par Batroux le Sam Sep 24, 2011 14:35
Chapitre 7 : La déchéance des convictions
Les terriens étaient chez Dendé, une petite brise caressait leurs visage meurtri par la perte des êtres qui leurs étaient chers. Personne n’osait briser ce foutu silence. C’est Krillin, qui une fois de plus, prit la parole.
« Je pense que nous devrions nous reposer, nous avons eu une dure journée. Un peu de repos ne nous fera pas de mal. On se rejoint chez Goku demain à l’aube, et on discutera da la démarche à suivre. »
Trunks, Ten Shin Han et Yamcha approuvèrent. D’un signe de la main, ils saluèrent Krillin, M. Popo, et leurs Dieu, et partirent rejoindre leurs domiciles respectifs.
Dendé regardait le ciel étoilé qui servait de toit au palais. Il pensait à Nail, enfin à Piccolo, c’est alors que Krillin s’approcha du jeune Namek, posa ses deux mains sur ses épaules. Et lui dit d’un ton rassurant avec un petit sourire « Ne t’inquiète pas, on en a vu d’autre, et par expérience, je peux t’affirmer que tout va s’arranger. »
D’un coup une voix résonna dans la tête de Dendé. Kaioh s’était immiscé dans son esprit.
« Dieu de la Terre, il faut que vous alliez chez Enma. Vegeta est entrain de mettre le feu ! Il est devenu ingérable ! »
« Dendé que se passe t-il » demanda Krillin visiblement inquiet par la tête que faisait son compagnon.
« Il faut que j’aille chercher Vegeta chez Enma, avant qu’il ne détruise tout ! » d’une voix toute timide, il continua « Krillin, tu peux m’accompagner ? Vegeta me fait vraiment peur... »
Au Bureau d’Enma, Vegeta piquait une crise de nerfs monumentale. En effet cela faisait plusieurs heures qu’il maugréait que Goku ne vienne pas le chercher. La compagnie de Kaioh était devenue insoutenable, et très irritante. Il avait décidé d’emprunter la route du Serpent, pour se rapprocher le plus possible de la Terre, ou parler à Enma en personne pour qu’il le renvoi. C’était alors que s’installa un dialogue de sourd.
« -Mais comment ça ce n’est pas possible ?! Je veux rentrer sur Terre, alors renvoyez moi ! Cria un Vegeta furibond.
-Je ne peux PAS espèce de tête de mule ! La seule chose que je puisse faire, c’est soit t’envoyer au Paradis ou en Enfer ! Et vu ton parcours ce sera surement l’Enfer !
-Et vous vous prétendez être un ROI ?! Le Roi des demeurés et des pécores surement ! Vous êtes un incapable, incompétent, juste bon à faire ses graisses derrière un bureau, comme l’autre Kaioh. Je n’attendrais pas une minute de plus ! Si vous ne me renvoyez pas sur Terre, je vous jure que je fais exploser votre bureau ! Vegeta allia la parole au geste, il fit apparaître une boule de feu dans sa main droite.
-Ne fais pas ça jeune impudent ! Tu te rends compte de la quantité de travail que tu risques de saccager !
-M’en fous ! Vous avez 10 secondes !
-Non Vegeta arrêtes, ne fais pas l’idiot, tu ne te rends pas compte ! Enma était réellement entrain de paniquer. Il commençait à réfléchir à la tonne de travail qui allait lui incomber, si Vegeta mettait ses menaces à exécution, toute cette paperasse à refaire ! Une paperasse de plusieurs millions d’années ! Sans parler du problème moindre qu’était le retard qu’il prenait à essayer de résonner ce maudit Sayien, au lieu de faire son travail !
-M’en fous, 7.
-Mais espèce de décérébré ! C’est quoi ce caprice de gamin ! Tu peux bien attendre quelques heures de plus ! Hurla Enma devant tant de mutisme.
-Non, 4, 3, 2, 1…
Juste avant le gong final. Dendé et Krillin apparurent dans le Bureau du gardien de l’autre monde.
Vegeta se retourna, et recommença à crier, tandis que Enma décompressait !
«-Vous en avez mis du temps ! Ou est Kakarotto ? ! Cet enfoiré ! Il m’a laissé avec son Dieu et son Roi déficients mentaux ! Je te jure le chauve, je vais me venger, il va me le payer ! »
Dendé s’était caché derrière Krillin, qui lui tentait de sourire de la situation cocasse qu’avait subi le « Grand prince des Sayiens ».
« Bon ramenez moi, avant que je ne perde réellement mon sang froid… »
Les 3 habitants de la Terre partirent.
A leur disparition, Enma ne put s’empêcher de regarder un de ses employés pour lui dire :
« Ce mec, c’est une plaie, il est complètement Barjot ! »
A deux, ou trois kilomètres, des hélicoptères, les sirènes des forces de l’ordre, des personnels soignants, des voix dans des mégaphones, les échos de ces sons, qui rappelaient à M. Satan et ses compagnons d’infortune, que la civilisation était proche. Cela faisait plusieurs heures qu’ils erraient dans ce désert, à marcher, à sauter en s’accrochant à un rocher, à cause de dinosaures et d’animaux, qui semblaient un peu trop voraces à leurs gouts. Ils en étaient même à regretter leur perchoir instable. Mais le calvaire allait prendre fin. D’ailleurs Satan se demandait encore et toujours, qui était cette jeune femme. Elle était blonde, aux yeux bleus, fort jolie d’ailleurs, et elle volait, comme ces espèces de paysans qui l’avaient ridiculisé face à Cell. Même si le plus étrange et que cette frêle femme ait réussi le tour de force, de porter 3 hommes relativement corpulents, pour les déposer au sol, et repartir tel un éclair vers une destination qui lui était inconnu… C’était quand même bien bizarre tout cela. Satan se sentait dépassé par tous ces évènements, mais l’important, était de garder la face, de garder cette histoire en tête et de ne pas se tromper en racontant, pour pouvoir récolter tout les lauriers, pour devenir encore plus célèbre et encore plus riche ! Et ce ne serait pas cette mini équipe de télévision, qui allait pouvoir contredire le futur héros planétaire.
Les sons se rapprochaient de plus en plus, nos trois humains avaient donc augmenté l’intensité de leurs pas, il se faisait déjà extrêmement tard.
Les deux groupes se rencontrèrent. Une ovation pour nos 3 pseudos héros se fit.
Les personnes présentes, scandaient le nom de Satan. Qui ne put s’empêcher de prendre une pose héroïque, pendant qu’une montagne de photographes le flashait. Les interviewers arrivaient tous comme un troupeau de mouton. C’est alors que le service d’ordre stoppa les acclamations au nom de Satan, pour faire leur travail. A savoir, éviter l’asphyxie du héros qui venait de sauver la Terre.
« -M. Satan ! M. Satan ! Êtes-vous venu à bout du terrible Cell ?
-Oui, chers amis, J’AI VAINCU CELL ! Un silence se posa, et d’un coup les cris de joie, des gens qui sautaient dans tout les sens, « SATAN ! SATAN ! SATAN ! »
- Avec quelle technique l’avait vous vaincu ?
- Une technique de ma propre invention. Une technique dévastatrice, unique, que je suis le seul à maitriser : Le Fulguro.point.à.la.force.des.enfers.de.M..SATAN.
Les interviews continuèrent de longues dizaines de minutes, retransmis en direct à la télévision dans le monde entier. La Terre était sous la domination, en ces instants, d’un seul être, capable de rassembler les foules, par de simples mots, juste par sa présence, et sa prestance, et d’une seule émotion, la joie, celle-ci même qui procure ce sentiment de liberté.
La Terre était libre. Et le commun des mortels pensait le devoir à M. Satan.
Le lendemain matin, le soleil se levait à peine, que tous se retrouvèrent en vol, en direction de la maison de Goku. Krillin, Yamcha, Ten Shin Han, Trunks.
Ils se posèrent à quelques mètres de la maison. Une maison qui semblait triste, et vide de sens vue de l’extérieur. Goku était dehors, assis contre un prunier blanc, ses genoux faisaient deux triangles avec le sol. Le regard dans le vide, les légères rafales de vent, balançant ses cheveux, dans tout les sens. Krillin esquissa un signe de la main. Il n’eut aucune réponse en retour, il s’approcha, « Goku, ça va ? » Il aperçu alors un cadre de photo. La photo représentant, La famille Son au complet, à l’époque ou Gohan portait encore son chapeau, avec le dragon ball à 4 étoiles. Cette époque, ou Goku n’était pas encore un Sayien, mais un simple Terrien, juste atypique.
« Goku, il faut qu’on discute, tous ensemble… » Toujours aucune réponse.
« Goku hé ho ? » les compagnons se rapprochèrent eux aussi. Le sayien, ne bougea pas d’un poil, seul la brise, bougeait ses cheveux. Chichi sortit de sa maison, haineuse.
« -Vous, vous tous, Fichez le camp de chez moi ! Partez.
-Mais Chichi, Nous voulons juste parler à Goku…
- Je vous dis de foutre le camp, DÉGAGEZ !
-Écoute Goku, nous allons utiliser les Dragon Ball pour ressusciter Piccolo, ensuite on se mettra à la recherche de Gohan, allez lèves toi !
Chichi se rapprochant de manière de plus en plus menaçante, les poings serrés.
-Mais vous ne comprenez RIEN, BARREZ VOUS !!!
-Krillin… Le jeune homme au crâne rasé se retourna, pour regarder Goku, qui lui adressait enfin la parole. Partez… Je… suis… fatigué…. Espaçant sa phrase de longs soupirs.
- Tu ne veux pas ressusciter Piccolo ? Tu ne veux pas retrouver ton fils ?! Krillin montait en pression.
-Je… suis… fatigué…
-Arêtes de répéter ça ! Ton fils doit être plus important que la fatigue morale ou physique ! Bien que ce qu’il vous arrive soit terrible, Nous en souffrons aussi, et nous allons tout faire pour mettre un terme à cette souffrance.
-Mon fils ne pourra jamais revenir, il a franchi la limite, une limite que je lui ai demandé de franchir. Goku sortit ces paroles, tout en regardant cette photo, qu’il tenait fermement.
Krillin attrapa violemment Son plus ancien ami par le col de sa tenue orange et bleue,
- Écoute-moi bien Son Goku ! Tu peux continuer, à ruminer, sur ce que tu as fait, et sur ce que tu aurais du faire ! Tu peux continuer à te lamenter pitoyablement comme tu le fais, ou venir avec nous pour tenter de réparer les choses !
-Partez … Krillin lâcha alors Son Goku, lançant une dernière phrase à son ami.
- ça ne te ressemble pas, ça, Goku. J’espère que tu te réveilleras à temps.
Les guerriers s’envolèrent alors à l’unisson, en direction du palais de Kami-Sama, laissant la famille Son à leurs déboires moraux et affectifs, avec la ferme intention de ne pas laisser durer cette tragédie familiale.
Fan de Valérie Pécresse.
Vous allez voir flou.