Topic des crossovers entre auteurs

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Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar Tierts le Sam Déc 11, 2010 19:22

Bonjour bonjour !

Bon alors, ce topic est un peu spécial puisqu'il provient d'une idée de Majin-Vegeto89 et moi. Nous pensions le réserver pour les gens de ce forum désireux d'écrire des crossover (D'où le titre) entre leurs fics. Alors oui, l'idée peut paraître un peu étrange mais nous avons tenter le coup et sommes tout deux plutôt satisfaits du résultat. Au début, nous ne savions pas trop où poster ce truc et puis nous nous sommes dit que créer un topic dédié à ce genre de chose pourrait être très bien.

Voici donc le crossover entre Nekomajin Z de Majin-Vegeto89 et The Cold Family's Chronicles de Tiert ! En espérant que cela vous plaise.

[center]Un chat dans la Gorge.[/center]

- Ah salut le bleu. Ton temps de pause est déjà finit ?
Tao Paï Paï acquiesça mollement, il avait finit par prendre l’habitude de ses fausses pauses qui lui laissaient à peine le temps de se reposer, par chance, il était à moitié-machine et n’était pas aussi fragile qu’un organique ordinaire. Sans parler, le soldat examina la salle des commandes, constatant que les écrans se rallumaient les uns après les autres à mesure qu’on installait de nouvelles caméras autour du poste de contrôle. La plupart avaient été détruites par ces étrangers arborant le sigle du Ruban Rouge.
Lentement, le cyborg s’affala dans un fauteuil à coté de celui du sergent Ryk.
- T’as entendu les nouvelles le bleu ? La Main s’est pris une dérouillé hier, même que l’grand là, qu’fait parti de l’équipe à Cooler.
Tao haussa un sourcil.
- Sauzer ?
- Nan l’autre !
- Neizu ?
- Ouais v’là. Bah il est décédé.
C’était là une information étonnante, ils faisaient tout de même partie de l’élite et même si les étrangers d’hier avaient paru bien puissants, il n’aurait jamais pensé que la Main de Freezer soit contrainte de mettre pied à terre comme ça.
- Et comment les autres s’en sont sortis ?
- Freezer et sa famille sont sortis, il paraît que c’était énorme. Moi j’ai cru que notre détecteur déconnait avec les puissances de fou qu’il affichait. Tu te souviens du tremblement d’terre ? Pas c’était pas l’île qui plongeait, c’tait une boule de la mort ? Tu rends compte ? Une boule de la Mort … et on l’a loupé comme des nazes.
Comme tous les soldats de l’Empire, le cyborg avait déjà entendu parler de cette fameuse attaque de Freezer et c’est vrai que maintenant qu’il savait, il regrettait un peu de n’avoir rien vu.
- S’ils sont intervenus, ça a dû aller assez vite.
- Bah figure toi que non, triompha le sergent en se redressant sur son siège. Il paraît qu’on est passé à ça de la catastrophe !
Il avait mimé une très petite distance avec son pouce et son index.
Tao Paï Paï s’apprêtait à faire un commentaire quand son regard fut attiré par un petit écran qui venait tout juste de se teinter de rouge.
- On a un problème Sergent. C’est pas le détecteur de puissance ça.
Manquant de tomber de son siège, le reptile se catapulta aussitôt en face dudit détecteur, inspectant rapidement les données.
- Si c’est lui, il détecte un truc bizarre apparemment. J’aime pas beaucoup ça. Voyons un peu la puissance qu’il affiche…
Entretemps, le bleu était venu regarder par-dessus l’épaule de son supérieur et ses yeux s’écarquillèrent en même temps que le sien.
- Punaise mais il est complètement détraqué ce machin ! C’est pas possible …
- Il n’a pas l’air cassé pourtant … On fait quoi ?
Ils restèrent un long moment à s’interroger l’un l’autre du regard avant que le sergent ne se décide à déclaerer.
- Appelle la Main, qu’ils aillent vérifier ça …

Obi finissait de remettre son armure en place, il était sorti du coma il y a au moins trois heures mais les médecins ne l’autorisaient à reprendre son poste que maintenant. Quelle belle bande d’incompétents …
Derrière lui, la porte chuinta pour l’avertir que l’on venait d’entrer mais il n’avait pas besoin de se retourner pour savoir qui était là. Il le fit tout de même, jetant un sourire à son équipe de nouveau assemblée et en pleine forme. Il y avait même quelqu’un en plus : Sauzer. Ce fut le petit stratège du nom de Palpi qui parla en premier.
-Vous revenez pile au bon moment Commandant, heureux de vous revoir. On a eu un appel pour aller vérifier la région 142.
-Déjà ?
Sans marquer plus de surprise que ça, le chef de la Main de Freezer tandis sa main pour attraper un des scooters que contenait son casier et le mit à son œil avant de l’activer.
-En effet, il y a une force étrange là-bas …
Il s’avança lentement vers le commando de Cooler, gardant un sourire presque accueillant.
-Tu viens avez nous Sauzer ?
-J’ai besoin de me dégourdir un peu les jambes, répondit-il simplement et sans une once d’intonation.
Tout le monde acquiesça, pour la plupart, ils comprenaient l’état d’esprit du guerrier, il avait perdu son coéquipier hier, ce n’était pas facile à encaisser. Mais personne ne se permit de lui faire une remarque, ils se contentèrent de se diriger ensemble vers l’extérieur pour décoller. Pendant ce temps, Obi posait quelques questions à son stratège pour obtenir plus d’informations.
-Une force étrange donc, on la démolit immédiatement ou bien on doit discuter un peu avant ?
-On a ordre de ne pas engager les hostilités tout de suite et de vérifier s’il y a vraiment une menace, les détecteurs ont réagit de manière un peu bizarre à travers le monde alors personne n’est sûr de rien, vous comprenez ?
Obi leva les yeux au ciel, c’était limpide. On déplaçait encore l’élite de l’univers pour aller constater que ce n’était qu’un bug de plus dans des machines qu’on avait trop sophistiqué. Ils ne dirent plus rien jusqu’à l’air de décollage et partirent à grande vitesse quasiment tous en même temps.
Le secteur 142 était désert. Le groupe s’était posé pour mieux inspecter le sol mais avec la brume qui recouvrait cette haute plaine, on n’y voyait pas grand-chose. Ce fut finalement Palpi qui eu l’idée d’utiliser leur énergie pour dissiper peu à peu la brume qui gênait tant leurs yeux. Yod avait bien proposé de détecter avec précision l’énergie de l’ennemi mais il n’y arrivait pas, trop diffus ou trop puissant, en tout les cas, ça le perturbait. Ce fut Anik qui aperçut en premier la petite silhouette au loin, un sourire carnassier s’affichait sur son visage alors qu’il vient avertir son commandant. Ce dernier mit ses mains en porte-voix pour parler à l’étrange individu qui avait tant affolé les centres de contrôles de toute la planète.
-Eh vous ! Qui êtes vous !? Et que venez vous faire sur Freezer 82 ?!
L'interpellé, distant d'une centaine de mètres, se tourna légèrement dans leur direction. Une voix parvint au commando d'élite:
- Freezer 82? Qu'est-ce c'est qu'ça?
Obi, un peu étonné par l'imbécillité de la question, prit une seconde pour échanger un regard avec ses équipiers avant de crier:
- Approchez vous, que l'on puisse discuter.
- D'accord. Dit la même voix qu'un instant auparavant, mais dans leur dos cette fois.
Tout le groupe sursauta violemment et se retourna en position de combat pour faire face à leur nouvel agresseur. Un écarquillement d'yeux général eut lieux lorsqu'ils virent enfin la créature de plus près.
- Chef… C'est… Un chat? Réussi à dire le lézard, totalement médusé (un lézard médusé… drôle d'espèce…)
- On… On dirait bien. Acquiesça le commandant de la main, relâchant au passage sa position de combat pour placer ses poings sur ses hanches.
Le nouvel arrivant ne ressemblait à rien de ce qu'aucun d'eux n'avaient pu voir dans leur vie. Il était petit, vraisemblablement dans les un mètre cinquante environ et portait un kimono orange profond, marqué d'un sigle en forme de Z stylisé. Mais le plus remarquable chez lui, c'était le fait que c'était un chat au pelage bleu. Sa tête était surmonté de deux oreilles verticales excessivement pointues, et son visage ne semblait formé que de trois lignes réjouit, sans aucun nez visible. Bien que quelques membres de l'équipe spéciale ait au cours de leur affectation sur cette planète constaté que ces vêtements correspondaient généralement aux artistes martiaux, tous étaient implicitement d'accord sur le fait que rien ne leur avait jamais semblé aussi inoffensif que la personne devant eux. Cependant, le commandant, fine mouche, posa ses yeux jaunes sur le petit Yod, non loin de lui:
- Yod, c'était du…
- Déplacement instantané, oui commandant.
- D'accord…
Il avança alors de quelques pas et rejoint le chat bleu. puis, se penchant légèrement, dit avec une voix condescendante:
- Eh bien? Qu'est ce que tu viens faire ici mon grand? Tu t'es perdu?
L'éclat de rire fut immédiat dans le commando. Même Sauzer, pourtant peu enclin à la rigolade, s'autorisa un sourire. Wind prit ensuite la parole:
- Il est trop mignon ce minet, commandant. On peut le garder dites?
Le félin tourna légèrement la tête vers la géante et lui sont sourire s'agrandit encore au compliment.
- Qu'est ce que tu racontes Wind? Tu deviens folle?
La femme blanche se ressaisi et dit d'une voix mal assurée:
- Euh… Désolé commandant… Je ne sais pas ce qui m'a pris…
- Peu importe, revenons en à notre mission. Dis moi petit, nous avons détecté une puissance très curieuse dans les environs, tu as vu quelqu'un?
- À part vous? Personne… répondit le petit être. Ça devait être moi, les détecteurs ont des problèmes quand je suis là…
Une nouvelle salve de rire secoua les soldats de freezer et leur acolyte, auquel se joint même le commandant:
- Ah oui? Comme c'est amusant. Sauzer, tu peux me donner sa puissance s'il te plait?
Le guerrier de Cooler resta un instant indécis, ne sachant s'il devait accéder ou pas à la demande de son "confrère", puis il obtempéra. Son visage de marbre changea dans la seconde. Le changement fut si soudain et violent que tout le groupe stoppa son ricanement pour attendre le verdict:
- Je… Je n'y crois pas… 2... 2...
- 2? Lança Anik. Mais c'est ridicule! Le moindre insecte sur cette planète est plus fort que ça!
- 240 000! Réussit enfin à souffler l'alien blond.
A cette révélation, l'équipe entière resta bouche bée. Leurs regards se posèrent sur le félin, nettement plus impressionnant tout d'un coup. Cependant, celui-ci ne semblait pas le moins du monde surpris par le chiffre, et changea même de sujet, sur le ton de la conversation:
- Dites moi, chef, commença-t-il, c'est quoi cette histoire? Vous êtes habillé comme des soldats de freezer, je voudrais savoir ce que vous foutez sur terre?
- La… La terre n'existe plus! Tu es sur Freezer 82 désormais! S'emporta Obi, piqué au vif par ces paroles. Non mais et quoi encore? Qu'est ce qu'ils faisaient là? Ils étaient chez leur seigneur!
- Freezer 82? Attendez, il y a un truc qui cloche là… Qu'est ce qui c'est passé pendant mon absence? Freezer est redevenu un tyran? Il a replongé l'enfoiré, il m'avait promis!
- Mais… Pardon?? Fais attention à ce que tu dis sale boule de poil rongée par les mites! Comment oses-tu insulter Mr Freezer? Je vais te faire passer l'envie de…
Le reste de la phrase fut arrêter dans la gorge du commandant par une violente gifle au niveau de la mâchoire droite. Il décolla comme une fusée sur plus d'une centaine de mètres avant de racler le sol sur encore une trentaine de mètres ou il s'arrêta, face contre terre. Il en fallait évidemment bien plus pour l'arrêter, bien qu'il en vit trente six chandelles. Prenant appuie sur ses mains, il entreprit de se relevait lorsque ses yeux croisèrent les lignes de son nouvel ennemi, à dix centimètres de son visage. Le chat s'approcha encore un peu et dit d'une voix légèrement menaçante:
- Je suis quelqu'un de très agréable à vivre, mais je déteste l'insulte gratuite, surtout d'un mec qui n'a rien à faire sur ma planète et qui en plus est moche. Non mais…
- Commandant!!!
Les secours arrivèrent à temps une fois de plus. Wind et Anik se jetèrent tout deux en même temps sur le guerrier bleu tandis que Yod et Palpi se positionnèrent en défense autour de leur commandant. Sauzer quand à lui resta un peu en retrait, observant la scène.
- Bon sang, j'ai rien vu! Cria Yod pour son chef. Un instant, vous discutiez et la seconde d'après, vous vous envoliez avec lui à vos trousses.
- Je sais dit calmement Obi. Les cyborg bougeaient à cette vitesse, et encore, on dirait qu'il est plus rapide…
- Un autre cyborg? Renchérit le yardrat.
- Non, interrompit Palpi. Je l'ai un peu observé, et il est évident qu'il est organique, le premier élément le confirmant étant l'énergie qu'il dégage, repérable par détecteur.
- Que vois-tu d'autre à son sujet? Questionna Obi.
- C'est difficile… Son comportement est extrêmement curieux… Je n'avais jamais vu ça.
- Comment ça?
- Regardez-le…
La nouvelle cible du commando luttait contre deux de ses meilleurs membres, esquivant tranquillement les attaques acrobatiques de la femme et les coups précis et vicieux du lézard.
- Éloquent non? Reprit le petit alien. Il est en plein combat avec deux des guerriers les plus puissants de l'empire, et pourtant, il n'a pas l'air d'éprouver la moindre difficulté. Malgré sa… carrure, il est extrêmement rapide et agile, j'ai même l'impression qu'il a apprit quelques mouvements de Wind depuis tout à l'heure. Et vu l'impact de son coup de tout à l'heure prouve sa force… Sauf votre respect, mon commandant.
- Ça va… Quoi d'autre?
- On dirait qu'il ne veut pas se battre…
- Hein?
- J'ai l'impression que son attaque de toute à l'heure était juste une sorte de mouvement de nerf… Votre parlé ne lui a pas plu on dirait. Il n'a pas encore riposté une seul fois pour le moment. Et il sourit, on dirait qu'il s'amuse comme un fou. Il a l'air de tout, sauf de quelqu'un capable de faire ce qu'il fait.
- Très bien… Tu vois une façon de l'atteindre?
- Très franchement, mon commandant, au vu de mes analyses, je pense que nous aurions bien plus de chance de gagner en arrêtant de nous battre.
- Nous rendre? Et quoi encore? Si c'est tout ce que tu as en réserve, tais toi. La Main ne se rend pas!
- C'est vous le commandant, commandant…
- Et je vous ordonne de passer à l'attaque soldat! Je passe devant.
- A vos ordres.

- Arrêtes de bouger bordel! Hurla Anik, excédé.
Une nouvelle fois, le rusé animal venait de se glisser sous un coup de pied qui en aurait réduit plus d'un en bouillie.
- Allons, garde ton sang froid. Répondit le chat. Pour un lézard ça devrait pas être dur.
- La ferme!
Le guerrier bleu se pencha sur la droite, esquivant adroitement (logique) un coup du tranchant meurtrier, profitant de son élan pour échapper à un large balayage de Wind, derrière lui.
- Zut! Y en a marre! Grogna celle là.
- Holala! Ménagez vos nerfs! Ce n’est pas bon pour vous tout ça! Allez, je vous laisse un coup, c'est ma tournée.
- D'ACCORD!! Mugit une voie surgit de nulle part.
Obi enfonça ses deux poings à tour de rôle dans le visage du chat, poursuivant l'enchaînement par un coup de pied monstrueux dans la colonne, l'expédiant vers le ciel.
- YOD! Emmènes moi là-haut!
Le yardrat se jeta sur son commandant et tout deux disparurent dans un grésillement. Lorsqu'ils réapparurent, Obi préparaient déjà une boule d'énergie surpuissante qu'il enfonça dans l'estomac du chat inerte qui repartit vers le bas pour s'écraser au sol dans un fracas monumentale. Les deux hommes atterrirent à coté de leurs équipiers. Wind se lança en avant, ravie:
- Bien joué chef! Vous lui avez donné une bonne leçon, à ce greffier.
- …
- Quoi? Qu'est ce qu'il y a?
- Wind, tiens tes phéromones prêtes.
- Hein, pourquoi faire? Vous voulez dire?
- Il est vivant. J'en suis persuadé.
Et en effet, du cratère émergea une petite forme vêtu d'orange, qui entama une série d'assouplissements. Obi poursuivit, une goutte de sueur dévalant sa tempe:
- Tiens toi prêtes. Anik, prépare ta lame d'énergie. Yod, restes près de nous pour nous rapprochez de lui ou nous en éloigné. Palpi, cherches un de ses points faibles. Et esquives le s'il t'approche.
- Compris.
- Et Sauzer, bon sang, donne-nous un coup de main, hurla Obi en se tournant vers l'intéressé. Quand il se sera occupé de nous, ce sera ton tour.
Après un temps de réflexion, l'alien acquiesça:
- D'accord, je n'avais pas l'intention de vous laisser toute la gloire de toute façon.
Avec un demi-sourire entendu, Obi hocha la tête.
- Très bien, il arrive. Wind, on te le laisse, on te couvrira au cas où.
- Hum…
- Tout va bien, tu te sens capable de …?
- Vous rigolez? Il ne tiendra pas trente secondes devant mon charme.
- Parfait. Allez vous autres, en position!
Aussitôt, cinq silhouettes décollèrent pour s'éloigner de la géante blanche, la laissant seule avec la petite forme qui se rapprochait de plus en plus.

Ça devait marcher. Ça allait marcher, oui, évidemment, combien de fois avait elle échouer avec des organiques? À part Freezer et Obi bien sur… Oui, ce minet allait s'effondrer à ses pieds.
- Eh, ou ils vont tous?
C'est parti, on diffuse mine de rien, et ça roule. Ainsi pensa Wind en commençant le jeu de séduction le plus bizarre qu'elle ait jamais entreprit:
- Ils sont partis à ma demande…
- Ah?
- Je voulais qu'il nous laisse seul tout les deux, mon joli petit minet…
- Heu…
- Tu n'es pas content de passer un moment en tête à tête avec moi?
- Je… Oui, bien sur mais… Je…
- Que tu es craquant, mon gros chatounet d'amour.
- Je… Si vous le dites…
Ça y était! Aussi facile qu'avec un adolescent pubère en surdose de cocktail! Quoique, c'était difficile de voir l'effet sur se visage toujours souriant, qui ne rougissait même pas. Un joli visage de surcroît, trop mignon! Oui… Vraiment très attirant…

- Elle s'en sort? Demanda Obi à Anik, qui avait la vue perçante.
- Elle lui sort le grand jeu en tout cas, elle est collée à lui comme une ventouse. Je pense qu'il n'y a plus de problème.
- Je veux m'en assurer. Yod, emmène-moi là bas.
Un instant plus tard, le chef de la Main et son subalterne arrivèrent sur place, leur partenaire de dos dissimulant quelques peu leur ennemi. Effectivement, le grand jeu, elle était lovée autour de lui amoureusement. S'approchant d'elle, Obi lança nonchalamment:
- Alors? Tu l'as finalement eu ce tas de poil graisseux?
La réponse arriva sous la forme d'une jambe blanche en travers du visage, qui manqua fracasser le nez d'Obi, qui recula sous la surprise:
- M'enfin?
- Ne parle pas comme ça de mon chaton d'amour, enfoiré!
Elle fut retenu dans son élan par le chaton d'amour qui lui attrapa la main:
- Ne frappe pas les gens chatounette, je vais discuter avec eux, va t'asseoir tranquillement.
- Comme tu veux, mon gros minet en sucre. Ronronna la géante avec des étoiles dans les yeux avant de s'éloigner en lançant un regard assassin à ces ex coéquipiers. Revenant de sa surprise, Obi lança au félin:
- Tu as retourné ses phéromones contre elles?
- Non, je suis juste le chat qu'elle à toujours attendu… le minet de ses rêves… Je suis très charmeur voyez vous…
- Mrffft… Grogna Obi, regardant son équipière aller s'asseoir un peu plus loin, regardant son "minet en sucre" avec de grands yeux plein d'étoiles.
- C'est ridicule… continua-t-il.
Le chat reporta son attention sur le commandant:
- Bon, c'est pas tout ça… On s'y remet?
Et sur ce, il se mit en garde.
- Je suis plus fort que mes hommes, tu ne m'aura pas aussi facilement… heu? C'est quoi ton nom au fait?
- Quel malpoli… J'avais oublié! Mon Nom, c'est Nekomajin! Z pour les intimes.
-…
-…
-…?
- Eh ben? Présentes toi malpoli! On croit rêver.
- Moi? Je suis le commandant en chef de l'élite de l'empereur Freezer, le souverain de ce monde et des autres.
- Tsss, Freezi… Mais qu'est ce que tu as fais?
- Arrêtes d'insulter mon seigneur! Tu vas recevoir une leçon du combattant number one de l'armée impériale!
Nekomajin se redressa soudain comme un I, et parla avec une étrange voix métallique:
- Rrr… Kshhh… Rrr… Ksh… Je vous attendais Obi One, enfin nous nous rencontrons à nouveau…
- Hein? On ne s'est jamais vu avant.
- Ah, oui exact, ça ne s'écrit pas pareil… Peu importe, je vais vous donner un petit cours d'art martiaux, comme papa me l'a appris.
Dans l'instant, il se volatilisa avant d'expédier un monstrueux coup de pied dans le visage de son adversaire, l'envoyant voler au loin. Wind, à quelques distances de là, sautait en l'air comme une pom-pom girl, hurlant:
- Vas-y chériiiiii!
Le chéri lui lança un clin de ligne (elle ne vit rien, logique) avant de regarder alentour. Enfin, il repéra le tout petit alien, à quelques trente mètres d'altitude. Un déplacement instantané plus tard, il se tenait devant lui, un sourire découvrant ses dents de chats. L'autre resta stoïque, la tête haute, bien qu'un peu inquiet. Il avait confiance en son don, mais suffirait-il contre cette chose? La réponse vint quand il réussi à esquiver le poing bleu, puis le pied, pour finir par se tordre tel un roseau sous le vent devant une pluie de coup dévastateur. Le chat s'arrêta, un peu surpris, et observa intensément l'air rieur du nain:
- Hé! Hé! Même toi n'est pas assez étrange pour m'empêcher d'anticiper tes coups. Tu n’arriveras pas à me toucher!
- Vraiment? Très bien. Prépares toi.
Et Palpi se prépara effectivement, scrutant le moindre début de mouvement chez le chat immobile. Plusieurs secondes passèrent, devenant bientôt minutes… et toujours aucun mouvement. Le félin bleu resté là, tel un bloc de marbre suspendu dans le ciel, un sourire confiant figé sur le visage. La transpiration commença a perler sur le front de Palpi, qui se concentrait autant qu'il en était capable. Plus loin et bas, Anik, à genou, concentrait sa lame à la puissance maximum, même au delà. Mais pourquoi c'était si long? Il allait devoir sérieusement compenser ce défaut à l'avenir… Bon sang, il faisait une cible parfaite, un gros caillou suspendu dans les airs! Un cri déchira le silence sur la plaine:
- ASSEZ!!!! POURQUOI TU NE BOUGES PAAAAAAAAAAAAAS?????
C'était Palpi, les larmes aux yeux.
- Je peux pas endurer ça… je peux pas me concentrer aussi longtemps… tu es trop crueeeel… Beuheuheuheu…
Il était recroquevillé dans les airs, en proie à une furieuse perte de contrôle. Un patte se posa sur son épaule tressautante. Doucement, un visage plein de larmes se tourna vers un grand visage, bleu et bienveillant, au sourire aussi doux que les matins d'automnes sur sa planète natale. Sans un mot, le félin enlaça doucement son adversaire, lui tapotant l'épaule:
- Vas-y. Pleures. Ça te fera du bien de pleurer.
- Bouhouhouhou…
- Allez, tu vas allez te reposer avec Wind, d'accord? Calmes toi. WIND! Appela-t-il en criant vers sa colossale fiancé.
Celle ci fut la dans l'instant. Un échange de regard suffit, et le femme pris doucement le petit être dans ses bras, l'emmenant loin du champ de bataille.
- CREVES!!!!
Nekomajin n'esquiva que d'un poil la lame phénoménale qui passa à l'endroit ou se situait son cou. Puis, l'image tranchait se volatilisa.
- Quoi? Hurla Anik en se relevant, sidéré.
- Mrouuuuuu… Fshhhhhhh…
Le sang froid du psychopathe se glaça littéralement quand les sons étranges retentir dans son dos. Quand il se retourna, il chercha frénétiquement une trace de bonhomie sur le visage rond qui l'observait. Malheureusement, il semblait que la bonhomie ai était championne de cache-cache dans sa jeunesse… car nul trace d'un tel sentiment sur le visage assombri par la colère.
- Fshhhhh… On est du genre sournois, hein lézard? C'est pas bien ça… Pas bien du tout.
- Je… Je… Maman… Je…
- Dis moi… Tu sais ce qu'on dit à propos des queues de lézard?
Le chat leva une patte, ses griffes découvertes commençant à irradier une douce lumière azur.
- Nooooooooooon! Hurla le commando terrifié en s'enfuyant aussi vite qu'il le pouvait, dans les airs.
- NEKO'S CLAW!!!
Trois lames d'énergie partirent instantanément des griffes quand il déchira l'air en direction du lézard. Celui-ci était rapide, mais pas encore assez pour les terrifiants projectiles. Un clin d'œil plus tard, la queue du guerrier partait en trois morceau. Encore un clin d'œil, et une masse bleue heurtait la mâchoire de l'alien qui avait dévié de sa course de justesse, partant directement dans les griffes du félin. Il parti à contre sens sur une trentaine de mètres et s'immobilisa dans la poussière, hors d'état de nuire.
- Tu retiendras la leçon j'espère…

Un seul membre du commando restait debout. Le yardrat, Yod. Il était absolument terrifié à l'idée d'affronter ce monstre de puissance. Rien que son aura le clouait sur place. Sauzer avait semble-t-il décidé de s'éclipser, probablement pour un coup en traître dont il avait le secret. Une main se posa alors sur l'épaule du yardrat, manquant lui arrêter le cœur.
- C… Commandant?!
Le commandant Obi, encore debout, se tenait essoufflé à coté de son petit subalterne. Du sang coulait abondamment de son crane, inondant son armure morcelée.
- Va chercher Freezer.
- Mais…
- Nous n'avons pas la moindre ombre de chance contre ce type. Je n'ai jamais vu ça… je ne me suis arrêté suite à son coup que parce que j'ai rencontré une falaise… les cyborg, c'était l'enfer sur terre… Mais lui, il est vraiment terrifiant!
- D… D'accord commandant. Et vous?
- Je vais l'occuper… Pendant un temps. Fais vite!
Et lorsque le commandant se lança sur son ennemi, Yod avait déjà disparu.
Mais il ne fallait pas se précipiter ainsi. Il était déjà conseillé de ne jamais céder à la colère contre un adversaire moins fort que soi alors contre quelqu’un d’aussi puissant que ce … Nekomakin Z. Non, il devait réfléchir. C’est en tout cas ce que Palpi aurait dit. Tiens d’ailleurs … où était-il celui là ? Il n’avait pas l’air d’avoir été touché depuis le début du combat. Les yeux jaunes du Commandant le repérèrent rapidement en même temps qu’ils retrouvaient la seule femme de son équipe, le petit être rouge semblait tout déboussolé.
Obi tourna son regard furieux vers le chat responsable de tout ça. Cette chose avait perturbé l’esprit de ses coéquipiers, ça ne se faisait pas. Il avisa ensuite Anik, le pauvre lézard était à terre, la queue coupée et le crâne défoncé. S’il était encore en vie, il ne pourrait pas se battre avant un petit moment. Yod était parti chercher le Seigneur Freezer, il n’y avait donc plus qu’une seule personne sur laquelle le Commandant pouvait compté. Sauzer. Etant donné qu’il avait disparu depuis le début de l’assaut, il devait préparer une technique dans son coin, attendant l’occasion idéale pour s’en servir. Cette occasion, Obi allait lui fournir.
Arrachant un morceau de son armure défoncée qui pendait lamentablement sous son épaule, il se redressa de toute sa hauteur. Tendant un index vengeur vers son nouvel ennemi, il cria de sa voix puissante.
- Eh la boule de poil !
Une fois sûr d’avoir attiré son attention, il ne lui laissa pas le temps de répondre, enchaînant autant pour le distraire que pour se donner du courage.
- Tu crois pouvoir me battre comme ça ? Tu crois pouvoir ridiculiser la Main de Freezer ?! Nous sommes le Commando d’élite le plus puissant de l’univers ! Et c’est moi ! Oui, moi !! Obi ! Qui ait été choisi pour le commander ! Tu comprends ce que ça veut dire le minet ?! Je suis le guerrier le plus puissant de notre armée ! J’ai été choisi pour succéder à Ginue ! Ginue !
Une voix étonnement proche et calme lui répondit. Nekomajin venait de se téléporter devant lui, son visage exprimait une indescriptible douceur alors qu’il énonçait simplement.
- D’accord … Donc c’est toi le nouveau Demi-Boss pas si fort que ça mais qui est tellement fourbe qu’il va donner du mal au héros ?
Le hurlement qui répondit à cette question n’était pas particulièrement explicite mais il avait l’avantage d’exprimer assez bien l’état d’esprit d’Obi. Le commandant se jeta en avant, projetant son poing droit vers la figure de son adversaire. Mais c’était peine perdue, le chat n’eut aucun mal à esquiver en se décalant à peine. Toujours avec calme, il tenta de rassurer le grand guerrier.
- Allons allons, arrête, tu es déjà blessé, tu va te faire du mal. En plus dans cet état, tu deviens trop prévisible, je vois déjà venir ton coup de pied sur le coté.
Obi interrompit aussitôt son geste, reposant son pied à terre. Déjà mis à mal par le coup de tout à l’heure, le commandant avait beaucoup de mal à parler mais il s’efforçait quand même de communiquer avec son invincible ennemi.
- Ne te met pas à parler comme Palpi. Tu n’en as pas marre de voler les techniques des autres ? Tu crois que je ne t’ai pas vu imiter nos mouvements. Qui que tu sois, tu ne pourras rien faire contre Monsieur Freezer. Je me suis entraîné pendant deux ans avec lui et il a sauvé Freezer 82 de la menace cyborg. Tu ne pourras pas le vaincre !
Un soupir sembla échapper au petit félin.
- On m’a déjà dit ça sur Namek … et j’ai vaincu Freezi finalement.
- Arrête d’insulter le Seigneur Freezer !!
Le coup partit tout seul, dans un même ensemble le corps d’Obi se pencha pour mieux envoyer son pied percuté la tête de Nekomajin. Mais c’était sans compter sur la vitesse phénoménale de son adversaire, il para sans difficulté l’attaque et ne répliqua même pas.
-D’accord. Allez vas-y défoule-toi, tu verras ça te fera du bien.
La rage ne faisait que croître chez le Commandant, jamais un ennemi ne s’était comporté de la sorte avec lui. Il se précipita vers lui, déployant toute la force qu’il lui restait dans une véritable tempête de coups qui furent tous parés ou encaissés sans aucun soucis. Mais cela ne faisait plus partie des soucis d’Obi, pour l’heure il ne pensait qu’à frapper, frapper et encore frapper jusqu’à ce que ses mains en tombent. Car il était maintenant évident que ce chat ne subissait aucun dommage malgré tout ce qu’il donnait.
Brusquement, le Commandant de la Main se projeta en arrière pour s’éloigner de l’ennemi. Il tendit ses bras vers lui et, dans un hurlement de colère, projeta une gigantesque vague d’énergie bleue qui vient percuter le félin de plein fouet. Cela causa beaucoup de poussière et de fumée mais il semblait évident aux yeux du gradé que son adversaire n’avait encore une fois subi aucun dommage. C’en était désespérant.
Pourtant, il savait qu’ils leur restaient encore un atout dans la manche et c’était un atout de taille. Même le plus puissant adversaire ne pouvait rien face à cela. Obi s’empressa de crier pour être sûr que ce crétin fasse ce qu’il faut.
- Sauzer ! Maintenant !

- Seigneur Freezer !
Yod aurait peut-être dû y réfléchir à deux fois avant de se téléporter, il avait senti la force du tyran et l’avait rejointe en un clin d’œil. Cependant, ce n’était pas nécessairement une bonne idée car s’il y avait bien une chose que le Seigneur Freezer ne supportait pas, c’était d’être interrompu en pleine réunion. Or, étant donné les forces en présences, la salle dans laquelle venait d’apparaître le membre de la Main était bel et bien une salle de réunion.
Il y avait Cold et Cooler, deux êtres à la puissance monstrueuse qui ne faisaient qu’écraser un peu plus le pauvre Yod. La simple présence des trois êtres les plus puissants qui soient lui donnait la chair de poule, c’était d’autant plus vrai quand ceux-ci le fixaient de leurs prunelles de sang, un regard à la fois inquisiteur et légèrement courroucé. Il y avait trois autres personnes dans la salle mais il n’en connaissait qu’une seule, et encore seulement de nom. C’était le Conseiller Beil. Yod n’avait jamais compris quel était son job exact. Les deux autres étaient sûrement d’autres conseillers ou bien des assistants de Beil. Peu importait au final, il fallait simplement justifier sa présence et son intrusion au sein de cette réunion.
Naturellement, il se tourna vers son Seigneur, Freezer, qui le regardait de la même façon que le reste de la famille. Bafouillant légèrement, Yod réussit à prononcer.
- Il faut … il faut que vous veniez le plus vite possible monsieur. Nous avons un gros problème.
Le ton du tyran était glacial, il paralysa le petit être d’effroi.
- Suffisamment gros pour interrompre cette réunion ?
Yod déglutit lentement mais reprit aussitôt la parole.
- Euh … Oui Monsieur. C’est très grave. Nous … enfin … Le reste de la Main a perdu contre un adversaire inconnu de notre armée…
Avec un immense soulagement, le guerrier vit les regards se faire surpris et intéressé. Il se détendit légèrement mais n’en oublia bien évidemment pas l’urgence de sa mission.
- Un adversaire inconnu dis-tu ?
- Oui ! Il a été détecté il y a peu et vu les chiffres affichés, on nous as appelés tout de suite. C’est un genre de … de chat.
En le disant, Yod s’était rendu compte du ridicule de sa déclaration, il décida pourtant d’aller jusqu’au bout de sa description, il n’avait plus vraiment le choix de toute façon. Le sort de toute son équipe était entre ses mains, il fallait que ses tyrans surpuissants le croient même si la situation paraissait complètement absurde.
- Il avait vraiment une tête de chat. Et puis, il était un peu … et un peu …
Le yardrat mima successivement un air détendu et un être un peu enveloppé. Les regards interrogatifs avaient laissés place à une incompréhension totale, Freezer se serait cru de retour à l’époque du commando de Ginue. Il essaya cependant de rationaliser tout cela, après tout c’était peut-être juste la confusion qui avait rendu Yod ainsi.
- Donc, tu dis que ma Main s’est faite massacrée par un genre de gros chat tranquille … c’est ça ?
- C’est ça Seigneur Freezer, répondit le commando avec tout le sérieux du monde.
Il y eu un léger moment de silence.
- C’est ça ton groupe d’élite Freezer ? Railla finalement le frère du tyran.
- Sauzer était avec nous d’ailleurs, compléta aussitôt Yod.
Après avoir foudroyé le soldat du regard, Cooler se tourna vers on frère qui affichait le même air blasé que lui. Ils avaient tout deux crus pouvoir prendre du repos après les cyborgs mais ce n’était manifestement pas le cas, en plus la nouvelle menace avait l’air parfaitement ridicule.
- Bon bah … On y va hein ?
En disant cela, Freezer posa sa main sur l’épaule de son subordonné, de manière un peu brutale d’ailleurs. Cooler vient rapidement s’y joindre, tendant à tout hasard son épaule à son père s’il voulait venir. Il ne tarda évidemment pas à sentir la gigantesque main de Cold se poser sur lui avec force. De son coté, Freezer vit une petite main se poser sur son bras, il se tourna aussitôt, relâchant l’épaule de Yod qui ne partit donc pas, pour se tourner vers celui qui l’avait touché.
Siberia le fixait de ses prunelles rougeoyantes avec un air déterminé.
- Je viens. Pas de protestation, contre les cyborgs j’aurais dû être là, j’aurais sûrement pu vous aider.
Le fils de Cold s’apprêtait à dire quelque chose mais il se reprit et se laissa quelques secondes de répit avant d’ajouter.
- Bon … Mais tu feras exactement tout ce que je te dis. D’accord ?
La jeune femelle acquiesça doucement tandis que son mâle reposait précipitamment sa main sur l’épaule de Yod. Ils disparurent tous dans le même grésillement.
- Bon, les gars je crois que notre entretien est remis à plus tard, finit par prononcer Beil une fois remis de ses émotions.

Sauzer s’était tenu prêt. Il avait très vite compris que leur adversaire n’était pas n’importe qui et il avait préparé sa lame d’énergie depuis un bon moment, la stabilisant parfaitement pour qu’elle puisse trancher absolument tout sur son passage. Il n’avait connu qu’une seule défaite avec cette technique, et encore le cyborg n’avait pas été capable de ne pas en subir les effets. Alors ce n’était pas un vulgaire petit chat obèse qui allait y résister. Il fallait cependant compter avec la vitesse et les réflexes de ce petit monstre, il avait donc sagement attendu que la Main de Freezer lui offre une occasion. Malheureusement, ces amateurs étaient également incompétents et il avait dû attendre un très long moment que leur chef, moins idiot que la moyenne, se décide à créer l’écran de fumée parfaite. Il jugea même utile de le rappeler à l’ordre comme s’il n’était pas capable de voir tout seul que c’était le bon moment.
Plongeant au cœur de la fumée, le commando de Cooler savait très bien où trouver son petit ennemi car son Scooter était encore en parfait état de fonctionnement. Une fois suffisamment prêt, il abattit sa lame avec une force incroyable, elle traversa le petit cœur avec une facilité déconcertante. En fait, elle ne sembla lui avoir causé aucun dommage. Sauzer resta pendant quelques secondes interdit devant ce phénomène étrange. Il reçu ensuite un choc extrêmement violent à la tête qui l’envoya s’écraser, tête la première dans le sol, à coté d’Anik. Il ne se releva pas.
La fumée se dissipa ensuite, dévoilant un Nekomajin parfaitement intact. Il n’avait eu aucun mal pour éviter le guerrier d’élite mais son visage d’habitude joyeux affichait une colère effrayante. Il se tourna vers Obi qui était resté en suspension dans les airs, les bras ballants en comprenant qu’ils avaient perdus. En un clin d’œil, il fut devant lui.
- Vous êtes tous aussi vicieux les uns que les autres hein ?
D’un coup de pattes, Obi alla s’écraser au sol, encore projeté sur plusieurs mètres avant de s’arrêter enfin. Crachant du sang, le commandant essaya tout de même de se redresser sur les coudes et il put apercevoir son ennemi devant lui, mains sur les hanches. Du sang dégoulinait en abondance de son crâne, pourtant il s’efforça de se projeter vers lui, sans succès puisque son corps n’arrivait même plus à le porter.
- Arrête je te dis. Tu te fais du mal et tu n’es plus en état … Abandonne.
Obi cracha une gerbe de sang qui retomba doucement au sol.
- Abandonner ? … Je ne peux pas abandonner ! Je suis Obi ! Je suis le combattant le plus puissant de l’Empire ! Le commandant de la Main ! Je n’abandonnerais jamais ! Contre rien ni personne tu entends !
Il ponctuait chacune de ses phrases d’un crachat de sang ou d’un gémissement de douleur. Nekomajin semblait s’être calmé à nouveau, il affichait même un air compatissant.
- Je reconnais là un signe flagrant de syndrome Naruto. Ne t’en fais pas c’est soignable mais il te faudra du temps …
Sans écouter, le Commandant réussit à projeter un rai d’énergie depuis sa bouche, drainant ainsi le peu d’énergie qui lui restait. Bien évidemment, le chat l’évita sans soucis et s’apprêtait à mettre définitivement le Number One de l’Empire à terre quand un grésillement retentit et qu’une poigne glacée se referma sur son bras.
- Monsieur Freezer ! Cracha Obi en même temps qu’un peu plus de sang.
Le Commandant retomba d’ailleurs au sol juste après cette déclaration. Mais c’était bel et bien Freezer qui avait posé sa main sur le chat, l’empêchant ainsi d’amorcer un geste qu’il n’aurait sûrement pas été capable d’arrêter. Il força à peine pour mettre le félin en face de lui et glissa, d’une voix glacial et impérative.
- Qui es-tu pour t’en prendre ainsi à mes hommes ?
Dernière édition par Tierts le Sam Déc 11, 2010 19:23, édité 1 fois.
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

Tome 3 En cours - 1 Chapitre par semaine jusqu'à Mai 2024 - Prochain chapitre semaine du 15/04/2024
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Tierts
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Re: Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar Tierts le Sam Déc 11, 2010 19:22

Et voici la suite parce que c'est quand même très long comme truc.


Le visage jovial du guerrier enrobé s’illumina:
- Freezi! Te voila! Et t’as l’air en forme en plus!
Le visage de l’empereur se figea devant ce manque de respect sans précédent, et ses poils se seraient hérissés s’il en avait eu lorsqu’un rire doux typique de son frère s’éleva dans son dos. Non!
- Freezi? Hé, hé, hé… Ça faisait tellement longtemps que je n’avais plus entendu ce surnom… Je l’avais presque oublié.
- FERMES LA Cooler! Cria sur un ton sans réplique le cadet. Il entraperçut dans le même temps le très léger sourire de sa compagne et jura d’épiler le petit salopard poil bleu par poil bleu. Il pivota vers lui, réussissant encore un peu à contenir l’effroyable colère qu’il sentait monter.
- Comment oses-tu, vermisseau? Tu attaques mon commando, tu te moque ouvertement de moi. Tu n’imagine même pas dans quel pétrin tu t’es mis.
Le chat cependant ne prêté aucune attention au souverain. Il semblait plutôt se concentrer sur sa famille en fait. Son sourire s’agrandit et il lança à Freezer:
- Hé! J’ai jamais rencontré le reste de ta famille! Attends-moi, je vais me présenter. Ajouta-t-il en contournant l’alien aux yeux de feu.
Celui-ci ne l’entendait bien sur pas de cette oreille, il raidit brusquement tout son corps et appliqua une pression sur le bras bleu pour concasser cet idiot et le mettre à genou devant lui. Il préparait déjà sa réplique quand il se sentit glisser sur le sol, entrainé par la marche tranquille du félin qui ne semblait pas le moins du monde incommodé par la puissante poigne de son ennemi. Freezer joignit son autre main à la lutte et tira cette fois-ci beaucoup plus fort, ses pieds s’enfonçant dans la roche et créant un sillon derrière lui. Peine perdue, le félin avançait toujours, il n’avait même pas ralenti. Bien sur, le reste de la famille observait ce manège dans un mélange complexe d’émotion:
Cooler était en même temps amusé du ridicule de son frère, mais dans le même temps peu rassuré, Freezer avait fait d’énorme progrès ces dernières années, il n’était pas à prendre à la légère, pourtant, la curieuse créature n’avait aucun mal à résister à sa force. Le même sentiment parcourait les esprits de Cold et Siberia. Enfin, le chat arriva devant l’ainé des deux frères et lui tendit une patte amicale:
- Nekomajin Z, ravi de rencontrer le frère de Freezer. Il m’a beaucoup parlé de toi…
Aussi ridicule que cela puisse paraitre, le deuxième chef galactique prit la patte et commença son salut. Il tenta alors de serrer violemment le membre pour tester la résistance de la bête. Une lueur d’amusement passa dans la ligne du chat qui dit:
- Un peu de mise à l’épreuve virile? D’accord, voyons ça.
Un craquement soudain retentit sur la plaine suivit d’un hurlement lorsque le félin bleu broya la main impériale. Le possesseur de ladite main tomba à genou, regardant les os blanc apparaissant par endroit.
- Oups, vraiment désolé.
Il inspecta rapidement la blessure puis:
- Bah, elle est juste un peu fracturé, un toubib pas trop incompétent te rafistolera ça en cinq secs. Et au pire, je te donne ma carte, prend rendez-vous et on verra ce qu’on peut faire.
Il avança ensuite vers le gigantesque Cold, éberlué par ce qui venait de se passer, comme Freezer lui-même qui avait lâché la créature et l’observait de haut en bas.
- Et vous, vous êtes le père n’est-ce pas? Comment allez-vous?
Le géant regarda la patte tendue, puis la créature. Il gardait un visage impassible, mais était passablement confus. Une créature à l’allure si faible, capable de broyer la main d’un de ses fils si facilement. Il garda le silence et se contenta d’observait le chat qui au bout d’un moment baissa la main, un peu déçu.
- D’accord…
Puis lissant les poils sur le dessus de sa tête, il s’approcha de la jeune femelle au coté du roi. D’un geste plein de charme et de galanterie, il saisie doucement la petite main blanche et y déposa un baiser:
- Charmé, madame.
Celle-ci, sans qu’elle comprenne vraiment pourquoi, sentie une rougeur lui monter aux joues. Une rougeur bien plus prononcée apparut par contre sur le compagnon de la jeune femme, mais avant qu’il ait fait un mouvement, un hurlement bestial résonna tandis qu’une Wind folle furieuse heurtait de toute ses forces la maitresse de l’empereur en criant:
- N’approche pas de mon mec, salope!!!!
Siberia, une fois revenue de ses émotions, freina leur course en attrapant l’impudente furie à la gorge. Elle avait beau être bien moins puissante que son illustre amant, elle était encore bien assez forte pour mater cette garce. Elle arma sa main et expédia une violente gifle vers le visage blanc. Celui-ci ne dut sa sauvegarde qu’a un flou orange et bleu qui arrêta le mouvement et repoussa l’alien glacée tout en soutenant la géante blanche. Nekomajin avait néanmoins été extrêmement doux, et Siberia n’eut à déplorer qu’un recul de plusieurs mètres, sans douleur.
- Un peu de calme mesdemoiselles, tachons d’être courtois! Laissa tomber un Nekomajin fort sévère.
- Courtois? Je vais te réduire en purée! Hurla Freezer en se jetant sur son futur tapis de sol.
Nekomajin, tournant la tête, repoussa très délicatement la géante pour la mettre hors de portée, puis attrapa d’un geste fluide le poing furieux, provoquant une petite onde de choc lors de l’arrêt. Nouvelle salve de regard exorbité. Le chat regardait maintenant Freezer d’une ligne légèrement incertaine:
- Dis… T’as fait de la muscu? T’es beaucoup plus fort que lors de notre petit entrainement sur Namek…
Namek… Tant d’année, et il sentait encore presque la pulsation dorée synonyme de mort, le tranchant de son propre disque… La vague finale qui lui avait presque détruit le bras de par sa puissance… En temps normal, le seigneur universel aurait su se contenir, mais pas là, il était trop énervé. Adoptant un langage moins soutenu qu’à l’ordinaire, il invectiva le greffier:
- BEEUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH!!!!!
Une véritable aura d’énergie l’embrasant, il agrippa le bras du chat et d’une prise d’un art martial terrien nommé judo, il pivota en emportant son ennemi par-dessus son épaule, utilisant sa position de force pour le projeter comme un missile droit devant. La pauvre créature vola à une vitesse proprement ahurissante, quelques mètres à peine au dessus du sol, très vite rejoint par une onde de force télékinésique qui augmenta encore sa propulsion. Un fracas de fin du monde suivit la rencontre du félin et de la montagne sur sa route. Dans les premières secondes, on n’aurait su dire la composition de la roche, tant le guerrier y pénétra comme dans du beurre. Puis le craquellement et l’effondrement confirmèrent ce que tout géologue vous aurait dit immédiatement: « c’est du granit bien dur! Le seigneur là, l’y est pas allez d’main morte ! »
Au dessus de la zone remplie de fumée, un boule de nerf sembla sortir du néant, illusion du à sa vitesse. Un instant, ses mains levées vers le ciel brillèrent, puis il les abattit, ainsi qu’une véritable pluie de flamme, en aveugle dans le nuage. L’attaque dura un long moment, provoquant un vacarme terrible. Bien dommage pour l’empereur qui n’entendit pas des syllabes qui, certainement, lui aurait semblé familière:
- Ne… Ko… Ha… Me… HA!!!
Une géante bleue sembla naitre dans le nuage, semblant presque se nourrir de l’énergie des salves de son ennemi. Puis elle décolla vers l’alien blanc, fort surpris, qui n’eut qu’a peine le temps de se mettre hors de la trajectoire de la boule, certainement plus grosse que la supernova de son frère, et il en était presque sur, beaucoup plus puissante. Une voix derrière lui le tira de ses réflexions:
- Cette fois j’en suis sur… Tu n’es pas mon Freezi. Celui que je connais n’est pas aussi puissant que toi, mais il a au moins abandonné ses rêves de conquête à la noix.
Freezer se retourna, brulant (oui, étant donné que je suppose Freezer glaciale en temps normal, comment son sang pourrait-il se glacer dans ses veines? Hein? Je vous le demande… Hein? HEIN???) pour découvrir un Nekomajin légèrement poussiéreux mais en pleine forme. Son regard si doux était à présent sérieux et concentré. Il continua:
- Il y a quelque chose qui cloche ici… Beaucoup de chose sont différente de ce que ça devrait être… Dis moi, ou est Son Goku?
Une nouvelle écharde planté droit dans son crane. Son Goku, le super saiyen, celui par qui il avait failli tout perdre… Freezer comprenait tout à présent. Bien sur, cette erreur de la nature était un de ses amis. Un sourire revint sur les lèvres noires:
- Le super saiyen? Je l’ai écrasé moi-même. J’ai eu le plaisir de voir son corps s’effondrer devant moi. Il a disparu en même temps que cette pitoyable planète de limace, Namek.
Pour la première fois, le chat eut l’air vraiment choqué. Ce qu’il venait d’apprendre l’avait cloué sur place.
- Goku? Mort?
- Faut t’y faire, descente de lit. Ton singe est crevé. Et bientôt, ce sera ton tour.
Le chat baissa la tête, et le tyran eut le plaisir de voir une petite larme couler depuis l’un des yeux si fins de la bête. Il entendit aussi son frère et son père arriver dans son dos. Il était ravi de ne pas apercevoir Siberia, au moins, elle était à l’abri, même si maintenant, le choc avait probablement rendu son ennemi quasi inoffensif. Un frisson lui parcouru alors l’échine. Quelque chose n’allait pas. Il reporta son attention sur son adversaire, et son cœur rata un ou deux battements. Le guerrier bleu avait la tête baissée, mais l’air autour de lui semblait étrangement flou, comme par un jour de forte chaleur. Puis le flou devint une aura blanche, qui rapidement vira au jaune, puis au doré. Dans un claquement, le tyran retrouva son pire cauchemar. Cette fourrure dorée, cette aura… Un super… Un super quoi? Chat? La réflexion lui devint futile quand les lignes furieuses le fixèrent:
- Toi… Tu vas payer ça très cher…
- Qu’est-ce que c’est que ça ? Glissa la voix de Cooler dans laquelle on pouvait commencer à percevoir un certain affolement.
Il venait à peine de se débarrasser des cyborgs et voilà qu’un monstre encore pire que ces derniers apparaissait. Qui plus est, il semblait connaître le Super Saiyen qui avait fait si peur à son frère il y a quatre ans et avait clairement l’air de vouloir le venger. Malgré son apparence inoffensive, le petit être avait déployé une puissance bien plus grande que tout ce qu’ils avaient connus. S’ils voulaient s’en débarrasser, ils allaient devoir la jouer fine.
Malheureusement, cela n’avait pas l’air d’être l’opinion de Freezer. De nouveau fou de rage, le maître de l’univers se jeta en avant pour précipiter une rafale de coup monstrueusement rapide sur le visage de son adversaire félin. Mais celui réagit à peine, esquivant de temps en temps sans avoir vraiment l’air de s’en soucier. Cooler vit tout de suite qu’il y avait un problème, il devait être prêt pour l’affronter. Méprisant la douleur dans sa main droite, le tyran se concentra pour passer à sa cinquième forme, beaucoup plus puissante. Le gros problème était la douleur provoqué par la transformation quand elle atteignit sa main, se mordant la langue ; le frère de Freezer étouffa un hurlement de douleur alors que les os se remettaient en place dans un craquement sinistre.
De son coté, l’autre fils de Cold ne semblait pas vouloir se soucier des agissements de son frère. Trop occupé à martyriser cette fourrure d’or qui lui rappelait tant de mauvais souvenirs, il tournait autour du chat en enchaînant les coups.
- Alors comme ça tu es ami de ce misérable Saiyen ? Tu n’étais pas au courant qu’il était mort ?! Ca fait pourtant quatre ans maintenant ! Ricana-t-il en finissant un coup de poing qui visait l’œil de son ennemi.
Son poing fut stoppé par la poigne puissante de Nekomajin, il y eut un claquement étrange lorsque le chat serra un peu plus mais il ne brisa pas la main du tyran, se contentant de l’écarter.
- Quatre ans ? Tu veux dire que ça fait quatre ans depuis Namek ?
- Exactement ! Hurla le monstre alors qu’il propulsait son pied en avant pour frapper l’épaule du félin.
Ce dernier le rattrapa sans effort.
- Tu commence à m’énerver tu sais Freezi.
Sans lui laisser le temps de répondre, il se propulsa vers le sol, tenant toujours le membre de son ennemi dans ses mains, il le relâcha à peine quelques secondes avant d’atteindre le plancher des vaches, le laissant s’écraser dans un immense fracas, creusant un nouveau cratère dans le sol.
Freezer bouillait intérieurement et son ennemi n’en avait pas finit avec lui, saisissant de nouveau sa jambe, il le tira vers le ciel et fit un demi-cercle complet avant de l’écraser de nouveau au sol. Sans le lâcher il continua ainsi pendant plusieurs secondes, écrasant alternativement le tyran intergalactique d’un coté ou de l’autre. La scène avait quelque chose de fantastique et de terrifiant. Par chance, le chat s’interrompit quand il sembla s’être calmé, il envoya son jouet s’écraser des dizaines de mètres plus loin et prit une mine songeuse.
- Quatre ans après Namek … Son Goku mort … Impossible.
Plongé dans sa réflexion, il ne vit pas Cooler venir, son corps en cinquième forme et débarrassé de toutes blessures. Il ne vit pas non plus la lueur au bout de son doigt. Et à vrai dire, il ne sentit même pas l’impact du rayon rougeoyant dans son dos. Le fils de Cold n’en revenait pas. Le doyen de la famille apparut de la même façon derrière le petit chat, abattant ses deux mains en même temps sur la nuque de la créature sans lui occasionner le moindre dommage. Nekomajin semblait toujours plongé dans un état de réflexion intense.
- Je ne suis pas revenu au bon moment, ni au bon endroit … Pas dans le même univers en tout cas. Ce n’est pas celui de GT mais ce n’est pas le mien non plus … En tout cas, je ne sais pas ce qui s’est passé ici mais c’est le bordel.
Toujours trop plongé dans ses pensées, le petit être ne voyait pas les deux membres de la famille de Cold qui lui tournait autour, le martelant de coups sans qu’il ne ressente rien. Il était bien trop occupé à tenter de démêler l’explication de son arrivée ici.
En fait, il ne bougea que lorsqu’un disque violacé, tournoyant à grande vitesse, lui fonça dessus sans prévenir. Il se propulsa dans les airs pour l’esquiver aisément, Cooler et Cold eurent plus de mal mais réussir à ne pas être découpé en morceau par l’attaque mortel.
- T’es dingue Freezer ! On était à coté !
Mais ledit Freezer ne fit pas attention, il était trop occupé à fixer son ennemi d’un nouveau regard, plein de détermination. Sa masse musculaire avait beaucoup augmenté, de même que sa force, bien plus puissante qu’auparavant. Il n’aurait jamais cru se resservir aussi rapidement de son énergie à 100% mais il fallait ce qu’il fallait.
Un cratère se creusa sous ses pieds alors qu’il se propulsait brutalement dans les airs pour se retrouver en moins de deux près de Nekomajin, ses deux mains tendues pour frapper le ventre du petit chat, une cible facile et offerte. Qu’il loupa de loin puisque le félin esquiva aisément, en profitant d’ailleurs pour donner un coup de pied dans le ventre du tyran. Freezer eu aussitôt le souffle coupé et son vol s’interrompit, il retomba misérablement au sol, les mains plaquées sur son ventre, la souffrance était incroyable.
- Calme toi un peu Freezi, je suis en train de réfléchir.
- Je ne … m’appelle pas … FREEZI !
Le hurlement qu’il poussa fut suivit d’une explosion de puissance qui repoussa la terre tout autour de lui et créa un vent puissant sur la plaine. Il ne perdit pas de temps et se jeta de nouveau sur le félin, son frère le rejoignant rapidement dans son mouvement. Sans se départir de son calme, Neko attrapa aisément la main de Freezer et la jambe de son frère entre ses pattes.
- Il faut que vous vous calmiez les gars, il faut apprendre à régler les problèmes avec diplomatie, tact et …
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une gigantesque explosion retentissait derrière lui, soulevant des tonnes de poussières autour du trio. Le félin tourna légèrement la tête pour apercevoir le grand Roi Cold, les deux mains tendues et encore fumantes, il avait projeté toute son énergie dans une seule attaque qui n’avait même pas amoché son ennemi. C’en était encore plus effrayant maintenant que Nekomajin affichait un air colérique.
- Vous êtes tous adeptes des coups en traîtres dans cette famille ?
Sans attendre de réponse, il écarta les bras, tenant toujours Freezer et Cooler dans ses pattes, avant de les rapprocher brutalement l’un de l’autre. Les deux frères se percutèrent de plein fouet mais il ne leur laissa pas non plus le temps de se remettre et les écrasa au sol la seconde d’après avant de se tourner, furieux, vers un Cold qui tentait de conserver sa dignité en reculant lentement.
Le petit être le rejoignit en un battement de cils, qu’il n’avait pas d’ailleurs mais vous comprenez l’idée, lui souriant avec un air quasiment chaleureux. Anticipant son attaque, le géant plaça ses deux mains en position de défense pour ne pas subir trop de dommages.
Bien évidemment, Nekomajin avait anticipé que son adversaire anticiperait. Mais il ne se donna pas la peine de dévier de son idée originelle, projetant son poing droit vers le plexus du monstre. Il percuta le bras droit du Roi dans un fracas d’os brisés épouvantable. Sans perdre de temps, il se détourna et s’éloigna du géant avec un léger sourire, soufflant même légèrement sur sa main. Il n’attendit que quelques secondes avant d’entendre le hurlement de douleur atroce qui s’ensuivit. Cold était tombé à genoux, tenant son bras qui pendait lamentablement vers le sol, par chance l’os n’était pas ressorti.
Le félin se retrouva nez à nez avec un Cooler déjà debout, son corps encore un peu couvert de poussière. Son casque empêchait de discerner l’expression de son visage mais à voir la veine de son cou à ce point gonflée, on comprenait qu’il était en colère.
- Comment as-tu pu ? Comment oses-tu t-attaquer à nous ?!
Nekomajin resta d’un calme désarmant, parlant d’une voix douce et calme.
- Tu sais Cooler, je comprends ta frustration.
- Quoi ?!
- Mais oui, après tout, tu n’es qu’un personnage de film alors que ton frère a eu une saga entière à lui tout seul. Ton père est souvent avec lui, il a une femme, tout ça. Je comprends tu sais. Mais ne t’en fais pas, tu trouveras la paix et la stabilité un jour.
Le frère de Freezer n’écoutait déjà plus les bêtises qui sortaient de la bouche de cette étrange créature, ce qu’il disait n’avait aucun sens.
- Ne te moque pas de moi ! Hurla-t-il en envoyant son poing droit dans la joue du chat qui ne réagit pas le moins du monde.
- Il faudrait vraiment que vous appreniez à exprimer votre frustration autrement qu’avec les poings, c’est le plus gros problème dans cette famille je crois.
Abandonnant définitivement l’idée de parler, Cooler poussa un hurlement alors qu’il commençait un enchaînement monstrueux. Il ne comptait plus les coups et s’épuisait très rapidement à les enchaîner de toutes les façons possibles et dans toutes les directions. Mais ils n’avaient aucun effet et le greffier se contentaient de rester debout avec ce sourire tranquille sur le visage. C’était désespérant. Cooler finit par arrêter, tombant à genoux devant son adversaire, ses épaules s’agitant convulsivement alors qu’il essayait de s’empêcher de craquer.
- Mais tu va arrêter de sourire espèce d’enfoiré de taré ! J’en peux plus !
- Déjà finit ? S’étonna le taré en question, toujours d’un ton doux.
Ceci étant dit, il projeta sa patte contre le visage de son adversaire, l’envoyant s’écraser au sol sans autre forme de procès.
- Bon, Cold c’est fait. Cooler c’est fait. Il ne reste donc plus que … Freezi.
- Je ne m’appelle pas FREEZI !
La voix venait de derrière lui et le chat se retourna, voyant au dernier moment le souverain blanc se jeter sur lui à une allure incroyable. Il l’esquiva sans soucis.
- Si j’ai bien compris, dans cet univers, tu as gagné sur Namek, c’est bizarre.
- Qu’est-ce que tu raconte carpette ?! Je suis FREEZER ! Le Seigneur de l’univers ! Je ne pouvais que gagner ! Je suis l’être le plus puissant qui ait jamais existé !
Nekomajin se contenta de soupirer lourdement.
- Sincèrement, c’est saoulant à force. Tu ne pourrais pas changer de disque un peu ?
En rage, le Seigneur de l’univers se jeta sur son ennemi à bras raccourcis, tentant de l’attraper par la taille mais le chat lui glissa entre les mains. Il prit de la hauteur pour frapper Freezer entre les omoplates, le propulsant contre le sol avec une force incroyable. Mais comme depuis un petit moment, il n’était pas à ce qu’il faisait, semblant plongé dans des réflexions qui dépassaient de loin les problèmes actuels.
- Par principe, je ne devrais pas modifier le déroulement de cet univers et retourné dans le mien.
En finissant cette phrase, il avait mis sa patte sur le coté, interceptant ainsi le coup de pied d’un fils de Cold déchainé. Il arrêta de la même façon toute la pluie de coup qui s’abattit sur lui.
- Mais bon, je vais quand même te donner une petite leçon avant de partir Freezi.
- Je ne m’appelle pas … !
Une manchette à la tempe l’interrompit dans son cri, le propulsant par terre en un rien de temps. Il se redressa aussitôt, furieux et conscient qu’il devait en finir vite, il savait depuis longtemps que le stade qu’il avait atteint ne lui permettait pas de tenir éternellement avec une telle force. Neko était déjà là, un petit sourire aux lèvres, Freezer projeta son pied vers son ventre, sans effet notoire. Sans désespérer, le tyran effectua un puissant balayage de la queue qui vient déséquilibrer le petit être, il en profita aussitôt pour projeter deux rayons rougeoyants depuis ses yeux, envoyant bouler son adversaire vers le ciel.
Mais le félin se remit rapidement d’aplomb, commentant brièvement.
- Pas trop mal Freezi ! Tu as pris des cours on dirait.
- Je ne m’appelle pas FREEZI !
Il hurlait de plus en plus fort à chaque fois, sa tolérance fondait comme neige au soleil, il crevait d’envie de faire ravaler sa fierté à cette saloperie de petit truc mais il n’y arrivait pas malgré toutes ses tentatives.
Brusquement, le tyran afficha un petit sourire satisfait, tendant sa main bien à plat vers le ciel, il fit apparaître un disque d’énergie violacé.
- Essaye un peu d’éviter ça, carpette !
D’un seul geste, il projeta le disque droit vers lui, conscient qu’il le suivrait partout jusqu’à la fin. Il allait gagner. Il était déjà parti d’un grand rire diabolique quand il fut interrompu encore une fois par la voix du petit félin qui hurlait :
- Neko’s Claw !
Trois traits d’énergies pures vinrent découper le disque d’énergie en morceau sans la moindre difficulté, continuant ensuite leur route vers Freezer. Ce dernier était éberlué, même le Super Saiyen et les cyborgs n’avaient pas réussis à briser cette technique. Et ce misérable chat l’avait fait… d’un seul coup. Il en était tellement surpris qu’il ne bougea pas de son point d’appui, restant bien dans l’axe de l’attaque de Nekomajin. Il ne dut son salut qu’à une fusée blanche qui le percuta de plein fouet, l’obligeant à s’en écarter largement.
Siberia.
Etrangement, l’un des plus soulagé par cette intervention inopinée fut le chat.
- Ah ! Vous avez finit de discuter avec Wind, mademoiselle ?
La compagne du tyran acquiesça doucement avec un étrange sourire aux lèvres. En effet, le corps de la géante reposait au fond d’un cratère, manifestement assommée, Siberia avait sa manière de régler les problèmes et elle n’était pas prête à se laisser marcher dessus par des sous-fifres. Nekomajin s’en rendit rapidement compte et lança un regard surpris à la femelle, il constata à ce moment qu’elle affichait un sourire très semblable à celui de son Freezi d’amant.
- Une chance que je sache rester courtois, déclara-t-il d’une voix calme. Bon … à l’origine je voulais punir un peu Freezi avant de partir mais je crois que …
- Je ne m’appelle pas FREEEEEZIIII !
Sans en écouter d’avantage, le fils de Cold se propulsa dans les airs pour rejoindre son ennemi, le poing en avant pour le frapper d’un seul coup avec toute la force qu’il lui restait. Personne ne pouvait résister à ça. Sauf Nekomajin qui se saisit de la main aussi facilement que d’une mouche, ce qui est très simple pour Nekomajin, puis posa son autre main sur l’épaule de Freezer et lui imprima une torsion qui provoqua un claquement net et puissant qui résonna dans la plaine. Le Seigneur de l’univers retomba lentement vers le sol, l’épaule déboitée, il se réceptionna à genoux et sa compagne vient le rejoindre sans oser dire un mot tant la scène était surréaliste.
- Sur ce, prononça aimablement le petit chat.
A peine avait-il prononcé ces mots qu’il disparaissait devant les yeux ébahis de tout le monde.

Yod était resté éberlué durant toute la durée du combat, ce monstre était incroyable. Allait-il être obligé de s’enfuir à nouveau pour trouver un autre employeur ? Finalement non, le félin disparut de lui-même, il ne sentait plus son incroyable force.
- Eh toi !
La puissante voix résonna dans son dos, le Yardrat se retourna juste à temps pour être accueilli par la grande main gauche de Cold qui le souleva de Terre pour le porter devant ses yeux. L’autre bras du roi était maintenu contre son torse, la cape enroulée autour de lui dans un dérisoire bandage.
- Qu’est-ce que tu attends pour aller chercher des médecins ?!
- Oui … Oui Seigneur.
Il s’attendait à ce que la créature le lâche mais ce ne fut pas le cas, au lieu de cela, le Roi rapprocha un peu plus le minus de son visage, l’air menaçant.
- Encore une chose, ce qui s’est passé ici n’est qu’un entraînement un peu trop musclé. Il n’y a jamais eu d’ennemi, il n’est rien arrivé de spécial. C’est clair ?!
Paniqué, le Yardrat acquiesça vivement.
- Ou … Oui Monsieur ! Très clair !
Cold le lâcha enfin et Yod disparut aussitôt dans un grésillement.
A plusieurs dimensions de là, près d'une étonnante maisonnette très isolé, un gros chat, redevenu bleu, apparut. il regarda autour de lui d'un air incertain, puis sourit en voyant sa maison. Marchant tranquillement, il fut bientôt rejoint par deux de ses Neko Jr, qui se perchèrent chacun sur une de ses épaules. Son sourire s'élargie encore quand il aperçut qui prenait l'air dans le jardin, observant le ciel crépusculaire d'un air serein.
- Eh Freezi!
L’interpellé tourna les yeux vers l'arrivant, sourit à son tour puis s'approcha pour serrer la patte que lui tendait son meilleur ami:
- Neko. Comment vas-tu? Tu as fait un bon voyage? Tu étais parti où au fait?
Le chat regarda un instant son alien d'ami, puis lui demanda, sans répondre:
- Dis-moi Freezer, tu regrettes ta vie d'avant? Empereur de la galaxie tout ça?
L'autre sembla réfléchir à la question un moment, avant de répondre:
- Non... Il y a quelques années peut être... Mais j'avoue être plutôt heureux ici, avec ma famille, maintenant. Pourquoi ça?
- Hum? Oh pour rien, c'est fou de voir comme des fois, un minuscule changement peut transformer la vie de quelqu'un...
- Je ne te suis pas...
Le chat sembla sortir de ses réflexions, regarda l'alien blanc, plus grand que lui, avant de déclarer en se dirigeant vers la porte:
- Je te raconterais un jour... Allez, à table j'ai faim!
Chroniques de la Famille Cold
Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

Tome 3 En cours - 1 Chapitre par semaine jusqu'à Mai 2024 - Prochain chapitre semaine du 15/04/2024
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Re: Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar Majin-vegeto89 le Sam Déc 11, 2010 20:29

Empereur Vegeta, Kakarotto, Taris VS Trunks du futur, Thales, monster Recoom (1ère partie : introduction)






Les événements qui vous seront comptés dans cette histoire trouvent leur origine dans un combat virtuel qui eut lieu plusieurs mois avant. Vegeta, désireux de régler ses comptes avec son côté sombre, affronta la version de lui qui avait été fraîchement ensorcelé par Babidi. Répondant à l'ultime provocation de son double malveillant, le prince lui défonça le torse à coups de poing et inonda son corps de kikohas en hurlant sa rage, poursuivant longtemps après la mort du guerrier virtuel et la fin de la cession. Dès lors, ses hurlements retentirent dans la Capsule Corp. entière, ne se perdant plus dans l'environnement virtuel. C'est ainsi que Bulma accouru aux devants de son époux. Celui-ci, transporté par les émotions qui avaient ressurgit durant ce combat, lui confia son amour et partit faire le point dans la nature. Mais il y avait eu un autre spectateur, alerté par les cris de son père. Le petit Trunks était resté figé dans un couloir concomitant à celui de la salle d'entraînement virtuel.
-«Mais qu'est-ce qui s'est passé là-dedans?» se demanda-t-il, une goutte de sueur au visage.
Une fois sa mère partit, il entra dans la partie spectateur de la salle et récupéra les données du combats, disponibles pendant vingt-quatre heures avant de s'effacer si non sauvegardées. C'est ainsi qu'il découvrit le prince de la destruction et comprit d'où son père tirait le "M" majuscule manuscrit qui ornait son front, lors de son combat contre le gros Boo.

C'est donc quelque mois plus tard que Trunks rejoignit Goten dans la forêt qui leur servait de terrain de jeu. Le petit garçon aux cheveux lavande s'approcha de son ami avec des airs de conspirateurs.
-«On joue à quoi?» lança le fils de Goku sans faire attention à l'air de Trunks.
Celui-ci sourit malicieusement.
-«J'ai décidé de te montrer un truc pas ordinaire!»
-«Hm?»
-«Tu sais qui sont les saiyens, hein?»
-«Ben ouais, les méchants types qui se sont fait tuer par un autre méchant type, même que seuls nos gentils papas sont restés vivants depuis.»
-«Ben mon papa, il a pas toujours été gentil...»
-«Oui, mais il est devenu gentil depuis. C'est grand-frère qui me l'a dit.»
-«Tu te rappelles quand mon père avait un "M" sur le front?»
-«Ah oui, quand il nous a assommés. À ce moment-là, il n'était pas très gentil...»
-«Si, il était redevenu gentil. Il nous a assommé pour...»
En voyant Goten froncer les sourcils, Trunks décida d'abandonner cette partie là.
-«Bon, laisse tomber. En tout cas, il s'était laissé redevenir le prince des méchants, avant. Et figure-toi que je l'ai vu comme ça, dans la salle d'entraînement virtuel. Et il était...»
-«Cool?»
-«Non... Impressionnant... Limite flippant... Mais c'était vraiment quelque chose!»
-«J'ai pas envie de flipper...»
-«Non, mais c'était pas angoissant, c'était plutôt... Oh, zut, fais-moi confiance! Voilà l'idée que j'ai eu! Tu sais qu'on peux prendre des combattants dans différents univers avec une option de la machine?»
-«Oui. Mais je veux pas flipper, moi.»
-«Tais-toi. Et tu sais qu'il y a une infinité d'univers? Il y a des univers pour absolument tout. Eh bien en bidouillant un peu la machine, en mettant des conditions, on peut orienter comme on le veux l'univers choisit! On peut ainsi aller dans des dimensions alternatives qui restent lier à un univers donné. Je veux voir comment mon père serait s'il s'était accompli en prince des saiyens dans notre univers.»
-«Tu vas en faire le roi du peuple?»
-«Nan, j'veux pas un papa politicien. Il sera l'empereur des survivants, après la destruction du peuple, c'est plus accrocheur! On va voir ce que ça donne, et à partir de là, on va lui trouver un adversaire!»
-«Hé, Trunks, je veux voir mon papa empereur aussi!»
-«Ton papa peut pas, il n'a jamais été méchant et il n'a pas de sang royal.»
-«Ben oui, mais dans l'infinitude des univers, c'est possible!»
-«... D'accord, mais alors il sera juste mauvais, parce qu'il ne peut pas y avoir deux empereurs.»
-«Si c'est possible! Dans l'infinitude...»
-«Non, mais en empereur, il te ferait flipper!» le coupa Trunks, agaçé.
-«Même pas vrai!»
-«Puisque je te le dit!»
-«C'est pas juste...»

De retour à la Capsule Corp. avec Goten, Trunks tenta sa création d'univers. Exigeant que son père triomphe de ses adversaires jusqu'à s'emparer de l'univers à la tête du père de Goten, du frère de celui-ci et de l'homme de main de Vegeta, il découvrit les tenants et les aboutissants d'un tel univers.
-«Ton père s'appellera comme mon père l'appelle, "Kakarotto".»
-«D'accord.» dis Goten en se plongeant dans la lecture des faits de l'univers créé.
-«J'aimerais bien qu'il affronte quelqu'un de classe.»
-«Great Saiyaman!» lança l'enfant aux cheveux noirs.
-«Non, pas Great Saiyaman. Voyons... Oh! Je sais! C'est moi qu'il va affronter!»
-«Toi?! Mais...»
-«Pas moi moi, mon moi du futur! Moi, je pourrais jamais combattre sérieusement mon père, même un double. À chaque fois que je le vois, j'ai l'impression que c'est une forteresse imprenable à lui tout seul! Cet air calme et froid. D'ailleurs, depuis les événements avec Boo, il est moins froid, ça doit avoir un rapport avec les événements du "M"... Mais j'ai vraiment le sentiment qu'il est invincible.»
-«Gotenks est plus fort que lui, non?»
-«Oui, mais non, mon papa, c'est le plus fort, et puis c'est tout.»
-«D'ailleurs, tu m'avais dis que tu osais pas faire ton papa en virtuel.»
-«Oui, mais c'est pas mon vrai papa virtualisé, c'est un papa alternatif virtualisé.»
-«???»
-«Oublie... Quand à ton papa...»
-«Le tien affronte le grand Trunks, le mien pourrais affronter une version virtuelle de mon grand-frère, puisqu'il n'y a pas de grand moi!»
-«Hmmm... Deux combats entre pères et fils... Tiens, et si on mettait plutôt ce saiyan, là, qui ressemble à ton père et qui a attaqué la Terre y'a longtemps! Ton père en méchant contre un méchant qui ressemble à ton père!»
-«Hi! Hi! Hi! Bonne idée!»
Trunks se mit à chercher l'homme en question pendant que Goten poursuivait sa lecture.
-«Ah! Voilà! Il s'appelle Thales! On arrêtera sa mémoire à l'époque où il cherchait à planter les graines d'un arbre qui rend fort, d'après ce que je vois.»
-«Hé, Trunks, on peut faire un combat avec ce type?»
Trunks lut par dessus son épaule.
-«C'est un type de l'univers de l'empereur... Taris? Un homme-foreuse?»
-«Il me fait penser à un rhinocéros!»
-«Pfff! T'es vraiment qu'un gamin. On te met un animal sous le nez et t'es content. Je voulais juste voir mon père empereur, moi, au départ...»
Goten, sans l'écouter, essaya de lire les informations sur Taris, mais l'écran se transforma complétement, seul l'image de Taris resta en place.
-«Trunks!»
-«Qu'est-ce que tu... Tu as relancé la recherche d'univers alternatif, mais avec Taris comme condition...»
-«Il va se passer quoi?»
-«Surprise... Tout ce qu'on sait, c'est qu'il y aura Taris tel qu'il existe dans l'univers de l'empereur. Un autre truc, au hasard, aura changé par rapport à cet univers... Voyons voir ça... Ah, j'ai trouvé la divergence. Attends, je vais demander à la machine de nous la montrer en image, comme elle a montré le passé de ton grand-père y'a quelques temps, ce sera plus fun que du texte. C'est partit!»

La planète Chiiren était une planète verdoyante, d'où l'intérêt que lui portait l'empire de Freezer. Mais en plus de ça, c'était une planète extrêmement bien protégée, ce qui expliquait l'envoie du commando Ginue. La place forte la mieux gardée de la planète était organisées en murailles imbriquées de plus en plus haute en même temps qu'on se rapprochait du centre du complexe. Virtuel Jeece et virtuel Recoom avançaient le long de couloirs ornés de statues dans des styles de gargouilles et de peintures murales géantes. Derrière eux, les cadavres des créatures haute d'un mètre trente, la peau jaunâtre, les bras se terminant en un arrondi sans doigts, une sorte de casque de chair couvrant le crâne et portant pour unique vêtement de petites capes noires s'empilaient. Devant eux, plus personne. L'homme à la peau rouge était légèrement égratigné et le colosse roux avait perdu un gant et ses doigts semblaient légèrement brulés.
-«C'est pas de la gnognotte, leurs espèces de trucs acides. Mais de là à nous envoyer nous...» marmonna virtuel Recoom.
-«Le fait qu'ils peuvent ralentir le système nerveux leur donne un avantage trop important contre des soldats de base. Seuls nous pouvions nous occuper de ce cas. Les soldats ne sont pas préparés à affronter des shamans.» répliqua virtuel Jeece.
-«Faudrait que le seigneur Freezer créé une élite intermédiaire, histoire qu'on se déplace pas dès qu'une planète exige une force de frappe dépassant les dix milles unités...»
-«Qu'est-ce que tu veux, on est exceptionnels. Il n'y a pratiquement personne entre nous et les bouseux.»
-«Il a qu'a créé un commando avec Vegeta, Kiwi, Zabon et Doria. Ces deux derniers bougent jamais leurs culs et Vegeta s'offre des excursions personnelles de plus d'un an...»
-«On s'ennuierait, si c'était le cas. Y'a jamais personne qui nous met vraiment à l'épreuve. On ne servirait à rien si on ne s'occupait pas des cas légèrement plus épineux que la moyenne comme ici. Ah! Tiens, des gens...»
Les deux soldats étaient arrivés au centre du complexe. Des Chiireniens fuyaient en toutes directions.
-«Ne perdez pas votre sang froid!!!» hurla l'un d'entre eux.
-«Il ne doivent pas accéder à l'essence maléfique!»
Dans cette pièce centrale, un immense cube noir de quinze mètres de côté avec une unique porte se tenait au milieu.
-«On va voir ce qu'il y a là-dedans?» dit virtuel Reccom en souriant.
-«J'allais te le proposer...» répondit son compère.
À ce moment là, un autochtone leva ses bras sans doigts. Une masse gélatineuse surgit du sol sous les deux envahisseurs et commença à se refermer autour d'eux. Les deux membres du commando Ginue filèrent à toute vitesse en hauteur, échappant à la masse qui se referma en une boule en dessous d'eux. Les soldats avaient chacun une sphère d'énergie dans une main. Virtuel Jeece élimina l'assaillant tandis que virtuel Recoom explosa le cube au niveau de la porte, créant une ouverture béante.
-«Tsss! Ils ont mis de cet acide dans le sol. Petits malins...» siffla l'homme à la peau rouge.
Le rouquin, lui, était entré dans le cube. Il vit une dizaine de Chiireniens, le visage crispés, faisant barrage entre lui et un objet posé sur une sorte d'autel derrière une vitre qui occupait toute la hauteur du cube. Il s'agissait d'un simple flacon d'une dizaine de centimètres et contenant un liquide violet.

Quand virtuel Jeece entra à son tour, son camarade était occupé à faire un massacre.
-«Ce truc-là à l'air d'être le plus important de la planète, on devrait le prendre!» cria le rouquin en tuant un shaman.
-«Je pense pas que ce soit le plus important... Je dirais plutôt ce qui leur fait le plus peur. J'ai l'impression d'être dans une prison plutôt que dans un temple.» répondit son ami en observant depuis l'ouverture béante du cube les murailles imposantes.
-«Quoi qu'il en soit, il faudra envoyer ça aux labos, ça pourra s'avérer intéressant. Bon, puisque personne ne s'occupe de moi...» poursuit-il.
Il leva sa main vers la vitre qui vola en éclats. Paniqué, un Chiirenien se détourna de virtuel Recoom et fonça vers l'autre agresseur. Il attira de la matière destructrice sur l'extrémité d'un bras qu'il leva. Il grimaça de douleur quand une gangue acide se format comme un poing.
-«Acid punch!» cria-t-il en arrivant au devant de virtuel Jeece.
-«Me touche pas avec ça!» cria l'homme en rouge en balançant aussi vite que possible un kikoha.
L'attaque transperça de bout en bout l'assaillant et poursuivit sa route en arrière.
-«Oups...» dit l'assassin en voyant la trajectoire qu'il avait fait prendre à son kikoha dans la précipitation.
La boule d'énergie fondit sur le flacon qui explosa. Une fumée violette se mit à stagner là où se tenait l'objet. Les deux membres du commando Ginue, seuls personnes encore en vie dans la pièce, observèrent le phénomène, interdits, le plus petits toujours près de l'entrée, le plus grand un peu à droite de l'autel. La fumée se mit à virevolter en spirales, comme aspirée par un tourbillons. Et elle s'engouffra dans les narines de virtuel Recoom. Le regard de ce dernier se figea quelques instants.
-«Et merde, quoi que ce fut, on l'a perdu... Retournons voir les autres.» dit virtuel Jeece en faisant demi-tour.
-«Je sais pas ce que c'était, mais je me sens bien...» murmura le rouquin.
L'homme à la peau rouge s'approcha de son ami avec un sourire narquois, une main sur la hanche.
-«Ah! Là! Là! Tu ne peux pas t'empêcher de goûter à tout ce que tu trouves... C'est peut-être une sorte de drogue...»
Soudain, virtuel Jeece s'immobilisa.
-«Recoom... T... Ton épaule...»
L'épaule gauche de Recoom avait soudainement doublé de volume, déformant son corps. Celui-ci regarda son épaule droite.
-«Ben quoi...?»
Ses dents s'espacèrent, devenant pointues. Ses bras et ses jambes gonflèrent jusqu'à être deux fois plus épaisses.
-«C... Ce doit être un produit dopant...» tenta d'expliquer virtuel Jeece.
Virtuel Recoom regarda ses mains épaisses aux doigts boudinés. Une bosse musculeuse se créa sur le côté droit de son cou, lui maintenant la tête légèrement penchée sur la gauche. Tous les gonflements de son corps se durcirent, donnant l'impression qu'il s'agissait d'ajout musculeux, bien qu'il restait trop épais. Son regard se fit plus hagard, plus fou. Son teint devint plus rose, dans le ton d'une personne sanguine en proie à l'excitation, quand le sang afflue à fleur de peau. Il était plus grand, bien plus épais, et son corps était déformé par endroits.

-«On te mettra dans une machine de soin dès que possible, ça réglera sûrement le problème...» dit virtuel Jeece, impressionné.
-«Pas question! J'aime bien être comme ça.» dit virtuel Recoom.
Son ami pinça les lèvres.
-«Tu pourras pas. Le capitaine ne supportera jamais un type comme ça dans sa chorégraphie.»
-«Tu fais chier, Jeece! Tu fais chier!» hurla soudainement le rouquin monstrueux en s'envolant vers son allié et en lui envoyant son énorme poing au visage.
L'homme à la peau rouge s'écrasa au sol, explosant le marbre, et roula plusieurs fois sur lui-même avant de s'immobiliser et de cracher du sang.
-«T'es cinglé!» s'écria-t-il.
Virtuel Recoom était au dessus de lui et lui tomba sur le ventre, y enfonçant son genou gonflé. Le craquement des côtes fuit suivit du bruit spongieux des organes broyés. Le rouquin se redressa devant le cadavre de son ami.
-«Pfff...»

Virtuel Recoom rejoignit le reste du commando dans la plaine où se trouvaient les pods. Virtuel Guldo, virtuel Barta et virtuel Ginue avaient finit de nettoyer le reste de la planète. Ils écarquillèrent les yeux en voyant l'apparence de leur colosse d'ami.
-«Qu'est-ce qui s'est passé? Où est Jeece?» demanda le capitaine.
-«J'lai tué, ce p'tit con.» grommela vituel Recoom.
Une seconde de silence passa, le temps que l'information pénètre chacun des soldats.
-«Tu te fous de nous?!» hurla soudain virtuel Barta en se jetant sur le rouquin.
Celui-ci s'empara d'une main de la tête de l'homme de couleur bleue et, utilisant sa force monstrueuse, enfonça les extrémités de ses doigts dans sa boîte crânienne. Du sang et du liquide céphalique coulèrent des cinq trous tandis que le corps du soldat se mit à trembler. Virtuel Recoom le laissa retomber par devers lui
-«Z'êtes mous, aujourd'hui, les copains.»
Les deux autres guerriers d'élites étaient paralysés de stupeur.
-«Hé! Guldo! Vient un peu par ici!» dit le rouquin en baissant et remontant alternativement les doigts de la main droite devant lui.
-«P... Pourquoi moi?» gémit le petit être vert.
Il regarda avec désespoir virtuel Ginue. Celui-ci fixait Recoom en serrant les dents.
-«Recoooooom...» siffla-t-il.
Celui-ci se précipita d'un seul coup vers virtuel Guldo.
-«J'ai toujours voulu savoir ce que ça ferait de shooter dans ta tête toute ronde comme un ballon! Allez, c'est juste pour rigoler!» lança-t-il.
-«S... Stop!» hurla le nain.
Aussitôt, le temps se figea.
-«Ah... Aaah... Qu'est-ce qu'on fait, capitaine?!» gémit-il en se tournant vers son supérieur.
Une grosse goutte de sueur perla sur une de ses tempe tandis qu'il se rappelait que le temps s'arrêtait pour tout le monde excepté lui.
-«Bon... Et bien...»
Virtuel Guldo fila se cacher derrière son capitaine avant de relancer le temps. Virtuel Recoom s'immobilisa et chercha du regard son camarade, connaissant parfaitement son pouvoir. Il l'aperçut entre les jambes de virtuel Ginue. Il fonça alors vers son capitaine qui, surprit, ne réagit pas avant de se prendre le poing monstrueux dans le visage. Le rouquin ramena son coup vers le sol, écrasant son capitaine sur virtuel Guldo dont le corps explosa sous la pression.
-«Zut... J'ai fait éclater le ballon...» protesta virtuel Recoom.
Un kikoha le projeta en arrière.
-«Comment oses-tu!!!» cria le capitaine du commando, le nez en sang.
-«Bah, le prenez pas pour vous, capitaine! Je visais Guldo!»
-«Je ne sais pas ce qui t'es arrivé, enfoiré, mais je ne te pardonnerai pas d'avoir réduit à néant mon commando! Une chorégraphie seul ou à deux, c'est ridicule!!!»
-«Pfff! Vous êtes tous chiants aujourd'hui!»
Le monstre partit à l'assaut de son supérieur. Il lança un coup de poing que ce dernier para.
-«Ne sous-estime pas ton capitaine, imbécile!»
Et il renvoya son adversaire au loin d'un coup de poing dans le ventre.

Un long combat s'ensuivit durant lequel virtuel Recoom dominait son chef grâce à sa force démentielle. Ensanglanté, à bout de souffle, virtuel Ginue le regarda d'un air mauvais. Il s'enfonça le poing dans le corps, au niveau du cœur, et le retira.
-«Tiens! Vous allez...» commença virtuel Recoom.
-«Échange!» cria le capitaine du commando.
Le colosse roux s'envola au dessus du rayon et atterrit derrière son chef.
-«Tut, tut, tut, capitaine! Vous connaissez la règle! Quand on veut quelque chose, il faut le gagner! Vous auriez du lancer un pari pour mon corps!»
-«Enfoiré...» souffla ce dernier en se retournant, du sang coulant de sa bouche.
-«Vous avez quelque chose sur le torse, capitaine.»
Virtuel Recoom enfonça son poing dans la blessure que s'était infligé le voleur de corps. D'un rayon d'énergie, il pulvérisa l'intérieur, laissant un trou au travers du corps de son capitaine.
-«Voilà, c'est partit.»
Le menton d'un virtuel Ginue sans vie se posa sur l'épaule disproportionnée de son assassin.
-«Hé! Vous faites quoi?» demanda virtuel Recoom en le secouant.
-«Pfff... C'est pas beau de bouder.» finit-il en le laissant s'écrouler.
-«Bon, je fais quoi, maintenant? Je retourne auprès du seigneur Freezer? Nan, à part les copains, c'est qu'une bande de rabat-joie. Je vais aller de planète en planète pour trouver des gens qui voudront bien jouer avec moi.»
Virtuel Recoom rentra dans son pod, enfonçant les parois qui n'étaient pas assez grande pour le contenir. Heureusement pour lui, elles conservèrent leur intégrité.
-«Quand vous aurez fini de faire les idiots, vous me rejoindrez.» lança-t-il à l'adresse de ses quatre amis morts.

-«La différence, c'est donc ce type qui se promène dans l'espace au hasard...» marmonna Trunks.
-«Bon, ben du coup c'est tout trouvé. Ton Taris affrontera ce type, les deux issus de l'univers de ce type, puisque le Taris est le même, tout comme tout ce qui ne touche pas à la survie de ce virtuel Recoom. Pfff! Trois combats alors que je voulais juste voir mon père... Mon père combattra en premier et c'est pas négociable!» continua-t-il.
-«Mon père après, alors!!!» répliqua Goten en souriant.
-«Et après les deux types qu'on connaît pas et dont on se fout...» grommela l'enfant aux cheveux lavandes.
-«Mais heu!» protesta Goten avant de se demander :
-«Au fait, c'était quoi, ce flacon bizarre?»
Trunks regarda les données de l'univers.
-«Euh... Apparemment, c'est un mini container, une pièce mineure d'une machine de l'autre-monde qui sert à laver les esprits mauvais des morts. Elle contenait le vice d'une dizaine d'esprits»
-«Comment elle a finit sur cette planète?»
-«Et bien... Oulah! C'est une longue histoire, on dirait! J'ai la flemme de lire tout ça, et c'est pas si important. Bon, on commence, j'ai suffisamment attendu ce moment!»
Trunks prépara les trois combats successifs, chacun devant avoir lieu dans un environnement différent. Et enfin, il lança la cession, tout excité.
-«Tu vas voir ce que tu vas voir, Goten! Ça va être terrible!»
Des dalles le plus souvent brisées jonchaient le sol à perte de vu, sous un ciel crépusculaire. Des écritures plus proches de dessins que de caractères couvraient ces pierres. Repoussant brusquement une dalle qui s'écrasa en soulevant de la poussière, un homme apparu. Pas très grand, les cheveux noirs redressés en pics montant au dessus de sa tête, une armure faite d'une seule pièce le couvrait des hanches aux épaules, des épaulettes rectangulaires suivant le mouvements des bras. Des bottes hautes blanches enserraient ses pieds, la face extérieure de chacune étant striée, comme les protection des hanches et des épaules. Une cape rouge large flottait dans son dos.
-«Tss! Rien que de la caillasse...» lâcha-t-il.
-«C'est mon père, ça?!» s'exclama le petit Trunks, abasourdi.
-«Je vois le grand Trunks dans le ciel! Il arrive en volant!» lança Goten en le pointant du doigt.



Empereur Vegeta, Kakarotto, Taris VS Trunks du futur, Thales, monster Recoom (2ème partie : Empereur Vegeta VS Trunks du futur)







Virtuel Trunks ne comprenait pas… il avait bien remonté le temps comme une fois auparavant, et il avait atterrit dans ce lieu désertique. Il était arrivé très peu de temps après la venue prévue des cyborgs, et il ne sentait plus la moindre énergie nulle part! Hormis une, vers laquelle il fonçait d’autant plus vite qu’elle lui était familière, bien qu’un peu différente. Enfin, il en vit le détenteur et fut aussi soulagé que perplexe. C’était bien son père qui regardait autour de lui, mais il était habillé d’une drôle de façon, dans une de ces armures qu’il lui avait déjà vu sur de vieilles photos, dans une version encore différente par contre. Il avait l’air en pleine forme, ce qui était déjà un miracle en soit. Mais tout autour de lui, des ruines, des dalles de pierres écroulées. Les cyborgs avaient ils tués tous les autres? Et aucune énergie nulle part… Le meilleur moyen de savoir, c’était encore de demander. Il piqua donc vers l’homme au sol qui se tourna pour le regarder se poser, sans la moindre trace de surprise sur son visage. Aucun doute possible, c’était bien Vegeta.

Ce dernier regarda le jeune arrivant de haut en bas, sans mot dire. Il était vêtu d’une étrange façon, avec cette veste et ce pantalon d’une drôle de forme. L’épée dans le dos semblait indiquer un guerrier, mais son accoutrement semblait peu pratique au combat. Il savait voler, ce qui indiquait une certaine maitrise de l’énergie, ce que contredisait sa faible puissance… Fort possible qu’il sache la moduler à l’envie… Néanmoins, virtuel Vegeta devait admettre une certaine prestance chez ce jeune homme. Quelque chose de déterminé et de confiant. Quelque chose de royal. Il ne laissa cependant rien paraitre de ses sentiments quand il parla d’une voix calme:
- Qui es tu?
Première surprise pour le jeune homme. Son père avait oublié le tueur du tyran Freezer? L’autre super saiyen? Étrange décidément.
- Vous… Vous ne vous souvenez pas de moi?
- C’est la première fois que je te vois… Je te répète ma question, qui es tu?
- Je… Bon. Je suis venu vous voir il y a trois ans pour vous avertir de la menace des cyborgs, vous, Goku et les autres. Je vous ai aidé à vous débarrasser de Freezer, vous ne vous rappelez pas?
Virtuel Vegeta changea d’expression au moment ou il entendit ça.
- C’est quoi ces conneries? J’ai tué Freezer sur Namek il y a plus de deux ans. Je suis le nouvel empereur de l’univers depuis lors.
- Je… Je ne comprends plus rien! Où es Goku? Celui que vous appelez Kakarotto? Où sont les cyborgs? La machine a mal fonctionné??
La panique commençait à saisir virtuel Trunks, son père n’avait aucun souvenir de lui, il parlait de chose inconnues et se réclamait d’un titre qui n’avait aucun sens. La machine a remonter le temps pouvait possiblement selon sa mère, voyager dans le temps, l’espace, et certainement les dimensions, ce qui expliquait que Goku soit toujours mort dans son futur. Aurait il pu atterrir dans une dimension totalement différente de la sienne? Au point que son père serait maître de l’univers à la place de Freezer? Après tout c’était bien possible, dans l’infinité d’univers existant… Il devait réfléchir à une solution. Ses amis étaient en danger de mort et il était coincé ici! Il fallait qu’il retourne à la machine et essayer de se sortir de ce guêpier… En modifiant certains réglages de la machine peut-être? Délicat mais faisable. Bon, première chose à faire, semer son « père », en volant à pleine vitesse ça ne devrait pas être impossible.

Il fit demi tour et s’apprêtait à s’envoler quand une silhouette en cape se matérialisa sous ses yeux. La sévérité se lisait sur le visage du saiyen:
- Tu me parles de Freezer, de Kakarotto, de futur, de cyborgs… Ce que tu dis n’a pas de sens, explique-moi… Maintenant.
Virtuel Trunks changea lui aussi d’expression pour un visage plus dur:
- Je ne peux pas, j’ai fait assez de dégâts comme ça, laissez-moi partir s’il vous plait.
Subtilement, sa position avait changé, virtuel Vegeta le voyait, il était prêt à toute éventualité. Et le dernier mot avait était légèrement menaçant… Qui que soit ce gamin, il était sûr de sa force.
- Je peux te forcer à me le dire…
Virtuel Trunks gardait un air grave:
- Je ne veux pas vous faire de mal, laissez-moi passer ou je n’aurai pas le choix.
Un léger sourire vint sur l’impérial visage:
- Tente ta chance, si tu t’en crois capable.

Dans la salle d’observation, c’était l’effervescence. Le jeune Trunks était tendu comme un arc:
- Enfin, ça va commencer, j’en avais marre de leur blabla.
- Chut, ton grand toi va bouger!

Un petit sourire confiant aux lèvres, virtuel Trunks s’apprêtait à passer à l’action. Si comme il le supposait, ce Vegeta était totalement différent de son père, le super saiyen devait lui être inconnu. Il était fort, mais sa puissance était dérisoire par rapport à la sienne. Il prit donc sa décision, une attaque sèche et rapide pour mettre son père alternatif hors de combat et ce serait réglé… Maintenant!

Son énergie augmenta soudain et il bondit sur son royal parent, prêt à frapper la gorge. Il était à un centimètre du but quand une main agrippa son poignet. Une seconde après, il était attiré en avant et un genou d’acier lui heurtait les cotes avec une force prodigieuse, lui coupant le souffle. Il tomba à genou devant l’empereur qui le toisa avec sévérité. Il parla, visiblement un peu déçu:
- C’est tout? Je m’attendais à beaucoup mieux… Allez, bats-toi sérieusement maintenant.
Il s’éloigna de quelques pas, laissant le jeune homme retrouver son souffle et calmer la douleur. Le coup était impressionnant, et il n’avait rien vu venir… Il avait sous estimer son « père » de très loin. Ce dernier avait paré et contre-attaqué tout en force et en efficacité… Avec quelques effort, le métis saiyen se releva et observa l’empereur devant lui. Il était calme, l’air grave, les bras le long du corps. Trunks, sentant un gout métallique dans sa bouche, il s’aperçut alors du sang qui gouttait entre ses lèvres. D’un revers de main, il l’essuya avant de dire à son adversaire involontaire:
- Je ne voulais pas en arriver là, mais on dirait que je n’ai pas le choix, désolé.
Un air intrigué se lut sur le visage de virtuel Vegeta tandis que le plus jeune des deux montrait soudain les dents en crispant ses muscles, tandis que la poussière alentour commençait a refluer sous la puissance qu’il dégageait à présent. Virtuel Vegeta commençait à avoir une drôle de sensation… une sorte de… familiarité… Puis l’autre s’enflamma soudain, et l’empereur en resta bouche bée. Comment?
- Tu… Tu es un saiyen??
- Quoi?
Le fils d’un autre univers était lui aussi étonné. Vegeta devait donc connaitre lui aussi le super saiyen pour avoir fait une telle déduction. Il était donc fort probable qu’il en soit un lui aussi. Ça expliquait tout. Une seconde plus tard, la réponse a sa question muette était apporté par la mutation du guerrier devant lui.

-«Comme tu peux le constater, je ne suis pas étranger au secret du super saiyen. Tu ne peux pas me tromper à ce sujet. Malgré ta couleur de cheveux au naturel, je suis persuadé que tu es un saiyen. Je t'ai déjà trop de fois posé la question, la prochaine fois, je m'adresserai à ton visage massacré... Qui es-tu?!»
Une goutte de sueur coula dans la nuque du jeune homme. Il réfléchissait à toute vitesse, tentant de profiter des dernières secondes de répits que lui laissait son père alternatif poussé par la curiosité, et sans doute la peur. Son père avait un air beaucoup trop serein pour être honnête, comment pouvait-il ne pas craindre quelqu'un qui avait les mêmes pouvoirs que lui? Pour virtuel Trunks, la priorité absolue était de rejoindre la machine à voyager dans le temps. Peu importait ce qu'il pourrait faire par la suite, rester dans ce monde était la pire situation possible.
-«Je ne peux pas me permettre de perdre trop de temps ici... Mes amis ont peut-être besoin de moi! Seulement... Ça ne va pas être simple, père ne semble pas enclin à me laisser partir. Et comme il est super saiyen... D'un autre côté, je ne suis pas devenu super saiyen depuis la veille non plus, nos niveaux ne sont pas nécessairement identiques. Dans le pire des cas, je pourrais...»
Virtuel Trunks était en train de songer à son épée, mais il s'arrêta brusquement en serrant les dents.
-«À quoi songe-je?! C'est mon père! Enfin, si on peut dire... Quel genre de dirigeant est-il devenu...? Non! Prendre pour excuse le fait qu'il puisse être mauvais ne justifie pas de tuer si facilement, d'autant que je n'ai pas le droit d'intervenir dans le destin des dimensions qui ne sont pas liées à mon hist...»
Un coup de poing fulgurant avait coupé court aux réflexions du garçon métissé. Il parvint à se rétablir au dernier moment, ses pieds brisant des pierres en heurtant le sol.
-«Tu as trop joué avec ma patience. Amusons-nous un peu avant d'en venir aux faits.» lança l'auteur de l'attaque, un virtuel Vegeta sous haute tension non seulement à cause de la transformation, mais aussi de la gravité de la situation.
Un super saiyen dans la nature, ça ne lui plaisait pas.

Virtuel Trunks coupa sa transformation, la tête baissé, le regard triste. Il se demandait si son vrai père avait été aussi malveillant jusqu'à sa mort.
-«Qu'est-ce qu'ils font???!» pesta le petit Trunks depuis la salle.
-«Ben, toi, t'as l'air de vouloir partir, alors tu deviens normal sûrement pour pas inquiéter ton papa.» répondit Goten.
Trunks resta sans voix quelques instants, surprit par la pertinence de la réponse de son ami.
-«Si j'avais su, j'aurai boosté l'agressivité de virtuel Trunks...» conclut-il finalement.
-«Je viens du futur.» révéla le double virtuel de l'enfant aux cheveux lavande.
-«Tiens donc... Si tu viens d'il y a mille ans dans le futur, ça expliquerait que tu puisses être super saiyen... Mais encore?»
-«Non, je viens d'un futur proche pour aider des amis à moi à vaincre une menace que vous ne connaîtrez probablement jamais. Je dois partir, je n'ai rien à faire avec vous et vous n'avez rien à faire avec moi.»
Un petit sourire apparut sur le visage de l'empereur.
-«Tu sais, j'ai rencontré beaucoup de personnes très puissantes lorsque j'ai assujetti des dizaines de planètes. Bon, quand je dis "puissantes", elles ne m'arrivaient pas à la cheville, mais elle sortaient du lot. Et à chaque fois, soit elles ont intégré mon armée, soit je les ai tués. Les gens fort, ils sont avec moi ou ils ne sont pas. Venir du futur, du passé ou d'une autre dimension, tout cela je m'en moque. Ne compte pas sur moi pour te laisser partir avec un "bonne chance" alors que tu pourrais menacer mon empire si le cœur t'en disait.»
Le sourire de virtuel Vegeta disparut alors qu'un super saiyen venait de lui bondir dessus toutes dents dehors. Virtuel Trunks du futur martela son père alternatif de coups. Puisque la diplomatie ne fonctionnait pas, la force allait parler. L'empereur bloqua un coup de poing en s'emparant du poignet de son assaillant. Frappant le front de son adversaire avec le sien, il l'obligea à reculer. Une boule d'énergie jaillit de la main du plus jeune des deux guerriers et se logea dans le ventre de son homologue super saiyen. Après ce premier échange violent, les deux combattants reprirent leur position de garde, se jaugeant du regard.

-«Tu as vu le genre de discours que tient mon père, avec ce petit sourire? Ça fait froid dans le dos, non? Et le combat est terrible, mon double ne rigole pas!» lança le petit Trunks.
Goten hocha la tête. Dans l'environnement virtuel, l'empereur reprit la parole.
-«Toi... Je vais te tuer. Même si tu acceptais de combattre sous mes ordres, laisser agir un général presque aussi puissant que moi, se serait attendre gentiment un coup d'état. Mais avant de mourir, tu vas m'en dire plus sur les voyages dans le temps, s'il ne s'agit pas de conneries. Toute méthode pour étendre mon empire est bonne à prendre.»
Virtuel Trunks serra les poings dont les jointures devinrent blanche.
-«Votre armée, votre empire, vos conquêtes... Il n'y a que ça qui compte, pour vous? Vous avez des amis, quelque part dans cette dimension?»
-«Des amis? Keuf! Petit imbécile.»
L'empereur Vegeta virtuel fondit sur son adversaire, un kikoha chargé dans la main gauche. Il plaqua la paume armée contre le torse de virtuel Trunks, relâchant à bout portant la sphère énergétique. Le voyageur temporel fut propulsé en arrière, le haut de sa tenue percée, sa peau brûlée, le souffle coupé. Il stoppa son mouvement de recul en intensifiant son niveau d'énergie, ce qui eut pour effet de développer la taille de son aura, faisant virevolter en l'air les mèches de ses cheveux. Il partit à la verticale, s'élevant au dessus de l'empereur en laissant une traînée dorée sur son passage, et il cingla l'air devant lui de mouvements rapides et brefs des bras en chargeant ses mains d'énergie, finissant par tendre les deux en avant et par envoyer une puissante attaque d'énergie concentrée. Trop rapide pour être évitée, virtuel Vegeta tenta de l'encaisser, bras croisés. Une énorme explosion s'ensuivit lors du contact entre l'empereur et le kikoha qui lui était destiné. De la fumée produite finit par jaillir vers le bas le corps du maître de l'univers qui s'écrasa violemment dans les restes d'un temple de pierres.
-«Petit merdeux...» pesta l'empereur en se relevant, l'armure endommagée et le visage égratigné.
Virtuel Vegeta serrait les dents à les en faire grincer, le nez plissé, les sourcils froncés. La colère qu'il ressentait envers celui qui osait le blesser était d'autant plus grande que cela faisait longtemps, très longtemps qu'il n'avait plus eu le sentiment que son adversaire était plus fort que lui sans user d'artifices. Son aura se mit à vibrer alors qu'il desserra les dents.
-«Si tu ne viens vraiment pas de ce monde, il va te falloir apprendre pourquoi j'en suis le maître!»
De trois mouvements éclairs des bras, il envoya trois kikohas dans les airs. Au vu de la distance, il fut facile à virtuel Trunks de les esquiver tout en avançant vers son adversaire. Mais alors qu'il venait tout juste de contourner les sphère, il perçut un mouvement tout contre lui. Un poing vengeur vint se loger durement au creux de son ventre.
-«Qu...» siffla le voyageur temporel avant de cracher du sang.
-«Quelle vitesse! Je ne dois pas prendre mon père à la légère!» se réprimanda-t-il.
Un nouveau coup de poing, cette fois au visage, repoussa l'homme à l'épée et permit aux deux combattants de respirer

Virtuel Trunks posa un regard dur et déterminé sur son père alternatif.
-«Je ne devrais pas faire ça, changer le destin d'un monde ne se fait pas à la légère, mais si je me suis déjà résigné à le faire pour éliminer ces monstres de cyborgs, je peux aussi le faire contre un dictateur sanguinaire, fut-il...»
Il ferma les yeux, puis les rouvrit, et fit glisser lentement la lame de son épée hors de son fourreau. Une fois l'arme libérée, il la rabattit violemment en garde devant lui, menaçant l'empereur virtuel avec sa pointe, le foudroyant du regard. Un petit sourire moqueur apparut sur le visage de virtuel Vegeta.
-«Pffff, que de manières... Ton épée, pour quelqu'un comme moi, ce n'est qu'une vulgaire pierre taillée. Elle se brisera avant de me briser.»
Le jeune homme aux cheveux lavandes hurla en la soulevant, et la rabattit avec toute sa force. Dans un éclat de rire, l'empereur Vegeta virtuel se saisit à deux mains de la lame, bloquant le mouvement. Son sourire s'élargit alors qu'il commença à exercer de chaque main une pression contraire sur le métal froid. Réagissant au quart de tour, virtuel Trunks retira d'un coup sec l'épée, sachant qu'elle ne résisterait jamais à la pression qu'un super saiyen pourrait exercer sur elle.
-«Hé! Hé! Hé!» fit virtuel Vegeta, satisfait de son effet.
Il sentit alors quelque chose de chaud dans ses mains. En portant leurs paumes à ses yeux, il vit une entaille profonde au centre de chacune d'elle. Il prit aussitôt conscience de la douleur déchirante qui le tenaillait, le sang coulant le long de ses doigts. Hébété, l'empereur sentit au dernier moment un déplacement d'air inquiétant. Il baissa la tête juste à temps pour la garder sur les épaules. Hurlant de rage, il fracassa le menton de l'épéiste d'un coup de poing de bas en haut. Tentant de garder sa stabilité malgré le choc, virtuel Trunks fendit de nouveau l'air d'un coup d'épée. Son père alternatif tendit ses deux mains blessées vers l'arme et projeta en bloc autant d'énergie invisible qu'il put. Le kiai fut si violent que l'attaquant en lâcha l'épée qui se mit à virevolter vers le ciel. Aussitôt, le jeune homme se lança à la poursuite de son arme, suivit de près par son ainé. Au moment précis où sa main se referma sur la garde de son épée, la main de l'empereur se resserra sur une de ses chevilles. Virtuel Vegeta piqua vers le sol, entraînant son adversaire dans sa folle descente. Il lança son bras en avant au moment de l'impact, projetant son ennemi dans les entrailles de la Terre, et redressa au ras du sol. Puis il arrosa le trou créé d'attaques d'énergie et finit par un rayon puissant. L'explosion souterraine qui se produisit secoua toute la région. Le souffle court, Vegeta se posa près du cratère.
-«Sors de là, super saiyen, que je te finisse! On laisse tomber les conneries de voyage dans le temps, je ne veux plus rien avoir à faire avec toi et ton monde aberrant où des saiyens sortis de nulle part accèdent à la légende du super saiyen. Je veux juste te voir mourir!»
La première chose qui apparut à la limite visible du trou, ce fut la pointe de la lame. Le corps ensanglanté en plusieurs endroits de virtuel Trunks sortit à son tour, l'épée tendue vers le haut. Puis il la redescendit pour la pointer sur son ennemi, le regard assassin.
-«Tu peux prendre tes grands airs, j'ai bien sentit que tu as retenu tes coups d'épée jusque là, même si j'en ignore totalement la raison. Tu devrais arrêter, c'est ce qui t'a coûté cher, à l'instant.»
-«Dire qu'il dégage plus de puissance que moi... Si je profite efficacement de cet état des choses, c'est moi qui vaincrai.» rajouta en pensée l'empereur.
Les bras de Trunks se mirent à trembler.
-«Père...» souffla-t-il de façon complétement inaudible pour son adversaire.

Virtuel Trunks était dégouté, profondément. Il avait toujours voulu se rapprocher de son père, connaître l’homme qui avait séduit sa mère, et inspiré tant de respect à son mentor, Gohan. Et voila, il avait ça… Un monstre, un tueur, un dictateur… Quelle honte. Il s’était considéré chanceux et fier d’être le fils d’un tel guerrier mais maintenant… il observait virtuel Vegeta qui semblait avoir reprit calme suite à son coup de nerf précédent. Il avait perdu son sourire narquois et toute trace d’émotion. Il fixait son fils inconnu avec un air grave. Puis il ouvrit la bouche:
- Je peux lire la haine sur ton visage, super saiyen. Tu ne retiendras plus tes coups, n’est-ce pas? C’est très bien.
Il se crispa soudain et hurla. Une énorme explosion d’énergie aviva soudain incroyablement l’aura du super saiyen et Trunks put enfin sentir la pleine puissance de son père… Terrifiante… Très, très proche de son propre niveau… Voir même équivalent? L’empereur se mit alors en garde, jambes écartées et genoux fléchis, une main à hauteur de hanche sur son flanc et l’autre au dessus de son visage, deux doigts repliés.
- Nous allons en finir, donne tout ce que tu as, je ne retiendrai plus mes coups et je ne raterai aucune ouverture. Le jeu est fini.
Virtuel Trunks fit de même, sa puissance éclatant soudain dans son entier. Et il affirma sa garde, serrant fermement son épée. Non, il était plus puissant que lui, c’était certain… Et maintenant, comme le voulait le monstre, il ne se retiendrait plus. Il ne put néanmoins s’empêcher de dire:
- Je suis désolé…

Et il bondit en avant, l’épée au clair, prête à pourfendre. Le coup direct visa le cœur… et ne trouva que le revers d’une main qui l’écarta brusquement sur le coté, emportant ses bras, et sa garde. Une douleur explosa dans la tempe du jeune homme virtuel qui partit en tournoyant dans les airs après le terrifiant coup de poing du guerrier extraterrestre. Il se rétablit juste à temps pour bloquer du plat de sa lame, soutenue par une main sur la poignée et une autre prêt de la pointe, un autre poing fulgurant. C’est aussi soudainement que l’empereur jeta son pied en pivotant dans les airs, pour l’abattre comme un marteau sur le crâne adverse. L’autre super saiyen, les mains prises, se sauva in extremis en faisant pivoter son épée à la verticale, de sorte que l’un de ses bras se retrouva dans la trajectoire du membre adverse, pour parer. Il fut moins chanceux quand le bras libre de son « père » se glissa entre les deux siens pour se figer à un centimètre du visage aux yeux verts et lancer une vague d’énergie hyper concentrée à bout portant, qui projeta l’homme au loin, à moitié assommé, pour s‘écraser dans les ruines à cent mètres de là. Il émergea peu après, le visage brulé et en sang, essoufflé. Par un immense coup de chance, il avait gardé son épée. Vegeta se posa non loin, sur un pilier encore debout et le toisa, sérieux. Alors que le jeune homme essoufflé levait la tête pour regarder son parent alternatif, sidéré par ce qu’il venait de subir malgré sa puissance supérieure, ce dernier laissa tomber un constat, simple, net, la pure expression de la vérité:
- Tu ne me vaincras pas.
Electrisé par la déclaration, le super saiyen bondit et donna un large coup horizontal destiné à couper son assaillant en deux. Mais l’empereur ploya juste en arrière, lançant son pied vers le ciel en plein dans la paroi abdominal de l’épéiste tandis qu’il se rattrapait sur ses mains sur le sommet du pilier. Trunks écarquilla les yeux en crachant une nouvelle gerbe de sang et en poussant un cri de douleur. L’épée maintenant éloignée et momentanément immobile, le guerrier saiyen se propulsa en pliant son genou tendu, heurtant le crane de son fils d’un autre monde avec le sien, l’envoyant reculer de plusieurs mètres. Le cadet du couple porta une main à sa tête, serrant les dents. Il avait du mal à ce concentrer, ne serait ce que pour rester en suspension à même hauteur que son ennemi. Vegeta était à nouveau droit comme un I, observant l’incompréhension sur visage:
- Comment as-tu pu penser une seule seconde que tu pouvais me battre…
- Quoi?
- Je n’arrive pas à m’expliquer comment, mais tu es plus puissant que moi, tu n’en es pas moins un enfant inexpérimenté cela dit. Cela fait des années que je combat, j’ai unifié la galaxie sous mon règne, crois tu vraiment que cela s‘est fait sans combats? Je suis le meilleur combattant de la galaxie, et tu restes un gamin, malgré tous tes pouvoirs. C’est dommage que je doive te tuer, vu ton potentiel, tu aurais pu devenir mon meilleur homme… Voir peut-être pourquoi pas, mon successeur une fois mon heure venue.
La phrase claqua dans l’esprit de Trunks. Il était sidéré par l’ironie involontaire de la phrase. Une puissante envie de rire le saisit, uniquement contenue par une envie folle de hurler « Je suis ton fils » au guerrier malfaisant devant lui. Et l’idée de mourir de la main de son propre père achevait de le rendre muet.
- Pourquoi? POURQUOI?
Il avait hurlé avec une véhémence telle que l’empereur affichait maintenant un visage étonné. Des cris de se genre, il en avait entendu, mais pourquoi autant de dégout et… De regrets?
- Pourquoi faire tout ça? Pourquoi ne pouvez-vous vous empêcher de faire le mal? Pourquoi massacrer des millions de gens? Pourquoi êtes vous aussi ignoble??
Vegeta resta interdit devant une telle déclaration, puis choisit enfin sa réponse, après un temps interminable au yeux du plus jeune:
- Suis-je vraiment si maléfique mon garçon? Libérer l’univers de l’emprise de ces pourritures de Cold, rallier les peuplades de ce même univers sous un joug plus juste, c’est mal tout ça? Combien de fois ai-je était acclamé en sauveur?
- Et combien de fois vos seules acclamations étaient les cris de femmes et d’enfants, mourant sous les coups de votre armées? De peuples exterminés par votre soif de pouvoir?
Vegeta était subjugué car c’était maintenant des larmes qui coulaient sur le visage aux cheveux encore dorés, se mêlant à la sueur et au sang.
- Sais tu seulement de quoi tu parles? As-tu déjà mené une guerre pour oser me faire la leçon?
La colère s’ajouta au flot d’émotions du jeune garçon virtuel. Il serra les dents et lança:
- J’ai connu la pire de toutes. Ma planète entière, tout mon peuple massacré par des créatures indestructibles, qui n’ont pour seule justification que leur propre besoin de s’amuser. C’est à cause d’eux que j’ai fait tout ça. À cause d’eux que tout mon monde est en ruine, que mon père et mes amis sont morts…
- Des créatures si fortes que même un super saiyen n’a pas pu les vaincre? Étonnant.
Une nouvelle fois, le fils fut frappé en plein cœur par le ton dénué d’émotion du père. Désintérêt? Non, il avait l’air de prendre très au sérieux la nouvelle menace dont il entendait parler. Mais il avait l’air de se ficher éperdument du reste de sa tragédie. Comment sa mère avait-elle pu tomber amoureuse d’un être aussi froid, et mauvais?
- Je n’ai jamais massacré de peuple pour le plaisir de m’amuser. Tuer les plus faibles, ça prouve juste qu’on n'a pas la force ni le courage d’affronter les plus forts. J’ai fait des choix pour assurer la pérennité de mon empire, ni plus ni moins. Je suis l’être le plus puissant qui existe, je mérite de gouverner. Je ne suis pas Freezer, j’ai mérité ma place.
- MAIS ÇA N’EST PAS COMME ÇA QUE ÇA MARCHE!!!
Trunks avait hurlé cette fois, conscient de la puérilité de sa phrase mais incapable de se retenir.
- Vous ne pouvez faire ce que vous voulez parce que vous en avez le pouvoir, les forts ne devrait pas avoir le droit de jouer à Dieu avec les faibles!
Il attaqua de toute sa rage, lançant son bras armé vers la tête de celui qui lui faisait tant de mal à chaques secondes. Ce dernier n’intercepta pas la lame, mais la poignée de l’arme. Il referma sa main sur celle de son « fils », la tenant serrée sur l’arme, il visa ensuite précisément, et frappa sur le coude parfaitement tendue qui se plia d’un coup sec… dans le mauvais sens. Ivre de douleur, Trunks saisi de son autre main son bras cassé, tirant frénétiquement dessus pour se libérer de la poigne impériale. L’empereur finit par ouvrir la main, attrapant l’épée avant qu’elle ne touche terre, sans effort, pendant que le métis tombait à genou, ses cheveux retrouvant leur teinte habituelle. Vegeta s’approcha de lui, et planta l’épée fermement dans la pierre du pilier, laissant la moitié de la lame dehors.
- Arraches-la.
Trunks leva une tête luisante de larmes, affichant un masque de souffrance. Et d’étonnement. Vegeta ne se départit pas de son intention:
- Arraches-la!
- M… Mais…
- Récupères ton arme et bats-toi! Un vrai guerrier n’abandonne jamais!

Au bord de l’évanouissement, Trunks saisit alors la poignée et entreprit de tirer dessus de sa main valide pour la déraciner de la roche. Elle était cependant trop bien ancrée pour bouger, vu son état. Après un instant de lutte, ses épaules s’affaissèrent et il retomba a genou, vidé. Ce spectacle arracha un grognement de dégout à l’empereur saiyen qui marcha lentement vers son pitoyable adversaire:
- Tsh… Alors voici un super saiyen du futur? Tu es pitoyable, tu n’as rien d’un saiyen. C’est comme ça que tu affrontes tes ennemis? Et tu as survécu comment? En te cachant? Où est ta fierté??
Il avait fait le tour et se trouvait maintenant dans le dos de son ennemi vaincu. Son aura flamboya à nouveau alors qu’il tendit la main sur la nuque du condamné. L’énergie commença a pulser avant de se concentrer en une petite boule bleue.
- Tu reçois ce que tu mérites, comme chacun dans cet univers.
- Père…
La décharge d’énergie claqua comme un fouet sur le cou qui se brisa d’un seul coup tandis que le jeune héros tombait doucement en avant, heurtant son épée au passage. Il s’affala dans la poussière et resta inanimé. Main tendue, légèrement tremblant, Vegeta finissait d’assimiler le dernier mot du jeune homme, yeux grand ouverts et bouche bée. Le super saiyen qui venait du futur, qui avait retenu ses coups et éprouvé tant d’émotions étranges à son sujet… Et qui l’avait appelé Père…
Une larme coula sur le visage du saiyen tandis que l’environnement virtuel s’effaçait autour de lui et qu’il disparaissait dans le néant.

-«C'est horrible ce qu'a fait ton p...»
-«Ne l'appelle pas mon père!!!»
Goten, coupé par Trunks, se tut en observant son ami qui avait les larmes aux yeux et se mordait la lèvre inférieure.
-«Mon père m'a serré une première et dernière fois dans ses bras avant de se sacrifier pour nous ! Cette pourriture virtuelle n'est pas mon père!!! J'aurais voulu que mon double le découpe en tranches!»
-«Trunks... Tu as eu le temps de voir la larme de l'empereur ?» dit doucement Goten.
-«Quel est le poids d'une larme face à la vie d'un fils, d'un héros, prise au milieu de milliers d'autres victimes...?» gémit l'enfant aux cheveux lavande.
-«C'était une goutte d'humanité... C'est peut-être cette goutte que ta maman et mon papa et tous leurs copains ont fait grandir chez lui pour en faire une graaaaaaaaande mer!»
Goten finit en mimant la grandeur de la mer d'un mouvement large des bras.
-«... J'aurais voulu ne jamais le voir, même mon père ensorcelé n'était pas aussi monstrueux. Goten, abandonne l'idée de voir Kakarotto!»
-«Mon papa ne sera pas empereur, ça ne pourra pas être aussi horrible. Et son ennemi sera un autre méchant, lui. D'ailleurs, les combattants virtuels sont déjà apparus.»
Trunks sécha ses larmes et observa la scène.
Dernière édition par Majin-vegeto89 le Dim Oct 02, 2011 22:25, édité 3 fois.
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
[fanfic] Nekomajin Z

Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

Sur Namek, le prince Vegeta découvre le super saiyen et élimine Freezer avant de prendre sa place:
[fanfic] L'empereur saiyen

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Re: Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar RMR le Sam Déc 11, 2010 22:18

Empereur Vegeta, Kakarotto, Taris VS Trunks du futur, Thales, monster Recoom (3ème partie : Kakarotto VS Thales)




Le décors s'était métamorphosé. Les ruines avaient laissé place à une terre sèche craquelée.
-«Inexploitable.» fut la sentence de l'homme qui y marchait.
Virtuel Thales était semblable à Goku au niveau du visage, si ce n'était l'air malsain. Sa peau était plus sombre et son corps était légèrement plus épais, à moins que ce ne fut son armure imposante qui donnait cette impression. Épaulettes, quatre protections autour du bassin, bottes lourdes, protège-poignets s'étendant sur les mains, large cape blanche recouvrant jusqu'aux épaulettes, il avait l'équipement le plus complet qu'il existait en terme de surface recouverte. Un détecteur d'énergie à la vitre rouge complétait la tenue du guerrier. Il tenait sa queue saiyenne enroulée autour de la taille.
-«Tiens donc, cette énergie, c'était toi, Thales le vagabond!» dit une voix étrangement similaire.
Parlant de similitude, le nouveau venu flottant dans les airs, virtuel Kakarotto, présentait à nouveau tous les traits du visage de Gokû. Mais à l'inverse de virtuel Thales, sa tenue était des plus légères. Seul les protections avant et arrière du bassin s'ajoutait à la pièce centrale recouvrant le buste. Il portait un pantalon bouffant, des chaussures hautes, des poids aux poignets et une ceinture de tissu ceignait sa taille, deux pans retombant sur sa droite.
-«Tch! J'aurais dû scanner cette planète avec mon détecteur, ça m'aurait évité une mauvaise surprise...»
-«Une mauvaise surprise... J'en déduis que tu ne veux vraiment pas avoir affaire à nous. Mais depuis le temps que tu nous évite, on s'en doutait.»
-«Keuf! Et pour qui parles-tu, d'abord? D'après mes sources, tu as provoqué la mort de Raditz, te mettant ainsi Vegeta et Nappa à dos. Tu as fini par les rallier en découvrant leur puissance?»
-«Raditz, mort? Huh, la solitude ne te va pas et tes sources se moquent de toi, Raditz se porte comme un charme.»
-«Si tu le dis... Tu es seul? Vegeta n'est pas avec toi?»
-«Hé ! Hé ! Hé ! Le temps des attaques collectives est révolu. Chacun de nous n'a plus rien à voir avec un saiyen ordinaire.»
-«Parfait...» murmura virtuel Thales, ses yeux brillant de malice.
Il tendit une main amicale vers virtuel Kakarotto.
-«Écoutes-moi, Kakarotto! Nous n'avons aucune raison d'être ennemis!

Un sourire mesquin s'afficha sur le visage du compagnon de Vegeta.
-«Dépêches-toi de développer, je meurs d'envie de réduire cette main en cendres!»
-«Si je refuse de rentrer en contact avec Vegeta et les siens, c'est parce que je refuse de me subordonner à qui que ce soit.»
Un mouvement rapide de la main, l'explosion d'un kikoha, et virtuel Thales se retrouva allongé au sol.
-«Très mauvais départ, Thales, très mauvais. Si tu crois que je vais trahir Vegeta pour les ambitions d'un raté comme toi, c'est que tu n'as plus toute ta tête. Vegeta est le super saiyen, le trahir, c'est se suicider.»
-«Hé! Hé! Hé! Ça lui va bien de s'autoproclamer "super saiyen"...» ricana le guerrier au détecteur en se relevant et en essuyant un filet de sang.
-«Il se transforme.»
-«Tous les saiyens se transforment.»
Virtuel Kakarotto soupira.
-«Bon, puisque tu ne veux pas comprendre...»
Il rasa le sol en volant et abattit son poing en direction de virtuel Thales. Mais c'est la terre qu'il fendit, son adversaire ayant promptement sauté au dessus de lui. Un pied reçut sur le sommet du crâne enfonça la tête du frère de Raditz dans le sol. Le porteur du coup termina en une pirouette et se rétablit plus loin.
-«Que... Qu'est-ce que ça veut dire?! Tu n'as toi non plus plus du tout la puissance d'un saiyen ordinaire!» cracha virtuel Kakarotto en se massant le cuir chevelu.
-«Exactement! Tu vas peut-être m'écouter plus longuement, maintenant...»
-«...»
-«Je possède quelque chose qui rend fort, beaucoup plus fort qu'on ne l'est déjà! Avec ceci, je pourrais surpasser Vegeta et même Freezer!»
-«"Même" Freezer? Se pourrait-il vraiment que ce taré de loup solitaire ne soit au courant de rien des bouleversements qu'il y a eu dans l'univers?»
Virtuel Thales sortit une toute petite graine semblable à un haricot.
-«Ha! Ha! Ha! Impossible! Ne me dis quand même pas que ce sont les senzus, ta solution miracle!» s'esclaffa le compagnon de Vegeta.
-«Sen... quoi? Ceci est la graine de l'arbre sacré dont les fruits, une fois consommés, démultiplient la force! J'en ai déjà mangé, c'est pour ça que je suis si fort! Mais je n'ai encore jamais pu trouver de planètes où l'arbre ait pu s'épanouir pleinement. Ce jour là, les fruits tomberont à profusion et je deviendrait le maître de l'univers! J'ai déjà quelques soldats de haut niveau à mes côtés! Rejoints-nous!»
Virtuel Kakarotto resta immobile quelques instants. Puis il se rapprocha lentement de virtuel Thales et inclina la tête avant de mettre un genou à terre devant lui. Le solitaire sourit de satisfaction, un sourire qui se transforma en grimace quand il sentit un poing briser son armure pour s'enfoncer dans son ventre.
-«En... Enfoiré!» bredouilla-t-il avec de la salive coulant sur son menton.
Le compagnon de Vegeta avança, se retrouvant dans le dos de son adversaire.
-«Quand bien même cette histoire d'arbre sacré serait vrai...»
Il ouvrit la main dans laquelle se trouvait la graine qu'il avait subtilisé au moment de singer la soumission.
-«...c'est à l'empereur Vegeta qu'il revient d'en manger les fruits.»
-«Espèce de connard! Tu te crois malin, mais tu n'espères quand même pas que je n'avais qu'une seule graine!»
-«En effet...» dit virtuel Kakarotto en glissant la graine entre sa ceinture et son pantalon.
-«C'est pourquoi tu vas devoir mourir.»
-«Keuf! Aussi prétentieux que ton maître!»
D'un même mouvement, les sosies firent surgirent une aura blanche, celle de virtuel Thales arrachant sa cape, celle de son adversaire détruisant son détecteur, tout deux prêts à combattre jusqu'au bout.

Le premier coup qu'ils échangèrent après s'être élancés l'un vers l'autre fit réciproquement mouche, le poing de chacun frappant la joue de l'autre. Poursuivant dans son élan, virtuel Kakarotto se plaça dans le dos de son adversaire et le frappa d'un coup de coude. Virtuel Thales se reçut au sol des deux pieds et d'une main et fouetta l'air de l'autre pour envoyer un kikoha sur son si semblable adversaire. Le frère de Raditz le balaya d'un coup large de la main et répliqua avec une autre projection d'énergie. L'homme à l'armure lourde esquiva en s'envolant, poursuivit par son adversaire qui envoya plusieurs attaques d'énergies entre lesquelles il slaloma. Une course aérienne s'engagea pendant laquelle virtuel Thales concentra son énergie. Il fit soudainement demi-tour et envoya une vague de ki sur son ennemi qui ne put éviter d'être englouti. Le corps fumant, virtuel Kakarotto ressurgit de la masse d'énergie en fondant sur son sosie qu'il frappa à la nuque d'un puissant coup de pied latéral. Les deux combattants se stabilisèrent.
-«Quelle poisse! Nos niveaux sont équivalents!» maugréa virtuel Thales.
-«Si je suis le plus fort, ce n'est pas de beaucoup, il va falloir la jouer fine...» se dit virtuel Kakarotto.
Et le combat reprit, les deux adversaires se livrant un corps-à-corps furieux, disparaissant dans un nuage de coups violents. Les deux adversaires allaient tantôt dans un sens, tantôt dans l'autre, au gré des changements de domination. Virtuel Kakarotto saisit soudainement à deux mains la tête de son adversaire et l'écrasa contre son genou. Profitant de la confusion de son ennemi, il saisit l'un de ses bras, le fit tournoyer et l'envoya s'écraser au sol. Virtuel Thales se releva en haletant. Le compagnon de Vegeta sourit en essuyant la sueur qui inondait son front.
-«Si seulement j'avais un fruit! Un seul petit fruit!» pesta tout haut le Saiyen solitaire.
-«Eh oui! Les guerriers ont toujours été plus fort que les cultivateurs!» railla virtuel Kakarotto en vérifiant d'une main que la graine ne s'était pas échappée de la ceinture dans le feu de l'action.
-«Tu seras l'engrais de mon prochain arbre sacré!!!» hurla l'autre en se propulsant vers son sosie.

Encore? Définitivement, ce pauvre imbécile ignorait vraiment tout des changements dans l’univers. Un sourire triomphant vint sur le visage de virtuel Kakarotto:
- C’est ce qu’il a fait, il y a des années de ça. Tu es vraiment timbré mon pauvre Thales…
La nouvelle paru prendre au dépourvu le raillé:
- Tu… Tu mens. Freezer a fait sauter notre planète. Ses pouvoirs dépassent notre entendement. Personne dans cet univers ne peut l’affronter, si ce n’est moi avec les pouvoirs sacrés de l’arbre.
- Hé, hé, hé. Peut-être que je te ferais la faveur de te laisser en vie le temps de te ramener devant notre empereur sur Vegeta Prime. Tu pourras au passage admirer la tête de ton Freezer invincible dans la salle du trône. Décoratif, vraiment.
Virtuel Thales ne comprenait plus rien… Il avait bien du couper les ponts avec la galaxie pour œuvrer à son aise, mais il n’aurait jamais cru que son réseau de renseignement puisse être à ce point faussé. Et si c’était vrai… Virtuel Thales n’avait plus à affronter un monstre surpuissant pour prendre le pouvoir… Il allait devoir affronter le super saiyen de la légende… L’impossibilité de la tâche le frappa de plein fouet et pendant quelques instants, il s’imagina fuir le restant de sa vie, poursuivant un but impossible à atteindre.

Ses dents grincèrent, puis il ouvrit grand la bouche pour hurler sa frustration sur la lande désolé en tombant à genou. Virtuel Kakarotto l’observa, très fier de l’effet qu’il avait produit sur l’esprit du dément. Il affichait un sourire parfaitement effrayant. Quand l’autre fut calmé, il parla:
- Ça y est? Tu as fini de gueuler, imbécile? Enfin décidé à abandonner tes rêves de grandeur? Si tu lâches prise maintenant, je veux bien te ramener devant notre empereur qui décidera de ton sort. Qui sait, peut être te trouvera-t-il une utilité?
Virtuel Thales releva la tête, une étrange lueur dans le regard, comme un espoir.
- C’est vrai?
- Après tout, malgré le fait que tu sois un lâche et un fuyard, ta puissance est certaine, et tes connaissances sur cet étrange arbre pourrait nous épargner beaucoup de recherches pénibles. Si tu fais bonne impression à Vegeta, il te gardera peut-être, ou au moins il t’exécutera rapidement et sans douleurs. Ce qui ne sera pas mon cas, je te l’assure. Refuses mon offre et tu vas souffrir, longtemps.
Le sosie de virtuel Kakarotto se tordit péniblement pour tenter de se remettre debout mais ne réussit qu’a retomber une nouvelle fois. Grognant de dépit, il lança:
- Je n’arrive pas à me relever… Je n’en ai plus la force. Fais ce que tu veux…
Souriant, virtuel Kakarotto approcha doucement de son adversaire. Puis il se pencha à son oreille avant de chuchoter:
- Ça ne prend pas.
Virtuel Thales ne dit pas un mot, mais sa respiration s’accéléra. Son reflet continua:
- Une petite chose que j’ai appris lors de mon séjour sur cette planète de larves ou vous m’avez envoyé, c’est à ressentir l’énergie des êtres vivants. L’énergie que je sens en ce moment-même augmenter en toi. Bien essayé, mais tu ne réussiras pas à me prendre en traitre. Je vais t’achever ici, et maintenant. Un dernier mot?
Virtuel Thales ferma les yeux avec un faible sourire et répondit:
- Je n’avais pas l’intention de te frapper dans le dos, juste de te faire approcher.
- Quoi?
Virtuel Thales agrippa à la vitesse de l’éclair le cou de virtuel Kakarotto, ses mains luisant soudain d’énergie. Ce dernier ressenti alors une puissante décharge électrique qui lui fit perdre le contrôle de ses muscles le paralysant. Une soudaine et très violente douleur dans le bas du dos suivit, puis un poing d’acier se ficha dans son menton, l’expédiant dans les airs comme un boulet de canon. Pendant que le saiyen tentait de toutes ses forces de reprendre le contrôle, virtuel Thales claqua avec force ses mains l’une contre l’autre avant de les éloigner, faisant naitre un étrange cercle d’énergie parcouru de quatre éclairs tourbillonnant comme les rayons d’une roue. Il visa avec précaution et lança son attaque de toutes ses forces:
- VAS EN ENFER!!

Virtuel Kakarotto, tournoyant verticalement dans les airs, tout les muscles paralysés, vit par à-coups l’étrange cercle se rapprocher à grande vitesse, et une chose était certaine, il n’avait aucune envie d’être touché. La peur de cette chose, la colère de s‘être fait avoir, tout explosa soudain, lui procurant une montée en puissance soudaine qui enflamma son aura blanche, le libérant dans la foulée. Plus le temps d’esquiver, il n’eut que le temps de joindre ses mains et de les lancer devant lui en hurlant:
- Garrick gun!!
La déflagration violette heurta l’attaque sphérique de plein fouet, provoquant une explosion apocalyptique et confirmant au général impérial ce qu’il pensait: il n’aurait sans doute pas survécu à ce coup. Alors que la fumée se dissipait, il piqua à travers pour atterrir devant virtuel Thales qui avait retrouvé sont sourire malgré la situation.
- Vegeta t’a appris la technique de la famille royale on dirait.
- Ce n’est pas la seule chose que j’ai appris de lui. Il m’a aussi montré comment me montrer impitoyable, et tu vas bientôt comprendre à quel point je suis un bon élève.
Virtuel Thales secoua doucement la tête en signe de négation:
- Non, non, non. Tu ne le sais pas encore, mais tu as déjà perdu.
- Tiens donc? Explique-moi la plaisanterie, je ne saisis pas.
En guise de réponse, virtuel Thales leva sa paume à hauteur de coude et se concentra brièvement. Bientôt jaillit de la main ouverte une petite boule d’énergie qui se mit à flotter en irradiant à quelques centimètres de sa main. Virtuel Kakarotto observa son ennemi et son visage devint perplexe, et même un peu inquiet:
- Je connais ça…
Sans répondre, celui qui possédait son visage la lança dans les airs où elle se figea. Virtuel Kakarotto regarda son ennemi qui gardait le bras levé.
- Même en Ozaru, je reste plus puissant que toi, je ne vois pas où tu veux en venir.
Toutes dents dehors, le solitaire répondit:
- Tu devrais regarder par terre derrière toi, Kakarotto.
Ce que fit ce dernier avec prudence. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il avisa la chose au sol derrière lui. Virtuel Thales hurla comme un dément:
- Tu as parfaitement servi mon plan, vermine, tu auras plus de mal sans ta queue!
Et il serra le poing, mélangeant son énergie à l’oxygène autour d’elle.

De la réaction qui s'ensuivit naquit une sphère brillante d'énergie blanche diffusant une puissante lueur.
-«Enfoiré!» cria virtuel Kakarotto en observant le résultat sans que son corps ne réagisse.
De son côté, le regard de virtuel Thales se figea. Son torse fut prit de palpitations.
Le saiyen sans queue tourna son visage vers celui se transformant, serrant les dents à s'en faire mal.
-«On était presque du même niveau! S'il se transforme, je suis mort! Ça ne doit absolument pas se produire!»
Il se propulsa à grande vitesse vers la fausse lune et projeta un rayon d'énergie bleuté droit dessus, provoquant sa destruction. Il entendit une voix rauque en contrebas.
-«Trop tard, imbécile! Les effets de ma power ball perdureront suffisamment longtemps pour que je te réduise en bouillie. Aaaaaarg!»
Prit d'un spasme, le corps de virtuel Thales se mit à gagner en volume et en pilosité. Le bas de sa face commença à se prolonger vers l'avant et ses canines à saillir.
-«Putain! Pas ça!» hurla encore virtuel Kakarotto, transpirant.
Il leva les deux mains au niveau de sa tête, à sa droite et à sa gauche. Un kienzan se matérialisa dans celle de droite. D'un mouvement large, il l'envoya entre les jambes du singe géant en formation. Celui-ci vit le disque d'énergie fondre vers la base de son appendice caudal.
-«Ha! Ha! Ha! Ton intention est claire comme de l'eau de roche!»
Il sauta en l'air, son corps gigantesque presque entièrement couvert de poils, observant la scie circulaire énergétique lui passer en dessous. Lorsqu'il se retourna vers son adversaire, il vit un autre kienzan juste devant son visage, entre ses deux yeux, virtuel Kakarotto en arrière, la main gauche en avant. D'un mouvement réflexe brutal, virtuel Thales se pencha en arrière, provoquant une énorme bourrasque de vent sur les terres sèches. Le disque le frôla par le haut mais termina dans le décor sans avoir frappé sa cible.
-«Merde! Il a déjà gagné en force et en rapidité! … Sa queue! Ce plouc ne l'aura pas entraîné, je parie! C'est ma dernière chance!»
Virtuel Kakarotto fonça vers l'appendice caudal de son adversaire qui le laissa faire, obnubilé par les dernières convulsions de sa métamorphose. Dès qu'il se saisit de la liane de chair et d'os, le saiyen sans queue vit les muscles de l'Ozaru se crisper.
-«Ha! Ha! Pauvre con! Tu m'auras foutu les boules!» dit le général de Vegeta en riant, grandement soulagé.
C'est à ce moment qu'un sursaut d'énergie provoqué par l'afflux de puissance de la transformation en fin de processus permit à virtuel Thales d'abattre son poing sur son ennemi. Celui-ci s'écrasa dans la terre aride, y creusant un cratère de plus de vingt mètres de diamètre. Il se releva en toussant, le corps endolori. Il tenta de voir où en était son adversaire quand il entendit un bruit sourd. Un Ozaru venait de se laisser retomber sur le sol de tout son poids et regardait de ses yeux rouge sang le tout petit saiyen démunit.
-«Je... Je suis mort...» souffla virtuel Kakarotto, les yeux écarquillés.

-«Ben ça alors! Elle est incroyable cette technique!» s'exclama Goten.
-«Hm? Mais c'est pas une technique, c'est l'Ozaru.» expliqua Trunks.
-«Ozaru?»
-«Personne ne t'en a jamais parlé?! La transformation des saiyens avec une queue de singe à la pleine lune! Même que ça rend fou et que c'est pour ça qu'on n'a plus les nôtres!»
-«Wouaaaah! Incroyable! C'était pour ça la queue qu'on m'a coupé!»
Le gigantesque gorille au poil marron portait encore l'armure du saiyen qui s'était étirée pour s'adapter aux nouvelles proportions du porteur. Il ressemblait en tout point à l'Ozaru de Goku, excepté le crâne. Il n'y avait que de très petits épis quelconques qui apparaissaient sur celui de Goku, dans son enfance, mais chez virtuel Thales, il semblait que ses cheveux eux-mêmes se soient intégrés à la forme Ozaru. Les épis, trop épais et lourds pour pointer vers le haut, faisaient comme une couronne de pics à plusieurs étages tout autour de sa tête, sauf sur la zone déjà lisse en temps normal. Ses bajoues frémirent sous l'effet d'un rire contenu, dévoilant des rangées de dents pointues derrière ses lèvres absentes.
-«Tu auras vraiment tout tenté, hein? Quel déconvenue, mon pauvre Kakarotto!»
Goten fronça les sourcils, dans la pièce d'observation.
-«Il n'a pas l'air fou du tout, ce Thales, en Ozaru...»
Trunks prit lui aussi un air contrarié.
-«Peut-être qu'ils nous on dit ça pour pas qu'on joue en gorille...»
-«Pfff... On peut jamais rien faire.»
-«Bah, de toutes façons, maintenant, sans nos queues...»
Dans l'environnement virtuel, le saiyen humanoide gardait la tête baissée, ses yeux cachés dans l'ombre de ses épis.
-«J'aurai tout tenté quand je serai mort, Thales. C'est ça, un guerrier. C'est ça, un vrai saiyen.»
-«Pauvre fou!» hurla virtuel Thales en sautant vers son adversaire.
Un immense poing transperça l'air, visant virtuel Kakarotto dont le cœur loupa un battement à l'instant où il comprit qu'un coup lui était destiné et qu'il ne pourrait pas réagir à temps. Il sentit le vent lui fouetter le corps tandis que le poing passait légèrement à sa gauche pour finir par s'enfoncer dans le sol. Il resta immobile, le temps qu'une sueur froide finisse de lui passer dans le cou, puis s'éloigna aussi vite qu'il le put de l'Ozaru. Celui-ce se redressa en grommelant.
-«Avoir un si gros poing et ne pas atteindre une cible immobile... Tu n'es vraiment qu'un paysan incapable de se battre, alors?» railla virtuel Kakarotto.
Les babines de virtuel Thales se retroussèrent sous l'effet de la colère. En un saut, il fut sur son adversaire qui en perdit aussitôt le sourire. Deux poings joints lui foncèrent dessus et le traversèrent, ne laissant qu'une image floue à l'emplacement où se tenait le guerrier de Vegeta.
-«Non, ce n'est pas juste le manque d'expérience, quelque chose cloche avec Thales.» pensa virtuel Kakarotto en observant depuis le sol, en retrait, son imposant adversaire.
-«N'empêche que je ne peux pas trop compter sur les erreurs de mon adversaire, il n'en fera pas tout le temps... Ma priorité absolue, c'est sa queue!»
-«Où se cache donc le toutou de sa majesté?» hurla virtuel Thales en observant tout autour de lui.
Le problème, avec les zones planes, c'est qu'il était difficile de s'y cacher. L'Ozaru avisa bien vite son adversaire. Il lui fonça de nouveau dessus et eut la surprise de voir que celui-ci en fit autant.
-«Suicidaire!» cria le géant.
Il lança de nouveau son poing qui cette fois fila droit vers le plus petit des deux combattants. Celui-ci fouetta l'air devant lui avec la paume ouverte, à plat, vers le haut. Un kienzan partit à la rencontre du poing simiesque, entra en contact avec les phalanges repliés du majeur et de l'annulaire, s'enfonça dans les chairs dans une gerbe de sang et rejaillit au niveau du poignet avant de se perdre dans le ciel. Virtuel Thales se mit à hurler, levant sa main mutilée vers le ciel, partiellement amputée des deux doigts atteints et transpercée dans toute la paume.
-«Et toi imprudent!» siffla virtuel Kakarotto qui ne s'était pas arrêté une seconde et approchait de la queue.
Un genou percuta comme une monstrueuse massue son corps entier, l'éloignant considérablement de sa cible et lui faisant cracher du sang. Il s'étala au sol, s'efforçant de ne pas perdre conscience. Heureusement pour lui, l'Ozaru était trop occupé à gémir sur sa main pour s'inquiéter plus longtemps du devenir de son adversaire. Un sourire de défi aux lèvres, virtuel Kakarotto se remit debout.
-«On n'a pas finit...» dit-il d'un ton mi-amusé, mi-dépité.

-«Tu vas crever, oui?!»
Le nouveau coup de virtuel Thales passa à travers une transposition. Cette fois, il retrouva instantanément son ennemi, en l'air. Celui-ci dessina une croix dans les airs de deux mouvements rapides du bras, provoquant contre le corps poilus du gorille une explosion ayant la même forme. Virtuel Kakarotto répéta l'opération un grand nombre de fois, empêchant l'Ozaru d'avancer sous la pression des détonations. Il agitait vainement ses bras vers son adversaires, autour de l'écran de fumée.
-«Mon attaque ne me permet que de gagner du temps, elle n'entame pas son épiderme ultra-résistant!»
Prenant soudain appui sur le sol non pour avancer, mais pour sauter, virtuel Thales passa par dessus la série d'attaque et abattit son poing à droite de son adversaire.
-«Mais merde!» cria-t-il, enragé.
Il se plaqua la main sur son oreille droite en grimaçant. Virtuel Kakarotto écarquilla les yeux.
-«Mais oui! La forme Ozaru, plus bestiale, s'appuie beaucoup plus sur l'ouïe et les tympans pour coordonner les mouvements que la forme humanoïde plus centrée sur la vue! Il est donc bien plus désorienté avec son tympan blessé maintenant qu'il est transformé!»
Le général saiyen se rapprocha à grande vitesse du visage de son opposant, les lèvres étirées en un sourire cruel.
-«La confusion sera mon alliée!»
Et il envoya un rayon d'énergie dans l'œil gauche du saiyen géant, décidé à tout miser sur son avantage en terme de perception. Il s'apprêta à frapper l'autre œil quand une main se referma sur son corps.
-«Z... Zut!» s'exclama-t-il.
Dans l'enthousiasme de sa découverte, il avait été imprudent. Le singe géant fouetta l'air avec son bras, lâchant sa victime au dernier moment pour qu'elle heurte avec violence le sol. Le choc fut si fort que le corps de virtuel Kakarotto rebondit en l'air. Là, c'est un immense pied qui le faucha, l'envoyant s'échouer vers l'horizon. Il sentit que certains os de son corps étaient brisés. En se remettant debout, il comprit qu'il pouvait toujours se battre, n'ayant pas perdu en mobilité, mais qu'il serait transpercé par la douleur des éclats d'os répandus dans son corps à chaque mouvement.
-«C'est pas cher payé, si je survis à un combat aussi déséquilibré...»
-«Quelle honte... Mettre autant de temps à vaincre quelqu'un de dix fois moins fort que moi... Manquerait plus que ma transformation cesse...» maugréa virtuel Thales.
Un disque d'énergie venu du lointain apparut aux yeux de l'Ozaru.
-«Tu es si désespéré que tu balances cette attaque sans aucune stratégie?»
Il s'envola au dessus du kienzan et fila dans la direction d'où l'attaque provenait. Il parcourut une longue distance sans trouver l'auteur du disque d'énergie. Prit d'un doute, il se retourna et vit fondre vers sa queue son adversaire, dans son dos. Il tenta de le frapper du poing, mais celui-ci se propulsa en arrière en lançant un rayon d'énergie.
-«Enfoiré, tu t'étais caché dans le ciel!» dit virtuel Thales.
-«Hé! Tu ne sais pas ressentir les énergies, c'est ta faute. J'en profite.» répondit virtuel Kakarotto avec un sourire contrit, dépité que sa tactique ait échoué au dernier moment.
-«Il a pu deviner ce qui allait se passer parce qu'il connaît mes intentions.» pensa-t-il.
-«Je n'ai pas la moindre idée du temps qu'il reste avant la fin de sa transformation. Si je continue à être aussi prévisible, je vais me faire tuer. Donc...»
Il serra les poings en regardant l'Ozaru.
-«Si je veux gagner, je dois viser la victoire. Comme si c'était un adversaire classique que je ne pourrais pas affaiblir par une simple astuce. Je vais combattre cet Ozaru!»
Ses yeux brillaient de la fierté guerrière propre aux saiyens.

-«C'est la première fois que je vois un combat aussi inégal durer aussi longtemps! Ton père maléfique est sacrément tenace!» dit Trunks.
-«Oui. Ça fait bizarre de le voir tourner autour de ce singe géant comme un moustique increvable. Et il est même classe!»
-«Mais... Qu'est-ce qu'il fait ?» demanda Trunks.
Virtuel Kakarotto tenait sa main droite devant lui. Une énergie rouge s'y concentrait lentement, comme un voile incandescent enveloppant la main. Il transpirait abondamment.
-«Cette technique ne peut s'utiliser que si j'ai du temps pour la préparer, mais il ne m'en laissera jamais... La seule solution... Mais ça risque de me coûter la main, peut-être plus...»
Virtuel Thales jeta son poing vers sa cible étrangement immobile. Il la loupa une première fois. Le deuxième coup fit mouche, mais il frappa une transposition. Une cinquantaine de mètres plus loin, virtuel Kakarotto s'immobilisa. Il retint un cri de douleur alors qu'une fumée noirâtre s'échappait de sa main en train de brûler. Il se reconcentra et stabilisa l'énergie qu'il se remit à accumuler. Des éclairs rouges se mirent à parcourir le voile d'énergie.
-«Tu ne m'échapperas pas indéfiniment!» cria virtuel Thales en fonçant vers son ennemi qu'il avait retrouvé.
Un nouveau coup de poing, une nouvelle illusion créée au dernier moment. Plus loin, vituel Kakarotto vit la peau de sa main commencer à se racornir sous l'effet de la brûlure de l'énergie qui échappait à son contrôle dès qu'il devait se concentrer sur autre chose.
-«Je ne vais pas y arriver! Ça me brûle même quand je suis concentré, maintenant que ma main est dans cet état... Argh! Je ne dois pas lâcher!»
Il vit virtuel Thales se rapprocher de lui pour le frapper. Il recréa une transposition, en désespoir de cause, laissant une fois de plus sa propre énergie lui ronger la main. Lorsqu'il arrêta sa fuite une fois assez éloigné, il se concentra. Il vit alors que la chair de sa main laissait s'écouler des flots de sangs.
-«Impossible ! Je n'ai pas accumulé moitié autant d'énergie qu'en réclame ma technique et je suis à bout! Je dois trouver quelque chose pour gagner du temps!»
L'Ozaru se précipita vers son adversaire, se lassant du jeu de trap-trap. Virtuel Kakarotto, sa main droite toujours en proie à l'énergie incandescente, leva la gauche au dessus de lui. Il hurla de douleur en matérialisant un kienzan. Il l'envoya vers le sol, sur une trajectoire légèrement inclinée. Le disque découpa sur une grande longueur une couche de la surface desséchée des terres. Virtuel Kakarotto se plaça au dessus.
-«C'est pile ou face. S'il me touche, je suis mort.»
Virtuel Thales, au dessus du saiyen sans queue, frappa d'un coup de poing de haut en bas. Et il loupa sa cible. Là où il fut surprit, c'est de voir d'énormes plaques de terre être projetées sous la puissance de son coup, ce que le kienzan avait rendu possible. Virtuel Kakarotto en rejoignit une et la frappa d'un coup de pied, l'envoya exploser au visage de l'Ozaru, devenant une fine poussière qui irrita puissamment l'œil valide du géant.
-«Argh! Tu te bats comme un diable, camarade saiyen! Tu y tiens donc tant, à ta vie minable de sbire?!» gronda virtuel Thales en se frottant l'œil.
Pendant ce temps, son sosie version humanoïde prit le large. Il ne sentait presque plus sa main dont le squelette était partiellement mis-à-jour. Suffisamment loin pour prendre longuement sa concentration, il se remit à amasser l'énergie sur sa main décharnée. Il avait presque réussit à finaliser sa technique quand virtuel Thales le repéra.
-«Tu arrives trop tard, mon grand! J'ai une technique à te présenter dont tu me donneras des nouvelles...» murmura-t-il pour lui-même.
Sauf que le temps qu'il pensait avoir encore devant lui s'évapora tandis que l'Ozaru envoyait un gigantesque rayon d'énergie par la gueule. Et cette fois-ci, le coup ne loupa pas sa cible. Engloutis dans l'attaque, virtuel Kakarotto n'aurait su dire si ce qui le brûlait le plus était le rayon d'énergie bien au delà du niveau qu'il pouvait supporter, ou ce qu'il restait de sa main abandonnée à sa propre énergie déchaînée. Il s'écroula au sol, le corps inondé de sang, grandement brûlé. Il se serait évanoui si une autre brûlure, vivace elle, ne continuait pas à le rappeler à la conscience. L'effet pervers de sa technique était ce qui le sauvait. Pour le moment.

-«C'est bizarre... J'ai... l'impression... d'avoir déjà vécu... un truc... du genre... Mais quand...?» marmonna-t-il dans les vapes.
Il distingua confusément une grande masse marron s'approchant de lui.
-«... Je vais être tué par un cultivateur géant... Hé! Hé! Hé! Aïe... Mon corps... Mourir allongé, le corps rongé par ma propre technique... Cette douleur dans ma main... Ça fait mal? Je ne sais pas... Je... Je sais juste que c'est à moi... C'est ma propre volonté de vaincre, de détruire, qui trouve là sa forme la plus concrète dans ce pouvoir qui ronge tout ce qu'il touche. Mon pouvoir. Celui de détruire. Je... Je...»
Le regard sombre respirant la malveillance, la soif d'annihiler, virtuel Kakarotto sembla avoir un regain d'énergie. Il se releva, le visage marqué par la haine. Il maîtrisait pleinement l'énergie qui entourait le squelette de sa main. C'était une partie de lui, comme si c'était sa main qu'il avait transformée en énergie.
-«Je vais te détruire!!!» hurla-t-il à virtuel Thales qui se mit à rire à gorge déployée.
-«Tu n'es déjà plus qu'un cadavre en sursit!!!» cria l'Ozaru en reculant son poing pour une attaque.
Virtuel Kakarotto fit un mouvement vers l'avant avec son bras droit, sa main ne répondant plus. Il relâcha l'énergie sous forme d'une lance enflammée droit vers le cœur du singe.
-«Vulcan Thorn!!!»
-«Qu'est-ce que...»
Virtuel Thales mit un bras en barrage. La lance s'y enfonça presque entièrement. L'Ozaru agita son bras pour la faire tomber, mais à la place, elle sembla se dégrader, fondre, se répandre en recouvrant le bras du singe, petit à petit.
-«Mais, bordel, qu'est-ce que c'est?!»
-«Hé! Hé! Tu ne pourras jamais t'en défaire...» ricana virtuel Kakarotto.
-«Ordure!»
De son bras désormais couvert d'énergie, virtuel Thales frappa son adversaire qui roula au sol avant de se relever. Celui-ci se rendit compte qu'un tout petit peu de son énergie se retrouvait désormais sur son propre visage, sur sa joue droite.
-«Et merde... Décidément, c'est pas mon jour...»
L'énergie avait remonté jusqu'à l'épaule de l'Ozaru.
-«Ça suffit... Je ne peux pas le recouvrir entièrement, la pellicule d'énergie deviendrait trop fine pour être efficace.» décida le créateur du Vulcan Thorn.
Il ferma le poing qu'il avait gardé ouvert, tendu en avant, et serra les dents, sachant ce qui l'attendait.
-«Fusion.» dit-il.
Et de concert, les deux saiyens se mirent à crier. L'Ozaru vit son bras être rongé à grande vitesse, réduit en cendre par l'énergie en fusion. Dans le même temps, la partie droite du visage de virtuel Kakarotto brûlait sous l'effet des traces d'énergie qu'y avait déposé sans le vouloir son adversaire. La séance de torture dura jusqu'à ce que le bras de virtuel Thales se soit entièrement volatilisé. Le visage du guerrier de Vegeta était grièvement brûlé du menton à l'œil droit qu'il devait garder fermé. Le singe géant, lui, tenta d'endiguer l'écoulement de sang qui jaillissait de son moignon, mais il n'y parvenait pas. Son adversaire l'observa quelques instants, l'air songeur.
-«Bon...»
Il s'envola lentement vers son adversaire qui ne faisait plus du tout attention à lui, l'esprit noyé sous la douleur et la faiblesse que provoquait la perte de sang. Virtuel Kakarotto matérialisa un ultime kienzan qui s'envola vers les cieux, traversant sans peine la gorge du gorille qui était sur son passage.

Aux abords de la mort, virtuel Thales sembla retrouver un souffle de lucidité. Ses babines se mirent à bouger au grès des mots qu'il prononça, debout, les épaules affaissées, la respiration sifflante.
-«Quand j'ai apprit la destruction de Vegeta, j'ai longtemps cru être le seul survivant. L'armée de Freezer semblait même m'avoir oublié, ne prenant jamais contact avec moi. Je me suis sentit libre et exceptionnel, dernier représentant d'une race élue. J'ai commencé à ravager des mondes entiers pour le plaisir de voir ma puissance inégalable de saiyen à l'œuvre. Je n'avais jamais été aussi vivant. Puis, un jour, j'entendis parler de quelques saiyens survivants. D'un seul coup, je ne devint plus qu'un guerrier comme il en existait d'autres ailleurs. Pire que ça, il y avait le prince parmi eux, celui qui me surpassait naturellement. Je pris peur, peur d'être surpassé, peur d'être tué. La solitude ne m'avait pas apprit à accepter la rivalité. Je n'avais plus l'esprit combattif de celui qui vit entouré de puissants combattants. Je me suis terré aussi loin que je pouvais, cherchant à toute force un moyen de redevenir unique, une ruse quelconque, je ne songeais même pas à me battre pour ça. Et c'est là que j'ai découvert l'arbre... Je me suis abandonné à ma faiblesse... Kakarotto... Tu es un vrai saiyen... Ne sois pas un esclave toute ta vie... Sois plus digne que je n'ai pu l'être...»
-«Tu veux pas juste crever?» marmonna le concerné en souriant.
Virtuel Thales poussa un soupir devant la décontraction de celui qui avait vaincu beaucoup plus fort que lui. Pas un simple soupir, mais le dernier. Il s'écroula comme une masse sur le dos. Virtuel Kakarotto atterrit aux pieds de son adversaire, petit saiyen devant l'immense Ozaru.
-«J'étais persuadé qu'il fallait que je lui coupe la queue ou que j'attende la fin de sa transformation... et voilà le résultat... Je parie que même Vegeta n'a jamais éliminé quelqu'un à ce point plus fort que lui... Les autres vont faire une de ces têtes quand je vais leur raconter...»
Il se gratta le menton, essayant de contenir un sourire de fierté.
-«Enfin, si je ne lui avais pas endommagé un tympan avant tout ça, j'aurais perdu lamentablement. Tout tient à peu de choses.»
Il passa sa main sur son visage brûlé et regarda son autre main morte.
-«... Styx va encore râler... J'espère que les senzus pourront arranger ça.»
En pensant aux senzus il songea à une autre graine. Il porta sa main valide à sa ceinture et en sortit une graine carbonisée.
-«... Eh bien, on dirait que cette histoire s'arrête ici...»
Et il disparut dans le vide à ce moment-là, faute d'adversaire.
-«Cette technique est juste géante!» s'écria Trunks, ravi.
-«Non mais tu as vu ça, Goten?»
Goten n'était plus à côté de lui. Il se tenait au milieu de la pièce, une main devant lui, faisant semblant d'y accumuler de l'énergie. Puis il fendit l'air d'un mouvement.
-«Vulcan Thorn! Fusion!»
Une goutte de sueur coula le long de la tempe de l'enfant aux cheveux lavande.
-«On va dire que tu as bien aimé aussi...»
-«N'empêche, cette rage de vaincre, cette volonté, cette persévérance, ça me rappelle... Le père de Gokû que j'ai pu voir l'autre jour...» pensa Trunks.
Il préféra n'en rien dire à Goten, craignant que celui-ci n'exige de voir son grand-père. Il lui montrerait un autre jour.
-«Réinstalle-toi, Goten, y'a le combat que tu voulais voir qui va commencer.» lança-t-il finalement en souriant
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Re: Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar Majin-vegeto89 le Dim Déc 12, 2010 10:45

edit; et la partie trois du crossover versus empereur saiyen^^

Empereur Vegeta, Kakarotto, Taris VS Trunks du futur, Thales, monster Recoom (4ème partie : Taris VS monster Recoom)








Un ciel étoilé sans le moindre nuage surplombait le paysage de collines verdoyantes. Une rivière sereine s’écoulait dans un bruit agréable vers un grand lac aux eaux sombres. Quelques bouquets d’arbres venaient parachever ça et là le petit paradis vert. Au bord de l’eau sombre, sous la lune qui éclairait brillamment toute la scène comme en plein jour, une silhouette de taille moyenne marchait tranquillement le long du rivage, on aurait dit qu’il se promenait, sa grande corne frontale se dandinant distraitement. L’alien, vêtu d’une armure de combat d’une seule pièce, laissant à l’air libre ses bras d’un bleu marine éclatant, arborait une paire d’oreilles pointues encadrant un visage aux yeux d’un total bleu ciel. Deux rangées parallèles de petites taches moins foncées que la peau partaient des joues jusqu’en dessous des yeux. Il avançait en chantonnant un air envoutant, qui semblait impensable d’un tel personnage, ou même d’une gorge normale. Entre deux chantonnements, on pouvait l’entendre marmonner d’une voix grave et basse:
- Allez… J’ai pas toute la nuit… Tu vas arriver à la fin?
Une légère vibration de l’eau attira le regard du soldat d’élite qui arrêta sa marche pour observer l’étendue aqueuse. Un fin sourire étira ses lèvres. Un léger grondement commença à se faire entendre, de plus en plus fort à mesure que les secondes passaient. Quelques craquements, de plus en plus forts, et enfin un rire de possédé suivirent tandis qu’un bosquet d’arbres entier sautait comme autant de quilles à quelques dizaines de mètres de guerrier cornu qui sauta agilement par-dessus la monstruosité qui le rasa dans un grand:
- EEEH YAAAAAH HA! HA!

La colossale créature enfonça les deux pieds dans le lit du lac en dérapant pour freiner. Il se retourna pour observer l’élite qui flottait à deux mètres du sol.
- Enfin! Je t’ai attendu un moment mon grand.
Le monstre, à la peau d’un rouge très prononcé, les dents écartés sous une touffe de cheveux roux, maintenait sa tête penchée à cause d’une grosse bosse de muscle sur son cou. Il était d'une taille colossale, très large et presque entièrement nu, seulement vêtu d’un reste de combinaison de combat lui faisant office de caleçon. Il avait un énorme sourire en observant son nouveau compagnon de jeu:
- Aaaaah! Tu me cherchais? Tu veux jouer avec moi, toi? Tu ne vas pas faire comme tous ces chiants qui fuient quand j’arrive?
Une légère surprise passa sur le visage de virtuel Taris, puis le sourire revint:
- Non. Je ne vais pas fuir. Ne t’inquiètes pas, on va bien s’amuser tous les deux.
- Chouette! J’ai hâte, ça fait longtemps que j’ai pas eu de camarade de jeu qui ait envie. De temps en temps, il en vient par petits groupes, mais on dirait qu’ils n’aiment pas quand je fais sortir leurs cervelles de leurs crânes, ils font toujours pareils, ils s’allongent et ils boudent… Pff… Mauvais joueurs!
- Oui, c’est un peu pour ça que je me suis déplacé, Recoom. Ta sale manie de réduire en purée tout ce que tu croise, y compris les escouades de mon seigneur Cold, commence sérieusement à nous agacer, on m’a envoyé en finir avec toi.
- Héé héé! Hééééé… Les autres aussi, ils disaient ça. Mais ils valaient rien du tout. Y'a que les copains qui étaient doués.
- Les copains? Aaah, le commando Ginue. Bah, si ça peut te rassurer, je suis bien plus fort que ton ancien capitaine, je t’assure, tu ne vas pas être déçu.
- Chouette, chouette, chouette! C’est moi qui choisis le jeu. Euh… Tiens, tu as une jolie corne, voyons si je peux graver mon nom avec, donne-la moi!
La bête bondit soudain en avant, la main tendue vers l’appendice de l’alien. Alors que l’énorme étau empoignait l’objet tant désiré, un pied s’enfonça avec force dans les abdos du géant, lui coupant le souffle.
- Tu veux ma corne? Tente ta chance!
Et il balança un crochet monumental dans la mâchoire boursouflée, envoyant son propriétaire à dix mètres de là. Virtuel Recoom se tourna en se massant la zone touchée:
- Eh! J’ai presque senti quelque chose! Tu es fort p’tit gars! Mais c’est pas marrant, file-moi ta corne!
Il repassa à l’attaque pour essuyer un nouveau refus, sous la forme du plat d’une main lâchant une vague d’énergie en plein dans les yeux du joueur qui stoppa son mouvement. Il ne souriait plus:
- Oh mais! Tu me gonfles à la fin! Je vais te calmer moi!

Le coup de poing fut cette fois beaucoup plus fulgurant, d‘une puissance hors du commun, et toucha l’insolent en pleine tête; l’expulsant à une fraction raisonnable de la vitesse de la lumière droit à travers un bouquet d’arbres qu’il traversa comme du papier pour racler le sol sur quinze bon mètres après qu’il eut touché le sol. Virtuel Recoom atterrit non loin du corps inerte et l’observa, mécontent:
- Rooooh! Tu vas pas aussi te mettre à bouder maintenant! J’en ai marre, dès que j’essaie de jouer sérieusement tout le monde me fait la tête.
- Pas moi.
Le regard du colosse se fit surpris quand il vit le petit guerrier se remettre sur ses pieds. Virtuel Taris porta sa main à sa mâchoire qu’il tata, constatant la déformation dont elle était victime. D’un mouvement sec et dans un craquement répugnant, il la remit en place et sourit à nouveau:
- Tu frappes fort dis-moi, je suis très impressionné! Et tu es rapide aussi. Ça faisait longtemps que j’en avais plus vu des comme toi. Ça va être drôle!
- Ouaiiiis! Toi tu me plais! Rien que pour ça, je laisse ta corne tranquille, j’aime bien te voir te remettre en place, on réessaie?
Sans attendre la réponse, il se jeta sur son adversaire pour entamer un long échange de coups avec lui. Virtuel Taris se défendait avec les honneurs, mais beaucoup des coups adverses passaient le barrage de ses bras, appliquant leurs puissances colossales au corps apparemment frêle du soldat de Cold. Et de fait, celui-ci finit bientôt par rebondir mollement dans l’avalanche de poings et de pieds, de genoux et de coudes. Dans un ultime mouvement, le massacreur de milliers de personnes à travers la galaxie saisit la jambe du pantin désarticulé pour l’expédier de toute sa force dans le sol où il s’enfonça de plusieurs mètres. Il était aux anges:
- Allez! On se recolle! Je t’attends!
Du cratère retentit alors une voix:
- J’arrive, ne t’en fais pas.
Le sourire du monstre s’agrandit tandis qu’une boule d’énergie naissait dans sa main:
- Eh! J’ai jamais essayé de te brûler pour l’instant. Tiens attrape.
Et il balança la boule incandescente dans le trou qui se creusa de dix bons mètres de plus dans une énorme gerbe de poussières et de fumées.
- Reviens vite, je veux te voir te recoller!
Sans répondre, Taris remonta doucement du trou, révélant son corps mutilé. Un de ses flancs semblait enfoncé de cinq centimètres dans la cage thoracique, et un pied était bizarrement orienté. L’armure était fendue en de nombreux endroits et des ruisseaux de sang bleu coulaient d’un peu partout par ces fentes. Une brûlure grave avait noirci le cou et la joue droite du guerrier qui gardait pourtant un sourire où il manquait quelques dents. Il joignit ses mains pour faire craquer ses phalanges et lança:
- Bien, et si on se battait un peu maintenant?

Virtuel Recoom leva une main, doigts écartés.
-«Ho...là... Attends un peu, c'est pas ce qu'on avait convenu. Tu te remets quand en place?»
Virtuel Taris soupira, tête baissée.
-«Que veux-tu que je me remette en place? Je ne vais pas me regonfler comme un ballon.»
Le monstrueux rouquin se gratta les cheveux, l'air pensif.
-«C'est pas faux... Hé! Et ton pied alors?! T'essaies de m'arnaquer!»
-«Ah, oui, mon pied... Je te prie de m'excuser, je m'occupe de ça tout de suite.»
Le vent se mit à souffler, puis la terre à trembler tandis que virtuel Taris fermait les poings et que son air tendu trahissait sa concentration. Il cria enfin, laissant l'environnement se calmer, sa puissance au maximum. Puis il s'envola à une vitesse vertigineuse vers son adversaire qu'il frappa de son pied tordu. Un craquement immonde signifia que le membre, sous l'impact, s'était retourné dans l'autre sens, regagnant son orientation d'origine, tandis que virtuel Recoom était projeté en arrière. Il s'écrasa plusieurs fois au sol avant de s'arrêter.
-«Satisfait?» demanda le général de Cold en agitant sont pied rétablit au ras du sol.
-«Tu n'es qu'un sale...»
Un bolide jaillit droit sur virtuel Taris et écrasa son visage avec un poing massif.
-«...tricheuuuuuuuuur!!!» cria le rouquin déformé.
Le soldat à la corne roula dans les airs sur vingt mètres avant de se stabiliser en écartant les quatre membres, l'air contrarié.
-«Même avec toutes mes forces...»
Il revint aussi vite sur son ennemi qu'il s'en était éloigné et le gratifia d'un coup de coude dans son nez épaté. La victime de l'attaque dessina un arc de cercle dans les airs avant de s'écraser sur les graviers proches de la rivière.
-«...mon avantage physique n'est pas certain. Mais bon...»
Virtuel Recoom se releva, le buste penché en avant, les bras tendus vers le sol. Puis il se redressa de tout son long avec un drôle de sourire au visage.
-«Ça fait si longtemps que je n'ai pas sorti... Mon super!»
Il fit un petit saut sur place, fesses tendues en arrière, paumes des mains vers le bas.
-«...assortiment!»
Il entrecroisa ses doigts au dessus de sa tête, sur la pointe des pieds, telle une ballerine.
-«..de combat!»
Il termina les poings devant son ventre, les bras écartés, comme s'il mimait un canard, les jambes légèrement pliées, la bouche ouverte, les sourcils froncés.

-«Si tu chantes aussi bien que tu danses, je ne veux jamais faire un duo avec toi.» constata calmement virtuel Taris.
-«Recoom run!»
L'ancien soldat de Freezer se mit à courir à pas lourds, enfonçant d'abord les graviers puis le sol meuble à chacun d'entre eux. Le guerrier à la corne se mit en garde.
-«Recoom kick!»
Un grand coup de pied prit par surprise le guerrier au service de Cold qui se trouva projeté dans le ciel clair.
-«Recoom jump!»
D'une seule impulsion des jambes, l'attaquant se projeta en l'air à jusqu'au dessus de sa victime.
-«Recoom crusher!»
D'un coup des deux poings joints, il l'envoya vers le sol pour qu'il s'y écrase. Mais avant cela...
-«And Recoom boom!!!»
Il envoya une décharge sphérique d'énergie parcourue de fins éclairs qui rattrapa virtuel Taris au moment de son crash et l'aida à s'enfoncer violemment dans le sol. Une explosion puissante projeta de la poussière jusqu'à hauteur de virtuel Recoom qui se maintenait en l'air, les mains sur les hanches, le regard fou. Le nuage stagna puis se dissipa lentement. Virtuel Taris apparut, le ventre ouvert.
-«Youps... Tu es encore en état de jouer ou...?»
-«Question idiote.» dit le soldat à la corne qui contracta ses muscles autour du trou béant, limitant l'écoulement de sang.
-«Chouette...» siffla le roux d'un air mauvais.
Il fonça le poing levé sur son adversaire.
-«Recoom puffffff...»
Un crochet de virtuel Taris l'avait cueillit à l'estomac en pleine vitesse. Il recula pour récupérer son souffle.
-«T... T'es increvable? T'es un zombie?»
-«Si on veut.» se contenta de répondre le général tout en envoyant un coup de coude dans la tempe de son adversaire qui semblait désorienté.
-«Ben oui, mais si c'est ça, c'est pas drôle...»
-«Désolé...»
Une projection d'énergie obligea virtuel Recoom à mettre pied à terre.
-«Mais... Mais...»
Il semblait commencer à s'énerver, ce qui rougissait encore un peu plus sa peau rose vif et faisait saillir des nerfs.
-«Puisque c'est comme ça, on change de jeu!»

Il se projeta sur son adversaire et le saisit violemment à la gorge. Ils volèrent sur une courte distance pendant laquelle virtuel Taris resta hébété, ne devinant pas l'intention de son adversaire. Celui-ci, arrivé au dessus du lac, se mit à fondre vers les eaux. Il inspira une énorme bouffée d'air et emporta son ennemi jusqu'au lit du lac où il le cloua avec un sourire satisfait. Il tenta de se moquer de lui avant de se rendre compte que l'eau le rendait inaudible et que ça lui coûtait de l'air. Alors il attendit que son rival se noie. Celui-ci posait ses yeux bleus limpides sur son adversaire, inexpressif. Il laissait son corps flotter dans l'onde, tranquille, maintenu au sol par la poigne sur sa gorge. De son côté, virtuel Recoom avait des tics sous l'œil gauche et semblait s'impatienter.
-«Putain, t'es chiant!» tenta-t-il de crier, ne produisant qu'un gargouillis aquatique avant de se mettre à rouer de coups son adversaire.
Après un court passage à tabac, le rouquin gonfla les joues et remonta à toute vitesse, suivit par un virtuel Taris toujours plus défoncé mais qui ne semblait guère s'en soucier. Le premier refit surface et aspira une grande bouffée d'air, à bout. L'autre sortit et reprit son souffle calmement, il avait encore de la réserve.
-«Tu es amphibie?!»
-«Non, c'est toi qui crame tes réserves d'airs en t'agitant dans tous les sens. Un nerveux comme toi ne pourras jamais m'avoir ainsi.»
-«Ah ouais...?»
Virtuel Recoom tandis la main vers son adversaire et envoya un kikoha qui le rejeta au milieu des eaux. Celui-ci voulut remonter, mais à peine fut-il sortit qu'une nouvelle attaque l'y renvoya. Il partit donc sur le côté et rejaillit près du bord du lac. Le monstre recibla son ennemi et le renvoya de nouveau par le fond. Virtuel Taris se mit à grimacer au fond de l'eau. Il envoya deux kikohas pour détourner l'attention de son étrange ennemi et remonta à son tour. Il vit que ses attaques avaient été contrées par deux autres et il s'en reçut une presque aussitôt sortit.
-«Rapide...»
Virtuel Recoom se mit à rire.
-«C'est comme un chasse-taupe, mais avec un encorné à la place de la taupe et mon énergie à la place du marteau!!!»
Il attendit de voir de nouveau l'eau se troubler pour frapper d'une nouvelle attaque rapide. Mais cette fois-ci, rien. Soudain, une explosion retentit au loin et virtuel Taris ressortit de la terre qu'il avait creusé avec son propre corps. Il fila sur l'ancien soldat de Freezer et d'un large coup de pied l'envoya à son tour dans le lac.
-«Inversons donc les rôles...»
Une énorme explosion recouvrit toute la surface liquide. En quelques secondes, le lit du lac desséché réapparut à travers la fumée, virtuel Recoom au milieu, les bras écartés.
-«Ce combattant manque de subtilité.» déplora le guerrier à la corne.

Virtuel Recoom haletait. Il n'avait jamais haleté depuis sa monstrueuse transformation. D'ailleurs, un phénomène étrange semblait se produire en lui. Les malformations sur son corps semblaient s'agiter tandis qu'il tremblait et laissait échapper d'inaudibles borborygmes. Il sembla cependant se calmer et se jeta de toute sa vitesse sur virtuel Taris. Il le frappa au visage et l'emporta avec lui dans sa course jusqu'à écraser son visage entre son poing et un rocher affleurant dans le paysage. La masse rocheuse se fêla avant de s'écrouler sur elle-même. Pourtant, le guerrier dont le visage avait reçu pire que ça saisit de ses deux mains celui de son adversaire. Il l'envoya deux fois s'écraser contre son genou avant de le laisser retomber en arrière avec un troisième coup. Virtuel Recoom se releva en gémissant et en tremblant. Un hoquet l'amena à expulser une sorte de bile verdâtre.
-«J'aime quand tu montres des signes de fatigue, monstre. Ce combat me lasse.» dit le général complétement amoché de Cold, le visage enfoncé par le précédent coup.
-«Me demande bien qui est le monstre ici...» maugréa virtuel Recoom, ses dents pointues serrées.
-«Je vais te crever, je joue plus!» termina-t-il en fonçant sur son adversaire.
Mais il se fit rembarrer une fois de plus d'un puissant coup de poing. Tout en étant projeté en arrière, il envoya un kikoha dans le visage de virtuel Taris. Puis il se freina de ses deux jambes plantées dans le sol, laissant deux sillons.
-«Si tu es en miettes, tu vas peut-être arrêter de survivre...» dit-il d'une voix menaçante.
Il sembla prendre une grande goulée d'air et cria soudain:
-«Recoom eraser gun!!!»
Un puissant rayon d'énergie entouré d'éclairs jaillit de sa bouche et fila vers virtuel Taris. Le rouquin maintint le débit de l'attaque, voulant s'assurer que le corps de son adversaire soit anéantis. Pourtant, un choc dans sa nuque coupa le courant d'énergie. Le guerrier à la corne l'avait frappé d'une manchette.
-«Le truc qui t'a rendu monstrueux t'a aussi rongé le cerveau, non? Tu n'as jamais entendu parler de l'esquive?»
Virtuel Recoom s'effondra, inconscient. Toutes les bosses de son corps se mirent à onduler. Son corps sembla comme se fendre en deux et la chair s'engouffrer dans ce creux, comme s'il s'avalait lui-même. Il ne resta plus qu'une masse rosâtre fluctuant sur elle-même.
-«Mais.. Que...» marmonna le soldat cabossé.
Craignant un mauvais tour, il envoya un kikoha dans la masse. Elle fut comme ingérée et une lueur rouge émana du tout, comme si ça chauffait. Puis la surface commença à se grimper par dessus elle-même, forçant l'ensemble à prendre une stature verticale. Finalement, la peau s'affina et virtuel Recoom réapparut, totalement différent.
-«... Merde...» murmura virtuel Taris, ébahit.

De Recoom, il n’avait plus que le nom. La créature que contemplait à présent le commando d’élite n’avait plus aucune ressemblance avec le monstre d’origine. Bien plus fin et petit, de la taille de Taris environ, il se tenait vouté, ses bras pendant mollement devant lui. Ses cheveux avaient disparus dans la transformation, et leur roux semblait s’être appliqué à tout le corps, quoi que dans une version plus sombre. De plus, tout l’épiderme de la chose semblait suinter d’une épaisse substance rousse elle aussi, le recouvrant totalement et dégoulinant en abondance sur le sol, en continu. Son dos, visible pour son adversaire, possédait plusieurs fins tentacules ondulant paresseusement au dessus de lui, chacun semblant terminés par une lame pointue. Les mains aussi, étaient à présent des griffes acérées. Virtuel Taris commenta pour lui-même la métamorphose:
- Répugnant… Je ne sais pas comment il a fait ça, mais j’ai un très mauvais pressentiment…
Virtuel Recoom releva la tête, comme s’il venait juste de s’apercevoir de la présence de son opposant. Virtuel Taris, bien malgré lui, fut pétrifié par la paire d’yeux du monstre, deux ronds lumineux, épargnés par l’horrible substance qui coulait de toute part. La créature de cauchemar ouvrit alors une bouche semblant conduire droit au néant tant elle était sombre, très grande, et hérissée de dizaines de longue dents en aiguilles. De cette bouche semblable à celle de l’enfer sortit une sorte de crissement :
- iiiiiiiiiii…
Puis la chose leva une main, l’une de ses griffes se tendant vers le ciel. Juste au dessus d’elle vint alors se placer un des tentacules dorsaux qui pointa sa lame vers virtuel Taris.
- Iiiiiiiiiii…
Et elle abaissa le doigt vers son ennemi. Ce dernier vit d’extrême justesse le tentacule s’allonger pour foncer droit sur sa tête, fulgurant. Il bougea aussi vite qu’il put, mais n’arriva pas à empêcher l’appendice meurtrier de lui emporter la joue droite et le bas de l’oreille tandis qu’elle continuait sa course quelques mètres plus loin. La voix de virtuel Taris, rendue étrange par l’ouverture béante sur le coté de sa bouche, forma les mots :
- Je n’ai presque rien vu…
Il était comme paralysé, tandis que le tentacule revenait doucement en arrière, s’arrêtant pile devant le visage du commando, avant de lui effleurer de façon mutine le bout du nez cassé depuis un moment maintenant. Puis elle diminua de taille pour revenir dans le dos de son maitre. Virtuel Taris sentit alors son sang bleu couler de l’entaille que ce simple effleurement lui avait causé. Cette chose était bien plus rapide que le Recoom virtuel qu’il avait affronté plus tôt. Mais qu’est ce qui lui était arrivé, bon sang ? Il se mit immédiatement en garde quand la bouche noire s’ouvrit à nouveau :
- Criiiii… Mourir maintenant…
Et tous les tentacules foncèrent en même temps. La cible n’eut que le temps de faire un bond par-dessus, poursuivi dans la seconde. Par pur réflexe, il tendit une main vers le bas et tira. Il eut l’immense soulagement de voir les membres acérés être vaporisés sans efforts par la vague d’énergie. Un problème de mo… Quoi ??
La monstruosité autrefois appelée Recoom ramena les tentacules à elle et les inclina vers le bas. Rapidement, la substance rousse sombre coula le long des appendices blessés, couvrant la blessure et reformant les pointes brulées.
- C’est pas vrai…
Virtuel Recoom tendit sa main suintante vers le guerrier perplexe. Ce dernier observa alors, médusé, une pointe couverte de petites piques sortir lentement de la paume jusqu'à faire dix centimètres de long. Dans un écœurant bruit d’expulsion, la chose jaillit, encore plus rapide qu’un kikoha. Virtuel Taris ne put que sentir l’arme se ficher dans son épaule, mais il n’était pas plus inquiet que ça. Il parla à haute voix :
- Si tu as échangé tes projections d’énergies contre ça, tu as fait une mauvaise aff…
La fin de la raillerie se noya dans le flot de sang qui envahit sa gorge quand l’incroyable monstre enfonça sa main tranchante dans la poitrine du guerrier, brisant les os comme du beurre pour se refermer sur l’emplacement du cœur.
- Mouriiiiir… Lui dit-il a l’oreille
Puis il retira sa main, emplie d’une quantité non négligeable de matière organique bleu foncé. Mais point de cœur, ce qui surprit le nouveau virtuel Recoom quand il ouvrit sa main. Virtuel Taris chuchota alors :
- Pour m’arracher le cœur, il aurait d’abord fallu que j’en aie un, désolé, monstre.
Il jeta alors son poing dans le visage de la créature qui sembla s’éclater à l’endroit touché, à savoir la mâchoire, projetant de la substance dans tous les coins. Taris voulu retenter l’expérience mais son bras fut enserré par un tentacule tandis que les yeux cauchemardesques se posaient sur lui. Une nouvelle fois, la substance fit son œuvre, coulant sur la blessure pour reformer la zone détruite en quelques secondes.
- Saleté ! T’es liquide maintenant ??
Un craquement répondit pour le monstre quand il fracassa le poignet prisonnier. Virtuel Taris n’eut pas une seconde d’attention pour ce détail. Il lança son autre poing dans le ventre de la bête où comme il s’y attendait, il s’enfonça comme dans de la gelée. La bouche innommable eut un sourire qui s’effaça quand son adversaire sourit à son tour en disant :
- Et ça ?
Tout le dos de la chose explosa, emporté par la décharge partie de la main vengeresse, détruisant les tentacules et libérant le poignet prisonnier, permettant à virtuel Taris de reculer. Une fois de plus, la chose se régénéra d’elle-même en quelques secondes. L’autre pesta :
- On dirait qu’il a perdu toute solidité, et qu’il se régénère à l’envie… Et il est tellement rapide… je crois que j’ai créé un monstre bien plus terrible que la brute que je devais arrêter.
Il remarqua alors que la main qu’il avait lancé dans le corps de la bête fumait et semblait être rongée par une sorte d’acide.
- Et pour couronner le tout, il est devenu corrosif… je ne me régénèrerai jamais assez vite pour survivre s’il continu comme ça. Je suis déjà bien trop affaibli… Je dois en finir maintenant ou mourir en essayant, je dois arrêter cette chose.
- Kriiiiiii !
La monstruosité repassa à l’action, fonçant sur le combattant déterminé. D’un geste rapide, elle manqua arracher net la tête cornue, ne laissant au final qu’une profonde lacération sur la joue jusque là épargnée par le combat. Virtuel Taris répondit en arrachant d’un coup du tranchant le bras droit de la créature qu’il sectionna à l’épaule, avant de lancer son pied dans le flanc opposé, l’enfonçant de dix centimètres, il conclut par un violent kikoha en pleine tête. C’est alors qu’il le vit et que son cœur se souleva. Alors que tout en lui semblait fait de matière malléable, sous la pellicule mouvante de sa tête se cachait un crâne de la forme de celui de l’ancien virtuel Recoom et d’un noir abyssal. Au fond de ses orbites brillait une flamme de rage inextinguible pour celui qui l’avait vaincu une fois. Un feu qui ne désirait qu’une chose, détruire son adversaire, le consumer entièrement.

Et c’est ce qu’il fit. Deux colonnes de flammes jaillirent de ces orbites profondes, emportant le soldat hurlant en arrière. Par un pur instinct de survie, ce dernier se projeta dans le cratère qui commençait à se remplir à nouveau d’eau, alimenté par la rivière. La créature, pendant ce temps, hurlait toute sa rage à une galaxie que l’envie de vengeance pour son géniteur pousserait à détruire un jour. L’ultime rempart contre cette menace s’éleva alors hors de l’onde. Il n’était plus que blessure et brûlure, chaque centimètre de sa peau était brulé et noirci, fondu même, et malgré la fraicheur dans laquelle il s’était réfugié, il fumait encore et certaines parties de son corps émettaient un grésillement. Il haletait. Bien qu’insensible à la douleur, il savait que son corps si exceptionnel, parmi les plus résistants de la galaxie, arrivait peu à peu au bout de ce qu’il pouvait endurer. Au bout de quelques secondes, la plupart des brûlures avaient déjà commencé à cicatriser, et certaines des blessures du tout début de l’affrontement n’étaient plus qu’un souvenir, mais ça… Il lui faudrait des semaines pour se remettre tout seul de cet affrontement sans assistance. Il avait tellement perdu de sang. Chacune de ses cellules encore intactes s’employaient déjà à s’adapter au besoin les plus urgents : production de sang frais, agents cicatrisants, renforcement et réparation de l’ossature, renouvellement de l’épiderme… Mais il était à l’extrême limite. Cette fois, une autre attaque de se type, et s’il avait la chance de survivre, ce serait pour se faire achever, incapable de se défendre. Pendant que son peut-être futur meurtrier approchait doucement de lui, le corps à nouveau entièrement couvert de substance protectrice, et le crâne horrible à nouveau dissimulé, virtuel Taris observa ses mains. Le poignet de l’une était réparé, et l’autre bougeait à peu près normalement. Il fallait qu’il donne tout ce qui lui restait maintenant tant que c’était encore réalisable.

- Ecoute-moi bien, créature des enfers !! hurla-il de toutes ses forces, sa peur se transformant en rage de vaincre.
Ladite créature s’arrêta pour l’observer.
- Tu crois pouvoir me vaincre, moi, Taris ?? Personne dans cet univers n’a jamais pu me tenir tête, je suis l’élite ultime du seigneur Cold !! Je suis le guerrier parfait ! En ce jour, je vais te montrer à quel point le gouffre est grand entre une erreur de la nature comme toi et l’accomplissement de toute une race, serviteur d’un dieu vivant !
Il projeta sans prévenir sa main, les doigts réunis à l’horizontal, droit devant lui. Cinq minuscules projectiles triangulaires écarlates partirent du bout des doigts, pour se ficher avec violence dans le bas du ventre de la bête sanguinaire. Une seconde plus tard, cinq explosions très concentrées sectionnaient le bas du corps dont les jambes, privées de cohésion, tombèrent redevenant de la simple matière flasque. Le démon virtuel Recoom commença aussitôt à remplacer les parties perdues, puis l’œil mauvais et un crissement de haine dans la bouche, il se plia en deux. Il se déplia en hurlant, des dizaines de tentacules jaillissant de partout sur son corps. La bête avait fini de jouer.

Une aura violette entoura alors le fier combattant qui allait mettre toutes ses forces dans la bataille. Il hurla :
- Tu ne triompheras pas, monstre ! Tu vas gouter à ma spécialité ! Voyons si tu peux te soigner à l’infini !!
Les tentacules attaquèrent toutes en même temps, et virtuel Taris commença alors à jeter ses bras en avant à une telle vitesse qu’ils en étaient quasi invisibles. Dans une concentration extrême, il visait aussi vite qu’il tirait, chaque projectile explosif heurtant un tentacule, en emportant plusieurs dans la même explosion. L’un d’eux contourna cependant la vigilance du guerrier et se ficha dans son ventre qu’il perça de part en part. Virtuel Taris ne ralentit même pas, un dixième de seconde plus tard, le tentacule était sectionné et les explosions retentissaient par dizaines. Il ne s’arrêterait pas avant d’avoir totalement pulvérisé cette horreur, et préservé l’empire de son maître.

La chose meurtrière créait des appendices tueurs par dizaines et les envoyaient au combat, mais rien n’aurait pu vaincre la fureur de vengeance et la soif de triomphe de l’alien insensible à la douleur et à la fatigue, déterminé à envoyer sa création en enfer. Petit à petit, son mur de défense recula, il commença à perdre la cadence. Inexorablement, des pointes explosives commençaient à toucher son corps, de plus en plus, encore et encore. Il était vaincu mais l’autre n’arrêtait pas. Enfin, dans un dernier mouvement des deux mains, dix aiguilles rouges se plantèrent dans la tête gélatineuse et produisirent une énorme explosion.

Le crâne noir heurta le sol. Le feu de vengeance n’avait pas disparu, et une nouvelle substance commençait à suppurer de lui. Il allait reprendre le combat, annihiler son enn…
- ÇA SUFFIT !!
Un pied brulé atterrit sur la noire incarnation avec tant de force qu’il l’éclata en fendant la pierre en dessous. C’en était fini pour l’échappé des enfers. Qui sombra dans le néant. Les éclats osseux du crâne se volatilisèrent en étoiles de lumière.

Virtuel Taris était totalement vidé, il était à genou dans le cratère qu’il venait de creuser. Mais il était encore vivant. Il survivrait, quoi qu’il en coute… Son seigneur avait besoin de lui, il survivrait. Il bascula pour tomber face contre terre, et avant de sombrer dans l’inconscience, il arriva à dire :
- Mission accomplie, mon seigneur…

-«C'est dingue ce qu'est devenu ce virtuel Recoom ! On peux faire des choses incroyables en changeant l'histoire !» s'exclama Trunks en gardant ses yeux rivés sur la salle d'entraînement virtuel pourtant redevenue simple pièce circulaire dallée.
-«Ouais ! Tu imagines, si toutes la bande de nos parents et même nous étions méchants et tous les méchants gentils ?!» s'exclama Goten.
-«Ouais, terrible !»
-«Et puis, comme là, si ton père était le chef des derniers saiyens maîtres de l'univers ?»
-«Mouais... J'ai pas beaucoup aimé ce que j'ai vu...»
-«Et puis, si dans quinze-vingt ans, mon père redevenait enfant et partait dans l'espace avec toi !»
-«... Mouaif... Et pourquoi pas un chat super saiyen qui rouste tout le monde à notre place, hein ?»
-«Ouaiiiiiiis ! On fera ça !»
-«Je... Je crois que je vais insister pour que maman te fasse une salle d'entraînement virtuel rien que pour toi.»
Dernière édition par Majin-vegeto89 le Dim Oct 02, 2011 22:28, édité 2 fois.
Comment Dragon Ball aurait pu tourner si Nekomajin avait été présent? la réponse:
[fanfic] Nekomajin Z

Lors du combat final contre Boo, ce dernier prend une autre décision, qui devait tout changer:
[fanfic]Boo: la quête de la perfection

Sur Namek, le prince Vegeta découvre le super saiyen et élimine Freezer avant de prendre sa place:
[fanfic] L'empereur saiyen

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Re: Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar Antarka le Jeu Déc 23, 2010 12:25

Du très très grand art.

En fait, j'étais peu rassuré. Une de mes fictions textuelles "sérieuses" preferées, et une des meilleures parodies de ce forum, qui s'allient ?

Et pourtant... Alors que j'étais inquiet sur la forme (davantage que sur le fond) il s'avère que c'est la la fois sérieux et drole, interessant et raffraichissant. Les personnages me semblent très respectés par rapport à leurs fics d'origine.

Tierts a vraiment su reprendre le meilleur des 2 fanfics selon moi. Chapeau, j'ai adoré.

Et du début à la fin, je me disais "c'est vraiment injuste pour Freezi... Freezer, le pauvre, y mérite pas ça :lol: "
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Re: Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar Tierts le Sam Juil 23, 2011 23:32

Et voici la suite, résultat d'un long travail ! J'espère que ce ne sera pas trop long à votre goût ^^


Partie 2 :



Douze heures qu’ils étaient là. Tous les commandos s’étaient assis à même le sol de la planète, trouvant leurs places sur des petits promontoires disséminés ici et là. Cela faisait plusieurs heures que plus personne n’osait dire un mot tant la situation semblait surréaliste. Sauzer et Obi s’étaient installés face à face et semblaient se concerter du regard dans le silence le plus complet. Un peu plus loin, Wind les surveillait du regard tandis que le stratège à ses côtés avait fixé son regard sur un autre membre de la main. Anik était le seul qui montrait des signes de nervosité, sa queue s’agitait dans son dos et sa langue venait pourlécher les écailles qui lui servaient de babines à intervalles irréguliers. Le lézard n’avait jamais apprécié l’inactivité, encore moins quand celle-ci faisait suite à une situation d’urgence incompréhensive.
Devant la passerelle qui menait au vaisseau, les silhouettes des deux Seigneurs de l’univers n’avaient pas bougées depuis un moment non plus. Freezer et Cooler étaient dans une position équivalente, debout et les bras croisés devant leur torse. Leurs pupilles rouges semblaient fixer un point fixe à l’horizon. Il y a peu, Wind avait émis l’hypothèse qu’il s’agissait là d’un demi-sommeil mais personne ne se serait permis de le vérifier.
Enfin, un grésillement se fit entendre et Yod apparut au milieu de tout ce joli monde. Il venait simplement de la salle des commandes dans le vaisseau mais il avait manifestement préféré la téléportation à une simple marche de quelques dizaines de mètres. Aussitôt après son arrivée, les deux frères se tournèrent vers lui et ce fut Obi qui demanda.
- Alors ?
Yod prit un temps, apparemment pour bien réfléchir à la manière dont il allait annoncer cela, ce qui ne présageait rien de bon.
- Personne ne sait ce qu’il s’est passé. Apparemment, nous sommes toujours dans le même système mais pas au même endroit. Nous avons cherché à joindre d’autres vaisseaux de l’Empire mais cela n’a rien donné. On a détecté des transmissions mais elles sont codés et pas avec un code impérial.
- Ce n’est pas normal, l’interrompit Cooler. Il doit y avoir plusieurs de mes vaisseaux qui patrouillent dans le secteur.
Ce fut Palpi qui s’avança, toussotant un peu pour attirer l’attention.
- Pardonnez-moi mes Seigneurs mais il me venait une hypothèse. Si nous sommes dans le même coin mais pas exactement au même endroit qu’il y a douze heures … et que nous avons perdus le contact avec l’Empire. Serait-il envisageable que nous ayons été transportés … dans le temps ?
Chacun se tourna vers le petit être, seuls les deux fils de Cold avaient réussis à ne pas écarquiller les yeux et à conserver leur calme.
-Pardon ? Finit par demander la voix glaciale de Freezer.
Avant même que Palpi n’ait pu ouvrir la bouche pour s’expliquer, tous les regards se tournèrent vers un mouvement dans le lointain. Cela n’avait duré que quelque secondes mais l’œil averti de la plupart des commandos avait reconnu un vaisseau spatial. Et c’était une source d’information trop importante pour être négligé de la sorte. Quelques instants plus tard, les scooters de tous ceux qui en possédaient se mirent à biper avec insistance et c’est Obi qui expliqua la situation aux deux fils de Cold.
- Des grandes puissances messieurs. Trop grandes pour être exprimées en nombres.
Il ne fallut attendre qu’une seconde avant que Cooler ne déclare simplement.
- Alors, on y va. Qui que ce soit, on apprendra quelque chose.
Freezer décolla le premier, rapidement suivit par son frère et pas tous les commandos. Palpi les guidait, utilisant son scooter pour déterminer approximativement la position des grandes puissances qui venaient d’arriver.
- Arrêtez ! Finit-il par dire. Ils arrivent.
A peine eut-il achevé cette phrase qu’en effet, tout un groupe apparut devant eux, volant tout aussi vite. Freezer reconnut aussitôt le premier membre et se tourna vers son frère, méprisant.
- Alors, comme ça, tu n’as pas réussi à tuer Végéta, hein ?
Cooler resta d’un calme olympien, se contentant d’observer le Saiyen en armure bizarre, il ressemblait en effet beaucoup à Végéta mais c’était étrange de le revoir ainsi. Surtout qu’il était persuadé de l’avoir tué il y a longtemps. Puis son regard rouge avisa l’homme qui l’accompagnait, il ressemblait beaucoup à un Saiyen et … sa tête lui disait quelque chose.
- Et lui, c’est qui ? Demanda-t-il d’un ton froid à son très cher frère.
Le cadet suivit son regard et ses yeux de sang s’écarquillèrent. Goku. Il n’y avait aucun doute, le même visage, la même coiffure, seul l’habillement était différent. C’était bien lui, le Super Saiyen. Celui qu’il avait tué sur Namek. Celui qui l’avait mutilé, humilié. Le seul et unique être vivant qui s’était permis de faire souffrir le grand souverain Freezer. Cela n’allait pas se reproduire, même s’il était toujours le Super saiyen et qu’il avait ressuscité d’une manière ou d’une autre. Il ne se laisserait pas vaincre une deuxième fois.
A mesure que les pensées affluaient dans le cerveau du tyran, son corps réagissait en dégageant une puissance de plus en plus colossale, se préparant à un combat sans merci. Une aura violette enveloppait progressivement le corps de Freezer, telle une flamme qui l’entourait sans le toucher. Ses poings se contractèrent ; il était évident que le fils de Cold n’avait qu’une seule envie : se jeter sur le Saiyen et le déchiqueter.
Mais la main de son frère s’interposa, le retenant d’avancer.
- Du calme Freezer, discutons un peu d’abord.
Le cadet foudroya son aîné du regard mais finit par acquiescer, son aura retombant rapidement, en même temps que la tension qui s’était fait sentir depuis peu. Pendant ce temps, Cooler s’avança légèrement, toisant les Saiyens d’un regard glacé.
- Qu’est-ce que vous venez faire ici les singes ? Vous n’êtes pas censé être morts ?
Puis son regard avisa le groupe de créatures variées derrière eux.
- Et ça ? C’est quoi ? Une équipe de cloportes que vous avez réunis pour nous affronter ?
De son côté, Palpi avisait également cette étrange équipe. Se servant autant de ses yeux que de son scooter pour les analyser les uns après les autres. Il était assez reconnaissant à Cooler de lui faire gagner du temps ainsi, certains parmi ce groupe l’intriguaient au plus haut point. Notamment le gamin qui ne semblait pas dépasser 5 000 unités, c’était beaucoup trop faible pour être honnête.

L’Empereur Végéta ne répondit pas tout de suite. Il analysait la situation. Et il n’aimait pas cela. Autant la présence de Cooler pouvait s’expliquer facilement ; après tout, le fait qu’il ait disparut n’indiquait pas forcément qu’il n’avait pas conservé avec lui quelques scientifiques capables de ce genre de bizarrerie. Autant la présence de Freezer était tout ce qu’il y avait de plus incohérente, la dernière fois qu’il était passé dans la salle du trône, son crâne y était toujours alors comment ce prodige était-il possible ? Et puis, il y avait cette force qu’il avait dégagé, cela n’avait rien de commun avec le tyran de Namek, il était devenu bien plus puissant. Comment ? Impossible à dire mais encore une fois, ce n’était pas logique de le revoir. Depuis la disparition des Dragon Ball, il ne devait plus rien exister qui puisse ressusciter un mort ainsi.
C’était bien cela qui avait empêché les Saiyens de se jeter sur les tyrans immédiatement. Il était bien finit le temps où il se jetait tête baissée sur ses ennemis. Profitant qu’il se trouvait suffisamment loin des deux frères pour qu’on ne les entend pas, Végéta se tourna vers son compère.
- Kakarotto, si l’on se bat, je m’occupe de Freezer.
Son frère de race afficha un regard surpris.
- Mais … Végéta ?
- Je sais ce qu’on dit sur Cooler, l’interrompit son Empereur. Mais Freezer est plus fort que la dernière fois, s’il cache quelque chose, il vaut mieux que ce soit moi qui l’affronte.
Sans prononcer un mot de plus, il s’avança légèrement, répondant d’une voix forte aux fils de Cold.
- Ce serait plutôt à nous de vous poser la question, depuis quand es-tu sorti de ton terrier Cooler ?! Tu cesses enfin de trembler de peur devant moi ?
De leur côté, l’aîné se retourna vers son frère.
- Je crois qu’on n’en apprendra rien. On fonce.
Le cadet ne pouvait qu’être d’accord, d’un seul geste, il ordonna à sa Main de foncer alors qu’il disparaissait lui aussi.
Les deux Saiyens virent foncer sur eux les cinq membres du commando d’élite des tyrans, des moustiques à leurs yeux. Mais ils n’eurent pas le temps de les affronter, Kakarotto sentit brutalement une ombre au-dessus de lui. Il eut juste le temps de relever les yeux pour voir la silhouette de Freezer lui foncer dessus, un rictus mauvais aux lèvres. Un frisson parcourut son échine. Malgré le Super Saiyen, il avait toujours conservé cette peur du tyran qui les avait humiliés sur Namek et apparemment, ce tyran avait une dent contre lui.
Il s’apprêtait à passer en Super Saiyen quand l’avancée du monstre fut stoppé en pleine course par un Végéta furieux qui le percuta de plein fouet, allant s’écraser avec lui sur le sol.
Cooler hésita durant une demi-seconde à aller aider son frère, une demi-seconde suffisante à Kakarotto pour agripper la queue du fils de Cold et l’obliger à revenir contre lui pour lui enfoncer son poing dans la tempe.
- C’est moi ton adversaire mon grand.
A terre, Freezer se releva sans mal et épousseta son bras d’un air des plus dignes. Il tourna son regard glacé sur Végéta.
- Tu veux m’affronter ? Tu devrais savoir que tu n’as aucune chance, tu n’es même pas …
C’est à ce moment-là que le corps du prince sembla exploser de lumière, une pulsation dorée caractéristique se faisant ensuite entendre alors que les yeux rouges de Freezer croisaient à présent un regard d’émeraude. Le rappel de ces cheveux de feu enflamma l’esprit du tyran. La mâchoire serrée, il déploya son aura, prêt à tout.
Plus haut dans le ciel, les commandos d’élites étaient restés bloqués. Yron ne savait trop à qui venir en aide, surtout que les soldats de Freezer semblaient vouloir se battre. Il se préparait à leur foncer dessus pour les affronter quand un grésillement retentit derrière lui. Malgré toute sa vitesse, se retourner ne lui servit qu’à encaisser le poing du Commandant Obi en plein ventre, le pliant en deux.
- Ainsi, c’est toi le plus fort de ce commando ? Demanda l’autre avec un mépris perceptible.


Dans la confusion du début de combat, personne n'avait remarqué le léger tremblement de la planète et personne n'avait pensé à lever la tête vers les étoiles pour constater qu'elles avaient encore changées de position.

Cooler se remit facilement du coup de poing et recula de quelques mètres. Pour tout dire il n’avait pas senti grand-chose. Il s’autorisa un sourire:
- Eh bien… J’espère vraiment que tu n’as pas tout donné dans ce coup, sinon, je n’aurais même pas de plaisir à te tuer… Goku, c’est bien ça?
- Goku? Je m’appelle Kakarotto. Tu ferais bien de retenir ce nom, il sera sur ta tombe avec le tien.
- Tss… Et tu m’as l’air d’y croire en plus! À l’heure qu’il est, Vegeta est déjà condamné, même si tu as pu le pousser à devenir un singe brillant comme toi.
- Quoi? L’isolement t’as fait du mal, mon pauvre, tu racontes n’importe quoi…
Le frère du seigneur universel s’impatientait rapidement, il n’avait vraiment pas envie d’écouter ces conneries plus longtemps.
- Bon, j’en ai assez. D’abord toi, ensuite le prince d’opérette, et ta bande de moustique.
Il se projeta en avant et lança un poing fulgurant dans le visage du saiyen. Cependant une main se referma tranquillement sur son poignet et le stoppa net dans son mouvement. Cooler fixa son regard surpris sur les yeux de son ennemi. Une légère aura s’était mise à vibrer tout autour de lui, tandis que ses cheveux noirs s’étaient un peu relevés sur sa tête. Il dit:
- Ce sera sans doute moins facile que tu ne crois…
L’aura décupla soudain quand le super saiyen fit son apparition, et le démon du froid eut l’impression qu’un étau avait enserré sa main et son cœur. Le coup de pied qui lui attrapa le flanc le fit revenir à la réalité, une réalité qui faisait très mal…

Pendant ce temps, Yron s’extirpait du cratère qu’il avait créé grâce au commandant Obi. Il n’était pas debout que tout son commando était autour de lui pour le défendre. Il jeta un regard vers le group adverse avant de dire:
- Ce salaud cogne dur! Il est sacrément puissant. Plus que moi, c’est certain, je n’ai pratiquement pas vu son coup venir. Rey, donne moi des chiffres.
Le subordonné obéit et bipa son scaouter. Après avoir passé chaque adversaire, il dit:
- Aïe… Mauvaise nouvelle chef. Votre nouvel ami fait bien dans les 160 000... L’espèce de lézard à coté de lui tourne à 100 000 à peu près. Les autres sont moins fort, mais bon, ils restent très respectable.
- Ça ne va pas être simple… Bon, on va tenter quelque chose…

Dans l’autre camp, le constat n’était pas le même. Obi lançait:
- Palpi, fait moi un topo sur ce groupe.
Le petit stratège regarda rapidement le groupe une dernière fois, et livra ses analyses:
- Bon, la bonne nouvelle, c’est que dans l’ensemble, ils ont l’air moins puissant que nous. Celui que vous avez aligné est certainement le chef, c’est de loin le plus fort, il fait du 140 000. Je recommande que vous vous en occupiez personnellement.
- Pas de problème, ce sera vite réglé. Ensuite?
- Tout les autres sont beaucoup moins fort. La fille en noir est à 50 000 environ. Les deux gaillards gris m’ont tout l’air d’être des androïdes.
- Je n’ai jamais vu de modèles de ce genre…
- Moi si. Il me semble qu’il s’agissait d’un projet de synthétique de combat mis au point par les scientifiques du seigneur Cold. Il a été abandonné peu de temps après Namek je crois. Je me demande comment les saiyens ont mis la main dessus…
- Peu importe. Si ce sont des machines, tu devrais pouvoir sans problème leur faire face, non?
- Oui, mon commandant.
- Bien. Et les deux nabots?
- L’alien rouge n’a pas l’air très fort, mais je ne peux pas en dire plus. L’autre m’inquiète par contre.
- Pourquoi ça?
- Sa puissance est d’a peine 5000 unités… Je suis d’accord que les saiyens pourraient nous avoir sous estimés, mais pas à ce point tout de même. Même certains soldats de l’armée régulière sont plus fort que ça.
- Bah… 5000, c’est déjà pas courant, ils n’ont peut être pas trouvé mieux… Mais je te fais confiance, méfions nous de lui.
Anik, légèrement tremblant, s’adressa à son chef:
- Alors, commandant. On fait quoi? J’en ai assez d’attendre!
- Du calme, ne t’énerves pas, tu aura ton lot de combat avant la fin de la journée.
Il attendit que le lézard reprenne contenance et entama l’explication de son plan:
- Très bien. On va procédé de la façon suivante: Je m’occupe de la grande peluche, Wind, utilise tes phéromones sur les deux petits et écrase les sans fioritures. Prends Yod pour te couvrir et t’éloigner en cas de problème. On ne sais rien d’eux alors faites gaffe. Palpi et Anik, vous me réduisez en poudre ces tas de ferrailles. Ça devrait aller vite.
- Très bien. Fut la réponse des quatre autres.
Quand Obi se concentra à nouveau sur le groupe au sol, il commenta:
- Hum… On dirait qu’ils nous attendent de pieds fermes. Ne les décevons pas.
Toute la main plongea ensemble sur l’ennemi. Yron, le plus avancé, leva soudain son bras qui s’entoura d’énergie. Le commandant hurla:
- Attention!
Mais le colosse blanc tira soudain, mais vers le sol. Une énorme explosion secoua la région et un nuage de fumée noire recouvrit la zone. Obi hurla:
- Remontez! Ils veulent nous prendre par surprise!
Tout le groupe obéit et entama un brusque virage vers le ciel. Le chef du groupe fut le premier dans hors de danger, suivit de près par Anik, Palpi et Yod.
- Ou est Wind?
Il bipa aussitôt son appareil et repéra sa puissance sous le nuage, près d’une autre beaucoup plus faible. Soudain, les 100 000 unités jaillirent de la poussière pour se jeter directement sur Obi qui réagit au quart de tour, bloquant le poing blanc qui lui fonçait dessus. Revenu de sa surprise, il se permit de railler:
- Tu n’en as pas eu assez la dernière fois? Très bien, si ça te fait plaisir!
Les deux êtres d’argents jaillir à leur tour, totalement par surprise, pour se jeter l’un sur Yod qui reçut le premier coup, l‘autre sur Palpi qui esquiva sans mal. Anik, restait seul sans adversaire rechercha au sol des victimes à travers les volutes se dissipant. C’est alors qu’il repéra Wind, enfermée dans une sorte de bulle d’énergie, le petit gnome rouge devant elle. Il allait plonger dessus quand quelque chose l’arrêta.
- Ou sont la femme et le gamin?
Une parti de la réponse lui parvint quand un bras pale et musclé apparu pour se refermer sur son cou:
- Surprise!

Les deux maitres incontestés de l’univers se regardaient tout les deux d’un air grave. Une veine palpitait sur la tempe de Freezer, en proie à une rage ancienne qu’il nourrissait depuis plusieurs années. Vegeta, et en super saiyen en plus. Deux des choses qu’il détestaient le plus réunies. Il sentait les vibrations des combats alentours, tout ce qu’il espérait, c’est que son frère ne lui ferait pas la honte de perdre. Certes, ils étaient immortel, mais se faire humilier ne serait pas bon pour leur réputation. L’heure était trop grave pour penser à ce genre de chose. Deux super saiyens dans la nature. Il faudrait qu’il s’en occupe au plus vite. Il sourit néanmoins:
- Je te préviens tout de même, Vegeta. Je n’ai absolument plus rien à voir avec ce que j’étais sur Namek.
- J’ai remarqué. Un feignant comme toi aurait-il fini par comprendre les vertus de l’entrainement? La mort aura été instructive je présume…
- La mort? Tu perds la raison, sale singe. Je vais te faire comprendre que je suis et serait toujours ton supérieur en toute chose. Et je commence tout de suite!
Il sauta sur l’être doré et lui jeta son pied en pleine figure, l’envoyant contre une falaise plus loin. Cependant, l’empereur saiyen pivota suffisamment vite pour se réceptionner parfaitement sur la paroi verticale, la craquelant sur plusieurs mètres. D’un certain point de vue, il sembla se mettre debout contre le mur et regarder vers le haut pour lui, pour voir un poing se précipiter sur sa tête. Il leva les bras et arrêta l’attaque, puis bascula en arrière, profitant de la force du coup pour attirer tyran vers lui et lui enfoncer son genou dans le nez. Il acheva son mouvement en l’écrasant au « sol », en fait la paroi de pierre noire que le corps blanc fracassa violemment. Vegeta tenta de se propulser au loin, mais au dernier moment, une queue blanche se referma sur sa cheville et il entendit:
- Et tu crois aller ou comme ça, macaque?
Freezer se détacha du mur et tira le saiyen vers lui pour lui écraser son talon dans l’estomac. Ce dernier fut rejeté en arrière avec une violence inouïe. Il réussit quand même à arrêter le mouvement en agrippant à pleine main le sol et y creusa une tranchée en l’arrachant. Freezer atterrit devant lui et le regarda se redresser avec un sourire. Le saiyen souriait lui aussi, et d’un geste, essuya la goutte de sang qui perlait à ses lèvres. Le tyran fit de même avec celle coulant de son nez, puis dit:
- Hum… Pas trop mal, Vegeta, tu as fait des progrès extraordinaire pendant ces quelques années. Mais ne cris pas victoire trop vite, je suis très loin d’être à fond.
L’empereur ne ce départit pas son propre sourire et répondit:
- Ça tombe très bien, moi non plus. Le combat risque d’être très intéressant cette fois.


Cooler se jeta brutalement vers l’arrière, envoyant en même temps sa queue vers la tête du Saiyen pour lui faire lâcher prise. Par chance, Kakarotto para le coup de la main, relâchant du même coup son attention et laissant ainsi à son adversaire la possibilité de s’extirper de sa prise. Le Seigneur de l’univers recula à nouveau de plusieurs mètres, réussissant à afficher un sourire mesquin malgré la douleur.
- Tu es plus fort que je ne le croyais, Super Saiyen. Mais cela ne te garantis par la victoire.
Kakarotto jeta un regard dédaigneux sur son adversaire fuyard. Cooler était bien moins puissant qu’il ne l’avait cru au premier abord, il n’était même pas aussi impressionnant que son frère ne l’avait été sur Namek. Mais peut-être était-ce dû aux années qui ont passées. Une autre hypothèse était possible, beaucoup plus effrayante celle-ci. Dans les rangs de l’armée, on racontait que le fils aîné de Cold était plus puissant que son petit frère. Et on disait que c’était pour une bonne raison. Cooler disposerait d’une transformation en plus. C’était le genre de rumeur qui n’avait commencé à circuler que lorsque leur Empire avait commencé à dépérir et que l’on parlait d’eux avec un peu moins d’effroi. Cependant, si cela s’avérait vrai …
- Je comprends que Freezer soit effrayé par cette transformation. Mais, moi aussi, j’ai quelque chose de ce genre en réserve, ajouta Cooler.
A ce moment, il écarta les bras et sembla se concentrer quelques secondes. Sa puissance augmentait doucement, le Saiyen pouvait le percevoir nettement. Les rumeurs étaient vraies. Cooler était peut-être vraiment plus fort que son cadet. Il ne voulait pas vérifier cela. Sans même réfléchir plus longuement, Kakarotto se jeta sur son ennemi, se retrouvant en un dixième de seconde face à lui pour le frapper violemment du poing dans son ventre offert. Le frère de Freezer se courba en deux sous la douleur, toussant violemment. Il arriva tout de même à distinguer, entre deux toux, un :
- Enfoiré …
- Tu t’imaginais vraiment que j’allais te laisser faire ?
Encore une fois, le fils de Cold se projeta en arrière, affichant un rictus.
- Pas mal, Super Saiyen. Mais je crains que ça ne soit pas suffisant.
La lueur dans les yeux de Cooler incita Kakarotto à se retourner. Grand bien lui en prit puisqu’il put ainsi voir arriver le soldat du Nihilien. La peau bleue, les cheveux clairs … et une large lame d’énergie le long du bras, apparemment bien décidé à découper du Saiyen. Il n’avait clairement pas le temps de l’arrêter et il ne voulait pas tenter de vérifier la dangerosité de cette attaque. Il s’esquiva donc rapidement vers le haut, projetant ensuite son pied dans le dos du soldat qui alla s’écraser au sol, y creusant un immense cratère.
Malgré la puissance du coup, Sauzer se releva rapidement, fonçant de nouveau sur le Saiyen, conscient qu’il devait donner tout ce qu’il avait pour que son maître puisse se battre à son meilleur niveau. Cette fois, Kakarotto eu le temps de le voir venir et l’attrapa rapidement par le col.
- Ce combat n’est pas à ton niveau, j’en suis désolé.
Avec un rictus sadique, le Saiyen donna un léger coup de tête au soldat de Cooler, lui brisant le nez sur le coup, pourtant, il n’y avait vraiment pas été fort. Le lâchant rapidement, il enchaîna avec un coup de poing simpliste qui catapulta Sauzer à des centaines de mètres de là, s’encastrer dans une de ces gigantesques dents de roches sombres. L’écart de niveau était vraiment monstrueux, songea le Super Saiyen alors qu’il tendait le bras vers son ennemi, paume ouverte, une boule d’énergie ne tarda pas à se matérialiser au bout.
Une déflagration d’énergie retentit derrière lui, le repoussant même de quelques centimètres, déviant son attaque d’énergie qui alla se perdre dans un lac proche. Le Saiyen se retourna, devinant cependant ce qu’il s’était passé. Le soldat lui avait juste fait perdre du temps pour que son maître se transforme.
- Petit enfoiré, murmura le Saiyen tandis qu’il contemplait la nouvelle apparence de son adversaire.
Cooler avait bien grandi, des excroissances blanches pointues étaient apparues sur tout son corps, il semblait beaucoup plus musclé et, surtout, il était clairement plus puissant. Il affichait un sourire suffisant et prétentieux.
- Désolé pour toi le singe, ça va devenir plus compliqué comme ça. Dit-il alors qu’un masque blanc se refermait sur sa bouche, donnant à sa voix un ton beaucoup plus grave et métallique.
Sur ce, il se matérialisa devant Kakarotto et le frappe violemment du pied, pliant légèrement le Saiyen qui réussit néanmoins à lui rendre un coup de pied dans le ventre. Les deux adversaires reculèrent simultanément, se jaugeant lentement du regard. Le coéquipier de Végéta était légèrement rassuré, Cooler n’était pas aussi puissant qu’il l’avait craint, il avait encore toutes ses chances.

Wind avait toujours été particulièrement contente de disposer de puissante phéromone, cela lui avait souvent permis de se sortir de situation particulièrement dangereuse. Et elle espérait que ce soit encore le cas aujourd’hui alors qu’elle était enfermée dans cette étrange bulle d’énergie. Le gnome qui lui faisait face croyait peut-être qu’il l’avait piégée, et c’est ce qu’elle s’évertuait à lui faire croire depuis tout à l’heure, gesticulant et hurlant comme si elle allait y passer. Alors qu’elle ne faisait qu’en profiter pour produire et répandre encore plus vite ses hormones volatiles. Cette fois-ci, elle n’allait prendre aucun risque et attendre que le niveau atteint soit maximal pour tenter de convaincre son petit adversaire.
Quelque chose l’intriguait cependant, elle n’avait repérée aucune modification du comportement de son ennemi depuis tout à l’heure. Et pourtant, elle ne ménageait pas ses efforts.
- Plus tu t’agites, plus l’air se raréfie, prononça brutalement le Shild. Cela ne fait que précipiter ta défaite.
Wind faillit s’étrangler sur place, si l’air ne passait pas le bouclier alors ses phéromones non plus. Elle avait fait tout cela pour rien. Brutalement, elle s’immobilisa complètement, repliant bras et jambes dans une position à l’allure zen, elle ne prenait plus que de petites inspirations pour tenir le plus longtemps possible. Etrangement, elle avait confiance, ses coéquipiers lui viendraient en aide bientôt, ils n’avaient pas le choix s’ils voulaient vaincre ce groupe, il allait falloir y aller à plusieurs.

C’est exactement la réflexion que se fit Palpi alors qu’il esquivait pour la énième fois un poing mécanique à la trajectoire parfaite. Il se tourna vers son assaillant mécanique, le regard calme et le ton plus admiratif que prétentieux.
- Celui qui vous a conçu a fait des merveilles, vous êtes très puissants et pourtant, vous n’êtes pas des cyborgs de Gero. Je devine même qu’il y a plus, vos gestes sont parfaitement coordonnés, la manière dont vous m’avez séparé de Yod et du groupe était superbement bien agencée. Vous ne seriez pas reliés ?
Bien évidemment, Strya ne répondit pas à son adversaire mais il enregistra et comprit parfaitement ses propos. Si ce petit être peu puissant l’esquivait si bien depuis le début de ce semblant de combat, c’était parce qu’il anticipait la stratégie de l’esprit mécanique. Ce dernier décida donc de changer d’option, choisissant le deuxième coup le plus recommandé dans une pareille situation. Il eut la surprise de voir Palpi se jeter en arrière pour l’éviter.
- Pas mal du tout, tu as modifié ta stratégie aussitôt … Mais pas suffisant contre moi désolé. Vous êtes plus fort que moi, je ne pourrais pas vous vaincre … il est dommage que vous non plus en fait.
Se reculant un peu plus pour se donner de la marge, le petit stratège observa comment s’en sortait ses compères. Yod était en très mauvaise posture, le visage en sang et l’armure craquelée, il n’arrivait pas à affronter correctement la machine. Néanmoins, il y avait quelque chose d’intéressant, l’autre robot se battait de manière vraiment très semblable à son adversaire à lui. Cela allait même au-delà de la programmation identique, il devait y avoir autre chose. Quelques dixièmes de seconde de recherche, le temps d’une nouvelle esquive, furent nécessaire à la compréhension de Palpi. Un projet ancien, presque le Saint Graal de la robotique, les esprits fusionnés dans deux corps séparés. Si c’était le cas, cela pouvait l’arranger.
Brusquement, il accéléra, se rapprochant beaucoup de son coéquipier pour lui hurler.
- Yod ! Barre-toi ! Va essayer de chercher Sauzer, on aura besoin de lui. Je m’occupe des deux-là.
Bane se retourna un instant vers celui qui venait d’intervenir. C’était idiot d’énoncer sa stratégie ainsi, comme s’il allait laisser ce petit Yardrat partir. Mais lorsqu’il se retourna vers son adversaire, c’était pour le voir disparaître dans un grésillement, il l’avait perdu de vue.
Un robot ne grognait pas, il se contentait d’adapter son comportement. Ce qu’il fit en se retournant d’un salto pour foncer vers Palpi, Strya modifiant sa dernière trajectoire pour que l’attaque soit la plus dangereuse possible. De son côté, le stratège était en train de s’interroger sur ses capacités à affronter deux adversaires en même temps, il espérait que leur esprit fusionné les rendent encore plus prévisible. Il eut sa réponse lorsqu’il pencha la tête rapidement pour éviter le poing de Strya, se décalant en même temps vers la gauche pour ne plus être dans la trajectoire du pied de Bane. Cela allait être très intéressant, par contre cette fois, il ne pouvait même plus se permettre de regarder où en était les autres, c’est à peine s’il avait eu le temps de voir qu’Anik était dans une relative mauvaise posture. C’était assez étonnant.

Pour le lézard grisâtre aussi, c’était particulièrement étonnant. Le bras avait surgit de nulle part, le scooter n’avait même pas réagit à la présence d’une quelconque force autour de lui. Cela n’était pas du tout normal. Le plus gros problème, c’est qu’Anik avait tendance à réagir de manière relativement violente quand quelque chose ne se passait pas normalement. Sa première réaction fut de balancer sa queue un peu partout autour de lui pour tenter de frapper celui qui l’attaquait, qui qu’il soit. Tout ce qu’il obtenu fut un cri de douleur manifestement féminin, hurlé par quelqu’un d’autre que celui qui lui avait saisi la gorge. L’autre conséquence fut que deux êtres prirent forme devant lui, sans grande surprise il s’agissait du gamin et de la fille. Cette dernière se tenait les côtes, là où le reptile avait frappé, elle grogna à l’attention du petit.
- Fait bien gaffe, il est fort ce con.
Mais Anik n’était pas d’accord, il avait frappé moins fort qu’il ne l’avait cru, il sentait sa force partir. C’était ce gamin. Il se mit aussitôt à gesticuler, frappant en tous sens mais le petit réussit à tout esquiver en se maintenant à lui.
- Alors mon grand ? On se sent faible ? Le nargua-t-il.
Le lézard ne répondit que par un sourire mauvais qui aurait dû mettre la puce à l’oreille de Rahab, ce fut Styx qui comprit pour lui.
- Attention !! Il va … !
Elle fut coupée dans son élan et fut balayée comme un fétu de paille par l’explosion qu’avait dégagé le corps du reptile. Dans une dernière tentative, le membre de la main avait laissé sa puissance exploser tout autour de lui, repoussant ses assaillants loin de lui. Styx l’avait très mal encaissé, ce type était vraiment puissant, elle espérait que Rahab lui ait piqué suffisamment d’énergie pour le battre parce qu’elle ne lui serait pas d’une grande utilité.
Le Rahab en question semblait en pleine forme malgré la décharge d’énergie qu’il venait d’encaisser, un sourire fou se fit jour sur son visage tandis qu’il observait le lézard en face de lui. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas englouti autant de puissance, c’était bon. Brutalement, il se jeta en avant pour frapper Anik qui plongea brutalement vers le sol pour esquiver. Le gamin freina aussitôt, sans comprendre, jusqu’à ce que les deux poings du reptile ne revienne le frapper en plein ventre, venant d’en dessous. Il recula aussitôt, crachant du sang. Anik se remit en face de lui.
- Je suis rassuré, je croyais que tu étais un cyborg mais tu saigne, dit-il en reniflant visiblement, sa langue passant doucement autour de sa gueule. Et je sens que c’est du vrai sang, tu es donc organique. Tu peux donc souffrir.
La lueur folle dans les yeux jaunes du reptile était en parfaite adéquation avec le sourire qu’il affichait maintenant. Il allait pouvoir satisfaire sa soif.
- Ne crie pas victoire trop tôt mon grand, je t’ai piqué une grande partie de ta force.
Anik sembla ouvrir la gueule pour répliquer mais c’est un rayon d’énergie pure qui en sortit, fonçant vers Rahab. Le gamin ploya le torse pour l’éviter, il sentit la chaleur de l’attaque le long de son corps. Apparemment, le lézard avait encore de la ressource.

Yron ne pouvait que reconnaître la dangerosité de son plan, mais c’était l’évidence : il était le seul capable de tenir tête au guerrier bleu de Freezer. Le seul donc, qui puisse l’éloigner de son équipe pendant qu’on tentait de les mettre hors d’état de nuire. Il lui fallait donc essayer de tenir, aussi longtemps que possible contre son adversaire. Et il devait bien le reconnaître, qui que soit ce guerrier, il était hors du commun, ses coups témoignaient d’une maîtrise de l’art martial extrêmement poussée. De justesse, le soldat d’élite réussit à parer le pied du Commandant, le repoussant des deux mains et exécutant une pirouette pour se mettre à l’abri.
Obi observa son adversaire, cette fois-ci, il s’adressa à lui avec une certaine forme de respect plutôt que du mépris.
- Tu te défends plutôt bien malgré ton manque de puissance. Tu es un très bon soldat. Je ne comprends pas pourquoi tu as choisis le camp des perdants. Je suis persuadé que tu ferais des merveilles au sein de mon commando.
Yron eut un rictus mauvais, il aurait voulu faire comprendre tout de suite à ce type qu’il se trompait de bonhomme mais il saisit l’occasion de se reposer et de gagner un peu plus de temps.
- Le camp des perdants ? Tu divague ? Je ne sais pas comment Freezer est revenu à la vie mais ça ne le rend pas supérieur à l’Empereur Végéta, c’est lui qui va perdre.
Obi haussa un sourcil.
- Revenu à la vie ? Je ne sais pas ce que vous ont raconté les Saiyens mais il semble qu’ils vous aient mentis.
Yron regarda longuement son adversaire, le plus étonnant, c’est qu’il avait l’air d’y croire. Pourtant, il était bien placé pour savoir que cela ne pouvait être vrai, la tête de Freezer se trouvait dans la salle du trône. Il était mort sur Namek, c’était officiel, personne n’avait contredit ce point, même pas Cold. Alors comment s’était-il retrouvé ici et maintenant ? Il n’y avait plus de dragon ball, seuls objets capables de ressusciter les morts.
- Et comment peux-tu être sûr que ce n’est pas Cooler … ou Freezer qui vous ont mentis ?
Le regard d’Obi trahissait déjà sa pensée, Yron le voyait : ce type ne pouvait tout simplement pas envisager cette possibilité. Il avait à faire avec un de ces dingues qui servaient Freezer non pas parce qu’il le craignait mais parce qu’il l’admirait. Et la réponse du Commandant confirma cette impression.
- Je sers Freezer depuis bien longtemps, je suis très bien placé pour savoir qu’il ne m’a pas menti.
Comme prévu, il fallait se rendre à l’évidence, qui que soit ce type, il serait impossible à raisonner, il allait falloir y aller de force.
- Si tu le dis, soupira Yron avant de se mettre en position de combat.
Obi eut un haussement d’épaules, comprenant que son adversaire était trop endoctriné pour qu’il puisse le convaincre. Sans attendre un instant de plus, il se jeta en avant, percutant le visage du soldat d’élite avec son genou. Profitant du puissant mouvement de recul, Yron fit une pirouette, frappant le torse de son ennemi des deux pieds pour l’éloigner. Vite debout, il enchaîna sur un rayon d’énergie projeté des deux mains.
Malheureusement, Obi s’était repris et dévia l’attaque d’un geste rapide, lui fonçant de nouveau dessus pour engager un corps à corps frontal.

Palpi plongea de justesse, utilisant une décharge d’énergie subite pour se déporter vers la gauche. Il se fatiguait de plus en plus, ses ennemis frappaient toujours aussi vite et il avait du mal à les esquiver malgré leur stratégie plus que prévisible. La différence de niveau commençait à se faire sentir et le petit commando ne pourrait plus tenir très longtemps.
Il n’eut pas l’occasion de vérifier cette hypothèse, une boule d’énergie venant soudainement frapper l’un des deux synthétiques dans le dos. Strya se retourna instantanément, projetant un rayon énergétique sur son assaillant. Yod disparut dans un grésillement, réapparaissant aux cotés de Palpi et frappant de nouveau le robot d’un léger rayon d’énergie qui le fit à peine bouger.
- Qu’est-ce que tu fais là ? Où est Sauzer ? S’énerva le stratège.
Il ne laissa toutefois pas le temps à Yod de prévenir, lui prenant la main et se projetant avec lui vers le haut pour éviter deux attaques simultanées.
- Wind est dans la merde, il est parti l’aider. S’expliqua le Yardrat.
Palpi émit un genre de grognement mais ne fit aucune remarque, ne connaissant pas la situation exacte de la géante.
- Fais gaffe ! Hurla-t-il brusquement.
Yod se baissa juste à temps pour éviter le coup de Bane mais le pied de Strya atteint son but, faisant se ployer le petit stratège.
- Bordel de merde, cracha-t-il.

Le Shild tenait l’étrange géante en son pouvoir, il avait cependant un peu de mal à resserrer son bouclier sur elle car l’énergie qu’elle dégageait semblait repousser sa création et, de toute façon, elle n’en avait plus pour longtemps, il voyait sa respiration devenir de plus en plus difficile, l’air se raréfiait.
Trop concentré sur sa cible, le commando d’élite fut totalement surprit quand son scooter bipa brutalement, lui signalant une force derrière lui. Sauzer était en mauvaise état, l’un de ses bras pendait lamentablement mais il lui en restait toujours un pour frapper vite et fort. Pas de chance pour lui, le scooter de son ennemi le trahit et le Shild réussit à esquiver de justesse son coup de poing.
Wind rouvrit brutalement les yeux, elle vit son adversaire perdre en concentration, c’était le moment idéal. Déployant son corps en même temps que sa puissance, elle fit disparaître le bouclier qui la maintenait prisonnière, libérant du même coup les phéromones accumulées durant toute sa captivité. Sauzer et Rey s’immobilisèrent à la même seconde, chamboulés par une décharge si subite et violente.
- C’est … ton truc des phéromones, ça ? Questionna le guerrier bleu, ses joues virant au violet.
Un sourire fou se dessina sur les lèvres de la géante, révélant des dents aiguisées comme des lames de rasoirs.
- Va aider les autres Sauzer, je m’occupe de notre petit ami ici-présent, siffla-t-elle.
- Je doute que tu sache le gérer, sans moi tu étais morte.
- Oh mais il ne me fera plus de mal maintenant, n’est-ce pas mon mignon ? Susurra Wind.
Rey semblait perturbé, il se tenait la tempe comme s’il souffrait d’une horrible migraine, c’est ce qui arrivait quand la pensée rationnelle entrait en conflit avec les réactions du corps à certaines substances comme les phéromones.
- Euh … non.
- Bien, exulta la géante. Fonces Sauzer, je vais m’amuser toute seule.

Freezer et Végéta continuaient de toiser en silence, les deux guerriers tentant tant bien que mal de distinguer le moment le plus propice à leur attaque. Brusquement, leur puissance augmenta drastiquement, une aura entourant chacun des combattants avant qu’ils ne se jettent à toute vitesse l’un sur l’autre. En moins d’une seconde, ils avaient parcourus la distance qui les séparait et ils disparurent d’un seul coup.
L’Empereur Saiyen apparut à quelques mètres de là, dans les airs, juste avant que Freezer ne se matérialise au-dessus de lui, projetant son pied vers le dos de son adversaire. Pied que Végéta réussit à parer de l’avant-bras, réagissant aussitôt pour frapper le torse du fils de Cold de son poing fermé.
Les deux adversaires disparurent à nouveau, réapparaissant plus loin, Freezer plaquant son ennemi contre le sol d’une très jolie manchette.
Le combat continua longuement ainsi, les deux empereurs rivalisant de vitesse et d’ingéniosité pour placer leurs attaques respectives, sans qu’aucun ne réussisse à prendre un quelconque ascendant sur l’autre.
Ils réapparurent ensuite au sol, se faisant de nouveau face et ayant apparemment inter changé leur position. Les deux affichaient le même sourire satisfait et prétentieux.
- Vraiment pas mal, Saiyen.
- On peut en dire autant de toi.
Et les deux se foncèrent de nouveau dessus, cette fois-ci ils se percutèrent réellement, leurs deux poings entrant en contact dans un fracas de tonnerre. Ils avaient mis une grande partie de leurs forces dans ce coup et elle se déchargea sous forme d’énergie, creusant un immense cratère sous eux. La déflagration fut tellement intense qu’elle rasa les pics de roches sur une centaine de mètres à la ronde.
Les deux êtres monstrueux responsables de cette désolation par la seule force de leur poing restèrent figés dans cette position, un nouveau sourire étirant leurs lèvres. Et soudainement, une lueur dans les yeux de Freezer, Végéta ne la capta qu’au dernier moment, juste à temps pour se jeter en arrière et éviter de justesse les deux rayons oculaires, l’un d’eux frappa tout de même son épaulette, détruisant l’une des attaches de sa cape.
Se stabilisant plus loin, le Saiyen projeta une boule d’énergie que le tyran attrapa des deux mains avant de la projeter vers le ciel en poussant un hurlement. Ses mains fumaient encore quand il se tourna vers Végéta, cette attaque n’avait l’air de rien comme cela mais elle avait demandé beaucoup d’énergie au nouvel Empereur. Heureusement que Freezer ne pouvait toujours pas sentir les forces, sinon il l’aurait sûrement compris et ne serait pas tombé dans le panneau. Cette réflexion donna une idée au Prince des Saiyens, un sourire vicieux apparut sur ses lèvres.
- Tu es devenu fort Freezer mais tu ne pourras pas me battre.
Il rabattu sa main devant lui dans un large mouvement de bras, provoquant une large explosion sur toute la zone, la recouvrant d’un nuage de poussière au travers duquel on ne pouvait rien voir. Mais lui sentait encore la force de Freezer au centre du nuage. Sans lui laisser le temps de réagir, il fonça, assénant facilement des coups que le tyran n’arrivait pas à parer, ne sachant pas d’où ils pouvaient venir. Il eut cependant la surprise de voir son poing arrêter par une main parfaitement blanche qui se referma brutalement dessus.
- Tu ne pensais pas m’avoir éternellement avec ça Végéta, même si je ne sens pas ta force, je peux deviner où tu es selon tes coups.
Le saiyen n’eut pas le temps de s’en étonner qu’une queue surgit de la fumée, le frappant en pleine tempe. Freezer ne laissa pas passer l’occasion, il bombarda son ennemi de coup de poing, le retenant près de lui à l’aide de sa queue. Mais l’Empereur ne pouvait se laisser faire éternellement, il concentra son énergie dans ses paumes, projetant ses mains vers le visage de son ennemi. Le Seigneur de l’univers comprit, relâchant sa prise, il se baissa brutalement pour éviter le rayon d’énergie.
Végéta en profita pour se remettre debout, envoyant son pied dans le visage de Freezer qui alla s’écraser au sol en laissant une large tranchée derrière lui. Son avantage avait disparu, la poussière s’étant dissipée, et le fils de Cold ne se laisserait probablement pas avoir une deuxième fois, il allait devoir trouver autre chose.
D’une pirouette, le frère de Cooler se remit debout, la rage se lisait sur ses traits. Ces Saiyens, il n’arriverait donc jamais à s’en débarrasser ? Dans un hurlement bestial, le tyran laissa éclater sa puissance, formant une aura violacée tout autour de lui, ses muscles se firent plus prononcés, plus tendus, tandis que des vaisseaux sanguins pouvait s’apercevoir sur sa peau immaculé, il poussait son corps dans ses limites et sa puissance s’en ressentait nettement. Toutefois, il n’y alla pas à son maximum, souriant à l’adresse de son adversaire.
- Je ne referais pas l’erreur de Namek, pas de 100% tout de suite, testons déjà comme ça.
Et le monstre se jeta sur Végéta à une vitesse exceptionnelle, le frappant de son coude sans qu’il ait pu réagir. Il enchaîna sur un coup de pied qui envoya le Saiyen dans les airs, il s’apprêtait à le rejoindre quand un rayon d’énergique bleuté, sortit des mains de l’Empereur, le frappa de plein fouet pour le plaquer au sol dans une nouvelle explosion.
Dernière édition par Tierts le Dim Juil 24, 2011 1:34, édité 2 fois.
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Sur Namek, le souverain Freezer réussit à défaire le terrifiant Super Saïyen. Il peut enfin étendre son emprise sur l'univers sans danger. Du moins, le croit-il car il découvrira bientôt que ses nouvelles conquêtes vont lui apporter bien des problèmes.

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Re: Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar sonluffy-z le Dim Juil 24, 2011 0:03

Vraiment un magnifique chapitre les combats sont très bien menés. Le seul point négatif est la longueur, j'aime les chapitres longs mais là je dois avouer que y'en avait trop.
Fic Le tournoi ultime : viewtopic.php?f=42&t=5624 Fiction terminé
Ma seconde fic sur le commando Ginyu depuis sa création à sa fin : viewtopic.php?f=42&t=5702 dernier chapitre en date du 18/01/12
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Re: Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar Tierts le Dim Juil 24, 2011 0:05

C'est bien ce qu'on imaginais, on postera de plus petites parties, ça fera plus de parties donc plus de commentaires ! [/auteur en manque]

Plus sérieusement, on se disait aussi que ça faisait beaucoup, on arrangera ça pour la suite, merci de nous l'avoir dit :p
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Re: Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar sonluffy-z le Dim Juil 24, 2011 0:14

D'ordinaire j'ai rien contre mais relisez-vous, vous verrez bien que c'est trop long, heureusement que c'est que du bon ça permet de ne pas décroché malgré la longueur. :mrgreen:

Pour l'instant je vous avoue que je préfére les confrontations de vos deux commandos plutôt que celles des seigneurs ( pour l'instant je préfére Goku vs Cooler à Végéta) mais la tendance va s'inverser lorsque le combat sérieux entre vos deux personnages principaux va s'installer.
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Re: Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar desa le Dim Juil 24, 2011 0:34

Enfin la suite.Super chapitre .Végéta et son équipe semble perdre du terrain.
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Re: Topic des crossovers entre auteurs

Messagepar RMR le Dim Juil 24, 2011 0:45

Très bons combats, un champs de bataille plein d'intérêt !
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