Contrairement à d'ordinaire, je me souviens de plusieurs séquences de rêves de la dernière nuit.
1 -
Je fais partie d'un groupe de quatre amis, quatre jeunes chercheurs en je ne sais trop quoi... quatre mecs (oui, je suis rarement moi dans mes rêves), je ne connais pas leur spécialité, mais ils me semblent encore à l'école.
Nous sommes dans une sorte de grand hangar technique... mes trois potes sont près de deux grosses machines d'un côté (grosses, genre grandes comme quatre cabines photomatons)... moi je suis près d'une autre à l'autre bout du bâtiment. En même temps, on met tout ce bazar en marche... et c'est la panique autour de nous.
Les machines se sont illuminées, le bâtiment vibre, le bruit est assourdissant, les cris fusent, un gardien paniqué nous intime l'ordre d'arrêter, des chercheurs seniors débarquent en hurlant... etc.
Mais on persiste... apparemment, on amasse de l'énergie, ou on en génère... je ne me souviens pas très bien.
Bref, on finit par arrêter et il me semble qu'on est contents.
Je rejoins mes trois potes... ils sont sortis du bâtiment et sont attablés en train d'aligner des formules mathématiques... ou physiques. Je ne sais pas... je ne suis pas assez calée pour le dire, j'aurais dû relever les dernières tant que je m'en souvenais encore. Tant pis...
Bon, vu que je n'y connais absolument rien et qu'elles sont issues de mon imagination, elles ne rimaient sûrement à rien de toute manière. lol
Bref. Là mes potes me disent que l'expérience n'est pas si réussie que ça, on a été loin d'atteindre les objectifs espérés.
Je lève les yeux, et au loin sur le paysage, des files de cargos (des bateaux) progressent dans les deux sens comme sur plusieurs voies d'autoroute, sauf que ces embarcations ne sont pas sur l'eau, mais avancent sur un drôle de revêtement qui suit le relief en colline du paysage.
Fin du premier souvenir.
Mince, j'en avais deux autres, et le fait d'écrire celui-là semble les avoir effacé... *se concentre*
Ah oui...
Numéro 2 :
Je marche dans ce qui ressemble à une banlieue. Pour une fois, je semble plus ou moins être moi, ce qui est assez rare. Il me semble que j'ai un sac à dos, mais je ne suis pas sûre.
Bref, je marche... deux jeune nanas marchent derrière moi.
Apparemment, pour une raison que j'ignore, elles semblent me prendre pour une prof. Elles commencent à se moquer bruyamment de moi.
Je fais la sourde oreille.
Mais elle se rapprochent et deviennent agressives.
Cette fois, je réplique. Le ton monte. L'une d'elle semble prête à me sauter dessus. Ce n'est pas grave, je sais avoir assez de niak pour la gérer. C'est comme dans la vie, me battre ne me fait jamais peur, ça serait même le contraire. Je contiens toutefois le côté belliqueux de ma nature.
Je dis encore quelque chose... me souviens plus quoi... mais en tout cas, ça détend sa copine. Elle sourit, elle ramène l'autre au calme.
Du coup, on sympathise... et on fait dorénavant route ensemble.
Je crois qu'on est sorties de la ville... on marche dans une espèce de profond fossé creusé dans la terre, parce qu'au-dessus, dans l'herbe, il y a trop de gens qui marchent dans le sens inverse. Marcher à contre-courant serait trop pénible.
Seulement, au bout d'un moment, le fossé se creuse de façon vertigineuse, on n'a plus qu'un sentier étroit au bord du précipice pour progresser... et puis lui aussi devient trop petit.
Je suis devant, je prends l'initiative de monter sur l'herbe pour fendre la foule à contre-sens, les deux filles me font confiance et me suivent.
Trou de mémoire...
On se retrouve, toujours dans le même ordre, à un endroit où il semble y avoir beaucoup moins de monde.
Seulement, pour aller où on veut / ou on doit - je ne sais pas - cette fois, il va nous falloir passer par un trou creusé dans la terre plus bas, un trou dans la terre meuble à peine assez grand pour le passer en rampant... c'est tout noir derrière, il semble descendre sous-terre...
Fin du second souvenir.
Cool... pendant que je me concentrais pour écrire ce souvenir, un détail de celui qui me manquait est revenu... du coup, j'ai retrouvé son fil...

Troisième morceau de rêve :
Là encore je semble être moi... ça devait être le jour... lol
Je suis dans un grand bâtiment, plein d'étages, d'escaliers, il me semble même qu'il y avait des niveaux avec des boutiques... bref, le truc immense quoi.
Tout en haut, je sais y avoir un petit logement... que je n'ai pas occupé depuis longtemps, mais j'ai besoin d'y loger à nouveau.
J'arrive devant la porte.
Je n'ai pas la clef.
Je fouille mes poches, rien, seulement les clés de ma voiture.
Je fouille mon sac. Je trouve bien des clés, des clés très belles qui ne ressemblent pas à celles de ma vie réelle. Mais elles sont brisées, aucune n'est utilisable.
Je me dis que je suis une gourde, qu'il j'ai oublié la clef quelque part. Et je commence à la chercher.
Mais ce qui est bizarre (m'enfin c'est un rêve hein ! alors la logique... ^^") c'est que je me mets à la chercher dans le bâtiment.
En même temps, pour une raison que j'ignore, il me semble cacher aux gens que je croise le fait que je cherche ma clé.
Je me retrouve dans une boutique où la vendeuse, d'un certain âge, déroule une longue feuille de papier très fin... avec un motif fond bleu gris, et des fleurs de lys dorées très travaillées.
Je me dis que je n'aurais pas choisi ce genre de motif, je le trouve à la fois désuet et pompeux. Mais pendant que la dame range le rouleau, je me baisse et roule avec soin la délicate feuille. Apparemment, j'ai eu peur qu'elle s'abime.
Trou de mémoire...
Je me retrouve devant un mur de petites portes de placards. Plutôt en bois assez vieux.
Certaines ont des cadenas, d'autres pas.
J'en ouvre plusieurs, elles sont vides.
Je m'attarde sur un de celles qui ont un cadenas, je crois que je la reconnais.
Je ne me rappelle pas comment je l'ouvre.
Mais quand je l'ai ouverte, je trouve des affaires que je reconnais comme étant les miennes... enfin, virtuellement. Parce que ces trucs là, je ne les ai jamais eu dans la vraie vie, je ne les aurais même jamais achetés ... lol.
Je me souviens de deux paires de grandes bottes rouge vif.
Quand je les sors du placard, je constate qu'elles ont très mal vieillies, les semelles de l'une d'entre elles sont même décollées.
Je trouve aussi une paire de chaussure bleues.
Je les trouve relativement moches, clairement démodées.
Je ne sais pas pourquoi, je les mets quand même aux pieds. Elles me vont bien, elles sont visiblement déjà faites à mes pieds.
Même si elles sont moches, je trouve qu'elles vont bien avec ma robe bleue (une robe que je n'ai jamais possédé non plus dans ma vraie vie)...
Je pense toutefois toujours à ma clef.
j'ai beau fouiller, elle n'est pas dans ce placard.
Fin du troisième souvenir.