J'ai lu, attentivement jusqu'à la partie III, et j'ai repris à la conclusion.
Pourquoi me suis je arrêté à la partie III, car les titres me faisaient penser aux idées développés dans ta partie I.
Quelques points m'ont choqué:
Ton écrit est assez déroutant. Je ne critiquerais pas le fond (enfin pas tout de suite) mais la forme.
Sur un même point, à savoir l'homme et la régence de la société,à plusieurs moments, j'ai considérais, et apparentais ton discours à de la Naïveté. Et à d'autres moments, j'y voyais un ton beaucoup plus autoritaire. J'ai trouvé cela assez déroutant, gênant.
Un mot revient souvent au début, "Ignorant". Le fait que tu qualifies des personnes d'ignorantes me choque. Surtout dans un écrit censé faire "l'apologie" de l'Anarchisme.
Cela ne me mettait pas à l'aise, car je ressentais une pointe de supériorité dans le style d'écriture.
Des personnes ne savent pas, pour 1000 et 1 raisons, j'estime donc qu'il n'était pas nécessaire de les qualifier d'ignorantes, de but en blanc comme ceci.
Il y a beaucoup d'idées, que je ne trouve pas assez exploité au final.
Ensuite un questionnement qui m'est venu en te lisant.
Comment gérer les conflits une fois, que nous sommes sous un régime Anarchique ?
Je m'explique à un moment tu expliques que sous le pouvoir actuel, on a une personne qui dirige, et
les autres qui exécutent.
Sous Anarchie,
les autres décident et exécutent. Le jour il y a un conflit entre les autres, comment le règle-t-on ? Qui décidera de qui a raison et de qui a tort ?
Pareil pour les notions de bien et de mal.
Pour moi, l'homme ne nait pas avec la notion du bien et du mal, c'est la société qui inculque ces notions, Chaque société a ses normes, et ses codes sociaux.
C'est pour cela qu'il y a des différences de culture, c'est parce qu'il n'y a pas une norme établie du mal, ou du bien d'ailleurs. DU coup quelque chose de bien chez nous, peut être mal chez les autres.
Tu dis que l'homme est capable de raisonner, est capable de savoir ce qui est bien et mal. C'est vrai, mais que parce que les normes sociales lui ont mis les barrières adéquates.
Exemple: Si tu ne dis pas à un enfant, que tuer des insectes "c'est mal", il continuera.
Je schématise, mais pour l'égalité, on parque 10 personnes sur 10 terrains, avec 10 battisses identiques.
Combien de temps leurs faudra-t-il pour envier l'autre, pour se sentir "moins" que l'autre, parce que le voisin aura de plus beaux rosiers, parce que l'autre voisin aura amené 4 pierres, pour décorer son jardin, ou tout simplement parce que la personne aura eu de "meilleures idées" de décoration ?
Conclusion:
Je pense que tu n'as pas mis assez de recul, entre toi, tes idées, et ce que tu veux faire passer. Tu as des convictions, elles sont fortes, mais elles sont transmises de manière maladroites, puisqu'elles m'ont semblé vraiment autoritaires.
Pour moi il manque des pages. Ce que tu as fait est déjà très bien, c'est rare qu'un jeune homme de 16 ans, pensent à rédiger un essai, j'adore l'idée et le geste.
Cependant, je trouve que tu n'as pas assez approfondi, tes idées. Pour moi tu t'arrêtes et tu développes des sujets pas trop "casse-gueule", pour exemple la définition, et le sens que l'on donne aux mots.
En revanche, d'autres sujets mériteraient 15 pages (le fonctionnement d'une anarchie sous tel ou tel régime, avec selon toi, ses bons, ses mauvais points, pourquoi cela marcherait, ou pas, ect.)
D'ailleurs en écrivant "ect." Je me dis que tu devrais les éviter, et vraiment aller au bout de chaque raisonnement !
DU coup je pense sincèrement que cela a besoin d'être étoffer, étayer encore et encore.
VOilà pour mon ressenti à chaud, Camarade
