[Fanfic] Le chaos pour racines

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Majin Vegeta le Mer Nov 17, 2010 14:49

Tjs aussi bien écrit, ta fic est vraiment prenante et c'est un vrai plaisir d'être l'un de ses protagonistes. :D
Continue comme ça :wink:
Avatar de l’utilisateur
Majin Vegeta
 
Messages: 7
Inscription: Jeu Fév 18, 2010 16:59

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Axaca le Jeu Nov 18, 2010 21:50

°
Dernière édition par Axaca le Jeu Août 25, 2022 19:24, édité 1 fois.
"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès !
Non ! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile !"
Avatar de l’utilisateur
Axaca
Le négociateur
 
Messages: 3084
Inscription: Sam Avr 24, 2010 21:47

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Ven Nov 19, 2010 1:01

Laissons les lecteurs non-saiyens juger par eux-même ;)


Chapitre V :


Tamato, allongé sur le ventre, cherchait une prise sur un sol bien trop lisse. Entre deux râles, il laissait échapper :

- S…seigneur Vegeta… Lâche !

Après quelques efforts vains, il sentit ses muscles s’engourdir, s’anesthésier, l‘abandonner. Puis son âme lui demanda si elle pouvait faire de même, fuguer de l’enveloppe charnelle. Elle se décollait progressivement, imperceptiblement, l’air de rien. Mais Tamato freinait la fuite de son esprit avec les seules armes qui lui restaient : la colère et l’espoir. Elles nourrirent son aura, la firent se développer, gonfler, gonfler… jusqu’à exploser. L’esprit du jeune homme venait d’envoyer sa fusée de détresse.

Tit tit tit ! Ce bruit était familier. Il n’annonçait pas souvent de bonnes nouvelles. Courga n’eu pas besoin de réfléchir, sa vivacité d’esprit et son instinct venaient de faire leur travail. Il décolla si brusquement que ses compagnons en perdirent l’équilibre. Kyuuri pris le temps de réfléchir intensément, c’est à dire de créer un big bang de neurones de moins d’une seconde, puis conseilla :

- Nous sommes désormais ses coéquipiers, la logique voudrait qu’on le suive, mais il n’a pas besoin de nous. Gêner un frère d’arme dès le premier jour, ça ferait tâche… Il est intelligent et n’y aurait pas été seul si cela avait été dangereux.

Potatoes et Toumorokoshi opinèrent du chef, convaincus par ces paroles. Le visage du dernier cité, jusque là sérieux, se plissa sans transition en une expression polissonne, avant d’envoyer un clin d’œil discret… à Bajiri le condamné. Celui-ci venait d’être mis debout, pour être escorté jusqu’à la prison royale et regardait son chat botté d’ami avec de grand yeux pleins d’une heureuse surprise.

Une étoile filante déchirait le ciel en plein jour, signe qu’un miracle allait avoir lieu. Courga était embrasé de la tête au pied, de la conscience à l’âme ; tout son être brûlait pour éclairer les ténèbres dans lesquelles étaient plongé son ami. Il ne vit même pas un congénère, aux cheveux en pagaille, allant en sens inverse. Kyabetsu dû faire une manœuvre sur le côté, digne d’un pilote de chasse, pour éviter l’incarnation d’une chaleur fraternelle, d’un lien n’ayant pas besoin du même sang pour exister. Courga continuait sa folle course, quitte à se consumer… Et, puis, après tout, pourquoi pas disparaître pour de bon… Le neveu du roi posa la main sur son front, repère tactile l’aidant à concentrer du ki au niveau de son crâne. Il se concentra, se concentra intensément, jusqu’à éprouver un léger malaise.

- Tiens bon ! Ce n’est pas le moment de lâcher ! Tu n’as jamais réussi cette technique mais c’est justement le bon moment pour une première ! C’est maintenant ou jamais ! Allez !

Son corps se mit alors à clignoter, à disparaître et réapparaître dans un aveuglant manège. Mais les périodes d’invisibilité de l’enveloppe charnelle se firent de plus en plus longue, avant de voir les molécules de cette dernière se distendrent et former un sillon humain. Puis plus rien… Courga s’était dématérialisé… pour reprendre sa forme initiale dans le noir complet. Il n’avait pas parfaitement exécuté sa technique et pestait contre lui même :

- Fais chier… Ca n’avait pourtant pas l’air compliqué de sentir les ki pour ces pauvres yardrats… Pourquoi je n’y arrive pas aussi bien qu’eux ?!

Courga se ressaisit bien vite. Il était conscient de l’urgence et donc de l’absolue nécessité d’agir sans réfléchir. Logiquement, aussi imprécis qu’il avait été, il ne pouvait pas être loin de son ami ! Celui-ci était dans les parages et il allait le trouver ! L’adolescent éclaira la pièce de son aura bleutée et pu ainsi trouver le mécanisme ouvrant la porte de la salle d’entraînement. Tout en passant d’un frigo déshumanisant à un autre, il regretta que son scaouter ne soit pas assez sophistiqué pour repérer des forces vitales avec précision. Mais, d’ailleurs, y’en avait-il encore à repérer dans le cas présent ? Courga préféra ne pas y penser. Il préféra fermer les yeux, s’enfermer dans une bulle de concentration, afin de sentir Tamato. Dans son esprit, il ne voyait plus de formes figuratives, seulement des couleurs. Du bleu, seulement du bleu… celui de la froideur des lieux, de ces dalles et murs lisses envahissants, étouffants. Il repéra une intrus, du jaune-orangé palpitant. Il ne s’encombra alors plus des cloisons et fonça tête baissée vers ce point d’énergie, créant brèche sur brèche.

- Tamato ! cria t-il

Un visage lui répondit par une grimace marquant l’étonnement. Un subalterne tout de gris vêtu, maniant une étrange machine à éponge rotative, nettoyait une salle tachetée de sang. Tout en continuant machinalement à bouger le bras, il regardait fixement Courga. Celui-ci, décontenancé, fini par faire une moue de déception et reparti aussitôt dans sa quête. Il couru alors de trop longues secondes, d’inutiles secondes… avant de changer de tactique. Il était conscient du risque, du fait que c’était quitte ou double, mais il s’assit et se remémora des périodes de sa petite enfance. Sur les épaules d’un Tamato de 8 ans, il se sentait invincible ! Un jour, ils avaient eu l’audace de se présenter ainsi face à Baddack, pas encore héros de guerre mais figure déjà crainte. Aïe Aïe, quelle dérouillé ils avaient prise ! La joue, que Courga effleura de ses doigts, s’en souvenait encore. Son ami l’avait consolé, de son sourire et aura de confiance. À l’époque, c’était un véritable roc, auquel il pouvait s’attacher. L’esprit de l’adolescent quitta imperceptiblement et temporairement le corps qui d’habitude l’emprisonnait et, seul, alla à la recherche de cet individu si rassurant, de cette âme avec laquelle il s’était jumelé. Ce puit de joie de vivre auquel il voulait boire à nouveau, qui portait le nom de…

- Tamato ! lâcha Courga en ouvrant subitement les yeux.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le neveu du roi fit coulisser l’ouverture tant recherchée, la porte menant à son ami. Il se précipita vers le pantin désarticulé que ce-dernier était devenu et posa la tête de la victime sur ses genoux. Courga n’avait aucune notion de médecine et fut à deux doigts de paniquer. Mais il se dit :

- Pfff… Ces incapables tsufuls servent au moins à ça…

Et il appuya sur un imposant bouton rouge rectangulaire, situé près de l’entrée, déclanchant ainsi une stridente alarme, participant à sa manière à la tension ambiante. Ses lamentations mécaniques répétitives ameutèrent deux minuscules êtres en blouse blanche et le technicien de surface saiyen. Le regard implorant de Courga suffit à leur faire comprendre quelle était leur mission. Et mieux valait-il ne pas se louper pour faire de vieux os…

Des gémissements… de la douleur… des manifestations de souffrance raisonnaient dans un grand espace clos. Les murs lisses et grisâtres avaient pour seuls accessoires de décoration des toiles bleutées, tissées par des insectes gros comme des rats, aux dents brillantes comme leurs yeux globuleux. La présence humaine ne les faisait pas fuir, bien au contraire… Bajiri en faisait la mauvaise expérience, se faisant titiller les oreilles par des langues rugueuses. Il écartait la tête mais un autre ennemi bien plus dangereux était de l’autre côté, une puissante main saiyenne. Cependant, Baddack, respectueux des lois, ne torturait pas physiquement le prisonnier ; il se contentait de l’intimider en tournant autour de lui, en le poignardant du regard, en posant sa main sur le crâne du condamné, signifiant que c’est là qu’il aurait bientôt le droit et plaisir de viser. Bajiri ne répondait pas aux provocations, fixait le mur d’en face d’un air absent. Ainsi cloisonné dans sa bulle intérieure, il se sentait en sécurité, l’espace de quelques secondes tout du moins. Lorsque Baddack estima en avoir fait assez, il laissa le prisonnier attaché au mur comme un morceau de viande, et quitta la sombre pièce. Alors qu’il traversait de long couloirs en espérant croiser Courga, son passé se manifesta de lui-même, par bribes de conversations lointaines et récentes, dans le désordre.

- Tu sais, je crois que mon fils a un grand potentiel, il a l’esprit guerrier, disait fièrement Salsifi
- Sans aucun doute, mon frère ! Ton éducation est parfaite pour le développer et il me ressemble, ce n’est pas un hasard, répondait un Baddack plus jeunes de quelques années.

- Courga est vraiment un petit génie ! Si seulement ton aîné pouvait être pareil… se lamentait le héros à la fraîche cicatrice.
- À qui le dis-tu… C’est un désastre ! Il a déjà du mal à tuer les insectes…

- Ton fils est parti depuis combien de temps ? demandait Baddack, le regard perdu dans la ville en dernière phase de reconstruction.
- Environ 1 mois. Ses absences sont de plus en plus longues, ça m’énerve, il ne prévient même pas ! Je lui avais pourtant dit qu’il y aurait les sélections dans 3 jours.
- C’est le prix à payer pour avoir un fils conquérant. Estime toi heureux. Ca risque pas d’arriver avec mon rejeton… Radditz est né avec seulement 90 unités, qu’est ce que tu veux que j’en fasse…
- Tamato est né avec une intéressante force de 200 et pourtant il n’est pas bien doué tu sais. Mais tu es un bon formateur, un leader ! Si tu entraîne ces deux incapables là, ils pourraient aller loin !

- Notre roi a été généreux, je ne pensais pas qu’il laisserait quartier libre à ton fils comme cela. Sa force est tout de même bien modeste. Tu as eu raison de lui demander.
- De toute façon, les spatiodromes à exilés ouvriront bientôt leurs portes, dans quelques semaines, et mon gosse est déjà parti, de lui même, alors ça ne change pas grand chose.
- Il revient de temps en temps quand même, non ?
- Ce pirate ne fait que passer, Seigneur Vegeta savait qu’il ne serait pas gêné.
- Tu as finalement eu raison d’adopter ce petit là, il nous rendra fier à travers ses exploits lointains. Si j’ai bien suivi, il a déjà constitué une intéressante petite escouade.
- Oui, c’est un sacré meneur d’homme, ce Thalès !

C’est à cet instant que Baddack refit surface. Des gargouillis venaient d’attirer son attention. Ils provenaient d’une salle ouverte, dans laquelle se trouvait une sorte de grand aquarium à la verticale, couvert de boutons et touches complexes. Un tsuful maniait cette machine avec dextérité, comme s’il avait fait cela toute sa vie. Le contenant de fer et de verre accueillait en son sain un être décontracté, ayant de très nombreuses plaies mais superficielles et ne mettant pas ses jours en danger. Il flottait serein. Baddack, lui, ne l’était pas :

- Tamato, incapable ! Qui t’as mis dans cet état ?! demanda t-il avec sévérité.
- Il pourra vous parler dans 1 minute, répondit Courga à sa place.
- Sais-tu ce qu’il s’est passé ? Ca ne peut pas être Potatoes, il était au procès et est en ce moment même avec ses coéquipiers.
- Ne vous inquiétez pas, j’enquêterais personnellement, assura l’adolescent.

Un bruit de baignoire que l’on vide se fit entendre et attira l’attention des deux saiyens. Tamato sortait de son liquide thérapeutique, le visage grave. Il s’habilla en quatrième vitesse, aidé par le tsuful, puis demanda sèchement :

- Où est-il ?! Il se cache ? J’ai deux mots à lui dire à ce s… sal… Rah, j’arrive pas à le dire !
- De qui parles-tu ? s’étonna Courga.
- Je parle de notre roi Vegeta !
- Surveille ton langage, insolent ! ordonna Baddack. Depuis quand tu parles sur ce ton en invoquant notre majesté ?
- Quand vous saurez ce qu’il m’a fait, vous changerez de discours !
- Je ne veux pas en savoir plus ! Une nuit de sommeil va vite faire passer ton délire ! Sinon, ça sera une correction dont tu te souviendras longtemps ! répondit le trentenaire en menaçant le jeune homme de son poing.

Tamato, avec une incroyable assurance, ignora les menaces de son aîné et se dirigea vers l’ascenseur le plus proche.

- Je suppose qu’il est tranquillement dans son bureau, en train de savourer son crime… Malheureusement pour lui, un fantôme va lui rendre une petite visite !
- Tamato, si tu continues, je serais obligé de te tuer ! Que tu sois mon neveu ou pas !
- Tam’, soit raisonnable !

Le survivant, trop impatient, n’attendit pas l’élévateur et décida d’entrer par l’extérieur. Son entrée n’en serait que plus fracassante ! Il défonça alors le mur et commença son ascension, par un vol déterminé et sans détour. Droit vers l’objectif ! Un fracas de verre fit sursauter le souverain, qui était en charmante compagnie, cape demi-détachée.

- Vous n’avez vraiment aucun scrupule… assena l’intrus à un Végéta médusé.
- De… de quoi parles-tu, insolent ?
- Ne faites pas l’innocent ! Gardez vos mensonges pour ceux qui auront l’éternité pour vous écouter !

Tamato joignit le geste à la parole et tendit son bras vers le roi, en articulant lentement et froidement :

- SU-PU-RE !

Une lumière apparu dans le creux de sa main, fluorescente et instable, créant des flashs surnaturels. Elle crépitait, gagnait en vitesse de rotation, trépignait comme un animal sauvage au bout d’une laisse. Le visage fermé du jeune saiyen se contracta alors en une rictus malsain. Il allait lâcher la bête… Végéta et sa dame, tétanisés, avaient le visage de plus en plus rogné par l’attaque galopante, approchante, qui bave aux lèvres allait les dévorer. Elle mordit comme elle le désirait tant, mais pas la cible prévue… Courga venait d’apparaître comme par magie devant l’attaque, faisant dont de son corps à son seigneur. Son armure fut proprement désintégrée et laissa la peau du ventre aux crocs du prédateur brûlant. Cette marque rouge et purulente choqua Tamato, qui retrouva instantanément son grand regard innocent. Comme sorti d’un long cauchemar, l’agresseur sentit la réalité peser sur ses épaules. Les bras de Baddack se chargèrent d’ajouter le poids manquant. Il ceintura le jeune homme, qui était de toute façon trop choqué pour se débattre et offrit ainsi la possibilité au souverain de se venger immédiatement. Celui-ci posa sa paume sur le front du condamné, prêt à faire disparaître enfin ce parasite. Cela fait bien longtemps qu’il aurait dû le faire. De toute façon, il n’avait pas le choix, sa fierté de saiyen et de roi lui commandait de se faire justice lui-même !

- Êtes-vous sûr, mon Seigneur ? demanda Baddack, pas insensible à ce qu’il se passait.
- Tais toi ! Tu as bien vu ce qu’il a osé faire ?! Il n’y a donc pas à discuter !

Le héros de guerre, à contre-cœur, resserra alors son étreinte, faisant crisser l’armure de son neveu. Une autre protection émit ce bruit si caractéristique : l’épaulette du souverain ! Courga venait d’y poser sa main.

- Que fais-tu ?! demanda un Végéta irrité.
- Mon Oncle, si vous permettez, j’ai une idée qui devrait vous plaire.
- Fais vite !

La lune montrait progressivement le bout de son nez, promettant un bain de lumière enivrante à qui le voudrait. Mais les règles étaient claires : il était formellement interdit de sortir une fois la nuit tombée. Pourtant, deux silhouettes se détachèrent dans l’obscurité.

- Pourquoi as-tu demandé à ce que l’on sorte ? demanda une voix plutôt grave
- Pour exécuter cette technique, il faut avoir l’esprit clair. Dehors, à l’air libre, sans barrière, je peux me concentrer et mieux sentir ce qui m’entoure.
- Comment ça ?! Qu’est ce que tu comptes faire ?
- Accroche toi à moi, on décolle ! ordonna un adolescent

Sans transition, le paysage abrupte saiyen laissa place à un doux paysage épuré et lumineux. Des collines à perte de vue, aux courbes accueillantes, invitaient à y promener les pieds. Mais pas âme qui vive… à part celles de Courga, yeux fermés, et de Tamato, aveuglé par un si étourdissant changement.

Le jeune homme balaya les environs du regard, avec sa curiosité habituelle, ravi d’enfin changer de cadre après toutes ces années. Il cru apercevoir des habitations au loin, des volutes de fumée, mais rien qui lui permette de certifier que la région était peuplée. Les chemins de verdure étaient en tout cas agréables à caresser de l’imagination.

- Tu as vu, ça donne envie de partir à l’aventure, hein ?! C’est une planète que tu as déjà visitée ? demanda un Tamato enthousiaste, se retournant vivement. Mais de réponse, il n’en eu jamais… Courga avait disparu sans laisser de trace, laissant son ami hagard, perdu au milieu de nulle part. Le roi, lui, sur son trône, admirait son trophée, la clé qui plus jamais n’ouvrirait la porte de l’oozaru à Tamato, l’identité saiyenne par excellence qu’il avait enfin pu lui couper.
"L'histoire de Mr Satan", fanfic de 2010 à présent terminée (et reconstituée suite à un hackage en 2011), espère vous plaire et n'aurait rien contre quelques commentaires ;)
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=5894

"Le Chaos pour racines" est une fanfic qui met en scène 10 "avatars" créés par des membres du forum. J'espère qu'elle plaira aussi aux autres forumeurs ^^
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4900
Avatar de l’utilisateur
Kame-boy
 
Messages: 714
Inscription: Mer Sep 02, 2009 21:16

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar BlackYohko le Ven Nov 19, 2010 17:44

encore un excellent chapitre j'adore la façon que tu décrit mon supuré "Une lumière apparu dans le creux de sa main, fluorescente et instable, créant des flashs surnaturels. Elle crépitait, gagnait en vitesse de rotation, trépignait comme un animal sauvage au bout d’une laisse" ses tros cool :D
Lorsque la mort sonne à ta porte ouvre lui avec le sourire car on ne voie la mort qu'une fois.
Avatar de l’utilisateur
BlackYohko
 
Messages: 41
Inscription: Lun Nov 01, 2010 19:12

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar pigeta le Sam Nov 20, 2010 23:54

j'aime bien sauf que je n'aime pas trop le fait qu'un personnage comme thales qui apparait dans un ova et qui a aucun lien de parenté avec badack aparaisse avec en plus un lien de parenté avec le père de sangoku mais bon ce n'est q'une fanfic
pigeta
 
Messages: 65
Inscription: Mar Fév 16, 2010 22:51
Localisation: en bas a gauche

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Lun Nov 22, 2010 2:08

Ok Pigeta, je prendrai ton avis en compte ;) En attendant, voici le 6 ème chapitre :

Chapitre VI :


Tamato, estomaqué, tomba à genoux. Haletant, il s’efforçait de sortir de l’étau formé par des plaques de peur et de haine. Ainsi écrasé, il ne pouvait respirer et leva les yeux au ciel, implorant. Mais il n’y avait rien à attendre de ce dernier, croyait-il, alors il bombarda les nuages, qui le narguaient de leur liberté. Ils n’en tressaillirent même pas. Furieux, jaloux, il envoya d’autres salves, de plus en plus puissantes, jusqu’à ce que le tonnerre de sa voix trouve un écho céleste. Les éclairs jaillirent, glaives menaçants de guerriers cotonneux. L’armée impalpable répondait à Tamato en formant avec lui un concert destructeur, composé d’accords électriques et percussions explosives. Les cratères défiguraient les douces courbes herbeuses, la terre retournée était plaie béante de la malheureuse planète spectatrice. Quand le jeune homme eu finit sa triste partition, il se courba et resta prostré, tête contre un sol aussi ravagé que lui.

Au bout d’un long corridor tapissé de rouge et bordé d’interminables rideaux blancs, se trouvait un trône orné, de chaque côté, de pointes aux motifs enflammés. Le roi se tenait là, debout, dominant de sa prestance ses serviteurs agenouillés. Les sélectionnés attendaient avec fébrilité qu’on les honore du sceau officiel de l’équipe spéciale. La seule et unique escouade pouvant représenter le souverain à travers la galaxie. Tous, Vegeta y compris, portaient une tunique noire. Salsifi n’était donc pas oublié. De rutilants plastrons attendaient sur leur coussins soyeux, tous fraîchement marqués du blason royal, une couronne à trois branches stylisée. L’une d’elles était une flèche pointant le ciel, montrant ainsi les aspirations divines du seigneur saiyen. Un arc de cercle, couffin symbole de naissance, complétait la figure pouvant signifier : « né pour gouverner de sa toute puissance ». Kyuuri, fier de la pointe de ses cheveux jusqu’au bout de ses bottes, ne se trahissait que par un regard brillant. Il gardait tout de même contenance, admirait avec réserve sa nouvelle armure or et noir. Le jeune Courga avait une attitude proche de celle de son aîné mais préférait fermer les yeux pour profiter de l’instant le plus important de sa courte vie. Kyabetsu, quant à lui, légèrement mieux coiffé que d’habitude, souriait timidement, presque gêné que sa cuirasse se détache ainsi des autres par son blanc lumineux. Son voisin, Toumorokoshi, lui donna une discrète tape dans le dos, afin qu’ils partagent leur bonheur. Ils échangèrent un bref regard complice. Puis le saiyen aux cheveux mi-longs et pupilles bondissantes planta à nouveau ces dernières dans le buffet qui clôturerait la cérémonie comme il se doit. Son comportement contrastait fortement avec celui de Potatoes, froid et distant. Le fils d’instructeur s’imaginait déjà sur le champs de bataille, coupant ses ennemis en rondelles pour le compte du roi. Des gardes de bas niveau, tout de gris vêtus, s’approchèrent comme un seul homme des heureux élus. Mais il n’eurent pas le droit de toucher les armures, ils ne faisaient que tenir leurs supports de tissu. Le souverain s’approcha lentement de Kyurri, avec un certain sens de la dramaturgie, et dit solennellement au guerrier :

- Je salue ta bravoure, ainsi que ta clairvoyance, saluée par tous. Tu es digne de me servir en tant que leader de cette équipe d’élite, de combattre en première ligne pour moi et l’honneur de notre peuple. À partir de maintenant, toi et tes camarades formez la première escouade officielle de l’histoire saiyenne ! Soyez en fier !

Le roi pris alors avec soin le plastron noir et or et le déposa dans les mains d’un Kyuuri ému. Celui-ci fut invité à se lever et se courba avec grand respect, avant de se tourner vers ses camarades, pour leur remettre un à un leur tenue de combat. Quand il eu terminé, il se rendit à sa place initiale et déclara :

- Sir, nous promettons de lutter pour vous sans réserve, même si pour cela nous devons verser tout notre sang ! Saiyens, tenez vous prêt !

Il se redressa, fut imité par ses collègues, puis ils firent claquer leurs bottes avec une synchronisation parfaite, en un vif bruit sec.

- Ma chère équipe, votre travail commence dès demain, déclara le roi. Désormais, vous vivrez, combattrez, respirerez ensemble, comme un seul être. Il en est de même pour l’entraînement quotidien, qui débutera dans à peine 5 heures. Libre à vous de manger mais, je serai vous, j’irai dormir, si vous ne voulez pas déjà me décevoir, conseilla Végéta avec un sourire mauvais.

Toumo, qui était en train de se restaurer, rejoignit aussitôt ses quatre amis, l’air de rien… Il s’inclina devant son roi, l’œil pétillant, demandant un congé qui lui fut accordé. Ce que ne fit pas tout de suite Kyabetsu, trop tiraillé par une question. Il s’approcha du souverain, les jambes tremblantes et demanda :

- Mon… monseigneur, puis-je vous poser une question ?
- Je t’écoute saiyen !
- Comment avez vous fait pour revenir aussi vite ? Cette planète est pourtant l’une des plus lointaine que l’on connaisse.

Celle que Tamato usait de ses pas répétés n’était pas non plus à la porte d’à côté. Il n’avait même plus le cœur à voler… Sa vision du futur n’était à cet instant qu’à court terme, il ne se projetait pas plus loin que la fumée qui lui servait de repère depuis son arrivée. Était-ce un mirage ? Il avait beau marcher et encore marcher, cela ne semblait pas vouloir se rapprocher. Pourtant, après une journée entière (quoi qu’il était difficile d’avoir une notion du temps sur cette planète sans nuit), il finit par arriver à la source de ces volutes. S’il avait su, il n’aurait sûrement pas fait tout ce chemin. Ca n’en valait vraiment pas la peine… Un village aux maisons archaïques, faites de bois et de taule, pourrissaient au soleil. La plupart étaient éventrées, saccagées, et de leurs blessures laissaient échapper des gazs nauséabonds ou restes d’incendies. Tamato fit demi-tour. Puis il y eu un craquement… Le sang saiyen du jeune homme ne fit qu’un tour et celui-ci se mis en garde immédiatement. Jambes fléchies, respiration posée, il scrutait les alentours de rapides coups d’œil. Une goutte de sueur perla sur son front et, à cet instant précis, une sphère de ki siffla à ses oreilles. L’instinct animal fit incliner légèrement la tête du guerrier, qui perdit une touffe de cheveux au passage. L’attaque inopinée finit sa course dans une habitation de paille et créa instantanément un brasier étouffant, obligeant Tamato à couvrir son nez. Mais ce sont ses oreilles qui furent le plus choquées, lorsqu’il entendit :

- Bravo ! Tu as fait de grands progrès… mon frère !
- Non, pas possible ! pensa l’exilé, paralysé par l’émotion.

Il se retourna prudemment et vit un être lui ressemblant trait pour trait, un double au regard plus dur et aux muscles plus saillants mais, à part cela, identique des bottes jusqu’aux pointes des cheveux. Il était visiblement ravi de voir Tamato et exhibait un grand sourire carnassier.
- Thalès ! Qu’est ce que tu fais ici ?
- Je pourrais te retourner la question… mais, vois-tu, je suis mieux informé que toi !
- Tu m’as suivi ?
- Non, mieux que ça, grand frère, je me suis débrouillé pour que tu ailles exactement où je le souhaitais ! Tu le sais, j’ai toujours un coup d’avance ! répondit le mystérieux saiyen, satisfait de ses effets de surprise.
- Qu… qu’est ce que tu me veux ?
- Je vais te répondre mais avant je dois te faire passer un petit test, si ça ne te fait rien… Je te préviens, ça risque de piquer un peu !

Thalès fondit sur Tamato et ne lui laissa pas le temps de réagir. Le coude en avant, lance d’un chevalier au galop, renversa la tête visée en arrière. L’agresseur enchaîna avec un salve de coups de poings dans l’estomac, avant de balayer brutalement les fébriles jambes de son frère. Celui-ci fit un vol plané, avant de retomber avec fracas sur les épaules. Le visage masquée par le sang, Tamato ne vit pas le regard de son adversaire changer, rougir de contentement sous l’effet de l’adrénaline pure. Par contre, il entendit des craquement caractéristiques, qu’il aurait préféré ne jamais reconnaître. Sa crainte était justifiée… Devant lui, et le dominant de toute sa hauteur, se trouvait maintenant un gorille géant, toutes crocs dehors. Mais le plus troublant n’était pas là : cet oozaru était entièrement blanc !

Blanche ! La peau du malheureux Bajiri l’était à tel point qu’il en était presque transparent… Bajiri avait affreusement mal aux articulations, écartelé qu’il était par ces chaînes. Si cela n’était pas suffisant, la faim le tiraillait. Manger les bestioles qui l’entouraient lui avait traversé l’esprit mais les chances de réussites, ainsi attaché, était quasi nulles. Cela aurait été du gâchis d’énergie pour rien, et puis, il faut dire que ces créatures n’étaient franchement pas appétissantes. Bajiri préférait donc utiliser ses dernières ressources pour former un champs de protection, une bulle protectrice bleutée à travers laquelle aucun objet ou être vivant ne pouvait passer. Parfois, le quasi trentenaire en arrivait presque à souhaiter l’arrivée de Baddack, pour avoir de la compagnie saiyenne, même si cela signifiait que l’heure de son exécution avait sonnée. Mais ce genres d’idées morbides étaient bien vite balayées, l’optimisme reprenait le dessus et donnait un peu plus de vigueur au bouclier de ki. Soudain, celui-ci vibra… Bajiri avait sursauté. En effet, la porte venait de s’ouvrir et des bottes claquaient contre le sol, signifiant l’arrivée imminente d’un congénère. La protection du prisonnier n’avait qu’une portée d’éclairement de 5 mètres, insuffisant pour reconnaître l’individu. La pomme d’Adam de Bajiri eu le temps de faire plusieurs dizaines d’allers-retours avant qu’une voix se manifeste enfin :

- Sois rassuré p’tit gars, tonton est là, annonça une voix trahissant l’amusement.
- Non… Dites moi pas…
- …que c’est pas vrai, compléta un Toumo complice.
- Enfin, vieux frère ! Tu as pris ton temps dis moi ! J’ai failli abandonner l’idée de te revoir… s’exclama un Bajiri tout à coup revigoré.
- Désolé mais tu sais ce que c’est, les mondanités et tout le tralala… C’est fun mais ça tire toujours en longueur vers la fin ! En plus, ils ont arrêtés les festivités pile poil quand il fallait pas… dit le guerrier au plastron flambant neuf, feignant l’indignation d’une moue exagérée.

Toumo agita alors ses sourcils, comme un personnage de cartoon préparant une coup en douce. Il agita amplement les mains, mima un magicien sur le point de faire apparaître un lapin ou une colombe. Mais il fit bien mieux que ça… en sortant de sous son armure une cuisse de volaille ou espèce approchante.

- Merchi ! exprima Bajiri, empli de gratitude dans les yeux et de viande dans la bouche…

Le bienfaiteur se concentra alors et de son index droit sortit une rayon d’une finesse extrême. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le ki coupa les chaînes ! Bajiri était libre ! Enfin pas tout à fait…

- Le plus difficile commence maintenant ! prévint Toumorokoshi.
"L'histoire de Mr Satan", fanfic de 2010 à présent terminée (et reconstituée suite à un hackage en 2011), espère vous plaire et n'aurait rien contre quelques commentaires ;)
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=5894

"Le Chaos pour racines" est une fanfic qui met en scène 10 "avatars" créés par des membres du forum. J'espère qu'elle plaira aussi aux autres forumeurs ^^
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4900
Avatar de l’utilisateur
Kame-boy
 
Messages: 714
Inscription: Mer Sep 02, 2009 21:16

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Majin Vegeta le Lun Nov 22, 2010 15:31

Encore un chapitre parfaitement maitrisé et l'intrigue se fait de plus en plus intéressante. Sinon je suis la star de ce chapitre car je suis le capitaine de la première équipe de sayiens :D
Avatar de l’utilisateur
Majin Vegeta
 
Messages: 7
Inscription: Jeu Fév 18, 2010 16:59

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Rusk le Lun Nov 22, 2010 19:04

J'aime toujours autant, et quand je pense que là ça n'est que la trame de départ, ça promet pour la suite! :D
Image
Avatar de l’utilisateur
Rusk
 
Messages: 1694
Inscription: Dim Déc 19, 2004 22:58

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar BlackYohko le Lun Nov 22, 2010 21:56

Un chapitre génial comme toujours l'arrivée de thalès et de l'oozaru blanc :shock: il fais quoi la lui , pourvu que tu nous explique au chapitre suivent
Lorsque la mort sonne à ta porte ouvre lui avec le sourire car on ne voie la mort qu'une fois.
Avatar de l’utilisateur
BlackYohko
 
Messages: 41
Inscription: Lun Nov 01, 2010 19:12

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Rusk le Lun Nov 22, 2010 21:59

BlackYohko a écrit:l'oozaru blanc :shock: il fais quoi la lui , pourvu que tu nous explique au chapitre suivent


J'ai bien ma petite idée :mrgreen:
Image
Avatar de l’utilisateur
Rusk
 
Messages: 1694
Inscription: Dim Déc 19, 2004 22:58

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar AO-TORA le Mar Nov 23, 2010 21:07

désoler mais esse que je tue au bout d un moment tomato
Avatar de l’utilisateur
AO-TORA
 
Messages: 5
Inscription: Mar Nov 02, 2010 0:15

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Mer Nov 24, 2010 0:08

Salut Ao-Tora, ça fait longtemps que t'avais pas posté :mrgreen: Pour des raisons évidentes, je ne peux pas te répondre ici. De toute façon, j'aurais du mal à te répondre, certains points sont encore à éclaircir et la mort des uns et des autres n'est pas encore gravée dans le marbre. Si t'as d'autres questions concernant la suite de l'histoire, je t'invite à me joindre par mail (d'ailleurs je n'ai pas ton adresse) ;)
"L'histoire de Mr Satan", fanfic de 2010 à présent terminée (et reconstituée suite à un hackage en 2011), espère vous plaire et n'aurait rien contre quelques commentaires ;)
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=5894

"Le Chaos pour racines" est une fanfic qui met en scène 10 "avatars" créés par des membres du forum. J'espère qu'elle plaira aussi aux autres forumeurs ^^
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4900
Avatar de l’utilisateur
Kame-boy
 
Messages: 714
Inscription: Mer Sep 02, 2009 21:16

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar AO-TORA le Mer Nov 24, 2010 15:24

d'acore je te l'envoie par mp kame-boy
Avatar de l’utilisateur
AO-TORA
 
Messages: 5
Inscription: Mar Nov 02, 2010 0:15

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Ven Nov 26, 2010 23:41

Merci à Rusk, Nimitz et Blackyohko, les commentateurs les plus réguliers de la bande des 10. Mais j'oublie pas les autres saiyens non plus ;) Bonne lecture (ou relecture ^^)


Chapitre VII :


- Tu… tu n’es pas Thalès, ce n’est pas possible ! bredouilla Tamato, un genou à terre.
- Bien-sûr que si ! Je suis même bien plus que cela ! grogna le singe, plissant les yeux de contentement et roublardise.

L’exilé, incrédule, regarda tout autour de lui, en quête d’une lune artificielle, mais il chercha en vain. Décontenancé, il se redressa alors, tout en essayant de soutenir le regard cruel de son ennemi. Comment ce « petit » frère qu’il avait côtoyé toute son enfance pouvait avoir changé à ce point ? Quel magie avait-il découvert lors de ces récents voyages ? Tamato se pinça, au cas ou, puis constatant qu’il était bel et bien éveillé, se tint prêt à riposter, à vendre chèrement sa peau. Sans pouvoir l’expliquer, il se sentait beaucoup plus puissant depuis qu’il avait échappé de justesse à la mort, et il ne lui manquait plus que l’envie de se battre pour exploiter cela. Thalès, cette brute qui l’avait humilié tant et tant de fois, qui lui avait fait perdre confiance année après année, était l’adversaire idéal pour prendre un virage à 180 degrés, un nouveau départ. La rancœur animait désormais Tamato, l’envie de vaincre ses vieux démons pour qu’ils ne l’empêchent plus d’avancer. La premier à tomber serait ce satané frère !

- Tu en fais une tête… Tu es fâché ? se moqua l’oozaru.
- Pas du tout, j’ai même envie de faire un peu de musique ! répondit Tamato, imperturbable.

Cette réplique fit perdre de l’assurance au monstre blanc, qui observa alors son aîné avec plus d’attention. Le ciel gronda. Il sentait qu’on faisait appel à nouveau à ses services. Tout prêt à collaborer, il manifestait son accord par des roulements de tambours et des flashs crépitants. Il ne lui manquait plus qu’un geste du chef d’orchestre pour lâcher ses terribles notes et joindre sa fureur à celle de son maître. Ce dernier lui avait confié ses peines, dès son arrivée, ce geste fort serait dès lors récompensé par une loyauté inébranlable.

- Ten Kaminari ! hurla Tamato, en écartant les bras au dessus de sa tête.

De ses paumes sortirent des boules de feu, qui allèrent à la rencontre des nuages, leur dire que c’était à eux de jouer. Les flèches de foudre sifflèrent aussitôt, créant un cercle brûlant autour de la bête. Celle-ci dû cacher sa figure pour se protéger de la chaleur et de l’éblouissement. Les dards électriques ne cessaient pourtant de tomber et alimentaient sans discontinuer l’étouffant brasier, suivant le chemin indiqué par Tamato. À tel point que l’immense silhouette de Thalès ne tarda pas à être éclipsée. L’oozaru lança alors quelques attaques à l’aveuglette, sans conviction, juste pour signifier qu’il n’abandonnait pas. L’exilé profita de cette situation pour se concentrer intensément, pour préparer le coup de grâce. Il joignit ses mains ouvertes, les plaça au-dessus de sa tête puis, en un rugissement, attira un interminable éclair vers ses index réunis. Une corde d’énergie vibrante tombait du ciel et montrait enfin le lien jusque là impalpable qu’il y avait entre Tamato et les cieux. Lorsque celui-ci eu terminé son don, les doigts du saiyen pulsaient en un rythme nerveux, prêt à décharger un courroux bien concret.

Il battait de plus en plus fort. Le cœur de Bajiri suppliait son propriétaire d’agir, pour en finir avec cette torture. Contre le stress, il n’y a qu’un remède : l’action ! C’est ce que lui répétait sans arrêt son cher Toumo, expert en agissements curatifs. Le saiyen débrouillard décida alors de montrer l’exemple, d’emporter son camarade dans son sillage, par une course aussi effrénée qu’inattendue. Il débarqua dans un couloir, haletant bruyamment, sous les yeux médusés d’un garde de nuit.

- À… à l’aide ! Le… le prisonnier !
- Soyez plus clair ! demanda fermement le néanmoins subalterne.
- Il s’est échappé !
- Vous êtes sûr ?! Il était pourtant attaché !
- Il a une force immense, je n’ai rien pu faire… Je n’en peux plus… Ouf Ouf… laissez moi reprendre mon souffle… répondit Toumo en un rythme très haché, à la limite du crédible.

C’est la remarque que se fit Bajiri en observant la scène. Consterné, mais tout de même admiratif du culot de son ami, il attendait le bon moment pour suivre ce dernier.

- À l’heure qu’il est, il doit être parti se cacher dans les salles d’entraînement, la zone la moins surveillée du bâtiment, déclara le saiyen d’élite, l’air sûr de lui.

Légèrement paniqué, le front moite, le garde sortit une appareil de communication de sous son plastron, une sorte de télécommande pourvue de petits trous en son centre. Il y bredouilla quelques courtes phrases fébriles, puis se mit à courir dans le sens inverse du parcours des deux fuyards. La voie était libre ! Bajiri fut étonné de la simplicité avec laquelle Toumo s’était joué de ce gus. Il se demandait même comment ils avaient pu vaincre les tsufuls avec des naïfs pareils… Mais il chassa bien vite ces futiles pensées et se lança dans les traces de son camarade.

Kyabetsu et Courga suivaient leurs traces, à ces satanés imposteurs. Celui qui avait osé se faire passer pour Sa Majesté Végéta, ainsi que ses probables acolytes. L’adolescent aux cheveux mi-longs maîtrisait de mieux en mieux l’étrange technique yardrat et s’était donc vu confier, par son prestigieux oncle, la mission d’amener son maladroit collègue à bon port et de le ramener vivant. Kyabetsu, quant à lui, devait impérativement mettre la main sur le faux roi, sinon cela allait chauffer pour son matricule. Il y avait des places libres dans la prison saiyenne, ça ne lui disait pourtant rien de les visiter… Il cherchait donc avec application, sur le qui-vive, appuyant régulièrement sur la coque de son scaouter, afin de régler le plus finement possible l’engin. Ses pas étaient lourds, à cause de la boue collante et d’une gravité supérieure à celle de la planète Plant. Courga suivait son ainé, pour assurer ses arrières, le visage fermé par la concentration. Son détecteur affichait par intermittence des données insignifiantes et lui faisait perdre patience.

- Pffff ! Encore une bestiole à plus de 1000 unités… grogna le surdoué.
- Heureusement qu’elles sont éparpillées, sinon ça pourrait devenir dangereux, remarqua lucidement le saiyen en sursis.
- Tu crois qu’il a survécu ?
- Notre fuyard ? Oui, je pense, il n’a pas choisi une planète qui pourrait le mettre en difficulté, c’est un malin.
- En tout cas, ça grouille ici, autant chercher une femme dans un bar saiyen.
- Tiens, elle est pas mal celle là… Tu l’as piqué à Toumo ?
- Non, ça m’arrive aussi de faire des blagues, tu sais…
- Chut ! fit Kyabetsu, interrompant brusquement son jeune collègue.

Un silence de mort… Tamato, l’exilé, venait de jeter son ultime attaque. Face à lui, il n’y avait plus qu’un cratère d’où s’échappait une fumée opaque, au noir de suie. De-ci de-là, des éclairs gambadaient sans un bruit autour de la colonne de fumée. Le jeune homme était si fatigué, si vidé, qu’il n’avait même plus la force de s’asseoir. Il restait immobile, bras ballants, tendant son visage grimaçant vers les conséquences de son œuvre. Plus aucune trace de l’oozaru, pas un gémissement, rien… Les nuages, qui avaient accomplis leur mission, reprirent leur route. Ils passèrent au-dessus de leur compagnon saiyen, le plongeant dans l’ombre à intervalles réguliers. Ils le saluaient ainsi, et le soulageaient d’une chaleur extrême. L’un d’eux s’attarda même assez lourdement, tellement que le corps de Tamato devint froid et fut parcouru de contractions réflexes. Ses dents claquaient et répondait au vent faisant craquer avec sadisme les branches d’arbres fragiles et les toitures de maisons. Le combattant eu la force de lever la tête vers le rebelle impalpable et s’aperçu, avec stupéfactions, que celui-ci avait des dents acérées. La vision onirique, digne d’un cauchemar, continua à se développer, montrant la créature aérienne lâcher des gouttes de ki brûlantes. Cette pluie d’apocalypse marquait de tâches brunes la peau du malheureux guerrier, impuissant. La douleur réveilla progressivement la lucidité de Tamato… Ce n’était pas un nuage…

- Mais... depuis quand… ? s’exclama le plus petit des deux êtres.

Le monstre blanc passa de vapeur à chair et d’os, ses flèches d’eau se transformèrent en rayons d’énergies. Des yeux de l’oozaru sortaient alors de fines projections, diaboliquement précises. Le jeune homme esquivait avec peine, ne bougeant que le buste ; il aurait été indécent de demander à ses membres inférieurs de le déplacer. Ils avaient déjà du mal à le porter… Pas idiot, le singe visa les jambes en question. Elles abandonnèrent alors la partie, laissèrent tomber leur propriétaire, au sens propre du terme. Il percuta violemment le sol, tête la première. Noir complet…

Des morceaux de dialogues oubliés en profitèrent alors pour se faire une place dans le subconscient de Tamato :

- Baddack est un héros ! Ne raconte pas de bêtise ! ordonnait une voix en train de muer.
- Qu’à t-il fait pour mériter ce statut ? Dis le moi, Tamato ! répondait un enfant à la voix sèche.
- Il a risqué sa vie et a permis d’éradiquer les tsufuls !
- Une belle connerie ! On aurait dû plutôt essayer de former une alliance avec eux. Leur technologie maîtrisée couplée à notre puissance… On serait déjà les rois de la galaxie. Là on se traîne…

- Thalès, tu pars ?!
- Oui, ça ne bouge pas ici !
- Mais, petit frère, c’est dangereux de partir seul. Formons une équipe.
- Pfff… Ta ridicule force me gênerait plus qu’autre chose !

- Te revoilà ingra, tu sais que notre père s’inquiétait ?!
- Salsifi n’est pas mon père ! annonça Thalès, sans prendre de gant.
- Tu plaisantes ?!
- Laisse moi passer, j’ai d’autres priorités que d’en parler avec toi !
- Mais…
- J’ai du travail, débrouilles toi avec lui !

- Dans une semaine il y a les sélections, tu viendras ?
- Bof… Si c’est pour faire partie d’une bande de larbins, très peu pour moi !
- Pourquoi souris-tu comme ça ?
- J’ai mes raisons grand frère… J’ai mes raisons…
"L'histoire de Mr Satan", fanfic de 2010 à présent terminée (et reconstituée suite à un hackage en 2011), espère vous plaire et n'aurait rien contre quelques commentaires ;)
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=5894

"Le Chaos pour racines" est une fanfic qui met en scène 10 "avatars" créés par des membres du forum. J'espère qu'elle plaira aussi aux autres forumeurs ^^
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4900
Avatar de l’utilisateur
Kame-boy
 
Messages: 714
Inscription: Mer Sep 02, 2009 21:16

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Nimitz le Sam Nov 27, 2010 9:50

je vais re-poster plus ou moins ce que j'ai mis en mail

la scène de l'attaque de Tamato est superbement bien retranscrit Kame-Boy
je te tire mon chapeau ^^

j'ai hate d'en savoir plus sur ce faux Roi vegeta(comme un peu tout le monde je pense ^^)

PS: je n'avais pas fait la remarque mais la phrase de Tamato quand il répond a Thalès m'a bien fais rire XD

celle-la :
- Tu en fais une tête… Tu es fâché ? se moqua l’oozaru.
- Pas du tout, j’ai même envie de faire un peu de musique ! répondit Tamato, imperturbable.


il a de la répartis le petit ^^
Albert Einstein :" N'essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur."
Neil Armstrong :" That's one small step for a man, one giant leap for mankind"
Yuri Gagarin:" I see no god up there"
Avatar de l’utilisateur
Nimitz
 
Messages: 4972
Inscription: Mar Déc 22, 2009 14:34
Localisation: au Nord!!Bien plus au Nord!

PrécédentSuivant

Revenir vers Fanfictions

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 10 invités