[Fanfic] Le chaos pour racines

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Axaca le Dim Jan 09, 2011 10:34

T'inquiète ta même carte bleu visa si ça te fait plaisir du moment que t'évite de le tué :twisted:
"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !"
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Majin-vegeto89 le Dim Jan 09, 2011 16:07

je commente pas souvent non plus désolé, en tout cas, je peux te dire que j'adore complètement le tour que tu as donné à l'histoire (les plantes, le chamanisme etc...) qui donne une atmosphère toute particulière a cette fic, et mon perso me convient parfaitement tel que tu le gères. donc sans compter le 14, il doit rester un ou deux chapitre avant la conclusion non?
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
[fanfic] Nekomajin Z

Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

Sur Namek, le prince Vegeta découvre le super saiyen et élimine Freezer avant de prendre sa place:
[fanfic] L'empereur saiyen

mon avatar est un cadeau de Greg 131982, un immense merci!
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Dim Jan 09, 2011 16:49

J'essaye en effet d'apporter de la nouveauté, notamment dans l'ambiance générale, afin que celle-ci ne ressemble pas à une autre histoire. Mais j'essaye en même temps d'être fidèle à l'esprit Dragonballien, ce qui demande parfois un peu de gymnastique des neurones. Ton message me permet de voir que je suis plutôt en bonne voie :wink:

En effet, tu as raison. Je ne vais pas entrer dans les détails, car quelques lecteurs ne veulent peut-être pas savoir quand finira la fic, mais c'est sûr que la fic est proche de son dénouement.

J'attends en tout cas encore quelques heures, au cas ou un autre membre voudrait donner son avis sur le chapitre XIV, apporter des suggestions, puis je le posterai vers 22-23h (au plus tard minuit).

Edit : voici un nouveau chapitre, bonne lecture ;)

Chapitre XIV :


Boum ! Boum ! Il ne s’agissait pas de bruits d’explosions, en tout les cas pas visibles extérieurement. Ces bruits étaient ceux des tempes de Tamato, martyrisées par les battements de cœur du saiyen écorché. Il luttait pour ne pas se décomposer, s’effondrer en lui-même ; chaque pulsation n’avait pour but que de lui donner le soupçon de force nécessaire. Celle qui lui permettrait de trouver les pièces d’un puzzle mental, éparpillées avec violence par l’annonce de Potatoes. Le regard vide, la tête basse, Tamato semblait éteint ; pourtant il était actif, cherchait avec vigueur la vérité et le moyen de l’accepter, de continuer à exister avec celle-ci. Progressivement, un morceau apparut, celui du roi Vegeta le menaçant de son poing meurtrier. Il s’imbriquait dans celui d’un souverain au regard étrangement triste, sentiment qui n’émanait jamais de son auguste personne et qu’il semblait alors avoir emprunté. Ces deux pièces le guidèrent vers les souvenirs plus récents d’une phrase d’Ukero, à laquelle il n’avait pas prêté attention sur le moment : « Comme vous le savez déjà, je maîtrise sans aucun soucis l’apparence du roi Vegeta. »… « Comme vous le savez déjà, je maîtrise sans aucun soucis l’apparence du roi Vegeta. » … « Comme vous le savez déjà, je maîtrise sans aucun soucis l’apparence du roi Vegeta. » Elle raisonnait, comme pour rappeler son évidence. Le jeune homme n’était malgré tout pas au bout de se peines, le labyrinthe dans lequel il était entré, complexe, n’offrait toujours pas de sortie.

Ukero, quant à lui, était pris entre deux feux. D’un côté, il y avait le temps qui courait trop vite, fonçant vers la perte d’invisibilité des rebelles, ainsi que de leur état oozaru. De l’autre, il y avait la bombe à retardement nommé Tamato, qui n’avait pas encore choisi son lieu, ni son moment. De son oeil à la larme noire, il fixa Ginseng, afin qu’ils s’aident mutuellement à prendre une décision. Le shaman à l’épi sauvage, qui encaissait sans dommage les coups d’épée de Potatoes, montra alors le sol d’un discret coup de menton : il fallait attaquer, tout de suite ! Ukero fit alors le point sur ses troupes, pour coordonner l’offensive. Il commença par Tamato qui, bien-sûr, était à surveiller continuellement… Puis il vit Bajiri, anxieux, qui promenait son regard d’un camps à l’autre. Du côté de Ginseng, pas de problème, il pouvait tuer son adversaire d’un claquement de doigts… Puis ce fut au tour de Coco… qui n’était plus là !

- Bon sang ! Il choisi son moment pour disparaître celui-là ! grogna Ukero.
- Il fallait s’y attendre… pensa Ginseng, pas du tout décontenancé.

Raison de plus pour passer immédiatement à l’offensive ! Par de rapides gestes de mains, le sorcier aux cheveux blancs donna alors ses consignes. En bas, la troupe d’élite, elle, ne savait que faire. Ils avaient bien entendu la phrase de leur collègue à l’épée habitée, mais ne savaient que faire de cette encombrante déclaration. Courga, l’un des plus concernés, pris la parole en premier :

- Potatoes n’est pas un enfant de chœur mais il n’est pas du genre à faire verbalement son malin. En plus, son arme semble être un guide fiable, rappelez vous l’aide précieuse qu’il nous a déjà apporté. Sans sa magie, nous ne serions plus que les pensionnaires squelettiques d’un marécage… Donc tout indique que le père de mon am… de Tamato… a été tué par Ukero. Il doit être notre cible numéro 1 !
- Je comprends ce que tu ressens ; le fils de Salsifi était l’un de tes proches et tu aimerais le venger. Mais, au sein de notre unité, il n’y a pas de place pour les considérations personnelles ! N’oublie jamais ça ! ordonna Kyuuri. J’ai également été trompé, alors que j’étais aux premières loges… J’étais présent, pourtant je ne me suis aperçu de rien ! Ma fierté individuelle vient d’en prendre un coup, mais celle de servir notre roi est plus forte que tout, elle m’aidera à dépasser cela. Suis mon exemple !

L’adolescent baissa la tête, digérant les paroles de son aîné. Celui-ci repris la parole :

- Donc, peu importe qui est le coupable ! Être à ses côtés, complice de ses méfaits, est aussi grave ! Ne retenez donc aucun de vos coups, quel que soit votre adversaire !
- Il faudrait déjà savoir où ils se trouvent exactement… fit remarquer Kyabetsu.

Le neveu du roi, à la sensibilité exacerbée, sentit un vif courant électrique dans sa colonne vertébrale. Puis il vit des tâches colorées, des traces de ki. Elles grossissaient, envahissaient son espace sensoriel. Oppressé, il porta les mains à son crâne et cria :

- Ils arrivent !

Dans les yeux de Courga, on pouvait voir se refléter de vagues formes, un escadron d’aigles fantomatiques fondant sur leurs proies. L’un d’eux se détacha du groupe et le pris pour cible. Il s’agissait d’Ukero, mais il ne le savait pas encore. Pour l’instant, il ne devinait qu’un imposante masse, celle de l’oozaru, qui s’apprêtait à l’écraser entre les gigantesques cymbales lui servant de mains. L’instinct de survie du jeune combattant lui permis d’en réchapper, de le plaquer contre le sol afin que l’attaque passe au-dessus. La bourrasque qui secoua alors sa longue chevelure lui indiqua que le moindre faux-pas serait fatal. Son front laissant échapper des gouttes d’anxiété, Courga se releva prestement et, jambes fléchies, s’enferma dans une bulle de concentration. Ses émotions ne devaient pas le trahir. Bajiri créa lui aussi une sphère mais celle-ci n’était pas seulement mentale ; un champs d’énergie parfaitement maîtrisé venait de bloquer le poing de Kyuuri. Secouant son poignet endolori, le saiyen à l’armure clinquante ne pu s’empêcher de sourire, excité à l’idée d’une revanche.

- Comme on se retrouve… lâcha t-il pour taquiner son adversaire.
- Tu ne le vois pas, mais je suis toujours en oozaru, alors ne fanfaronne pas trop ! répondit Bajiri
- Je ne suis pas idiot, j’ai bien sentit la terre trembler quand tu as atterrit avec toute la grâce qui te caractérise.
- Pffff…
- Mais, depuis notre dernier combat, j’ai eu le temps de peaufiner mes techniques, tout du moins en théorie.
- La mise en pratique pourrait donc être laborieuse.
- Détrompe toi, je suis quelqu’un de lucide et je pense aux moindres détails, je suis donc sûr de mon coup !

Kyuuri illustra ses paroles en faisant apparaître aussitôt une énorme balle de ki en sa paume. Elle enflait, enflait… tant que même un gorille géant pouvait s’en méfier. D’ailleurs, Bajiri recula d’un pas. Le rebelle se ressaisit rapidement et, avant que l’attaque ne devienne potentiellement trop dangereuse, lança une attaque inédite, un cri si violemment projeté qu’on eu cru voir se matérialiser les mots prononcés.

- Go Hikari !

Les lettres presque palpables agressèrent les tympans de Kyyuri, qui serra les dents, le temps que la tempête sonore passe. Dur au mal, il ne cessa pas un instant de faire croître sa boule d’énergie. Celle-ci devait désormais faire plus de 5 mètres de diamètre. L’oozaru au « v » sur le front décida alors de moins faire dans la dentelle et fonça vers son ennemi. C’est le moment choisi par le guerrier d’élite pour concentrer toute la puissance accumulée en un minuscule ballon de handball, sport sûrement inconnu par les saiyens mais dont Kyuuri copia la gestuelle sans s’en rendre compte. Son bras forma une arabesque esthétique au-dessus de sa tête et propulsa la sphère vers le sol, à quelques mètres de Bajiri. Celui-ci, soulagé, s’écria :

- Râté !
- Je ne crois pas… souffla l’attaquant, mine satisfaite.

Tout les combattants eurent le même pressentiment et tournèrent la tête vers le point d’impact. Une lumière leur donna raison, les paralysa comme de pauvres bêtes surpris par les phares d’un camion, puis les enveloppa pour les faire disparaître. Elle fut accompagnée par un bruit tout aussi envahissant, qui se propagea d’un bout à l’autre de la planète. Une vénérable créature verte, à la peau ridée et nervurée, en ressenti les vibrations jusqu’aux extrémités de ses doigts. Ceux-ci étaient posés sur la crâne d’un individu, masqué par un violent contre-jour.

En effet, Coco ne s’était pas enfui. Ce guerrier était sensible, avait les sens affûtés par de longs mois de solitudes. Sur une planète mêlant architecture et nature, qu’il avait eu du mal à considérer comme la sienne, le contact avec autrui fut difficile. Il avait alors eu tout le loisir d’apprivoiser les énergies qui l’entouraient, qui s’approchaient, mais qui ne venaient jamais se présenter. Il aurait tant voulu avoir quelqu’un à qui parler... Par la suite, au sein de l’équipe rebelle, quelques affinités s’étaient créées, avec Tamato et Bajiri principalement. Il était portant resté distant, par habitude, se laissant tout de même, parfois, bercer par les chaudes auras qui l’accompagnaient. Pour eux, ses collègues et amis, pour sa planète d’accueil également, il devait agir. Mais à sa façon, par son « idiosyncrasie », mot savant qu’il utilisait souvent pour désigner son comportement atypique. Hors de question de participer à ce stupide combat, qui ne pouvait apporter que désolation, la solution était ailleurs… Il fallait aller à la racine du mal, couper cette tête à cornes agressives et sourire mauvais. Coco choisi alors de déserter le champs de bataille, de capter l’énergie d’un être unique, du Sage suprême, le vieux namek. Il l’a reconnu assez vite, elle était comme un arbre, qui de son solide tronc protégeait et de sa douce ombre soulageait. Tout cela, l’immense créature le lisait dans les pensées du saiyen de « sang-mêlé », le visage serein et les antennes attentives, dressées sur son large front. Sans aucune violence, le bras végétal du namek se contracta quelque peu. Ce dernier était parsemé de petites tâches, dues à l’âge très avancé de l’être. De la chitine protectrice, violette, bordée de fin liserets rouges, recouvrait les muscles principaux du membre. Une discrète lueur l’entoura alors, puis les doigts, en guise de ponts, la conduisirent jusqu’au corps de Coco. Rapidement enveloppé par cette lumière, il ne bougea pourtant pas, confiant. Elle formait des vagues avec la propre énergie du saiyen, celle qu’il avait toujours eu au fond de son être. Ce fut bientôt un tsunami de ki qui brisa les entraves inconsciente de l’esprit, puis qui se propagea à tout allure, arrachant à son bénéficiaire un rictus de plénitude.

Quelques kilomètres plus loin, le calme était revenu. Plus qu’un calme, un silence pesant… Seule une respiration saccadée le brisait. Mais, au lieu de rassurer, elle contribuait à la lourde atmosphère. Elle appartenait, sans nul doute, à un saiyen blessé. Potatoes, le regard absent, regardait le fin bouclier sphérique qui le narguait, juste sous son nez. En effet, Bajiri avait créé celui-ci, au dernier moment, pour sauver le plus de combattants possible. Mais, trop en altitude, Ginseng et son adversaire n’avaient pus en bénéficier. Le plastron en miette et la tunique noire en lambeaux, malheureusement, ne pouvaient cacher le corps malmené de Potatoes. Couvert de graves brûlures et de plaques purulentes, il faisait peine à voir. Le shaman, lui, s’en sortait bien ; sa forme d’oozaru et sa puissance de base, parmi les plus élevées de toute l’histoire saiyenne, lui avait permis d’encaisser. Sa veste, étrangement, n’avait aucune marque… Mourrant, l’ex-instructeur de Tamato leva pourtant son arme vers le ciel. Il le fit avec une telle volonté, avec une telle animosité dans les yeux, que même Ginseng fut impressionné et contraint de se pencher en arrière. L’épéiste, la main enduite de sang et d’une substance ocre, passa celle-ci sur la lame froide. Il la recouvrit ainsi, de la garde jusqu’à la pointe, d’un liquide vivant. Ces dernières forces, cette hémoglobine chaude, il les donnait à cet objet qui lui était si cher, à cet objet qui allait bientôt agir en son nom, lui faire honneur. Vidé, il lâcha l’arme et accompagna celle-ci dans sa chute, laissant comme expression posthume un visage au sourire malin. Son double spectrale, son âme, prit congé de lui. Alors que le Potatoes fait de matière s’écrasait au sol, le Potatoes de pure lumière naviguait dans les airs. Il aurait dû normalement aller au ciel, s’il avait respecté la procédure, mais de shamaniques influences le guidèrent jusqu’à l’épée, où il entra rejoindre une foule d’esprits depuis peu familiers. L’arme fut alors stoppée net dans sa chute vertigineuse. Une main s’en saisit alors. Celle d’un saiyen blessé, celle d’un jeune combattant en quête de vérité : celle de Tamato !

Ukero, qui s’apprêtait à écraser de son pied un Courga enfin déconcentré, se figea aussitôt. Ses yeux n’avaient pas besoin de voir la catastrophe arriver, elle se sentait dans l’air, l’électrisait de sa fureur patiente. Tamato ne bougeait pourtant pas, il avait encore soif. Il n’était pas rassasié de vérité, sa conscience était encore parsemée de cases vides, de précipices inquiétants. Cette épée l’avait appelé, elle allait lui raconter ce qu’il voulait savoir. Pas à l’aide de mots, mais par le biais de flashs bien plus parlants : Ukero, à 6 ans, arrivant sur les vertes plaines d’Hira… Un shaman, au visage marqué et aux longs cheveux blancs ornés de plumes… Les vieilles mains guidant celles d’un apprenti, les guidant de plante en plante… Ukero qui, la nuit tombée, fausse compagnie à son instructeur… L’individualisme du saiyen, qui lui colle à la peau… Un tatouage qui, justement, est encré de force sous son épiderme… Une larme noire faite d’une substance rare… Des expériences secrètes à l’adolescence, une graine de haricot modifiée, granuleuse… Un arbre qui pompe l’énergie de la vie végétale et terrestre environnante… Ukero prenant la forme d’un shaman adulte… Tentative d’assassinat de son maître… Larme noire inimitable et inmasquable, un poison pour Ukero… Une réunion… Une exclusion… Un refus… Un arbre gigantesque… Des maisons détruites… Des plaies fumantes… Des massacres… Une fuite… Freeza… Un plan… Ginseng… Un accord… Meurtre de Salsifi… Courga drogué… Ukero en Roi Vegeta… Regard dur contre regard triste… Tamato torturé… Retour sur Hira… Formation du saiyen à l’épi sauvage… Une extermination… et encore des images… encore des images… Tamato fayit en faire une indigestion, éprouva un soudain besoin de se libérer, de libérer son esprit et son corps. Sous les yeux de l’assassin de son père, il poussa alors un hurlement titanesque, qui glaça d’effroi tout les combattants. Même les serviteurs du roi, qui ne pouvait voir l’auteur de ce cataclysme, furent cloués sur place. Ils ne se doutaient pas que derrière ce cri se cachait peut-être leur mort imminente mais ils avaient peur… une peur naturelle, animale.

- Tamato, c’est toi ?! osa demander Courga, qui avait déjà la réponse.

Mais celle-ci était bien encombrante, il n’en voulait pas. Il préférait se poser encore la question, espérant jusqu’au bout qu’il se trompait, qu’il ne savait rien, voir même qu’il délirait. Son ami d’enfance, le regard étincelant, lâcha subitement l’épée.

- Merci Potatoes… chuchota celui qui avait hérité de son instructeur la fameuse arme… mais également une technique, appropriée en ces circonstances.

Tamato chargea en sa main droite un ki dévastateur, aux lueurs vertes et mauves. Il forma ensuite un canon avec ses doigts, cercle plein de promesses inquiétantes, servant à viser l’arme blanche qui tombait. Un petit crépitement… puis ce fut le moment !

- Cho Kyugekina Hankei !

L’attaque empruntée à Potatoes poussa l’épée et lui donna de la vitesse. Cette dernière déchirait désormais l’air, déchirait le bouclier de Bajiri, déchirait tout… jusqu’au sol qui accueillit en sa chaire l’arme et ses vérités, sa substance faite de plantes. Le sol herbeux, chauffé par la lame et imbibé d’un liquide inconnu, libéra alors une vapeur jaunâtre. Le vent en porta jusqu’aux nez de chaque guerrier, leur offris un cadeau appréciable : un combat équitable ! En effet, il n’y avait plus d’illusion, plus d’oozaru, seulement des saiyens sous leur forme de base, sortant d’un long rêve éveillé. Kyuuri, pour sa part, sortait plutôt d’un cauchemar. Il se remettait mal du décès de Potatoes, se sentait coupable. Pourtant, en sa tête revenait un souhait, exprimé par son collègue lui-même :

- Ce soir, je vais me sacrifier ! Quoi qu’il arrive, ne fais pas attention à moi, à ma vie qui n’a pas d’importance !

Tout de même, c’était rageant ! Ce n’était pas acceptable ! À quelques centimètres prêt, le bouclier l’aurait sauvé ! Le guerrier à l’armure jaune et noire planta alors ses pupilles haineuses dans celles de Bajiri. Il oubliait tout ses principes, sa lucidité habituelle, se laissait peu à peu attirer par la rancœur qui lui tendait les bras. Allait craquer… succomber ? On ne le saura jamais… Un petit guerrier aux cheveux désordonnés, hirsutes, le devança : Kyabetsu, hors de lui, fondait déjà sur Bajiri.

- Pourquoi ne l’as-tu pas sauvé ?! Ordure !!!

Le poing du saiyen furieux se logea alors dans le ventre du soi-disant fautif. Ce dernier, grimaçant, encaissa le coup tant bien que mal. Épuisé par l’immense bouclier qu’il avait formé quelques minutes plus tôt, il ne pu riposter efficacement et se contenta d’un vague uppercut. Aucun effet… Le saiyen de l’escouade officielle ne réfléchissait plus, n’avait qu’un but : tuer ! Il ne s’embarrassa donc pas de ses stratégies habituelles, de fioritures et alla droit à l’essentiel. Sa main se posa à grande vitesse sur la poitrine de sa victime, à hauteur de cœur.

- Han’kei Enerugi Nitsumeru !

Un minuscule kikoha sortit alors de sa paume. Mais il ne fallait pas se fier à sa taille, car il traversa, sans aucune difficulté, la chaire et les os… de l’épaule de Bajiri. En un réflexe miraculeux, le membre de l’équipe rebelle avait décalé son corps de quelques centimètres salvateurs. Ne faisait-il que repousser l’inévitable ? La fureur de Kyabetsu guida en tout cas les attaques de celui-ci, s’abattant les unes après les autres sur le squelette de Bajiri, dévastatrice car alourdies par le poids de la haine. Pantin désarticulé, le saiyen créateur de boucliers essaya justement d’en former un nouveau, en vain… Pourtant on pouvait lire de l’espoir sur son visage. En guise d’explication, on entendit un sifflement… Puis une sphère roulant sur le sol : la tête de Kyabetsu ! Elle venait d’être coupée sèchement ! Épée en main, bras encore tendu, Tamato contemplait son œuvre. Courga, abasourdi, n’eut pas le temps d’avoir peur… Il sentit aussitôt un souffle chaud titiller sa nuque.

- Ne crains rien, je t’ai choisi ! Prouve moi que j’ai eu raison et tout se passera bien ! déclara son ancien ami, en une menace déguisée.
"L'histoire de Mr Satan", fanfic de 2010 à présent terminée (et reconstituée suite à un hackage en 2011), espère vous plaire et n'aurait rien contre quelques commentaires ;)
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=5894

"Le Chaos pour racines" est une fanfic qui met en scène 10 "avatars" créés par des membres du forum. J'espère qu'elle plaira aussi aux autres forumeurs ^^
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4900
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Kame-boy
 
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Mar Jan 11, 2011 14:49

Chapitre XV :

Bras écartés, doigts bougeant lentement, Coco n’osait faire de gestes brusques, impressionné par sa propre puissance. Il la sentait couler dans ses veines, enfin libérée ! Après s’être délecté de cette sensation grisante, tout en regardant régulièrement ses mains pour vérifier qu’il s’agissait bien des siennes, de son propre corps, il salua respectueusement le vénérable namek. Celui-ci déclara alors :

- Ton cœur n’est pas pur, mais ta démarche est noble. Cela mérite donc que je fasse une entorse au règlement. Je vais les réunir maintenant, en un seul et même endroit !

- De quoi parlez-vous ? s’étonna Coco.

En guise de réponse, le saiyen de « sang-mêlé » sentit la terre trembler. Plusieurs lourds objets venaient de la percuter, à l’extérieur. En effet, sept sphères aux reflets orangés et cristallins s’étaient fait une place dans l’herbe bleue, semblaient attendre une manifestation d’ordre divine. Le grand chêne qu’était le chef namek se leva alors de son imposant fauteuil blanc, large objet segmenté comme un insecte. Il le fit avec un lenteur s’accordant parfaitement au rythme tranquille de la nature environnante, tant et si bien que son invité eu le temps de compter chacun des plis de sa longue toge. Puis, sans transition, l’arbre devint Colibri ; quitta sa maison-escargot ; l’impressionnant personnage se rendit dehors avec une grâce et vitesse étonnante. Il dévala, en un clignement d’œil, la longue colonne de pierre sur laquelle était perchée sa modeste habitation, puis expliqua à Coco qui l’avait suivit de près :

- Ceci est notre trésor le plus estimable ! Ce sont les Dragonball !
- Un nom bien prometteur !
- En effet, lorsque l’on réunit les 7, il est possible de réaliser 3 vœux. Normalement, chacune des boules est gardée par l’un de mes plus valeureux fils, auquel il faut prouver, tour à tour, son courage et sa bonne foie. Mais ton mérite, je le connais maintenant, je l’ai lu en toi. De plus, collecter d’un seul coup les Dragonball me demande un intense effort, ce n’est pas aussi simple que cela en à l’air. Ma vie s’en trouve raccourcie.
- J’apprécie votre geste à sa juste valeur, assura un Coco au visage fermé.

Concentré, le vénérable namek ajusta son discret gilet noir puis, bras tendus au-dessus de la tête, invoqua le dragon sacré :

- Poko Po Kolo Porunka ko ! *Porunga, viens nous porter assistance !*

Sous les yeux émerveillés du saiyen, un jet de lumière parti des sphères, pour aller se lover, fier et ondulant, autour de la colonne de pierre. La lueur devient écailles d’or, caressant la roche de leur sinueux parcours. À la hauteur de la maison, un corps de dragon se dessina, trapu et sculpté divinement. De ses épaules et de son crâne sortaient des pics noirs, accordés à des dents tout aussi menaçantes. Ses grand yeux blancs étaient tout de même rieurs et le rendait plus abordable. Malgré tout, Coco n’osait faire un geste, de peur de gâcher cette brute poésie.

- Confirmes-tu que tu souhaites aller sur la planète de glace ?
- Oui ! Sans aucun doute !
- Que feras-tu des deux vœux restants ?
- Je n’oserais réclamer des futilités à un personnage de cette envergure. Vous pouvez en faire ce que vous voulez, puisque pour l’instant je n’ai pas d’autre idée.
- Ca tombe bien, j’en ai justement à vous soumettre ! fit une chaude et surprenante voix, qui avait fini par se faire oublier… celle de Toumorokoshi.

À l’endroit où il aurait dû logiquement se trouver, la tension froissait l’air, le rendait irrespirable. Ukero s’efforçait tout de même de sourire, afin de garder un avantage psychologique sur son future adversaire. Celui-ci, jeune neveu du roi, prêt à combattre, gardait tout de même un œil sur Tamato et son impitoyable épée. Le saiyen armé, arbitre autoritaire, délivra ses dernières paroles d’avant duel :

- Courga, je ne t’ai pas encore tout à fait pardonné… mais tu m’as sauvé la vie une fois… peut-être même deux, d’après les esprits qui m’accompagnent. Ce qu’à fait le «faux Végéta», le vrai aurait fini par le tenter un jour. De toute façon, j'étais en train de mourir à petit feu dans ces caisses d’entraînement sans âme, la fuite était la seule solution… Mais tu as oublié que j’étais capable de comprendre cela, de prendre mon destin en main. Tu m’as sous-estimé, humilié ! Pourquoi ne m’as-tu rien dit ?! Nous aurions pu y réfléchir ensemble… au lieu de cela, tu m’as envoyé droit dans la gueule du loup, chez le sorcier Ukero, qui n’a comme ambition dans la vie que de faire pousser son foutu arbre sur toutes les planètes fertiles qu’il trouve ! Enfin, je devrais dire plutôt « que nous aurions trouvé pour lui »… Une équipe ?! Tu parles ! Une couverture pour masquer ses desseins, des bénévoles naïfs bien plus rentables que des mercenaires payés à prix d’or…

Les sourcils froncés de Tamato, ses pupilles sombres comme des précipices, obligèrent Ukero à déglutir. Le shaman essayait de garder bonne figure, consistance, mais les mouvements de sa pomme d’Adam le trahissaient.

- Courga, tue cet homme et rend moi mon destin ! Je te pardonnerais alors ! Sinon, tu mourras avec moi ! furent les lourds mots de conclusion de l’organisateur, du superviseur de ce combat à mort.

Lequel commença aussitôt. L’ami de Tamato, corps dans lequel la motivation et la culpabilité fondaient en un seul et même bain de feu, était déjà sur son ennemi. À bout portant, il écrasa une onde bleutée contre l’insolent visage d’Ukero. Le « magicien à la larme » fut propulsé quelques mètres plus loin, laissant sur son passage deux profonds sillons. Il retrouva son équilibre… pour le perdre aussitôt ! Sa vue revint… pour être confisquée à nouveau… Un poing auréolé d’une énergie sans pitié venait de marteler sa mâchoire !

- Supâ Ten’pa Kioko ! hurla Courga, du plus profond de ses entrailles.

De son bras fièrement tendu, un rayon couleur océan déchaîné se libéra, pour aller fracasser le rocher Ukero et son armure. Celle-ci, en pièce, n’était déjà plus d’aucune utilité. Le shaman aux cheveux blancs, soumis à la dure loi de son adversaire, tenta de se réveiller par un serment osé :

- Tamato, si je perds, je te laisserai me tuer de tes propres mains ! Je ne résisterai pas et je serais même heureux de me faire pardonner ainsi !

Le fils de Salsifi n’osa prendre cette promesse au sérieux mais les yeux d’Ukero, immobiles et pénétrants, se chargèrent de le convaincre. Même les âmes shamaniques n’y voyaient rien à redire. Kyuuri non plus, qui en était de toute façon réduit au rôle de simple spectateur. Parfois, il jetait un œil à Bajiri, pauvre saiyen aux jambes vacillantes et bras pendants. Il était alors tenté d’attaquer un ennemi si vulnérable. Mais son éthique lui interdisait d’éliminer un guerrier blessé de la sorte ; chaque tentation de le faire était aussitôt étouffée, coincée dans l’étau mental qu’il serrait au prix d’intenses efforts. Mais une oppression plus forte existait, elle avait même un visage. Un faciès qui s’invita dans le crâne du saiyen d’élite et qui s’y fit une brutale place ! Ginseng se présentait à sa manière…

- Coucou… Tu m’avais oublié ?! demanda ironiquement le guerrier sauvage, pince-sans-rire.
- …
- Je vois, tu es intimidé… Ne t’inquiètes pas, ce ne sera pas long…
- Je.. je suis serviteur du roi !
- Tant mieux pour toi…
- Tu ne me tueras pas aussi facilement !
- Donc tu admets que je te tuerais malgré tout… C’est bien, tu as tout compris ! ne pu s’empêcher de ricaner le shaman. Je planterais l’arbre sur ta tombe, celui qui donne des fruits sanguins et excite les cellules saiyennes, décuple les forces !
- De quoi parles-tu ?!
- De ce pour quoi j’ai accepté de suivre l’enseignement d’Ukero et de l’accompagner par la suite…
- Tu ne te trouves pas suffisamment puissant ?! demanda Kyuuri, abasourdi par les raisons de Ginseng, par cette motivation d’apparence primaire.
- C’est vrai, je suis né sous une bonne étoile… Une trop belle étoile, qui a ébloui mes parents ! Apeurés par mes prédispositions, ils m’ont abandonnées. J’ai survécu, par mes propres moyens… et je me suis juré de n’avoir jamais besoin de personne. D’ailleurs, désormais, je force le destin : je vais réduire le nombre de vivants, d’année en année, comme cela je n’aurai plus le choix, je serai bien obligé de continuer à me débrouiller seul.
- Tu… tu es malade !
- Ce sont ceux qui ont abandonnés Ukero et moi-même qui sont malades, ils n’ont pas pensés aux conséquences… Désormais, notre guide est l’individualisme, notre chemin est celui menant à un champs d’arbres-cimetières, recouvrants de personnes dont nous n’aurons plus jamais l’utilité ! Seuls nous sommes nés, seuls nous resterons !

Seul au monde, Coco avait l’impression de l’être. Bravant le froid extrême et le manque d’oxygène, protégé par une aura rouge, il volait à toute allure. Dessous défilait un paysage invariable, toujours le même sol blanc et craquelé, sans mouvement ni vie. Coco perdait même parfois la notion de vitesse, pensait faire du sur-place, tant la glace semblait figer le temps lui même. Enfin, il eu un repère visuel : la tour de Freeza ! Le moral boosté par ce but concret à atteindre, le « sang-mêlé » accéléra. Quelques secondes lui suffirent alors à atteindre l’entrée ! Dans son élan, il envoya valser un pauvre volatile humanoïde, dépossédé de ses facultés de gardien… et des ses plumes par la même occasion. Sans freiner, Coco commença l’ascension de la tour, frôlant de son sillage les marches inutiles. Même les bruits étranges hantant cet endroit, les gargouillement que l’on pouvait y entendre, n’ébréchèrent pas la volonté du guerrier. Celui-ci atteint la salle de réception en un temps record. Il ne fut pas ébloui par la blancheur de la pièce, ses yeux n’ayant même pas eu le temps de s’adapter à l’obscurité… La tunique fumante, Coco tourna sa tête en tout sens, à la recherche du nain à cornes. Ce ne furent pas ses yeux qui trouvèrent… mais sa nuque, sur laquelle pesait un ki peu sympathique.

- Zabon ?! demanda le saiyen.
- Exact ! répondit l’intéressé, léchant ses lèvres avec une élégance qui n’appartenait qu’à lui…
- Range ta langue, tu ne mangeras rien ce soir… si ce ne sont tes dents, annonça le « sang-mêlé », sans même se retourner.
- Tu as un œil dans le dos ou quoi ?! s’étonna le fidèle serviteur de Freeza.
- J’ai bien mieux… les millions de regards des prochaines victimes que tu ne feras pas !

Coco, illustrant aussitôt ses propos, passa à l’action et brisa, de son pied droit, la mâchoire de l’être efféminé. Ce dernier, corps projeté à l’horizontale, reçu alors un genou dans le flanc et passa à travers le plafond. Tant bien que mal, grimaçant, il se remit à la verticale, mais deux poings liés décidèrent de lui offrir un billet retour vers le sol. Accueillit avec violence par celui-ci, Zabon devint un pantin désarticulé, incapable de se relever. Comme une limace sans dignité, il se traînait lamentablement, demandait pitié. Coco tendit son bras, armé d’une dague, prêt à achever l’ennemi… mais une main le devança, souleva le malheureux, puis l’envoya s’encastrer contre un mur. Un étrange phénomène se produisit alors. La paroi se contracta à intervalles réguliers, accompagnant ce mouvement de sons grouillants. Le déjeuner sur pattes, impuissant, s’y enfonça par à-coups, avant de disparaître totalement.

- Ne t’inquiètes pas Zabon, Maman ne te mangera pas… Elle va juste t’acidifier un peu et te faire regretter d’avoir négligé ton entraînement ! Si tu avais suivi notre voie et que tu avais appris à te métamorphoser, comme nous nous efforçons de te l’enseigner depuis des années, tu ne serais pas dans cette fâcheuse posture ! siffla une voix quelque peu familière.

En effet, un petit tyran à cornes était l’auteur de cette intervention physique et verbale. Il jouait de ses excroissances qui lui servaient d’arcades sourcilières, et renforçait ainsi la cruauté de son regard. Sa fine bouche rouge, quant à elle, exprimait un contentement tout en retenu.

- Freeza, je te cherchais ! ne pu retenir Coco.
- Euh… un peu de respect pour les aînés ! Ne me confond pas avec mon rejeton, je suis le roi Cold !
"L'histoire de Mr Satan", fanfic de 2010 à présent terminée (et reconstituée suite à un hackage en 2011), espère vous plaire et n'aurait rien contre quelques commentaires ;)
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=5894

"Le Chaos pour racines" est une fanfic qui met en scène 10 "avatars" créés par des membres du forum. J'espère qu'elle plaira aussi aux autres forumeurs ^^
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Nimitz le Mar Jan 11, 2011 14:58

haaaaa je suis de nouveaux la :D ... fat avouer que je suis LA Star du récit, bien que je ne sois pas mis en avant ^^

si non le passagedont on a parlé et que tu m'as expliqué est meilleur a mon gout ^^
encore bravo, les scènes de combats sont très bien retranscrite ^^

ce qui est bien avec ta fic, c'est que quand elle sera finis, je me ferais un plaisir de la re-lire, ben oui c'est pas tout les jours que l'on joue un role dans une fic ^^

je lis cette fic differement des autres je la vois d'une autre manière je veux dire:), peut-etre du fait que l'on a une petite influence sur un personnage dans ce recit ^^
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Jeu Jan 13, 2011 13:29

Chapitre XVI


En un lieu bien plus chaud, les coups furieux pleuvaient. La créativité, l’ingéniosité, ne pouvaient s’allier à la rage, étaient incompatibles par nature. Mais le génie de Courga dépassait ces lois et imposait leur paradoxe aux os d’Ukero. Celui-ci souffrait, serrait les dents. Pourtant, ses yeux pétillaient, rejetaient le verbe « abdiquer ». L’ennemi public numéro 1 finit tout de même pas céder, posa un genou à terre, avant de mordre la poussière, suite à coup de pied adverse venu du ciel. Quelques lourdes secondes de silence… Plus un souffle… Courga, sûr de lui, regarda Tamato avec fierté. Les yeux de Tamato ne lui rendirent pas la pareil… ils savaient qu’Ukero pouvait encore bouger ! Comme dans un mauvais rêve, l’adolescent vit un bras se lever, se poser sur son ventre. Les doigts de l’attaquant, écartés, s’apprêtaient à laisser le champs libre à une énergie qui ne demandait que ça ! Bouche entrouverte, Courga attendit d’être puni pour son imprudence, qu’une lueur apparaisse, lui transperce l’estomac, le vide de son sang, lui ôte la vie… Mais toujours aucune lueur… Rien ! Le membre d’Ukero, poupée de chiffon, retomba avec mollesse. Cette fois, Tamato accueillit cet événement favorablement, permis tacitement à Courga de relâcher la pression. Le neveu du roi s’approcha du fils de Salsifi, voulait le prendre dans ses bras, mais abandonna bien vite cette idée. L’aura du guerrier à l’épée n’était pas une barrière physique mais pouvait faire plier n’importe quel élan d’affection, de par la rudesse qu’elle dégageait. L’esprit recollé, réassemblé à la hâte, tremblait sans fondations solides, tel un château de cartes instable menaçant de tomber à tout moment, d’ensevelir les imprudents. Courga, distant de deux ou trois mètres, osa tout de même un sourire. Il lui fut rendu. En lui-même, l’être capable de sentir les ki visualisait la tâche rouge d’énergie de son ami. Elle était difforme, souillée, mais sa couleur écarlate gagnait du terrain, fut peu à peu associée à la sensation qui lui correspondait. La vue devenait tactile... bien-être, chaleur qui se propageait, qui occupait le ventre du saiyen d’élite, puis ses poumons… N’était-elle pas trop envahissante d’un seul coup ? Quoi qu’il en soit, en la flaque d'énergie se reflétait dorénavant le visage décontenancé de Tamato ! La sensation n’était pas que psychique, elle était surtout physique… Du plastron de Courga gouttait un liquide, invité surprise : de l’hémoglobine ! Paniqué, le blessé enleva son armure, à l’aide de mains secouées de spasmes, et constata avec effroi que sa tunique était entièrement teintée d’un rouge morbide. Ses jambes ne le portèrent plus, ses genoux s’enfoncèrent dans la terre devenue ocre, son regard s’éteignit. Celui d’Ukero, par contre, brillait de malice.

- Rien de tel qu’un bon vieux et invisible ki pour renverser la vapeur, merci mon cher « « Me ni Mienai Nami » se gaussa t-il intérieurement.

La froide poitrine segmentée était prise dans un déferlement de saccades nerveuses. Cold riait ! D’infimes mouvements de bustes, il déjouait toutes les tentatives adverses. Un coup à droite, un coup à gauche… Hop, vers l’arrière ! Un jeu d’enfant ! Le seigneur du froid s’amusait comme un petit fou… jusqu’à ce qu’une lame chaude trouve le chemin de son bras nervuré et de ses veines battantes. Vexé, il retira son bras en un geste réflexe, avant de contre-attaquer par un un sec revers de main. Coco, très dignement, ne trahissant aucune émotion par son langage corporel, sortit un épais carnet de cuir de sous son plastron, qu’il feuilleta sans se presser, avant d’y écrire avec le sang de la victime : « L'horreur ne va pas sans l'imagination ; Sir Arthur Conan Doyle »

- Traduction : tu as encore beaucoup à apprendre si tu veux jouer correctement au grand méchants, lança Coco à son adversaire.
- Qu… quoi ?! Tu vas payer cette insolence ! hurla un Cold hors de lui.

L’être cornu balança alors de larges crochets en direction du saiyen, mais aucun ne fit mouche. Le guerrier à la peau noire avait en son imagination fertile toutes sortes de manières d’esquiver de si prévisibles offensives. Parfois, il frappait d’un petit coup sec sur le coude du monstre, ce qui suffisait à dévier l'attaque. D’autres fois, il faisait un salto ou, mieux, allait jusqu’à se mettre soudainement la tête en bas, pour poser celle-ci sur la main d’un Cold médusé. Aux moments opportuns, le « sang-mêlé » puisait à nouveau de sa dague celui de son ennemi et, tout en continuant à éviter les assauts, écrivait phrases sur phrases : « Je ne me souviens pas d'avoir jamais été fatigué par le travail. En revanche l'oisiveté m'épuise complètement… Le travail est le meilleur remède à la tristesse… Rien n'est petit pour un grand esprit ».

- Par contre, pour un faible esprit dans ton genre, rien ne peut compenser la petite taille ! assena Coco à la figure de la créature du froid.

Cette dernière outrecuidance mit brutalement fin à la lutte… Cold, faciès immobile, statufié, plantait son regard rouge dans le cœur de son adversaire. Froidement, il réfléchissait, hésitait… Allait-il d’un rayon essayer de transpercer la poitrine de ce sauvage, pour le faire taire une bonne fois pour toute ? Ou bien allait-il le faire souffrir un peu ? La réponse était dans la question !

- Après le spectacle qui va suivre, oseras-tu répéter que je suis une petit créature insignifiante ? demanda Cold, le nez plissé par la haine et le sadisme.

Coco n’eut pas l’occasion de répondre. Les premiers craquements qu’il entendit lui ôtèrent toute envie de parler. Il ne pouvait rivaliser avec l’horreur et l’humour sarcastique de ces déchirements sonores. Ce qui suivit, visuellement, fut du même acabit. Le monstre gonfla son torse, puis allongea ses membres, son cou, comme un lombric que l’on étirerait sans pouvoir le scinder. Les cornes apportèrent également leur contribution à ce spectacle horrifique, en grandissant et se pliant, afin de former un brusque angle-droit, meurtrier. Cold dégageait maintenant une aura, faite de flamèches dansantes, fêtant à l’avance la mort du saiyen.

À l'inverse, personne ne se réjouissait de l’agonie de Courga. Sa main labourait le sol de rage et de douleur, s’accrochait comme elle pouvait au monde fait de matières. Son ami, Tamato, ne pu s’empêcher d’avoir de l’empathie et de faire quelques pas vers lui. Mais son élan fut brisé ! Ukero était à nouveau sur ses jambes et, malgré la fatigue et ses quelques fractures, exhibait un sourire malsain en direction de son frère. Ce dernier avait laissé une grande partie de sa haine se noyer dans l’hémoglobine de Courga, n’en avait plus à disposition pour cette satané facette de Thalès. Il la laissait donc le narguer, sans broncher…

- Ca y est ?! Tu es enfin calmé ? On va pouvoir rentrer chez tonton Freeza ? demanda le magicien, sûr de son emprise mentale.

Son collègue ne s’en tirait pas aussi favorablement, la volonté de Kyuuri ne pliant toujours pas. Pourtant, le serviteur du roi était face à une énorme tornade infernale, qui par intermittences lâchait des boules d’énergie, collées les unes aux autres. Meutes de cerbères ! De leurs diverses mâchoires, ils mordaient mollets et avant-bras avec un féroce zèle. Le saiyen d’élite riposta sans tarder par un Kousen’ Jid’ Shusai, reformant alors sa fameuse pendule mortelle. La pluie de Ki, aussi acide soit-elle, ne pouvait faire rouiller les aiguilles de feu, une mécanique si bien réglée. Lorsqu’elles finirent par s’assembler, processus bien huilé, le cyclone Ginseng devint vulgaire toupie… Le saiyen sauvage perdit son équilibre, une épaulette et son assurance. Un tiercé perdant qui l’envoya au tapis. Allongé sur le dos, en un réflexe animal, il bloqua in extremis le terrible faisceau adverse, d’un poing auréolé de ki vert. Cette rencontre d’énergies opposées provoqua une explosion dense, concentrée sur elle même, créatrice de champignon de fumée noire, opaque. À travers celui-ci, on ne pouvait rien voir. À cet instant, Kyuuri aurait tant voulu posséder les facultés de Tamato… Il était condamné à continuer sa torture intérieur, à ne pas lâcher un pouce de concentration. Il ne possédait aucune marge, ne pourrait survivre sans s’infliger cela. Il n’avait pas le droit d’être surpris !

- Neko Tsume !

Lorsque ces mots furent prononcés avec une voix roque de fauve, Kyuuri ne se permit donc pas d’avoir peur, ne s’autorisa pas non plus la surprise. Tout son être était désormais focalisé sur un unique objectif à court-terme : esquiver ! Sans fioritures, cherchant l’efficacité à tout prix, le saiyen d’élite fit un vif pas-chassé, afin que cinq lames d’énergie ne puissent que frôler ses cheveux courts. Naturellement, Kyuuri se relâcha quelque peu, il était hors de danger l’espace d’un quart de seconde… Mais le temps de se remobiliser, il était trop tard ! Une seconde griffure, bien plus rapide, vint lui labourer profondément le torse. La première n’avait été qu’un leur, un piège sournois. La souffrance n’eut pas l’opportunité de monter jusqu’au cerveau, ce dernier était déjà focalisé sur une troisième offensive consécutive… assurément celle qui avait pour objectif de mettre fin aux hostilités, par la mort de sa cible !

Le couloir menant à l’autre monde apparaissait déjà. Coco, debout, le contemplait de ses grands yeux. Il acceptait son destin, mais ne voulait s’y rendre à genoux. Il ne pouvait offrir ce cadeau à l’ignominie sur pattes qu’était Cold. Tête levée vers le ciel livide, plastron carbonisé et troué à maintes endroits, le saiyen perdait son sang par filets ne donnant la mort qu’au compte-goutte. Il attendait le coup de grâce… Mais Cold, bras croisés, n’avait pas l’attention de le satisfaire, il admirait avec sadisme son chef d’œuvre de barbarie. Il finit tout de même par trouver le temps long… et claqua des doigts. Une ombre couvrit alors Coco.

- Vas y mon petit, achève le, je sais que tu en meurs d’envie ! Venges ton père !
- Yark ! Avec plaisir Mon Seigneur, avec plaisir… répondit une voix grinçante.
- D… Dodoria ?! demanda Coco fébrilement.
- Lui-même, confirma un Cold se délectant de l’ironie de la situation.

Un marteau de pics se leva alors… Bombac, à travers le bras vengeur de son dernier fils, allait se faire justice !

Corps plongé dans la fumée noir mais visage à l’air libre, sourcils froncés, le tigre des enfers était courroucé. Entre son jouet de chair et lui se tenait un malotru… le fripon Toumorokoshi, chat-botté effronté se tenait devant Kyuuri, les poings sur les hanches et le torse gonflé de satisfaction. Son armure portait la cicatrice de l’attaque sauvage, des griffes de Ginseng mais, étonnement, n’était souillé par aucune trace d’hémoglobine.

- Comment as-tu pu résister à ma plus puissante technique ? demanda froidement le shaman.
- Mystère… répondit un Toumo, amusé par le ton énigmatique qu’il venait de prendre.
- Qu’est-ce que tu mijote ?!
- Mystère…
- Tu te moques de moi ?!
- Mystère…

S’en était trop ! Ginseng fondit sur sa proie, avala la distance qui les séparait en un battement de cil, pour… s’arrêter net ! Bras tendu, tranquillement, Toumo venait d’envoyer un kikoha entre les deux yeux du félin agressif.

- Tu n’es pas mort ? demanda le combattant aux cheveux mi-longs. Pas grave… ajouta t-il, pas le moins du monde troublé.

La bulle d’énergie se délogea d’entre les sourcils de Ginseng, comme une luciole surprise, puis se divisa en une centaine d’entités lumineuses. Celles-ci noyèrent le shaman en un essaim bourdonnant, lui offrirent un concert brûlant et assourdissant, un voyage vers une autre réalité. Pour s’y rendre, il fallait fermer les yeux… ce que Ginseng fit, avant de s’effondrer.

- Bien, ça s’est fait ! Merci mon cher Tatsumaki, dit un Toumo plus que satisfait.
- C… comment as-tu fait ça ?! demanda Kyuuri, abasourdi.

Le visage du vainqueur, symbole du paradoxe vivant qu’il était, perdit instantanément sa bonhomie. L’arc de cercle du sourire s’inversa et menaça le leader de l’escouade royale.

- Ecoutes moi bien ! Je suis toujours sous les ordres de Vegeta, mais je ne suis plus sous ceux de ses mauvais soldats ! Tu as tué Potatoes, donc je ne t’écoute plus ! Je sais qu’il nous a annoncé qu’il voulait se sacrifier, mais ce n’est pas une raison ! *et puis même pour tout l’or du monde je ne tuerais pas Bajiri !* ajouta Toumorokoshi pour lui-même.

Le fautif, qui s’était déjà condamné précédemment, ne riposta donc pas et baissa la tête. Tout comme celle de Tamato qui, perdu entre la haine et le pardon, s’était plongée dans un songe réparateur. Ukero l’y aidait, passant une fiole bleutée sous le nez de la bombe humaine.

- Ne penses-tu pas que tu en as déjà trop fait ?! l’interrompit une voix.

Bajiri, rétabli, venait de poser une main ferme sur l’épaulette du sorcier et la fit crisser sous sa poigne. Cet appui lui permis de tenir le choc face au regard troublant du shaman aux cheveux blancs. Sous les yeux étonnés de celui-ci, il sortit de sous son plastron un scaouter, qu’il fit porter… à Ukero. Tit tit tit ! Les signes cunéiformes habituels apparurent… Enfin, pas tout à fait habituels, à en croire la mine déconfite de celui qui venait de les lire. Tout envie de rébellion disparut alors d’un seul coup. Le Bajiri parfois soumis, peu sûr de lui, était devenu un roc qu’il ne valait mieux pas essayer de gravir. Mais par quel tour de passe-passe était-il devenu si fort ?! Un être malicieux se chargea de donner un élément de réponse :

- Merci les haricots ! entonna Toumo avec entrain.
- Qu’est ce que les haricots viennent faire là-dedans ? pensa Ukero
- Si tu voyais ta tête… Ca mériterait une photo souvenir, s’amusa le nouvel intervenant.

Puis, plus sérieusement, il expliqua :

- Mon ami a été remis sur pied grâce à des senzus. Ce sont des sortes de fèves magiques qui, d’après Coco, peuvent guérir toutes les blessures possibles et imaginables. Ils sont issus de « cultures des dieux »… Ca semble se confirmer !
- Coco ?! Tu l’as vu ? Où est-il passé ? demanda le guerrier miraculé, drôlement curieux.
- Écoute Baji, je peux seulement révéler que j’ai parlé avec ton (ex-)collègue et qu’il m’a donné quelques souvenirs de sa planète d’accueil. Je ne peux rien te dire de plus, j’ai juré de garder le secret. Et tu me connais… Je n’ai qu’une parole !
- Pas de problème Toumo, je comprends… répondit Bajiri, légèrement déçu.

Cela ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd, Ukero écoutait attentivement. Il pensait même :

- Intéressant… Si par miracle j’en sort vivant, j’irais bien faire un tour du côté de cette planète… Hum… Comment s’appelle-t-elle déjà ? Ah oui, Mikku ! Mais je m’égare… pensons déjà à sortir de ce traquenard ! Bajiri ne semble plus coopératif mais Ginseng est peut-être encore en état…

« Quand on parle du loup, on en voit la queue » comme dit le proverbe. C’est le moment propice que choisi le saiyen sauvage pour réapparaître. Il arrivait comme une fleur, pas le moins du monde gêné, se permettant même de plisser les yeux de contentement. Décontraction totalement folle, sachant qu’il était désormais entouré par 3 ennemis potentiel, dont Tamato, la bombe à retardement. Même avec l’aide d’Ukero, il était clairement en position de faiblesse.

- Tiens tiens, qui voilà… ironisa Toumorokoshi. Tu es finalement moins douillet que je ne le pensais. Pour un chat de gouttière, tu te débrouilles pas mal…
- Miaou… répondit le saiyen sauvage, d’une voix grave, pour plaisanter à sa façon.
- Que viens-tu faire pas ici ? Tu n’as aucune chance de t’en sortir ! De plus, ton pote Ukero est quelque peu amoché !

La réponse de Ginseng fut pire qu’une déflagration, plus étonnante que n’importe quel tour de magicien :

- Ce que je viens faire ici ? Je viens me rendre, pardi !

C’était trop beau pour être vrai. Cela cachait une entourloupe… Un tel guerrier ne pouvait capituler aussi facilement ! C’est ce que ce disaient ceux qui venaient de l’entendre. Après avoir digéré l’information, Toumo repris la parole :

- Tu es bien conscient de ce que tu dis ?! Si tu te rends, tu seras exécuté en place publique. Tu ne préfères pas mourir les armes à la main ?
- Non, comme je te l’ai dit tout à l’heure, mon rêve est d’être seul, indépendant. Finalement, je me suis dit que le meilleur endroit pour cela était dans un cercueil, ou au royaume des morts si cela existe. Je n’aurais aucun besoin, aucun compte à rendre. Comme je ne suis pas suicidaire, je vous laisse faire le sale boulot… expliqua Ginseng, un sourire en coin.
- Tu ne veux pas plutôt mourir avec dignité, au combat ? lui demanda Bajiri.
- Non, cette comédie a assez duré. Amenez moi sur Vegeta, qu’on en finisse !
- Tu as raison, il est temps d’y mettre un terme ! Traître !

Celui qui venait d’affirmer cela n’était autre qu’Ukero. Survolté, il bondit vers son ancien élève et le menaça de son poing. Effort bien dérisoire… Ginseng, d’un simple revers de main, envoya balader le shaman aux cheveux blancs qui, après avoir fait quelques tours aériens sur lui même, percuta violemment le sol. Puis ses yeux se fermèrent progressivement, seconde après seconde, avant qu’il ne finisse par sombrer dans l'inconscience… À ses côtés, Courga se relevait déjà, plus vaillant que jamais. Toumo, une petite bourse de cuir à la main, le couvait d'ailleurs du regard.

- Toumorokoshi, tu penses que Tamato ira vite mieux ? demanda, inquiet, le saiyen qui venait d’être soigné.
- Je ne suis pas sûr, tu le connais mieux que moi, mais je pense que ta présence lui fait du bien. Regarde, depuis que tu es debout, ses yeux sont plus actifs. Si tu prends soin de lui, je pense qu’il redeviendra vite le Tamato de votre jeunesse.
- Je te fais confiance… Espérons… conclut Courga, songeur.

Un saiyen plein d’espoir, malgré sa situation plus que délicate, profitais de ses derniers instants. Coco écrivait, avec son propre sang, ce qu’il considérait comme une réussite : « Je n’ai pas totalement rempli ma mission, mais je ne suis pas mort en vain. Mon acte aura pour effet minimum de faire prendre conscience. Faire prendre conscience aux seigneurs du froid que quelques saiyens peuvent les mettre en difficulté, que le peuple de Vegeta est une menace. Vous verrez… Un jour Freeza - ou son père – les éliminera tous. Ce n’est qu’une question de temps… Je prie pour, qu’à l’heure où vous lirez ces lignes, ce peuple colonisateur ne soit plus qu’un mauvais souvenir… »

- Le voilà qui écrit maintenant… remarqua Freeza, consterné.
- Au lieu de faire ce genre de commentaire, tu ferais mieux de garder tes appartements avec plus de soin ! Imagine si ce barbare, impatient, avait blessé notre mère… répliqua Cold. Heureusement que je suis là pour veiller.
- Père, avouez tout de même que son comportement est divertissant…
- Oui, si tu le dis… On voit que ce n’est pas toi qui a été coupé au bras. Depuis, la vue de ce guerrier m’inspire dégoût mais surtout méfiance. Tu devrais d’ailleurs te débarrasser de cette bande de saiyens que tu chaperonnes depuis quelques mois, un jour ils te joueront un bien mauvais tour.
- En effet… De toute façon, j’avais prévu de m’en séparer prochainement, je ne les ai jamais sentis dévoués. Ils s’appellent les « rebelles », ça veut tout dire…
- Qui vas tu embaucher à leur place ?
- J’ai ma petite idée… j’ai ma petite idée… sifflait Freeza avec malice.

Sur Namek, le calme était revenu, les arbres pouvaient enfin n’être visités que par un souffle naturel, un vent familier. Kyuuri, évitant soigneusement Toumo du regard, avait accepté d’apporter son aide et finissait d’attacher Ginseng, ainsi qu’un Ukero toujours inconscient, à l’aide d’une variante de son « Gokusha An’na Shikyo ». Les cordes de ki bleuté et grésillantes furent rapidement misent en place, tandis que Bajiri et Toumorokoshi discutaient :

- Tu es sûr que le roi m’épargnera ?
- Si je le savais totalement injuste, je ne l’aurais pas servi. Crois moi, il saura apprécier que je lui serve Ginseng et Ukero sur un plateau. Comme tu as été berné par ces types et que tu m’as aidé, tu ne devrais pas avoir une peine trop lourde.
- Si tu le dis…
- Bon, la planète Vegeta me manque... Donne moi le détecteur s’il te plait.
- Pourquoi ? Tu veux connaître ma puissance ? C’est vrai que depuis que tu m’as guéri je me sens étonnamment fort.
- Non, banane… On voit bien que tu n’es pas un saiyen d’élite ! taquina Toumo. Je suis l’un des rares saiyens sérieux à potasser mon livret du parfais petit soldat ; je sais donc que le scaouter sert également à entrer en contact, à distance. Regardes bien, démonstration !

Le guerrier châtain illustra aussitôt ses propos, en contactant le souverain, via la tour de contrôle, qui faisait aussi office de salle de réunion royale. Il lui expliqua la situation en détail et reçu alors l’ordre de rapatrier tout le monde sur Vegeta, afin qu’un rapide procès puisse y avoir lieu. Le roi précisa qu’il fallait, avant tout, passer prendre un invité de marque, prestigieux, qui avait pour nom… Freeza ! Cette nouvelle glaça le sang de Bajiri, mais ce dernier garda un masque de sérénité. Il ne voulait pas inquiéter son ami… et, après tout, peut-être que cette créature inquiétante serait un bon garde-fou, veillerait à ce que Ginseng et Ukero se tiennent tranquilles. Les consignes du roi furent respectées et six saiyens – dont deux ligotés - se présentèrent alors en salle du trône.

- Je ne vous félicite pas ! criait le souverain, tout en balayant du regard les survivants. Par qui vais-je commencer ? …Toumorokoshi !!!

Celui-ci sursauta, prêt à encaisser les éventuelles critiques.

- Ne t’attends pas à ce que je te félicite… Tu m’as ramené les deux fautifs principaux, c’est un moindre mal ! Pour la peine, tu n’iras en prison que 5 ans… tout comme ton ami, Bajiri je crois, qui t’a semble-t-il aidé… Tu peux me remercier pour ma clémence !

Avant même que Toumo puisse bredouiller quelques mots de protestation, il enchaîna :

- Kyuuri, tu as tué ton coéquipier mais tu m’es resté fidèle… Tu ne seras donc enfermé que 4 ans. Tamato, quant à toi, tu es condamné à perpétuité ! continuait Vegeta, si rapidement qu’il ne laissant à personne l’occasion de respirer entre chaque sentence. Et, je garde le meilleur pour la fin : Ukero et Ginseng, je vous inflige la peine de mort ! L’exécution est sans délai, juste le temps de nous rendre dans l’arène, alors profitez bien de vos dernières minutes de vie !

- Seigneur Vegeta ? À propos de ma requête ? osa Courga.
- Ah oui, j’allais oublier…

Le dur regard royal croisa alors celui de son neveu, qui était debout à ses côtés.

- Bon… d’accord, je t’accorde cette faveur. Tamato, avant d’être jeté en prison, aura le droit d’éliminer Ukero. Soyez reconnaissants !

Quelques ordres plus tard… Le chapiteau, dans lequel avait eu lieu les sélections, fut rapidement transformé en salle d’exécution, en cirque antique, où des centaines de spectateurs allaient avoir le loisir d’assister à un bain de sang. Devant un gigantesque étendard marqué du sceau royal, symbole de couffin béni des dieux, venait d’être installé une sinistre estrade. En son centre se trouvaient Ginseng et Ukero, maintenus à genoux par des filets de ki. Le condamné au regard de pierre avait le regard vague, lointain, déjà décroché de ce monde matériel. Son collègue, quant à lui, battait doucement des paupières, ne commençait seulement qu’à refaire surface. Afin de l’humilier d’avantage, on lui avait laissé sa misérable tunique collante, souillée de sang à moitié sec. Le roi Vegeta l’observait sans aucune empathie et, d’ailleurs, ne posa pas bien longtemps ses yeux sur lui. Il préféra admirer la belle et fine demoiselle qui se trouvait à sa gauche, sa future femme. La longue toge brune qu’elle portait, par-dessus un plastron à épaulette, était serrée à la taille par une ceinture de cuir et mettait en valeur les galbes de ses hanches, la subtile rondeur de son ventre . Le souverain se perdait dans la longue et brillante chevelure brune de sa compagne, suivait avec délice les courbes de quelques frisettes, les contemplaient d’un bout à l’autre en s’égarant avec plaisir en chemin… jusqu’à ce que son statut le rappelle à l’ordre et qu’il se ressaisisse. Après avoir jeté un rapide coup d’œil à son neveu, assis à sa droite, il pointa les coupables du doigt et ordonna leur mise à mort, sous les vivas du public. Les courtes bottes du bourreau claquèrent sur les petites marches de bois, puis tonnèrent jusqu’au premier condamné, Ginseng. Celui qui allait appliquer la « justice saiyenne » n’était autre que Baddack, l’être qui avait perdu son frère quelques mois plus tôt. L’exécuteur posa avec soin sa paume sur la tempe du rebelle, puis profita de cet instant : il n’était pas dupe, il savait que le soulagement de la vengeance ne serait qu’éphémère, qu’il ne correspondrait qu’à l’étincelle marquant le passage de la vie à la mort. Il cessa alors de réfléchir et fit son devoir, concentra son énergie en sa main jusqu’à ce que celle-ci brûle le visage du supplicié. Puis il libéra une décharge destructrice ! Ginseng n’était plus… Enfin, pas tout à fait… Un spectre de forme humaine, semblant fait d’un amalgame de tissu et de chaire transparentes, impalpables, flottait dans les airs. Il exhiba, devant une assistance médusée, ses reflets verts, comme une dernière provocation, puis disparu. Courga, que presque plus rien ne pouvait étonner, donna la force au roi de sortir de sa torpeur. L’auguste personnage claqua des doigts, ordonnant ainsi la deuxième exécution. La main du bourreau se posa alors, avec affection mais réserve, sur l’épaule de son successeur… celle de son neveu. Tamato, visage neutre, quoique parfois troublé par quelques rictus haineux, se rendit aux côtés d’Ukero, l’assassin. Le morale en ruine, les bâtiments de ce dernier éventrés, il pouvait tout de même voir quelques images source de motivation, des vitraux brisés sur lesquelles apparaissait le visage d’un Ukero provocateur. Cela suffit à guider son bras vers le ciel, armé de son épée.

- Ten Kaminari !!!

Le partenaire privilégié de Tamato, le ciel lui-même, envoya alors l’une de ses cordes de foudre. Celle-ci s’enroula autour de la lame et lui fit don de ses flammes infernales. L’élément ardent ne resta pas longtemps à cette place ; il devint fouet lorsque le jeune bourreau fit claquer son arme sur le dos du malheureux. Le shaman ressenti une telle douleur qu’il n’eut la force de crier, sa bouche entrouverte, suppliante, n’était plus qu’un gouffre dans lequel chutaient tout ses espoirs. Le feu, animal impitoyable, dévora les habits d’Ukero, se repu de sa chaire… jusqu’à ce qu’une bête encore plus féroce ne l’étouffe par sa rage d’énergie fluorescente et sa fumée étouffante, ne mette fin au supplice. Un « Supure », chien enragé, venait d’être lâché. La besogne de Tamato était terminée…

Un silence de plomb… Puis le contraste… Les cris de joie, l’excitation du public se faisant bruyamment entendre. Des centaines de regards malsains fouillaient dans la vapeur, voile sur l’échafaud. Le souverain était parmi les satisfaits et, sourire en coin, passait tranquillement sa main dans sa fine barbe. Ses doigts se crispèrent alors… tandis que Tamato avait un flash, une révélation. Vegeta n’était plus qu’une statue de cire, livide et paralysé. Ce qu’il voyait dépassait l’entendement… la fumée se dissipait et montrait le corps bruni et déchiqueté, l’enveloppe charnelle d’un guerrier, celle de…

- Courga ! lâcha le roi, en une plainte roc étouffée, tournant sa tête en un réflexe de panique. Mais, à sa droite, il n’y avait personne…

- La larme noire ? Où était la larme noire ?! répétait la bouche tordue de Tamato.

Freeza, l’invité de marque, était assis derrière le roi, sur un siège surélevé, fait de marbre aussi froid que lui. Il faisait tourner, en un cycle tranquille, le vin qui se trouvait dans son verre ; sa main ne bougeait pourtant pas. Les yeux plissés de contentement, il invita alors un roi perdu à trinquer avec lui. Vegeta ne répondit pas tout de suite à cette demande, il fixait son neveu supplicié, celui qui avait été puni à la place d’Ukero. Il voyait là, en un cadavre recroquevillé, la famille royale traînée à terre, sa justice divine bafouée. Mais la créature à cornes n’en avait cure… Impatiente, elle dilata ses pupilles et fit trembler ainsi le trône du souverain. Ce dernier, électrisé par une peur instinctive, le cerveau et le cœur accaparés par Freeza, se détourna de l’objet son malaise et répondit favorablement à la demande tyrannique. Cette vision de pacte mal venu créa une bourrasque en l’esprit de Tamato. L’océan, torturé par la mort de Courga, redoubla d’intensité. Le châteaux de cartes, derniers vestiges de l’âme du jeune-homme, fut alors balayé par un vent mauvais, sec. Il n’y eu bientôt plus rien, un néant de roches pointues, haineuses, prête à accueillir de malsaines fondations ! Guerrier au regard de pierre brute, Tamato, guidé par des sentiments primaires, disparu soudainement ! Où était-il ? Seul Freeza avait pu suivre un mouvement si rapide, regardait droit vers l’horizon... vers un saiyen volant à toute allure, insensible à la douleur, que les brûlures profondes que sa vitesse provoquait n’alertaient pas. Il atteindrait son but coûte que coûte !

Les verres tintèrent à nouveau, les gosiers se remplissaient sans retenu. Grisé, Vegeta était la poupée du marionnettiste Freeza. Les fils faisaient dire "oui" à la tête du roi… les fils levaient le coude du roi… jusqu’à ce que des ciseaux révoltés ne les coupent ! La joue légèrement rosie de Freeza en témoignait, était marqué par une attaque inattendue. Le tyran, n’aimant pas les surprise, et encore moins celles ne le flattant pas, demanda avec la bouche pincée :

- Quel microbe a osé ?!
- C… Cou... tentait de répondre un souverain estomaqué.

Le microbe avait plutôt des allures de dragon, ou même de phoenix, créature de légende réputée immortelle ! Malgré son corps ravagé et la suie qui le souillait, Courga inspirait la crainte. Étais-ce un fantôme revenu du royaume des morts ? Une illusion ? Rien de tout cela ; seulement un saiyen qui s’éteignait, mais qui avait ravivé son étincelle avec le souffle de la colère ! Vegeta sursauta… Son neveu venait de tendre brutalement les bras. Mais ils ne visaient pas l’oncle royale ; ils menaçaient un tyran du froid impassible.

- Bon… je crois que je vais devoir terminer ce travail baclé ! siffla t-il doucement. Il plana tranquillement jusqu’au centre de l’arène puis, stoïque, plongea ses prunelles mauves dans le regard de Courga, cercles de feu. Ceux-ci trouvèrent leurs alter-ego, au centre des paumes décharnées du revenant, en deux sphères de ki bleu-nuit, couleur crépuscule… La nuit semblait alors être tombée sur l’arène ; le voile obscure voulait mettre en évidence la folie rouge. Celle-ci, enveloppait Courga et lui donnait la force d’envoyer salves sur salves de tirs destructeurs !

- Tatatatatatatatatata !!! criait-il inlassablement, comme un possédé… couvé du regard par l’épouse du roi, une paire d’yeux qui transmettait son indignation à une vie naissante.

Un dôme magmatique se formait dans l’arène et obligeait les spectateurs des premiers rangs à fuir… lorsqu’ils y arrivaient. Gourmand, le brasier en demandait toujours plus et se nourrissait sans discontinuer de la force de son créateur, le vidait sans vergogne.

Visiblement sans scrupule, Ukero volait sans se retourner. Satisfait par le vilain tour qu’il venait de jouer, il se disait :

- Quelle imprudence ! Il ne fallait pas laisser cette sale tunique sur son dos, ma seule porte de sortie...
- ...que, sur Namek, tu avais recouverte discrètement et rapidement d’une plante inodore ! Pour une illusion collective ! Pour échanger ton apparence avec celle de Courga ! Alors que Ginseng venait de te frapper ! Alors que l'on te croyait hors d'état de nuire ! égrainait par saccades une voix froide, monocorde.

Le sorcier n’en croyait pas ses yeux… devant lui se trouvait Tamato, machine de guerre sans pitié. Son poing avait déjà fait justice, était entrée dans le ventre de coupable. Il n’y avait plus aucune place pour le dialogue ou le pardon… seulement pour la destruction… Pas de temps à perdre ! Ukero n’était déjà plus que cendres… cendres qui se dispersèrent en forêt, lieu de repos idéal pour un guerrier ayant tant utilisé la nature. Tamato n’eut aucune pensée pour sa fraîche victime et, immédiatement, piqua vers les arbres. Il se posa avec son instinct, seul survivant de la catastrophe, et s’en servit comme guide à travers la dense végétation.

Le dôme, monument de haine et de fierté, était enfin achevé ! Repu, il n’avait plus besoin de rien… si ce n’est du trépas de l’ennemi. Courga, qui n’avait même plus la force d’haleter, était figé, statue témoin de cette histoire tragique. Il avait froid… sa chaleur s’évanouissait, fuyait bien malgré elle, par une petite déchirure. En l’air, une fine bande énergétique, quasi imperceptible, s’effaçait encore peu à peu, montrait le chemin parcouru par le rayon mortelle. Le cœur transpercé fut alors encore relié quelques instants au doigt de Freeza, avant que toute trace ne s’éteigne, que la lueur vitale ne s’éteigne… des yeux du neveu du roi. Sous le regard triste de celui-ci, Courga commença son inexorable chute.

- Les... saiyens vaincront ! Leur fierté n’a pas de limite, seul un échantillon a été versé aujourd’hui ! Chaque membre de notre peuple qui tombe nourrit la terre de Vegeta, s... sa mémoire, son histoire… et sa soif de perfection ! Nous évoluerons, grandiront, jusqu’à ce que nous devenions invincibles. Je ne suis qu’un maillon de la chaîne mais j’ai lutté jusqu’au bout, je meurs dignement… Tu n’es donc pas un obstacle, Freez…

Le seigneur du froid perdit pour la première fois son masque supérieur. Tout d’abord subjugué par les paroles d’un être si digne et résistant, il s’était laissé piéger par l’angoisse et avait prêté l’oreille aux puissants mots de Courga. Puis, ne pouvant plus écouter cette fierté dérangeante, celle-ci lui irritant les tympans, il venait d’achever brusquement le cœur qui en était la source. Le dôme de révolte accueillit alors son créateur et le berça de sa chaleur destructrice. De nobles et furieux sentiments quittèrent l’enveloppe charnelle maintenant disparue, pour en rejoindre une autre… celle abritée, pour l’heure, par le ventre d'une reine frissonnante de dépit.

À une plus petite échelle, en un autre endroit, cette atmosphère enflammée trouvait un écho. Accompagnée par un rugissement libérateur, une boule de ki orangé apparue dans l’obscurité. À ses côtés, une jumelle s'alluma. Elles se développèrent jusqu’à atteindre des proportions inquiétantes mais n’étaient toujours pas satisfaites de leur potentiel destructeur. Elles fusionnèrent alors… entre les mains jointes de Toumorokoshi. Celles-ci tremblaient, ayant du mal à contenir la puissance qu’elles avaient pourtant engendré. Des éclairs dansants se joignirent à cette chaude fête et tourbillonnèrent autour des bras du saiyen. Le guerrier serrait les dents, résistait aussi longtemps qu’il le pouvait. Jusqu’à ce qu’il retire vivement ses paumes meurtries. L’imposante création, indépendante, n’avait pas besoin de support et restait alors dans les airs, immobile. Ainsi, elle ne servait pas les desseins de Toumo, qui décida alors d’utiliser ses poings joints. Volleyeur improvisé, il propulsa la sphère droit devant lui et réduit à néant la défense adverse : le mur de la prison, réputée infranchissable, avait cédé ! L’attaque généreuse continuait son labeur et, tel un guide ou garde du corps, traçait une route menant au spatiodrome.

- Merci au dragon de m’avoir mené jusqu’à « l’arbre de Thalès » et ses trésors !

Toumo baptisait ainsi la monstrueuse création d’Ukero, dont il avait détourné l’usage des fruits au profit de la liberté. Il s’en léchait encore les babines quand il tapa dans le dos de son compagnon, l’invitant à le suivre. Loin au dessus de leurs têtes, à bord d’un vaisseau multi-facettes, un saiyen aux nombreux épis quittait son ancienne vie. Tamato mettait le cap sur la planète Hira. Nul doute qu’il y planterait les graines de son frère, qu’il en mangerait les mets juteux source de sa future personnalité.



Fin
Dernière édition par Kame-boy le Jeu Jan 13, 2011 13:37, édité 1 fois.
"L'histoire de Mr Satan", fanfic de 2010 à présent terminée (et reconstituée suite à un hackage en 2011), espère vous plaire et n'aurait rien contre quelques commentaires ;)
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"Le Chaos pour racines" est une fanfic qui met en scène 10 "avatars" créés par des membres du forum. J'espère qu'elle plaira aussi aux autres forumeurs ^^
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar BlackYohko le Jeu Jan 13, 2011 22:58

Et voilà ses fini :cry: cette fin est géniale. J'attend avec impatience les nouvelles fic que tu va crée , bonne chance a toi et merci de m'avoir fais participé à ton oeuvre.
Lorsque la mort sonne à ta porte ouvre lui avec le sourire car on ne voie la mort qu'une fois.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Nimitz le Jeu Jan 13, 2011 22:59

tu étais qui? ^^
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Ven Jan 14, 2011 0:29

Bah alors Nimitz, faut suivre ^^ BlackYohko était Tamato. D'ailleurs, son envie d'avoir un personnage lié à Thalès m'a obligé à sacrément me casser la tête pour insérer ce dernier dans l'histoire :mrgreen: Mais bon, ça a peut-être rendu la fic encore plus riche et inattendue donc c'était plutôt une bonne contrainte, que je le remercie d'avoir proposé :wink:

Sinon, je tenais à dire qu'il ne faut pas considérer la fin d'une fic comme la "mort" de celle-ci, ça peut n'être seulement que le début. Ca ouvre ensuite pas mal de possibilités :

- Parler des passages marquants
- Analyser des passages
- Poser des questions sur des points à éclaircir
- Faire des illustrations/dessins de la fic
- Débattre sur certains points
- Parler de certains de mes parti pris (par exemple le fait que Cold soit identique à Freeza en première et deuxième transfo, qu'un saiyen apprenne à se contrôler en oozaru pendant son enfance, etc.)
- Relire toute la fic pour donner un avis différent, plus général, et dire ce que ça a mis en évidence.
- Imaginer la suite de l'histoire, se lancer dans des hypothèses/possibilités.
- Trouver un titre à la fic
- etc.

Vous voyez, il y a encore de quoi faire :wink:
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Axaca le Sam Jan 15, 2011 21:04

POURQUOOOOOIIIIIIII!!! :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: NNNNAAAANNNN pas moi, pas COURGAAAAAAAAAAAAAA!
SNIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIF!!!
"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar tim le Sam Jan 15, 2011 21:08

sa serré col un 2eme et le je pourrais tenter ma chance ... mdr . sinn trés bonne fic super bien ecrit
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"au mon dieu ils ont tué kenny "
"espèce d'enfoiré "
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Axaca le Sam Jan 15, 2011 21:12

Utilise les dragon ball, ressuscite moi, fait quelque chose Tamato!!! :x
"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar cory le Sam Jan 15, 2011 21:46

Tu a l'air de vouloir à tout prix que courga vive. :P
Moi mon personnage est mort,je n'ai pas hurlé au désespoir,ce n'est pas une attaque contre toi,ne le prend pas mal mais ta réaction ma fait marrer Machemont :lol:
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Sam Jan 15, 2011 22:55

En plus, le personnage de Courga est l'un des plus fiers et vaillant, ses salves de tirs face à Freezer sont héroïques. Ensuite, il arrive encore à exprimer son courage le coeur transpercé, c'est pas rien :wink: Il meurt mais la tête haute, de façon cruelle mais digne, dans une fiction c'est mieux je pense qu'un personnage fade qui continuerait à vivre ^^ Tu peux être fier de ton perso :wink:

De toute façon, n'oublions pas que Freeza détruira la planète quelques années après, alors Courga et les autres auraient fini par y passer à un moment ou un autre (en tout cas il y aurait eu de grandes chances). Mieux vaut mourir héroïquement avant, à la Baddack.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Axaca le Sam Jan 15, 2011 23:16

Tu as totalement raison.

PS cory: J'ai dit ça pour rire c'est qu'un perso! :mrgreen:
Dernière édition par Axaca le Mar Mai 14, 2019 0:06, édité 1 fois.
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