sonluffy-z a écrit:Loup pourquoi tu ne met pas plusieurs chapitres dans des balises spoilers par post ?
Tu rattraperai ton retard bien plus vite.
C'est par souci de propreté et de clarté sonluffy-z. Je recrée des topics, autant qu'ils soient bien présentés. Je fais même les efforts qu'on m'a souvent demandé en aérant mon texte de temps en temps. En attendant de découvrir les nouveaux chapitres, vous pouvez toujours relire les anciens

. Maintenant que vous connaissez la suite, ils auront peut-être une valeur différente.
Chapitre 2 : L'arrivée de Sangoku
Après avoir couru pendant de nombreuses heures sur le chemin du serpent, Sangoku était enfin arrivé auprès de ses amis. Ces derniers en étaient heureux car il symbolisait à lui seul l'espoir de sauvegarde de la planète. En face, Végéta ricanait les bras croisés et scannait la force du nouvel arrivant. Son dispositif lui affichait 5000 unités. Remarquable pour un Terrien et même pour un Sayen mais ridicule face à lui.
_Kakarotto, s'exclama t-il, te voilà enfin. Tu en as mis du temps. Avais tu peur ? Si tu étais arrivé plus tôt, tu aurais assisté à la mort de tes amis. Regarde ce que l'élite sayenne a fait d'eux.
Sangoku tourna la tête et aperçut les corps de Yamcha et Tenshinhan qui gisaient au sol. Deux de ses compagnons et des plus puissants défenseurs de la Terre avaient succombé avant qu'il ne puisse intervenir. Il sentit la colère monter en lui, d'autant plus lorsqu'il apprit le noble mais inutile sacrifice de Chaozu face à Nappa. Puis, il s'avança vers Krilin qui peinait à respirer et était à bout de force.
_Sangoku, souffla son meilleur ami, tu es enfin revenus.
_Oui, répondit le disciple de maitre Kaïo. Je suis désolé d'avoir mit autant de temps mais vous ne craignez plus rien maintenant. Je suis là et je vais venger nos amis. Vous pouvez compter sur moi !
_Je n'ai jamais été aussi content de te voir Sangoku, siffla Piccolo. Nous nous sommes débarrassés tant bien que mal du premier Sayen mais celui ci semble encore beaucoup plus fort. Fais attention, ils n'ont rien à voir avec celui que nous avions combattu ensemble il y a un an.
_Oui, confirma le chevalier de la justice. J'ai sentis tout à l'heure une puissance gigantesque. Mais les vôtres ne sont pas mal non plus. Piccolo, tu as entrainé Sangohan, n'est-ce pas. Tu as fais du très bon travail, il est devenu un guerrier grâce à toi. Et toi Krilin, tu m'as l'air d'avoir fait de grands progrès grâce à l'entrainement du Tout Puissant.
_Je le croyais mais je n'ai rien pu faire pour sauver la Terre. J'ai bénéficié de la naïveté du premier Sayen pour l'éliminer mais je ne peux maintenant plus me battre. Sans ton arrivée, j'aurais déjà surement retrouvé nos amis dans l'autre monde.
_Cela va aller, j'ai encore un senzu que m'a donné maître Karine. Prends le et il te rétablira immédiatement.
_C'est le dernier, tu devrais le garder pour toi. Même en forme, je ne pourrais rien contre ce monstre.
_Tu as toi même éliminé le premier Sayen. Je n'aurais pas fais mieux moi même. Tu mérites ce haricot magique.
Malgré ses réticences, Krilin finit par accepter l'offrande et mangea le senzu que lui tendait son ami. En un éclair, il sentit toute son énergie revenir en lui et se redressa calmement. Sangoku n'oublia pas de serrer Sangohan dans ses bras et de le féliciter pour son combat. L'enfant était heureux de retrouver enfin son père mais il se demandait comment il allait faire pour vaincre Végéta. Ce dernier attendait sagement que ses retrouvailles prennent fin pour reprendre le combat, leur laissant un dernier répit avant la mort.
_Alors Kakarotto, s'écria t-il, il paraît que tu as accomplis des progrès fabuleux dans l'autre monde. Je l'espère pour toi car tu étais l'un des plus faibles Sayens qui aient existé il y a tout juste un an. Même ton frère Raditz arrivait à te maîtriser sans problème. Lui même n'était pourtant pas un guerrier d'élite.
_Ne t'inquiètes pas, lui répondit Sangoku, tu ne seras pas déçu. J'ai été entrainé pendant six mois par un grand maître des arts martiaux et dans des conditions similaires à celles de ma planète natale en terme de gravité. Je suis revenu pour défendre la Terre et mes amis. Tu vas payer pour tout le mal que tu leur as déjà fais.
Végéta ricanait. Cette annonce lui paraissait vraiment ridicule. Comment lui, le prince des guerriers, pouvait se laisser battre par un laquais de sa race ? C'était tout bonnement insensé. Mais Sangoku n'était pas d'humeur à rire. Soudain, son expression changea et il augmenta sa puissance, soulevant des cailloux tout autour de lui. Ses amis le regardèrent surpris. Sa force ne cessait de croître. Le compteur de Végéta indiqua un chiffre nettement supérieur à 8000 unités.
_Laissez moi me battre seul contre lui, déclara Sangoku. Vous avez déjà éliminé un Sayen au péril de votre vie. Maintenant, c'est à moi de terminer le travail. Et j'ai un compte à régler avec lui. Je vais le vaincre en combat singulier.
Sangohan tenta de protester mais Krilin l'en empêcha. Il connaissait bien son ami et ne l'avait jamais vu autant en colère. Piccolo n'aimait pas beaucoup l'idée de rester sur la touche. Mais il devait bien admettre que sa force n'était plus comparable à celle de son rival. Il obéit donc et recula de quelques pas.
Au moment où le combat s'apprêtait à commencer, Krilin suggéra à Sangoku de partir se battre ailleurs afin d'épargner les dépouilles de Tenshinhan et Yamcha. Après tout, Piccolo était encore vivant donc le Tout Puissant également. Et les dragon ball pourraient donc ressusciter les combattants tombés au combat. Seul Chaozu ne pourrait revenir à la vie. Mais ce n'était pas le moment de songer à tout cela. Il fallait d'abord se débarrasser de Végéta.
Ce dernier accepta la proposition de son compatriote mais néanmoins ennemi. Il se fichait de l'endroit dans lequel il allait se battre. De toute manière, il retrouverait sans difficulté les derniers combattants grâce à l'aide de son dispositif. Les deux Sayens s'envolèrent donc pour les gorges et les plaines rocheuses où ils ne seraient dérangés par aucune personne ni animal.
_Je me demande qui va gagner, soupira Krilin une fois qu'ils eurent disparu dans le ciel.
_Ils sont tous les deux monstrueusement forts, déclara Piccolo. Ce sont bien des Sayens et nous ne sommes rien comparés à eux. J'ai horreur de l'admettre mais Sangoku m'a cette fois ci bien dépassé.
_Papa vaincra, cria Sangohan. Et il nous sauvera tous !
Krilin aurait aimé partagé l'optimisme de l'enfant. Mais il avait déjà eu l'expérience d'être frappé par Végéta et pouvait donc imaginer à quel point ce Sayen était puissant. Il s'y connaissait beaucoup en matière de combats mais ne pouvait émettre aucun pronostic. La bataille risquait donc de s'avérer des plus serrées.
Après avoir volé un petit moment, Sangoku et Végéta se posèrent sur un massif rocheux. Le prince des Sayens sourit en regardant le cimetière qu'avait choisit son adversaire. Cela ne lui semblait pas des plus appropriés comme dernière demeure. Son laquais espérait peut être se cacher à travers les rochers. Mais cette solution serait stupide car il le retrouverait sans aucun mal avec son détecteur, grande invention qui symbolisait à elle seule la technologie avancée des guerriers de l'espace.
_Tu te rends compte microbe, déclara t-il. Tu vas avoir l'insigne honneur de te battre contre ton prince et le plus grand guerrier de ton peuple. Tu devrais être content. A la naissance, nous examinons les aptitudes de tous les nouveaux nés pour les classer selon diverses catégories. Les plus forts comme moi sont classés parmi l'élite tandis que les bons à rien sont envoyés sur des planètes lointaines qui n'ont pas de puissants combattants afin de les coloniser. Ce fut ton cas. Tu étais donc un minable chez nous.
_Peut être mais c'est grâce à ça que j'ai pu arriver sur la Terre. Je m'y suis entrainé durement pour développer ma force et arriver jusqu'à toi. Je ne peux que remercier ceux qui m'ont envoyé ici.
_Peuh, tu es un traitre et un petit insolent prétentieux et suicidaire. Jamais aucun guerrier de l'espace n'avait pensé pouvoir me battre. Mais je vais te corriger. Je resterais alors comme le dernier de ma race mais ce n'est pas grave car tu es indigne d'être un Sayen. Prépares toi à mourir pour la deuxième fois de ta vie !
Sur ce, les deux Sayens cessèrent leur discussion pour se mettre en position de garde. Ils se regardèrent droit dans les yeux avant de débuter le combat. Sangoku attaqua en premier. Il s'élança sur Végéta et tenta de lui donner un coup de poing. Son adversaire para le coup aisément avec son coude et riposta par un uppercut au visage. Kakarotto se baissa juste à temps et voulut enchainer par un croche patte en forme de tacle. Mais déjà, Végéta avait sauté pour esquiver l'action et lui donna un remarquable coup de pied en pleine tête.
Sangoku fut éjecté en arrière. Il allait se cogner contre un rocher mais rétablit son équilibre d'une pirouette avant de prendre appui sur la roche pour sauter sur son adversaire. Il tenta un autre coup du poing du gauche. Végéta l'esquiva en se déplaçant légèrement à droite. Puis, il lui prit son bras et le jeta dans les airs. Kakarotto mit plusieurs secondes pour s'arrêter et reprendre le contrôle de sa trajectoire. Il resta immobile une seconde, surprit de ne plus voir Végéta. Ce dernier s'était déjà déplacé derrière lui et l'envoya au sol d'un nouveau coup de pied dans le dos. Sangoku se redressa à temps pour se rétablir sur ses deux jambes et leva la tête pour regarder son ennemi qui ricanait les bras croisés.
_C'est impossible, se dit Sangoku. Il est encore plus rapide que moi alors qu'il n'utilise même pas toutes ses capacités. Ses techniques sont très recherchées, on voit tout de suite qu'il a l'habitude de se battre. Comment faire pour le vaincre ?
_J'espère que je ne t'ai pas déjà effrayé, lui cria Végéta. Ceci n'était qu'un petit exercice d'échauffement. Mais tu as déjà pu constater le fossé qui existe entre nous deux. Tu ne t'attendais pas à ça n'est-ce pas. Dois-je te rappeler que je suis ton prince ?
Sangoku ne répondit pas. Il n'allait surtout pas abandonner après ce premier échange de coups en sa défaveur. Il avait connu bien plus dur au cours de sa jeunesse, notamment contre Piccolo Damaïo. Il s'éleva dans les airs et monta tranquillement en ligne droite jusqu'à parvenir à la hauteur de son adversaire.
_Ta puissance stagne à 16000 unités, lui dit Végéta. C'est un très beau chiffre. Tu es bien supérieur à Nappa et Raditz. Mais moi, je demeure supérieur avec mes 18000 points. Quel dommage, ha, ha !
Sangoku ne répondit pas. Il ne devait surtout pas se laisser intimider. Il avait développé chez Kaïo une puissance incroyable. De plus, son nouveau maître lui avait enseigné des techniques secrètes au cours des six derniers mois. Il savait qu'il pouvait compter sur elles. Le duel ne faisait que commencer.