et pourquoi ne pas répondre à toutes ses questions sans attendre? j'ai tenté d'être subtil pour pas faire le mec "vous voulez des explications? ben en fait voila, comme si vous lisiez un dico". bon c'est fin comme du gros sel évidemment

. deuxième partie du chapitre, je vous recommande de tout relire, interro surprise à la fin du cours:
merci à tous pour vos commentaires^^
chapitre 13: monstre (partie 2)
Kakarotto était paralysé. Le début du combat lui avait semblé en sa faveur. Taris était extrêmement puissant, c’était manifeste, et ils faisaient presque jeu égal au début. Puis il avait cru le voir faiblir. D’abord un coup qui passe sa défense, puis deux, puis trois. Jusqu’à ce qu’il lui envoi une déflagration qu’il avait cru capable de lui emporter la tête. Un combat plutôt facile au final… et il s’était relevé, sans le moindre signe de gène, un œil et un oreille en moins. Et il avait repris le combat pour repartir au tapis, se relever, et revenir, encore et encore, sans le moindre signe de faiblesse. Et à nouveau, il venait, la cage thoracique défoncée et la moitié du corps en charpie. C’était quoi cette merde??
- Perplexe, général? Lança le monstre en arrivant à sa hauteur.
- Tsh… Surtout déçu d’avoir encore manqué mon coup.
- Tu ne me vaincra pas. Ta mort est inéluctable.
- Tu parles beaucoup pour quelqu’un dans ton état. Vu la quantité de sang que tu perds, tu vas pas tenir très longtemps.
- Ça? Pour être franc avec toi, je m’en fiche complètement.
Et il disait vrai. Kakarotto ne l’avait pas vu jusqu’à là, mais il venait de se rendre compte d’un détail assez dérangeant. Il n’avait plus que trois doigts à la main droite. La brulure sur les moignons de ses doigts cassés ne laissait guère de doute, il se les étaient arrachées lui-même avec sa boule d’énergie de tout à l’heure. Il semblait n’avoir aucune préoccupation pour son corps.
- M… Mais qu’est-ce que tu es bon sang??
Le sourire fou revint sur le visage en ruine, avant de se déformer en un énorme rire moqueur.
- Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!…
Il rit ainsi, longtemps, jusqu’à ce qu’une main empoigne son visage et l’entraine droit dans un mur ou elle l’écrasa brutalement. Kakarotto hurlait maintenant comme un possédé, fou de rage. Il ne relâcha même pas sa prise quand il tira dans la bouche encore ouverte contre sa paume. La déflagration engloba la tête entière et lui brula la main. Une partie du mur derrière Taris vola en éclat également. Et le saiyen n’avait pas encore lâché, malgré la douleur dans sa main. Puis il l’entendit, étouffé:
- Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!…
Encore? Non… non…!
- NON!! NON!!!! FERMES LA!!!
Il l’arracha de la paroi, retira sa main pour frapper l’arrière du crane chauve d’un coup de pied phénoménal. L’alien atterrit sans ménagement dans les débris au sol. Et le cauchemar recommença quand Taris se remit debout.
- Ha! Ha! Ha! Ha!…
- ASSEEEEEEEEEEEEEEEZ!!!
Le saiyen hors de contrôle se propulsa si fort qu’une aura se déploya autour de lui. Assez de ce rire, s’en était trop. Il frappa au visage… et ne toucha que le vide. Un poing d’acier s’enfonça sans ses abdominaux et lui coupa le souffle net. Le visage brulé se rapprocha de lui et lui parla à l’oreille.
- On fatigue Kakarotto? Dommage, moi pas.
Un furieux coup de tête fracassa la mâchoire du saiyen tandis que la corne manquait de peu son œil. Il reçut ensuite une série de coup beaucoup plus fort que ce qu’il aurait imaginer de la part de ce demi cadavre et finit écrasé par un reste de botte. Taris le maintint au sol fermement, mais il réussit quand même à parler:
- Je te promet une chose, salopard, tu vas souffrir!
La remarque arracha un énième sourire à Taris qui lança, ravi:
- Tu n’as pas encore compris l’évidence, n’est-ce pas? Après tout, un foutu singe reste un foutu singe.
Il attendit quelque secondes et reprit:
- Votre espèce est tellement faible… Tellement mal fichu. Toutes ses choses inutiles… Tout ces organes vitaux, si facile à détruire. Pourquoi chaque besoin du corps est régulé par un seul petit amas de cellule ridicule? C’est tellement plus simple quand chaque partie du corps peut survivre d’elle-même… Tiens, maintenant que j’y pense, il y a une question que j’ai toujours voulu poser à l’un d’entre vous.
Il tendit une main difforme d’où commença à émaner une lueur rouge. Le coup fatal allait tomber. Taris sourit avec un sadisme plus qu’évident
- C’est quoi, cette sensation que vous appelez la douleur?