vonvlad a écrit:hum, ou comment avoir une planete qui permettrait de remplir d'énergie tous les soldats de tout l'empire, vive ces nouveaux petits engins

Et non malheureusement, ces machines ne fonctionnent que sur l'énergie déjà envoyée par un être vivant, ils ne sont pas encore suffisamment évolués pour voler l'énergie directement sur un ennemi comme pouvaient le faire les cyborgs. Ce serait trop facile sinon ^^
Merci encore à tous et voilà le nouveau chapitre, très tôt j'en conviens.
Chapitre 21 : Fin de chasse.Un an avait passé. Une année entière durant laquelle les messages de détresses n’avaient cessés d’être émis depuis la future conquête de Cold. Douze mois pendant lesquels on avait commandé au général sur place de se tenir tranquille, ne pas attaquer, se contenter de minimiser les pertes. Près de 365 jours durant lesquels le commando d’élite de l’Empire était resté indisponible. Personne ne savait ce qu’il se passait exactement, les dernières nouvelles indiquaient qu’ils s’étaient rendus sur Yardrat. Mais tout le monde savait que ce n’était pas un peuple suffisamment fort pour retenir aussi longtemps l’élite impérial. Alors les rumeurs allaient bon train, on se doutait qu’ils étaient restés sur Yardrat, certain pensaient qu’ils voulaient y apprendre une nouvelle technique mais on ignorait encore laquelle.
Carssti était bien placé pour le savoir. Voilà déjà un an qu’il tâchait d’apprendre la technique du déplacement instantané à celui qui pourrait être son pire ennemi. Au début, il avait fait tout son possible pour ralentir l’apprentissage du jeune prince mais celui-ci s’en était vite rendu compte et il avait menacé de détruire la planète si cela se reproduisait. Il n’avait pas eu le choix, il ne pouvait pas condamner tous les Yardrats juste pour cela. Alors il lui avait appris, étonnamment vite. Le fils de Freezer était un excellent élève, très attentif et avide de connaissance, c’en était presque étonnant, et triste à la fois, parce que cet être n’employait pas ses qualités pour le bien.
Le chef des Yardrats en était sûr, si le Nihilien ne réussissait pas aujourd’hui, cela ne saurait tarder. Et alors peut-être qu’il quitterait la planète, les laissant en vie.
- Je le sens, déclara simplement le fils de Freezer.
Il était planté devant son professeur, son index et son majeur joint et posés sur son front. Il semblait particulièrement concentré. Lorsque ses traits se détendirent un peu, le Yardrat comprit.
L’instant d’après, Kalta n’était plus là.
Palpi ne voyait rien, n’entendait rien, ne sentait plus rien. L’exercice consistait à l’isoler complètement du monde extérieur et ce par tous les sens, le forçant ainsi à se concentrer uniquement sur sa propre volonté de détecter les forces. Une idée de Kröm. Au début, l’ex-général avait été dubitatif mais force était de constater que les progrès avaient été spectaculaires depuis qu’ils employaient cette technique. Le Commandant arrivait à percevoir la présence de ses coéquipiers non loin de lui, Anik, Varidal, Taris et Nikelai. Le Cyborg ne tenait pas à participer à cela, jugeant que le détecteur implanté dans son corps lui suffisait amplement, il n’avait pas tort après tout, lui ne risquait pas de le perdre au cours d’un combat.
Selon les propres recommandations de l’étrange géant, il devait se concentrer sur une énergie lointaine plutôt que sur celles qui lui étaient proches. Et cette énergie-là était toute trouvée. Le Prince Kalta dégageait tant de force qu’il était très facile de le repérer. Malgré tout, Palpi avait encore un peu de mal, la présence de son suzerain semblait diffuse mais il la sentait quand même, plus forte que celle d’Anik à ses côtés. Brusquement, la sensation se modifia, la présence n’était plus diffuse et lointaine, elle était proche, rayonnante de force, presque terrifiante. Le Commandant retira le bandeau qui lui barrait la vue.
Le Prince était là, debout devant lui, l’index et le majeur posés sur son front. Une posture que le commando avait déjà vu de nombreuses fois, le déplacement instantané de Yod. Alors c’était vrai ? Cette technique étrange n’était pas seulement réservée aux Yardrats, tout le monde pouvait l’apprendre. Voilà des années que les Yardrats les trompaient ainsi … à moins qu’ils n’en soient eux aussi persuadé. Cela semblait peu probable mais ça restait possible. Retirant les bouchons qu’il avait dans les oreilles, le stratège se releva d’un bond. Son équipe avait dû sentir qu’il se passait quelque chose puisqu’ils firent de même à grande vitesse. Aucun n’osa parler, même pas Kröm. Finalement, ce fut Palpi qui s’en chargea.
- Mon Prince, vous … vous y êtes arrivé ?
Kalta se retourna vers lui avec un sourire, un étrange sourire, mélange de joie et de calme. L’instant d’après il avait disparu. Le Bras resta sans bouger un long moment, aucun n’osant prononcer le moindre mot, ils sentaient tous que quelque chose se préparait. La confirmation vient quand le jeune Nihilien réapparut devant eux.
- Messieurs, nous partons. Cela fait longtemps qu’on nous attend.
Avant même que quiconque ait put lui répondre, le Fils de Freezer s’était tourné vers son ancien mentor.
- Merci de les avoir formés, Kröm. J’espère que tu vas continuer, sans incident.
Sans relever la dernière partie de la phrase, le géant s’affaissa au sol, brisant les dalles avec son crâne, comme il en avait l’habitude devant le Prince.
- De rien, petit Prince !
Il semblerait plus heureux chaque fois que le fils de Freezer lui adressait le moindre remerciement, subjugué par la puissance que dégageait son maître. Et maintenant, Palpi pouvait presque le comprendre. Il se doutait que Kröm ressentait cela à un autre niveau mais lui pouvait maintenant percevoir les forces de chacun des êtres présents. Varidal paraissait bien faible en comparaison, Anik était celui qui était le plus impressionnant. Mais Kalta, c’était le niveau bien au-delà de ça, sa simple force écrasait toute les autres, oppressante et écrasante. Secouant la tête, le stratège reprit ses esprits, se rapprochant du Prince pour demander :
- Pour quelle planète partons-nous Seigneur ? La future Cold 314 nous demande depuis près d’un an mais on nous a aussi signalé des révoltes sur la planète … Vitae. Ou plutôt, Cold 313.
Kalta sembla à peine réfléchir à la question, il réajusta son armure et se dirigea vers la sortie de la salle d’entraînement.
- Ne faisons pas attendre plus longtemps le Général Nik. D’autant que ce que tu m’as dit sur cette planète semble fort intéressant ! Je veux la voir de mes propres yeux.
De tous les humains qui souhaitaient aider de leur mieux le projet de Bulma Brief et de son organisation, il était sans aucun doute le plus fort. Assez pour rivaliser avec la majorité des soldats de Freezer, malheureusement, cela n’allait pas plus loin. Yajirobé avait donc été désigné pour ravitailler en nourriture et en matériel de première nécessité toute la base souterraine. Il avait accepté ce rôle avec le sourire puisque cela lui permettait de sortir au moins une fois par semaine, il n’avait jamais été un amateur de marche à pied, simplement il commençait à étouffer dans les couloirs sombres de la base. Le soleil lui manquait.
Une fois par semaine donc, il partait le matin au plus tôt, parcourait en quelques heures le chemin qui menait à la ville la plus proche. Il parcourait ensuite plusieurs magasins, rarement les mêmes, pour prendre quasiment toujours la même chose. Un stock de nourriture important, il n’en prenait que peu dans chaque enseigne, ne voulant pas attirer l’attention. Plus rarement, il passait aux magasins de capsules ou d’électronique, quand Bulma lui demandait quelque chose. Ce n’était pas le cas cette fois. Une fois cela fait, il se permettait un casse-croûte avant de reprendre la route, sans courir, en dissimulant son énergie au maximum. Le même chemin, sous les arbres, dans les crevasses, partout où il pouvait se cacher, il le faisait.
Cela ne lui posait pas de problème, se cacher, fuir ainsi toute rencontre, avec qui que ce soit. Ce qu’il n’aimait pas, c’était la ville. Il voyait les gens changer. Ou plutôt ; ne pas changer. On aurait dit que l’Empire n’avait jamais conquis la planète, juste qu’on croisait des êtres étranges, aux membres multiples, les rares extra-terrestres venus s’installer ou simplement visiter. De temps en temps, il apercevait un soldat de l’armée impérial posté à un coin de rue. Et les gens le saluaient, comme ils auraient salué un policier. Au final, cela semblait la même chose, sauf que les brigands ne voulaient pas tomber aux mains de l’armée impériale. De fait, le crime avait bien chuté depuis l’arrivée de Freezer. Les gens ne s’en plaignaient pas, ils avaient appris à vivre avec, après tout, Cold n’avait jamais détruit de ville entière par simple loisir, comme l’avait fait le Démon Piccolo.
La propagande impériale commençait à marcher, partout l’on racontait que le Grand Freezer avait évité le retour de l’armée du Ruban Rouge, qu’il avait vaincu un Seigneur Démoniaque et qu’il avait empêché un extra-terrestre dingue à l’aura verte de détruire la Galaxie. On commençait à y croire mais comment faire autrement ? C’était la vérité. La stricte vérité, sauf qu’on ne précisait pas tout. Même Végéta était vu comme un monstre, certains de ceux qui connaissaient ou avaient confiance en la famille Brief avaient des doutes mais les autres ne pouvaient pas savoir.
Plus il passait en ville, plus il se demandait si tout ce qu’ils faisaient avaient vraiment un sens. Les gens s’étaient habitués, les gens vivaient avec l’Empire, il ne leur posait presque plus de problème. Si ça se trouve, ils ne comprendraient pas qu’on veuille se débarrasser de Cold et sa famille. C’était terrifiant en fait, il avait presque plus peur de ses compatriotes que des soldats de l’Empire. Voilà pourquoi il passait de moins en moins de temps en ville et de plus en plus sur les chemins.
Un bruit interrompit soudainement les pensées de l’homme, il se tourna en un instant pour voir un vulgaire caillou descendre le long d’une colline en rebondissant. Quelques secondes à peine plus tard, il se détendait déjà, la main toujours posée sur la garde son sabre. Il eut un sourire, remontant sa main pour se gratter la moustache naissante, il s’inquiétait vraiment pour rien parfois.
- Je n’aime pas cette planète, conclut sobrement Kalta.
Cela ne faisait pourtant que cinq minutes qu’ils s’y trouvaient, ils avaient débarqués en trombe, après que le Prince lui-même ait créé une clairière suffisante pour y faire atterrir le vaisseau. Le voyage n’avait duré qu’une semaine, une semaine durant laquelle le fils de Freezer n’avait cessé de se téléporter instantanément d’un bout à l’autre du vaisseau, pour perfectionner sa technique. Aujourd’hui, Palpi doutait que quiconque puisse le prendre en défaut, cela devenait effrayant. A peine s’étaient-ils posés qu’il avait foncé dehors, prenant le premier chemin venu dans l’espoir d’attirer les créatures, il n’avait toutefois pas manqué de remarquer un problème.
- Tout dégage de l’énergie, faiblement mais c’est tout de même énervant, je ne pourrais pas les sentir arrivé dans de telles conditions.
A l’instant où il prononçait cela, un ombre noire jaillit des feuillages, se jetant sur lui. Elle fut toutefois surprise quand une aura jaune l’entoura, formant une bulle qui l’éleva dans les airs en la paralysant parfaitement. On distinguait pour la première fois l’une de ces créatures. Quatre pattes aux griffes acérées et aux longs doigts préhensiles pour s’accrocher aux arbres. Sa peau était noire comme la nuit, parfaite pour se fondre dans la forêt, elle mesurait près de deux mètres, ses pattes avant, plus longues, se finissaient par des épaules musculeuses qui soutenaient le cou relativement fin, surmonté par un crâne étrange. Assez rond, il abritait manifestement un cerveau de taille respectable, la majeure partie était occupée par une mâchoire ronde, une gueule où l’on pouvait apercevoir des dents pointues, faites pour la chasse. Pas de museau, simplement deux fentes qui s’agitaient, reniflaient, cherchant à comprendre ce qu’il se passait. Mais le plus étonnant était l’absence d’yeux, il n’y en avait pas, sous aucune forme, comment les créatures faisaient-elle pour se repérer dans cette forêt ?
Kalta n’eut pas le temps d’aller plus loin dans ces observations qu’un autre monstre jaillit dans son dos, sa patte prête à déchiqueter. Mais elle se contenta de gifler l’air, le fils de Freezer avait déjà disparu.