par vicabouc le Lun Avr 15, 2013 22:51
La voici, c'est le début du cycle "l'empereur galactique"
Chapitre 21 : mister Satan, sauveur du monde
Lilith, prend Videl avec toi et fuis, je vais le retenir !
- Trente unités, tu ne fais pas partie de ceux que j'ai repéré.
Satan tenait l'homme en armure de toutes ses forces. En temps normal il aurait fui le plus loin possible de la menace mais les vies de sa femme et de sa petite fille dépendaient de lui. Il tremblait, il le ceinturait certes, et maintenant ? Il n'allait pas rester comme ça toute la journée.
- (Un suplex ! Ca va l'assommer ! Je fuis et je retrouve Lilith et Videl.)
- Des bras épais et musclés, c'est vraiment dommage qu'ils n'ont aucune force.
Radditz se dégagea en déployant ses bras, un craquement sinistre indiqua que les bras du terrien venaient d'être arrachés. Satan regarda ses moignons en hurlant, l'homme en armure se retourna vers lui, il avait une lumière dans sa main droite.
- Ta gueule. Dit Radditz ennuyé en le désintégrant.
Satan se réveilla en sursaut dans l'obscurité.
- Ce n'est pas arrivé, je suis vivant, c'était un délire crée par ma peur. Dit il pour se convaincre.
L'homme étouffa un juron en se rendant compte qu'il s'était endormi, il tendit l'oreille, les bandits étaient arrivés.
- Vous croyez sérieusement que ça va durer ? Ça fait presque un an que Piccolo est porté disparu, il ne reviendra pas. La police va se reformer et les gangs qui pillent la région vont être arrêtés.
Un loubard au crane rasé souleva la femme d'age moyen qui avait osé lâcher cette pique, avec sa main libre il s'apprêta à lui donner une vigoureuse baffe.
- Laisse la, elle a raison.
- Chef ?
La bande regarda un homme blond de petite taille, un mètre quarante environ, qui ajustait son béret rouge qui glissait de sa tête.
- Il faut être réaliste, il y a dix mois, un homme est venu au palais de Piccolo Daimao, il a tué tout ses démons et notre roi a mystérieusement disparu. Seul un imbécile ne verrait pas que ça pue pour nous. On a eu du bon temps pendant le règne de ce bon Piccolo mais je crois que le temps est venu de prendre notre retraite. Il faut cependant assurer nos vieux jours et c'est le but de cette tournée d'adieu. C'est la dernière fois que nous nous voyons. Cette fois ci ce ne sera pas le racket habituel, oh non. Aujourd'hui on veut l'intégralité de vos objets de valeurs. C'est dur, je sais mais dites vous que c'est la dernière fois que vous nous voyez.
- Vous ne volerez rien du tout !
Satan surgit de la jarre où il était caché, faisant voler son couvercle qui retomba sur la tête d'un bandit qui fut assommé.
- ( Sacré coup de bol, je dirai plus tard que je l'ai fait express.) Pensa le champion. Le temps du chaos est révolu, il est temps que justice soit faite. Je suis son poing vengeur, je suis la lumière qui illumine les ténèbres, je suis le bouclier qui protège ceux qui ne peuvent se défendre.
- Abrège. Dit le chef des bandits avec lassitude.
- Je suis le seul et l'unique Saaaah !
En voulant sortir de la jarre, le champion l'a fit basculer en avant, l'homme s'étala face contre terre. Un éclat de rire général vint des bandits tandis que les villageois optèrent pour un silence gêné.
- Éclatez moi ce guignol.
Satan se releva prestement et bloqua le poing d'un bandit qui fut mis à terre d'un coup. Satan esquiva sur le coté une charge et assomma l'homme d'un coup à la nuque. Une succession de coups envoya un autre loubard au tapis.
- ( Whaou ! J'assure vraiment, c'est dommage que j'ai loupé mon entrée.)
Deux autres hommes furent mis au tapis, une détonation résonna, le chef venait de tirer en l'air.
- Ça suffit ! Tu as intérêt à te calmer si tu ne veux pas être transformé en passoire !
Satan se figea, on lui avait dit que les bandits n'étaient pas armés.
- Hiii ! Pardon, pardon, épargnez moi ! Dit le champion de lutte en se prosternant.
Les loubards encore conscients encerclèrent Satan pour lui donner une sévère correction.
- Laissez le moi ! J'ai toujours rêvé de donner une raclée à des grands types dans son genre. Dit le chef.
Le champion tremblait, dans le pire des cas, il allait mourir et dans le meilleur il allait perdre toute la crédibilité qu'il avait obtenu ces derniers mois. Il se rendit compte qu'un caillou aussi gros que son poing était à coté de lui. Il le ramassa et le lança vers la main qui tenait l'arme. Le chef laissa tomber son arme. Satan s'élança et donna un coup de poing qui envoya le petit chef dans le pays des rêves.
- Un de moins, à qui le tour ? Demanda Satan en faisant face à ce qui restait de la bande.
Quelques ko plus tard, les bandits se rendirent, ils furent ligotés par les villageois et enfermés dans une prison de fortune.
- Bon travail malgré quelques bémols. Dit le maire en serrant la main de Satan.
- Vous voulez parler du moment où je me suis prosterné ? C'était une stratégie en réalité. Je voulais prendre par surprise ce bandit. Le risque de balle perdue était trop grand. J'ai préféré passer pour un lâche plutôt que de risquer la vie d'un des vôtres.
- Ah bon ? Vous pourriez faire un grand acteur, je dois avouer que j'y ai cru.
- Ha ha ha ! Bon... Vous gardez ces lascars le temps que la milice arrive, ce sera le lendemain si tout va bien.
Satan s'installa dans la chambre de l'auberge du village, il y avait un cadre sur la table de nuit. C'était sa photo, celle où il souriait avec sa femme et son petit trésor.
- Papa va bientôt revenir mes chéries.
Videl et Lilith étaient en sécurité dans la capitale nord. Après la disparition de Piccolo, les soldats de l'armée royale s'était reconstituée et ils avaient repris les villes en proie au chaos causé par la guerre des gangs. L'espoir revint quand le peuple vit que le roi était toujours vivant. Pendant toutes ces années, Piccolo l'avait gardé comme un trophée. Cet espoir donna aux gens l'envie d'un retour à un quotidien plus paisible. La police se reforma dans les villes mais dans les coins les moins peuplés, les pillards faisaient toujours la loi. On fit appel aux gens de bonne volonté pour rétablir l'ordre, Satan était l'un de ces hommes et il était rapidement devenu le symbole de l'espoir. C'était lui qui avait vaincu le meurtrier de Piccolo, un homme tout aussi maléfique qui avait rasé un grand nombre de villes. Cet être mystérieux et maléfique que l'on surnommait le gentleman à cause de l'étrange monocle qu'il portait constamment. Ce que les gens ignoraient, c'était que la gloire de mister Satan était née d'un quiproquo.
Dix mois plus tôt, Satan errait dans les rues d'une ville en ruines. Il regardait ses bras avec incompréhension, l'homme en armure les avait arrachés en se dégageant, il y avait eu une grande lumière et il s'était retrouvé dans un endroit bizarre. Des sortes de nuage l'entouraient et un étrange bonhomme rouge et cornu lui demandait d'aller rejoindre une file d'attente. Et puis il s'était soudainement réveillé dans la rue.
- Un rêve, c'est forcement un rêve, cet homme a du m'assommer et me laisser pour mort. Lilith ! Videl ! Je dois les retrouver !
Le champion de lutte courra dans les rues et hurlant les noms de sa femme et sa fille. Il ne vit pas un trou au sol et il chuta dedans. Sa forte constitution lui permit cependant d'atterrir sans trop de bobos.
- Bordel, cet abruti de chevelu a vraiment...
Satan pâlit, un homme était allongé au sol, il reconnut les cheveux longs, le visage et l'armure.
- Hiiii ! Pitié, ne me tuez pas !
Le champion s'était plaqué contre le bord de la fosse, il n'osait plus bouger. Il se rendit compte que quelque chose clochait.
- Il ne bouge pas.
Satan s'approcha prudemment de l'homme, il le tata, pas de respiration.
- Il est mort ? Ha ha... Ha ha ha !
Par bravade, le champion donna quelques coups de pieds.
- Tu es mort, foutu, kaputt ! J'ai survécu et pas toi !
Des gens fraichement ressuscites s'approchèrent du trou, intrigués par les fanfaronnades.
- Qu'est ce qu'il se passe ?
- Cet homme à terre, je le reconnais, c'est lui qui a attaqué notre ville.
- Et celui qui danse, c'est qui ?
- Je crois que c'est lui qui a vaincu ce monstre.
- T'es sur ?
- Qui d'autre ?
- Je l'ai vu à la télé, c'est un champion de lutte, c'est quoi déjà son nom ?
Satan se figea quand il comprit qu'il était observé.
- Heu, bonjour. Dit il timidement.
- Vous êtes qui ?
- Heu, je suis mister Satan.
- Vive Satan, vive celui qui a vaincu le monstre qui a détruit notre ville !
- Vive Satan !
- Satan ! Satan ! Satan !
Le champion resta un court instant ébahi par les vivats. Il se sentit petit à petit flatté, il commença à rire et leva ses bras en signe de victoire.
Satan ne fit rien pour lever le malentendu sur sa victoire. Il apprécia sa soudaine popularité. Il devint un héros quand on apprit que l'étranger au monocle avait combattu et probablement vaincu le démon Piccolo. Satan était devenu celui qui avait défait un être pire que Piccolo Daimao.
La nuit tomba dans le village, tout le monde s'était endormi, tout le monde sauf le chef des bandits. Il remontait la cheminée de la pièce où il était enfermé. Une cheminée normalement trop petite pour un adulte mais il était contorsionniste dans sa jeunesse. Remonter le conduit étroit lui posait aucun problème. Il arriva enfin à l'air libre. Il descendit du toit en atterrissant dans une botte de foin.
- Désolé les gars mais si vous n'êtes pas du genre discret. J'ai plus de chances de fuir seul.
Le chef quitta le village en détalant. Il connaissait la région comme sa poche. A deux heures de marche, il y avait une grotte isolée où il pourrait se reposer en toute sécurité. Il marcha un long moment dans la plaine pour aller dans un bois. Il atteignit une grotte cachée dans la végétation. Le chef s'immobilisa quand il entendit des grognements. Une bête sauvage ? Non, il entendit quelques mots, un être humain. Il ramassa un pierre pour fracasser la tête de l'intrus. En se déplaçant le plus discrètement possible, il entendit que l'inconnu semblait parler tout seul. Un fou probablement. Il vit de la lumière, on avait allumé un feu. Le chef jeta un coup d'œil, il crut avoir un arrêt cardiaque en voyant qui était au fonds de la grotte.
- Piccolo Daimao. Murmura-t-il.
Le démon se tenait la tête en grimaçant de douleur. Il semblait se disputer avec un être imaginaire.
- ( Il est devenu fou. C'est le genre d'info que je pourrais vendre en échange d'une amnistie. Mais d'abord, sortons d'ici en faisant le moins de bruit. )
- Sale vieux... Tu es en train de perdre... Pardon ? Quelle naïveté... Tu ne me crois pas ? Je vais te donner une preuve... Si tu es si fort, tu n'as qu'à m'empêcher de tuer cet humain...
Le cœur du chef bondit, il courra vers la sortie. Mais avant qu'il puisse arriver vers l'extérieur une main griffue s'abattit sur lui.
A suivre...