[Fanfic] Le chaos pour racines

Faîtes-nous partager votre fibre littéraire en écrivant votre propre histoire mettant en scène les personnages de Dragon Ball et, pourquoi pas, de nouveaux ! Seules les fanfictions textes figurent ici.

Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar BlackYohko le Mar Déc 14, 2010 20:32

Moi oui et j'ai adoré
Lorsque la mort sonne à ta porte ouvre lui avec le sourire car on ne voie la mort qu'une fois.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Mer Déc 15, 2010 13:39

Chapitre XI :


Alors que les explications allaient bon train en son bord, le vaisseau sphérique multi-facette d’Ukero transperçait l’espace comme du beurre. Aucun bruit, aucun choc, juste la certitude d’un cap bien précis. Sous son apparente tranquillité se cachait un but tenace. Voilà maintenant 2 mois qu’il tenait bon, gardait son cap. Ses passagers avaient donc eu tout le loisir d’apprendre à se connaître, de se préparer à cette rencontre capitale.

- Ce mécène dont tu nous parles tant, connais t-il les saiyens ? Sait-il comment nous fonctionnons, comment nous pensons et agissons ? demandait encore une fois Bajiri.
- Hum… pas vraiment… Il n’a, pour l’instant, rencontré qu’un seul représentant de notre espèce, c’est à dire moi, répondit Ukero.
- J’espère qu’il est compréhensif et qu’il tiendra compte de nos spécificités. Nous avons besoin notamment d’indépendance et de reconnaissance.
- N’oublie pas que nous avons été chassés, ou obligés de partir de Vegeta. Nous ne sommes plus des saiyens à part entière ! Alors nous nous adapterons, quoi qu’il arrive !

Coco lisait, le visage grave, mais écoutait d’une oreille. Il intervint d’une courte phrase dans la discussion :

- « Vers les morts, il n'est pas de géographie. »
- Et bien… Tu as le don de mettre l’ambiance, dit sarcastiquement Ukero. Elle est de quel auteur, celle là ?
- Edgard Alan Poe, un écrivain assez connu sur Osol, ma planète d’accueil. Il est, il me semble, originaire d’une autre galaxie, de la Terre d’après les rumeurs.
- Coco, qu’est ce que ça signifie, demanda Ginseng, qui observait attentivement les étoiles à travers le hublot.
- Ne fais pas trop attention à ce que je dis, je pense tout haut… En tout cas, peu importe où nous allons, ce qui est sûr c’est qu’il y aura des cadavres sur le chemin.

Tamato regardait avec de grand yeux ses camarades, très attentif à leurs échanges, tout en faisant fonctionner son imagination à plein régime. Il se voyait déjà affronter des géants, des lézards armés jusqu’aux dents, toutes sortes d’histoires excitantes. Auparavant, cela aurait été teinté de peur. Mais, au contact de ses collègues, il avait appris à se faire confiance, à libérer son énergie, bien aidé par quelques substances prescrites par Ginseng et Ukero, les médecins de la bande. Mais le déclic avait eu lieu plus tôt, dans la cuve tsuful, juste avant d’attaquer le roi. Il n’était plus tout à fait le même depuis, il avait sentit une puissance grisante naître en lui. L’avait-il ramenée du royaume des morts qu’il avait frôlé ? Il se posait encore la question.

- Hors de question de mourir bientôt ! lâcha t-il. Je compte bien régler son compte à ce traître de Courga !
- C’est positif d’avoir un but, une motivation personnelle, mais ce n’est pas suffisant, répondit Coco.
- En effet, pour se dépasser il faut avoir une vue bien plus générale, compléta fermement Ginseng. Nous allons défendre nos mondes, empêcher les saiyens d’en approcher !
- Notre futur patron nous y aidera. Ce n’est pas un sain mais au moins il nous permettra de concurrencer l’empire saiyen. Nous mettrons alors cette force à profit pour protéger nos peuples d’adoptions ! conclut un Ukero aussi déterminé que la course de leur vaisseau.

Les capsules de l’équipe officielle étaient toujours introuvables… Désespérés pour certains, en tout les cas exténués, ses membres avaient de la boue jusqu’aux genoux et les visages souillés. Kyabetsu, cheveux plus désordonnés que jamais, tournait en rond, pensif. Poatoes, quant à lui, aiguisait avec une application jouissive une longe épée, à l’aide d’une pierre trouvée dans les environs. Pleins de sang froid, le chef Kyuuri et son bras droit, Courga, discutaient tout en cherchant dans les moindres recoins. Derrière chaque rocher ou buisson trempant dans la terre molle.

- Elles sont forcement dans les environs, impossible qu’elles aient disparues, affirma calmement le plus âgé des deux leaders.
- Tu as sûrement raison… Il y a peut-être même un lien avec ce satané mage – ou je ne sais quoi - que j’ai croisé avec Kyabetsu il y a 2 jours. Ses pouvoirs semblent tout à fait en mesure de troubler la vue.
- En tout cas, j’ai utilisé la télécommande pour guider ma capsule jusqu’ici, donc elle est obligatoirement à proximité.
- J’aimerais tant pouvoir nous téléporter sur Vegeta… souffla Courga. Ce serait bien plus simple. Mais je ressens une obstruction mentale, comme lorsque que j’ai approché ce nuage dérangeant…
- Celui qui t’a mis mal à l’aise lors de ta mission en éclaireur, il y a quelques années ?
- Mais Oui ! La clé doit être là ! dit le neveu du roi, quelque peu ragaillardi, tout en levant vivement la tête au ciel.

Mais Kyabetsu avait une courte longueur d’avance et montrait déjà, à Potatoes, l’amas de vapeur. L’ancien professeur de Tamato pointa alors son arme vers l’objet de leur curiosité. Lentement, solennellement, sous les yeux subjugués de ses collègues…. Sauf un. Toumorokoshi, pendant ce temps, ne portait aucune attention à la scène… Il cherchait minutieusement, la mine réjouie, dans les courtes herbes et parties peu profondes des marécages. Peu de chance qu’il s’agissent de vaisseaux…

Dans la dimension de l’équipe rebelle, la sphère métallique fondait toujours vers son but à travers l’espace, sans dévier d’un iota. Cela faisait maintenant 6 mois qu’elle accueillait les guerriers en son sein.

- Nous sommes presque arrivés ! annonça Ginseng, qui s’était installé aux commandes de l’engin.

Il suivait la route tracée par celui-ci à travers un large écran située au-dessus du tableau de bord. Au loin, on pouvait distinguer une boule blanche parcourues d’excroissances, baignant dans une vapeur claire. Le guerrier à la large veste zooma sur cette terre craquelée, dépourvue de végétation et de mouvement. Aucune habitation n’était discernable sur cette planète nue. Tendis que le vaisseau décélérait, Ukero distribua des masques à oxygène, ainsi que des comprimés rouges feu.

- Préparez vous vite, l’atterrissage est imminent ! confirma t-il.

De petites pattes arachnéennes sortirent de la coque de l’engin et permirent de le poser en douceur. Chacun avala alors la préparation du guerrier à la larme tatouée, puis mis soigneusement l’appareil respiratoire sur son nez, tandis que le sas du vaisseau s’ouvrait doucement. Il dévoilait petit à petit un décors de cauchemar, sans vie, sans couleur. Inerte. À des kilomètres à la ronde, le sol était gelé, glissant, ne laissant aucune prise à l’espoir. Pourtant Ginseng sortit sans hésiter, suivi de près par Ukero. Ils emportèrent dans leur sillage leurs compagnons, étonnés de ne pas avoir froid dans un contexte pareil. La queue blanche du médecin de la bande frétillait de fierté ; ses pilules étaient au point.

Plusieurs heures de vol suivirent, sans croiser une âme. Pourtant, Ukero était confiant. Il connaissait le chemin. Cela fut confirmé par l’apparition lointaine et brumeuse d’une tour d’ivoire, dressée et défiant jusqu’au pâle ciel. Cette construction lisse brillait, attirait l’œil immédiatement. Elle était couverte de pics acérés, cornes menaçantes, ainsi que de stries roses claires. Celles-ci semblaient battre doucement, comme si quelqu’un y soufflait de l’intérieur. Peu rassurée, l’équipe se posa au pied de cette construction et emprunta une haute porte aux angles cassants. Un drôle d’être à bec d’oiseau et tunique noire reconnu Ukero et l’invita d’une révérence à poursuivre son chemin. La troupe monta alors des escaliers en colimaçon à n’en plus finir, plongée dans une obscurité quasi complète. Parfois, un gargouillis se faisait entendre, mais le sang-froid communicatif de Ginseng et de son formateur aux cheveux blancs tranquillisaient leurs compagnons. Alors que leurs jambes commençaient à souffrir, un salon les entoura enfin. Sa franche luminosité aveugla l’équipe rebelle, l’empêchant de voir quel était leur hôte. Celui-ci, d’une voix sourde et sifflante, leur dit sur un ton amusé :

- Bienvenue mes petits amis ! Je suis ravi de faire votre connaissance ! Ukero, tu ne m’avais pas menti, elle a fière allure ta troupe de rebelles.

Légèrement intimidé, le saiyen s’inclina, invitant ses collègues à faire de même. Ceux-ci ne savaient pas comment prendre cet étrange accueil. Tamato était perplexe, tout comme Bajiri. Ginseng et Coco, imperturbables, fixaient l’être inconnu de leurs yeux rétablis. Le visage fermé, ils observaient ses formes agressives aux teints pâles. Son buste blanc et segmenté séparait nettement, de ses sillons, le ventre des pectoraux, ceux-ci des épaules. Les clavicules étaient ornées de semi-sphères violettes, aux allures de bijoux soufflés dans le verre. Cette matière se retrouvait au chœur de ce plastron organique, ainsi qu’au niveau du crâne. Les avant-bras et la tête étaient également protégés par la corne blanche, renforçant les angles secs de l’anatomie. Pour ce qui est des muscles des tempes et membres, ils semblaient à vif, exhibaient leurs stries rosées à la vue d’invités mal à l’aise. Sans véritable préambule, l’être de taille très modeste ouvrit à nouveau sa bouche aux fines lèvres rouges :

- Mes petits, vous avez l’air d’être un joyeuse bande de guerriers, mais il va falloir faire vos preuves ! J’ai déjà en tête la planète que vous devrez visiter en mon nom.
- D’ailleurs, quel est-il, ce nom ? demanda Tamato

Les pupilles violettes du monstre fixèrent avec dureté le jeune saiyen, puis le dévisagèrent froidement.

- Pssst… il faut l’appeler « Mon Seigneur »… conseilla Ukero en chuchotant.
- Mon… Mon Seigneur, quel est votre nom, rectifia instinctivement le fautif, trop impressionné pour remettre en cause cette hiérarchie s’imposant à lui.
- Bon… Pour cette fois je passe l’éponge, tu es pardonné…

Tamato déglutit nerveusement.

- Je suis le prince de cette planète, le fils du Roi Cold : Freeza ! Vos mondes seront épargnées, mais vous devrez en échange travailler pour ma personne, conquérir les territoires que je désignerai.
- Seigneur, devrons-nous attaquer la planète que vous avez évoquée ?
- Non Ukero, je dois d’abord vous tester et l’on va commencer par une mission toute simple, cela suffira amplement. Vous devrez aller sur Bombac !
- À vos ordres Majesté, mais que devrons nous y faire ?
- J’y viens... souffla Freeza, agacé. Vous me ramènerez l’un de leurs enfants, un petit être que je pourrai modeler à ma façon, afin qu’il devienne mon second garde rapproché. Les individus de ce monde son connus pour leur brutalité et caractère belliqueux. Charmant, n’est-ce pas ?!
- Devons nous partir tout de suite ?
- Pfff… bien sûr que non ! Ta troupe en guenille me ferait honte ! assena le mécène, en tapant du poing sur la table de glace à laquelle il était assis. Avant d’y aller, Zabon va s’occuper de vous commander des tenues neuves, ainsi que des plastrons. Il faut protéger vos corps fragiles…
- Zabon ?! se dirent intérieurement les membres de l’équipe rebelle.

Les pas de celui-ci claquèrent doucement derrière eux. Il se dévoila avec grâce et préciosité, laissant courir derrière lui sa natte verte. Bajiri le reconnu avant même de le voir, et assista pétrifié au clin d’œil qu’il lui adressa. L’être lui dit, moqueur :

- Comme on se retrouve… Je vois que tu es finalement arrivé à bon port, ça me fait plaisir de te revoir… Mais trêve de bavardage, j’ai parlé de votre peuple comme promis. Tu peux me remercier, sans moi Sa Majesté Freeza ne vous aurait pas confié une mission aussi rapidement.

Bajiri baissa les yeux, ne sachant s’il devait être reconnaissant ou vexé.

- Cesse de faire l’intéressant, Zabon ! ordonna le mécène.
- À… À vos ordres Monseigneur !
- Bien… Disparaissez tous ! Je vous ai assez vus ! conclu sèchement la créature, dont les cornes de taureaux n’invitaient pas à lui répondre.

Son bras droit androgyne conduit alors les 5 guerriers vers leurs appartements, un grand dortoir sans meuble et aux lits cubiques. Quelques fruits pointus attendaient dans des coupelles de verre. Zabon les observa s’installer en silence, puis s’éclipsa en un petit rire, laissant derrière lui un climat lourd.

Le ciel pesait sur l’escouade du roi. L’épée de Potatoes attirait une foudre grésillante, s’en nourrissait. Le combattant sourit à pleine dents, avant de fondre sur le nuage ciblé. Sa lame y pénétra, créant aussitôt un tourbillon cotonneux. Comme hypnotisé, le saiyen regardait ce manège d’un œil absent. Plongé dans un songe éveillé, il s’aperçu tout de même que le flot était particulier, qu’il n’y avait pas que de la vapeur en mouvement… Des âmes s’y mêlaient !
"L'histoire de Mr Satan", fanfic de 2010 à présent terminée (et reconstituée suite à un hackage en 2011), espère vous plaire et n'aurait rien contre quelques commentaires ;)
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=5894

"Le Chaos pour racines" est une fanfic qui met en scène 10 "avatars" créés par des membres du forum. J'espère qu'elle plaira aussi aux autres forumeurs ^^
http://www.lunionsacre.net/viewtopic.php?f=42&t=4900
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar BlackYohko le Mer Déc 15, 2010 15:46

Et voila le chapitre 11 :D freezer et donc notre sauveur a nous rebelle il est sympa le destructeur de végéta :lol:
Lorsque la mort sonne à ta porte ouvre lui avec le sourire car on ne voie la mort qu'une fois.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Mar Déc 21, 2010 22:08

Chapitre XII :

D’un œil vitreux, Potatoes suivait les mouvements alambiqués des esprits errants. Se ressaisissant, le guerrier d’élite déchira le nuage tourbillonnant de coups d’épée, y emprisonnant au passage les âmes en lambeaux. Elles s’enroulaient parfois autour de la lame, y restaient accrochées, pendantes, résistant tant bien que mal à l’absorption inéluctable. À mesure que la vie cotonneuse se réduisait comme peau de chagrin, le fer de Potatoes gagnait en brillance, lâchait des flashs lumineux. Ces derniers, chargés de vitalité, trouaient le ciel, déchiraient le paysage de cette scène. Noyées dans cette énergie blanche, on pouvait distinguer des plantes colorées. La vérité éclata alors au grand jour, fit valser la boue, réduit le marécage à l’état de souvenir. L’herbe verte retrouvait sa place et, sur son tapis accueillant, laissait se reposer, de-ci de-là, cinq capsules spatiales.

De l’autre côté, le temps avait filé bien plus vite… Une journée était déjà passée et avait permis à l’escouade rebelle, aux tenues toutes neuves et clinquantes, de poser un pied sur le sol de Bombac. Celui-ci était traître, car recouvert d’une substance agréablement duveteuse, cachant pourtant quelques terribles épines. Prudente, l’équipe slalomait entre les pièges et habitations pendouillantes, cocons fibreux densément peuplés. À cette ambiance déstabilisante s’ajoutait une odeur qui ne l’était pas moins, comme pourvue d’une tête chercheuse tellement elle ciblait avec soin les narines de nos pauvres visiteurs.

- S’il y a des enfants dans le coin, je suis la reine Vegeta ! lança Bajiri, essayant de distraire son équipe, comme l’aurait fait son ami Toumo.
- Qu’est ce qui t’arrives tout à coup ?! demanda sèchement Ukero. Au lieu de dire des bêtises, ouvre grand tes yeux et tes oreilles, ça nous aidera !
- Je n’en ai pas l’air, mais c’est ce que je fais ! répliqua le saiyen au mollet fragile.

Ce dernier, pour joindre les gestes à la parole, s’arrêta net et pointa son doigt vers le ciel. La petite troupe stoppa sa progression et essaya de distinguer ce que Bajiri leur montrait.

- Tu as dû rêver, il n’y a rien d’intéressant là-haut… dit Tamato, pourtant encore l’esprit fixé sur ce qui pouvait bien se passer au-dessus de leurs têtes.
- C’est justement parce que l’on y distingue aucune trace de vie que ça m’interpelle, répondit l’intéressé. Mais j’aurais bien du mal à vous expliquer exactement pourquoi, l’idée fait encore son chemin.

Après quelques longues secondes de silence, Coco réajusta avec soin ses petites lunettes sans branche, puis révéla :

- Je crois avoir trouvé où elle mène, ta fameuse idée !
- N’hésite pas, nous t’écoutons ! assura fermement le chaman Ginseng.
- Très bien ! Vous avez sans doute remarqué que plus les cocons sont près du sol, plus ils sont gros. Ils se développent donc, tout comme un corps peut le faire. Il serait alors logique d’affirmer que, si l’on monte, nous irons vers la source…
- Je commence à te suivre… dit Ukero, souriant à pleines dents.

Les visages de l’ensemble de l’escouade se décontractèrent. Ils approchaient de leur but !

Ceux de l’élite officielle étaient fermés, graves. Ils avaient enfin retrouvés leurs vaisseaux mais ceux-ci étaient restés trop longtemps sans entretien et n’étaient plus utilisables. Mais ce n’était pas le pire…. La punition qu’allait leur infliger le roi Végéta promettait d’être lourde : incapacité à retrouver l’imposteur, capsules hors d’état et, surtout, huit longues journées sans donner de nouvelles… Enfin, d’après leur notion du temps troublée. Si seulement ils savaient…

- Seigneur Vegeta va nous passer un de ces savon… se lamentait déjà Kyabetsu.

Ses compagnons, comme un seul homme, baissèrent la tête de concert et indiquèrent ainsi qu’ils avaient les même craintes. S’il y avait eu des mouches, on les aurait entendu voler… Pourtant, goguenard, Toumorokoshi faisait exception. Il fouilla dans son plastron, faisant crisser volontairement et bruyamment celui-ci, sous les regards réprobateurs de son équipe. Il finit par montrer l’objet de sa malice, petit flacon coincé entre ses doigts. Bombant le torse, il expliqua :

- À l’intérieur se trouvent un petit souvenir, qui fera bien plaisir à notre roi ! Je vous parie sur les cheveux de Kyabetsu que notre souverain oubliera sa colère.
- Qu’est ce que mes cheveux viennent faire là-dedans, marmonna l’ex-responsable du spatiodrome, quelque peu vexé.

Toumo déversa doucement le contenant, avec un sens de la cérémonie, dans sa main gantée.

- Tiens, ça me rappelle vaguement quelque chose… pensa tout haut Courga, qui visiblement n’était pas ravi par les souvenirs qui s’imposaient à lui.

Le saiyen au sourire presque permanant pinça une minuscule boule noire entre son index et son pouce, et l’approcha des yeux de chacun de ses camarades.

- Quand Courga et Kya nous ont raconté leurs mésaventures, je me suis tout de suite mis dans le crâne que je devais trouver un moyen de ramener ces drôles de petites bêtes chez nous. Mais pas juste pour décorer… Elles nous serviront de sparring-partner, lors de nos entraînement. Ca nous évitera d’avoir à se blesser les uns les autres. Ingénieux, n’est-ce pas ?
- Très ! répondit Kyabetsu, rassuré par cette perspective.
- Je ne sais pas si ça suffira, mais c’est toujours mieux que rien, exprima un Courga se relâchant enfin, après presque 10 jours de tension.

Une main se posa sur son épaule. Son leader, calmement, lui signifiait qu’il était temps de rentrer.

Il n’était pas question de partir ! Les rebelles auraient pourtant bien voulu, empêtrés qu’ils étaient dans une multitude de fils, bien plus fins qu’une toile d’araignée. Ils volaient tant bien que mal, gênés dans le moindre de leur mouvement, en quête d’un habitat enfantin. De son k atana auréolé d’un ki écarlate, Coco tranchait la matière gênante, y freillant ainsi un chemin pour son équipe.

- Cela se densifie, je crois que l’on approche du but, observa t-il.
- Dans ce cas, ne bougez plus ! ordonna Ginseng.

Celui-ci, avec sang-froid, lança une salve de tan’ken chimeiteki, aiguilles d’énergie aussi puissantes que fluettes. Étonnement, aucune attaque ne semblait avoir de cible. Au contraire, elle finissaient par se perdre dans le ciel pâle ou se volatilisaient au chœur de la toile, sans n’avoir rien touché… Pourtant, personne n’osait objecter, Ginseng avait l’air si confiant ! Et puis, au moins, il ne causait pas de dégât ; l’objet de leur recherche ne risquait pas d’être tué.

- Croyez moi, ils vont sortir de leur trou ! affirma le chaman à la veste verte.
- Qui ça ?! se demandèrent ses coéquipiers.

En guise de réponse, un souffle se fit entendre au loin, fut immédiatement là… puis les emporta ! Ils ne pouvaient plus bouger, compressés dans un espace clos et sombre.

- Pas de panique ! grogna Ukero, en souffrance mais confiant.

À peine une seconde plus tard, les cinq guerriers rebelles étaient libres ! Non pas par un stratagème complexe, ni une ouverture défaillance de leur prison, mais tout simplement – si l’on peut s’exprimer ainsi - grâce à leur transformation éclair en oozaru. Le singe au pelage blanc attrapa, au vol, le pauvre saiyen sans queue, Tamato. Puis il le posa délicatement sur son épaulette.

- Il ne nous avait pas mentit, se dit Bajiri, reconnaissable à sa tunique noire et son « v » sur le front. Il peut vraiment combiner la plante permettant une illusion de lune avec une autre, dopante, qui accélère la métamorphose. Stupéfiant !
- Sans cela, il n’aurait pu tuer Salsifi et ainsi provoquer la fuite de Bajiri. Il aurait été trop lent et se serait fait repérer par un scaouter avant même d’avoir le corps recouvert de poil, concluait intérieurement le chaman, seul saiyen a connaître l’identité du coupable.

Le fils de la victime était loin de s’en douter. Il était assis sur l’armure de son frère, d’une facette de Thalès qu’il avait appris à apprécier, au travers de leurs buts communs. Voilà tout. Alors qu’il croisait brièvement le regard rouge d’Ukero, il pensait même :

- Dommage que Papa soit dans l’autre camps… J’aimerais tant qu’il soit à nos côtés, qu’il voit ses deux fils combattre ensemble. Il serait si fier de nous…

Il fut brutalement éjecté de ses pensées lorsqu’un bruit, digne d’un immense instrument de percussion, se fit entendre. Leur « prison » venait de se relever ! Il s’agissait d’une ronde et hideuse créature à l’épaisse peau rose, couverte de pointes, de telle sorte qu’on aurait pu croire qu’elle portait une couronne. Un pli barrant son front d’un relief disgracieux, faisant office d’arcades sourcilières, renforçait son expression belliqueuse. De même taille que les gorilles lui faisant face, elle ne se faisait pas de soucis, bien au contraire. Elle plissa d’aise ses yeux cernés de stries, passa sa langue sur ses lèvres gercées, on eu cru qu’elle se préparait à un festin… Puis elle attaqua sans sommation ! Sur ses gardes (malgré ses bras ballants), Ginseng eu le réflexe de lancer une aiguille d’énergie. Elle pouvait transpercer n’importe quelle matière, même le cuir de cet affreux personnage ! Mais encore fallait-il qu’elle touche… Malgré son gabarit, le monstre local était vif et n’eu qu’à pencher la tête sur le côté, freinant à peine sa course. Sa massue à pointes, qui lui servait d’avant-bras, pu alors faire la connaissance de gencives, celles d’Ukero. Le primate visé en perdit quelques touffes de poils blancs, sous la violence du choc. Il écarta vivement les bras pour se stabiliser en l’air, avec maîtrise, mais resta inexplicablement dans cette position… De longues secondes… De trop longues secondes pour que cela soit rassurant.

- Lâche ! grogna le frère de Tamato.

En effet, celui-ci était désormais entre les vilaines pattes de l’ennemi, compressé dans l’étau de mains à 3 doigts.

- Il fallait s’y attendre… Une telle assurance ne pouvait être couplée qu’à la fourberie ! pensait Coco, sans ciller.
- J’ai certes titillé sa progéniture, il y a de quoi être en colère, mais faudrait voir à pas exagérer ! exprima intérieurement Ginseng, en une colère contenue.

Mais le plus rageur de tous était sans conteste Ukero ! Son regard rouge brûlait du désir de libérer son collègue et frère. Il gagnait peu à peu en luminosité haineuse, lâchait même par intermittence des flashs de révolte. Puis ce fut la libération !

- Akuma no me !

Une vague d’énergie destructrice sortit alors de ses yeux. Ceux-ci, portes de l’Enfer que l’on aurait ouverte, lâchaient un flot d’animosité pure. Le monstre rose fut littéralement fauché, perdant une jambe au passage. Stupéfait, il ne réalisait pas encore qu’il souffrait, se contentait de fixer, hagard, l’emplacement de son défunt membre. Lorsqu’il redressa enfin la tête, se fut pour constater avec effarement qu’une nouvelle attaque fondait sur lui. Un katana flamboyant perça la coque de l’animal… en plein cœur !

- Mal pensé ! pensa pourtant Coco, peu satisfait de sa décision.

En effet, le protecteur de Bombac n’avait aucune raison d’être constitué comme eux, d’avoir le système vasculaire à gauche. Le jus violet et nauséabond qui sortit de sa plaie ne l’inquiéta pas plus que cela ; il se permit même de narguer le saiyen de sang-mêlé, de caresser la joue de Tamato avec l’arme blanche. Le petit combattant fixait alors le ciel de ses yeux implorants, espérant tisser un lien avec des nuages pourtant inexistants. Soudain, il cru que sa prière avait été exaucée : la poigne du monstre se désserait progressivement. Elle le faisait sous l’effet de la surprise, le monstre rose ne tenant plus le saiyen dans sa main mais, à la place, l’un de ses précieux fils. Totalement perdu, le père se posait milles questions à la fois. Où vais-je mettre mon enfant pour qu’il soit à l’abris ? Comment a t-il pu se retrouver là d’un seul coup ? Qu’est ce que ces intrus manigancent ? Où se trouve le cocon de ce petit ? Tant et tant que sa tête en tournait. Un rayon mortelle transperça alors le crâne de la créature ronde, ne laissant pas à cette dernière l’opportunité de comprendre ce qu’il lui arrivait.


- Bien joué Ginseng ! L’illusion n’allait pas tarder à s’estomper ! remarqua un Ukero fier de son ancien élève.
- Heureusement que je suis là, ce ne sont pas ces naïfs qui auraient bougés le petit doigt, fit remarquer le chaman.

Coco avait encore du mal à réaliser que ce petit être était en fait Tamato. Il avait même cru, un court instant, que leur collègue n’avait jamais été sur l’épaule d’Ukero, que ce dernier avait trompé tout le monde depuis le début, mettant le petit bombacien sous les traits du saiyen. Le cerveau à l’envers, il ne se rendait pas compte que le guerrier sans queue, incapable de voler, était sur le point de s’écraser mortellement sur le sol couvert de mousse et de pieux. Alors que Ginseng soufflait une poudre verte dans l’air, afin de lui faire reprendre conscience des réalités, Ukero était déjà lancé à la rescousse de son frère. Mais l’amour qu’il éprouvait pour Tamato n’avait été que trop rarement ressenti, n’était pas encré en lui. Il ne pouvait donc pas lui donner d’ailes, lui permettre de réaliser l’impossible. Plus que dix mètre… C’était terminé ! Terminé pour Ukero en tout cas… Bajiri, qui s’était fait oublié au niveau du sol, pris le relai. Il était loin de la victime mais à distance raisonnable pour tenter sa spécialité : le bouclier plat ! Il créa alors l’une de ses protections habituelles, qu’il déplia d’un ample mouvement des bras, afin d’en faire un plateau au dessus de sa tête. Celui-ci, d’une longueur supérieure à 50 mètres, se présenta alors sous Tamato. Mais était-il suffisamment étendu pour réceptionner le malheureux ? Cela allait se jouer à un cheveux… Le temps fut comme ralenti pour tout nos protagonistes et, cette fois-ci, les plantes n’y étaient pour rien. Ukero avait les yeux injectés de sang… Coco grimaçait d’inquiétude malgré ses bras croisés… Ginseng avait les paupières clauses… Et Bajiri sourait !

- Pfff ! lâcha t’il en un grand soupir.

Soulagé, il admirait sa réussite, le corps de Tamato rasant la bordure de sa création, quelques épis dépassant à peine de celle-ci. Le sauveur rétracta alors le plateau, afin de guider son collègue jusque dans ses bras poilus. Puis, ainsi, il monta rejoindre ses collègues reconnaissants. Il reçu quelques viriles claques de remerciement dans le dos, des sourires discrets furent échangés, avant que chacun prenne conscience que leur mission n’était pas tout à fait terminée.

- Une planète peuplée d’âmes orphelines, cela me donne l’impression de visiter un cimetière en devenir… exprima Coco, pensif et attristé.
- Tu devrais avoir la conscience tranquille, rétorqua Ginseng. Tu n’as pas tué le père et nous allons sauver l’un de ses enfants, en lui permettant de survivre au sein d’une puissante organisation.
- Au service de Freeza, il sera dans un environnement idéal pour accroître sa puissance et connaître l’excitation des combats et de l’aventure, compléta Ukero. D’ailleurs, quand on parle du loup…

En effet, devant eux se trouvait une version miniature de la créature rose, aux excroissances arrondies en guise de futures pointes. Du haut de son petit mètre 20, il dévisageait ceux qu’il considérait, à juste titre, comme des touristes assassins. Lèvre retroussée, haineuse, il fulminait.

- Voilà le petit bonhomme qui m’a servi de modèle ! annonça le saiyen aux cheveux blancs. Il n’a pu s’empêcher de sortir de son cocon pour soutenir mentalement son cher papa. Il a pourtant fait l’inverse car, en agissant ainsi, il m’a permis de tuer son père. Quelle ironie…
- Comment as-tu procédé ? Tu as utilisé du Ginkgo ? demanda Ginseng en connaisseur.
- Exact ! Mais ça n’aurait pas été suffisant, il fallait aussi exalter ses sentiments enfouis, exciter ses émotions, alors j’ai ajouté un peu d’éphédra. Et, comme touche finale, j’ai complété avec cette foutue fibre de cocon afin, qu’associée à ma préparation, elle lui rappelle son enfance.
- Mais à quoi servait le modèle alors ? demanda Bajiri.
- Il m’a permis d’évaluer la taille d’un enfant de cette espèce par rapport à un adulte, sa morphologie, etc. et de doser avec justesse mes produits. Sinon, je n’aurais peut-être pas plongé cet ogre assez loin dans ses souvenirs.
- En tout cas, bravo, tu es un véritable magicien ! dit Bajiri avec enthousiasme. Il ne t’a fallu qu’un clignement d’œil pour préparer tout cela.
- Très exactement 6 secondes… Le temps que cette brute a passé à narguer Coco avec une dague qui n’était pas la sienne.

Tout en parlant, et sans que personne ne s’en aperçoive, les mains d’Ukero bougeaient à toute vitesse. Quasiment invisibles, elle créaient une nouvelle mixture. Une poudre bleutée fut ainsi rapidement créée et soufflée sous le nez du petit bombacien. La créature s’endormit alors instantanément.

Dans l’espace, à bord d’une capsule ronde, un autre être était plongé dans ses songes. Potatoes serrait contre lui son épée, comme un compagne ou confidente complice. Par intermittence, il lui parlait, lâchait de brefs mots.

- Ne vous inquiétez pas, je vous vengerai ! finit-il par répéter inlassablement.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Mar Jan 04, 2011 21:12

Après un repos pendant les fêtes de fin d'année, me voilà frais et dispo pour écrire la suite de cette histoire :) J'espère que Pigeta et Ao-Tora liront cette suite et qu'ils donneront leur avis ;)

Chapitre XIII :


Dans l’espace, Potatoes ne l’était pourtant pas. Il rêvait si fort qu’il s’imaginait dormir à bord d’une capsule, accompagnée d’une épée douée de parole. Sur ce dernier point, il n’avait pas tout à fait tort, l’arme chargée d’âme était même grandement responsable de cet état de songe, enivrant et palpable. En tout les cas, le guerrier était dans un vaisseau individuel, à l’arrêt, puni par son roi. Il était obligé de rester une semaine entière confiné dans cet espace étouffant, tout comme ses collègues. Kyabetsu ne vivait pas aussi bien l’expérience, tout éveillé et suant qu’il était. Courga, quant à lui, avait les paupières closes, enfermé dans une concentration bien plus solide que les parois de sa capsule. Il sentait et voyait la lumière chaude et orangée d’un Toumo, tantôt jouant à la console, tantôt potassant son manuel de soldat d’élite. Un peu plus loin, il y avait une flamme bleue, sereine, inspirant la réflexion et l’optimisme : Kyuuri. Peu à peu, au fil des heures, au fil des jours, le neveu du roi trouva la trace d’une énergie pleine de vie, d’un rouge flamboyant bien familier. Toutefois, celui-ci avait changé, n’était plus pur curiosité et camaraderie ; quelques tâches le souillait. Des tâches de rancœur parsemant le ki intérieur de Tamato. De plus, sa lumière était envahissante, l’une des plus impressionnantes du groupe dont il faisait partie. Étais-ce bien lui ? Le talentueux mais faible Tamato qu’il connaissait depuis l’enfance ? Cette question fut bien vite remplacée par une autre : où vont-ils ?!

- On change de destination ! annonça Ginseng
- Tiens, tiens… j’ai bien l’impression qu’il a enfin tenu compte de mes conseils… pensa Ukero, malicieux.
- Nous allons vers Namek, sur ordre de Freeza ! C’est sur le chemin et, de plus, ses habitants sont mystérieux. Trop mystérieux d’ailleurs… Notre Seigneur voudrait tirer cela au clair, ajouta le saiyen à la veste verte.
- Il a bien raison ! répondit son collègue aux cheveux blancs. Comme vous le savez déjà, je maîtrise sans aucun soucis l’apparence du roi Vegeta. J’en ai donc profité pour écouter de nombreux rapports d’exploration de son neveu, Courga. C’était instructif… Leur patience est telle que ça en devient louche. Et puis, sans s’entraîner particulièrement, leurs aptitudes au combat sont comparables aux nôtres ; bien qu’inférieures. Cela n’est pas naturel, je pense qu’ils ont des recettes que nous n’avons pas et j’ai bien l’intention de leur arracher !
- En effet, Courga m’en avait parlé, il était aussi intrigué que toi ! En tout cas, j’ai hâte de les rencontrer ! s’exclama Toumo, enthousiaste.

Bajiri, attentif et curieux, n’en était pas moins inquiet. Du coin de l’œil, il observait le visage fermé de son camarade, Coco. Celui-ci était perdu dans les « sinueuses contrés de son esprit », comme il aimait le dire lui-même. Il visualisait un labyrinthe, ardu, dont une partie de la solution se trouvait sur cette fameuse planète Namek. Combien arriveraient à en sortir ?

De ces mêmes chemins tortueux de l’inconscient, Potatoes en sortait à peine. Il avait l’impression d’avoir vécu des dizaines de vie, condensées en un rêve vertigineux. La tête encore tournante, il marcha tant bien que mal dans le couloir menant au trône, où l’attendaient ses acolytes. Il imita leur posture, un genou à terre et dos droit, oreilles ouvertes pour recueillir les ordres du souverain.

- Comme je le pensais, ma punition a été utile ! Cela vous a laissé le temps de réfléchir ; une fois n’est pas coutume… déclara le sévère Vegeta. En effet, mon neveu vient de m’apprendre à l’instant qu’il avait retrouvé la traces de Tamato, accompagné d’une petite troupe. Bajiri, l’un des coupables que nous recherchons, pourrait même être parmi eux. N’est-ce pas, Courga ?
- Oui Mon Seigneur ! Il me semble avoir perçu sa fébrile énergie.
- Avec le temps que je vous ai laissé, tu devrais être sûr ! Enfin… (soupir). Nous n’avons de toute façon pas d’autre piste… Rappelle moi leur destination !
- Ils vont droit vers Namek, lieu dont je vous ai parlé il y a quelques mois, Mon Seigneur.
- Il me semble que tu en as vaguement parlé, mais je n’ai pas de souvenir clair à ce sujet… Quoi qu’il en soit, allez immédiatement vous dégourdir contre les saibaimen ! Vous partirez dès ce soir à la recherche de cette bande de fautifs !

Les rebelles en question venaient de poser leur vaisseau sur un sol herbeux, à l’étrange couleur bleue. Le ciel, protecteur, semblait avoir tant veillé sur cette terre qu’il lui avait fait don de sa teinte azurée. Désormais vert et dépourvu de nuage, il dominait un groupe de cinq saiyens qui, têtes levées, le contemplaient. Cette planète dégageait une quiétude surnaturelle, pouvait être résumé par le mot « harmonie ». Personne n’osait parler et troubler la voix d’un vent caressant les feuillages tout en rondeur, ces arbres à la forme atypique. Pourtant, cette douce atmosphère devait être troublée, un bruit de toile déchirée s’en chargea ! Ukero se transformait en singe, tout comme trois autres combattants, emportés à leur tour dans l’illusion parfaite de leur chère lune. Le shaman blanc fit quelques pas brutaux, abîmant ainsi les contours de l’île sur laquelle ils se trouvaient. La mer omniprésente accueillit alors de nouveaux éléments faits de roche en perdition. Grisée par son état bestial, l’escouade s’envola, prête à tout pour arracher les secrets nameccians. Pourtant, une main poilue se saisit du poignet du leader, Ginseng, freinant ainsi sa progression.

- Coco, que veux-tu ?!
- Je souhaite seulement te prévenir que je ne suis pas ici pour reproduire les méthodes barbares de notre peuple d’origine. À bon entendeur…

Le guerrier à la veste verte se contenta d’un sourire narquois. Mais son regard fauve ne brillait pas, témoignait d’une prise de conscience. Il savait qu’il fallait prendre l’avis du « sang-mêlé » en compte. Le groupe, qui allait vers un imposant archipel, changea alors de direction. Il se rendit vers un relief de pierre, dans un abris au chœur de celui-ci, afin de décider de la meilleure attitude à tenir.

- D’après Courga, ce peuple est très hiérarchisé. Seuls les chefs de village doivent donc avoir les connaissances que l’on souhaite acquérir.
- D’accord Ukero, mais comment les trouver ? Nous n’avons pas de détecteur… rappela Bajiri.
- Cette planète est la douceur à l’état pur, j’imagine alors ses plus illustres représentants comme de grands Sages.
- Où veux-tu en venir, Coco ? demanda Ginseng.
- Ils ne répondront donc pas à nos sollicitations, ne répondront pas à la violence. Cette forme d’oozaru est déjà une brutalité en soi.
- Je vois… Tu suggères donc que l’on reprenne notre forme de base… pensa tout haut le guerrier à l’épi.
- Vous vous compliquez la vie ! fit une intruse voix.

Un œil, caché partiellement derrière un scaouter dernier cri, les fixait durement. Courga, singe géant adolescent, n’était pas gêné d’avoir interrompu cette petite réunion. Au contraire, à l’entrée de la grotte, entouré par son équipe, il était en position de force. Sans actionner son détecteur de puissances, qu’il gardait seulement pour signifier son rang, il balaya du regard ses proies décontenancées.

- Cet individu blanc n’a pas une puissance extraordinaire, pourtant je m’en méfie. Étrange… Son voisin, à la macabre veste verte, me semble aussi cacher son jeu ; je ferai bien de ne pas le sous-estimer… pensait un Courga prudent.

Kyuuri, confiant en la sensibilité de son coéquipier, n’utilisa pas non plus son appareil. Il préférait, de la gigantesque paume qui lui servait de support, observer les réactions du jeune saiyen, aussi subtiles soient elles. Il pu y lire la surprise, puis la crainte, mêlée à une certaine fierté : Courga faisait connaissance avec l’aura courroucée de Tamato, chargée d’énergies diverses, aussi bien innées (auparavant inexploitées) que puisées à la frontière de deux mondes. Son ami d’enfance exploitait enfin son potentiel, lui faisait à la fois plaisir et peur. Émerveillé, le neveu du souverain n’avait que sa fierté hérité de « sang bleu » pour le séparer de larmes ne demandant qu’à couler. L’émotion brouilla sa vue. Un peu trop peut-être… L’ennemi n’était plus là !

- Écartez-vous ! eu la présence d’esprit d’ordonner le minuscule leader de l’équipe royale.

Il eu bien raison de le faire car, quelques mètres au-dessus de leur tête, se tenaient les rebelles, avec un Ginseng bras tendu, prêt à attaquer. Sans la consigne de Kyuuri, il n’aurait eu qu’à tirer dans le tas et ce serait déjà fait depuis longtemps. Désormais, il était hésitant, devait choisir une cible particulière, risquant par la même occasion de dévoiler sa position. Il n’eu de toute façon jamais l’occasion de lancer sa sphère de ki… la main de Coco l’en dissuadant brutalement.

- Tu as un problème ? demanda sèchement le shaman.
- Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, votre officieuse constitution ne me regarde pas ; mon esprit ne l’a jamais signé. J’ai la mienne et j’entends bien la respecter : cette planète, tout comme les suivantes, n’aura pas la moindre séquelle de notre passage !
- Cesses de dire des idioties, nous sommes en situation de légitime défense !
- Tel que tu es positionné, tu risques d’endommager sérieusement Namek ! Attaquons plutôt à main nue, notre invisibilité devrait suffire à prendre un avantage déterminant !

Ginseng regarda Ukero, son ancien maître, qui appuya les paroles de Coco d’un discret mouvement de tête. Ne manifestant sa frustration que par un petit sifflement, il se tint déjà prêt à donner l’ordre de fondre sur l’ennemi. Il ne le fit pourtant jamais… Ses cordes vocales venaient d’être bloquées par les cruelles pupilles de Potatoes : celles-ci avaient repéré le groupe ! À peine le temps de cligner des yeux que l’adolescent maléfique était déjà sur lui, épée dardée vers son cœur. Ginseng, d’une rotation réflexe du buste, évita la terrible lame. Il s’aperçut alors que celle-ci était habitée par une lumière surnaturelle, qu’elle lâchait par intermittences des crachas agressifs d’énergie. La main ne guidait pas l’arme, il semblait plutôt que c’était l’inverse. La matière coupante et froide sifflait aux oreilles de sa cible qui, tant bien que mal, esquivait les assauts répétés. Les deux combattants ne tardèrent pas à être noyés dans des flots crépitants et aveuglants, empêchant quiconque de les voir, même les complices de Ginseng. Ce dernier, étonné que l’on puisse lui tenir tête, tentait de comprendre ce qu’il lui arrivait. Il cru alors détecter une subtile odeur de plante.

- De la morelle ?! De l’eschoscholtzia ?! Ce type est en train d’endormir mes muscles ! Mais où a t-il appris à utiliser ces substances ?!

La lame, couverte d’une fine couche de poudre jaune-orangée, libérait un peu de son anesthésiant à chaque coup. Ainsi, elle arrivait à flirter de plus en plus franchement avec la tendre peau du gorille. L’équipe de celui-ci, ne pouvant voir la scène, se sentait bien impuissante, même Ukero qui d’habitude affichait tant de confiance. Tamato se désintéressa assez rapidement du combat, obnubilé qu’il était par la présence, quelques mètres plus bas, de ce traître de Courga. Son agacement allait croissant, car il ne pouvait planter son regard dans celui de l’adolescent, décharger sa haine dans les yeux de ce soi-disant ami.

- Ukero, rend moi visible ! Rend moi visible ! Allez ! ne pouvait-il s’empêcher de grogner entre ses dents.

Pendant ce temps, Coco et Bajiri cherchaient autour d’eux une source d’inspiration, une idée. Le saiyen de « sang-mêlé » semblait même avoir une idée derrière la tête. Un discret sourire confirma cela : il avait trouvé ce qu’il cherchait !

- Te voilà enfin petite ! Je savais que tu étais forcément dans les parages !

Sans tarder, il forma dans sa paume droite une noix de ki rouge, à la forme parfaitement ovale, qu’il lança de toutes ses forces vers le ciel. Que visait-il ? Cette minuscule étoile qui brillait discrètement là-haut ? Cette boule quasiment imperceptible, séparée des protagonistes par plusieurs milliers de mètres ? En effet, cet astre avait de bonnes raisons d’être détruit… il s’agissait d’une lune artificielle ! Celle-ci explosa alors, libérant toute sa lumière, dernier sursaut avant de mourir définitivement. Elle emporta avec elle les formes d’oozaru de ces chers saiyens, les laissant fortement dépourvus à l’ombre de gorilles rebelles.

- Voilà, j’ai fait ma part, camarades ! pensa un Coco satisfait.

Ne se rendant pas compte de la situation critique, Potatoes, comme possédé, continuait à déverser furieusement ses coups d’épée en direction de Ginseng. Le shaman, malgré ses yeux à moitié fermés par le sommeil, en était amusé. Il lâchait un rire guttural à chaque fois que la lame touchait son poilu cuir. De plus en plus inconscient de ce qu’il faisait, aveuglé par une rancœur qu’il avait fait sienne, l’adolescent armé finit par lâcher une bombe verbale, dont il n’imaginait sûrement pas les conséquences :

- On m’a envoyé vous éliminer ! Ginseng le tueur de shamans et Ukero assassin de Salsifi !

La déflagration fut silencieuse, en l’esprit de Tamato. Nul ne savait quelle serait sa réaction…
Dernière édition par Kame-boy le Mar Jan 04, 2011 22:05, édité 1 fois.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Axaca le Mar Jan 04, 2011 21:46

Tamato va t-il se retourner vers ses alliés? En tout cas ce serait plutôt drôle vu la puissance qu'il a...
"Que dites-vous ?... C'est inutile ?... Je le sais !
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Mar Jan 04, 2011 22:11

Dur de choisir un camp, entre Ukero le meutrier de son père et Courga le traître. Donc suspens suspens :mrgreen: (tu peux le savoir en me demandant par MP ou mail ou alors attendre le prochain chapitre, comme tu préfères :wink:).

Au fait, en parlant de Tamato, je viens de me rendre compte d'une erreur. Au début du chapitre, j'avais écrit Tamato au lieu de Toumo, ce qui n'était pas possible puisque Tamato n'a pas de manuel d'élite. En plus, ensuite j'explique comment Courga retrouve sa trace. Mais c'est vrai que les noms de Toumo et Tamato sont graphiquement et phonétiquement proches, donc en lisant le chapitre vous avez sûrement fait la même confusion que moi ;)

Voici le passage corrigé :

Courga, quant à lui, avait les paupières closes, enfermé dans une concentration bien plus solide que les parois de sa capsule. Il sentait et voyait la lumière chaude et orangée d’un Toumo, tantôt jouant à la console, tantôt potassant son manuel de soldat d’élite.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Nimitz le Mar Jan 04, 2011 22:14

je me disais bien aussi ^^ ... (j'avais lu trop vite et j'ai lu Toumo en fait :lol: )

perso je préfère le suspense d'attendre :D
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Axaca le Mer Jan 05, 2011 12:09

Perso je choisirai Courga puisque lui agit en pensant que Tamato a tué et l'a vu menacé son père on peut comprendre.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Mer Jan 05, 2011 17:45

Tu ne voudrais pas plutôt dire "menacer son oncle" ? Courga est le neveu du roi Vegeta, que Tamato a essayé de tuer. Mais j'ai peut-être mal compris ce que tu voulais dire ;)
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Axaca le Mer Jan 05, 2011 17:53

Oui je me suis trompé, merci de me le dire.
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar BlackYohko le Mer Jan 05, 2011 19:46

Je me demande quel vas être la réaction de tamato , vas t'il retourné sa veste ou tué l'élite du roi végéta mystère :twisted: fais nous un beau combat final parce que je me demande si il vont pas s'entre tué ,me tue pas si je spoil :oops: a+
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Sam Jan 08, 2011 20:28

Je ne sais pas si Machemont ou Pigeta, notamment, vont souvent voir leur boite mail alors j'informe juste que j'ai envoyé à l'équipe le chapitre XIV, aujourd'hui en début d'après-midi. Bonne lecture et j'espère avoir votre avis ;)
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Axaca le Sam Jan 08, 2011 23:20

Désolé mais j'ai pas trop le temps donc je regarde quand je passe sur le forum, mais ne t'inquiète pas tu es toujours aussi doué, tu es même en constante amélioration. Et puis si je connais pas à l'avance je ne peut pas spoilé par mégarde, non? :wink:
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Re: L'histoire dont vous serez les héros

Messagepar Kame-boy le Dim Jan 09, 2011 0:19

Je disais ça surtout car je n'ai pas souvent ton avis ni celui de Pigeta et je ne souhaite pas maltraiter vos persos. Mais si tu me fais confiance et que j'ai carte blanche, dans ce cas je ne m'inquiéterais plus à ce sujet ;)
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