par Satan sama le Mer Jan 21, 2015 17:37
Merci pour la correction Slyver.
Chapitre 38 : La surprise de l'Empereur.
Raditz se faufila entre deux rochers mais ils furent immédiatement pulvérisés et il voltigea en dehors de sa cachette, les joues en sang, le front amoché par une épouvantable strie et sa longue tignasse qui fumait et dégageait une odeur abominable. Il ne combattait plus, il tentait de survivre en priant pour que son frère lui vienne en aide mais il était bloqué, figé par ce salopard de Guldo qui attendait bien gentiment qu’on lui achève le singe qu’il avait pris au piège.
Il fallait que Kakarotto se libère de cette emprise et ils pourraient alors reprendre en main l’affrontement. Raditz n’avait pas de senzu dans la main. Kakarotto les conservait précieusement dans une sacoche à sa ceinture, Nappa n’en avait prélevé qu’un, Vegeta aussi, et lui, on ne s’était même pas donné la peine de lui en fournir. A quoi pensaient-ils ? Qu’il allait mourir de toute façon, que ce serait du gâchis. Cela le mit en colère, il voulait prouver qu’il n’était pas si faible qu’on tentait de le suggérer. Il était beaucoup plus puissant désormais. Beaucoup plus, et déjà plus intelligent que cet incapable de Nappa.
Raditz se dégagea des gravats avec un cri de guerrier qui en aurait terrorisé plus d’un mais ceci ne fit que faire rire Barta.
_ Qu’est-ce qu’il y a Raditz le faible, tu vas me faire quoi ?
Raditz se concentra et projeta toute l’étendue de sa puissance sur Guldo. Le faciès de Barta changea du tout au tout. Il se jeta sur la boule et alors que Raditz songeait qu’il ne pourrait jamais l’atteindre, Barta fut assez rapide pour la rattraper d’une main et résista parfaitement bien à l’explosion.
Désemparé Raditz comprit qu’il allait mourir, mais il ne le ferait pas sans se battre.
Heureusement pour lui, Nappa était s’était relevé de l’attaque subie face à Reacum et ceci attira l’attention de Barta. Raditz en profita pour se jeter à son nouveau sur Guldo. Encore une fois trop tard, Barta lui saisit la jambe et le propulsa dans les airs avant de lui couper l’élan d’un violent coup de poing dans l’estomac.
_ Ça suffit, dit-il.
Il s’empara de Nappa et les traina tous les deux vers son compagnon vert.
_ Garde un œil sur ces deux-là, je me les réserves pour plus tard.
Guldo les retint de la même façon qu’il retenait Kakarotto. Ils étaient tous les trois coincés là, c’était fini. Définitivement cette fois-ci.
Nail était tétanisé par la puissance dégagée par Reacum, cet être n’avait plus de raison et la seule chose qui le faisait encore tenir debout, c’était la vengeance, et elle lui était destinée.
Seul il n’avait aucune chance, mais Barta venait de maitriser les saiyans et ils étaient coincés par le pouvoir de Guldo. Barta et Jeece restaient d’ailleurs en retrait, ne souhaitant pas s’interposer entre lui et Reacum. Même si par miracle il parvenait à battre ce cinglé, les deux autres l’achèveraient aisément. Non il devait envisager autre chose. Il envoya une boule d’énergie dans la tête de Reacum dont la colère explosa en une multitude de vagues d’énergies allant dans tous les sens. Aussitôt Nail allongea son bras pour frapper de son poing la mâchoire brisée de Jeece, ce dernier cracha une longue gerbe de sang, et gémit de plus bel. Nail destina une nouvelle attaque énergétique à Barta. Le petit soleil jaune fut rattrapé facilement par Barta qui l’étouffa entre ses deux paumes.
La diversion avait fonctionné. Nail avait complètement pulvérisé Guldo d’une puissante vague d’énergie. Les saiyans se libèrent en poussant des cris de bêtes enragées et en sautant sur les adversaires.
Jeece déjà bien amoché, se fit fracasser le visage par Raditz qui profita pleinement sur son avantage contre un guerrier qui pourtant était beaucoup plus puissant que lui.
C’est à ce moment-là que, dans un moment de lucidité, Reacum se décida à agir. Le rayon d’énergie qu’il propulsa, frôla Nappa de prêt mais cela suffit à lui brûler la moitié du corps. Le grand guerrier se jeta à terre en hurlant. Nail fit face au rayon et envoya tout ce qu’il avait dans une ultime attaque, cela ralentit le flux d’énergie de Reacum, mais n’interrompit pas sa course.
Kakarotto envoya son Kamehameha sur le guerrier géant, du coin de l’œil Reacum le vit venir, interrompit son attaque tourna sur le côté pour éviter celle de Nail et stoppa le rayon bleu à pleine main. C’était sans compter le retour à l’action de Nappa qui s’y mit à cœur joie. Cette fois Reacum encaissa l’attaque en plein dans l’épaule mais resta debout et tenta de résister. Nail accomplit un dernier assaut, Kakarotto l’imita avec un nouveau Kamehameha. Reacum hurla toute sa rage alors qu’il vivait ses derniers instants puis il lâcha prise et une déflagration gigantesque parcourut la région et imposa le calme dans cette bataille.
Kakarotto se releva, il n’était pas gravement blessé mais Barta était face à lui et il avait besoin d’être à fond. Pour s’assurer la victoire il avala un senzu. Nappa était à terre mais le saiyan pensait pouvoir se débrouiller seul cette fois. Son frère Raditz était encore dans le coin, il le sentait, et Nail pouvait encore se battre. Les trois guerriers encerclèrent Barta.
_ Et comment vous voulez vous y prendre ?, dit-il. Aucun de vous ne peut m’atteindre.
Nail tenta une approche mais Barta était déjà derrière lui et lui asséna un coup derrière la nuque. Kakarotto s’élança à son tour, parvint à échanger quelques coups avec l’adversaire mais fut vite dépassé à partir du treizième coup de poing dans son nez dès lors meurtri. Raditz n’avait pas plus de chance et le savait très bien. Mais Kakarotto constata que Barta était complètement épuisé.
_ Combien de temps penses-tu tenir ? Une minute, peut-être deux ? Assez pour nous porter un coup fatal ? Certainement pas.
_ La ferme, dit-il.
Il se jeta sur Nappa le maintint en lui portant une prise d’étouffement. Le saiyan lui saisit le bras pour tenter de se dégager mais rien n’y fait.
_ C’était ta dernière erreur, lui annonça Kakarotto.
Il se jeta sur lui, Barta se décida à s’écarter mais Nappa lui maintenait le bras avec une force prodigieuse. En moins d’une seconde Kakarotto était sur lui et lui tirait violemment la tête comme pour lui briser le cou. Nappa tenait toujours le bras et le tordait dans tous les sens. Aussitôt Raditz s’attaqua aux jambes en les tirants lui aussi de toutes ses forces. Nail regarda ce spectacle terrifiant auquel il ne tenait absolument pas à participer. Bientôt on entendit des os se briser, puis la peau se déchirer, Barta crier, et finir en plusieurs morceaux, éparpillés sur le sol. Mort dans la plus grande des souffrances.
Kakarotto cracha sur ses restes et leva son poing, victorieux. Les deux autres saiyans se mirent à rire et semblaient rassurés.
_ Il faut encore aider Vegeta, précisa Nappa.
_ Oui mais d’abord, il nous faut retrouver Jeece.
Une vague d’énergie rouge arriva sur Kakarotto de plein fouet. Le souffle coupé il s’étala à terre. Jeece revint à la charge et frappa Raditz au visage avec la même brutalité que le saiyan lorsqu’il lui avait réservé le même sort. Raditz tomba comme un poids mort. Jeece se retourna et envoya un second rayon d’énergie sur Kakarotto qui s’enfonça dans le sol.
Nail réagit en lui fauchant les jambes d’un coup de pied puissant. Lui écrasa la tête de son pied. Jeece s’en libéra mais Nappa l’accueillit d’un autre coup de poing dans la mâchoire. Cette fois, sous le coup de la douleur, Jeece s’évanouit presque. Furieux Kakarotto ressortit du creux dans lequel il s’était engoncer, bouscula Nappa et Nail et, main ouverte, traversa le corps de Jeece. D’un geste d’une violence inouïe il remonta brutalement son bras. Jeece était coupée en deux sur tout le haut du corps.
_ Vous n’avez donc aucune pitié, dit Nail avec une pointe de dégoût.
_ Tu nous as aidé, nous en aurons pour ton peuple si vous nous offrez les dragon ball.
_ Nous nous y refuserons.
_ Si tu tiens à assister à un nouveau massacre, libre à toi. Mais tu ferais mieux de convaincre les autres villages de nous livrer les dragon ball ou nous n’aurons définitivement plus aucune pitié.
_ Ginue s’est échappé.
Vegeta les rejoignit, son armure complètement déchirée, du sang séché un peu partout sur son corps mais il avait l’air en bon état. Ce qui était relativement surprenant.
_ J’ai finis par le surpasser, il était beaucoup plus fort que moi, il a pris son temps pour m’abattre, je savais que j’allais mourir, alors j’ai serré le senzu entre mes dents, attendant qu’il ne m’achève et en espérant qu’il n’atteigne pas un point vital. Il m’a transpercé le corps et à ce moment-là, j’ai croqué le senzu. Je l’avalais alors qu’il me balançait au loin, prêt à se diriger vers vous. Mais j’étais déjà rétabli et je l’ai pris par surprise, j’ai envoyé tout ce que j’avais, il était de dos il n’a rien vu venir. Après l’attaque il vivait encore mais je l’avais blessé presque mortellement et il était terrifié de me voir en vie, il a tenté quelque chose. Il a voulu faire quelque chose mais je m’étais éloigné le plus loin possible, méfiant. Il m’a cherché et de loin je l’ai visé pour le harceler d’attaques énergétiques. Quand je suis revenu au sol j’ai cherché le corps, mais il était déjà parti.
J’ai tenté de le retrouver mais il a semble-t-il disparu, il faut absolument le retrouver.
Kakarotto s’approcha du Namek, menaçant.
_ On pourra régler ça plus tard. Pour le moment Namek tu nous dois quelque chose.
_ Tuons le, nous n’avons pas besoin de lui pour obtenir les dragon ball.
_La ferme Nappa, nous irons plus vite s’ils nous les donnent.
Nail se mit en position de combat.
_ C’est hors de question.
Kakarotto observa Vegeta. Il commençait doucement à se mettre en colère. Après tout ses guerriers étaient parvenus à abattre le commando, lorsque lui avait laissé échapper leur chef. Ils combattaient Nail pendant qu’il était au sol, presque déjà mort et il l’aurait été sans le senzu de Kakarotto. Quel genre de leader enchaînait les échecs alors que ses hommes s’avéraient de plus en plus efficaces. Mais il y a avait une chose qu’on ne pouvait pas lui retirer, c’était sa faculté à contourner constamment la mort, c’était sa résistance, sa détermination. Et avec les dragon ball il n’aurait plus jamais à se soucier de ressortir vivant d’un combat. Et ce Namek voulait lui retirer ce droit, c’était absolument hors de question, pour son prince, comme pour lui.
_ Tuez le, ordonna Vegeta, massacrez le.
Nappa et Raditz se lancèrent comme un seul homme sur le Namek. Mais Kakarotto s’interposa.
_ Arrêtez stop, je sens quelque chose.
_ Qui a-t-il encore ?, hurla Vegeta.
_ C’est la puissance la plus titanesque que j’ai eu à ressentir dans toute ma vie.
Vegeta fronça les sourcils, puis sembla la sentir lui aussi.
_ C’EST FREEZER !
_ Mais Apple n’a jamais parler de sa venue, s’époumona Raditz.
_ Il s’est foutu de notre gueule, supposa Nappa dont le ton supposait qu’il avait abandonné tout espoir de survivre à cette nouvelle épreuve.
_ Est-il si puissant que l’on le dit ?, demanda Nail toujours sur ses gardes.
_ Il l’est plus encore, grogna Vegeta. Il nous faut les dragon ball, maintenant plus que jamais, ou tout est fini, pour vous comme pour nous.
_ C’est hors de question.
_ Tu n’as plus le choix Nail, s’emporta Kakarotto. Tu dois prendre le risque de nous faire confiance, Freezer ne vous laissera aucune échappatoire, lui.
Nail sembla réfléchir puis abandonna sa position de combat.
_ Je n’aurais pas à vous faire confiance. Vous aurez besoin d’un Namek pour demander votre vœu. Mais on ne vous le confiera qu’à une seule condition.
_ Laquelle ?, s’empressa Vegeta.
_ Nous pouvons faire trois vœux grâce à ces dragon ball, vous êtes trop puissant pour que le dragon vous l’impose alors le premier vœu sera l’interdiction formelle pour vous quatre de nuire de quelque façon que ce soit à mon peuple et à notre planète. Vous l’accepterez ?
_ Oui, dit Kakarotto, nous n’avons rien à gagner à vous tuer.
_ Le deuxième vœu, vous aurez l’immortalité, vous pourrez ainsi combattre Freezer.
_ Mais Freezer sera là bien avant qu’on ait rassemblé toutes les dragon ball, observa Raditz.
_ Je le retiendrais, du mieux que je peux.
_ Tu sais que tu mourras si tu fais ça, c’est avec toi qu’on scelle notre pacte, comment être sur que les tiens tiendront parole ?!
_ Dans le village le plus proche, celui que Vegeta a attaqué, il y a un jeune Namek du nom de Dendé. Je n’apprécie pas le fait de devoir le mettre en danger mais c’est un guérisseur et il vous sera utile. Il est votre meilleur chance d’obtenir les dragon ball et de vivre assez longtemps pour prononcer les vœux, c’est lui qui s’en occupera.
_ Et le troisième vœu, quel sera-t-il ?, demanda Kakarotto.
_ Nous réparerons les dégâts que vous avez causés et nous ressusciterons tous les Nameks que vous avez tué, ainsi nous serons quitte. Les miens reviendront à la vie, on vous offre l’immortalité, vous tuez le tyran pour nous, et vous partez d’ici sans jamais nous nuire à nouveau.
_ Accepte Vegeta, continua Kakarotto. Nous n’aurons pas de meilleure offre.
_ Mène nous à ce Dendé, occupe Freezer le plus longtemps possible et personne n’aura plus jamais à se soucier de ce salopard d’Empereur.
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_ Je ne supporte plus leur présence, je dois faire quelque chose.
Ten Shin Han s’énervait, les poings serrés, incapable d’agir, incapable de faire quoi que ce soit, impuissant pendant que l’empire prenait possession de la Terre.
_ Vous n’avez pas le droit d’intervenir, lui reprocha Popo, vous êtes mort.
_ Et si je le fais quand même ? Kami Sama ne m’a pas laissé ici par hasard, il m’a dit que j’étais le seul guerrier qui est en mesure de protéger cette planète, c’est pour ça que je suis là et pas avec les autres en train de m’entraîner avec Kaïo.
_ Il y a différentes façons de combattre Ten Shin Han, Kami Sama a vu en vous un gardien, le gardien de ce monde. Mais si vous vous obstinez à vouloir aller combattre vous serez annihilé par le commandant qui a tué le roi et il n’y aura plus trace de vous, ni dans ce monde, ni ailleurs, ce sera le néant. Votre âme sera perdue et la Terre démunie.
_ Je ne suis pas un Dieu, je ne peux pas former des dragon ball pour aider les terriens à s’en sortir. Je ne peux pas me choisir un prophète pour mener le combat à ma place, je ne peux pas voir les terriens, ni entendre leurs prières, je ne peux pas intervenir auprès d’Enma, ni même rejoindre l’au-delà sans y rester pour toujours. Je suis un guerrier, pas un gardien. Je ne me contente pas de surveiller sans rien faire, je combats pour résoudre les problèmes.
_ Il est trop fort, insista Popo. Aussi fort que Vegeta.
Frustré Ten Shin Han frappa le sol de son pied, fracturant une bonne partie du dallage.
_ Il y a peut-être une solution, admit Popo. Kami Sama m’a demandé de n’y recourir que si nous n’avions pas d’autres choix.
_ C’est le cas, dit Ten, c’est le cas.
_ L’épreuve est insurmontable, pour n’importe qui, vous pourriez bien ne pas y parvenir.
_ Je suis déjà mort, que pourrait-il m’arriver de pire ?
Popo le mena à une porte, qu’il n’avait jamais empruntée. Il ne s’était jamais demandé ce qu’elle cachait.
_ C’est la salle de l’esprit et du temps. Tu y rentres et t’y entraînes pendant deux ans. Quand tu ressortiras, deux jours se seront écoulés ici. Le temps agit différemment dans cette salle Ten Shin Han.
_ Deux ans ?!
_ Oui deux ans. La gravité est nettement supérieure à celle de la Terre, parfois des tempêtes titanesques se déclenchent, c’est là que l’effort devient insurmontable. Surtout essaie de ne pas t’y perdre. Garde toujours de vue les deux sabliers et le bâtiment qui se trouve au centre, il n’y a pas d’autre porte que celle-ci, si tu te perds, tu le seras pendant l’éternité.
_ Je dois devenir plus puissant, je n’ai pas le choix.
_ Alors va s’y, ne perd pas plus de temps. Et reviens nous plus fort et plus sage.
_ A dans deux ans Mr. Popo.
_ A dans deux jours Ten Shin Sama.
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_ Professeur Gero, enfin vous voilà.
Kiwi l’attendait avec un sourire inquiétant. Deux de ses soldats l’encadraient, toujours aux aguets du moindres faux pas. Pour quelqu’un d’aussi vaniteux le commandant faisait preuve d’une étrange prudence. Peut-être que l’environnement lui paraissait hostile. Gero était toujours accompagné lui aussi, C-10 ne le lâchait pas d’une semelle. Le cyborg avait une allure inquiétante et décourageait les imbéciles qui voudraient lui nuire. Mais il savait pertinemment que si Kiwi souhaitait le tuer il n’aurait aucun mal à se débarrasser de son garde du corps.
_ J’ai fait aussi vite que possible commandant, veuillez me pardonner…
_ Ne vous excusez pas professeur. Vous êtes un élément fidèle et vous avez beaucoup de travail j’en ai conscience. Asseyez-vous, je dois vous parler.
Gero obéit et attendit la suite.
_ Mes hommes se sont rendus à la Capitale Ouest, personne n’a émis de résistance comme vous l’avez suggéré. Mais j’ai eu vend qu’il y réside des ennemis de l’Empire qui ont causé du tort à l’agent saiyan que nous avions envoyé pour conquérir ce monde.
_ Les Brief ?
_ On m’a informé que la fille menait une résistance contre lui.
_ Contre Piccolo, commandant, un tyran qui cherchait à s’approprier un trône qui ne lui revenait pas de droit.
_ Oui j’ai aussi entendu parler de ce soit disant démon, mais cette résistance n’a-t-elle pas aussi œuvré contre l’Empire ?
_ Si je puis me permettre commandant, le docteur Brief est un éminent collègue, vous y perdrez beaucoup en le sanctionnant pour les caprices de sa jeune et inconsciente fille.
Kiwi fronçait les sourcils.
_ C’est très aimable à vous de le défendre mais vous comprendrez que je n’ai pas l’intention de laisser vivre des gens susceptibles d’apporter un vent de rébellion sur cette planète.
Gero jura intérieurement. Les Brief ont toujours été des ennemis pour lui. Le Dr. Brief ne l’avait jamais soutenu dans ses projets, il avait même contribué à sa déchéance. Mais il ne pouvait pas le laisser être tué, c’était un élément si brillant, le monde perdrait beaucoup avec sa disparition, et lui aussi, très certainement. Brief n’a jamais fait partie de ses plans, pas concrètement, mais il a toujours supposé qu’un jour il pouvait s’approprier son aide, en faisant pression sur la vie de sa fille par exemple, et pour ça il avait besoin des deux vivants.
_ Commandant, Brief est une personnalité très appréciée sur Terre, et si la Capitale Ouest a fait sédition sans faire d’histoire, vous le lui devez très certainement. Si vous me laissez lui parler il pourra même construire des armes de guerre pour votre… notre armée et je peux vous jurer qu’elles seront des plus efficaces.
Kiwi rejeta l’idée d’un geste de la main.
_ Les terriens doivent comprendre qui commande désormais. La famille sera exécutée dès demain.
Le commandant s’apprêtait à partir.
_ Loin de moi l’idée de vous contredire commandant, intervint Gero en se relevant mais… leur ennemi était Kakarotto, un traître, pas l’Empire, ils ont le même ennemi que vous, ils ne tenteront jamais quelque chose. La capsule corporation gère tout ce qu’il y a sur cette planète, l’armement, l’habitation, l’électricité, vous avez besoin de ses dirigeants. Je ne dis ça que dans l’intérêt de l’Empire et sa seigneurie Freezer, je n’ai aucune autre raison de les défendre commandant. Je fais juste en sorte que la situation ne devienne pas ingérable. Vous avez déjà tué le roi, c’est un message amplement suffisant envers quiconque souhaiterait se rebeller.
Kiwi le dévisagea, pendant un moment Gero crut qu’il en avait trop fait et que sa vie allait se terminer maintenant, tout ça à cause d’un homme qui le méprisait et qu’il méprisait lui aussi mais le commandant finit par sourire.
_ Votre dévotion au seigneur Freezer n’aurait-elle donc aucune limite. Professeur vous avez sans doute raison. J’épargnerais les Brief. Peut-être que je pourrais aborder avec vous un autre sujet, vous m’avez l’air d’être un homme bien renseigné.
Il se rassit et le fixa de manière à lui faire comprendre qu’il attendait des réponses et que s’il ne les avait pas il passerait un sale quart d’heure.
_ Il arrive fréquemment que lorsque nous nous approprions une nouvelle planète, un individu se prétendant Dieu nous fasse obstacle. Avez-vous un Dieu sur Terre ?
_ Les rumeurs vont en ce sens commandant, de toute évidence il y a nécessairement quelqu’un au-dessus de notre roi tout du moins, mais je ne saurais vous dire qui.
_ Personne ne sait jamais qui il est généralement, je ne suis pas surpris. Mais avez-vous une idée de où pourrait-il être ? C’est très important. Un lieu sacré, une zone particulière ?
_ La tour Karin avoua le professeur, personne n’a jamais atteint son sommet. Si je devais commencer quelque part, c’est là-haut que je me rendrais.
_ La tour Karin hein ? Bien, vous allez me dire où elle se trouve.
_ Je peux envoyer des hommes pour vous y guider commandant.
_ Faites donc, plus vite ce problème sera régler plus les choses pourront avancer sur ce monde. Freezer aimerait le visiter en personne, je ne veux pas d’écarts à son arrivée.
_ Cela va de soi, commandant. Je vais mettre tout en œuvre pour vous faciliter la tâche.
Le commandant acquiesça et s’en alla. Gero songeait de plus en plus à finir C-11 et le plus rapidement possible.
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Satan sama le Mer Jan 06, 2016 18:58, édité 3 fois.