Son Goku a écrit:Euh..( à mon tour

)...Tu pourrais me dire ce que ça change ce que tu viens de dire ! Que les enfants y trouvent moins d’intérêt n'est qu'un avis purement perso et subjectif, je vois pas ce qui te permets de l'affirmer...Maintenant je veux bien croire que l'auteure ou ceux qui l'ont classé comme Seinen, peuvent penser pareil..mais dans la réalité, rien n'est prouvé..Pour moi, ce genre de manga est et restera du Shoujo..Bon je m’arrête là, car on flood sévère depuis un moment !

Oui, mais bon, là, ça veut dire que tout manga dont l'histoire principale tourne autour de l'amour, tu le catégorises comme shôjô? Parce que c'est quand même un peu simpliste comme vision. Histoire d'amour = filles. Les mecs aussi peuvent s'intéresser aux histoires d'amour. Donc qu'il y ait des histoires d'amour écrites pour eux, c'est pas étonnant.
Sinon, pour ne pas poursuivre dans mon HS honteux, de quel manga pourrais-je bien vous parler...? Hmmm...
Aller! Pour pas non plus passe trop de temps là-dessus, je vais vous copier-coller un post que j'avais écrit, il y a longtemps sur un autre forum, les manga que je cite se trouvant toujours parmi mes préférés. Et en plus, ce sera un manga de chaque type. (Du moins, les trois types les plus répandus chez nous.)
Tout d'abord un shônen:
+Anima:
Une fantasy en dix volumes de Natsumi Mukai. C'est l'histoire d'un voyage (sans but apparent au début) de trois enfants et un ado. La particularité de chacun des héros est d'être des +anima. Un +anima est un humain ayant la particularité de se transformer partiellement en animal. Au début, on ne sait rien de la nature des +anima, mais à travers le voyage on découvre peu à peu plus à propos d'eux, du fonctionnement du monde dans lequel les héros voyagent, ainsi que le passé des héros. Et au fil de l'histoire, ce récit qui semblait plutôt léger révèle des aspect plus sombres et plus fouillés qu'il n'y paraitrait (notamment le passé des héros). Le design est très kawaii et bien maîtrisé. Autant cela va bien avec l'ambiance joyeuse en général du récit, autant cela contraste de manière intéressante avec les scènes plus sombres.
Brève présentation des héros:
Cooro: Ce petit garçon de onze ans aux allures et à l'attitude adorables a l'anima du corbeau ce qui lui donne un air d'ange de la mort qui tranche un peu avec son aspect kawaii. D'un naturel bon vivant et bon mangeur, malgré les apparences il y a des aspects de sa personnalité plus complexes qu'on ne le croirait au premier abord.
Husky: Un garçon de onze ans aux allures androgynes qui a l'anima du poisson. Il se faisait passer pour une sirène pendant un moment grâce à son air de jeune fille. Il déteste les filles et adore les bijoux.
Senri: Un garçon de quinze ans faisant parti du peuple montagnard et guerrier des Kimunckles. Il possède l'anima de l'ours. Plutôt taciturne et doux, il a un livre où il conserve différentes choses (comme des fleurs). Malgré tout, s'il s'énerve il peut être effrayant.
Nana: Une petite fille de onze ans qui aime les fleurs, les noisettes et les robes claires à froufrou. Son anima contraste avec son look et son apparence, puisque c'est celui de la chauve-souris.
Ensuite, un shôjô pour ceux qui aiment ou voudraient s'y essayer:
Lovely Complex:
Un manga de Aya Nakahara en dix-sept volumes (sept parus actuellement en français). C'est l'histoire de Risa Koizumi, une lycéenne de 1m70, et d'Atsushi Ootani, un lycéen de 1m56. Leur taille n'est pas sans complexes pour eux (1m70, c'est grand pour une Japonaise). Ils ne s'entendent pas du tout et se disputent souvent au départ, ce qui amuse tout le monde et leur vaut le surnom de "All Hanshin Kyôjin" (apparement un duo de comiques japonais), ce qu'ils n'apprécient pas tellement. Finalement, ils décident de s'entraider pour conquérir chacun la personne qui leur plaît. Ils finiront par devenir amis (allant même jusqu'à se surnommer eux-mêmes les All Hanshin Kyojin à l'occasion). En dehors des passages mignons ou émouvants (sans en faire trop, si cela avait été trop gnangnan, j'aurais pas aimé), le thème (le complexe sur la taille) a attiré ma curiosité et l'humour a fini de me conquérir à la cause de ce manga. Sans aller jusqu'au burlesque d'un Love Hina, je dois dire que les deux héros et certaines situations présentées m'ont vaiment fait pleurer de rire. Notamment, les "grimaces" de Koizumi et le côté parfois totalement à côté de la plaque (sic) d'Ootani y participent grandement. Un shôjô qui ne prend pas trop la tête et qui fait passer un agréable moment.
Et petit bonus, c'est une image de l'anime, mais il a le même style que le manga, donc, voici
l'une des grimaces de l'héroïne. Oui, oui, c'est bien la même fille que sur l'image juste au-dessus. Un shôjô qui ose donner une tête aussi horrible à son héroïne, moi, je dis oui. *.*
Enfin, un seinen:
Quartier Lointain:
Un seinen de Jirô Taniguchi en deux volumes. Assez difficile à catégoriser dans un genre en particulier, c'est un manga qui fournit une certaine réflexion. On va dire que c'est passablement philosophique, mais on se laisse porter par le récit. La vie de famille du héros, Hiroshi Nakahara, un quadragénaire, bat de l'aile. Il trompe sa femme et il sent que sa fille s'éloigne de lui. Jusqu'au jour où soudainement, il se réveille à l'époque de ses quatorze ans dans son corps de l'époque. Il va donc pouvoir revivre ce moment clé de sa vie. L'occasion pour lui de voir son passé sous un nouvel oeil. Le design est sobre mais très beau. Jirô Taniguchi est un grand maître du manga. Il s'est même essayé à la bande dessinée européenne (il faudrait d'ailleurs que je la lise et que je lise plus d'oeuvres de Jirô Taniguchi de façon générale). D'ailleurs, je m'étonne de ne pas entendre parler de lui plus souvent que ça. Peut-être est-il plus connu en Europe que je ne l'imagine (je l'espère, car il le mérite amplement).