Encore merci pour le dessin et la colo Greg. vraiment super. si tu te sens d'en faire d'autre, ne te retiens surtout pas surtout avec une telle qualité
(ouais, je suis gonflé d'en demander encore, j'avoue).
bien nouveau chapitre. on s'éloigne un peu de Dragon ball... un petit délire qui me fait bien marrer, Nekomajin étant ce qu'il est, c'est pas un univers qui va l'arréter. j'espère que ça vous plaira, mais les puristes de DB vont tiquer (ouais bon, je suis pas super fidèle au manga depuis le début vous me direz
)
Chapitre 5: Nekomajin rencontre sa Némésis et vit son pire cauchemar (partie 4)
La terre tremblait… Pas une bête bande de terrain… La planète entière semblait vibrer sous les inconcevables pulsations d'énergie émises par les deux chats guerriers (un SSJ3 et un 4 en même temps! C'est déjà bien qu'il reste quelque chose à faire trembler). Pourtant, hormis un sourd grondement, un calme surnaturel régnait sur le champ de bataille, uniquement troublé par les pulsations sourdes des auras et le crépitement des éclairs… Ouais, non, en fait, ça faisait pas mal de bruit.
Immobile l'un face à l'autre, les deux Nekomajin se regardaient, l'air grave. Z leva sa patte. Il observa le sang couler des nombreuses écorchures, essayant de se rappeler la dernière fois qu'il avait saigné autant… Jamais… Une goutte chuta de la patte ouverte. Quand elle toucha le sol, les deux combattants avaient déjà disparu. De loin, on aurait cru voir un orage gigantesque. D'énormes explosions à plusieurs centaines de mètres du sol, des lames d'énergie zébrant l'air de toutes part, des ondes de chocs repoussant tout sur leurs passages… Les deux antagonistes, jusque là à peine visible quelques fractions de secondes à chaque échanges, réapparurent soudain l'un contre l'autre, leurs bras joint en un féroce bras de fer en plein ciel. Montrant les dents, chacun s'appliquaient à réduire en bouillie les pattes de l'autres, se lançant des regards meurtriers. Après presque vingt secondes d'épreuve de force, Z releva soudain la tête en arrière et hurla:
- ZIDAAAAAANE!
Avant d'expédier un monumentale coup de tête dans le buste ennemi. GT parti comme un boulet de canon sur plusieurs kilomètres, tentant de récupérer ses esprits et de freiner sa course. Profitant de l'occasion, Z fonça aussi vite qu'il le pouvait sur son futur innommable. Il n'atteignit jamais sa cible. Un pied inconnu lui boxa la joue gauche, l'expédiant en vol plané. Une boule d'énergie bleue l'attrapa au vol et le rejeta au sol, deux cents mètres plus bas. Il n'eut toutefois pas la chance d'atterrir dans un endroit désert. Il s'enfonça dans le plafond d'une petite maison isolée qu'il traversa comme du papier pour atterrir sur un sol carrelé d'un blanc éclatant. Il se releva, sans même prêter attention à son environnement, et il grogna:
- Il est pas tout seul… Mais qui c'est ce type??
Une voix calme s'éleva dans la pièce:
- Il est toi. C'est ton opposé, ton négatif. La résultante d'une équation qui veut reprendre son équilibre. Et tu es le seul à pouvoir l'arrêter, Neko.
Le Neko en question pivota rapidement pour trouver une vieille dame tranquillement assise à une table, qui le fixé avec un léger sourire.
- Hein?
- Je te proposerais bien une chaise, mais tu préfère rester debout. Et ne t'en fait pas pour la façade.
- Quelle façade? Dit Z en se tournant, provoquant un surpuissant appel d'air qui souffla littéralement tout le coté de la maison. Ne laissant que deux murs et demi intact et un morceau de toit.
- Cette façade. Répondit tranquillement la femme, aucunement surprise.
- Je suis désolé, c'est le SSJ3... Je… Attendez.
Z reprit alors sa forme normale de chat guerrier bleu.
- J'ai dit que ce n'était pas grave. J'avais prévu les travaux de toute façon.
Elle se leva et se dirigea vers son four d'ou elle sortit un plat de cookies tout chaud. Elle se tourna vers un Nekomajin ayant échangé son kimono orange pour un costume très classe de chez Armani et une paire de lunettes de soleil assez extraordinaire car elle tenait toutes seuls devant les lignes du héros (je rappelle que Neko n'a pas de nez et que ses oreilles sont tout à fait au dessus de sa tête, je voudrais vous y voir moi!).
Devant le regard entendu de la dame, Nekomajin se fendit d'un sourire un peu gêné et dit:
- Je sais pas, ça m'a paru une tenue adaptée à la situation. Allez savoir pourquoi…?
- Moi je sais. Prends un cookie.
Z observa un instant le plat fumant. Un quart de seconde plus tard, il était vide, et un bruit de mastication se faisait entendre dans les ruines de la maison.
- Désolé.
- Je sais.
- Qui êtes vous?
- Je savais que tu allais poser cette question.
- Ah?
- Oui. Bleu.
- Hein?
- Tu allais me demander la couleur qui te vas le mieux. Le bleu.
Z écarquilla les lignes. Qui était cette femme qui voyait l'avenir. On aurait dit un oracle.
- J'en suis un.
- Ouak! Eh, c'est pas bien de lire le texte hors dialogue!
- Passons, nous avons de nombreuses choses à discuter. Je dois t'informer sur ta destinée, Neko.
- Vous savez, on ne se connaît que depuis que j'ai démoli votre toit. C'est un peu tôt pour les diminutifs non?
- Je savez que tu dirais…
- Ça va! Vous savez, j'ai compris.
Il commençait à s'énerver. Si elle continuait comme ça, il allait faire quelque chose qui ne sera pas marquer dans cette phrase pour des raisons évidentes.
- Non, tu ne le fera pas, car cette fic est tout public, il est hors de question de tabasser une vieille dame.
- Hrrmf… À quoi bon… Bon, ma destinée alors?
- Tu es l'élu, Neko. Tu es là pour nous libérer de la Toei. Tout ceci n'est qu'une illusion… Mais je vais laisser un ami t'expliquer les détails. Passe par cette porte.
Elle lui indiqua une porte grise sur un des murs encore debout et il l'emprunta. Elle s'ouvrit sur une immense salle totalement blanche. Au milieu se trouvait deux fauteuils rouges en cuir à haut dossier. Dans l'un de ces derniers patienter un grand black avec des lunettes pinces nez. Z murmura:
- Chanceux, t'en a un de nez toi…
Il s'approcha de l'homme qui lui sourit avec un air de "je sais tellement plus de chose que toi je vais t'en mettre plein la vue". Ce dernier lui montra d'un large geste de la main la salle blanche et lui dit:
- Inimaginable… Pas vrai?
- Pff, votre émule de la salle de l'esprit et du temps hein… Si tu croyais m'impressionner avec ça…
Le Black se rembrunit (ça donne quelle couleur ça?) et lui indiqua le fauteuil devant lui, ou Nekomajin se hissa. Il entama alors la conversation:
- Je me nomme Morpheus… J'ai une question à te poser. Crois-tu en la destinée, Neko?
- Non mais toi aussi? Mais allons y… Donnons des petit noms… Après tout, on se connais depuis environ trente secondes, c'est bon on est comme des frères.
- Tu devrais m'écouter Neko. J'ai des choses importantes à te dire. Tout ceci n'est qu'une illusion crée par un monde démoniaque, que nous appelons la Toei. Nous sommes fait prisonnier depuis notre naissance et contraint de servir leurs noirs projets. Voici celui qui personnifie leurs intentions.
Une image grandeur nature de Nekomajin GT apparut juste à coté d'eux.
- GT…
- Oui Neko. Tu es le seul à pouvoir l'arrêter. Le seul à pouvoir plier les lois de la Toei à ton gré, comme pour tout le reste. Qu'est que tu fais?
Z arrêta de se peigner la fourrure, sourit et lança:
- Ben j'en profite. Tes lunettes reflète tellement qu'on dirait des miroirs. Ça sent l'effet spécial métaphorique pour faire comprendre au héros sa destinée, mais en attendant, c'est pratique.
- Tu devrais me montrer un peu plus de respect, Neko. C'est moi qui vais t'apprendre le kung fu.
En un clin d'œil, il se retrouvèrent dans un dojo japonais typique. Leur tenue avait changée, et Z avait retrouvé sont kimono orange.
- Frappes moi, si tu es de taille…
Jamais plus grand sourire ne traversa le visage de Nekomajin Z. on voyait avec Netteté chacune de ses dents. Il dit à son nouvel opposant:
- Dis moi, Morpheus. Tu n'es pas une vieille dame?
- Bien sur que non.
- Tu ne peux pas lire le texte hors dialogue?
- Je ne sais même pas de quoi tu parles.
Toujours souriant, Neko tourna la tête vers le lecteur, un petite étincelle au coin du regard. Et comme Morpheus ne pas lire, je l'écris: Ça va chier.
Dans la cuisine délabrée, l'oracle laissa échapper un magnifique:
- D'ho!