Lenn-Z a écrit:Whouuu, encore un chouette chapitre!
Ton Végéta prend de plus en plus de distance avec celui qu'on connait, et c'est chouette... et puis t'as le truc pour faire apparaître des images dans la tête, 'fin bref, chuis content.
L'apparition de C17 et C18 m'a agréablement surpris, comme quoi la terre pourrait ne pas être systématiquement à la ramasse... une possible alliance avec le CI? allez, soyons fous, vivement la suite!!
J'en profite au passage pour te dire que du bien de ton one shot sur Gast Carcohl, que je recommanderai bien chaudement aux auteurs de DBM pour leur site... ça complète admirablement le chapitre spécial et répond à plein de questions! Tu as eu des retours de Salagir par hasard? ou de Loic Solaris, qui pourrait le reprendre pour le roman??
Allez hop, du coup je balance un autre fan-art, c'est la fête du string!
Les reconnaitrez vous?
Pour détail, c'est donc le CI post Hilios, donc sans Strya et Bane (que j'aime pas), mais avec Végéta. Après, chacun voyant ces persos différemment, j'espère que ça vous plaira quand même! J'ai aussi agrandi Styx (qui a une salé tête au passage), bref.
(et spéciale dédicace à Crakower pour le design de l'armure de Végéta)
je suis juste sur le cul oO. j'adore ce fanart!! vraiment super! franchement, si tu as envie d'en faire d'autre, j'en serais ravi. et le visage de styx colle parfaitement à son état à ce moment là. vegeta est superbement fait, je trouve qu'Yron est... géant


edit: quand a mon one shot, non, je n'ai pas chercher a contacter DBM, il en colle pas de toute façon ne serait ce que la mort de freezer, mais merci de penser que c'est au niveau d'y être

et nouveau chapitre!
Chapitre 54: Amis et ennemis
La tension était palpable dans la salle du trône du roi de la Terre. Après que l’envahisseur ait été repoussé, ce dernier était sorti de son bunker pour entendre une nouvelle étonnante: Un alien se trouvait encore sur Terre, et il avait demandé audience! La sueur trempait quelque peu le poil du petit souverain, surtout après qu’on lui eut raconté la rencontre entre cet alien et ses forces armées. Celles-ci, voyant les machines de combat du docteur Gero revenir du champ de bataille avec la créature d’un autre monde, avaient aussitôt tenté de le mettre aux arrêts, riant grassement de sa demande de voir le souverain de la planète. Le croyant sans défense, nombreux avaient été ceux à vouloir se venger par un tabassage en règle. Par chance, se disait le roi, l’alien s’était montré extrêmement calme, et des quelques dizaines d’hommes l’ayant attaqué, on ne dénombrait aucune victime, uniquement des blessés graves. Un garde du corps tira soudain son employeur de ses réflexions:
- C’est une très mauvaise idée, majesté!
Celle-ci lui répondit:
- Croyez-vous vraiment que nous ayons le choix? D’après les renseignements, il a détruit deux vaisseaux aliens personnellement, là où nos missiles n’ont pas rayé la peinture. Dans la situation actuelle, je m’estime chanceux qu’il ait demandé audience au lieu de prendre mon trône immédiatement.
- Il arrive, votre majesté. L’informa un des nombreux soldats présents.
Le roi reprit contenance puis attendit. Quand la porte s’ouvrit, toutes les armes se pointèrent aussitôt, sans émouvoir leur « invité ». Le saiyen entra, et le roi fut tout de suite marqué par la prestance qui se dégageait de ce personnage. Derrière lui venaient les deux machines, l’air passablement de mauvaise humeur, ce qui n’annoncé rien de bon. Le petit souverain crut même entendre le garçon grogner « Bon, où est Gero? », auquel personne ne répondit. L’être d’un autre monde s’arrêta non loin du trône et inclina la tête en un rapide salut avant de dire:
- Majesté.
Surpris par cette marque de respect inespéré, le roi ne sut que répondre. Il s’en sentit néanmoins un peu soulagé et rendit son salut au saiyen d’un air incertain.
- Je n’ai pas l’intention de vous faire du mal, ni à aucun des habitants de la Terre.
Cette simple déclaration eut l’effet de détendre considérablement l’atmosphère, qui resta tout de même très lourde. Le roi réfléchit, puis se dit que la meilleure façon de faire était de se montrer amical… pour le moment:
- Au nom de la Terre, je tiens à vous remercier pour le rôle que vous avez joué dans la défaite de nos ennemis. Puis-je… savoir pourquoi nous avez-vous aidé, et dans quel but êtes vous venu?
Le saiyen resta grave et silencieux, avant de parler d’une voix lente:
- Je me nomme Vegeta. Je suis un Saiyen, l’un des derniers représentant de mon peuple. Je viens à vous aujourd’hui parce qu’un autre saiyen, un de mes plus proches amis, m’a jadis trahi pour s’approprier mon trône, et le règne de cette galaxie.
Des murmures se firent entendre. Pour ces gens venant à peine d’apprendre l’existence d’une vie extraterrestre, parler au soi-disant ex seigneur de la galaxie semblait ridicule. L’ancien souverain n’y prêta cependant pas attention et continua:
- Cet homme est le responsable des maux qui ont frappé votre peuple. J’ai l’intention de combattre ce monstre jusqu’au bout, d’où ma venue.
Il attendit un peu, laissant la nouvelle murir.
- Vous n’imaginez pas les atrocités qu’il a commit ces dernières années. Je suis maintenant en mesure de l’affronter, mais tout seul, je n’ai pas une chance.
Le roi répondit:
- Vous avez vu la faiblesse évidente de nos armées contre une telle menace. Nous ne vous serions d’aucune utilité. Nous voulons juste vivre en paix.
- Aucune paix. Aucun avenir pour la Terre si vous ne luttez pas. Ils vont revenir, et vous écraser. Je ne peux pas rester ici, et pour tout vous dire, je n’en ai pas le désir. Si vous refusez de combattre, vous ne ferez que mériter votre destin.
Une sueur froide passa dans le dos du roi canin. Vegeta avait gardé un ton égal, mais l’aura qu’il semblait dégager écrasait le pauvre petit souverain planétaire qu’il était.
- Je n’ai pas le temps de trouver une autre planète munie d’une telle quantité de ressources, et des infrastructures dont j’ai besoin. Que cela soit clair, je ne demande votre accord que par pure courtoisie. Si vous refusez, nous serons contraints de prendre ce qu’il nous faut, par la force si nécessaire.
La tension était à nouveau à son comble. Le roi était coincé entre le marteau et l’enclume. Cependant… Avec l’enclume, il pourrait peut être forger une armure pour son peuple, alors que le marteau ne lui offrait qu’une perspective d’écrasement brutal. Il soupira, puis dit:
- Je… J’ai compris. Avec vous, nous pourrons peut être éviter l’anéantissement… C… C’est d’accord, nous allons vous aider. Mais comment?
Vegeta sourit devant cette réponse, puis répondit, soudain électrisé:
- Dans ce cas, nous avons fort à faire. Majesté, j’ai besoin de voir l’un de vos scientifiques. J’ai aussi besoin de la participation de toute votre population. La première étape est de préparer la planète contre la tempête à venir.
En quelques jours, des ordres furent passés à travers la planète. Tous acceptèrent de faire confiance au roi, et les usines se mirent immédiatement en fonction. L’alien avait amené avec lui des plans représentant un appareil sphérique d’environ cinq mètres de diamètres, muni d’une pointe au sommet et d’une base plate. La technologie de l’appareil, après analyse, se révélait simplement ahurissante. Au minimum trois cents ans d’avances sur la technologie terrienne standard. Néanmoins, les explications étaient suffisamment détaillées et minutieuses pour que la construction commence, en grande quantité. Il en fallait plusieurs centaines, dès que possible. Un laboratoire de recherche fut également chargé de réaliser un objet bien plus petit, pouvant tenir dans la main, et d’une complexité encore plus grande. Pendant ce laps de temps, l’alien envoya un message et déclara que certains de ses alliés arriveraient bientôt. Il en profita aussi pour rencontrer le docteur Gero.
Ce dernier, après la bataille, était reparti se terrer sous bonne garde dans son laboratoire à flanc de montagne dans le Nord. Il avait reprit ses expérimentations quand un garde extérieur l’avertit de l’arrivée de l’alien et de ses deux machines. Il eut à peine le temps de bondir sur sa télécommande qu’ils faisaient irruption. L’alien le fixait d’un air neutre, mais ses créations lui lançait un regard qui lui fit aussitôt poser le doigt sur l’interrupteur. C17 et C18 pouvaient le rejoindre en un dixième de seconde pour l’assassiner, il les désactiverait au moindre geste brusque, et c’est ce qu’il leur dit. C17 grogna:
- Comment oses-tu encore nous menacer, vieillard!
Mais Vegeta tendit un bras devant le cyborg pour l’empêcher de bouger.
- Calme-toi. J’ai besoin de lui.
- Je ne le laisserai pas nous désactiver! Notre accord n’implique pas qu’on doive le laisser en vie, je veux qu’il paye!
Vegeta regarda le scientifique terrifié, puis la télécommande, et eut un sourire avant de parler assez fort pour être sur d’être entendu par le vieil homme:
- S’il refuse de m’apporter son aide, je te jure de te laisser faire ce que tu veux avec lui. Quant à vous désactiver…
Il écarquilla soudain les yeux, et la télécommande explosa dans la main du docteur, lui arrachant un cri de surprise. Le saiyen se tourna vers les jumeaux effarés, et ajouta:
- Voila qui règle la question. Laissez moi lui parler, maintenant, s’il vous plait.
Encore plus étonnés par le ton cordial de l’alien, auquel ils n’avaient jamais eu droit auparavant, ils se regardèrent avant d’acquiescer en silence.
- Merci.
Le saiyen s’avança et entra dans le vif du sujet:
- Docteur Gero, vous savez sans doute qui je suis. Moi, je sais ce que vous avez fait.
Il fit un petit mouvement de tête vers les cyborgs, permettant ainsi au savant de se rappeler qu’il était le seul rempart entre lui et la mort. Vegeta avait toujours était très doué dans la manipulation des émotions pour atteindre son but. Ses années d’études et d’entrainement acharnées au sein du temple n’avait fait qu’encore accentuer cette capacité. Il était un maitre de la persuasion. Dans le regard du scientifique, rivé vers ses bourreaux aux visages d’anges, le saiyen sut qu’il avait déjà gagné. Ce dernier tenta aussitôt de se disculper:
- Je n’ai fait que suivre les ordres, je… on m’a demandé de construire des cyborgs pour l’armée du ruban rouge, et c’est-ce que j’ai fait… Le général m’a demandé de trouver un moyen de cybernétiser ses soldats pour en faire l’armée ultime. Il m’aurait tué, je… il me fallait bien faire des tests et…
Il mentait très mal. Vegeta aurait parié ses deux bras que le savant avait été ravi de mener ses expériences. Un bref coup d’œil derrière lui lui indiqua que ses victimes étaient à deux doigts de le réduire en charpie. Il fallait qu’il calme le jeu:
- Ça suffit! Vous ne trompez personne, alors arrêtez votre boniment avant que je laisse vos « sujets de tests » se faire justice.
Gero se retrouva muet, et la tension retomba un peu. Vegeta préféra changer de sujet et en venir au faits:
- C17 et C18 possèdent une puissance comme j’en ai rarement vu dans ma vie. Quand on voit la force brut d’un humain, ça ne fait que confirmer votre niveau d’expertise en cybernétique. J’ai besoin de vos talents.
À ces mots, Gero riva aussitôt des yeux brillants d’envie dans ceux de Vegeta:
- Vous souhaitez vous faire cybernétiser? Je serais ravi de pouvoir faire quelques tests sur vous.
- Votre curiosité scientifique est louable, mais ne me poussez pas à bout.
La menace palpable dans ces mots fit reculer le savant d’un pas, lui faisant heurter sa table de laboratoire.
- Que voulez-vous de moi alors?
- Les soldats impériaux qui ont envahi la Terre sont sous le contrôle d’une nanotechnologie très avancée qui les rendent bien plus fort qu’avant, et les rends entièrement loyaux à Raditz, l‘usurpateur. J’ai avec moi l’un des meilleurs ingénieurs de la galaxie, mais il n’a pas les connaissances suffisantes pour ce dont j’ai besoin.
Gero se redressa, fier qu’on lui confirme qu’il était bien le plus grand expert en cybernétique de l’univers. Il le savait déjà bien entendu. Ce que lui apprenait cet alien le faisait rêver. Une technologie si avancée que ça? Peut être pourrait-il avancer dans ses propres recherches s’il manœuvrait bien. Il prit un ton professionnel et dit:
- Et bien, il faudrait que je puisse analyser un échantillon de cette technologie pour voir ce que je peux faire…
- Impossible.
- Quoi? Mais comment voulez-vous que…
- C’est votre première tache. À la mort d’un soldat amélioré, les nanites se suicident et se désintègrent dans le corps en quelques secondes. Capturer un soldat ne change rien. Lorsque nous avons essayé, le stress de la capture a provoqué le même phénomène. On dirait que Raditz à programmer sa technologie pour s’autodétruire plutôt que tomber entre d’autres mains que les siennes. Si vous acceptez de travailler avec moi, il vous faudra d’abord trouver un moyen de stopper la destruction des nanites pour les étudier.
Gero ne l’écoutait plus. Les yeux dans le vague, il analysait déjà ce qu’il savait en parlant pour lui-même. Il avait instinctivement avancé vers son bureau pour prendre des notes et griffonnait déjà quelques calculs:
- Apoptose des organismes nanotechnologiques. Fascinant. Empêcher ça, mais comment? Détruire la programmation des nanites? Trop complexe sans études préalables. Bloquer le signal? Possible… piste à envisager…
Il continua comme ça, ne prêtant plus aucune attention aux autres, jusqu’à ce que Vegeta ne lui demande:
- C’est un oui?
Gero leva un œil furieux vers lui, comme s’il était une mouche lui irritant le nez et lui dit:
- Oui, oui, je vous suis, maintenant, laissez moi travailler, j’ai beaucoup de choses à penser.
Vegeta ne se formalisa pas de cette façon de répondre. Crakower réagissait de la même façon quand on le lançait sur un nouveau projet. Il se dirigea donc vers la porte et s’arrêta devant les cyborgs qui ne bougeaient pas. Il dit:
- J’ai besoin de lui.
Pas de réponse, ni de mouvement.
- Je ne peux pas me passer de lui, ni de vous. Je sais que vous voulez sa mort, mais je ne peux pas perdre un scientifique avec ses talents dans une telle situation. S’il devait me désobéir, je vous laisserai avec joie vous occuper de lui, mais en attendant, ne lui faites rien.
Les androïdes parurent faire un gros effort pour se contrôler, mais finalement, acquiescèrent. Vegeta leur sourit, et ajouta:
- Très bien. Venez maintenant. Quand mes hommes seront ici, nous aurons beaucoup à nous dire, et j’aurais besoin de vous aussi.
Il fallut quelques jours supplémentaires pour que la navette arrive. Le vaisseau impérial modifié se posa dans une plaine à l’extérieur de la ville, et seul Vegeta, les cyborgs et quelques gardes qui les suivaient partout quand ils étaient au sol étaient présent. Même s’ils étaient d’accord pour obéir à leur roi, aucun terrien ne restait sciemment en présence de l’alien s’il pouvait s’éclipser. La porte de la navette s’ouvrit sur un grand humanoïde vêtu d’une longue veste cache poussière et d’un chapeau à large bord, dont le saiyen savait qu’ils dissimulaient une combinaison bardée d’arme et de technologie. L’arrivant regarda le paysage avec deux yeux cybernétiques ravis, et remarqua alors C18, derrière l’ex empereur. Il en sourit de plus belle et lâcha:
- Hé! Mais c’est joli ici!
Eonn sauta à terre et salua son supérieur rapidement avant de demander:
- Alors voici notre base d’opération?
- C’est exact.
Il regarda à nouveau la jeune femme:
- Et qui est cette ravissante terrienne?
Celle-ci le regarda une seconde, puis détourna les yeux avant de lâcher un méprisant « pff ». Il n’était jamais que le vingtième lourd depuis ce matin…
- Ce sont nos nouveaux alliés. C17 et C18.
Ce fut uniquement a ce moment que le chasseur de prime remarqua le jeune homme qui lui lançait un regard mauvais.
- Oups, désolé mon gars, je ne t’avais pas vu.
Vexé de se voir ignoré, C17 avança d’un pas en disant:
- Tsh, attends, je vais corriger ton problème de vue tout de…
Un rire cristallin se fit entendre depuis la porte de la navette. C17 regarda dans cette direction et resta bouche bée, comme les gardes terriens qui rougirent aussitôt. Sur le pas de la porte venait d’apparaitre la créature la plus magnifique qu’ils aient jamais vu. Environ un mètre soixante quinze de formes généreuses et parfaitement taillées pour le combat, moulées dans une combinaison noire sur mesure, elle arborait un visage d’ange au teint un peu pale, mais qui ne faisait que rehausser l’élégance de ses traits, affichant un net contraste avec ses yeux et sa longue chevelure d’un noir de jais. Cette dernière parla d’une voix désarmante au chasseur de prime qui lui, habitué, n’affichait pas plus d’ébahissement que ça.
- Tu es fidèle à toi-même, Eonn. Toujours à courir après un nouveau refus.
Habitué aux railleries de sa cadette, ce dernier répondit:
- Tu me connais, Vixen, je cherche toujours à m’améliorer.
La jeune femme descendit du vaisseau sans se départir de son sourire. Elle fut amusée, mais pas surprise de voir le cyborg brun rougir quand elle le regarda. C’est alors qu’une voix agacée retentit:
- Bon, ça suffit, on a beaucoup de travail. Ou est Crakower?
- Il arrive. Indiqua Vixen, soudain sérieuse.
En effet, le petit barbu en armure sorti une seconde plus tard en grommelant:
- J’espère au moins que les terriens savent lire un plan. J’ai pas envie de réparer leur connerie sur les générateurs!
Vegeta s’impatientait, il parla d’une voix dure:
- Bon! Au travail! On a peu de temps. Vixen, Crakower, vous vous occupez de l’installation des générateurs, Eonn, tu viens avec moi pour briefer nos nouveaux amis. Go!
Ce qui fut dit, fut fait. La jeune femme et le nain s’envolèrent de leur coté tandis que les autres partaient en laissant sur place les terriens ne sachant pas voler. En se dirigeant vers le palais, Vegeta demanda:
- Ou sont les autres?
- Styx rassemblent des infos dans l’empire, elle nous rejoindra dans un ou deux jours sauf problème. Rey est resté sur Sigis pour protéger Evana.
- Bien…
Eonn regarda le saiyen, attendit un peu, puis ajouta:
- Elle te salue et te demande d’être prudent.
- Grumph…
Le chasseur de prime sourit:
- Elle savait que tu dirais ça.
Et il se tut. Ce n’est qu’une fois qu’ils eurent atterrit dans la cour de palais que Vegeta demanda:
- Comment va Daizu?
Eonn sourit:
- Il va bien. Il a de qui tenir.
Vegeta n’ajouta rien et emmena la petite troupe dans une salle de réunion. Là, sur l’ordre du saiyen, le chasseur de prime pausa un petit appareil au centre de la table et dit:
- Bien, si vous devez combattre avec nous, vous devez savoir à qui nous avons affaire. Si ce que m’a dit Vegeta est vrai, vous n’aurez pas beaucoup d’adversaire à votre niveau, mais il y en a quelques-uns un dont vous devez absolument vous méfier.
Les cyborgs ne dirent rien, mais on pouvait sentir qu’ils n’étaient pas convaincus d’avoir quoi que ce soit à craindre, vu les larves qu’ils avaient affrontés auparavant. Eonn reprit, faisant apparaitre l’hologramme d’un homme en armure noire, aux longs cheveux descendant jusqu’à la taille:
- Voici déjà Raditz. C’est l’empereur actuel. Juste une chose à vous dire: si vous le voyez, fuyez. Seul Vegeta est de taille contre lui. C’est celui qui doit tomber.
Et même ce dernier ne semblait pas convaincu de cette affirmation. Eonn dit:
- Mais avant de l’atteindre, il faudra percer un trou dans son armée. Et même après ça, nous devrons les affronter.
C18 réagit:
- Qui, « les »?
Le chasseur de prime prit un air sombre avant de dire:
- Ils se font appeler par le seul nom d’Apocalypse.
Corindon était en guerre contre l’empire depuis des semaines. Ses habitants étaient forts. Très forts. Trop pour l’armée régulière. Jusqu’alors, les Corindons avaient repoussé avec succès toutes les tentatives de conquête de l’empereur Raditz. Et aujourd’hui, quoi? Aujourd’hui, le roi Khan et ses Généraux fuyaient à toute vitesse au-dessus des forets rouges de leur monde, sous un ciel orageux. Toute leur armée avait été décimée en quelques heures. Une armée entière de natifs, tous dotés d’une force physique hallucinante, et d’une endurance comme on en rencontrait rarement dans la galaxie. Les géants rouges, c’était comme ça qu’on appelait leur peuple fier et puissant. Mais ce n’était qu’un souvenir à présent… L’Apocalypse était arrivée…
Eonn changea l’hologramme qui prit la forme d’un alien à la peau bleue uni, grand et musclé, comme entièrement recouvert d‘une tenue bleue, alors qu‘il était nu. Son visage sans cheveux ne comportait que deux yeux blancs. Il n’avait ni bouche, ni nez, ni oreilles:
- Lui, c’est Suresh.
Un éclair d’énergie transperça le ciel et vint heurter l’un des généraux qui partit en vol plané au loin. L’ordre du roi fut immédiat:
- Ils sont là! Cachez-vous sous les arbres!!
Le roi et ses deux généraux restant plongèrent aussitôt. Aucun ne vit celui qui avait été touché se faire rattraper par un éclair plus gros qui le dépassa en un instant et se transforma en créature bleue qui lui agrippa la gorge. Ce simple contact électrocutait violemment le colosse rouge à quatre yeux qui était parcouru de spasmes brusques. Suresh lui dit:
- Hé! Tu sais ce qu’on dit sur la foudre qui ne tombe jamais deux fois au même endroit?
Un éclair partit d’un nuage au-dessus d’eux et s’abattit brusquement sur le Corindon, lui arrachant un hurlement d’agonie et lui brulant vif le dos. Seul l’exceptionnelle résistance de sa race le sauva. Malheureusement, sa survie ne lui permit que d’entendre:
- Et bien c’est faux.
La foudre claqua cinq fois de suite, au même endroit…
L’hologramme changea de nouveau, révélant un vieillard squelettique portant une crinière de cheveux rouges sur des yeux de serpents. Cette fois, ce fut C17 qui commenta:
- Pff… Qu’est-ce qu’on peut bien avoir a craindre d’un vieux tas d’os?
- Il s’appelle Rahab.
Dans le rouge de la foret, même un colosse comme le général pouvait passer inaperçue. Il avançait prudemment, quand il l’aperçut: le vieil homme avançait courbé entre les arbres, pantelant. Le général ne l’avait pas vu combattre, c’était peut être le stratège du groupe? Quoi d’autre avec une telle carrure? Il ne l’avait pas vu, c’était l’occasion de réduire un temps soit peu la menace qui pesait sur eux. Le vieux se dirigeait par ici… il attendit… et sortit soudain en bondissant de sa cachette, poing levé pour tuer. Il ne pouvait pas s’attendre à ce que la frêle brindille ne bouge deux fois plus vite que lui, lui attrape le bras et l’envoi d’écraser vingt mètres plus loin en arrachant des arbres sur son passage… Quand il rouvrit son quatuor d’yeux, il était sur le dos, avec son adversaire penché sur lui:
- Je suis plus fort que j’en ai l’air, hein? Tu tombes bien toi! J’ai si faim… si faim…
Il lui plongea dessus et lui saisit le cou avec deux mains décharnées plus puissantes que des serres. Il hurla en absorbant l’énergie de son ennemi:
- Oui! Nourris-moi!!!
Et une étonnante transformation eut lieu. Tandis que le Corindon se desséchait, Rahab semblait rajeunir de plus en plus. Bientôt, le général tomba en poussière devant un jeune homme ayant à peine dépassé la vingtaine.
- Je te remercie.
L’hologramme se transforma en une créature autrement plus étonnante. C’était comme… une vieille cape recouvrant une forme vaguement humaine. Comme un fantôme couvert d’un drap noir, avec une capuche vide au sommet:
- Lachésys, peut être la plus dangereuse du groupe.
- C’est une femme ce truc?
- …
Qu’est-ce que? Le dernier général avait la berlue? Qu’est-ce que c’était que cette chose qui s’approchait de lui? On aurait dit un vieux drap… la chose approchait en planant tranquillement, puis le Corindon s’aperçut qu’une capuche dont l’intérieur n’était pas visible semblait fixée sur lui. Elle approcha, et une voix féminine et éthérée raisonna alors, directement dans son crane:
- Et bien… Qu’avons-nous là? Hé! Hé! Tu as peur mon joli?
Il… il était paralysé! Une manche de la cape s’était relevée et les replis du vêtement formaient comme une caricature de main qui tentait de le saisir. C’était cette chose qui le tenait!
- Re… relachez moi! Pitié!
- Ooooh. Allons, pourquoi si tôt? J’ai à peine commençait à lire… Oh! Qu’avons-nous là?
Soudain, il fut assailli d’une terrible vision. Il se voyait en train de tenir sa fille inanimée dans ses bras. Non, il ne se voyait pas… Il y était! Elle était là! Mais… mais pourquoi? Comment? La ville avait été évacuée depuis des jours, elle était en sécurité! Que faisait-elle chez eux?? Mon dieu… Non… NON!!!
- AAAAAAH!!! AAAAH!!!
Le champ de bataille était désert… il errait, tout seul, entouré de cadavres. La ville qui l’avait vu naitre était visible à l’horizon, réduite à l’état de ruines fumantes…
- AAAAAAAH!!! NON!!
Dans un champ, les têtes de sa femme et de sa fille, plantées sur des pics. Sa femme se faisait violer devant ses yeux impuissants. Tout ses proches brulaient dans un incendie. L’armée ennemie taillait en pièces chaque personne qu’il avait un jour connu. Toutes ses visions, plus vraies que natures, c’était bien trop pour un seul homme. Son cœur était aussi puissant que ses autres muscles, mais même lui ne tint pas. Devant la créature des ténèbres, ravie, le grand soldat tomba, foudroyé par une crise cardiaque. La chose se délecta:
- Merveilleux.
Nouveau changement. Un être masqué de gris, dans une armure de même teinte.
- Orion. Le chef. De loin le plus puissant de la bande. Il s’est montré de plus en plus fort au fil des années. Je ne pense pas qu’il soit de votre niveau, pas du tout même, mais il ne faut en aucun cas le sous estimé.
- Tu ne m’auras pas, salopard!!
Le roi Khan fonça sur l’être masqué et lui asséna un coup si puissant que le commandant de l’Apocalypse dut utiliser ses deux mains pour parer l’attaque. L’onde de choc déracina les arbres derrière lui. Sa voix morne s’éleva du masque:
- Vous n’êtes que puissance physique, Khan, vous n’avez aucune chance devant moi. Abandonnez, et je vous tuerai vite.
- Tu rêves! Je me battrais jusqu’au bout!!
- Non. Le combat s’arrête ici.
Une vague d’énergie monstrueuse jaillit des mains grises et engloutis le roi en un instant, ainsi que toute la foret derrière lui sur plusieurs kilomètres. Orion attendit, et vit rapidement le mastodonte écarlate se dégager de terre à cent mètres de lui, blessé mais pas tant que ça. Une seconde plus tard, il le prit par la gorge et le leva au-dessus de sa tête. Armant son poing, il dit:
- Adieu…
- Attendez!
- Et enfin… Voici Dess…
L’hologramme s’effaça pour révéler une silhouette sans le moindre signe distinctif. Devant le regard surpris des cyborgs, Eonn répondit:
- On n’a pas d’image de lui.
- Pourquoi alors que vous avez celle de tout les autres?
- Et bien…
- Commandant, laissez le moi!
Un Lits, alien ultra rapide, venait d’atterrir près de son commandant. Celui-ci, guère intéressé, lui demanda:
- Tu en as déjà assez, Dess?
- Non, mais il est hors de question que je rate une telle occasion!
Les deux équipiers virent converger vers eux le reste de leur groupe. Rahab lança:
- J’ai eu le mien.
Suresh renchérit:
- De même.
Et Lachésys conclut:
- Moi aussi.
Dess ne s’en préoccupa pas et demanda:
- Alors, commandant? Je peux?
- Ça m’est égal, fait vite…
- OUAIS!! Hé, Rahab, envie d’un casse croute?
- Hein? Ah, oui! Ça se refuse pas!
- Parfait! En position!
Rahab vint aussitôt se placer dans le dos de Dess, et Orion laissa nonchalamment tomber Khan. Ce dernier releva la tête au moment ou le Lits levait les bras et criait:
- Echange!!!
Un immense rayon d’énergie partit de son corps et toucha le Corindon de plein fouet. Un mince rayon d’énergie partit de chaque bouche et entra dans l’autre. Puis la lumière se dissipa et le Lits tomba à genou. Quand il releva les yeux, incertain, il cria:
- Mais! Pourquoi je me vois? Qu’est-ce qui se passe??
Il n’eut jamais sa réponse. Les mains de Rahab se refermèrent sur son cou, et il s’éteignit en une poignée de seconde. Quand ce fut fait, Dess se releva en titubant avant de dire:
- Ouah! Ça fait bizarre, quatre yeux!
Orion, à coté de lui, parla:
- Bien… Nous en avons fini. Appelez les forces d’occupations, nous rentrons.
- Voila. Ils constituent les hommes et femmes les plus dangereux que l’ont puisse trouver dans l’empire. Il sont actifs depuis environ deux ans, et on compte déjà près d’une centaine de planètes conquises par eux tout seuls.
C17 afficha clairement son mépris:
- Hé ben… S’ils n’ont que ça à nous proposer, ce sera vite vu!
Vegeta, qui jusque là s’était tu, dit:
- Ne sous-estime jamais ton adversaire, aussi faible soit-il. Crois moi, j’ai payé pour le comprendre.
Et sur ce, il sortit.
Une heure plus tard, Vixen se présenta dans la cour du palais en portant un des gros générateurs sphériques fabriqué par les terriens. Elle le posa sur place devant le saiyen pur et lui dit:
- La grille est en place. Il y a des centaines de générateurs placés tout autour du globe. Les terriens nous ont bien aidés. Crakower veut que tu saches que tu peux mettre tout en marche dès maintenant. Il suffit d’appuyer.
- Bien.
Il approcha et appuya sur un bouton de la machine. Celle-ci émit un petit vrombissement s’accentuant de plus en plus, et soudain, un fin rayon d’énergie partit de la pointe. Un peu partout à l’horizon, d’autres rayons apparurent. Le ciel se couvrit alors d’énergie quand chaque filin se rejoignit pour former une bulle hors de l’atmosphère terrienne. Vegeta commenta:
- Bien. Le bouclier est en place. On peut passer à la suite du plan.