Je ne considère les correcteurs que comme une béquille pour les fautes d'inattention... pour les autres, ils ne sont pas assez fiables. Ils ignorent beaucoup de mots, ne savent pas faire la différence entre les différents modes de conjugaison et s'emmêlent les pinceaux entre les homonymes... ils signalent même des fautes qui n'en sont pas... bref, ils sont loin d'être au point.
Ça revient un peu à confier une traduction à Google trad...
Je travaille avec des écrivains qui utilisent un correcteur de niveau professionnel, même là ce n'est pas la panacée, bien qu'il soit plus pointu que le correcteur Word ou celui de votre navigateur internet.
Pour ma part, je préfère traquer les fautes à l'ancienne... comprendre pourquoi et comment je me plante, certes ça me prend sans doute plus de temps, mais au final, je suis meilleure ensuite pour faire moins de fautes, puisqu'en sachant ce que je fais, j'intègre ensuite les bons réflexes directement en phase d'écriture... résultat : de moins en moins de fautes sur mes premiers jets.
Bon, il en restera toujours, le français est une langue tellement complexe, que connaître toutes les exceptions sur le bout des doigts est presque impossible, et puis il restera toujours le mot ou le verbe à la conjugaison à la mord moi le nœud qu'on n'a encore jamais eu l'occasion d'employer, la faute d'inattention, fréquente quand on est plus concentré sur le fond que sur la forme de ce qu'on écrit... et l'espiègle faute de frappe...

Par contre, corriger mes textes n'est jamais une corvée... déjà j'aborde ça plus comme un jeu qu'autre chose, c'est une sorte de chasse... et puis ça me permet de m'immerger dans mon texte avec un regard beaucoup plus technique, ce qui m'est grandement profitable au niveau des améliorations. Bon, là encore, c'est en forgeant que l'on devient forgeron... et je m'aperçois bien que plus j'écris, plus je "tape juste" dès le premier essai.