Max44a5 a écrit:Juste, Cooler est sensé être mort il y a bien longtemps, pendant les années d'entrainement pour préparer les cyborgs.
San999 a écrit:Je ne pense pas que Batroux considère le film de Cooler comme canon. Il a pris le personnage, mais il a décidé d'en faire ce qu'il voulait.
San a raison. En effet, je ne prends pas en compte les films. De mon point de vue, ils sont difficiles à placer dans la chronologie, surtout le premier (Son goku qui ne sais pas passer SSJ, Vegeta absent tout ça quoi). Partant de ce principe pour le premier film, le deuxième film ne peut pas exister, et donc nos héros n'ont jamais connu Cooler.
Mais comme j'aime beaucoup le personnage de Cooler, j'ai quand même choisi de l'intégrer plus ou moins à ma fic.
Merci de ton commentaire Max !
EDIT: Nouveau Chapitre !Chapitre 13 : La déchéance d’une réputation Part 4« -Un cri. Un cri me ramena à la réalité. Ce hurlement féminin, suivi de larmes. Un gémissement dont la douleur se sentait dans chaque vibration, dans chaque variation de la voix.
Une voix que je reconnaissais familière, une voix que je chérissais, une voix que je ne supportais pas d’entendre dans cet état.
Cette peine qui se ressentait tellement. J’aurais tout donné pour avoir assez de forces, et physique, et mentale, pour me relever des décombres, soulever ces masses de toits, de planchers, et aller réconforter Byzia, mais j’avais mal dans tout mon corps, chaque respiration devenait un supplice.
Supplice physique, qu’au cours de ma vie je n’avais jamais connu. Mes yeux se fermaient, contre mon gré, je sentais mon pouvoir me quitter un peu plus à chaque fois que je luttais pour les ré-ouvrir. Puis en regardant sur le sol, je m’aperçus que ce n’était pas que ma force qui m’abandonnait, mon sang, et quelques viscères s’offraient une petite escapade hors de mes entrailles.
A partir de là, le temps me parut interminable.
Il ne m’avait pas raté. J’avais été battu à plate couture, par ce qu’il s’apparentait le plus proche d’un enfant.
J’aurais dû enrager, m’énerver, à la manière de Roadjack, ou de Bojack. Mais cela n’était pas dans mon caractère, je trouvais l’orgueil et la vanité totalement dépassés comme sentiment. Surtout dans la position que nous occupions, ou nous avions en quelques sortes reniés nos idéaux, notre culture, pour quelques cuillères en or massif à se mettre dans la bouche, et pour cette monumentale raclée que le Supa-Saya-jin venait de nous coller.
Je tentais tant bien que mal de me trainer hors de ce tas de gravats. Mais je peinais réellement.
Jamais au cours de ma longue existence, je ne m’étais trouvé dans pareille position. Une main au niveau de l’abdomen pour que tout reste à peu près en place tandis que mon bras droit tirait ma carcasse, vers la source lumineuse, vers la source des cris.
Les Cris, je les avais presque oubliés, Byzia ! Elle était revenue, elle n’aurait pas dû.
Elle a toujours été têtue et bornée, ses plus gros défauts, avec son mauvais caractère. Mais là, ça allait lui couter cher, très cher.
Si le gamin la choppait… grr… Et je suis bloqué. Putain ! Faut que je m’active pour sortir de ces décombres ! Arf, cette douleur, c’est intenable…
Là, je les vois, mais encore un petit effort. J’avançais encore un peu. Je vis Byanis, qui se hâtait pour s’éloigner du jeune Sayien et de Byzia, pour le coup il ne s’était pas loupé ce petit enfoiré. Si je pouvais l’attraper, je lui ferais regretter d’être arriver sur Perlea.
J’arrivais enfin à me poser, à trouver une place confortable, enfin, confortable, c’était vite dit. Je vis avec quelle rage Byzia se jeta sur le Sayien, qui disparut presque instantanément. Le temps pour Byzia de s’en apercevoir, il se tenait derrière elle, sourire aux lèvres. Elle n’était pas au niveau, mais la colère lui a toujours fait faire des choses stupides, comme à chacun d’entre nous remarque.
Elle senti la présence du morveux derrière elle, elle tenta un coup de pied retourné, mais elle ne brassa que du vent ! Il bougeait à une vitesse… Elle n’était décidément pas au niveau. Elle tenta de s’acharner sur lui, coups de poings, coups de pieds, tirs d’énergie, elle ne faisait que se fatiguer un peu plus, à chaque mouvement. Le gamin rendait visible ses esquives.
Tout son être dégageait une aura de moqueries. Comme si à chaque feinte il disait « Tu n’arrives pas à me toucher, tu as remarqué ? ».
Byzia haletait, elle fit quelques pas en arrière, tendit son bras droit, la main gauche attrapant le poignet droit, et tira une armada de boules de ki, dans un fracas matériel et sonore, qui explosa un étage déjà bien amoché. Le garçon avait encore esquivé. Il se trouvait derrière elle, et comme si je le voyais se déplacer au ralenti, il empoigna les cheveux de sa main droite et d’un violent geste balancier que j’eusse à peine le temps de percevoir, il fracassa sa tête au sol.
1 seconde, 2 secondes, et elle gueula -ouf ! Elle était vivante- « Enfoiré ! Enfoiré ! Petite Ord… », Avant d’être coupée par un pied qui appuyait sur sa trachée, et qui l’empêchait de finir ses déblatérations grossières. « SI seulement… Si seulement j’étais… j’avais… ! Arf, Putain ! » Pensais-je.
Le gamin prit enfin la parole : « Enfin tu te tais. Tu es très bruyante comme fille, je ne m’entendais plus réfléchir ! »
Le bras, à quasiment 45° de son corps, il ouvrit sa main. Une lumière bleue naquit. Puis il referma la main. La lumière s’évapora. Il passa son doigt sur sa plaie ouverte et dégoulinante de sang. Puis, toujours le pied sur le cou Byzia, s’accroupit, et finit par poser son genou gauche à terre : « Tu vois, ça c’est mon sang. Je n’aime pas faire couler le sang, et je n’aime pas que le mien coule. Je m’étais promis il y a quelques mois, de ne plus en arriver là. Mais une fois encore je m’aperçois que mon père avait tort, et que la vie « C’est tuer, ou être tuer. » Et même si j’aime et respecte beaucoup, la vie, la nature, les animaux, je choisis de vivre… -il se tut quelques secondes, ferma les yeux puis reprit- ôtes moi d’un doute, si je t’épargne, tu me laisseras partir tranquillement ? ».
Le Sayien lâcha la pression que son pied exerçait sur Byzia, pour lui laissait un droit de réponse.
« JE VAIS TE CREVER PETITE MERDE ! »
« Tu ne me laisses donc pas le choix, mais avant… -et l’enfant se retourna, et regarda au dessus de moi- « Cela fait un moment que je vous ai senti ! »
Se relevant, gardant toujours son emprise sur Byzia.
De son bras gauche il balança un puissant Kiaï qui balaya le reste du toit, et souffla Hezya et Jyzia, dont j’avais reconnue les voix.
Ce Kiaï avait remué quelques décombres au dessus de moi, qui comme une affreuse torture me permettait dorénavant de voir les combats perdus d’avance, de mes compagnes. Les filles se reprirent en vol, et lançèrent une attaque croisée. Le jeune Sayien était vraiment incroyable, en gardant un pied au sol, il arrivait à éviter chaque attaque.
Et pourtant je n’avais jamais vu de combattants plus acharnés que Hezya, Jyzia et Byzia.
Il parait peu de coups, il se contentait de leur montrer à quels points elles étaient impuissantes, juste en esquivant, sans bouger de place, juste en remuant le haut du corps, et la tête.
« Putain, elles ne sont pas de taille ! Pourquoi elles sont revenues elles aussi ! QU’est-ce qu’elles peuvent être connes ! »
Les filles s’arrêtèrent, repris leurs souffles quelques instants. La petite stature auréolée d’éclairs croisa les bras. Et dit « C’est tout ? »
Jyzia répondit furieusement « LA FERME ! » et lui fonça dessus, bras armé, prêt à cogner, suivi d’un millième de seconde par Hezya.
Le Sayien para le coup de poing de son genou gauche, qu’il avait remonté jusqu’au torse. J’avais compris.
C ‘était la fin du « combat ». Jyzia n’eut pas le temps, ni la capacité de réaction nécessaire.
Il attrapa le poignet droit de sa main gauche et tout en se laissant tomber vers elle, il se glissa sous elle, et lui asséna un violent uppercut, tout en sautant.
Cet atroce son, d’une nuque qui se brise. Toujours dans le bond de son saut, il fit un tour complet sur lui-même et expédia un violent coup de pied, qui se plaça, sous la mâchoire de Hezya. Le cou ne résista pas, là non plus. Alors qu’il retomba rapidement sur ses pieds, les corps, eux, retombaient presque en même temps, à un millième de seconde près.
Tournant le dos à Byzia, et sans se retourner, il étira son bras en arrière, et la lumière bleue de tout à l’heure revint faire son apparition, et emporta tout sur son passage. Le bruit que l’attaque avait généré, qui avait finit d’exploser l’étage dans lequel nous nous trouvions, avait couvert mon cris, mon ultime attaque, efficace, juste pour me vider du centième de force qui me restait. Et je vis avant de perdre connaissance, le Sayien récupérait Byanis par le col, et j’entendis « Cooler 7789 » et je perdis connaissance, pendant quelques heures tout au plus, jusqu’à ce que vous arriviez Cooler, et que vous me soigniez.
-Hum je vois, le Supa Saya-jin se dirige donc, sur mon territoire. Dans le but d’obtenir des informations sur une planète nommée Namek. Sauzer !
-Oui Maître !
-Je veux que tu envois immédiatement des ordres sur Cooler 7789.
Tout d’abord, Dis leurs qu’un Enfant Sayien hostile à l’empire va arriver dans une capsule des anciennes forces spéciales de Ginyu, d’ici 3 jours.
Donne-leur donc l’ordre de tenir à distance de nos installations, l’individu. Au moins le temps que nous arrivions.
Toutes les forces à proximité de la planète, à savoir, à deux jours de voyage à partir de maintenant, sont réquisitionnées pour défendre la planète. Qu’ils établissent un plan de défense, et de défense U.N.I.Q.U.E.M.E.N.T. Pour cela spécifies leurs bien, que l’individu, est plus fort que n’importe lequel d’entre eux…
-Oui Empereur ! J’y vais de suite.
-Monsieur Jido, je suppose que vous souhaitez nous accompagner pour venger vos compagnons ?
-Oui.
-Très bien, dans ce cas, En route.
L’armée contenant 5 hommes, avec à leurs commandement, le seigneur Cooler, Empereur despotique de l’univers, et comme invité, Jido, être appartenant à la communauté des plus grands pirates de l’univers se dirigèrent vers le Vaisseau, modeste en taille, de l’empereur.
Les hommes s’attelèrent aux commandes du vaisseau royal. Jido était proche d’un hublot regardant la plus haute tour de la planète ravagée, et encore fumante, d’un douloureux affrontement, qui lui avait fait perdre, ce à quoi il tenait le plus. La confiance en son « Maître » Roadjack, qui avait tenté de détruire Perlea, pour venger un honneur, un orgueil, et la perte de ses chères compagnes.
Le vaisseau décolla et quitta Perlea. Le temps de trajet était estimé à 3 jours et 3h15, pour arriver sur Cooler 7789.
Dans la salle de commande, une forme d’estrade était placée au milieu de la pièce. A cet endroit se trouvait le siège de l’empereur, en face, une vitre, de forme arrondie, qui lui permettait de contempler, son empire. De coloris noir, parsemés de milliers d’étoiles, qui en majorité lui appartenaient déjà, et les autres, « cela ne saurait tarder » comme il avait l’habitude de dire. Assis confortablement dans son fauteuil.
L’empereur ultime était songeur, perdu dans le fil de ses pensées.
Sauzer et ses compagnons, ne savaient que trop bien, qu’il était fortement déconseillé de le déranger. Ne serait-ce qu’en passant devant lui, et en perturbant sa vision, d’un « visage de demeurés à peine bon à ramasser la poussière… » -puis après avoir éliminé le dit-demeuré, en l’ayant fait brûler d’un Kikoha, Cooler finissait souvent sa phrase par- «… ou à finir en poussière. » Il se mettait alors à rire de manière, sournoise, et vicieuse, mais toujours en restant digne, toujours en montrant cette supériorité qu’il possédait par rapport à ses hommes. Un humour que ses hommes, d’ailleurs, trouvaient de mauvais gouts, mais qui amusait tellement le tyran.
« D’abord mes ancêtres, puis Freezer, ensuite Père. Il va de soi que le Supa-Saya-jin est un être surpuissant. Etre capable d’éliminer deux démons du froid n’est pas donné à tout le monde. Je ne pense donc pas que la légende se soit créée sur la base de simples racontars douteux. Je pense que cette légende est légitime.
D’ailleurs, et à ce titre, la présence de Jido à nos côtés ne pourra être qu’un plus dans la bataille qui s’annonce. Si je me souviens bien, Père semblait quelque peu distrait par les possibles capacités que pouvait manifester ce peuple pirate, fourbe et barbare. Jido doit être fort, c’est une certitude mais jusqu’à quel point…
Il doit être aussi puissant que Freezer vu dans l’état dans lequel nous l’avons retrouvé.
Peut-être plus, mais d’avis, guère plus.
Je pense que pour plus de sécurité et pour être sur d’avoir toutes mes chances, je ferais combattre Jido en premier, le manipuler pour le faire lutter sera un jeu d’enfant.
Il se fera rétamer, mais il donnera, j’en suis sur, un peu de fil à retordre à la légende, la vengeance peut donner des ailes parfois.
Puis quand viendra mon tour, je l’agenouillerais, je la ferais ramper et je détruirais la légende.
Je colporterais les faits de ma victoire dans tout l’univers, exhibant la légendaire carcasse. Et quand tout le monde l’aura vu, Quand tout le monde aura compris, quand toute lueur d’espoir se sera évaporée alors JE deviendrais la LEGENDE.
Cooler se mit à rire, sobrement et sournoisement, en donnant des impulsions au vin dans son verre, ses yeux rouges sang trahissaient sa soif de pouvoir, sa soif de reconnaissance que le vin qu’il dégustait, ne pouvait satisfaire.
Tandis que le rire, discret, vint aux oreilles d’un compagnon de Sauzer, présent dans la pièce de pilotage. Cet être à la peau verte, arborant de longs cheveux noirs, et à la stature gigantesque, se plia en deux et demanda « Pourquoi rit-il comme ça ? »
Il n’eut pour unique réponse, dans un murmure agressif « La ferme, Abruti ! »
« TAISEZ-VOUS ! JE PENSE ! »
Les deux hommes se mirent au garde à vous, morts de trouille, avant de faire une révérence, pour conclure :
« Oui Empereur ! Pardon Empereur ! »
« Oui Empereur ! Pardon Empereur ! »
Cooler reprit le fil de ses pensées, buvant une gorgée de vin intersidéral.
« Quelque chose me chiffonne cependant. Cette histoire de Namek, ces Dragon Ball. J’ai déjà entendu parler de ces histoires. Il y a quelques années, je ne sais plus si c’était Zabon ou Doria que nous avions mis sur écoute. Bref, je pensais que ce n’étaient que des chimères. Remarque, je pensais que le Supa-Saya-jin n’était qu’une élucubration de mon frère, qui n’avait que pour prétexte, sa mise en valeur, lui qui se vantait tellement « d’avoir asservi, manipulé et exterminé l’un des peuples les plus puissants de l’univers…»
…Bref, si un être vivant dans une autre galaxie, connait l’existence de ces artefacts, ces Dragon Ball. Il serait alors possible que… Freezer ait eu raison, et qu’il n’est pas été aussi stupide que ce que j’aurais pu penser. Et que donc, il existerait bel et bien un moyen d’acquérir la vie éternelle…
La vie éternelle…
La vie éternelle, un règne éternel, oh que ces idées me plaisent…
Enfin chaque chose en son temps. D’abord le statut de légende, ensuite la vie éternelle. »
Et sur ces pensées plus qu’attirantes, plus que réconfortantes. Cooler se laissa aller à un rire une deuxième fois. Toujours dans les mêmes manières, retenues, perfides et surtout royales.
« Tu es sûr que le seigneur Cooler va bien ? »
« Mais fermes-la crétin ! »
Sur Cooler7789
La dernière fois qu’il y eut autant de chahut sur cette planète, c’était à la nouvelle de la mort du Seigneur Freezer et du Seigneur Cold, à l’occasion du remaniement de l’armée du Froid. Cooler assimilait les empires de son frère et de son père au sien.
C’était une grande nouvelle, mais ce n’était pas une de celles qui émoustillait, les petits fantassins, les majors, ou les capitaines.
Finalement cela ne changeait pas grand-chose à leurs modes de vie.
En revanche, ce jour précis, ou Sauzer donna les directives pour l’arrivée du Sayien, excitaient beaucoup d’entre eux, avides de violences, et en terrorisaient certain, qui en soit étaient une minorité.
Cooler 7789 n’était pas une grande planète. Au contraire de Perlea, ou au contraire de la Terre. Qu’un individu atterrisse au pôle sud, ou au pôle nord, Il pouvait aisément voir les imposantes infrastructures. Le rayonnement de la planète n’était l’équivalent, tout au plus, d’un millier de kilomètres.
L’avantage qu’avaient les techniciens de l’aéroport de Cooler 7789 sur le futur ennemi, était le contrôle de son pod spatial. Bien que les forces spéciales de Ginyu furent détruites sur Namek. L’enregistrement de leurs navettes étaient rentrés dans les bases de données, et n’avaient jamais été effacés. Petit avantage donc, qui permettrait de faire atterrir, le Sayien où l’armée du froid le souhaitait. L’armée pouvait donc s’affairer à un plan des plus aboutis pour contenir l’ennemi qui allait arriver sous une soixantaine d’heures.
Pendant 2 longs jours, les autorités de l’empire du froid, présentes sur Cooler 7789, quelque soit leurs classes, travaillaient conjointement, pour mettre en place le plan parfait. Chaque centimètre carré de Cooler 7789 était étudié pour recevoir, un homme, une arme, ou un éventuel espace de repli. Entre les infrastructures de télécommunications, d’informations, et le pôle Nord de la planète,
Trois unités au sol étaient déployées :
Dans un périmètre, délimité sous forme triangulaire. Deux unités couvraient les deux angles Nord. Tandis que la troisième unité couvrait l’arête Sud.
A cela, sur le flanc nord, entre les deux angles, étaient postés 4 vaisseaux d’attaques massives, souvent employés pour raser des continents entiers, de planète fraîchement colonisées. Entre les angles nord et l’arrête sud, étaient aussi postés des vaisseaux d’attaques, leurs puissances de feux étaient moins destructrices, mais ils tiraient plus vite.
Tout naturellement, des secondes, des troisièmes vagues étaient placés un peu en retrait, elles n’étaient là que pour remplacer, voir renforcer la 1ère vague. Cependant avec toute l’armada déployée sur place, la seconde hypothèse semblait ne servir qu’à rassurer les plus pessimistes de l’armée.
Beaucoup se demandèrent d’ailleurs, pourquoi, un seul et unique individu mobilisait-il autant de monde… Ils ne tardèrent pas à avoir la réponse.
3 jours plus tard.
« -Empereur Cooler, nous sommes enfin dans le système solaire de Cooler 7789. Nous atterrirons dans quelques minutes !
-Très bien. »
Le vaisseau se posa, sur Cooler 7789, côté Pôle Sud, comme leurs avaient indiqué les hauts fonctionnaires de Commandement.
La porte s’ouvrit, les hommes descendirent en premier. Suivi rapidement par Jido, qui ne s’arrêta pas. Il s’envola et partit directement, vers un gigantesque nuage de fumée.
Cooler descendit à son tour. L’une des rares fois, ou il ne descendit pas dans son fauteuil mobile. Non là il prit la peine de descendre, lui-même, sur ses propres jambes.
S’arrêtant, et contemplant, sa planète dévastée, le ciel orangé qui donnait l’illusion de crier à l’agonie. Il était parsemé, de larges et gigantesques colonnes de fumées, noires, grises, dont les départs se situaient vraisemblablement à plusieurs centaines de kilomètres.
Des bruits retentissaient jusqu’à eux. Des tirs de mort, des explosions. Cooler révélait même ouïr les cris d’êtres entrain de trépasser. Un bruit qu’il avait pour habitude, et pour plaisir d’entendre.
Les tours paraissaient intactes, tout donnait l’impression de fonctionner correctement. Ce qui signifiait que son armée avait donc bien réussit la mission qu’il lui avait été confié.
L’empereur Cooler avait une certitude, son plan était parfait, le siège était tenu, et défendu. Jido s’était rué vers le combat, pour un deuxième Round, sans même que Cooler n’est à dire quoi que ce soit.
Ces prévisions se succédaient de manières majestueuses, et merveilleuses, comme une douce symphonie, où la fin de la composition sonnerait pour lui, l’accès au statut d’être légendaire.
Le petit groupe s’envola alors vers le champ de bataille.