Merci à vous tous, je me répète à force mais ça fait toujours plaisir de voir que vous aimer ^^
Paulemile a écrit:Ouais mais peut-être très affaibli. Enfin ça ne suffit peut-être pas. Dommage que Cold soit si peu fort, parce qu'il est toujours aussi énorme, classe, imposant. Le vrai empereur 8)
Personnellement, je trouve que c'est justement ce qui fait sa force, Cold n'a pas besoin de la force pour être imposant. Il EST l'empereur, le Dieu sur Terre depuis des milliers d'années, il n'a pas besoin de justifier ce titre, il l'A, c'est tout ^^ C'est pour cela que niveau puissance, je pense que Cold n'évoluera pas trop dans ma fic, navré de te décevoir ^^
Pinklaeti17 a écrit:Adès passe déjà à l'action

? Il doit vraiment être sûr de son plan pour prendre autant de risques

.
Absolument pas (enfin si, il est sûr de lui mais ce n'est pas pour ça qu'il passe à l'action), il est obligé d'attaquer, l'Empire sait pour Bra et il y a fort à parier que Cold ne restera pas sans réagir, contrairement à son petit fils. Et s'il fouille trop, ils sont découverts. Il fait ça pour conserver l'avantage de la surprise.
C'est d'ailleurs un problème puisque justement son "discours" a été interrompu, il n'a pas eu le temps d'évoquer Bra par exemple (même si son existence va vite se répandre tout de même ^^), c'est parce que leur piratage n'était pas assez bien préparer, les impériaux ont réagis trop vite pour lui.
Nouveau chapitre aujourd'hui mais également une question pour vous : en ce moment, j'ai beaucoup d'avance et je suis en plus très inspiré (j'ai écris trois chapitres en une semaine de cours, c'est rare) donc je me demandais si je n'allais pas garder le rythme de deux par semaine, en tout cas pour un moment. Sachant que par faute d'internet, je ne pourrais pas toujours et que ça risque de se terminer assez vite, qu'en pensez vous ?
Ah, et à propos de ce chapitre, je ne sais pas comment vous allez prendre la fin, j'espère que vous aimerez mais j'ai de gros doutes ^^"
Chapitre 48 : Survivant.Il lui semblait qu’il était en train de dériver dans l’espace, c’était difficile à dire mais cela devaitêtre le cas. A vrai dire, il avait perdu une bonne partie de ses sens depuis quelques minutes, ne lui restait que ses maigres pensées, un peu brouillonnes. Il en était venu à oublier ce qu’il faisait là, pourquoi et même : qui il était.
Mais finalement, un nom lui vient, dans ce qui restait de son esprit. Cell, voilà, il était Cell. Il était … parfait. Ou quelque chose en rapport avec ça, il avait du mal à se souvenir de tout. Néanmoins, il y avait quelque chose du genre, une puissance incroyable qui ne demandait qu’à être révélée. Pourtant, il ne se sentait pas du tout parfait en ce moment, ni même puissant, tout ce qu’il sentait, c’est une vieille douleur, diffuse. Un peu comme s’il n’avait plus rien pour souffrir. Peut-être que c’était en rapport avec son état actuel ; il n’avait pas vraiment l’impression d’être un corps entier, comme s’il était éparpillé.
Un autre souvenir lui vient ; il avait un noyau, si celui-ci survivait, il pourrait se régénérer. Du moins, s’il en avait l’énergie. Et cette énergie, il ne la sentait plus, il ne sentait plus rien.
Quelque chose ne lui était en train de crier qu’il devait se souvenir, de quelqu’un d’important. Et alors deux visages firent leurs chemins dans ce qui restait de son esprit. Une jeune fille aux cheveux dorés et dressés sur son crâne, et un alien au visage blanc et aux yeux de sang. Sans même savoir qui ils étaient, il les haït. Au plus haut point, il devait les batre.
Il comprit alors que c’était eux qui l’avait mis dans cet état et leurs noms lui revinrent d’un coup : Bra et Kalta. Il allait les détruire, coûte que coûte. Il était Cell, conçu pour être parfait, mais ils l’avaient vaincu. Sauf qu’ils ne l’avaient pas tués et que cette erreur allait se payer très chère, du moins dès qu’il aurait retrouvé suffisamment d’énergie pour redevenir ce qu’il était auparavant, même s’il ne savait pas encore comment il allait faire.
C’est alors qu’il perçut l’environnement autour de lui se modifier, devenant peu à peu pressurisé, reprenant une température plus appréciable que celle du vide de l’espace. Il lui sembla qu’il tombait et que la surface était froide, comme métallique. Un vaisseau ? Il avait été récupéré, mais par qui ? Pourquoi ?
- Tiens tiens, qu’avons-nous donc là ?
La voix n’avait été précédé d’aucun bruit de pas, il s’étonna soudain d’entendre alors que ses yeux restaient obstinément clos, ou brûlés. Mais cette voix. Elle semblait un peu métallique, comme sortit d’un écran de communication, malgré tout, il lui semblait la connaître. Comme si … il l’avait déjà entendu.
Il connaissait cette voix, c’était forcé. Mais où ?
- Quoi que tu sois, je vais te garder en observation.
Cette voix. D’où venait-elle ? Et qui était-ce ? Pourquoi est-ce qu’il n’arrivait pas à mettre un nom sur cette voix. Il voulait la connaître, c’était important, il en était sûr.
Brutalement, il sombra dans l’inconscience.
- Il n’y a rien à expliquer, grand père.
Kalta s’était avancé avec un calme effrayant jusqu’au trône, ne laissant que quelques mètres entre lui et son aîné. Il avait fixé son regard rougeoyant sur le sien, sans faire montre de la moindre peur ou du moindre remord.
Cold ne fronça par les sourcils, pas plus qu’il n’haussa la voix, il n’avait pas besoin de cela pour se faire comprendre de son petit-fils.
- Ton père et ton oncle ont perdus leurs vies dans la lutte contre les Saiyens, et aujourd’hui tu m’annonces que tu as laissés l’une des dernières survivantes de cette race partir. Je pense au contraire que tu as beaucoup à m’expliquer.
Le fils de Freezer eut un semblant de sourire, il resta pourtant de marbre face à l’argument.
- Je voulais la combattre … En face à face, chacun à son maximum.
Cold baissa les yeux vers son héritier, indécis. Il n’arrivait pas à comprendre cette logique, ce n’était que folie, lorsqu’on avait une telle responsabilité sur les épaules, on se devait d’éliminer tous ceux qui pouvaient représenter une menace. Pour la première fois, il se demanda s’il avait bien fait d’orienter l’éducation de son petit-fils vers le combat, cela finissait par lui monter à la tête et il ne réfléchissait plus comme un Empereur en devenir. Néanmoins, s’il ne l’avait pas fait, il y avait fort à parier que ce Cell ou cette Bra ait vaincu facilement aujourd’hui. Il n’y avait donc pas à s’en vouloir de ce côté-ci, simplement, il fallait recadrer le jeune Nihilien. Mais après tout, il était encore très jeune, cela excusait presque son erreur.
- Je peux comprendre ce désir, Kalta. Néanmoins, te rends-tu compte du risque que tu as pris en faisant cela ? Cette ennemie n’aura sans doute pas autant de …. Panache, quand le moment seras venu pour elle de te tuer.
Le Prince s’éleva lentement dans les airs, pour se retrouver au même niveau de regard que son grand-père.
- Elle ne me tuera pas, même si elle le voulait. Je m’entraînerais dans ce but.
Cold le fixa longuement du regard avant de déclarer, calmement.
- C’est un risque que je ne suis pas prêt à prendre, je vais faire lancer des recherches.
La désobligeance avec laquelle son petit-fils haussa les épaules faillit presque choquer le vieux Roi, avant qu’il ne se souvienne qu’il avait agi de la même façon avec son père, plus de deux milliers d’années auparavant.
- Fais ce qu’il te plaira, même si quelqu’un la retrouve, je suis le seul à pouvoir la vaincre.
Le Roi s’apprêtait à répondre quand la porte de la salle du trône s’ouvrit à la volée, laissant entrer un insecte qui affichait un air paniqué assez rare pour ce genre de race. Le courroux de Cold s’abattit presque aussitôt sur lui.
- Administrateur Loppeg ! J’espère que vous avez une excellente raison de nous interrompre ainsi.
Sa voix avait résonné de manière tellement puissante dans la salle immense que l’alien tomba aussitôt à genoux, au point que son front ne touche le carrelage froid.
- Pardonnez-moi mes Seigneurs, mais c’est un problème de la plus haute importance … C’est … euh … A la télé, il y a …
Les deux Nihiliens se jetèrent un regard, tout autant intrigué l’un que l’autre.
Versere attendit d’être sûr que le soldat venu chercher son nouveau scouter soit bel et bien sorti avant d’oser ouvrir son tiroir à pièce de rechange, elle se retourna pour vérifier que la caméra était bel et bien mal orientée, pour que personne ne puisse voir ce qu’elle faisait. La lumière s’était éteinte, seules quelques veilleuses rouges semblaient vouloir rappeler aux scientifiques du complexe qu’il était temps de prendre du repos. Mais l’alien avait une dernière chose à faire. Elle ouvrit le double fond et prit une des petites aiguilles qu’elle y avait entreposée. Sans autre forme de procès, elle en planta une dans son bras et s’injecta le produit, affichant aussitôt un sourire épanoui. C’est alors qu’un bruissement retentit derrière.
Paniquée, elle s’empressa de refermer le tout, laissant la petite aiguille tomber au sol. Elle se retourna juste à temps pour apercevoir l’ombre qui était apparu dans son laboratoire.
- Vous ? Mais … vous êtes mort !
Une lame jaillit soudainement juste sous son nez, menaçante.
- J’ai bien fait de désactiver le micro en même temps que la caméra, annonça Tao Paï Paï d’un ton calme.
Elle jeta un regard au commando présumé décéder, son armure était entièrement démolie, dévoilant son corps de métal pur. Une de ses jambes avait été arrachée et son bras gauche pendait mollement contre son corps, diffusant quelques éclairs de temps à autre. Le pire restait le trou au milieu de son ventre par lequel elle pouvait voir le mur du fond.
- Je crois que j’ai besoin de quelques petites réparations. Et d’une aide : vous êtes toujours en contact avec les réseaux ?
Les réseaux étaient le terme employé dans l’armée impériale pour désigner les quelques organisations criminelles qui avaient réussis à échapper à la purge effectuée par Cold des centaines d’années auparavant. La scientifique ignorait depuis combien de temps son patient détenait cette information mais cela n’avait que peu d’importance.
- Qu’est … qu’est-ce que vous voulez ? Balbutia-t-elle.
- Un vaisseau, un moyen de partir d’ici, et un boulot. Si c’est non, je pourrais toujours parler de votre petite planque au Seigneur Cold.
Elle écarquilla les yeux, en oubliant même la menace qu’il venait de proférer.
- Vous voulez déserter ? Personne ne déserte.
- Je ne suis pas le premier.
Versere ne put s’empêcher de sourire.
- La dernière personne à l’avoir fait était indestructible.
- Personne ne l’est. Pas même Freezer.
Elle ne trouva rien à répondre à cela. Finalement, après un dernier coup d’œil à la lame sous son menton, elle céda.
- Dans deux jours, un vaisseau part pour Cold 68, prenez une place dans la calle, vous devriez être indétectable. Cherchez un Ruamor, mammifère à cornes, plutôt massif, il devrait se présenter sous le nom de Charis. Dites-lui que vous venez de ma part … Je suis sûr que Jargula aura du travail pour vous.
Jargula était le nom d’un des derniers seigneurs du crime de l’univers sous la coupe de Cold, il se faisait plutôt discret mais il payait toujours aussi bien. Même des êtres aussi impitoyables que Cold ou Freezer ne pouvaient en finir définitivement avec cette habitude commune à presque toutes les espèces.
- Parfait, docteur Versere. Et n’oubliez pas. Je le saurais si vous en parlez.
Elle acquiesça. Avec un sourire, il baissa sa lame, relevant les yeux vers la petite fenêtre, et les étoiles qui s’offriraient prochainement à lui.
Tao Paï Paï, meilleur tueur à gages des quatre galaxies. Ça lui plaisait bien.