans le dos.
« -Quoi, tu vas m’empêcher de tuer cette merde ?
-Oui et non, commença le roi avant de se tourner vers Buuna. Je t’ai senti te battre. Tu étais bien plus faible que ton adversaire, mais tu n’as pas fui. Une telle bravoure mérite une récompense. »
Sur ces mots, Dabuura tendit sa paume en direction de Buuser, lui arrachant toute sa consistance avant de la transmettre à Buuna, décuplant ses forces. En quelques seconde, le roi avait éliminé un transformé pour en renforcer un autre.
« -Voilà qui est mieux. Buuleria, tu peux…
-Fais-le toi-même. », lâcha la guerrière.
Sur ces mots, elle s’envola. Sur le sol, le corps humain de Buuser gisait, déjà mort, après que son parasite fut arraché.
« -Je vais le faire. »
Buuna s’avança et d’une vague de ki concentrée, elle pulvérisa le cadavre. Enfin, elle se redressa et croisa le regard de Dabuura. Ce dernier le lui rendit, acquiesçant pour approuver son action. De la fierté gonfla le torse de la terrienne.
***
« -Tu t’es bien débrouillé, complimenta Buuleria, assise sur un fauteuil.
-Pas sans ton intervention. Il est devenu fort… Très fort trop vite. S’il maîtrisait mieux son ki et ne s’était pas mis à absorber tous ceux à proximité, on ne l’aurait peut-être pas remarqué, répondit Buudel.
-Peut-être. Ce qui m’inquiète davantage, c’est ce qu’à fait Dabuura. Il lui a… arraché le « rose » sans forcer. S’il peut faire ça à n’importe qui, alors il peut tuer n’importe lequel d’entre nous.
-Je suis d’accord, mais… »
Buudel fut coupé dans sa phrase par une puissante explosion accompagnée d’une secousse.
« -C’est quoi ce cirque encore ?! » fit Buuleria en se relevant d’un bond.
***
Dabuura, à peine assit sur son trône, se releva en soupirant lors de la première déflagration. Les terriers venaient de passer à l’attaque. Ils allaient amèrement le regretter…
***
Le vaisseau de Givre se posa avec douceur sur Exenn suivant les instructions de la tour de contrôle locale. Il s’agissait d’une nouveauté pour le pilote, de mémoire, c’était la première fois que l’on prenait contact avec eux avant même de volontairement révéler sa présence.
« -Ils nous ont repérés. Ils sont forts, avoua Glïde dans un soupir.
-Ce sont des exenniens. », répliqua Givre.
Glïde ne savait pas le moins du monde ce qu’était un exennien, ce qui ne l’empêcha pas d’acquiescer, comme si cette réponse suffisait à elle-même. Toutefois, si Givre connaissait le nom de ce peuple, ce qu'il ne s'agissait pas de n'importe qui dans la galaxie. Une fois le vaisseau pleinement stabilisé, Givre se leva et annonça simplement :
« -Je reviens vite. »
Enfin, il sortit du vaisseau.
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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Re: Survivants
par xela26 le Ven Fév 07, 2025 3:19
Petit comm rapide pour un chap que j'ai bien aimé 
ça complote sévère dans les enfers!
Cell aurait du se barrer avec Cold et Freezer, il ne l'aura jamais son tournoi ! il va moins faire le malin face à Dabuura an co
Curieux de voir ce qu'il va se passer avec le Cell ado effronté . Par contre où sont les autres petits? J'ai l'impression qu'ils ont été oubliées en cours de chemin
ça complote sévère dans les enfers!
Cell aurait du se barrer avec Cold et Freezer, il ne l'aura jamais son tournoi ! il va moins faire le malin face à Dabuura an co
Curieux de voir ce qu'il va se passer avec le Cell ado effronté
. Par contre où sont les autres petits? J'ai l'impression qu'ils ont été oubliées en cours de chemin Cell: l'ascension de la terreur- Cell a vaincu Son Gohan lors du Cell game!! Quel sort réserve-t-il à la Terre?? Pour le savoir....viewtopic.php?f=42&t=5990
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
Chapitre 138: publié
Chapitre 139- 145: 90%- relecture, correction
Cell: Damned Souls- Les aventures parallèles de héros de "l’ascension de la terreur". Pour les connaitre:
viewtopic.php?f=42&t=6774
abandonnée
- xela26
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Re: Survivants
par Tierts le Sam Fév 08, 2025 11:58
Helloooo !
Eh bien, encore un chapitre qui introduit de nombreuses variables à l'équation. Avec tout ça, on n'avait failli en oublier nos amis des enfers. Curieux de savoir qui parle à Bibidi, car il y a vraisemblablement un plan supplémentaire dans cette histoire (curieux aussi de savoir ce qui est arrivé à Nappa xD)
Cell et Gero sont donc sur Terre, c'était assez cool d'avoir une interaction entre les deux et j'ai bien aimé les caractères des deux personnages à ce moment-là. C'est assez judicieux de rajouter des détails sur les choix de Gero pour Cell, et sur le désavantage de rajouter l'ADN de la famille du froid.
Enfin, pour ce qui arrive du côté des Buutisés, c'est curieux de voir que Dabuura a un tel pouvoir sur l'infection, d'autant qu'il avait l'air de chercher une solution un peu plus tôt. Mais peut-être n'a-t-il pas ce pouvoir sur tout le monde, y compris sur lui-même.
Bon en tout cas, la Terre promet d'être un sacré bordel dans les prochains chapitres xD
Eh bien, encore un chapitre qui introduit de nombreuses variables à l'équation. Avec tout ça, on n'avait failli en oublier nos amis des enfers. Curieux de savoir qui parle à Bibidi, car il y a vraisemblablement un plan supplémentaire dans cette histoire (curieux aussi de savoir ce qui est arrivé à Nappa xD)
Cell et Gero sont donc sur Terre, c'était assez cool d'avoir une interaction entre les deux et j'ai bien aimé les caractères des deux personnages à ce moment-là. C'est assez judicieux de rajouter des détails sur les choix de Gero pour Cell, et sur le désavantage de rajouter l'ADN de la famille du froid.
Enfin, pour ce qui arrive du côté des Buutisés, c'est curieux de voir que Dabuura a un tel pouvoir sur l'infection, d'autant qu'il avait l'air de chercher une solution un peu plus tôt. Mais peut-être n'a-t-il pas ce pouvoir sur tout le monde, y compris sur lui-même.
Bon en tout cas, la Terre promet d'être un sacré bordel dans les prochains chapitres xD
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.
Tome 3 En cours - 1 Chapitre toutes les deux semaines - Prochain chapitre semaine du 18/08/2025
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.
Tome 3 En cours - 1 Chapitre toutes les deux semaines - Prochain chapitre semaine du 18/08/2025
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Tierts - Nihilien Légendaire
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Re: Survivants
par Tonay le Mer Fév 12, 2025 23:23
xela26 {l Wrote}:Petit comm rapide pour un chap que j'ai bien aimé
'Vais pas m'en plaindre, content que le chapitre te plaise
ça complote sévère dans les enfers!
Toujours !
Cell aurait du se barrer avec Cold et Freezer, il ne l'aura jamais son tournoi ! il va moins faire le malin face à Dabuura an co
Disons qu'il va déchanter méchamment pour plein de raisons x)
Curieux de voir ce qu'il va se passer avec le Cell ado effronté
Il va former une famille heureuse et aimante avec son père et ses frères, bien sûr !
Alors non, pas oublié, ils ont juste suivi leur père et ils vont traîner avec Papi Gero ! ...j'étais tellement concentré sur le dialogue entre Cell et Gero que j'ai zappé de le mentionner...
Tierts {l Wrote}:Helloooo !
Eh bien, encore un chapitre qui introduit de nombreuses variables à l'équation. Avec tout ça, on n'avait failli en oublier nos amis des enfers. Curieux de savoir qui parle à Bibidi, car il y a vraisemblablement un plan supplémentaire dans cette histoire (curieux aussi de savoir ce qui est arrivé à Nappa xD)
Hellooooo à toi aussi !
Oui parce que ce n'était pas assez bordel déjà ! J'ai déjà le plan en tête dans les grandes lignes, ça va lentement s'affiner avec le temps !
On peut deviner qui parle à Bibidi pour le coup, même si ce n'est pas évident, je l'admets !
Réponse bientôt x)
Cell et Gero sont donc sur Terre, c'était assez cool d'avoir une interaction entre les deux et j'ai bien aimé les caractères des deux personnages à ce moment-là. C'est assez judicieux de rajouter des détails sur les choix de Gero pour Cell, et sur le désavantage de rajouter l'ADN de la famille du froid.
Meeeeeeerci !
T'as pas idée à quel point ça me fait plaisir de lire ça, j'ai réécri leur dialogue trois fois avant d'avoir quelque chose d'à peu près correct !
Enfin, pour ce qui arrive du côté des Buutisés, c'est curieux de voir que Dabuura a un tel pouvoir sur l'infection, d'autant qu'il avait l'air de chercher une solution un peu plus tôt. Mais peut-être n'a-t-il pas ce pouvoir sur tout le monde, y compris sur lui-même.
Alors, on a eu un aperçu où il essaye de soigner quelqu'un en lui retirant lentement l'infection... Le concerné survit un bref instant avant de mourir. C'est malheureux, mais sa maîtrise s'arrête à là. Il peut la retirer plus brutalement, mais là, c'est la mort assurée.
Bon en tout cas, la Terre promet d'être un sacré bordel dans les prochains chapitres xD
Ooooh que oui, y a un chapitre qui va être pour le moins très violent, on en approche tout doucement xD
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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Tonay - Messages: 980
- Inscription: Mar Oct 11, 2011 11:25
- Localisation: Pommé dans l'Oeil de la terreur...
Re: Survivants
par Tonay le Mar Août 05, 2025 11:59
Bien, bien, bien, biiiennn... Commençons par le commencement :
Désolé cher lecteur pour l'attente ! Cette dernière fut indépendante de ma volonté, disons qu'IRL j'ai été bien pris (déménagement, notamment) sans compter que le temps que je pouvais dédier à l'écriture s'est avéré plus changeant que voulu ! Donc, je vous remercie grandement pour votre patience, pour le cap des 200 000 vues (champagne !), et avant mon départ imminent en vacances, je vous propose le prochain chapitre dans la plus pure tradition de cette fic : c'est-à-dire 22 pages et principalement des combats ! (désolé Tierts )
Mais avant ça, ne soyons pas sadique, récapitulatif :
Après avoir fuit la Terre, et avoir perdu Eleria, Piccolo et Videl aux mains de Buu, la Z-team s'entraîne sur Exen dans l'anticipation d'un retour en force.
Pendant ce temps, Givre, en quête des nameks ayant eux-mêmes fuit leur planète pour des raisons encore troubles, a échoué à les détecter sur Terre et se dirige désormais sur la planète Exen. Planète qu'il approche très rapidement...
Givre sorti de son vaisseau sans se presser. Personne n’était là pour l’accueillir sur la plateforme d’atterrissage. Il jeta un regard aux diverses caméras. Il se savait épier et ne s’en formalisa pas. Si les exenniens étaient aussi intelligents qu’il le pensait, alors ils seraient également d’une grande prudence, aucun ne s’aventurerait à lui adresser la parole. Excepté en cas de force majeure.
Cela lui convenait parfaitement, il avait à faire. Pour une fois, il retint son ki, se faisant discret et non menaçant. Il n’avait pas envie de démarrer un conflit avec les locaux. Alors que Givre s’envolait, ses sens balayèrent les alentours. Enfin, il nota un ki pour le moins familier. Un namek. Naturellement, il se dirigea vers cette nouvelle cible…
Dendé était en pleine méditation quand une puissance nouvelle s’imposa à son esprit. Il eut tout juste le temps de se relever que ladite puissance se posa face à lui.
« -Enfin un namek. Je suis étonné que vous ayez choisi Exen comme refuge.
-Que… Qui êtes-vous ? »
Givre nota la peur dans l’aura et la voix de son interlocuteur. Plus précisément, son ki trahissait une inquiétude et une méfiance qui provenait de l’expérience. Après tout, Givre avait conscience que son apparence n’évoquait pas des souvenirs agréables. L’éeinnien prit cela en considération.
« -Je me prénommes Givre et, aussi surprenant que cela puisse paraître, je ne recherche pas le moindre conflit.
-… Je me prénomme Dendé, je suis le Dieu de la planète Terre.
-De la Terre ? Pas de la planète Namek ?
-C’est bien ce que j’ai dit. »
Givre se raidit, les pensées se bousculant dans sa tête, s’entrechoquant avec force. Pour la première fois depuis longtemps, il perdit sa contenance pendant un court instant. Dendé disait la vérité.
« -J’ignorais que les namékiens disposaient d’une colonie sur Terre.
-Ce n’est pas le cas.
-Alors, je ne comprends pas la raison de votre présence sur Terre, pas plus que la raison de votre présence sur Exen.
-La Terre est attaquée, nous nous sommes temporairement réfugiés sur Exen.
-Pour panser vos blessures et contre-attaquer ?
-C’est notre intention, oui. »
La vérité encore. Givre ne comprenait plus la situation. Les namékiens avaient créé un avant-poste sur Terre ? Ou était-ce un namékien isolé, perdu dans l’immensité de l’univers ? Fuyait-il un ennemi local ? Les créatures roses ? Était-ce sa présence sur Terre la raison pour laquelle Cooler se dirigeait vers cette planète ? Ou alors son motif n'était rien de plus qu'une simple vengeance envers les saiyans ? Les deux ? Dans ce cas, où les namékiens s’étaient donc réfugiés ? Pendant un instant, Givre songea que Cooler avait kidnappé ses cibles et s’était joué de lui. Si c’était le cas, la situation était critique.
« -Et vous, que faites-vous ici ?
-Je suis à la recherche de réfugiés namékiens.
-Namek a été attaqué ?! »
La surprise n’était pas feinte. Givre soupira, il avait fait fausse route. Il devait repartir.
« -Je crains que oui. Je pensais qu’ils s’étaient réfugiés sur Terre.
-Quand a eu lieu l’attaque ?!
-D’après moi, il y a de cela quelques jours. »
Même sans sa maîtrise du ki, Givre perçut l’effroi dans l’aura de Dendé.
« -Non… non non non. Quand nous sommes partis... Ils sont en danger !
-Maître ? »
Popo arriva avec un calme feint, visiblement sur ses gardes face à Givre. Ce dernier nota l’aura atypique du nouveau venu. Il disposait d’un talent unique, mêlant ki et magie. Il décida tout de même de l’ignorer, il n’avait pas de temps à accorder à sa curiosité. Dendé se tourna vers son serviteur.
« -Popo, mon peuple est probablement sur Terre, il faut prévenir les autres au plus vite ! Vite, va me chercher Goku et les enfants !
-Bien maître ! »
Popo partit au pas de course en direction de la Salle de l’Esprit et du Temps alors que Dendé commença à maugréer pour lui-même. Givre prêta intention à ses murmures, amplifiant son ouïe acérée grâce au ki tout en passant l’aura du namek au crible. Aucune information n’était superflue.
« -Bon sang, ils ont dû utiliser leurs Dragons Balls pour nous rejoindre, si elles tombent entre les mains de Buu alors…
-Comment ça, “leurs Dragons Balls” ?, demanda Givre.
-Je…, » se raidit Dendé.
Le regard du namékien croisa celui de l’éeinnien. Il avait à peine chuchoté et pourtant il l’avait entendu...
« -Leurs Dragons Balls..., murmura Givre avant de reprendre, Vous avez… Vous avez aussi des Dragons Balls ?
-… »
Le ki de Dendé répondit pour lui. Les yeux de Givre s’arrondirent.
«-Vous avez aussi des Dragons Balls…
-Nous…
-Avez-vous la moindre idée de ce que vous avez fait ?! »
Dendé recula d’un pas, prit au dépourvu.
« Où sont-elles ?!
-Je… Je ne dirai rien ! »
La peur et la défiance enveloppèrent l’aura de Dendé. Lorsque Givre les remarqua, il recula, reprenant son calme, ne voulant pas antagoniser son interlocuteur.
« -Je ne vous veux aucun mal. Ces artefacts sont dangereux et je souhaite juste m’assurer que personne n’en fasse un mauvais usage.
-J’ai du mal à le croire. Et nous sommes parfaitement capables d’en assurer la garde.
-J’en doute. Je pourrais vous éliminer sans bouger d’un millimètre.
-Assez de menaces comme ça. »
Goku apparut entre Givre et Dendé, s’interposant clairement.
« Tout va bien Dendé ? demanda le gentil saiyan sans quitter Givre des yeux.
-O-oui, merci Goku !
-Très bien. Maintenant, qui êtes-vous ?
-Je me nomme Givre. Je suis venu mettre en sécurité vos Dragons Ball.
-Hmm… désolé, mais elle est en sécurité. Elle reste ici.
-“Elle” est en sécurité ? Ou “elles” sont en sécurité ?
-…
-Je le sens à votre ki… J’ignore leur fonctionnement concret, mais si elles fonctionnent comme n’importe quel artefact, alors les séparer suffit à les neutraliser. Je vais prendre celle qui vous reste.
-Je ne crois pas, non.
-Vous n’avez pas été capable de les protéger et de les conserver sur Terre, je ne peux laisser la dernière d’entre elles en votre possession. Vous être trop faible.
-Ah ? On peut régler ça tout de suite alors, lâcha le saiyan en se mettant en garde dans un sourire.
-Sinon, je peux aussi éliminer le namékien. Je sens que son ki est lié à sa création, sa disparition implique probablement la fin de ses artefacts.
-Assez de menaces j’ai dit, répliqua Goku en se transformant en super saiyan.
-Rassurez-vous, je ne ferai jamais quelque chose d’aussi bas. Contrairement à ce que vous pensez, je n’aime pas verser le sang. De toute façon, j’ai déjà ce que je suis venu chercher. »
Sur ces mots, Givre montra sa main droite, une pierre parfaitement ronde s’y trouvait. La Dragon Ball.
« -Quoi ?! Comment ?! Même le radar…, débuta Dendé, les yeux ronds. La Dragon Ball était cachée dans l’une des pièces les mieux dissimulées du palais !
-Pour quelqu’un doté de pouvoirs psychiques avancés, ainsi que d’une grande maîtrise du ki, il est facile de reconnaître l’aura unique des artefacts, ou des personnes capables d’offrir des vœux, expliqua Givre.
-Rendez-là nous !, ordonna Goku en déployant son ki.
-Non. Comme je vous l’ai dit, vous êtes trop faible pour la protéger. »
Le gentil saiyan tenta de saisir la sphère, mais Givre fut plus rapide et l’évita encore et encore.
« -Rah ! »
Le guerrier saiyan se transforma en super saiyan 2, sans rencontrer davantage de succès. Chaque fois qu’il approchait de Givre, il sentait ses forces diminuer, il devenait lent, bien en dessous de ses compétences réelles. Pourtant, il ne choisit pas de s’en prendre physiquement à son adversaire.
« -Qu’est-ce qui se passe ?!, demanda Bréa en arrivant en trombe.
-Une fusion métamol, ici ? s’étonna Givre en plissant les yeux.
-C’est un méchant ?, demanda la fusion, curieuse.
-Restez en dehors de ça les enfants, répondit Goku en se mettant en garde.
-Hey ! C’est à nous ça !, clama Bréa en pointant la Dragon Ball du doigt. Rends-la-nous le moche !
-Certainement pas.
-Alors on va la prendre ! Hiyyaaaah ! »
Le coup de pied sauté fut bloqué sans la moindre difficulté par la paume de l’éeinnien. Ce dernier repoussa la fusion qui atterrit dans une pirouette, se préparant à revenir à la charge. Givre ne lui en laissa pas l’occasion. Il saisit les deux ki qui composèrent la guerrière et les sépara de force. Bréa laissa place à Bra et Séléa.
« -Que… Mais on vient de fusionner !, s’exclama la fille de Vegeta.
-C’est lui qui a fait ça !, accusa Séléa en colère.
-Cette fusion est une technique redoutable, mais pas sans failles. Pour… »
Givre s’interrompit, pivota et saisit au vol son premier adversaire qui venait de se téléporter derrière lui. Puis, il écrasa sans mal au sol.
« Khhhr… grogna le saiyan.
-La téléportation Yardrat maintenant. Vous êtes plein de surprises. Malheureusement, ça ne prend pas avec moi.
-Ehehehe…
-Hmm ?
-Ça fait mal, vous n’avez pas esquivé… C’est un combat maintenant… »
Givre lâcha un léger sourire. Son adversaire ne voulait pas s’en prendre à quelqu’un refusant de se défendre. Cet affrontement était un jeu et ses règles venaient d’évoluer à l’instant.
« -Très bien. »
D’un seul coup de poing, Givre força le gentil saiyan à traverser le dôme de part en part, puis il tendit sa paume en direction Dendé préparant un sort.
« -Je vous le déconseille, vous ne voulez pas m’avoir pour adversaire. »
À regret, le namékien baissa lentement les mains, se sachant impuissant. Les deux jeunes saiyannes eurent moins d’hésitation. Givre stoppa la première, d’un revers brutal, puis la seconde, aux cheveux blonds, d’un coup de pied sec dans l’estomac. Les deux s’écrasèrent sur le sol, inerte, mais vivantes.
« -Bien, sur ce namékien, adieu, j’ai votre peuple à sauver. »
Givre prit son envol, la Dragon Ball dans sa main droite. Il n’eut pas le temps d’aller bien loin, un autre individu s'interposait déjà. Son court affrontement n’était pas passé inaperçu. Son premier adversaire, égratigné, était de retour, dans son dos.
« -Un autre démon du froid ? Tss, vous n’êtes plus au niveau !, commenta un guerrier aux cheveux en pointe.
-Ne le sous-estime pas, Vegeta, il est fort, averti Goku en essuyant sa bouche avec le dos de sa main.
-Peu importe. Cette Dragon Ball est à nous, elle reste ici !, insista le saiyan.
-Vous êtes plus intéressé par un combat que par cet artefact.
-Peut-être, lâcha Vegeta alors qu’il se transformait en super saiyan. Je n’ai pas eu l’occasion de m’occuper de Freezer, mais tu feras l’affaire.
-L’être dont tu parles m’était inférieur en tout point.
-Tant mieux, une victoire facile c’est ennuyant.
-Crois-moi, prince, il n’y aura aucune victoire pour vous aujourd’hui. »
Le concerné arqua un sourcil. Son adversaire savait qui il était, tant mieux. Toutefois, il ne put s’empêcher de sourire alors que l’excitation du combat montait en lui. Il se transforma immédiatement en super saiyan 2 et chargea son adversaire.
(Quelle espèce belliqueuse…) songea Givre alors que le guerrier n’était plus qu’à un mètre de lui.
L’éénnien esquiva sans mal la frappe. Vegeta entama un coup de pied fouetté qui fit mouche en pleine côte. Givre ne bougea pas d’un centimètre pendant que le sourire de son adversaire s’estompait. En réponse, l’être ancien bougea à une vitesse terrifiante et enfonça son genou dans le ventre du saiyan avant de décocher un coup de tête en plein front à son adversaire. Le prince se rétablit péniblement, une main sur son visage en sang.
« -Im…impossible ! Tu es plus faible que moi !
-Ignorant, souffla Givre.
-Vegeta, je ne sais pas comment il fait, mais notre ki diminue à son contact !, informa Goku.
-Ah oui ?! »
Le père de Bra prépara du ki dans sa paume avant de la tendre en direction de sa cible.
« Diminue ça pour voir ! Big… »
Le reste de la phrase du guerrier mourut dans sa gorge lorsque sa propre technique explosa immédiatement.
« -Vegeta ! »
La fumée se dissipa, révélant un guerrier au bras droit en sang, à la peau brûlée et partiellement arrachée ainsi qu’une combinaison détruite jusqu’à l’épaule. Quant à son gant blanc, il avait disparu.
« -Bordel, mais c’était quoi ça… », grogna le guerrier.
Rien n’avait percuté son kikoha, rien de notable, rien de perceptible, pourtant il en avait instantanément perdu le contrôle.
« -Hors de mon chemin, ceci est ma dernière sommation. »
Vegeta inspira un grand coup et cracha un mélange de salive et de sang en direction de la forêt en contrebas.
« -Plutôt crevé.
Givre s’élança à pleine vitesse en direction du saiyan en garde, le bras gauche faisant office de bouclier. L’éennien s’arrêta brutalement devant son adversaire et effectua une roulade sur place, employant son appendice tel un fouet, il l'envoya percuter le crâne prince. Ce dernier amorça une chute à pleine vitesse vers le sol. Puis Givre pivota, faisant face à Goku. Il tendit sa main dans sa direction.
Le gentil saiyan effectua une esquive rapide, anticipant une attaque, mais une bulle ambrée l’enveloppa pour le ramener à son adversaire. Ce dernier, une fois à portée, frappa de toutes ses forces d’un coup descendant, envoyant la bulle et son contenu vers le sol. En direction de Vegeta. Givre ne regarda pas le résultat de son attaque, il se contenta d’entendre l’explosion et de sentir ki de ses adversaires diminuer drastiquement. C’était suffisant.
Il reprit son chemin, tout ça pour être interrompu, encore. Mais cette fois, il n’avait plus de patience. Il ne pouvait se permettre de traîner davantage. Son nouvel opposant, vêtu d’orange, aux cheveux noirs en pic, le percuta de plein fouet. Pour sa plus grande surprise, l’impact fut plus intense qu’anticipé. Et pour cause, il était de loin plus puissant que ses adversaires précédents.
Givre saisit son ki, l’affaiblissant autant que possible avant de le frapper d’un revers fulgurant. Son adversaire perdit pied, éjecté au loin. L’instant suivant, il sentit une vague de ki fondre sur lui. Il stoppa net la vague d'énergie grâce à un bouclier psychique. L’impact fut aussi brutal que bref. Son responsable était loin au-dessus de lui, les mains jointes en triangle. D’une pression mentale, il le saisit et le ramena à lui en un éclair pour le frapper d’un direct du gauche. Le triclope fut éjecté dans une vrille qui alla se perdre en direction de la ville la plus proche.
« -Pénible… » marmonna Givre.
Au même instant, une mâchoire se referma sur son bras. La mâchoire d’une tête de loup bleue. Et pour la première fois depuis longtemps, Givre ressenti de la douleur. Ce n’était pas juste une attaque à base de ki, c’était autre chose. Attaque qu’il détruisit d’un kiaï alors que trois autres têtes fondaient sur lui. L’éénnien souffla. Assez de retenue.
« -Réah ! »
Il déploya son ki dans une explosion assez intense pour détruire les projectiles. Il se tourna vers un énième guerrier en orange et lança une série de kikohas qui le cloua sur place. Au même moment, Givre perçut un changement dans le ki autour de lui. Une trace. Une téléportation.
Un nouvel adversaire apparu, deux doigts sur le front, le poing enflammé dans un ki doré. Givre esquiva le coup sans mal et repoussa le saiyan surpris d’un coup de pied en plein visage. Le guerrier se rétablit d’une pirouette avant de se préparer à un nouvel assaut :
« -Shinen ! »
Le ki enflamma ses deux bras. Une terrible erreur. Givre tendit sa main libre dans sa direction et saisit le ki, mais pas pour le réduire. Pour l’amplifier. Les flammes devinrent un brasier et le guerrier hurla de douleur alors que ses membres brûlaient de l’intérieur. Avant de pouvoir s’en remettre, il reçut un coup de poing en plein estomac suivi d’un coup de coude sur le crâne pour l’envoyer au sol. Un adversaire de moins, mais d’autres approchaient.
Comprenant que ses adversaires se multipliaient dangereusement, Givre entra en méditation intense le temps d'une profonde inspiration et d'une grande expiration. Il était ki. Ses adversaires étaient ki. La planète était ki. L’univers était ki. Un tout dont il faisait partie. Un tout qu’il comprenait et influençait à sa guise. Un tout qu’il avait rejoint en une poignée de secondes.
« -Goten, maintenant ! »
Il ne donna pas d’importance à la voix, juste aux kikohas qui jaillissaient de mains d’enfants. Il les détruisit bien avant qu’il ne l’atteigne en déstabilisant leur forme. Puis il saisit le ki des jeunes guerriers, leur arracha sous leurs yeux ébahis, annulant leur transformation avant de le transformer en kikoha pour leur renvoyer en plein fouet. Deux explosions massives plus tard et ils amorçaient leur chute libre.
Un ki furieux. Celui du tacle-plus-puissant-que-prévu. Il apparut face à lui, cette fois plus intelligent. Un ki dense, difficile à manier pour la plupart des maîtres en ki. Mais Givre surpassé un tel titre. Il était devenu la référence de cette discipline, son incarnation.
Il diminua les forces de son adversaire. Un impact. Un poing contre son poing. Une réplique. Un échange de coups qui ne devrait pas avoir lieu. Et pour cause, le ki refusa de diminuer, soutenu par une tierce personne.
« -Tiens bon Gohan, je te couvre ! »
Un autre ki, un autre manipulateur plus loin, protégeant le guerrier au tacle-plus-puissant-que-prévu. Un débutant qui maniait correctement des compétences nouvellement acquises. Le corps à corps dura jusqu’au moment où une bulle dorée vint envelopper le guerrier métis. La bulle fondit vers le petit manipulateur, fauché, avant de détonner ensemble un peu plus loin. Givre se détendit légèrement. Un coup de pied en plein visage manqua de le sortir de sa trance.
Puis un coup de genou, des coups de poings, de pieds, une explosion d’énergie… Quelque chose l’attaquait, quelque chose d’invisible. Quelque chose de rapide. Il étendit ses sens. Il comprit. Un ki terriblement faible et une puissance dissimulée. Un cyborg, certainement. Non, deux cyborgs. Voici des éons qu’il n’en avait pas affronté d’aussi puissants.
« -Alors l’alien, on n’arrive pas à suivre ?! » lança une voix moqueuse.
Une nouvelle explosion le fit chanceler. L’éénnien se redressa et écarta les bras. Son ki se déploya autour de lui dans une tempête intense. Son aura écrasante fit reculer les deux terriens, lui laissant tout juste assez d’espace pour agir à son tour.
« -Si. »
Son aura se mua en une forme solide. Il frappa avec elle comme il frapperait avec un membre. Tel un tentacule, elle s’enroula autour de l’un des cous avant d’infliger une série de frappes dévastatrices. Frapper fort sans tuer un être presque dénué de ki était excessivement difficile, même pour Givre. Lorsqu’il estima les dégâts suffisants, il relâcha sa cible inerte.
« -C-18 ! Enfoiré ! »
Le cri de rage confirma à Givre que son adversaire ne serait plus une menace. Il se tourna vers le dernier du duo. Un rayon percuta de plein fouet le torse du traqueur. Ce n’était toujours pas du ki et son énergie était autrement plus raffinée que les attaques précédentes. Le cyborg restant employait un outil.
« -Mmph. » souffla l’éeinnien.
Les rayons suivants contraignirent Givre à se protéger de son ki. Ce qui était un mur enveloppa progressivement son dernier adversaire. Une fois piégé, il referma son ki brutalement. Son aura n’enveloppa pas un corps, mais une surface ronde. Un bouclier. Givre accentua la pression dans ce duel de force inattendu. Déjà, les adversaires se réunissaient autour de lui, à bonne distance. Courageux, mais pas téméraires. Une prudence imposée par une défaite cuisante.
De bonne grâce, Givre cessa ses assauts et joignit ses mains dans son dos, tenant toujours la Dragon Ball pétrifiée. Lentement, il émergea de sa trance pour prendre la parole.
« -Vous êtes fort, je le reconnais. Des empires ont été créés et dirigés par des êtres très inférieurs. Néanmoins, ce ne sera jamais suffisant face à moi. Une dernière fois, écartez-vous, ou subissez les conséquences de votre entêtement. »
Une aura s’approcha. Un guerrier en orange. Blessé, en sang. Ses cheveux ébouriffés se joignirent un pic doré bardé d’éclairs, surplombant des yeux verts plein de défi.
« Soit. »
Le corps de l’éénnien changea, un casque osseux composé d’une dizaine de piques épaisses apparut sur sa tête. Son corps se recouvra de cette même matière, ne laissant que ses articulations grises visibles. Seuls ses orbes turquoise, une massive au sommet de son crâne, une moyenne au centre de son torse et une petite à chaque avant-bras et tibia, apportaient une touche de couleur.
« -L’attaquer de front ne sert à rien. Il manipule notre ki, inutile d’en déployer trop. Gohan, Krillin vous êtes notre meilleur espoir, il… », les mots de Goku prirent fin quand un poing blanc apparut devant ses yeux, une microseconde avant un impact qui l’envoya au loin.
Vegeta fut le premier à réagir. Un passage en super saiyan 2 accompagnant un nouveau coup de pied fouetté. Dès qu’il sentit son ki être happé, il annula sa transformation. Évidemment, il ne put rien contre le revers qui manqua de lui arracher la mâchoire. Le timing n’était pas encore là.
« -Hors de mon chemin, fit la voix étouffée de Givre.
-Jamais, répliqua Gohan, maintenant sa position et sa garde.
-Ton ki… Qui l’a ainsi révélé ? … peu importe. », murmura l’éénnien avant de lancer un coup de genou paré de justesse par deux mains.
Le métis tenait bon, Krillin parvenait à maintenir le ki du métis à un niveau suffisant pour résister à leur adversaire. Adversaire qui lui lança un regard brillant. Une explosion eut lieu. Tous retinrent leur souffle. La fumée se dissipa, révélant un bouclier bleu. En son centre, Krillin, ceinturé par une C-18 aux habits en lambeaux et recouvertes d’ecchymoses. L’une de ses jambes se positionner dans un angle anormal.
« -Chérie ?!
-Je vais bien, t’occupes pas de moi ! », répliqua la cyborg, la mâchoire serrée, du sang coulant de sa bouche.
L’éennien recula après son assaut raté. Il se mit en garde. Le métis lui fonçait droit dessus, le poing levé. Givre s’apprêta à esquiver quand il sentit quelque chose se loger à l’arrière de son casque.
« -Mange ça. »
C-17, à l’envers, une main dans la poche, un pistolet exenien relié à son bras, fit feu. Le tir ricocha contre la protection naturelle et alla se perdre au loin, non sans laisser une trace fumante.
Givre fut déséquilibré par l’impact et Gohan en profita. Le poing reçu en plein visage fractura le casque blanc et sonna l’éennien, projeté en arrière. Il perdit pied, un bref instant. Suffisamment long pour laisser Goten et Trunks, blessés, le frapper d’une vague de ki jointe en plein dos, le renvoyant vers le métis qui frappa Givre au ventre de toutes ses forces, pliant l’être ancien en deux. De sa main libre, Gohan saisit la Dragon Ball.
« -Ça, c’est à nous ! »
Le métis essaya de l’arracher, sans y parvenir.
« -Non… »
Gohan se raidit. Ce n’était pas la voix de quelqu’un qui était dénué de souffle, un poing enfoncé dans le ventre. Un frisson désagréable lui traversa l’échine.
« Vous n’êtes pas assez puissants. Et je n’ai plus de patience à vous accorder.
-Que… ? »
Gohan ne parvenait pas à retirer ses mains. Du coin de l’œil, il voyait Darack, le poing levé, le rejoindre. Figé, en plein ciel. Tout le monde était figé.
« -Souffrez de votre faiblesse ! »
Et le monde tourna. Une longue chute libre vers la forêt avec assez de ki pour survivre à l’impact, mais dans l’incapacité de se mouvoir. Tous s’écrasèrent sur le sol, fracassant les branches qui se dressées sur leur chemin. Seul Krillin, retenu par C-18, ainsi que Goten et Trunks, tenu par C-17, échappèrent à ce sort.
Givre se posa quant à lui avec douceur. Il fut rejoint par les deux cyborgs dont les mouvements étaient eux-mêmes ralentis. L’éennien commença à marcher, pas après pas en direction de son vaisseau. C-17 déposa les enfants et braqua son arme sur l’alien.
« -Tu n’arrives plus à voler ? J’imagine que ce que tu as fait aux autres t’affecte aussi !
-Très juste, bien observé.
-Alors, ne bouge plus, sinon, je te… »
Une bulle ambrée enveloppa la main du cyborg jusqu’à son arme avant de se solidifier brusquement. Un craquement sec, suivi d’un hurlement de douleur. La main de C-17 chuta mollement sur le sol.
« -Aaaaah, espèce d’enfoiré ! Je vais te… »
Un impact psychique en plein visage projeta le cyborg à travers la forêt, plusieurs arbres sur son passage dans un fracas assourdissant. Quand le bruit s’estompa, Givre se tourna vers C-18.
« -Et toi ? »
La concernée plaça Krillin derrière elle et se mit en garde, en équilibre sur un pied.
« -Courageuse. »
Sur ces mots, Givre reprit son chemin. Le peu de ki dégagé par la guerrière blonde était suffisant pour savoir que cette dernière maintiendrait sa posture défensive. Il sentit un mouvement. Le guerrier balafré parvenait à se relever, là où les puissants saiyans restaient paralysés sur le sol. Même le triclope se mettait debout. Tremblant, mais debout. Et pour cause, toute la concentration de Givre était accaparée par ceux ayant du sang de saiyan. Par les guerriers les plus puissants. Bien sûr, cela ne laissait qu'une maigre marge de manœuvre aux terriens.
« -Rends-nous… cette… Dragon Ball… », grogna Yamcha.
Puisant dans les ki qu’il écrasait, Givre fit apparaître un puissant kikoha face à lui. Pendant ce bref instant, tous les guerriers purent reprendre leur souffle avant d’être de nouveau aplatit contre le sol. L'éennien devait faire preuve d’une extrême prudence, il poussait ses capacités dans leur retranchement. Il devait bien avouer que la résistance rencontrée s’avérer plus intense qu’anticipée. Être magnanime était désormais un luxe interdit.
« -Vous mourrez si vous vous opposez à moi.
-On connaît… bien… la mort… grommela Ten Shin Han dans un rictus.
-Laissez-moi vous réunir une fois de plus. »
Le kikoha fondit en direction des deux terriens avant de se stopper net, à la surprise générale, y compris de Givre. Pire, son attaque lui revenait droit dessus. Il en reprit le contrôle in extremis, résistant péniblement.
« -Impossible.
-Gnnnn… »
Une voix féminine, légère, dans son dos. Une personne qu’il n’avait pas remarquée. Non, une autre cyborg. Elle avait pris le contrôle du kikoha grâce à ses implants. Mais elle était à portée. Alors il recula avec minutie, se rapprochant lentement de sa cible pour la mettre à portée de son appendice.
« -Recule C-23 ! cria Yamcha
-J’peux… paaaas ! » répliqua la concernée, la mâchoire crispée, les pieds fermement plantés dans le sol, glissant légèrement.
Une fois suffisamment proche, Givre frappa de sa queue. Tout ça pour être repoussé par une bulle ambrée.
« -Que… ?! »
L’éennien frappa encore et encore mais la bulle ambrée persistée à protéger la guerrière. Encore une autre personne. Il finit par la trouver, haut dans le ciel, hors de son champ d’action. Elle portait un étrange casque et bien que ses compétences, tant en ki que dans le domaine psychique, lui étaient inférieures, elle représentait une gêne sérieuse. Une morsure glaciale se referma sur son avant-bras droit, englobant son poing contenant la Dragon Ball. Une autre tête de loup bleu clair squelettique s’était refermée sur son membre.
Givre essayant de la dégager sans succès alors qu’elle tirait son bras dans une position inconfortable. Occupé par son propre kikoha, et sous ces pressions diverses, le traqueur plia lentement. Dissiper son attaque impliquerait de relâcher son emprise sans pouvoir soumettre les guerriers aussi facilement une seconde fois. Il était coincé.
« -Waitao ! »
Le corps de Ten Shin Han s’enflamma alors qu’il s’approchait de la boule de ki, pas à pas, titubant à moitié.
« -Arrête… tu vas te faire tuer ! prévint l’ancien bandit.
-T’occupes pas de moi… tiens le bien ! »
Arrivé devant la masse de ki, le triclope posa ses mains dessus et entreprit de la pousser de toutes ses forces en direction de Givre. Il gagnait peu à peu du terrain avant d’arriver à une barrière infranchissable. Malgré toutes les contraintes, toutes les difficultés et tous les assauts, l’éennien tenait bon.
C’était peut-être la première fois de son existence qu’il affrontait un manipulateur de ki, un être doté de dons psychiques, et des cyborgs en simultané. Il affrontait même un adversaire utilisant des compétences liées au monde des esprits. Quant au triclope, bien qu’il employât un mélange de ki et de magie, il était pour lui difficile de le qualifier de mage. Oui, il ne manquait qu’une magie brute pour compléter ce tableau.
Mais Givre éprouvait déjà une excitation et un plaisir du combat qu’il n’avait pas ressenti depuis des millénaires. Il nota alors un changement, juste au-dessus de sa tête.
« -Il va oser... »
Dendé se concentrait. Il lui était devenu insupportable d’être inactif, de sentir les ki variés et ses amis diminuer alors que lui resté terriblement passif. Plus jamais. Tenant son bâton de toutes ses forces. Il écarta les bras, lançant l’un de ses sorts nouvellement acquis :
« -Ichi Raiden ! »
La foudre s’abattit avec force sur Givre, brisant sa concentration. Inévitablement, le kikoha le percuta de plein fouet, le contraignant à relâcher son ki, libérant les guerriers de leur étreinte. Mais le souffle de l’explosion coucha les arbres aux alentours. Déjà allongés sur le sol, la plupart des guerriers résistèrent aux désagréments subis, les autres furent renversés. Dès que la tempête prit fin, ils se relevèrent.
D’une brève impulsion de ki, Givre dissipa la fumée. Il n’avait pas eu le temps d’enclencher un quelconque bouclier, comme le trahissait son corps égratigné. Du sang coulé ici et là, sans que cela ne trahisse une blessure sérieuse.
« -Voilà longtemps que je n’avais pas saigné, mes félicitations. »
Givre leva la main gauche en direction du ciel et ses yeux se mirent à briller dans un blanc éclatant. Déjà l’air s’alourdissait, annonciateur d’une véritable tempête alors que le ki du traqueur crépitait. Le combat aurait repris avec brutalité, et non sans morts, si Krillin n’avait atterri face à lui, les mains en l’air en signe de détente.
« -Attends, attends ! À quel point on doit devenir fort ! »
Givre baissa lentement son bras, ses yeux reprirent leur turquoise naturel.
« -…pardon ?, demanda-t-il, confus.
-Tu as dit qu’on était trop faible pour protéger la notre Dragon Ball. Alors, à quel point doit-on devenir puissant pour la défendre ? Autant que toi ? »
Givre resta interdit face à cette question. Il sonda le ki du guerrier et n’y décela aucune malice. Juste une question sincère et un raisonnement qu’il parvint à suivre sans un mot. Ils avaient réussi à le blesser. Certes, il avait retenu ses coups et était limité par la Dragon Ball qu’il tenait. Mais il était indéniablement blessé. Un véritable exploit. De longues secondes passèrent, pleines de tensions, alors qu’il remettait en question ses actions et qu’il jugeait le précédent affrontement. Enfin, il prit une décision.
« -Il semblerait que vous êtes… suffisamment fort. Je crains que les années aient rendu mes critères… exigeants. »
Sur ces mots, Givre lança la Dragon Ball à Krillin qui la saisit au vol.
« Protégez là de vos vies.
-Toujours.
-Parfait. »
Givre s’envola alors. Alors qu’il prenait de la hauteur, il s’arrêta et se tourna vers le groupe en contrebas.
« -Je vous dirai bien adieu, guerriers, mais je suis porté à croire que nos routes se croiseront encore. Très prochainement. Quant à toi… » commença Givre en se tourna vers Chiaotzu.
-O-oui ?! se raidit le concerné, apeuré.
-Appuie-toi sur l’aide des exenniens, mais n’oublie que tes pouvoirs viennent de toi-même. Tu en as à peine effleuré la surface. »
Enfin, Givre disparut à l’horizon. Le calme s’installa dans un silence contrastant terriblement avec la dévastation ambiante.
« -Hum… je crois qu’on a gagné, non ? » lança Yamcha.
Tous se tournèrent vers lui, à l’exception de Krillin qui lui répondit.
« -Oui, on peut dire ça. »
Une main se posa sur l’épaule du nain qui se tourna en direction d’un Goku tout sourire :
« -Bien joué !
-Eh, merci... »
Alors qu’il prenait de l’altitude, Krillin entendit les autres guerriers commenter les résultats du combat. Les saiyans avaient hâte d’affronter le mystérieux démon du froid une deuxième fois, surtout Darack qui n’avait pas beaucoup pris part à l’engagement. Vegeta se promit de le vaincre dans un combat à la loyal lors de leur prochaine rencontre.
Les terriens émettaient des réserves, notamment Chiaotzu, presque aussi pensif que lui. Aucun d’entre eux n’avait envie de retenter l’expérience de sitôt.
Krillin rejoignit sa femme avant de partir en direction de C-17 pour le ramener auprès de Bulma pour des réparations. Des exeniens les attendaient déjà sur place, le cyborg s’était relevé debout, les saluant avec sa main tranchée, dans une grimace dépitée. L’ami de Goku ne put s’empêcher de sourire, même si ses pensées étaient ailleurs. Il avait sondé le ki de Givre et y avait découvert un abysse de connaissance et de puissance. Il lui restait encore tant à apprendre sur le ki et si peu de temps pour parfaire ses compétences. Si peu de temps avant de retourner sur Terre…
Givre se posa devant son vaisseau, un visiteur l’y attendait déjà à l’entrée. Un exennien au ki d’un calme olympien. Un général. L’être ancien prit le temps de reprendre sa forme finale. Si passez à une forme supérieure représentait un effort physique pénible, mêlé à de l’excitation, passer à une forme inférieure était aussi simple que désagréable. Givre détestait cette sensation de faiblesse.
« -Votre petite balade sur notre planète vous a plu ?
-Navré pour les dégâts.
-Si ces dégâts s’étaient avérés gênants, nous serions intervenus.
-Vous n’y auriez pas survécu.
-Ah ? Vous vous pensez donc si inatteignable, éennien ?
-Vous savez très bien que ce n’était pas mon sous-entendu, exennien.
-…en effet. »
Un léger calme s’installa, mais la tension demeurait bien réelle.
« -Bien, et si nous venions au fait ? Je doute que vous vous soyez déplacé uniquement pour échanger des banalités et me souhaiter bon voyage, lança Givre.
-Effectivement. Mais je n’ose poser ma question.
-Vous avez plutôt peur que je confirme ce que vous savez déjà.
-Oui.
-Non, général, il n’y a plus d’autres exenniens dans l’univers. Vous êtes les derniers.
-…
-Je suis désolé. »
L’exennien souffla un grand coup, son aura vacilla, trahissant une perte de contrôle. Mais il ne s’effondra, au contraire, il se reprit avec un sang-froid qui imposait le respect.
« -Ne le soyez pas. Nous sommes condamnés, nous le savions déjà. Notre passivité nous a sauvés pendant des millions d’années. Nous savions qu’au moment où nous exposerions notre planète au reste de l’univers, ce serait notre fin. Nous avions un infime espoir… Non, un bête espoir, rien de plus.
-Il n’y aura plus jamais d’empire exennien. Vous appartenez au passé. Moi-même, je ne devrais plus exister. »
Un sourire se dessina sur le visage du général qui pointa le vaisseau derrière d’un hochement de tête.
« -En effet. Ce vaisseau aussi appartient au passé. Sa présence ici mérite à elle seule mon déplacement. J’ai dû refuser à une armée de scientifique et d’ingénieur de s’en approcher.
-Une décision judicieuse.
-Je le pense aussi. Je ne vous retiens pas davantage Givre. La Terre a besoin de vous. »
Le visage de Givre se fronça.
« Vous ne pensiez tout de même pas être le seul à disposer d’informations étendus, si ?
-Au contraire, j’ai pris l’habitude que ce soit le cas. Bien, sur ce, général ?
-Général Kantou.
-Général Kantou, ce fut un plaisir, je doute que nos chemins se croisent à nouveau, mais je vous souhaite à vous, et à votre espèce, une fin digne d’Exennia. »
Un sourire mélangeant amertume, acceptation et conviction s’étira sur le visage concerné.
« -Nous le souhaitant tous. Je vous souhaiterai également une belle fin, mais nous savons tous deux que cela est compromis. À la place je vous souhaite un bon voyage et d’accomplir votre quête. »
Givre acquiesça avant de s’engager dans son vaisseau, traversant les différents sas qui le menèrent à son siège.
« -Bon retour Givre, vous… vous êtes blessés ?! »
Le cri de Maleena attira l’attention du reste de l’équipage qui constata, stupéfait, que le corps de leur capitaine fût parsemé d’égratignures.
« -Je vais bien, nous partons pour la Terre, sans délai.
-O-oui, tout de suite ! »
Le vaisseau démarra, ses moteurs ronronnant avec force. Pendant ces quelques secondes d’attente, Maleena se pencha en direction de son collègue Glïde et ils commencèrent à chuchoter :
« -Tu l’avais déjà vu blessé avant que je n’arrive ?
-Jamais, c’est une première. Je sais pas ce qu’il a combattu, mais ça devait être costaud. Il devait être des milliers face à lui !
-À ce point ?!
-Une fois, il a pulvérisé une armée de 100 000 guerriers, tout seul, vaisseau compris ! Il est revenu indemne, même pas une goutte de sang sur lui ! Une autre fois il est parti dans la dimension des démons pendant un mois et il est revenu comme si de rien n’était, toujours indemne !
-Sérieux ?!
-Oui, encore une autre fois…
-Moins de discussion, plus de voyage. » coupa Givre.
Les deux concernés sursautèrent assez fort pour décoller de leur siège et se concentrèrent sur le trajet à venir. Quant à l’éennien, il préparait son rapport. Ce dernier serait quelque peu fourni…
Désolé cher lecteur pour l'attente ! Cette dernière fut indépendante de ma volonté, disons qu'IRL j'ai été bien pris (déménagement, notamment) sans compter que le temps que je pouvais dédier à l'écriture s'est avéré plus changeant que voulu ! Donc, je vous remercie grandement pour votre patience, pour le cap des 200 000 vues (champagne !), et avant mon départ imminent en vacances, je vous propose le prochain chapitre dans la plus pure tradition de cette fic : c'est-à-dire 22 pages et principalement des combats ! (désolé Tierts
)Mais avant ça, ne soyons pas sadique, récapitulatif :
Après avoir fuit la Terre, et avoir perdu Eleria, Piccolo et Videl aux mains de Buu, la Z-team s'entraîne sur Exen dans l'anticipation d'un retour en force.
Pendant ce temps, Givre, en quête des nameks ayant eux-mêmes fuit leur planète pour des raisons encore troubles, a échoué à les détecter sur Terre et se dirige désormais sur la planète Exen. Planète qu'il approche très rapidement...
Chapitre 98 : Face à Face (partie 2)
Givre sorti de son vaisseau sans se presser. Personne n’était là pour l’accueillir sur la plateforme d’atterrissage. Il jeta un regard aux diverses caméras. Il se savait épier et ne s’en formalisa pas. Si les exenniens étaient aussi intelligents qu’il le pensait, alors ils seraient également d’une grande prudence, aucun ne s’aventurerait à lui adresser la parole. Excepté en cas de force majeure.
Cela lui convenait parfaitement, il avait à faire. Pour une fois, il retint son ki, se faisant discret et non menaçant. Il n’avait pas envie de démarrer un conflit avec les locaux. Alors que Givre s’envolait, ses sens balayèrent les alentours. Enfin, il nota un ki pour le moins familier. Un namek. Naturellement, il se dirigea vers cette nouvelle cible…
***
Dendé était en pleine méditation quand une puissance nouvelle s’imposa à son esprit. Il eut tout juste le temps de se relever que ladite puissance se posa face à lui.
« -Enfin un namek. Je suis étonné que vous ayez choisi Exen comme refuge.
-Que… Qui êtes-vous ? »
Givre nota la peur dans l’aura et la voix de son interlocuteur. Plus précisément, son ki trahissait une inquiétude et une méfiance qui provenait de l’expérience. Après tout, Givre avait conscience que son apparence n’évoquait pas des souvenirs agréables. L’éeinnien prit cela en considération.
« -Je me prénommes Givre et, aussi surprenant que cela puisse paraître, je ne recherche pas le moindre conflit.
-… Je me prénomme Dendé, je suis le Dieu de la planète Terre.
-De la Terre ? Pas de la planète Namek ?
-C’est bien ce que j’ai dit. »
Givre se raidit, les pensées se bousculant dans sa tête, s’entrechoquant avec force. Pour la première fois depuis longtemps, il perdit sa contenance pendant un court instant. Dendé disait la vérité.
« -J’ignorais que les namékiens disposaient d’une colonie sur Terre.
-Ce n’est pas le cas.
-Alors, je ne comprends pas la raison de votre présence sur Terre, pas plus que la raison de votre présence sur Exen.
-La Terre est attaquée, nous nous sommes temporairement réfugiés sur Exen.
-Pour panser vos blessures et contre-attaquer ?
-C’est notre intention, oui. »
La vérité encore. Givre ne comprenait plus la situation. Les namékiens avaient créé un avant-poste sur Terre ? Ou était-ce un namékien isolé, perdu dans l’immensité de l’univers ? Fuyait-il un ennemi local ? Les créatures roses ? Était-ce sa présence sur Terre la raison pour laquelle Cooler se dirigeait vers cette planète ? Ou alors son motif n'était rien de plus qu'une simple vengeance envers les saiyans ? Les deux ? Dans ce cas, où les namékiens s’étaient donc réfugiés ? Pendant un instant, Givre songea que Cooler avait kidnappé ses cibles et s’était joué de lui. Si c’était le cas, la situation était critique.
« -Et vous, que faites-vous ici ?
-Je suis à la recherche de réfugiés namékiens.
-Namek a été attaqué ?! »
La surprise n’était pas feinte. Givre soupira, il avait fait fausse route. Il devait repartir.
« -Je crains que oui. Je pensais qu’ils s’étaient réfugiés sur Terre.
-Quand a eu lieu l’attaque ?!
-D’après moi, il y a de cela quelques jours. »
Même sans sa maîtrise du ki, Givre perçut l’effroi dans l’aura de Dendé.
« -Non… non non non. Quand nous sommes partis... Ils sont en danger !
-Maître ? »
Popo arriva avec un calme feint, visiblement sur ses gardes face à Givre. Ce dernier nota l’aura atypique du nouveau venu. Il disposait d’un talent unique, mêlant ki et magie. Il décida tout de même de l’ignorer, il n’avait pas de temps à accorder à sa curiosité. Dendé se tourna vers son serviteur.
« -Popo, mon peuple est probablement sur Terre, il faut prévenir les autres au plus vite ! Vite, va me chercher Goku et les enfants !
-Bien maître ! »
Popo partit au pas de course en direction de la Salle de l’Esprit et du Temps alors que Dendé commença à maugréer pour lui-même. Givre prêta intention à ses murmures, amplifiant son ouïe acérée grâce au ki tout en passant l’aura du namek au crible. Aucune information n’était superflue.
« -Bon sang, ils ont dû utiliser leurs Dragons Balls pour nous rejoindre, si elles tombent entre les mains de Buu alors…
-Comment ça, “leurs Dragons Balls” ?, demanda Givre.
-Je…, » se raidit Dendé.
Le regard du namékien croisa celui de l’éeinnien. Il avait à peine chuchoté et pourtant il l’avait entendu...
« -Leurs Dragons Balls..., murmura Givre avant de reprendre, Vous avez… Vous avez aussi des Dragons Balls ?
-… »
Le ki de Dendé répondit pour lui. Les yeux de Givre s’arrondirent.
«-Vous avez aussi des Dragons Balls…
-Nous…
-Avez-vous la moindre idée de ce que vous avez fait ?! »
Dendé recula d’un pas, prit au dépourvu.
« Où sont-elles ?!
-Je… Je ne dirai rien ! »
La peur et la défiance enveloppèrent l’aura de Dendé. Lorsque Givre les remarqua, il recula, reprenant son calme, ne voulant pas antagoniser son interlocuteur.
« -Je ne vous veux aucun mal. Ces artefacts sont dangereux et je souhaite juste m’assurer que personne n’en fasse un mauvais usage.
-J’ai du mal à le croire. Et nous sommes parfaitement capables d’en assurer la garde.
-J’en doute. Je pourrais vous éliminer sans bouger d’un millimètre.
-Assez de menaces comme ça. »
Goku apparut entre Givre et Dendé, s’interposant clairement.
« Tout va bien Dendé ? demanda le gentil saiyan sans quitter Givre des yeux.
-O-oui, merci Goku !
-Très bien. Maintenant, qui êtes-vous ?
-Je me nomme Givre. Je suis venu mettre en sécurité vos Dragons Ball.
-Hmm… désolé, mais elle est en sécurité. Elle reste ici.
-“Elle” est en sécurité ? Ou “elles” sont en sécurité ?
-…
-Je le sens à votre ki… J’ignore leur fonctionnement concret, mais si elles fonctionnent comme n’importe quel artefact, alors les séparer suffit à les neutraliser. Je vais prendre celle qui vous reste.
-Je ne crois pas, non.
-Vous n’avez pas été capable de les protéger et de les conserver sur Terre, je ne peux laisser la dernière d’entre elles en votre possession. Vous être trop faible.
-Ah ? On peut régler ça tout de suite alors, lâcha le saiyan en se mettant en garde dans un sourire.
-Sinon, je peux aussi éliminer le namékien. Je sens que son ki est lié à sa création, sa disparition implique probablement la fin de ses artefacts.
-Assez de menaces j’ai dit, répliqua Goku en se transformant en super saiyan.
-Rassurez-vous, je ne ferai jamais quelque chose d’aussi bas. Contrairement à ce que vous pensez, je n’aime pas verser le sang. De toute façon, j’ai déjà ce que je suis venu chercher. »
Sur ces mots, Givre montra sa main droite, une pierre parfaitement ronde s’y trouvait. La Dragon Ball.
« -Quoi ?! Comment ?! Même le radar…, débuta Dendé, les yeux ronds. La Dragon Ball était cachée dans l’une des pièces les mieux dissimulées du palais !
-Pour quelqu’un doté de pouvoirs psychiques avancés, ainsi que d’une grande maîtrise du ki, il est facile de reconnaître l’aura unique des artefacts, ou des personnes capables d’offrir des vœux, expliqua Givre.
-Rendez-là nous !, ordonna Goku en déployant son ki.
-Non. Comme je vous l’ai dit, vous êtes trop faible pour la protéger. »
Le gentil saiyan tenta de saisir la sphère, mais Givre fut plus rapide et l’évita encore et encore.
« -Rah ! »
Le guerrier saiyan se transforma en super saiyan 2, sans rencontrer davantage de succès. Chaque fois qu’il approchait de Givre, il sentait ses forces diminuer, il devenait lent, bien en dessous de ses compétences réelles. Pourtant, il ne choisit pas de s’en prendre physiquement à son adversaire.
« -Qu’est-ce qui se passe ?!, demanda Bréa en arrivant en trombe.
-Une fusion métamol, ici ? s’étonna Givre en plissant les yeux.
-C’est un méchant ?, demanda la fusion, curieuse.
-Restez en dehors de ça les enfants, répondit Goku en se mettant en garde.
-Hey ! C’est à nous ça !, clama Bréa en pointant la Dragon Ball du doigt. Rends-la-nous le moche !
-Certainement pas.
-Alors on va la prendre ! Hiyyaaaah ! »
Le coup de pied sauté fut bloqué sans la moindre difficulté par la paume de l’éeinnien. Ce dernier repoussa la fusion qui atterrit dans une pirouette, se préparant à revenir à la charge. Givre ne lui en laissa pas l’occasion. Il saisit les deux ki qui composèrent la guerrière et les sépara de force. Bréa laissa place à Bra et Séléa.
« -Que… Mais on vient de fusionner !, s’exclama la fille de Vegeta.
-C’est lui qui a fait ça !, accusa Séléa en colère.
-Cette fusion est une technique redoutable, mais pas sans failles. Pour… »
Givre s’interrompit, pivota et saisit au vol son premier adversaire qui venait de se téléporter derrière lui. Puis, il écrasa sans mal au sol.
« Khhhr… grogna le saiyan.
-La téléportation Yardrat maintenant. Vous êtes plein de surprises. Malheureusement, ça ne prend pas avec moi.
-Ehehehe…
-Hmm ?
-Ça fait mal, vous n’avez pas esquivé… C’est un combat maintenant… »
Givre lâcha un léger sourire. Son adversaire ne voulait pas s’en prendre à quelqu’un refusant de se défendre. Cet affrontement était un jeu et ses règles venaient d’évoluer à l’instant.
« -Très bien. »
D’un seul coup de poing, Givre força le gentil saiyan à traverser le dôme de part en part, puis il tendit sa paume en direction Dendé préparant un sort.
« -Je vous le déconseille, vous ne voulez pas m’avoir pour adversaire. »
À regret, le namékien baissa lentement les mains, se sachant impuissant. Les deux jeunes saiyannes eurent moins d’hésitation. Givre stoppa la première, d’un revers brutal, puis la seconde, aux cheveux blonds, d’un coup de pied sec dans l’estomac. Les deux s’écrasèrent sur le sol, inerte, mais vivantes.
« -Bien, sur ce namékien, adieu, j’ai votre peuple à sauver. »
Givre prit son envol, la Dragon Ball dans sa main droite. Il n’eut pas le temps d’aller bien loin, un autre individu s'interposait déjà. Son court affrontement n’était pas passé inaperçu. Son premier adversaire, égratigné, était de retour, dans son dos.
« -Un autre démon du froid ? Tss, vous n’êtes plus au niveau !, commenta un guerrier aux cheveux en pointe.
-Ne le sous-estime pas, Vegeta, il est fort, averti Goku en essuyant sa bouche avec le dos de sa main.
-Peu importe. Cette Dragon Ball est à nous, elle reste ici !, insista le saiyan.
-Vous êtes plus intéressé par un combat que par cet artefact.
-Peut-être, lâcha Vegeta alors qu’il se transformait en super saiyan. Je n’ai pas eu l’occasion de m’occuper de Freezer, mais tu feras l’affaire.
-L’être dont tu parles m’était inférieur en tout point.
-Tant mieux, une victoire facile c’est ennuyant.
-Crois-moi, prince, il n’y aura aucune victoire pour vous aujourd’hui. »
Le concerné arqua un sourcil. Son adversaire savait qui il était, tant mieux. Toutefois, il ne put s’empêcher de sourire alors que l’excitation du combat montait en lui. Il se transforma immédiatement en super saiyan 2 et chargea son adversaire.
(Quelle espèce belliqueuse…) songea Givre alors que le guerrier n’était plus qu’à un mètre de lui.
L’éénnien esquiva sans mal la frappe. Vegeta entama un coup de pied fouetté qui fit mouche en pleine côte. Givre ne bougea pas d’un centimètre pendant que le sourire de son adversaire s’estompait. En réponse, l’être ancien bougea à une vitesse terrifiante et enfonça son genou dans le ventre du saiyan avant de décocher un coup de tête en plein front à son adversaire. Le prince se rétablit péniblement, une main sur son visage en sang.
« -Im…impossible ! Tu es plus faible que moi !
-Ignorant, souffla Givre.
-Vegeta, je ne sais pas comment il fait, mais notre ki diminue à son contact !, informa Goku.
-Ah oui ?! »
Le père de Bra prépara du ki dans sa paume avant de la tendre en direction de sa cible.
« Diminue ça pour voir ! Big… »
Le reste de la phrase du guerrier mourut dans sa gorge lorsque sa propre technique explosa immédiatement.
« -Vegeta ! »
La fumée se dissipa, révélant un guerrier au bras droit en sang, à la peau brûlée et partiellement arrachée ainsi qu’une combinaison détruite jusqu’à l’épaule. Quant à son gant blanc, il avait disparu.
« -Bordel, mais c’était quoi ça… », grogna le guerrier.
Rien n’avait percuté son kikoha, rien de notable, rien de perceptible, pourtant il en avait instantanément perdu le contrôle.
« -Hors de mon chemin, ceci est ma dernière sommation. »
Vegeta inspira un grand coup et cracha un mélange de salive et de sang en direction de la forêt en contrebas.
« -Plutôt crevé.
Givre s’élança à pleine vitesse en direction du saiyan en garde, le bras gauche faisant office de bouclier. L’éennien s’arrêta brutalement devant son adversaire et effectua une roulade sur place, employant son appendice tel un fouet, il l'envoya percuter le crâne prince. Ce dernier amorça une chute à pleine vitesse vers le sol. Puis Givre pivota, faisant face à Goku. Il tendit sa main dans sa direction.
Le gentil saiyan effectua une esquive rapide, anticipant une attaque, mais une bulle ambrée l’enveloppa pour le ramener à son adversaire. Ce dernier, une fois à portée, frappa de toutes ses forces d’un coup descendant, envoyant la bulle et son contenu vers le sol. En direction de Vegeta. Givre ne regarda pas le résultat de son attaque, il se contenta d’entendre l’explosion et de sentir ki de ses adversaires diminuer drastiquement. C’était suffisant.
Il reprit son chemin, tout ça pour être interrompu, encore. Mais cette fois, il n’avait plus de patience. Il ne pouvait se permettre de traîner davantage. Son nouvel opposant, vêtu d’orange, aux cheveux noirs en pic, le percuta de plein fouet. Pour sa plus grande surprise, l’impact fut plus intense qu’anticipé. Et pour cause, il était de loin plus puissant que ses adversaires précédents.
Givre saisit son ki, l’affaiblissant autant que possible avant de le frapper d’un revers fulgurant. Son adversaire perdit pied, éjecté au loin. L’instant suivant, il sentit une vague de ki fondre sur lui. Il stoppa net la vague d'énergie grâce à un bouclier psychique. L’impact fut aussi brutal que bref. Son responsable était loin au-dessus de lui, les mains jointes en triangle. D’une pression mentale, il le saisit et le ramena à lui en un éclair pour le frapper d’un direct du gauche. Le triclope fut éjecté dans une vrille qui alla se perdre en direction de la ville la plus proche.
« -Pénible… » marmonna Givre.
Au même instant, une mâchoire se referma sur son bras. La mâchoire d’une tête de loup bleue. Et pour la première fois depuis longtemps, Givre ressenti de la douleur. Ce n’était pas juste une attaque à base de ki, c’était autre chose. Attaque qu’il détruisit d’un kiaï alors que trois autres têtes fondaient sur lui. L’éénnien souffla. Assez de retenue.
« -Réah ! »
Il déploya son ki dans une explosion assez intense pour détruire les projectiles. Il se tourna vers un énième guerrier en orange et lança une série de kikohas qui le cloua sur place. Au même moment, Givre perçut un changement dans le ki autour de lui. Une trace. Une téléportation.
Un nouvel adversaire apparu, deux doigts sur le front, le poing enflammé dans un ki doré. Givre esquiva le coup sans mal et repoussa le saiyan surpris d’un coup de pied en plein visage. Le guerrier se rétablit d’une pirouette avant de se préparer à un nouvel assaut :
« -Shinen ! »
Le ki enflamma ses deux bras. Une terrible erreur. Givre tendit sa main libre dans sa direction et saisit le ki, mais pas pour le réduire. Pour l’amplifier. Les flammes devinrent un brasier et le guerrier hurla de douleur alors que ses membres brûlaient de l’intérieur. Avant de pouvoir s’en remettre, il reçut un coup de poing en plein estomac suivi d’un coup de coude sur le crâne pour l’envoyer au sol. Un adversaire de moins, mais d’autres approchaient.
Comprenant que ses adversaires se multipliaient dangereusement, Givre entra en méditation intense le temps d'une profonde inspiration et d'une grande expiration. Il était ki. Ses adversaires étaient ki. La planète était ki. L’univers était ki. Un tout dont il faisait partie. Un tout qu’il comprenait et influençait à sa guise. Un tout qu’il avait rejoint en une poignée de secondes.
« -Goten, maintenant ! »
Il ne donna pas d’importance à la voix, juste aux kikohas qui jaillissaient de mains d’enfants. Il les détruisit bien avant qu’il ne l’atteigne en déstabilisant leur forme. Puis il saisit le ki des jeunes guerriers, leur arracha sous leurs yeux ébahis, annulant leur transformation avant de le transformer en kikoha pour leur renvoyer en plein fouet. Deux explosions massives plus tard et ils amorçaient leur chute libre.
Un ki furieux. Celui du tacle-plus-puissant-que-prévu. Il apparut face à lui, cette fois plus intelligent. Un ki dense, difficile à manier pour la plupart des maîtres en ki. Mais Givre surpassé un tel titre. Il était devenu la référence de cette discipline, son incarnation.
Il diminua les forces de son adversaire. Un impact. Un poing contre son poing. Une réplique. Un échange de coups qui ne devrait pas avoir lieu. Et pour cause, le ki refusa de diminuer, soutenu par une tierce personne.
« -Tiens bon Gohan, je te couvre ! »
Un autre ki, un autre manipulateur plus loin, protégeant le guerrier au tacle-plus-puissant-que-prévu. Un débutant qui maniait correctement des compétences nouvellement acquises. Le corps à corps dura jusqu’au moment où une bulle dorée vint envelopper le guerrier métis. La bulle fondit vers le petit manipulateur, fauché, avant de détonner ensemble un peu plus loin. Givre se détendit légèrement. Un coup de pied en plein visage manqua de le sortir de sa trance.
Puis un coup de genou, des coups de poings, de pieds, une explosion d’énergie… Quelque chose l’attaquait, quelque chose d’invisible. Quelque chose de rapide. Il étendit ses sens. Il comprit. Un ki terriblement faible et une puissance dissimulée. Un cyborg, certainement. Non, deux cyborgs. Voici des éons qu’il n’en avait pas affronté d’aussi puissants.
« -Alors l’alien, on n’arrive pas à suivre ?! » lança une voix moqueuse.
Une nouvelle explosion le fit chanceler. L’éénnien se redressa et écarta les bras. Son ki se déploya autour de lui dans une tempête intense. Son aura écrasante fit reculer les deux terriens, lui laissant tout juste assez d’espace pour agir à son tour.
« -Si. »
Son aura se mua en une forme solide. Il frappa avec elle comme il frapperait avec un membre. Tel un tentacule, elle s’enroula autour de l’un des cous avant d’infliger une série de frappes dévastatrices. Frapper fort sans tuer un être presque dénué de ki était excessivement difficile, même pour Givre. Lorsqu’il estima les dégâts suffisants, il relâcha sa cible inerte.
« -C-18 ! Enfoiré ! »
Le cri de rage confirma à Givre que son adversaire ne serait plus une menace. Il se tourna vers le dernier du duo. Un rayon percuta de plein fouet le torse du traqueur. Ce n’était toujours pas du ki et son énergie était autrement plus raffinée que les attaques précédentes. Le cyborg restant employait un outil.
« -Mmph. » souffla l’éeinnien.
Les rayons suivants contraignirent Givre à se protéger de son ki. Ce qui était un mur enveloppa progressivement son dernier adversaire. Une fois piégé, il referma son ki brutalement. Son aura n’enveloppa pas un corps, mais une surface ronde. Un bouclier. Givre accentua la pression dans ce duel de force inattendu. Déjà, les adversaires se réunissaient autour de lui, à bonne distance. Courageux, mais pas téméraires. Une prudence imposée par une défaite cuisante.
De bonne grâce, Givre cessa ses assauts et joignit ses mains dans son dos, tenant toujours la Dragon Ball pétrifiée. Lentement, il émergea de sa trance pour prendre la parole.
« -Vous êtes fort, je le reconnais. Des empires ont été créés et dirigés par des êtres très inférieurs. Néanmoins, ce ne sera jamais suffisant face à moi. Une dernière fois, écartez-vous, ou subissez les conséquences de votre entêtement. »
Une aura s’approcha. Un guerrier en orange. Blessé, en sang. Ses cheveux ébouriffés se joignirent un pic doré bardé d’éclairs, surplombant des yeux verts plein de défi.
« Soit. »
Le corps de l’éénnien changea, un casque osseux composé d’une dizaine de piques épaisses apparut sur sa tête. Son corps se recouvra de cette même matière, ne laissant que ses articulations grises visibles. Seuls ses orbes turquoise, une massive au sommet de son crâne, une moyenne au centre de son torse et une petite à chaque avant-bras et tibia, apportaient une touche de couleur.
***
« -L’attaquer de front ne sert à rien. Il manipule notre ki, inutile d’en déployer trop. Gohan, Krillin vous êtes notre meilleur espoir, il… », les mots de Goku prirent fin quand un poing blanc apparut devant ses yeux, une microseconde avant un impact qui l’envoya au loin.
Vegeta fut le premier à réagir. Un passage en super saiyan 2 accompagnant un nouveau coup de pied fouetté. Dès qu’il sentit son ki être happé, il annula sa transformation. Évidemment, il ne put rien contre le revers qui manqua de lui arracher la mâchoire. Le timing n’était pas encore là.
« -Hors de mon chemin, fit la voix étouffée de Givre.
-Jamais, répliqua Gohan, maintenant sa position et sa garde.
-Ton ki… Qui l’a ainsi révélé ? … peu importe. », murmura l’éénnien avant de lancer un coup de genou paré de justesse par deux mains.
Le métis tenait bon, Krillin parvenait à maintenir le ki du métis à un niveau suffisant pour résister à leur adversaire. Adversaire qui lui lança un regard brillant. Une explosion eut lieu. Tous retinrent leur souffle. La fumée se dissipa, révélant un bouclier bleu. En son centre, Krillin, ceinturé par une C-18 aux habits en lambeaux et recouvertes d’ecchymoses. L’une de ses jambes se positionner dans un angle anormal.
« -Chérie ?!
-Je vais bien, t’occupes pas de moi ! », répliqua la cyborg, la mâchoire serrée, du sang coulant de sa bouche.
L’éennien recula après son assaut raté. Il se mit en garde. Le métis lui fonçait droit dessus, le poing levé. Givre s’apprêta à esquiver quand il sentit quelque chose se loger à l’arrière de son casque.
« -Mange ça. »
C-17, à l’envers, une main dans la poche, un pistolet exenien relié à son bras, fit feu. Le tir ricocha contre la protection naturelle et alla se perdre au loin, non sans laisser une trace fumante.
Givre fut déséquilibré par l’impact et Gohan en profita. Le poing reçu en plein visage fractura le casque blanc et sonna l’éennien, projeté en arrière. Il perdit pied, un bref instant. Suffisamment long pour laisser Goten et Trunks, blessés, le frapper d’une vague de ki jointe en plein dos, le renvoyant vers le métis qui frappa Givre au ventre de toutes ses forces, pliant l’être ancien en deux. De sa main libre, Gohan saisit la Dragon Ball.
« -Ça, c’est à nous ! »
Le métis essaya de l’arracher, sans y parvenir.
« -Non… »
Gohan se raidit. Ce n’était pas la voix de quelqu’un qui était dénué de souffle, un poing enfoncé dans le ventre. Un frisson désagréable lui traversa l’échine.
« Vous n’êtes pas assez puissants. Et je n’ai plus de patience à vous accorder.
-Que… ? »
Gohan ne parvenait pas à retirer ses mains. Du coin de l’œil, il voyait Darack, le poing levé, le rejoindre. Figé, en plein ciel. Tout le monde était figé.
« -Souffrez de votre faiblesse ! »
Et le monde tourna. Une longue chute libre vers la forêt avec assez de ki pour survivre à l’impact, mais dans l’incapacité de se mouvoir. Tous s’écrasèrent sur le sol, fracassant les branches qui se dressées sur leur chemin. Seul Krillin, retenu par C-18, ainsi que Goten et Trunks, tenu par C-17, échappèrent à ce sort.
Givre se posa quant à lui avec douceur. Il fut rejoint par les deux cyborgs dont les mouvements étaient eux-mêmes ralentis. L’éennien commença à marcher, pas après pas en direction de son vaisseau. C-17 déposa les enfants et braqua son arme sur l’alien.
« -Tu n’arrives plus à voler ? J’imagine que ce que tu as fait aux autres t’affecte aussi !
-Très juste, bien observé.
-Alors, ne bouge plus, sinon, je te… »
Une bulle ambrée enveloppa la main du cyborg jusqu’à son arme avant de se solidifier brusquement. Un craquement sec, suivi d’un hurlement de douleur. La main de C-17 chuta mollement sur le sol.
« -Aaaaah, espèce d’enfoiré ! Je vais te… »
Un impact psychique en plein visage projeta le cyborg à travers la forêt, plusieurs arbres sur son passage dans un fracas assourdissant. Quand le bruit s’estompa, Givre se tourna vers C-18.
« -Et toi ? »
La concernée plaça Krillin derrière elle et se mit en garde, en équilibre sur un pied.
« -Courageuse. »
Sur ces mots, Givre reprit son chemin. Le peu de ki dégagé par la guerrière blonde était suffisant pour savoir que cette dernière maintiendrait sa posture défensive. Il sentit un mouvement. Le guerrier balafré parvenait à se relever, là où les puissants saiyans restaient paralysés sur le sol. Même le triclope se mettait debout. Tremblant, mais debout. Et pour cause, toute la concentration de Givre était accaparée par ceux ayant du sang de saiyan. Par les guerriers les plus puissants. Bien sûr, cela ne laissait qu'une maigre marge de manœuvre aux terriens.
« -Rends-nous… cette… Dragon Ball… », grogna Yamcha.
Puisant dans les ki qu’il écrasait, Givre fit apparaître un puissant kikoha face à lui. Pendant ce bref instant, tous les guerriers purent reprendre leur souffle avant d’être de nouveau aplatit contre le sol. L'éennien devait faire preuve d’une extrême prudence, il poussait ses capacités dans leur retranchement. Il devait bien avouer que la résistance rencontrée s’avérer plus intense qu’anticipée. Être magnanime était désormais un luxe interdit.
« -Vous mourrez si vous vous opposez à moi.
-On connaît… bien… la mort… grommela Ten Shin Han dans un rictus.
-Laissez-moi vous réunir une fois de plus. »
Le kikoha fondit en direction des deux terriens avant de se stopper net, à la surprise générale, y compris de Givre. Pire, son attaque lui revenait droit dessus. Il en reprit le contrôle in extremis, résistant péniblement.
« -Impossible.
-Gnnnn… »
Une voix féminine, légère, dans son dos. Une personne qu’il n’avait pas remarquée. Non, une autre cyborg. Elle avait pris le contrôle du kikoha grâce à ses implants. Mais elle était à portée. Alors il recula avec minutie, se rapprochant lentement de sa cible pour la mettre à portée de son appendice.
« -Recule C-23 ! cria Yamcha
-J’peux… paaaas ! » répliqua la concernée, la mâchoire crispée, les pieds fermement plantés dans le sol, glissant légèrement.
Une fois suffisamment proche, Givre frappa de sa queue. Tout ça pour être repoussé par une bulle ambrée.
« -Que… ?! »
L’éennien frappa encore et encore mais la bulle ambrée persistée à protéger la guerrière. Encore une autre personne. Il finit par la trouver, haut dans le ciel, hors de son champ d’action. Elle portait un étrange casque et bien que ses compétences, tant en ki que dans le domaine psychique, lui étaient inférieures, elle représentait une gêne sérieuse. Une morsure glaciale se referma sur son avant-bras droit, englobant son poing contenant la Dragon Ball. Une autre tête de loup bleu clair squelettique s’était refermée sur son membre.
Givre essayant de la dégager sans succès alors qu’elle tirait son bras dans une position inconfortable. Occupé par son propre kikoha, et sous ces pressions diverses, le traqueur plia lentement. Dissiper son attaque impliquerait de relâcher son emprise sans pouvoir soumettre les guerriers aussi facilement une seconde fois. Il était coincé.
« -Waitao ! »
Le corps de Ten Shin Han s’enflamma alors qu’il s’approchait de la boule de ki, pas à pas, titubant à moitié.
« -Arrête… tu vas te faire tuer ! prévint l’ancien bandit.
-T’occupes pas de moi… tiens le bien ! »
Arrivé devant la masse de ki, le triclope posa ses mains dessus et entreprit de la pousser de toutes ses forces en direction de Givre. Il gagnait peu à peu du terrain avant d’arriver à une barrière infranchissable. Malgré toutes les contraintes, toutes les difficultés et tous les assauts, l’éennien tenait bon.
C’était peut-être la première fois de son existence qu’il affrontait un manipulateur de ki, un être doté de dons psychiques, et des cyborgs en simultané. Il affrontait même un adversaire utilisant des compétences liées au monde des esprits. Quant au triclope, bien qu’il employât un mélange de ki et de magie, il était pour lui difficile de le qualifier de mage. Oui, il ne manquait qu’une magie brute pour compléter ce tableau.
Mais Givre éprouvait déjà une excitation et un plaisir du combat qu’il n’avait pas ressenti depuis des millénaires. Il nota alors un changement, juste au-dessus de sa tête.
« -Il va oser... »
***
Dendé se concentrait. Il lui était devenu insupportable d’être inactif, de sentir les ki variés et ses amis diminuer alors que lui resté terriblement passif. Plus jamais. Tenant son bâton de toutes ses forces. Il écarta les bras, lançant l’un de ses sorts nouvellement acquis :
« -Ichi Raiden ! »
***
La foudre s’abattit avec force sur Givre, brisant sa concentration. Inévitablement, le kikoha le percuta de plein fouet, le contraignant à relâcher son ki, libérant les guerriers de leur étreinte. Mais le souffle de l’explosion coucha les arbres aux alentours. Déjà allongés sur le sol, la plupart des guerriers résistèrent aux désagréments subis, les autres furent renversés. Dès que la tempête prit fin, ils se relevèrent.
D’une brève impulsion de ki, Givre dissipa la fumée. Il n’avait pas eu le temps d’enclencher un quelconque bouclier, comme le trahissait son corps égratigné. Du sang coulé ici et là, sans que cela ne trahisse une blessure sérieuse.
« -Voilà longtemps que je n’avais pas saigné, mes félicitations. »
Givre leva la main gauche en direction du ciel et ses yeux se mirent à briller dans un blanc éclatant. Déjà l’air s’alourdissait, annonciateur d’une véritable tempête alors que le ki du traqueur crépitait. Le combat aurait repris avec brutalité, et non sans morts, si Krillin n’avait atterri face à lui, les mains en l’air en signe de détente.
« -Attends, attends ! À quel point on doit devenir fort ! »
Givre baissa lentement son bras, ses yeux reprirent leur turquoise naturel.
« -…pardon ?, demanda-t-il, confus.
-Tu as dit qu’on était trop faible pour protéger la notre Dragon Ball. Alors, à quel point doit-on devenir puissant pour la défendre ? Autant que toi ? »
Givre resta interdit face à cette question. Il sonda le ki du guerrier et n’y décela aucune malice. Juste une question sincère et un raisonnement qu’il parvint à suivre sans un mot. Ils avaient réussi à le blesser. Certes, il avait retenu ses coups et était limité par la Dragon Ball qu’il tenait. Mais il était indéniablement blessé. Un véritable exploit. De longues secondes passèrent, pleines de tensions, alors qu’il remettait en question ses actions et qu’il jugeait le précédent affrontement. Enfin, il prit une décision.
« -Il semblerait que vous êtes… suffisamment fort. Je crains que les années aient rendu mes critères… exigeants. »
Sur ces mots, Givre lança la Dragon Ball à Krillin qui la saisit au vol.
« Protégez là de vos vies.
-Toujours.
-Parfait. »
Givre s’envola alors. Alors qu’il prenait de la hauteur, il s’arrêta et se tourna vers le groupe en contrebas.
« -Je vous dirai bien adieu, guerriers, mais je suis porté à croire que nos routes se croiseront encore. Très prochainement. Quant à toi… » commença Givre en se tourna vers Chiaotzu.
-O-oui ?! se raidit le concerné, apeuré.
-Appuie-toi sur l’aide des exenniens, mais n’oublie que tes pouvoirs viennent de toi-même. Tu en as à peine effleuré la surface. »
Enfin, Givre disparut à l’horizon. Le calme s’installa dans un silence contrastant terriblement avec la dévastation ambiante.
« -Hum… je crois qu’on a gagné, non ? » lança Yamcha.
Tous se tournèrent vers lui, à l’exception de Krillin qui lui répondit.
« -Oui, on peut dire ça. »
Une main se posa sur l’épaule du nain qui se tourna en direction d’un Goku tout sourire :
« -Bien joué !
-Eh, merci... »
Alors qu’il prenait de l’altitude, Krillin entendit les autres guerriers commenter les résultats du combat. Les saiyans avaient hâte d’affronter le mystérieux démon du froid une deuxième fois, surtout Darack qui n’avait pas beaucoup pris part à l’engagement. Vegeta se promit de le vaincre dans un combat à la loyal lors de leur prochaine rencontre.
Les terriens émettaient des réserves, notamment Chiaotzu, presque aussi pensif que lui. Aucun d’entre eux n’avait envie de retenter l’expérience de sitôt.
Krillin rejoignit sa femme avant de partir en direction de C-17 pour le ramener auprès de Bulma pour des réparations. Des exeniens les attendaient déjà sur place, le cyborg s’était relevé debout, les saluant avec sa main tranchée, dans une grimace dépitée. L’ami de Goku ne put s’empêcher de sourire, même si ses pensées étaient ailleurs. Il avait sondé le ki de Givre et y avait découvert un abysse de connaissance et de puissance. Il lui restait encore tant à apprendre sur le ki et si peu de temps pour parfaire ses compétences. Si peu de temps avant de retourner sur Terre…
***
Givre se posa devant son vaisseau, un visiteur l’y attendait déjà à l’entrée. Un exennien au ki d’un calme olympien. Un général. L’être ancien prit le temps de reprendre sa forme finale. Si passez à une forme supérieure représentait un effort physique pénible, mêlé à de l’excitation, passer à une forme inférieure était aussi simple que désagréable. Givre détestait cette sensation de faiblesse.
« -Votre petite balade sur notre planète vous a plu ?
-Navré pour les dégâts.
-Si ces dégâts s’étaient avérés gênants, nous serions intervenus.
-Vous n’y auriez pas survécu.
-Ah ? Vous vous pensez donc si inatteignable, éennien ?
-Vous savez très bien que ce n’était pas mon sous-entendu, exennien.
-…en effet. »
Un léger calme s’installa, mais la tension demeurait bien réelle.
« -Bien, et si nous venions au fait ? Je doute que vous vous soyez déplacé uniquement pour échanger des banalités et me souhaiter bon voyage, lança Givre.
-Effectivement. Mais je n’ose poser ma question.
-Vous avez plutôt peur que je confirme ce que vous savez déjà.
-Oui.
-Non, général, il n’y a plus d’autres exenniens dans l’univers. Vous êtes les derniers.
-…
-Je suis désolé. »
L’exennien souffla un grand coup, son aura vacilla, trahissant une perte de contrôle. Mais il ne s’effondra, au contraire, il se reprit avec un sang-froid qui imposait le respect.
« -Ne le soyez pas. Nous sommes condamnés, nous le savions déjà. Notre passivité nous a sauvés pendant des millions d’années. Nous savions qu’au moment où nous exposerions notre planète au reste de l’univers, ce serait notre fin. Nous avions un infime espoir… Non, un bête espoir, rien de plus.
-Il n’y aura plus jamais d’empire exennien. Vous appartenez au passé. Moi-même, je ne devrais plus exister. »
Un sourire se dessina sur le visage du général qui pointa le vaisseau derrière d’un hochement de tête.
« -En effet. Ce vaisseau aussi appartient au passé. Sa présence ici mérite à elle seule mon déplacement. J’ai dû refuser à une armée de scientifique et d’ingénieur de s’en approcher.
-Une décision judicieuse.
-Je le pense aussi. Je ne vous retiens pas davantage Givre. La Terre a besoin de vous. »
Le visage de Givre se fronça.
« Vous ne pensiez tout de même pas être le seul à disposer d’informations étendus, si ?
-Au contraire, j’ai pris l’habitude que ce soit le cas. Bien, sur ce, général ?
-Général Kantou.
-Général Kantou, ce fut un plaisir, je doute que nos chemins se croisent à nouveau, mais je vous souhaite à vous, et à votre espèce, une fin digne d’Exennia. »
Un sourire mélangeant amertume, acceptation et conviction s’étira sur le visage concerné.
« -Nous le souhaitant tous. Je vous souhaiterai également une belle fin, mais nous savons tous deux que cela est compromis. À la place je vous souhaite un bon voyage et d’accomplir votre quête. »
Givre acquiesça avant de s’engager dans son vaisseau, traversant les différents sas qui le menèrent à son siège.
« -Bon retour Givre, vous… vous êtes blessés ?! »
Le cri de Maleena attira l’attention du reste de l’équipage qui constata, stupéfait, que le corps de leur capitaine fût parsemé d’égratignures.
« -Je vais bien, nous partons pour la Terre, sans délai.
-O-oui, tout de suite ! »
Le vaisseau démarra, ses moteurs ronronnant avec force. Pendant ces quelques secondes d’attente, Maleena se pencha en direction de son collègue Glïde et ils commencèrent à chuchoter :
« -Tu l’avais déjà vu blessé avant que je n’arrive ?
-Jamais, c’est une première. Je sais pas ce qu’il a combattu, mais ça devait être costaud. Il devait être des milliers face à lui !
-À ce point ?!
-Une fois, il a pulvérisé une armée de 100 000 guerriers, tout seul, vaisseau compris ! Il est revenu indemne, même pas une goutte de sang sur lui ! Une autre fois il est parti dans la dimension des démons pendant un mois et il est revenu comme si de rien n’était, toujours indemne !
-Sérieux ?!
-Oui, encore une autre fois…
-Moins de discussion, plus de voyage. » coupa Givre.
Les deux concernés sursautèrent assez fort pour décoller de leur siège et se concentrèrent sur le trajet à venir. Quant à l’éennien, il préparait son rapport. Ce dernier serait quelque peu fourni…
Survivants
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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Tonay - Messages: 980
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- Localisation: Pommé dans l'Oeil de la terreur...
Re: Survivants
par Tierts le Mar Août 05, 2025 15:09
Je vais décevoir tes attentes, Tonay, mais j'ai plutôt bien aimé ce chapitre et je ne trouve même pas qu'il soit constitué à majorité de combat :p
Certes, le gros du chapitre c'est le conflit entre Z-Team et Givre, mais ce conflit passe d'abord par une discussion avant de virer à l'affrontement, et il est régulièrement rythmé par des échanges de mots en plus des coups, donc ça se lit assez vite.
Autre détail important, je pense : ça change beaucoup. Déjà, les capacités de Gire sont nouvelles et plutôt cools. Assez ancrés dans les classiques de DB tout en te donnant l'occasion de faire du nouveau, ça rythme très bien l'affrontement. Ensuite, il n'y a pas de longs échanges entre deux protagonistes. Comme tout le monde vient se frotter à lui l'un après l'autre, ça te donne l'occasion de faire de courts échanges bien stylés à chaque fois.
Alors, certes, une bonne partie du combat aurait pu être évité si Givre avait parlé un peu plus au début mais on ne va pas bouder le plaisir. Je trouve que les discussions de début et de fin sont très sympa, même si attention à ce que Givre ne parle pas qu'en énigme, juste pour faire durer le suspens. ^^
Je trouve que son échange avec le général était à la limite de ce problème, mais restait cohérent : eux savent de quoi ils parlent même si nous n'avons pas (encore) le contexte pour comprendre.
Bref, du bon boulot pour ton retour après quelques mois ! En espérant que le prochain chapitre nous arrive plus rapidement !
Certes, le gros du chapitre c'est le conflit entre Z-Team et Givre, mais ce conflit passe d'abord par une discussion avant de virer à l'affrontement, et il est régulièrement rythmé par des échanges de mots en plus des coups, donc ça se lit assez vite.
Autre détail important, je pense : ça change beaucoup. Déjà, les capacités de Gire sont nouvelles et plutôt cools. Assez ancrés dans les classiques de DB tout en te donnant l'occasion de faire du nouveau, ça rythme très bien l'affrontement. Ensuite, il n'y a pas de longs échanges entre deux protagonistes. Comme tout le monde vient se frotter à lui l'un après l'autre, ça te donne l'occasion de faire de courts échanges bien stylés à chaque fois.
Alors, certes, une bonne partie du combat aurait pu être évité si Givre avait parlé un peu plus au début mais on ne va pas bouder le plaisir. Je trouve que les discussions de début et de fin sont très sympa, même si attention à ce que Givre ne parle pas qu'en énigme, juste pour faire durer le suspens. ^^
Je trouve que son échange avec le général était à la limite de ce problème, mais restait cohérent : eux savent de quoi ils parlent même si nous n'avons pas (encore) le contexte pour comprendre.
Bref, du bon boulot pour ton retour après quelques mois ! En espérant que le prochain chapitre nous arrive plus rapidement !
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.
Tome 3 En cours - 1 Chapitre toutes les deux semaines - Prochain chapitre semaine du 18/08/2025
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.
Tome 3 En cours - 1 Chapitre toutes les deux semaines - Prochain chapitre semaine du 18/08/2025
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Tierts - Nihilien Légendaire
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Re: Survivants
par Tonay le Dim Août 17, 2025 13:06
Hello Tierts, merci pour ton retour rapide
Eh, parfois, je préfère avoir tort x)
Tant mieux, je voulais justement éviter les lourdeurs et les pavés sans fin.
Merci !
Tout le monde a eu le droit à sa paire de baffes tout en dévoilant ses compétences, je ne voulais personne sur le banc de touche. Et si tu ne me dis que c'était fouilli, c'est que l'intégration était réussie. D'ailleurs, le combat se voulait plus long et les échanges plus intenses dans le premier jet, mais au final, c'est bien mieux comme ça.
Je ne sais pas si c'est ressenti, et je pense que non, ma faute, mais Givre est assez "endormi" encore. Il voyage énormément, a vécu énormément aussi et de ce fait, pour lui c'est une redite. Il entre dans une routine dont il connait l'issue. Pour lui, il n'avait pas à détailler quoique ce soit, surtout vu l'urgence de la situation. Il a sous-estimé la Z team, malgré sa puissance manifeste. C'est un aspect du personnage que je devrais développer plus clairement dans de futurs chapitres ^^
Ouais, je comprends le soucis ici, autant au début, les lecteurs connaissent les tenants et les aboutissants de la situation, autant à la fin... En même temps, je ne voulais pas en dévoiler davantage sur les exenniens dans ce chapitre, il était déjà suffisamment long ici Sans oublier que Givre lit le ki en plus de communiquer oralement, il ne veut pas perdre de temps avec des gens qu'il ne reverra plus jamais dans 99,99% des cas. Mais je note bien la frustration que ça peut provoquer, à mieux doser à l'avenir.
Après, comme tu le mentionnes très justement, et c'était l'idée dans la discussion avec le général exenniens, eux savent de quoi ils parlent. Les lecteurs le sauront aussi bien assez tôt... x)
Merci Tierts, moi aussi j'espère publier le chapitre suivant plus rapidement
Tierts {l Wrote}:Je vais décevoir tes attentes, Tonay, mais j'ai plutôt bien aimé ce chapitre et je ne trouve même pas qu'il soit constitué à majorité de combat :p
Eh, parfois, je préfère avoir tort x)
Certes, le gros du chapitre c'est le conflit entre Z-Team et Givre, mais ce conflit passe d'abord par une discussion avant de virer à l'affrontement, et il est régulièrement rythmé par des échanges de mots en plus des coups, donc ça se lit assez vite.
Tant mieux, je voulais justement éviter les lourdeurs et les pavés sans fin.
Autre détail important, je pense : ça change beaucoup. Déjà, les capacités de Gire sont nouvelles et plutôt cools. Assez ancrés dans les classiques de DB tout en te donnant l'occasion de faire du nouveau, ça rythme très bien l'affrontement.
Merci !
Ensuite, il n'y a pas de longs échanges entre deux protagonistes. Comme tout le monde vient se frotter à lui l'un après l'autre, ça te donne l'occasion de faire de courts échanges bien stylés à chaque fois.
Tout le monde a eu le droit à sa paire de baffes tout en dévoilant ses compétences, je ne voulais personne sur le banc de touche. Et si tu ne me dis que c'était fouilli, c'est que l'intégration était réussie. D'ailleurs, le combat se voulait plus long et les échanges plus intenses dans le premier jet, mais au final, c'est bien mieux comme ça.
Alors, certes, une bonne partie du combat aurait pu être évité si Givre avait parlé un peu plus au début mais on ne va pas bouder le plaisir.
Je ne sais pas si c'est ressenti, et je pense que non, ma faute, mais Givre est assez "endormi" encore. Il voyage énormément, a vécu énormément aussi et de ce fait, pour lui c'est une redite. Il entre dans une routine dont il connait l'issue. Pour lui, il n'avait pas à détailler quoique ce soit, surtout vu l'urgence de la situation. Il a sous-estimé la Z team, malgré sa puissance manifeste. C'est un aspect du personnage que je devrais développer plus clairement dans de futurs chapitres ^^
Je trouve que les discussions de début et de fin sont très sympa, même si attention à ce que Givre ne parle pas qu'en énigme, juste pour faire durer le suspens. ^^
Je trouve que son échange avec le général était à la limite de ce problème, mais restait cohérent : eux savent de quoi ils parlent même si nous n'avons pas (encore) le contexte pour comprendre.
Ouais, je comprends le soucis ici, autant au début, les lecteurs connaissent les tenants et les aboutissants de la situation, autant à la fin... En même temps, je ne voulais pas en dévoiler davantage sur les exenniens dans ce chapitre, il était déjà suffisamment long ici
Sans oublier que Givre lit le ki en plus de communiquer oralement, il ne veut pas perdre de temps avec des gens qu'il ne reverra plus jamais dans 99,99% des cas. Mais je note bien la frustration que ça peut provoquer, à mieux doser à l'avenir.Après, comme tu le mentionnes très justement, et c'était l'idée dans la discussion avec le général exenniens, eux savent de quoi ils parlent. Les lecteurs le sauront aussi bien assez tôt... x)
Bref, du bon boulot pour ton retour après quelques mois ! En espérant que le prochain chapitre nous arrive plus rapidement !
Merci Tierts, moi aussi j'espère publier le chapitre suivant plus rapidement
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Et si trois autres saiyans avaient survécu à la destruction de la planète Vegeta ?
One Shot
Un mage un peu excentrique. Un Kaïo. Un métis saïyan. Un démon. Un démon du froid. Qui doivent sauver l'univers dans un combat épique. Qu'ajouter de plus ?
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