Ouais, c'est peut-être mal expliqué, mais Saichoro a bien été rendu immortel de mort naturelle. Par contre, il n'est pas invincible et a été facilement tué, donc. Je crois qu'il y avait déjà eu la remarque lorsque j'avais posté le chapitre la première fois. Et c'est pas déjà toi, Thib, qui avait répondu avant moi ?
Content que ça te plaise, en tous cas, Son Luffy, même si tu préfères Garlic. Je vais pas t'en vouloir, hein
Voilà la suite, lorsque j'avais finalement décidé de relancer la machine.
Chapitre 49 : Le génocideLe vaisseau se posa comme à son habitude sur l’espace réservé, juste devant l’entrée principale du palais. Tout un cortège de dévoués serviteurs accourût alors, prêt à accueillir l’empereur et le saluer pour cette nouvelle victoire. Il revenait de sa plus importante mission tout de même. Celle qui devait anéantir toute résistance, anéantir Vegeta et ses rebelles, instaurer une domination définitive de l’empire sur toute forme vivante. Il fallait que l’arrivée de Broly soit triomphale. Pourtant, alors que la porte de la navette s’ouvrait, aucun souverain ne pointa le bout de sa cape. Le Saiyajin légendaire était absent. A sa place, c’est une Kanopa complètement transformée qui en sortit, fière et impressionnante de confiance en elle.
« Relevez-vous et partez, il n’y a rien à voir ici… déclara-t-elle. »
Son allure était beaucoup plus assurée, et ses cheveux ne cachaient plus ses yeux. Ces derniers ne regardaient d’ailleurs pas par terre, mais droit devant elle. Quelque chose s’était passé sur Terre, quelque chose qui n’avait laissé que la guerrière en vie.
« Broly ne reviendra pas. Continua-t-elle en criant devant l’assemblée hébétée. Vous comprenez ? L’empereur est mort ! Il ne reste plus rien du convoi parti il y a deux ans ! »
Elle resta là quelques secondes à regarder les serviteurs interdits, lorsqu’un plus courageux que les autres prit la parole à son tour.
« Dans ce cas… Kanopa… vous êtes toute désignée pour la succession. C’est vous… maintenant, l’impératrice… »
L’ancienne compagne abusée de l’empereur prit conscience de ces mots. C’était vrai. C’était à elle que revenait la gouvernance de cette alliance de planètes, toutes capturées en versant le sang. Sur le coup, la Saiyajin ne répondit pas et se rendit tout simplement dans ses appartements, où l’attendaient ses deux servantes : Ishkun et Donabati. C’étaient les deux seules personnes à avoir éprouvé un peu de compassion ou de respect pour Kanopa, surtout lorsqu’elle se faisait battre par son psychopathe de mari. Sans elles, la nouvelle impératrice n’aurait jamais tenu le coup.
« Suivez-moi ! dit-elle simplement. »
Sans vraiment comprendre, les deux femmes emboîtèrent le pas de leur souveraine et toutes les trois sortirent du palais.
Juste avant d’entrer à nouveau dans le vaisseau, la survivante du combat sur Terre fut interpelée par un des membres du cortège, toujours planté là.
« Que se passe-t-il à présent, Reine Kanopa ? »
Celle-ci s’arrêta brusquement lorsqu’elle entendit son nom précédé du qualificatif royal. Cela l’insupportait déjà d’être appelée de cette manière. Comment pourrait-elle être reine, après avoir été la victime du roi ? Il n’en était pas question. Elle s’obligea à lâcher une dernière phrase à l’attention des habitants de cette planète, ce peuple sanguinaire auquel elle appartenait, mais dont elle voulait s’éloigner le plus possible à présent.
« L’empire n’existe plus, je le dissous sur-le-champ, c’est sans appel. Faites ce que vous voulez de votre vie, mais décidez-vous vite… »
Sans un regard à la foule complètement abasourdie, Kanopa s’engouffra dans la navette, accompagnée de ses deux servantes. Le vaisseau fusa bientôt et disparût du champ de vision des Saiyajin.
« Mais… Elle nous abandonne ? se demanda finalement l’un d’entre eux.
-Broly ne peut pas avoir été… elle nous ment ! s’écria un autre.
-Il faut désigner un empereur aujourd’hui ! déclara un troisième. Je propose d’organiser des combats. Le vainqueur deviendra chef de l’univers.
-Ouais ! On va pas se laisser abattre comme ça ! »
La belle guerrière était consternée. Elle avait tout entendu à l’aide de son scouter. Ces brutes allaient tout recommencer. Mettre une nouvelle fois des centaines de planètes à feu et à sang… comme toujours. Kanopa se leva après avoir ordonné à Ishkun de stopper le vaisseau. Elle sortit dans l’espace, ce ne serait l’affaire de quelques secondes, elle survivrait. La planète était face à elle, dans son immensité. Elle était encore à portée, c’était certain. La Saiyajin se mit à sourire brièvement, puis cria de toutes ses forces en serrant les poings. Presque aussitôt, ses cheveux virèrent au doré et une gigantesque aura se mit à l’entourer. Des éclairs d’énergie pure la parcoururent également. Sans plus attendre, elle plaça ses mains le long du corps, paumes ouvertes et tournées vers l’extérieur. Deux sphères brillantes y apparurent, d’une densité incroyable. Kanopa les joignit au dessus de la tête, puis ramena brusquement ses bras devant elle, les mains dirigées vers la planète Vegeta. Un immense rayon d’énergie fut propulsé, et atteignit l’ancienne Freeza n°79 à une vitesse ahurissante. Rien ne se passa ensuite durant un petit moment, puis l’astre se disloqua complètement, soudain transformé en amas de roches et de magma.
« Mais qu’avez-vous fait ? sanglota Donabati, lorsque sa maîtresse fut revenue dans la navette.
-J’ai rendu service à l’univers. conclut-elle. En exterminant tous les Saiyajin… Reprenons la route à présent. Nous devons trouver un lieu paisible où nous installer, et où je pourrai vous entraîner. Un lieu où nous ne causerons plus de tort à personne. »
Les deux femmes comprirent qu’elles devaient se plier aux désirs de Kanopa si elles voulaient continuer à vivre ; même si celle-ci avait de toute évidence perdu la raison elle aussi.
Presque deux mois s’étaient écoulés depuis la bataille mémorable qui avait eu lieu sur Terre. Après quelques jours de flottement, l’activité du camp bâti par Vegeta avait repris son cours, avec quelques modifications toutefois. Comme l’avait ordonné Goku, les deux Saiyajin survivants du groupe de réfugiés arrivés ici une dizaine d’années plus tôt s’étaient fait plutôt discrets. Baddack et Panpukin s’étaient pliés à la volonté de celui qui avait vécu sur Terre et de son fils Gohan. Ainsi, tous s’entraînaient avec pour objectif de découvrir comment se transformer en Super Saiyajin, surtout depuis que Bani elle aussi avait atteint cette forme, seulement quelques jours après Pitli. Les adultes s’occupaient également de la progression des enfants métis par groupes de deux, en effectuant des roulements réguliers. Chaque Saiyajin faisait alors équipe avec un partenaire différent pour chaque session, ce qui avait grandement étonné Baddack. En effet, il avait alors la possibilité de mieux se faire connaître des jeunes, et augmentait donc ses chances de les rallier à sa cause si jamais il venait à se rebeller contre son propre fils. Contre toute attente, Goku avait instauré ce système. Peut-être faisait-il trop confiance à son père et à son compagnon moustachu.
Aujourd’hui, Gohan et Panpukin étaient assignés à la surveillance des métis. L’ancien élève de Kame Sennin allait donc s’entraîner avec Baddack, dans l’optique de repousser leurs limites.
« On fait comme d’habitude, ok ? On se bat le plus à fond possible, sans utiliser le Kaioken. Déclara le plus jeune des deux.
-Ca me va, comme toujours. Répondit l’autre. »
Les deux combattants se jetèrent à corps perdu dans un affrontement qui ne donnait pas vraiment l’impression d’être un entraînement. Ils mettaient tout ce qu’ils avaient dans leurs attaques. Ils savaient que pour débloquer le fameux stade de Super Saiyajin, ils devaient passer un cap émotionnel, mais ne savaient pas comment s’y prendre. Y parvenir en conditions de combat réel devait assurément être plus simple que lors de séances telles que celle à laquelle ils participaient en ce moment. Mais il n’y avait pas d’autre choix possible. Il n’existait plus aucun ennemi pouvant leur causer des ennuis dans l’univers, du moins à leur connaissance. Il y avait bien Kanopa, et sa transformation encore supérieure, mais il était clair que chercher l’affrontement avec elle mènerait les Saiyajin de la Terre à une mort certaine. Et de toutes façons, elle était trop éloignée pour être utile à quoi que ce soit.
Après de longues et éprouvantes minutes de combat acharné, les deux guerriers s’éloignèrent quelques instants pour reprendre leur souffle. Goku était un peu plus fort que Baddack, mais celui-ci s’en sortait toujours grâce à son plus grand âge et son expérience sans pareille des combats. Même un génie comme son fils ne pouvait pas se vanter d’un tel atout. Pourtant, c’est bien lui qui prit son père au dépourvu à cet instant. Alors qu’ils se regardaient fixement en position défensive, le combattant au kimono rouge abandonna toute posture agressive et baissa la tête en riant.
« Qu’est-ce qui t’arrive ? lui lança Baddack, à la limite du manque de respect.
-Hé ! Hé ! Je crois bien que j’en ai assez…
-Assez ? Assez de quoi ? De t’entraîner avec moi ? Je te signale que c’est notre jour à tous…
-Non ! coupa le fils. Je ne parle pas de ça. Je parle de votre présence, à Panpukin et à toi.
-Comment ? De quoi tu…
-Je veux que vous quittiez la Terre. Aujourd’hui. J’en ai marre de vous voir ici. Je pensais m’y habituer, mais je n’y arrive pas. Je veux retrouver ma tranquillité ici, et pouvoir progresser avec Gohan sans avoir à surveiller deux brutes comme vous. »
Baddack était scié. Il regardait son fils les yeux écarquillés, comme s’il avait été trahi.
« Tu ne penses pas ce que tu dis… on avait un accord ! Et on se tient à carreau depuis… »
Pour toute réponse, Goku s’entoura d’une puissante aura rouge. Il regardait toujours fixement son adversaire.
« Arrête ! Kakarotto ! On avait dit pas de Kaio…
-Va t’en de cette planète maintenant ! hurla le père de Gohan en se jetant sur son aïeul. »
Il le frappa au visage et le fit tomber sans que celui-ci puisse réagir.
Baddack tenta de se relever, mais son fils était déjà sur lui, prêt à lui tirer un kikoha à bout portant qui pourrait certainement le tuer. Il ne pouvait pas mourir comme ça, sans raison. Il avait en face de lui le Saiyajin le plus juste qui soit, qui ne trahissait jamais personne. Le guerrier à la cicatrice commença à s’énerver. Son séjour sur Terre l’avait transformé. Ce n’était plus le combattant fier et sans pitié d’autrefois. Aujourd’hui, il en était réduit à passer des accords de paix avec des autochtones. Lui… il avait promis de ne plus causer de troubles ici. Et voilà qu’il était en danger de mort, pour avoir respecté ce pacte, pour s’être incliné devant son propre fils, qui allait tenter de le tuer. Son fils, qui était parvenu à le dépasser, lui qui était parti si bas… Baddack sentit une rage incroyable l’envahir, les conséquences de cette réflexion, mêlées à l’injustice du moment faisaient monter en lui une colère immense qui ne demandait qu’à éclater.
Goku arrêta son geste. Sa stratégie avait apparemment fonctionné. Il avait voulu rendre son père fou de colère pour voir ce que cela donnerait. Et il semblerait que cela avait été la bonne solution. Le vétéran se mit à hurler en se relevant et laissa exploser sa rage, qui se traduisit par la transformation tant attendue en Super Saiyajin. Les cheveux dorés, les yeux verts et l’aura brillante autour du guerrier. Tout y était, sans oublier la puissance dégagée par cet état. C’était impressionnant.
« Je vais te tuer, maintenant ! s’écria Baddack. »
Son fils se mit à sourire et plaça ses deux mains vers l’avant en signe de paix.
« Eh ! Ecoute-moi maintenant ! J’ai fait ça volontairement, pour que tu te mettes dans cet état. J’ai compris que c’était le seul moyen de se transformer. Il fallait éprouver une grande colère. Comme Pilti lorsqu’il a perdu ses deux parents. Et voilà ! On a réussi ! Tu es devenu un Super saiyajin ! C’est génial ! »
Le combattant prenait conscience qu’il avait été abusé pour de bonnes raisons. Mais quelque chose en lui l’empêchait de se calmer. Cette métamorphose ne procurait pas seulement un boost de puissance intéressant, elle rendait son hôte complètement sanguinaire. Le père de Goku avait besoin d’être violent, maintenant.
« Je te remercie de cette attention, mais tu as été trop loin. Tu m’as éveillé au Super Saiyajin, et tu vas en payer les conséquences tout de suite !
-Comment ? »
Baddack tendit la main vers sa gauche et tira un puissant kikoha dans cette direction : la salle d’entraînement des enfants. Une énorme explosion retentit et pulvérisa une grande partie du bâtiment. Sans plus attendre, l’ancien soldat de Freeza se rua à l’intérieur pour se jeter sur Gohan, les yeux emplis de folie.
Chapitre 50 : Trahison réfléchieTrop surpris pour réagir, le jeune métis prit le poing de son grand-père en plein visage et fut propulsé contre le mur. Mais ne n’était que le début. Il reçut aussitôt de nouvelles attaques, dans le ventre cette fois, puis encore au visage, puis encore au ventre… Cela ne semblait pas s’arrêter. Baddack arborait un sourire malsain qui montrait qu’il prenait du plaisir à blesser son petit-fils de la sorte. Si ça continuait, il le tuerait rapidement.
« Eh, calme-toi Baddack ! balbutia Panpukin qui ne savait pas trop où se mettre. »
Il fut dépassé par une lueur rouge qui s’encastra dans le Saiyajin devenu fou. Goku était venu sauver son fils d’une mort certaine.
« Il faut croire que je n’avais pas tout prévu. déclara-t-il. Tu as salement amoché mon fils, Baddack. On dirait que le super Saiyajin te rend complètement sanguinaire. Voyons voir si c’est un cas isolé ou si tout le monde est sujet au même phénomène…
-Qu’est-ce que tu racontes ? ricana fortement le combattant à la cicatrice. Tu te crois capable de te transformer si facilement ? »
Goku regardait son père fixement, un sourire confiant sur les lèves. Soudain, son expression changea totalement. Il se mit à hurler et à serrer les poings. Aussitôt, lui aussi se para des fameux cheveux blonds et de l’aura dorée. Panpukin et son compagnon de toujours ne s’en remettaient pas.
« Comment… comment as-tu fait ? Tu n’étais pas dans un état de rage assez extrême pour te transformer ? s’exclama le gros moustachu.
-Je ne sais pas, répondit le père de Gohan. Cela fait plusieurs jours que je me sens capable d’atteindre ce stade. Je ne l’ai juste pas fait parce que je voulais d’abord voir le résultat sur quelqu’un d’autre. Il faut croire que je me suis trompé, j’aurais dû le tester dès le début. Désolé fiston, c’est toi qui as fait les frais de ma trop grande confiance en Baddack. »
Goku regardait son fils cracher du sang et un besoin de faire souffrir son père fit surface dans son esprit. Un besoin incontrôlable. Il fallait bien se rendre à l’évidence. La transformation en Super Saiyajin n’épargnait personne. Elle rendait vraiment fou. Sans un mot, seulement des cris de colère, les deux combattants se jetèrent à nouveau l’un sur l’autre. On avait déjà assisté à des combats plus épiques que celui-ci en termes de puissance, mais en termes de violence pure, c’était difficilement concevable. Les deux adversaires ne se souciaient même pas de parer ou d’éviter les coups. Ils les encaissaient sans broncher tant qu’ils parvenaient eux aussi à frapper l’autre. Les restes du bâtiment commençaient à se désagréger à cause de l’énergie dégagée par le combat. De nombreux enfants étaient blessés, il fallait qu’ils soient évacués avant d’être exterminés par les deux psychopathes qui se battaient dans la même pièce qu’eux.
Panpukin ne savait pas quoi faire. Il regardait tour à tour les deux Saiyajin se frapper sans retenue, Gohan qui tentait de se relever malgré ses blessures, et les enfants quitter la pièce pour se cacher ailleurs. Il finit par prendre une décision. Ce combat devait cesser, aussi impressionnant soit-il de regarder deux Super Saiyajin se battre à mort. Le gros moustachu fit briller son plus haut Kaioken supportable et se prépara à intervenir. Il se jeta dans la mêlée et frappa la nuque des deux guerriers fous avec la tranche de sa main. Ils tombèrent aussitôt inconscients. Leurs cheveux et leurs yeux reprirent aussitôt leur teinte habituelle.
« Mais c’est pas vrai ce bordel ! Alors c’est ça des Super Saiyajin ? Ca se tape dessus sans réfléchir et sans se soucier de tout ce que ça casse autour ? Pfah ! Ca vaut pas un bon Kaioken, ça reste toujours bien plus puissant ! Hah ! »
Goku et Baddack se réveillèrent quelques minutes plus tard dans l’infirmerie, couverts de contusions. Ils se regardèrent aussitôt et tentèrent de se mettre en garde, mais ils étaient incapables de se lever.
« Haha ! ricana Panpukin. Vous devriez vous regarder tous les deux ! Deux vieilles loques ! Ca valait le coup d’apprendre à se transformer pour finir dans cet état ! Je vous ai maîtrisés en deux secondes avant que vous ne puissiez détruire la planète ! »
Les deux blessés semblèrent soudain se rappeler de leur état d’esprit suite aux paroles du troisième soldat.
« J’ai eu l’impression… que je ne pouvais plus me contrôler, une fois en Super Saiyajin. Marmonna Goku. Il fallait absolument que je fasse du mal à quelqu’un.
-Ca m’a fait la même chose à moi aussi. Répondit Baddack. C’est pour ça que je m’en suis pris à Gohan. J’avais un besoin irrépressible de frapper, de détruire.
-On dirait bien que c’est cette transformation qui rend dingue ! reprit Panpukin. Vous devriez laisser tomber. En plus, le Kaioken que l’on maîtrise est bien plus bourrin.
-Je ne sais pas. J’ai envie de voir ce qu’elle peut donner cette transformation une fois maîtrisée. Le Kaioken du début était bien moins impressionnant que le Super Saiyajin. Argumenta le père de Gohan. Imaginez si on s’entraîne quelques années sous cette forme. Et n’oubliez pas ce dont Kanopa était capable en débloquant un stade encore supérieur. On a bien vu que le Kaioken était dépassé par tout ça.
-Bah ! J’ai plus l’âge de me prendre la tête avec tout ça. Le Kaioken pour l’instant, ça vous met la misère ! reprit le moustachu. Moi ce qui m’intéresse à la limite, c’est combiner ça avec le Super Saiyajin, mais si on doit encore chercher plus loin... Pitli a réussi à le faire, je vois pas pourquoi on ne pourrait pas non plus.
-Ca peut être une piste à explorer. Répondit Baddack. Mais pour ça, il va falloir que tu apprennes à te transformer !
-Tchi ! Frime tant que tu peux encore ! Je ne vais pas vous laisser apprendre des trucs dans votre coin si ça peut m’être utile ! »
Le gros Saiyajin sortit de la pièce et laissa les deux autres à leurs pensées. Il allait devoir réparer les dégâts qu’ils avaient causés pendant qu’ils resteraient couchés, et ça ne l’enchantait pas tant que ça.
Une dizaine de jours plus tard. Tout était rentré dans l’ordre. Les deux Super Saiyajin avaient repris l’entraînement et commençaient déjà à progresser dans le domaine. Ils arrivaient de plus en plus à dominer la colère qui prenait d’assaut leur esprit. Et leur puissance sous cette forme augmentait sensiblement. Leurs deux autres partenaires devaient toujours se retenir et ne pas y aller à fond. Ils pratiquaient un Kaioken modéré, mais devaient le monter de plus en plus haut à chaque fois. Les deux protagonistes du jour étaient Goku et Gohan. Le père tentait d’énumérer les avantages du Super Saiyajin par rapport à la technique de Kaio.
« Tu vas devoir apprendre à te transformer toi aussi. Ce n’est pas si difficile. Même si la dernière fois, tu as failli mourir à cause de ça ! A terme, je suis persuadé que cette forme sera bien plus pratique. On se fatigue moins et on est beaucoup plus résistant, malgré le fait qu’on n’atteigne pas encore la puissance d’un Kaioken poussé à fond.
-D’accord, je veux bien essayer.
-J’ai promis à ta mère de ne pas t’occuper trop de ton temps avec ces entraînements, elle veut que tu étudies plus que ça. Alors je te libère si tu y arrives aujourd’hui !
-Bien… dis-moi comment faire, papa !
-Tu dois atteindre un seuil de colère suffisant pour qu’elle te permette de faire exploser ta puissance.
-Mais… comment est-ce que je me mets en colère, sans raison ?
-Tu vas devoir imaginer quelque chose qui te mette dans cet état. Quand Baddack s’est transformé, c’est parce que je l’avais poussé à bout. Pareil pour moi, il s’est attaqué à toi et cela m’a rendu fou de rage. »
Après de nombreuses tentatives, Gohan n’y arrivait toujours pas. Les deux autres Saiyajin avaient fini de surveiller les enfants et vinrent assister à la séance.
« Alors, il est toujours pas blond, le gosse ? commença le grand-père de l’intéressé.
-Peut-être que c’est plus dur pour des métis. Renchérit Panpukin.
-Laissez-moi, je ne suis plus un gamin ! se défendit le jeune guerrier.
-Oh mais il nous répond, maintenant. Il a pris la confiance on dirait, maintenant que son papa sait se transformer. Il se sent en sécurité.
-Ouais… peut-être un peu trop. Ah ! Ah !
-Calmez-vous ! intervint Goku, on s’entraîne sérieusement là.
-Mais on est là pour l’aider, le gosse ! Pas de problème ! Pas vrai Baddack ?
-Je me défoulerais bien un peu dessus, c’est clair. J’ai pas eu ma dose la dernière fois.
-Mais… Papa ! Fais quelque chose !
-Ils ont raison, tu sais…
-Quoi ? »
Baddack se transforma aussitôt et tenta de prendre sa plus terrible expression, pour effrayer son petit-fils un maximum.
« Allez, je suis gentil, je te laisse le temps de te préparer cette fois.
-Gohan ! Tu n’as pas le droit au Kaioken ! déclara Goku. Défends-toi autrement, et transforme-toi !
-Mais il va me tuer, comme il a tenté la première fois !
-Pas si tu te mets en colère ! Allez ! Ne reste pas planté là ! »
Le guerrier à la cicatrice se jeta sur son adversaire au moment où le Saiyajin au kimono rouge criait sur son fils. Cela déclencha une réaction de survie chez celui-ci, qui parvint finalement à atteindre le fameux stade demandé. Le grand-père s’arrêta aussitôt, l’air satisfait. Mais Gohan ne voulait pas en terminer comme ça. Il fallait punir ces brutes arrogantes. Et le seul moyen, c’était d’être encore plus brutal qu’elles.
« Oh ! Il est sacrément énervé là. S’inquiéta Panpukin. Heu… Il faut faire gaffe aux métis lorsqu’ils sont en rogne, n’oublie pas ça, Baddack. Il est plus puissant qu’un Super Saiyajin ordinaire, là.
-Ouais, et il a l’air de m’en vouloir pas mal. Kakarotto, c’est toi qui m’as demandé d’agir comme ça pour énerver ton fils. Tu vas devoir le calmer maintenant !
-Bien, on s’y met ensemble donc !
-Vous allez avoir besoin de moi aussi, les gars. Continua le moustachu.
-C’est bien possible ! »
Tous les trois se jetèrent sur Gohan, au même moment où lui-même s’élançait sur celui qui l’avait provoqué. Quelques minutes plus tard, le jeune était maîtrisé, non sans avoir épuisé ses mentors.
-Bordel ! Même avec mon Kaioken max, j’ai galéré ! soupira Panpukin. Quelle plaie ces métis quand même !
-Pitli nous a pourtant bien aidés, il y a deux ans, hein ! lâcha Goku dans un souffle. Ce sont eux, l’avenir, de toute façon… Lui et Bani, ils sont chaque jour plus proches de nous.
-Bon ! En tous cas, il ne reste plus que toi ! dit Baddack à son compagnon de longue date.
-Mouais… ça me branche moyen votre truc. Mais va falloir que je m’y mettre sérieusement aussi, quand j’aurai la motivation.
-Ah ! Ah ! N’attends pas trop. Tu risquerais de le regretter. »
Quelques minutes plus tard. Les quatre combattants avaient quitté les lieux. La journée était finie et tout le monde avait mérité de dormir un peu.
Chapitre 51 : Le dernier Super SaiyajinLe lendemain, c’était au tour de Baddack et de Panpukin de s’entraîner ensemble. Le plus costaud des deux refusait toujours de lâcher son Kaioken. Gohan et son père vinrent en spectateurs. Contre toute attente, le plus jeune se mit à chambrer le moustachu.
« En fait, j’ai réfléchi et je crois avoir compris quelque chose.
-Quoi ? Parle vite et pars ! Tu me gênes, là !
-Je sais pourquoi tu restes en Kaioken tout le temps.
-Ah ouais ? Et tu veux nous faire partager ton argumentation ?
-Et bien… je ne pense même pas que ce soit à cause de la plus grande puissance que cela procure.
-Et donc ? Abrège !
-En fait… c’est juste que tu n’y arrives pas. Tu ne t’en sens pas capable. Tu as déjà du mal à nous suivre pour ne pas te faire larguer, alors si en plus tu dois apprendre une nouvelle technique… »
Le visage de Panpukin rougissait de plus en plus au fur et à mesure que Gohan parlait. N’y tenant plus, il finit par intervenir.
« Ta gueule… TA GUEULE ! Ca n’a rien à voir bordel ! C’est juste par choix et si tu me crois pas tu peux te pointer maintenant devant moi ! »
Personne n’avait jamais vu le gros costaud vexé à ce point. Apparemment, le fils de Goku avait touché un point sensible. Et cela fonctionna très bien. Perdant complètement son sang froid, Panpukin hurla de plus en plus fort, et se transforma à son tour en Super Saiyajin. Ses cheveux raides et sa moustache lui donnaient un air amusant qui fit sourire tout le monde.
Il allait répliquer par des coups aux attaques verbales de Gohan, mais il se rendit compte qu’il était entouré d’une aura dorée.
« Eh ! Regardez ça ! J’ai réussi aussi ! Exulta-t-il. Ah ! Ah ! Et voilà ! Je suis comme vous maintenant ! Allez ! Je vous prends tous les trois en même temps ! Parce que moi, je sais faire ça ! »
Il se concentra à nouveau et parvint à utiliser le Kaioken en plus du Super Saiyajin. La puissance de Panpukin était maintenant encore plus grande que celle de Pitli, lorsqu’il avait vaincu Dore et Neizu, et tout le monde fut impressionné.
« Ouah ! Il tente ça directement ! Sans réfléchir ! fit remarquer Baddack. Et ça marche !
-Allez je vous attends les gars ! Ah ! Ah ! Personne n’y avait pensé avant, hein ? »
Goku et son père se postèrent face à l’imprudent en souriant, l’air confiant. En effet, le moustachu commençait à transpirer à grosses gouttes et à souffler rapidement.
« Je… je vais vous… vous démonter… tous… »
Finalement, Panpukin s’écroula au sol tout seul, épuisé.
« Hé ! Hé ! rit l’ancien élève de Kame Sennin. Il a complètement surestimé son endurance sur ce coup-là. Ajouter le Kaioken au Super Saiyajin si vite, nous en serions tous incapables.
-Ca rend l’exploit de Pitli il y a deux ans encore plus incroyable. Ajouta Gohan.
-Ca laisse présager un potentiel vraiment immense chez Bani et lui… c’est vrai. Conclut Baddack.
L’épisode de la transformation de Super Saiyajin était passé à présent, cela faisait plus d’un an et demi. Personne n’avait vraiment évoqué le fait que tous avaient plus ou moins dû se trahir ou au moins faire semblant pour parvenir à atteindre ce stade. Il avait été très difficile de déterminer le faux du vrai lors de ces évènements. Même Gohan avait eu des doutes sur son père. L’avait-il délibérément laissé se faire attaquer par Baddack ? Il avait préféré oublier cet incident et se focaliser sur son entraînement. En plus de quinze mois, tout le monde avait vraiment bien progressé, notamment les deux enfants Pitli et Bani, sans surprise.
« J’ai bien l’impression qu’ils sont aussi puissants que nous, maintenant. Remarqua Goku en regardant les deux enfants de Yamcha et Tenshinhan s’entraîner. Ils manquent encore vraiment de technique par contre.
-C’est parce qu’ils n’ont pas vraiment vécu de vrais combats. Continua Baddack. Mis à part Pitli qui a mis en pièces deux anciens sbires de Coola, mais c’était vraiment à sens unique.
-Ils augmentent leur maîtrise du Super Saiyjain à une vitesse incroyable. Peut-être qu’ils dépasseront ce stade avant nous.
-Bien… je n’ai pas envie de voir ça. Je vais m’entraîner avec Panpukin. Conclut le père.
Les deux combattants se faisaient face dans une zone désertique dans laquelle ils avaient l’habitude de s’entraîner.
« Bon… cette fois, tu essaies de tenir un peu plus longtemps que d’habitude. Chambra le guerrier à la cicatrice.
-Hé ! Hé ! Tu verras ! Tu auras tout le loisir de voir mon niveau sur la durée. J’y parviens de mieux en mieux. Répondit le gros moustachu.
-Je ne comprends pas pourquoi tu t’entêtes à vouloir allier les deux techniques. J’ai essayé aussi, c’est bien trop fatigant.
-Je suis plus endurant que toi, même si je n’ai pas ta puissance. J’y arriverai sans problème dans quelques mois.
-Quelques mois… et bien, pendant ce temps, je ne progresse pas vraiment, moi ! Je commence à entrevoir comment dépasser le simple stade de Super Saiyajin. Mais j’ai besoin de me battre plus longtemps que ça à chaque fois.
-Bon allez ! râla Panpukin. Viens et arrête de te plaindre. Tu sais bien que tu galères toujours autant contre moi, un combat rapide, c’est bien assez pour toi… Ah ! Ah ! »
Les deux compagnons s’affrontaient maintenant depuis plusieurs minutes. Le premier entouré d’une aura dorée, le second entouré d’une aura rouge. Baddack était en difficulté, comme d’habitude. Le simple stade du Super Saiyajin ne valait pas la même chose couplée au Kaioken. Il réclamait pourtant à son partenaire de toujours s’y plier. Ils pouvaient ainsi progresser plus vite tous les deux.
« J’y suis presque, je le sens… j’ai vraiment l’impression que je peux dépasser le stade là…
-Heu… Baddack ! Je suis mort ! Il faut que je m’arrête, là.
-Non ! Tu peux pas me faire ça !
-Je te promets ! Je déconne pas… On fait une pause. »
Tout en soupirant, le guerrier à l’armure verte reprit sa forme normale et s’assit sur un rocher, tout en gratifiant son partenaire d’un regard noir. C’est d’ailleurs à ce moment-là qu’il repéra deux silhouettes relativement éloignées, qui volaient à grande vitesse ; du moins pour de simples Terriens.
« C’est qui, ceux-là ?
-Hein ? dit son acolyte en se retournant.
-On est un peu loin pour distinguer clairement, mais les énergies que je ressens me sont complètement inconnues. Ce ne sont ni des enfants métis, ni Kakarotto, ni son fils.
-Des nouveaux jouets ? s’enthousiasma Panpukin. Ils n’ont pas l’air très fort en même temps…
-Peut-être savent-ils cacher leur énergie… j’espère bien, si on veut pouvoir s’amuser un peu.
-On les suit alors ? lâcha le costaud dans un sourire.
-Si tu t’en sens capable, bien sûr ! répondit Baddack.
-Pfah ! Tu me chambreras moins lorsque je serai parvenu à ne plus me fatiguer en Super Kaioken ! »
Les deux guerriers s’envolèrent aussitôt à la suite des mystérieux individus.
Très loin d’ici, sur une petite planète recouverte de toundra aux couleurs étranges, deux jeunes filles se battaient. Elles affrontaient une femme plus grande, plus âgée et surtout, plus puissante. Dès que cette dernière s’était retrouvée entourée d’éclairs, ses deux servantes s’étaient retrouvées au sol, balayées par la puissance qui émanait d’elle.
« C’est vraiment incroyable. Je suis toujours aussi impressionnée par cette transformation. s’exclama Donabati en se relevant.
-Même après deux ans d’entraînement intensif, nous ne sommes pas encore capables d’atteindre ce stade… continua Ishkun.
-Cela m’a pris bien plus de temps que cela. Les interrompit Kanopa. A peu près cinq ans, disons. Et encore, j’ai été aidée par un évènement boulversant, ce que vous avez peu de chances de vivre. Dans l’immédiat en tous cas. »
Les deux jeunes filles regardaient leur ancienne impératrice avec admiration. Bien que cette dernière leur avait ordonné de ne plus la considérer comme supérieure, que l’empire n’existait plus, qu’elles pouvaient lui parler sans protocole particulier, elles avaient un mal fou à s’y faire. Peut-être était-ce dû à l’écart de puissance qui les séparaient de l’ancienne compagne de Broly. Toujours est-il qu’elles n’avaient cessé de complimenter la guerrière durant ces deux années d’exil volontaire.
« Avec l’entraînement que je vous fais subir, vous devriez être capable d’atteindre le Super Saiyajin Pur d’ici quelque temps. Ca ne devrait plus tarder.
-Kanopa. demanda Donabati, la plus petite et la plus ronde des deux autres combattantes. Pourquoi nous forces-tu à nous entraîner ? Je pensais qu’il n’y avait plus aucune menace dans l’univers.
-On n’est sûres de rien tu sais… Il peut toujours y avoir des planètes lointaines avec des êtres immensément forts. Vous êtes trop jeunes toutes les deux pour avoir bien connu Freeza, mais à l’époque, il était extrêmement plus fort que tous les Saiyajin réunis, mis à part Broly. Et pourtant, il ne s’était jamais entraîné…
-Et sur Terre ? intervint Ishkun. Tu n’en as jamais vraiment parlé. Il a bien fallu de terribles guerriers pour vous mettre dans cet état. »
Kanopa tiqua à la mention de la planète. Elle avait toujours refusé de raconter ce qu’il s’était passé là-bas. Mais cette fois-ci, son ancienne servante semblait déterminée à savoir. Cela faisait deux ans maintenant. Le souvenir était moins douloureux. Le temps finissait toujours par arranger les choses. Elle leva les yeux au ciel d’un air songeur et soupira.
« Très bien… je vais vous raconter. Il y a effectivement eu un guerrier incroyable. Vegeta, vous vous rappelez certainement de lui. Il est parvenu à vaincre Broly en y laissant la vie. Et j’ai fini le travail. »
Elle continua son récit sans s’arrêter, préférant ne pas se préoccuper des réactions éberluées des deux autres.
« J’ai décidé de laisser vivre les Saiyajin survivants qui s’étaient installés sur cette planète. Après tout, nous étions tous des ennemis de Broly. Il avait détruit nos vies. Mais ils ont vu de quoi j’étais capable, et je doute qu’ils soient en train de faire autre chose que de s’entraîner pour tenter d’accéder au même stade, le Super Saiyajin Pur… Je vous entraîne au cas où le jour viendrait où ils débarqueraient ici.
-Mais… rien ne dit qu’ils viendraient pour nous tuer. parvint à articuler Ishkun, surmontant sa surprise.
-En effet. Mais s’ils nous retrouvent un jour, quelque soit la raison, c’est moi qui voudrai les écraser.
-Quoi ? répliquèrent les deux jeunes en cœur.
-Je les ai laissés continuer à vivre leur vie tranquillement, ce n’est pas pour qu’ils se pointent ici. Je ne veux plus avoir à entendre parler de Saiyajin de ma vie…
-Désolée de vous avoir embarquées là-dedans. continua-t-elle après un moment de silence. Vous étiez les deux seules que j’avais envie d’épargner. Reprenons l’entraînement maintenant ! Vous n’avez pas envie d’être moins puissantes que les Saiyajin de la Terre, si jamais ils débarquent ici, n’est-ce pas ? »
Les deux autres guerrières acquiescèrent d’un air perdu. Kanopa éclata de rire. Elle ne se lasserait jamais de les faire tourner en bourrique.
Chapitre 52 : Dieux et démonsLes deux Saiyajin s’étaient arrêtés à bonne distance de la destination des étranges Terriens. Ces derniers venaient de se poser dans une plaine assez aride, au milieu de laquelle se trouvait une sorte de porte blanche. Juste une porte, qui semblait ne donner sur rien.
« C’est quoi ce truc ? marmonna Panpukin.
-On dirait un ascenseur… répondit Baddack. Il s’enfonce sous terre peut-être. »
Au même moment, la porte s’ouvrit. Il en sortit deux personnages étranges. L’un était plutôt grand, noir et blanc avec une énorme tête à l’allure amphibienne dont l’arrière se prolongeait jusque dans le haut du dos. Le deuxième était très petit, frêle, recouvert de peau verdâtre fripée. Les deux guerriers cachés dans les rochers se regardèrent en souriant.
« Leur puissance est risible. commença le père de Goku.
-Ahah ! Ouais ! On y va ? On va leur flanquer la frousse de leur vie !
-Ne faites pas ça ! »
Les deux guerriers se retournèrent brusquement. Le cri venu de nulle part les avait presque fait sursauter. Ils se trouvaient maintenant face à deux autres individus, peut-être encore plus étranges que ceux qu’ils venaient de voir en contrebas. Vêtus à peu près de la même façon, à savoir avec une robe très colorée, à l’étoffe apparemment très fine, l’un était très grand avec le teint rose foncé, l’autre était de la taille d’un jeune adolescent, avec une peau violette. Les deux avaient des cheveux blancs, soit longs et tombants soit dressés sur le milieu du crâne.
« Vous ne devez pas approcher ces gens de cette façon, sans réfléchir. continua le plus petit des deux.
-Ils sont très dangereux, quoi que vous en pensiez, Saiyajin. déclara solennellement l’autre.
-Comment ? Qui êtes-vous, pour débarquer comme ça et nous donner des ordres, vous ? répliqua Panpukin. Vous êtes des Terriens ?
-Qui que vous soyez, vous êtes bien téméraires, pour venir nous interrompre de cette façon. fit Baddack d’un ton qui se voulait quelque peu menaçant. »
Les deux étrangers se regardèrent un moment, interloqués. Ils ne s’attendaient pas à un accueil si froid. Le violet reprit ses esprits le plus rapidement.
« Bien, je pense que je vais devoir vous expliquer tout en détail. Je suis le Kaioshin de l’Est, et voici mon serviteur Kibito. Nous sommes ici pour empêcher la résurrection d’un démon terriblement puissant ».
La divinité avait mis beaucoup de poids dans ses mots. Le Kaioshin s’attendait à avoir fait prendre conscience du danger à ses interlocuteurs. Malheureusement, ces deux-là ne semblaient pas du tout impressionnés.
« Un Kaioshin ? C’est quoi ce délire ? marmonna le Saiyajin moustachu. C’est une sorte de rang que vous vous attribuez entre vous pour vous donner une quelconque importance, c’est ça ? Ha ! Ha !
-Ne parle pas sur ce ton au Kaioshin, simple Saiyajin ! hurla Kibito. Il est au-dessus des dieux !
-Des dieux ? Pfah ! Si seulement j’en avais déjà vu un dans ma vie, j’aurais pu t’en parler. Eh, le Kaioshin au-dessus des dieux ! Tu ne voudrais pas me montrer ta puissance divine ? J’ai bien envie de te faire voir ce qu’un « simple » Saiyajin sait faire.
-Doucement, Panpukin. intervint Baddack. Si vous nous racontiez votre histoire, plutôt ? Maintenant que vous êtes là.
-Très… très bien. fit l’être divin violet, plutôt inquiet. »
Les deux Saiyajin apprirent rapidement que leurs interlocuteurs les avaient repérés pendant leur entraînement, du fait de leur dégagement de puissance. C’est aussi à ce moment-là que sont apparus les deux étranges Terriens volants, et qu’il a fallu les suivre pour trouver le repère d’un certain Babidi, la petite créature vêtue d’une cape en contrebas, dans la plaine aride ; un puissant Madoshi arrivé sur Terre il y a peu pour réveiller la création de son père : Majin Buu. D’après le Kaiohsin, Majin Buu a été enfermé dans un cocon il y a des milliers d’années de cela, par lui-même. Le sorcier maléfique aurait pour but de libérer ce monstre à nouveau pour prendre le contrôle de l’univers.
« Il faut absolument les en empêcher, vous comprenez ? Si ce démon se réveille, vous ne pourrez plus rien faire, et l’univers tout entier sombrera dans le chaos.
-Eh bien, cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas entendu d’histoire de conquête de l’univers. ricana le père de Goku. Je trouve ça rafraîchissant.
-Eh, le dieu ! Pourquoi tu ne t’en charges pas toi-même ? Tu es censé être au-dessus de tout le monde, non ? railla son compagnon.
-Je ne peux pas ! Déjà, nous venons de retrouver Babidi grâce à vous. Mais même si Majin Buu n’est pas encore réveillé, le sorcier est entouré de puissants combattants. Jamais je ne pourrais m’en sortir moi-même. J’ai besoin de votre aide pour cela. »
Alors qu’il prononçait cette phrase, les différents personnages sortis par la porte plantée dans le sol semblaient avoir fini de discuter.
« Vous savez ce qu’ils font, là ? demanda Baddack.
-Apparemment, les deux Terriens ont été possédés par Babidi. commenta Kibito. Ils viennent de lui remettre une sorte de gros appareil de mesure équipé d’une aiguille. Cet objet sert à récupérer la puissance des individus. En clair, ces deux personnes sont en train de récolter la puissance nécessaire au réveil de Majin Buu.
-Excellent… lâcha le Saiyajin dans un sourire.
-Comment ça, excellent ?
-On va les laisser faire.
-Quoi ? s’écria Kaioshin. Vous ne pensez pas ce que vous dites !
-Ahah ! Merci Baddack ! se mit à rire Panpukin. A un moment j’ai cru que tu allais aider ces deux bestioles colorées.
-Ecoutez ! reprit le combattant à la cicatrice. Cela fait tellement longtemps que nous n’avons pas combattu de vrais ennemis. Depuis l’invasion de Broly, en fait.
-Mais… je vois de qui vous parlez. Broly était terrifiant, mais il ne justifiait pas encore que nous intervenions. Majin Buu est bien plus puissant que ne l’était Broly !
-Ca tombe bien, nous aussi on a progressé. Nous n’allons pas tuer ces Terriens. Nous allons même les aider. Si jamais ils peuvent nous apporter de vrais adversaires sur un plateau, on ne va pas se priver. »
Dans la plaine, Babidi était réapparu par la porte. Il venait de rendre le dispositif d’absorption d’énergie à ses sbires, qui s’envolèrent aussitôt vers une nouvelle destination.
« Bien, nous allons les suivre afin de leur donner de quoi remplir leur seringue. conclut le Saiyajin.
-Je ne peux pas vous laisser faire. menaça Kaioshin. Vous êtes totalement inconscients. Je vais devoir vous convaincre par la force. »
Le petit être violet tendit les deux bras brusquement, mains ouvertes vers Baddack. Celui-ci tenta d’esquisser un mouvement, mais en fut incapable.
« Merde ! Qu’est-ce que vous faites ?
-Je vous immobilise le temps que vous compreniez que vous n’avez pas d’autre choix que de nous écouter. J’ai un plan pour empêcher la résurrection de Majin Buu, mais vous devez le suivre à la lettre.
-Eh ! Arrêtez ça tout de suite ! Débile à crête blanche ! hurla Panpukin.
-Je regrette. Je veux seulement vous montrer que je suis capable d’immobiliser l’un d’entre vous. Alors, allez-vous enfin m’écouter ?
-Hé ! Hé ! Vous savez peut-être que nous sommes des Saiyajin, mais vous nous connaissez mal. continua le costaud. C’est dommage que vous soyez incapable de nous bloquer tous les deux. »
Le guerrier concentra sa puissance. Ses cheveux et sa moustache virèrent automatiquement au blond doré.
« Quelle puissance ! s’étonna Kibito. Il n’a pas l’air de forcer en plus.
-Ah ! Ah ! Effectivement, je suis loin d’être à fond. Mais je pense que ça devrait suffire pour vous renvoyer d’où vous venez ! »
Le Saiyajin hurla et se rua sur Kaioshin, toujours occupé à garder Baddack sous son influence.
« Kaioshin-sama ! Il va vous… s’époumona son serviteur en se jetant sur son maître. »
Il arriva à son niveau juste avant Panpukin et parvint à prononcer une formule avant de disparaître avec l’être divin. Le poing lancé du guerrier frappa le vide.
« Mais… comment ont-ils fait ça ? balbutia-t-il. Je ne sens plus du tout leur présence. Ils ne se sont pas juste déplacés rapidement, il se sont téléportés ! Bordel ! Je me les serais bien faits.
-Bref. Je suis libre de mes mouvements maintenant. constata Baddack. Allons rattraper ces deux étranges Terriens et leur expliquer mon plan.
-Tu en as un ?
-Bien sûr, et ça va te plaire aussi j’imagine.
-Ah ! Ah ! Ouais, comme toujours. »
Les deux Saiyajin s’envolèrent à grande vitesse. Dans la plaine, les autres protagonistes avaient tout suivi, dès que Panpukin s’était rendu détectable en se transformant. Par prudence, un grand personnage rouge, très costaud, vêtu d’une cape bleue était sorti pour se placer aux côtés de Babidi.
« Ces deux-là vous inquiètent-ils ? demanda-t-il.
-Pas vraiment, Dabra. Je n’ai pas capté de sentiment mauvais à notre égard. J’ai plutôt l’impression qu’ils sont curieux… rien de plus. Laissons-les agir en les surveillant à bonne distance. Puipui, tu veux bien t’en charger ?
-Hmm ! Très bien ! J’ai le droit de les tuer si jamais ils causent trop de problèmes ?
-Bien sûr, Puipui, comme toujours. »
L’humanoïde amphibien s’élança à son tour dans la direction qu’avait prise les deux guerriers.
Très loin d’ici, sur une planète volcanique, Kibito et Kaioshin se matérialisèrent.
« C’est un échec ! enragea le plus petit des deux. Ces maudits Saiyajin n’écoutent rien. Et ce sont les seuls capables de nous aider ! Nous ne pouvons pas laisser l’univers à l’abandon !
-Calmez-vous, maître. Il nous reste encore une option. Rappelez-vous. Nous aurions souhaité l’éviter, mais il semble que cela soit nécessaire maintenant.
-Oui, c’est vrai. Nous n’avons plus qu’à aller la chercher. »
Chapitre 53 : Le plan de BaddackLes deux Terriens ne volaient vraiment pas vite comparé à ce dont étaient capables leurs deux poursuivants. Ces derniers les rattrapèrent donc au bout de quelques secondes. Ils se placèrent à leur niveau et leur firent signe de s’arrêter.
« Qui êtes vous ? demanda le plus mince des deux, un prénommé Yamu.
-Ca n’a pas d’importance. répondit Baddack. Par contre, nous savons qui vous êtes, vous, et ce que vous manigancez.
-Et alors ? s’écria l’autre Terrien, Spopovitch, en se mettant en position défensive. En admettant que ce soit vrai, vous croyez peut-être que vous êtes capables de nous en empêcher ?
-Ah ! Ah ! se mit à rire le Saiyajin. La question ne se pose même pas. Mais nous ne sommes pas là pour contrecarrer vos plans, au contraire. Nous voulons vous aider.
-Nous aider ? reprit le premier sbire du Madoshi. Mais, on ne vous a jamais vus. Vous êtes des soldats de Babidi comme nous ?
-Non… pas vraiment. Disons que notre but est commun, au moins dans un premier temps. La journée n’est pas encore très avancée. Faites ce que vous avez à faire jusqu’à la tombée de la nuit. Ensuite, attendez quelques heures et venez nous retrouver aux environs de la Capitale Ouest, disons… au nord. Je vous emmènerai ensuite dans un lieu où vous aurez toute la puissance que vous voulez.»
Yamu prit son temps pour répondre. Il semblait réfléchir. La proposition était trop facile pour être vraie. Enfin, si jamais c’était un piège, il suffirait de ramener Puipui et il n’y aurait plus rien à craindre.
« Bien… on vous retrouve là-bas ce soir, donc. »
Baddack fit signe aux deux humains de partir et il les regarda disparaître à l’horizon.
« Tu as vu leur front ? demanda Panpukin. On aurait dit que le gros M était gravé dedans.
-Ouais. Et cette couleur de peau, ainsi que leur musculature. On a l’impression que quelque chose les a rendus plus forts, mais que leur corps a du mal à le supporter.
-En tous cas, ils sont plus puissants que de simples humains, mais quand même moins que les deux qu’avaient choisis Asefa et Seripa, ils ne sont pas dangereux.
-Peut-être nous cachent-ils leur force, mais c’est certain que si tous les soldats de Babidi sont de ce niveau, je ne vois pas de quoi avaient peur le Kaioshin et son serviteur.
-C’étaient juste des fiottes, rien de plus. Apparemment, si les dieux ça existe. Ils ne servent pas à grand-chose. »
Un moment passa. Le père de Goku estima qu’il était temps de rentrer.
« Allez viens Panpukin, on devrait retourner au camp avant que Kakarotto et son gamin ne se demandent ce qu’on fait. On va juste passer par la Capitale Ouest avant.
-Qu’est-ce que tu comptes faire ? Tu ne m’as toujours pas expliqué.
-Pour l’instant, on va acheter des sédatifs. »
« Nous allons devoir être très prudents ! précisa Kibito. Cette guerrière a l’air très instable.
-Je sais bien. Mais c’est notre dernière option. Si jamais elle refuse, ou si elle nous tue. Nous mourrons de la main de Majin Buu de toute façon. Je suis prêt à m’y rendre.
-Bien. Par contre, je ne suis jamais allé sur la planète sur laquelle elle se trouve. Je peux nous rapprocher sur la planète la plus proche, mais nous devrons faire la fin du trajet en volant dans l’espace. Cela devrait nous prendre à peu près deux jours.
-Je m’en doutais. Espérons que nous arriverons à temps sur Terre, avec elle. Allons-y !
-Kai Kai. »
Les deux êtres divins disparurent aussitôt de la surface de la planète volcanique.
Arrivés au camp peu de temps après leur conversation avec Yamu et Spopovitch, Baddack et Panpukin allèrent voir Goku et Gohan.
« Tiens, vous voilà ! On commençait à se demander où vous étiez. On vous attendait pour partir. dit le père du métis avec un grand sourire montrant sa bonne humeur, comme d’habitude.
-Vous partez ? Comment ça ? demanda le moustachu.
-On revient demain, à la même heure ! J’ai demandé il y a quelques mois à Mister Popo de réparer la salle de l’esprit et du temps. Pendant que vous vous entraîniez, il est passé me voir pour me dire que c’était prêt. Il nous reste à tous une journée à passer dedans, autant en profiter. Peut-être que nous serons capables de dépasser Kanopa comme ça.
-Oui… c’est une bonne nouvelle, je suppose. murmura le Saiyajin à la cicatrice. »
En effet, si Kakarotto et son fils partaient ce soir, cela rendait le plan de Baddack encore plus simple. Il n’aurait pas besoin de se réveiller en pleine nuit en faisant tout pour ne pas faire de bruit. Le problème, c’est que son rejeton serait certainement bien plus fort que lui à son retour. Il se pouvait également que Goku ne leur laisse pas la possibilité de s’entraîner eux aussi. Ils pourraient alors oublier tout espoir de vengeance.
« Allez, on y va. A demain. Et ne cassez rien ! De toute façon, vous ne pouvez rien faire contre tous les enfants réunis, surtout contre Pitli et Bani. »
C’était vrai. Les deux prodiges les avaient dépassés en puissance maintenant, tous les quatre. Ce n’était pas la peine de le rappeler ! Nul doute qu’un séjour dans la salle de l’esprit et du temps des adultes remettraient les jeunes à leur place… jusqu’à ce qu’eux aussi y entrent…
Plusieurs heures plus tard. La nuit était enfin tombée. C’était l’heure du repas du soir. Baddack avait bien entendu veillé à administrer une dose de sédatif dans chaque plat destiné aux enfants. Ceux-ci ne se rendirent compte de rien. Lorsqu’ils allèrent se coucher, ils tombèrent tous dans un sommeil profond, dont ils ne pourraient pas se réveiller avant un bon moment. C’était largement suffisant pour mener le plan à exécution.
« C’est bon. dit Panpukin. J’ai vérifié, ils pioncent tous comme des masses. On dirait qu’ils sont dans le coma.
-Ok ! Allons retrouver nos deux mutants au point de rendez-vous. »
Yamu et Spopovitch étaient bien là, mais accompagnés de l’autre soldat de Babidi que les Saiyajin avaient aperçu de loin.
« Je ne savais pas qu’il devait être présent, lui aussi. déclara Baddack d’un ton plus que méprisant.
-Notre accord ne stipulait pas que nous devions être seuls, il me semble. fit remarquer Yamu. De toute façon, si tout se passe bien il n’aura pas à intervenir.
-Par intervenir, tu entends… nous mettre une raclée ? supposa le gros moustachu. Ah ! Ah ! Dans ce cas, il vaudrait mieux pour lui, que ça se passe bien. »
Puipui se contenta de ricaner d’un air supérieur, mais il commençait déjà à s’impatienter.
« Montrez-nous ce que vous nous avez promis, au lieu de vous la raconter. Babidi-sama n’a pas que ça à faire.
-Ne vous inquiétez pas. conclut Baddack, qui préfèra ignorer l’insulte et se concentrer sur son but. On y va tout de suite. On sera arrivés dans deux minutes. »
Tout le monde s’envola pour se rendre au camp.
Dans le dortoir réservé aux enfants, la porte s’ouvrit doucement. Une précaution inutile. Tous les métis étaient encore sous l’effet de la drogue. Spopovitch s’approcha du premier lit et sortit le collecteur d’énergie.
« Alors voilà ce que vous nous offrez. fit Yamu. Vos propres enfants. Je vous trouve bien cruels.
-Ils s’en remettront… c’est pour la bonne cause.
-Eh ! Vous n’avez pas intérêt à les tuer. s’exclama Panpukin. J’ai un fils et une fille dans le tas. Alors ne pompez pas leur énergie jusqu’à ce qu’ils meurent. Si jamais ça devait arriver, vous auriez de sacrés problèmes.
-C’est à notre tour de vous dire de ne pas vous inquiéter, on dirait. fit remarquer le plus petit des Terriens. »
Lorsque l’opération fut terminée. Tous les jeunes respiraient encore. Ils semblaient extrêmement affaiblis, mais néanmoins toujours en vie.
« Bien ! déclara Yamu. Nous en avons terminé avec eux. Je pense que je peux vous remercier de votre gentillesse, même si je n’ai toujours pas compris pourquoi vous avez pris cette décision. De l’inconscience peut-être…
-Epargne-moi tes remarques et va remettre cette seringue géante à ton maître. rétorqua le père de Goku. Nous vous suivons, nous voulons assister à la naissance de Majin Buu. »
Le groupe s’envola en direction du vaisseau et arriva quelques heures plus tard. Les Terriens n’étaient vraiment pas rapides.
Dans la plaine où trônait la fameuse porte blanche, Babidi et Dabra attendaient déjà. Le groupe se posa face à eux.
« Ainsi, vous êtes ceux qui nous ont permis de récolter une grande quantité de puissance. dit le sorcier de sa petite voix chevrotante. Vérifions d’abord si votre contribution a été utile ou non. »
Le Madoshi prit le collecteur d’énergie et disparut sous terre. Pendant ce temps, le roi des démons fixait intensément les deux Saiyajin avec un sourire à la fois confiant et menaçant. Eux-mêmes lui rendaient bien, mais pas un mot ne fut échangé. Le petit être fripé ressorti à peine deux minutes après, tout excité.
« Comment avez-vous fait pour récupérer autant d’énergie ? C’est incroyable ! Il ne reste pratiquement plus rien à collecter pour réveiller mon précieux Majin Buu ! »
Baddack soupira.
« Ce n’est pas encore assez ? Je veux le voir sortir tout de suite !
-Ah ! Ah ! ricana Babidi. Si tu ne veux pas attendre, le seul moyen de transmettre de l’énergie au cocon de Majin Buu est de blesser mes serviteurs. Malheureusement pour vous, vous en êtes incapables, vous allez devoir atten…
-Comme ça ? demanda distraitement Panpukin. »
Il avait négligemment tendu la main vers Spopovitch et tiré un kikoha dans sa direction. Le pauvre Terrien avait disparu. Il s’était fait complètement désintégrer.