Chapitre 55 : La salleKrilin avait rassemblé ses amis sur un terrain relativement plat non loin du lieu du combat. Tous étaient, au mieux, inconscients. Les cuves de régénération de Bulma avaient du bon, mais les senzus étaient quand même plus pratiques.
Il s’approcha de Végéta. Il n’avait jamais vraiment aimé le prince des saiyans, mais il était responsable de son état.
Le saiyan était très faible, parfaitement immobile. Mais Krilin sentait qu’il luttait pour survivre à une blessure qui aurait tué n’importe qui d’autre. Hormis Kakarotto, peut-être.
Le petit homme se tourna vers son ami d’enfance, couché à côté. Son état était critique aussi. Il avait été touché encore plus durement.
Et les autres n’étaient pas vraiment mieux.
Si Yamcha, Ten Shin Han et Raditz s’en tirerait avec quelques bleus, Goku, Baddack et Nappa avaient de nombreuse fractures. Surtout Baddack.
Quant à Piccolo…
Krilin n’en avait aucune idée. Sans doute pouvait-il guérir de ce genre de blessures par sa propre volonté.
Un bruit de moteur le fit sursauter. Un gros avion aux courbes aérodynamiques décrivait une courbe pour se poser.
Bulma sortit accompagnée de Chaozu.
— Tu as fait vite.
— C’est notre dernier prototype d’avion stratosphérique. Il peut voler très vite en orbite basse, et …
— TEN ! Hurla Chaozu en se dirigeant vers son ami inconscient.
Bulma regarda les blessés.
— Vé…Végéta ! Non !
Elle courut vers le prince des saiyans.
— je lui ai fait un garrot comme j’ai pu mais…
— Son bras ! Où est son bras ?
— Heu…Par là-bas, je crois.
— Vas le chercher, vite, il reste une chance de lui regreffer. Chaozu, aide-moi à le mettre dans la cuve.
Quand Krilin revint avec le bras, l’ancien disciple du maitre des grues était déjà en train de placer Kakarotto dans une des deux cuves du fond de l’avion grâce à ses pouvoirs télékinésiques.
Bulma attrapa le bras tranché et s’activa sur la cuve de Végéta.
— Placez les autres sur les couchettes et sanglez-les.
— Où est-ce qu’on va aller ?
— Au palais du Tout-Puissant, non ? Tout le monde est là-bas.
— Mais…Kakarotto n’avait pas dit que les machines ne peuvent pas y accéder ? Les avions aussi, alors.
— C’est vrai. Tu crois que tu peux y aller pour lui dire de faire une exception pour moi ?
— Très bien, je pars dès qu’on a chargé tout le monde.
— Je peux le faire. Dit Chaozu qui avançait en faisant flotter Ten Shin Han devant lui.
— Tu n’as pas besoin d’aide ?
— Je sais bien que je ne suis pas de votre niveau, mais ça je peux le faire.
— Je… Bon, d’accord, j’y vais tout de suite. Bulma, je te contacte avec ton appareil si ce n’est pas possible.
— Très bien fait vite. C’est à la tour Karine, c’est ça ?
— Oui.
— Alors ça ne prendra pas plus d’un quart d’heure pour y aller.
— D’accord. Dit Krilin en s’envolant.
Mais au bout d’un kilomètre, il s’arrêta.
Il y avait une grande ville non loin. De la fumée s’élevait partout et il voyait des explosions.
Il serra les poings et continua son chemin en redoublant de vitesse.
Baddack reprit conscience. Il avait un gout familier dans la bouche.
Il ouvrit les yeux et se redressa.
— Un senzu ?
— Grand-père !
— Où …? Commença-t-il. Mais il vit Kami-Sama et compris. Est-ce que tout le monde est vivant ?
— Oui, on est arrivé vite grâce à Bulma. Dit Krilin qui forçait Raditz à avaler un haricot.
— Je me demande pourquoi ils ne nous ont pas tués. Dit Ten Shin Han.
— je crois… qu’ils s’amusaient.
— Ils s’amusaient ? Ils nous ont éclatés. Dit Raditz en se levant.
— Krilin, peux-tu me donner un senzu, s’il te plait ? Dit Goku.
Le garçon se dirigea ensuite vers Piccolo, toujours inconscient.
Baddack regarda Dieu qui observait, l’air impénétrable, le fils de son opposé. Il se retourna vers son fils ainé.
— Ils pouvaient bien s’amuser. Je prévoyais leurs actions, mais ils étaient trop rapides. Beaucoup trop. Je pouvais pas riposter.
Il se tourna vers Bulma qui se trouvait, avec Chichi, près de deux cuves régénératrices.
— Et Kakarotto ? Et Végéta ? Demanda-t-il.
— Encore cinq minutes et leurs tissues seront cicatrisés. Après, il leur faudrait des mois de rééducation, mais les senzus devraient éviter ça.
— Je suis allé en chercher avec maitre Karine. Dit Krilin qui venait d’en donner un à Nappa.
— Oui, commença le maitre chat. Je n’en ai pas vraiment beaucoup mais…
Il s’interrompit quand une dispute éclata à côté.
— Pourquoi m’avez-vous amené ici ? ? Je n’ai rien à faire là !
— Monsieur Piccolo… Commença Goku.
— Si tu veux tout savoir, ça ne m’enchante pas non plus. Répondit le Tout-Puissant.
— Du calme, Piccolo. Dit Krilin. On est tous dans la même galère.
Guerrier namek le regarda, puis regarda son alter-égo. Il eut un reniflement de mépris et s’éloigna pour s’assoir contre le mur du palais, hors de vue.
Goku voulu aller vers lui mais Krilin lui mis la main sur l’épaule et fit non de la tête.
Après quelque minutes, Bulma dit que Kakarotto et Végéta pouvaient sortir de leurs cuves pour recevoir un senzu.
Elle vida en premier la cuve de son ami d’enfance.
Tout le monde s’était approché. Bulma ôta le masque respiratoire et lui ouvrit la bouche pour mettre le haricot.
Après quelques secondes, le saiyan se réveilla en sursaut. Il regarda autour de lui.
— Tout… Tout le monde va bien ?
— Oui, tu étais le plus touché avec Végéta. Dit Bulma et ouvrant la deuxième cuve.
— Tu peux te lever ? Demanda Baddack.
— Oui. Nous sommes au palais ?
— On a pensé que c’était le meilleur endroit. Dit Krilin.
— C’est vrai. Il faut qu’on s’entraine pour battre ces cyborg.
— tu penses aller dans la…
Krilin ne finit pas sa phrase. Une explosion d’énergie fit tomber les non-combattants à la renverse.
Végéta se tenait debout, en super saiyan, le regard fou.
— Où est-il ? OÙ EST-IL ?
— Végéta, calme-toi. Cria Kakarotto. Mais le prince des saiyans n’entendait rien.
Baddack réagit en premier, il se transforma à son tour et frappa Végéta au visage.
Celui-ci se retourna et répliqua. Ils échangèrent quelques coups avant que Kakarotto ne s’interpose pour les séparer.
— Calmez-vous ! Cria-t-il.
Végéta le regarda. Il sembla redescendre sur Terre. Ses cheveux redevinrent normaux. Il regarda ses mains et se massa le bras un instant.
— Kakarotto. Je te jure que je tuerai ce cyborg. Il est à moi, c’est compris ?
— Comme tu veux. Mais tu n’y arriveras pas avec ta puissance actuelle, ni aucun de nous. Il nous faut un an d’entrainement.
— Et tu crois que je vais attendre un an ?
— Ça ne pose pas de problème, dans la salle de l’esprit et du temps.
— C’est quoi, ça ?
— C’est vrai que t’étais pas là quand on y est allé. Dit Nappa.
— C’est une salle d’entrainement du palais. La gravité y est dix fois celle de la Terre, la densité de l’air y est du quart et la température varie de – 40 à 50 degrés.
— C‘est ridicule, je suis habitué à 300 gravités.
— C’est sûr, mais l’intérêt de la salle est que le temps passe plus vite. Un an à l’intérieur ne vaut qu’une journée.
Végéta regarda Kakarotto.
— j’y vais en premier. Dit-il.
— Si tu veux, mais pas tout seul. Deux personnes peuvent y entrer en même temps, et on n’a pas beaucoup de temps.
— Je n’irai pas avec toi.
— je vais y aller avec Goku de toute façon.
— Parfait. Nappa, tu viens avec moi.
— Heu ! Tu sais, je pense pas être capable de suivre ton entrainement, je préfère y retourner avec Raditz.
— C’est moi qui irai avec toi. Dit Baddack.
Végéta se retourna vers lui.
— T’as pas intérêt à me gêner.
— C’est plutôt à moi de dire ça.
Végéta eu un reniflement de dédain et se dirigea vers Kami Sama.
— Alors, Où est cette salle ?
Kakarotto murmura à son père.
— Ne vous disputez pas trop, quand même.
La porte se referma. À perte de vue, il n’y avait qu’un espace blanc. L’air était étoufant.
— On ne sent plus les autres. Dit Baddack.
Il se concentra. Ses pouvoir de visions de matchaient pas non plus. Sans doute à cause de la particularité temporelle de cette sale.
Végéta regardait autour du bâtiment de la porte.
— Quel merveilleux défi.
À suivre…>>>