Wow, ça fait un sacré paquet de commentaires tout ça, voyons voir...
Pedro a écrit:Je suis un peu rassuré par tes propos Tiert (cf mon précédent commentaire sur mes craintes).
J'en suis content, je n'aurais pas aimé perdre des lecteurs à cause du Grand Guédester alors que ni Broly ni Bra n'ont posé problème :p
kouki a écrit:Si c’était Cooler, Nik l'aurais reconnu, je pense.
Bon, je vais rien dire sur l'éventuelle identité de la personne qui contrôle le Guédester mais je peux au moins éliminer l'un des suspects : ce n'est pas Cooler. Tant qu'à faire quelque chose de différent de l'OAV, autant y aller à fond ^^ Par contre oui, Nik l'a reconnu, c'est pour ça qu'il dit à Persée de dégager.
Paulemile a écrit:Déjà, il y a l'armée de robots pas très forts, là, les trucs blancs de l'OAV que Piccolo, Gohan et Krilin défoncent à la pelle. Je pense que ceux-là sont les mêmes. Ensuite, il y a les répliques métalliques de l'esprit qui a fusionné avec l'ordi.
C'est aussi comme ça que ça marche dans la fic, l'armée de robot est suffisamment puissantes pour faire reculer Empire et Rebelles, mais faces aux élites, le Guédester est obligé de sortir la grosse artillerie.
Antarka a écrit:Je me demande quand même ce qui l'a poussé à agir maintenant... je subodore que ce n'est pas que l'instabilité actuelle de l'empire.
Héhé, il y a de cela.
Voilà donc encore merci à tous et bonne chance pour deviner qui sait, ça va venir dans quelques chapitres, en attendant voici le prochain.
Chapitre 61 : Informations.
- En êtes-vous bien certains ?
La voix du Seigneur Cold résonna un long moment dans la petite pièce où étaient réunis les êtres les plus hauts gradés de l’Empire. Pourtant, il n’avait pas élevé la voix, simplement personne n’osait trop parler à présent ; tous savait que ce serait difficile de le lui annoncer et ils avaient pris leur courage à deux mains. Mais à présent, il leur fallait répéter à un être capable de les tuer d’un claquement de doigt, sans la moindre hésitation, qu’un des plus dangereux ennemi qu’il ait connu était de retour alors même qu’il croyait l’avoir détruit il y a de cela des années. Finalement, un des plus vieux généraux, de forme humanoïde mais à la peau et aux cheveux d’un verts devenus plus sombres avec les années, se décida à répondre.
- Quasiment, Seigneur. Les soldats mécaniques dont nous avons obtenus les images correspondent parfaitement à ceux employés par le Guédester.
Une bonne partie des individus présents dont le métabolisme était conçu autour de la respiration retinrent leur souffle, jusqu’à ce que Cold ne s’exprime à nouveau, avec son calme coutumier.
- Je vois. Il a donc survécu.
- C’est ce que nous pensons, Seigneur.
- Cependant …
La peur s’infiltra de nouveau dans le sang des généraux, la période actuelle n’était vraiment pas propice à se mettre l’Empereur à dos. A ses côtés, Kalta se contentait de les fixer du regard, suivant l’échange avec intérêt.
- J’ai quelques souvenirs du Grand Guédester et …
Derrière Cold s’afficha une image, celle d’un écho radar, les seules traces que l’on avait des attaques perpétrés, enfin, jusqu’il y a peu.
- Il me semblait qu’il était plus gros que cela.
Ce fut le même vieux général qui reprit la parole, apparemment le seul à être suffisamment proche de la mort pour ne pas être plus inquiété que cela par les colères de son maître.
- En effet, Seigneur Cold, nous supposons que cela résulte des dégâts que vous lui avez causés.
- Ou bien, il s’agit d’une sous-unité.
Celui qui avait parlé n’était pas à proprement parler général mais il était communément admis aux réunions puisqu’il dirigeait la prestigieuse équipe d’élite de l’Empire et qu’il avait même atteint ce grade pendant quelques années. Cold se tourna lentement vers Palpi, sans tenir compte de sa brusque interruption.
- C’est-à-dire ?
- Le Grand Guédester a bien pour programmation, ou du moins il est persuadé de l’avoir, de créer l’armée parfaite, non ?
Après un bref coup d’œil, les généraux acquiescèrent, comprenant où il voulait en venir.
-Donc, s’il en a obtenu les moyens, il aurait pu se créer une flotte de vaisseau à son image mais en plus petit, d’où cet écho.
- Sauf qu’il semblerait bien n’y avoir qu’un seul vaisseau pour le moment et il n’a besoin que de cela pour conquérir plusieurs planètes.
- D’ailleurs, sait-on exactement quels sont les planètes qu’ils contrôlent ? Demanda soudainement le fils de Freezer.
Aussitôt, un général fit afficher une carte de l’univers, qui se centra rapidement sur la zone concerné par les attaques. Une limite jaune divisait le coin en deux parties, l’une contrôlée par les rebelles, l’autre par l’Empire, les planètes étaient indiqués par un simple point surmonté de leur nom. Quelques-unes étaient également entourées de rouge, celles qui avaient été attaqués par le Grand Guédester.
- On en a une bonne idée oui, mais il est difficile de savoir ce qu’il en est du côté rebelle, il est clair qu’ils ont subis des attaques. Mais impossible d’en faire un calendrier précis, ce qui nous permettrait de déterminer d’où il vient.
Les yeux rubis du jeune Prince se tournèrent aussitôt vers celui qui venait de parler.
- Expliquez.
Après une déglutition rapide, il reprit la parole.
- Comme la défaite du Grand Guédester a eu lieu sur Cold 347 à l’époque…
La planète désignée s’illumina sur la carte.
- Nous supposons qu’il s’est réfugié ailleurs en attendant de pouvoir revenir.
- Sur une de nos planètes ? Demanda Cold d’un ton qui impliquait une menace imminente.
- Non, non ! Il se serait plutôt réfugié à la limite de notre espace, on y trouve des planètes mais toutes inhabitables pour des êtres vivants, cela ne pose pas de problème à une machine comme lui par contre. Le problème, c’est que c’est une grande zone.
- Vous aurez donc besoin de connaître tous ses déplacements pour déterminer sa provenance, termina le jeune Kalta.
- C’est cela mon Prince.
Le silence retomba sur l’assemblée, chacun tournant son regard sur la carte pour avoir un point sur lequel se concentrer en attendant que les Nihiliens ne reprennent la parole. Finalement, ce fut Kalta qui le fit en premier.
- Dites-moi, vous avez établi une carte des planètes susceptible d’être attaquées, n’est-ce pas ?
- Euh … oui, Seigneur.
L’instant d’après, la carte se superposait à celle déjà affichée sur l’écran. Le doigt du petit-fils de Cold en désigna une qui se situait très près de la limite tracée en jaune.
- Si je ne me trompe pas, il y a des combats sur Cold 351, non ?
Le vieux général consulta une pile de papiers devant lui.
- Tout à fait.
- Et si nous leur laissions la planète ?
La surprise fut générale, à telle point que personne n’osa répondre avant quelques secondes. Kalta en profita donc pour s’expliquer.
- Pour le moment, aucun de nos deux camps n’a contre-attaqué face au Grand Guédester. Parce qu’à chaque fois, la planète visée était en guerre, ce qui nous obligeait à nous méfier. Mais si nous leur laissons la planète, il y a des chances pour qu’ils tentent de la défendre, ce qui nous permettrait de les affaiblir tout en récoltant des informations sur cet ennemi.
Les gradés se concertèrent du regard, le plan était risqué et revenait à abandonner un astre qui fournissait tout de même beaucoup de matériel à l’Empire. Cependant, c’était une bonne idée.
- Nous installerons des dispositifs de surveillance près des points où les minerais sont les plus abondants, c’est souvent là qu’il attaque.
- Et ainsi, nous saurons qui est ce soldat qui obéit au Guédester mais dont la puissance suffit à massacrer la meilleure de nos armées.
Le rappel de la lourde défaite subie par le Général Nik jeta un froid au milieu de l’enthousiasme qui commençait à monter, néanmoins, tout le monde approuva la mise en œuvre de ce plan. Même Cold, ce qui n’était pas si étonnant compte tenu du retour du Guédester, la rébellion venait soudainement de passer au second plan.
- Mais c’est l’occasion idéale, Ades !
Le susnommé s’arrêta au milieu d’un couloir du vaisseau amiral rebelle, se retournant pour faire face à la Saiyenne. Il lui semblait parfois que cette gamine grandissait bien trop vite, mais sans doute était-ce parce qu’il se sentait parfois bien frêle en comparaison, elle ne le dépassait pas encore mais on percevait l’entraînement qu’elle s’infligeait dans chacun de ses mouvements, contrairement à lui.
- Justement Bra, c’est trop gros. L’Empire quitte la planète comme s’il nous faisait un cadeau et on apprend ensuite que cette … Chose, a décidé de la conquérir elle-aussi, c’est le plus gros piège que j’ai jamais vu et pourtant …
Elle l’interrompit avant qu’il n’ait terminé.
- Peut-être mais on n’aura pas toujours l’occasion de l’attaquer sans que l’Empire ne vienne y mettre son grain de sel. Et il faut qu’on en sache plus sur cette chose, tu le sais.
Ades ne répondit pas, fixant la jeune femme du regard pendant qu’elle argumentait.
- Tu sais aussi bien que moi que si on la laisse faire, elle continuera de profiter de la guerre entre nous pour faire ses conquêtes tranquillement, ce qu’il faut c’est l’attaquer maintenant pour savoir exactement à qui on a à faire ou même la stopper.
Le Stygien se gratta le menton en prenant une mine réflexive, qui ne faisait en réalité que cacher le sourire qui s’affichait sur ses lèvres. Bra le remarqua vite et prit aussitôt un air vexé.
- Ça te fait rire ?
- Oh non, répondit-il avec un grand sourire, je ne fais que remarquer à quel point je n’aurais pas dû te laisser prendre exemple sur moi, jeune fille.
Elle écarquilla les yeux, avant de redresser le nez, plus vexée encore.
- Je prends ça pour un oui ?
- D’accord, mais tu prends Persée, Azremar et Olaf avec toi, et je viens aussi.
Cette fois, Bra ne pouvait pas être plus surprise.
- Toi aussi ?
La seconde d’après, elle était collée au mur sans la moindre possibilité de faire un quelconque mouvement.
- Ne me sous-estime pas Saiyenne. On ne sait pas quelle est la puissance de cet être, on y va donc en masse, ça permettra d’éviter les problèmes si l’Empire s’invite à la fête.
Alors que Bra commençait à faire monter sa puissance pour se libérer de l’étreinte psychique, le jeune homme se retourna, la libérant du même coup, pour reprendre sa marche, le plus tranquillement du monde.
- Prépares tout le monde, Bra. On part bientôt.